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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 13:39

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Déclaration de 13 partis communistes et ouvriers d'Amérique latine: « Notre ennemi est identifié : l'impérialisme, notre perspective aussi : le socialisme »

revolucion-america-latina.jpgDéclaration de Guayaquil signé par 13 partis communistes et ouvriers d'Amérique latine

 

 

« Notre ennemi est identifié : l'impérialisme, notre perspective aussi : le socialisme »



Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/





Nous célébrons le 15 novembre 1922, quatre-vingt-dixième anniversaire du premier grand moment de la classe ouvrière équatorienne, dont le corollaire tragique fut le massacre de milliers de travailleurs, ce que l'on connaît comme les « Croix sur l'eau ».



Le Parti communiste d’Équateur souligne toute l'importance du fait que soient présents à cette commémoration, comme invités spéciaux, les délégués des partis communistes de tout le continent, avec comme but de lancer, à l'échelle de Notre Amérique, un processus de reconnaissance des grands moments et personnages historiques, emblématiques du mouvement révolutionnaire continental.



Nous considérons également opportun et nécessaire l'échange d'informations et d'expériences, de première main, sur les luttes des partis communistes dans leurs pays respectifs, à l'heure actuelle, alors que plusieurs d'entre eux connaissent des processus démocratiques et révolutionnaires sans précédent.



Ont accepté l'invitation et participé les organisations suivantes : le Parti de l'avant-garde populaire du Costa Rica ; le Parti communiste de Bolivie ; le Parti communiste d'Argentine ; le Parti communiste du Vénénzuela ; le Parti communiste du Pérou (Patria Roja) ; le Parti communiste de Cuba ; le Parti communiste d'Uruguay ; le Parti communiste colombien ; le Parti communiste du Brésil ; le Parti du peuple de Panama ; le Parti communiste du Chili ; le Front sandiniste de libération nationale et le Parti communiste d'Equateur. Nous avons reçu les salutations du Parti communiste du Mexique. Les participants ont convenu de signer la Déclaration de Guayaquil, dont voici la teneur :



Nous remercions le Parti communiste d’Équateur de cette initiative et exprimons dans le même temps notre profonde solidarité avec le peuple équatorien et son processus de transformation anti-impérialiste et démocratique mené par le président Rafael Correa.



Les partis, représentant leurs membres respectifs, félicitent chaleureusement le peuple vénézuelien et le commandant Hugo Chavez pour cette grande victoire stratégique de la République bolivarienne aux élections du 7 octobre.



De la même façon, le triomphe électoral des forces de gauche aux élections locales au Brésil et au Nicaragua sont des événements d'une grande importance. Dans ce dernier pays, la Révolution sandiniste se consolide jour après jour dans sa seconde phase, c'est ce qui sort du triomphe électoral des élections municipales cette année, dont l'ampleur n'a guère eu de précédent pour les forces révolutionnaires dans l'histoire de la démocratie.



D'autre part, la Révolution cubaine renforce son propre modèle démocratique avec une participation de 94% de la population aux élections locales.



Nous affirmons l'objectif d'intensifier les campagnes pour mettre fin à l'infâme blocus impérialiste contre Cuba et pour la libération immédiate des Cinq patriotes, cubains, anti-terroristes, injustement détenus aux États-Unis. Nous réaffirmons la position commune de nos peuples pour la souveraineté de l'Argentine sur les îles Malouines, pour l'indépendance de Porto Rico et pour le droit de la Bolivie à un débouché maritime.



Les nouvelles initiatives de paix présentées en Colombie méritent toute notre attention. Elles ont besoin du soutien, de la solidarité et de la vigilance des peuples, dans la perspective d'avancées démocratiques sur le continent.



Dans les pays frères du Vénézuela, de Bolivie, du Nicaragua, d'Uruguay, du Salvador, d'Argentine et du Brésil, sont en cours des processus anti-impérialistes et au contenu profondément démocratique. Nous soulignons la lutte de la jeunesse chilienne pour le droit à l'éducation, tout comme la résistance opiniâtre du peuple mapuche.



Nous assistons à un réveil de Notre Amérique, il s'agit de gagner une indépendance économique et politique vis-à-vis de l'Empire et d'en finir avec les politiques néo-libérales imposées par le FMI, la Banque mondiale et la Banque inter-américaine de développement, ce qui a conduit à une profonde crise sociale et politique, qui s'est concrétisé par le pillage de nos territoires par les multi-nationales, les privatisations de secteurs-clés de l'économie, la spéculation financière, la concentration de la propriété de la terre, par le chômage, l'augmentation de la pauvreté, la migration massive de compatriotes et la corruption.



Le nombre de pays qui décident par leur vote conséquent d'adopter une nouvelle façon de vivre est toujours plus important. De nouveaux modèles constitutionnels se créent qui tendent à garantir l'indépendance nationale et la souveraineté face à l'impérialisme ; à offrir à la majorité de la population, aux peuples autochtones leur expression légitime, pour la première fois dans l'histoire, la réalisation de leurs droits fondamentaux au bien-être ou sumak kausay, au travail, à la terre, à la santé, à l'éducation, à la sécurité sociale ; à garantir dans le même temps les droits de la Terre Mère. Dans tous nos pays, se développe une lutte économique, idéologique et politique toujours plus forte, constatant une importante transformation dans le rapport de forces en faveur des peuples. Les forces révolutionnaires gagnent du terrain dans les parlements et dans les organes de bases du pouvoir.



Il existe, toutefois, des obstacles qui n'ont pas encore permis d'approfondir les processus de transformations structurelles, comme la réforme agraire qui, en démocratisant la possession et l'exploitation de la terre, garantit pleinement la souveraineté alimentaire ; ou la limitation de la propriété privée monopolistique nationale et/ou trans-nationale sur les grands moyens de production.



Les processus d'intégration ont pour point de référence, sans nul doute, les positions de plus en plus anti-impérialistes et démocratiques de nos peuples et d'une grande partie de leurs gouvernements. L'ALBA, l'UNASUL, le MERCOSUL et la CELAC définissent un nouveau cap pour l'avenir de Notre Amérique, la voie du socialisme selon les particularités et les caractéristiques de chaque pays.



Nous saluons la victoire importante de Cuba à l'Assemblée générale des Nations unies, où elle a pu compter sur le soutien de 188 pays, isolant l'Empire qui n'a eu le soutien d’Israël et de la minuscule Palau, et les abstentions de la Micronésie et de îles Marshall.



L'Empire ne cesse de conspirer contre cet état de fait et finance, par ses agences et ses agents locaux, des coups d’État comme ceux au Honduras et au Paraguay ; ainsi que les tentatives déjouées au Vénézuela, en Bolivie et en Equateur. A cette fin, il manipule la question de l'insécurité, proposant des politiques plus répressives qui comprendraient la criminalisation des mouvements de protestation sociale ; ou il manipule également la question du narco-trafic ou du terrorisme, pour justifier sa présence militaire dans la région. Des couches importantes de la population sont influencées par des agences impérialistes comme USAID ; et dans d'autres cas elles sont désorientées par des organisations qui se disent de gauche, mais qui sont aujourd'hui sur la même ligne que la droite pro-impérialiste.



Les processus évoqués se produisent dans un contexte de crise de plus en plus aiguë du système capitaliste à l'échelle mondiale ; pendant ce temps, l'Empire de plus en plus agressif menace des peuples entiers, comme c'est le cas au Moyen-orient, sans exclure la possibilité d'une guerre d'agression de vaste ampleur. Le Premier monde court à la faillite, les plans d'austérité néo-libéraux sont à l'ordre du jour, le chômage explose, les coupes dans les dépenses publiques, la santé, l'éducation ; les travailleurs descendent dans la rue pour défendre leurs droits et affirmer qu'une autre manière de vivre est possible. De plus en plus clairement, l'ennemi majeur de l'humanité est identifié : l'impérialisme, tout comme est identifiée la seule issue pour les peuples, plus que jamais, le socialisme.



Il est nécessaire et possible, dans ces circonstances, de proposer de nouvelles et plus complexes formes d'alliances stratégiques des couches anti-impérialistes, démocratiques et révolutionnaires ; en proposant, dans chaque cas, un programme politique viable d'unité des gauches, au-delà des échéances électorales. Développer la solidarité la plus forte dans les luttes de nos peuples au niveau continental ; porter la lutte idéologique à travers la bataille des idées comme l'a défini le Commandant Fidel Castro, en utilisant tous les moyens alternatifs de communication, à partir du principe de José Marti selon lequel les tranchées d'idées valent mieux que les tranchées de pierre. Renouer avec la mémoire historique de nos peuples pour que tous les jeunes connaissent leurs héros et savent que, ici à Guayaquil, en 1829, Simon Bolivar a mis en garde la Grande patrie que « les États-Unis paraissent destinés par la Providence à semer la misère en Amérique au nom de la liberté ».



Les partis communistes appellent à la réalisation de rencontres régionales et sub-régionales qui développent l'échange d'expériences et de solidarité entre nos peuples, et auxquelles pourraient se joindre d'autres forces démocratiques, révolutionnaires et anti-impérialistes de Notre Amérique.



Partis signataires :



1 – le Parti de l'avant-garde populaire du Costa Rica ;

2 – le Parti communiste de Bolivie ;

3 – le Parti communiste d'Argentine ;

4 – le Parti communiste du Vénénzuela ;

5 – le Parti communiste du Pérou (Patria Roja) ;

6 – le Parti communiste de Cuba ;

7 – le Parti communiste d'Uruguay ;

8 – le Parti communiste colombien ;

9 – le Parti communiste du Brésil ;

10 – le Parti du peuple de Panama ;

11 – le Parti communiste du Chili ;

12 – le Front sandiniste de libération nationale

13 – le Parti communiste d'Equateur.

 

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 13:24

                                                                              ON-EST-TOUJOURS-LA2-copie-1.jpg     

        drapeau rouge agité drapeau rouge agitédrapeau rouge agitédrapeau rouge agité

                                                                 

 

 

                  le programme
  
Le samedi 8 décembre:
  
16 heures 30 au cinéma le studio projection débat : Khaos, les visages humains de la crise grecque (participation 5 E). Un débat suivra de 17 heures à 18 heures 30 avec la participation d'Olivier Dartigolles dirigeant national du PCF, de Paul EUZIERE président du Festival Transméditerranéen et sous réserve d'un(e) parlementaire de Syriza.

Le dimanche 9 décembre:

10 heures le premier débat aura pour thème : « la coofficialité non discriminatoire pour un bilinguisme assumé ». Olivier Dartigolles, Marie-Jeanne Verny, Maître de conférences et de recherches Département d’occitan Université Paul Valéry Montpellier, Daniel Romestant dirigeant de la fédération du PCF des Pyrénées Atlantiques chargés des questions basques, membres du réseau langues et cultures de France, Paul Antoine Luciani premier adjoint au maire d’Ajaccio, Marcu Biancarelli écrivain enseignant en langue corse, participeront à ce débat salle des congrès du théâtre municipal de Bastia. Ce débat sera animé par le journaliste Pierre Louis Alessandri.

12 heures 30 banquet républicain au péristyle (participation 15 E)

14 heures 30 le dernier débat portera sur le 36ème Congrès du PCF autour du thème : « Un communisme de nouvelle génération ». Olivier Dartigolles sera entouré de Michel Stefani et Maxime Nordée les secrétaires départementaux du PCF en Corse.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 13:17

                                                                           MARE NOSTRUM-copie-1

                                                                                 -drapeaux-TUNISIE

 

000_Nic6162308.jpgLuttes dans tous les secteurs en Tunisie et montée de l'appel à la grève générale, deux ans après une révolution confisquée

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Deux ans après une « révolution » confisquée, le pouvoir tunisien est plus fragile comme jamais. Sa politique, dans les intérêts des capitalistes locaux comme internationaux, est contestée autant par un mouvement de protestation porté par de puissantes luttes sociales.

 

Les émeutes de Silina, bourg à 120 km au sud-ouest de Tunis au cœur d'une vaste région céréalière, ont été l'étincelle.

 

Une semaine de manifestations et de grèves, de véritables « émeutes de la misère » violemment réprimées par le régime : 300 blessés, victimes des gaz lacrymogènes, du matraquage mais aussi de tirs à la chevrotine de la part des forces de police

 

Au-delà de l'exigence du départ du gouverneur corrompu issu de l'Ancien régime, c'est le désarroi social et la désillusion politique par rapport à une révolution confisquée qui ont poussé les Sillianais à la révolte.

 

Cette révolte s’inscrit dans un contexte social explosif, pas une semaine depuis le début du mois de novembre sans un mouvement de grève dans un secteur :

 

Journalistes (octobre), personnel des aéroports (le 8 novembre), ouvriers agricoles (le 12), personnel de la santé publique et médecins (la semaine du 13), enseignants du secondaire (le 22), douaniers (le 27), sans oublier les grèves avortées dans les transports urbains de Tunis et les ports.

 

Tous ont porté l'exigence de meilleures conditions de travail et salariales. Ces puissants mouvements sectoriels ont révélé un potentiel de lutte inédit nécessitant la convergence des luttes pour faire plier le gouvernement.

 

Si les émeutes de Siliana ont remis cette exigence au centre, la grève générale d'une semaine a été rapidement étouffée, non par la répression du gouvernement mais par le « dialogue social » ouvert entre le gouvernement central et la centrale syndicale UGTT qui a abouti à une suspension de la grève.

 

Montée de la colère sociale, canalisation des luttes et contradictions de l'UGTT

 

Y-a-t-il vraiment bras-de-fer entre les islamistes d'Ennahda et la direction syndicale de l'UGTT ? Quel rôle joue l'UGTT ?

 

La tentative pour désamorcer le mouvement à Siliana, en accord avec le gouvernement, illustre aussi le rôle qu'a joué historiquement l''UGTT, relais et soupape de sécurité des divers régimes autoritaires qu'a connu la Tunisie.

 

Centrale syndicale de référence pour une grande partie de la classe ouvrière tunisienne, héritière vivace du syndicat officiel de la dictature, l'UGTT canalise la montée des luttes leur donnant une issue ne menaçant pas l'ordre établi, hier du régime de Ben Ali, aujourd'hui du nouveau pouvoir.

 

Ce rôle n'est pas sans contradictions. Pour canaliser la montée des luttes, l'UGTT doit s'en faire les relais et peut obtenir certaines concessions, maigres comme à Siliana.

 

D'autre part, les tensions entre les bases syndicales et les directions se manifestent par des appels locaux à la « grève générale ». Les unions régionales de Sidi Bouzid, Kasserne, Gafsa et Sfax ont déjà appelé à une journée de grève générale ce jeudi 6 décembre. La direction syndicale de l'UGTT devrait suivre ces bases, en lançant un appel ultérieur, pour le 13 décembre.

 

Des contradictions aiguisées par les provocations anti-syndicales des milices islamistes couvertes par le régime, en premier lieu la milice islamiste de la « Ligue de la protection de la révolution », multipliant les agressions conte les locaux syndicaux et les intimidations visant les syndicalistes.

 

Ce mardi 4 décembre, les milices islamistes s'en sont pris au siège central de l'UGTT, place Mohammed Ali à Tunis, lors de la commémoration du martyr du militant syndical et anti-colonialiste Farhat Hached.

 

La formule d'Ennahda : islamisation, libéralisme économique et politique étrangère pro-impérialiste

 

Un an après son triomphe électoral, Ennahda révèle un visage qu'elle n'a jamais caché, suivant la formule déjà expérimentée par AKP en Tunisie : islamisation rampante de la société, libéralisme économique et alignement sur les puissances impérialistes.

 

Comme l'AKP en Turquie, Ennahda soutient une islamisation progressive de la société, par le quadrillage embryonnaire de son organisation partisane et par la caution apportée aux groupes les plus radicaux, et en premier lieu les salafistes.

 

Les valeurs de laïcité et les droits des femmes reculent méthodiquement, en dépit des prétentions contraires du parti islamiste.

 

Le clivage « religieux-laics » a néanmoins servi à évacuer la question sociale, aujourd'hui remise à l'ordre du jour. L'alliance au pouvoir de forces islamistes et laïques (Ettakatol, CPR) révèle bien les convergences entre forces bourgeoises pour mener une politique économique libérale.

 

Car Ennahda n'a pas caché son intention d'attirer les investisseurs étrangers en offrant un cadre favorable à l'entreprise privée. Parmi les premières mesures du gouvernement, des mesures de libéralisation, d'introduction en bourse de plusieurs entreprises, et la création d'un dinar convertible.

 

Si les investisseurs, français en particulier, se disent satisfaits de la politique « modérée » d'Ennahda, l'instabilité sociale en Tunisie a conduit à une contraction de l'investissement, ce qui explique le raidissement du gouvernement – et son soutien à des milices para-fascistes – pour mater les protestations.

 

Le gouvernement tunisien multiplie les appels du pied vers les organisations impérialistes mondiales pour obtenir leur « aide » financière conditionnée à l'adoption de réformes structurelles.

 

Si le FMI a déjà annoncé sa volonté de voir la Tunisie adopter dans l'immédiat ces réformes, la Banque mondiale a d'ores et déjà adopté un plan de financement de 500 millions de $, l'Union européenne a promis un plan à hauteur de 700 millions de $.

 

Cet appel aux organisations économiques impérialistes s'articule à une position clairement pro-impérialiste sur la scène internationale de la Tunisie nouvelle.

 

Le nouveau pouvoir a soutenu l'intervention dans le pays voisin, la Libye, proposant même depuis l'instauration d'un marché commun tunisiano-libyen. Elle a également appuyé récemment une intervention en Syrie, tout en ayant accueilli en début d'année la « Conférence des amis de la Syrie ».

 

En échange de sa servilité vis-à-vis des puissances impérialistes, la Tunisie a bénéficié de plans d'aide dans les secteurs militaires et policiers, aidant le nouveau pouvoir à mater les contestations sociales.

 

Les États-Unis ont ainsi conclu un accord militaire de 32 millions de $ depuis la « révolution » pour ré-organiser l'armée tunisienne. La France fournit toujours l'essentiel de l'équipement policier tunisien tandis que le Qatar a gracieusement offert 76 voitures de police à la police tunisienne avant les émeutes de Siliana.

 

Le Qatar, comme en Libye ou en Syrie, joue un rôle de premier ordre en soutenant les forces islamistes les plus radicales et en pratiquant une politique d'investissement lui permettant de faire main basse sur les matières premières (mines de phosphate) et les installations industrielles (raffineries) du pays.

 

Deux ans après une révolution avortée, la lutte continue pour la classe ouvrière tunisienne, une lutte pour conquérir une véritable démocratie sociale qui passera par la satisfaction des besoins de base du peuple : paix (anti-impérialiste), pain et liberté.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 16:50

 

                                                                               MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Grèce : chronique d’un système de santé en chute libre

Crise de la dette grecqueHelena Dimitriadis est dans une position intéressante. Sept mois. Des jumeaux. Elle avoue, tristement : « les neuf cents euros à payer pour les examens et l’accouchement, je ne les ai pas ». Elle s’est levée ce matin à six heures et demie, a pris le tramway et est désormais en pole-position dans la queue qui s’étale devant la porte de l’hôpital tenu par Médecins du monde. Le serpent humain, derrière elle, est long et coloré. Deux cents personnes sont en attente d’une visite ou d’une vaccination… gratuite. C’est l’avant-garde de ce million et deux cent mille damnés qui, fautifs d’avant été privés d’emploi depuis plus d’un an en Grèce (et en Europe) ont perdu le plus élémentaire des droits : celui de se soigner.

 

 

« Vous voyez tous ces gens ? », demande, amère, Nikita Kasaris, investie bénévolement à Médecins du monde. « C’est une catastrophe humanitaire. Chaque jour qui passe, la queue est plus longue ». La troïka a allumé le feu du dramatique déficit grec. Mais à l’écart de la lumière faite sur la crise financière se consume une tragédie silencieuse où les dommages ne se comptent pas en euros mais en vies humaines. De l’argent, en Grèce, il n’y en a plus. « Et être pauvre et malade est aujourd’hui en Grèce une Odyssée », assène Benédiktos.

 

L’austérité a contraint le gouvernement à réduire de 15 à 11,5 milliards sur trois ans les fonds destinés à la santé. Objectifofficiel : réduire les gaspillages dans un système où se faire opérer nécessite un pot-de-vin (fakelaki) allant de 150 à 7.000 euros (données Transparency International) quand les fournitures hospitalières coûtent près du double du reste de l’Europe. Mais les résultats n’ont pas été au rendez-vous. « Nous avons déclenché une véritable bombe à retardement », assure Katerina Kanziki, infirmière volontaire à l’hôpital de Psiri. « Nos pharmacies ont épuisé les stocks d’une centaine de médicaments de première nécessité, parmi lesquels l’insuline et les antihypertenseurs. Les antiviraux, indispensables aux malades atteints du sida, vont commencer à manquer et nous n’avons pas les moyens d’en commander ». La situation a fait l’objet de comptes rendus au ministère de la santé. Thomas Zelznitas, représentant du personnel de l’hôpital Geniko Kratico, ajoute : « nous sommes sans seringues, ni gants chirurgicaux, ni coton pour opérer les gens ».

 

Des appels voués à tomber à l’eau. L’État verse avec retard les salaires des médecins et de nombreuses multinationales ont suspendu ou ralenti les approvisionnements de pharmacies car la Grèce n’honore pas ses dettes sanitaires (les laboratoires Merck l’ont fait même avec un anti-cancer…). Les résultats sont prévisibles : on assiste à la recrudescence de virus et de maladies qui touchent les plus faibles (dans l’est de l’Attique est même réapparue après des décennies une forme endémique de malaria). « Il y a trois ans, nous ne voyions que les immigrés », constate Kasiris. « Aujourd’hui, une bonne moitié des patients de Médecins du monde est grecque ». Christos Kasirs, appuyé sur sa canne de cyprès devant la pharmacie de la place Dragatsaniou à Athènes, est une des victimes collatérales de ce désastre : « regarde, marmonne-t-il en fronçant ses sourcils blancs, soixante-quinze euros pour douze comprimés ». Il ne peut pas se passer d’antiarthritiques. « Sans eux, je ne peux même pas me lever du canapé ». Le problème est que son ordonnance ne vaut pas grand-chose  le gouvernement ne rembourse pas les pharmacies. Ces dernières font alors payer le prix fort au patient.

 

« Je n’ai pas le choix ! », s’écrit Maria Hatzidimitriou, pharmacienne, la soixantaine, qui vient de faire payer les antiarthritiques à Christos. « Qu’est-ce que vous croyez ? Cette situation ne me convient pas. Ceux qui en ont vraiment besoin peuvent faire crédit. Mais l’État me doit 40.000 euros. Si les choses ne s’arrangent pas, je mettrai la clé sous le paillasson ». C’est arrivé à nombre de ses confrères qui ont vu ces derniers mois leur officine saisie par les banques.

 

« C’est vrai, les choses vont mal. Mais nous essayons de remettre sur pied un système qui était en passe de s’effondrer », dit de son bureau avec vue sur la mer Égée Michael Theodorou, numéro un d’Evangelismos, le plus grand hôpital du pays. « Regardez nos comptes : en 2009, nous dépensions 157 millions. Aujourd’hui, nous sommes descendus à 113, sans avoir empiété sur les services et la qualité des soins. Un miracle ? Non. Il suffit de donner du bistouri là où les gaspillages sont le plus visibles. Il y a trois ans seulement, le corps médical prescrivait les médicaments les plus coûteux. Aujourd’hui, le choix se fait systématiquement parmi les génériques. Et les résultats ne tardent pas à se faire sentir : le coût des médicaments est passé en deux ans de 39 à 26 millions d’euros, malgré l’augmentation de 20 % du nombre de patients ».   

 

Dommage que ça n’ait pas suffi à éradiquer les dépassements illégaux d’honoraires. « Que dois-je faire ? Ils m’ont réduit mon salaire de 1.300 à 900 euros, admet un pédiatre de l’hôpital.  Et j’ai un prêt à rembourser. Alors, je soigne au noir de nombreux patients… ». 

 

Une vieille histoire… Lorsque les agents du fisc d’Athènes ont passé aux rayons X les 150 médecins du quartier de Kolonaki, l’un des plus huppés de la capitale, ils ont découvert, sans surprise à vrai dire, que plus de la moitié d’entre eux déclarait moins de 30.000 euros annuels.

 

En Grèce, le système de santé est en chute libre. Son niveau d’endettement en fait un cas emblématique au niveau européen. C’est en son nom que le capital exige de la part des travailleurs d’énormes sacrifices. À Athènes comme ailleurs en Europe, le gouvernement promet de faire payer au plus grand nombre la dette publique, qu’il a pourtant délibérément creusée par ses cadeaux fiscaux aux plus riches et le renflouement inconditionnel de banques aux abois. La crise, loin d’être jugulée, sert d’alibi pour amplifier les coupes sombres. Certains, par opportunisme, par défaut de clairvoyance ou tout simplement par intérêt de classe, préconisent d’avoir recours à l’Union européenne ou à la banque centrale européenne pour sortir de la crise… alors que ces organismes sont des facteurs aggravants. On ne sort pas des malheurs du capitalisme avec davantage de capitalisme.

 

Capitaine Martin

 

                                                       Source: Résistance

 

 

   Rappelons, que lors de la   Fête de Terre Corse, sera projeté  à Bastia,au cinéma Le Studio,samedi 8 décembre à 16 H 30, le film grec KAOS  et que suivra un débat:

         La crise du capitalisme financier et la politique austéritaire de l'Europe  et  ceci avec la participation d'Olivier Dartigolles, dirigeant national du PCF, de  Paul Euzières président du Festival Transméditerranéen et sous réserve, nous dit-on, d'un(e) parlementaire du mouvement grec SYRIZA.

            Le film et le débat seront d'un grand intérêt pour tous ceux qui ne sont  pas encore convaincus(heureusement) que les peuples doivent payer la crise du capitalisme et leur participation sera une contribution au débat et à l'action citoyenne.

 
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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 15:06

                                                                          MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 Tunisie : affrontements entre islamistes et syndicalistes -drapeaux-TUNISIE

 

mardi 4 décembre 2012,

De violents affrontements ont opposé mardi des groupes islamistes et des syndicalistes devant le siège de la centrale syndicale UGTT à Tunis. Les heurts ont éclaté lorsque des dizaines de membres de l’UGTT commençaient à se rassembler pour commémorer l’assassinat du leader syndicaliste et nationaliste Farhat Hached, tué en 1952, avant l’indépendance de la Tunisie, par l’organisation française La main rouge.
Une centaine de personnes agissant au nom des Ligues de protection de la révolution, considérées comme proches du parti islamiste au pouvoir Ennahda, ont alors fait irruption place Mohamed Ali - où se trouve le siège de la centrale syndicale -, agressant la foule présente à coups de bâton et à l’aide de pierres, de couteaux et de gaz. Les assaillants, qui scandaient "Le peuple veut l’assainissement de l’Union (l’UGTT)", ont déchiré les affiches et les banderoles dressées sur la place et lancé des pierres, brisant plusieurs vitres du bâtiment.
Plusieurs dirigeants de l’UGTT ont été agressés dont les secrétaires généraux adjoints Samir Cheffi et Hfaiedh Hfaiedh, ainsi que Saïd Aïdi, ex-ministre de l’Emploi dans le gouvernement de Béji Caïd Essebsi qui a dirigé la première période transitoire. Hfaiedh Hfaiedh a dénoncé cette "agression sauvage" qui a fait dix blessés. Il accusé le ministère de l’intérieur d’avoir fait "la sourde oreille aux appels du secrétaire général de l’UGTT", Houcine Abassi, l’accusant de "couvrir" les agresseurs. Intervenant sur Mosaïque FM, le patron de la centrale syndicale a stigmatisé l’attaque qui a ciblé les adhérents de son organisation.
"La porte de l’affrontement est désormais ouverte, ce sont eux qui ont l’ont voulu, et personne n’arrêtera l’UGTT, qui continuera à défendre la situation sociale, économique et même politique", a lancé Houcine Abassi sur un ton ferme, en allusion aux partisans d’Ennahda. Le porte-parole d’Ennahda, Néjib Gharbi, s’est quant à lui déclaré "étonné" par ces événements, accusant à son tour les milices de l’UGTT d’avoir attaqué les partisans du parti islamiste, qui, selon lui, voulaient s’interposer pour calmer la situation. Les affrontements ont cessé après l’intervention des forces de l’ordre arrivées par la suite.
"Ce sont des milices instrumentalisées par le parti au pouvoir et leur bras armé. C’est une honte que cela se produise à une date symbolique en hommage au martyr Farhat Hached", a déclaré Fethi Abaza, syndicaliste et enseignant. Les syndicalistes ont ensuite entrepris une marche vers la place de la Kasbah pour se recueillir sur la tombe du leader disparu. De légères altercations, moins graves que les précédentes, ont eu lieu là aussi entre les deux parties qu’un cordon sécuritaire veillait à canaliser. Ces affrontements interviennent après les déclarations de plusieurs dirigeants d’Ennahda, dont Sahbi Atig, qui a accusé "des syndicalistes corrompus" d’être derrière les troubles sociaux qui ont secoué la semaine dernière la région de Siliana, dans le centre de la Tunisie.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 15:00

                                                                  MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Référendum

                Morsi, le nouveau pharaon d"Egypte.

mercredi 5 décembre 2012, par Al Faraby

"Que se passera-t-il si le -non- l’emporte au référendum du 15 décembre"
"c’est quoi ce référendum ?"
"celui sur le projet d’une nouvelle Constitution en Égypte"
"il se passera comme en 2005 en France lors du référendum sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe"
"je ne me souviens plus... que s’est-il passé ?"
"le -non- l’avait emporté et le projet de Constitution a finalement été ratifié en 2008 par voie parlementaire lors d’un Congrès à Versailles"

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 14:19

                                                                            MARE NOSTRUM-copie-1 

 

   

 L'un des arguments avancés par les pays impérialistes pour intervenir en Syrie, n'est pas tant le sort de la population locale_ quand Saddam Hussein, alors notre allié, arrosait les chiites de son pays de gaz asphyxiants, ça ne génait pas grand monde dans les pays dits libres(Arabie Saoudite et émirats compris)-que la possibilité que le régime d'El Assad ait des armes chimiques("de destruction massive, comme on disait pour intervenir en Irak, où on les cherche encore!).

 Quand nous permette de publier une photo parue dans la presse des pays dits démocratiques lors de l'une des guerres menées par le régime sioniste d'Israël contre Gaza: On y voit des rabbins israêliens en train d'admirere t de commenter  le bombardement de la ville martyre par des armes interdites par les conventions internationales(sic) .

 A l'époque, dans les pays, toujours dits libres, ce fut motus et bouche cousue.

                                                               rabins--et-gaza.jpg

  Complément:

    Du Sinaï, le légendaire Moïse( qui aurait notemment développé  l'idée  du monothéisme, née dans le   Croissant Fertile), aurait  ramené ce qu'on appelle les "tables de la Loi", le Décalogue où  encore, les dix commandements:

 

 Le 6 ème de  10 ces commandements prescrit, justement : "Tu ne tueras point.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 13:58

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1

 

  

B.-H. Lévy était le stratégiste de N.Sarkozy pur la Lybie, ce qui a permis aux islamistes de se sur-armer.

Qui est le stratégiste de F.Hollande ?(U Cursinu Rossu).

 

           Les Français se préparent à intervenir en Syrie

mardi 4 décembre 2012, par La Rédaction

(Un soldat des forces spéciales françaises, ici en Afghanistan. © Alexander Klein / AFP)

Discrètement, les Français se préparent à intervenir militairement en Syrie. Selon nos informations, seules les forces spéciales sont concernées à ce stade. Le schéma qui prévaut actuellement consisterait en une intervention française relativement modeste intégrée à celle d’une coalition multinationale. Cette organisation se prépare sur le modèle de celle qui s’était mise en place lors de la guerre contre la Libye de Kadhafi.
Celle-ci compterait donc au moins les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, entre autres membres de l’Otan, dont la Turquie sans doute, auxquels seraient associés la Jordanie et peut-être d’autres pays arabes. Il n’est pas question d’une intervention terrestre ou aérienne massive et/ou durable, mais plutôt d’une série de coups de main solidement appuyés par des avions et des hélicoptères, destinés à mettre la main sur le stock d’armes chimiques.
Les propos du ministère français des Affaires étrangères sont explicites. Selon son porte-parole adjoint Vincent Floreani, "tout emploi de ces armes chimiques par Bachar el-Assad serait inacceptable". Et d’ajouter : "Les dirigeants de Damas doivent savoir que la communauté internationale les observe et ne restera pas sans réaction s’il venait à utiliser ses armes." C’est aussi ce qu’a dit lundi le président américain Barack Obama en déclarant : "Le recours à des armes chimiques est et serait totalement inacceptable." Ces propos millimétrés illustrent les conditions qui déclencheraient une intervention militaire, au cas où le régime se servirait de son arsenal toxique.
Cette réaction prendrait la forme de frappes sur des cibles "L" (pour leadership) par des missiles de croisière, concomitantes à une prise de contrôle des stocks chimiques, avant leur sécurisation puis leur transfert. Car la hantise des dirigeants occidentaux ne porte pas seulement sur l’utilisation des armes toxiques par le régime. Ils ne veulent pas non plus que des opposants, notamment djihadistes, puissent mettre la main dessus et s’en servir. D’où la petite phrase du porte-parole, qui ne doit pas être prise à la légère, quand il évoque la volonté internationale de "prévenir toute utilisation de ces armes si la tentation en venait soit au régime soit à d’autres". On note que le Quai d’Orsay ne parle plus là d’utilisation, mais bien de "tentation". Ce qui change beaucoup de choses.
En réalité, c’est une intervention préventive qui se profile. Est-il réaliste d’imaginer que les grandes capitales laissent Bachar el-Assad agir en utilisant de telles armes, alors qu’elles ont la conviction que le despote s’apprête à le faire ? Non bien sûr... Dans cette hypothèse qui paraît aujourd’hui prendre de l’épaisseur, les forces spéciales des pays constituant une coalition "ad hoc", c’est-à-dire non soumise à l’Otan, lanceraient des raids à partir de la Jordanie et de la Turquie pour se saisir des armes là où elles se trouvent, avant que toute "tentation" de s’en servir ait connu un début de réalisation.
Les propos publics de Washington indiquent que les dirigeants américains ont pris connaissance par leurs moyens de renseignement - ou ceux de leurs alliés - de la mise en oeuvre de mesures préparatoires à l’utilisation de ces armes. Bientôt suivis par Paris qui n’est pas en retard dans cette affaire, les Américains ont en quelque sorte lancé un ultime avertissement à Bachar el-Assad. Ils ont le doigt sur la gâchette. La préparation d’une opération préventive n’est pas un mystère et, pour ne citer qu’elles, les forces spéciales françaises ont été mises en place discrètement en Jordanie à cette fin. Aussi bien pour participer elles-mêmes à une telle intervention que pour aider leurs homologues jordaniennes. Nous nous en faisions l’écho ici en septembre dernier.
Quant aux conditions politiques d’une intervention, elles sont à l’appréciation de François Hollande, chef des armées. Lors de la conférence des ambassadeurs, le 27 août dernier, il avait clairement indiqué que la France réagirait militairement si le régime de Bachar el-Assad utilisait les armes chimiques : "Je le dis avec la solennité qui convient : nous restons très vigilants avec nos alliés pour prévenir l’emploi d’armes chimiques par le régime, qui serait pour la communauté internationale une cause légitime d’intervention directe."
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius enfonçait le clou quelques jours plus tard. Depuis la fin de l’été, les choses ont changé et la constitution d’une coalition représentative dirigée par Ahmad Moaz al-Khatib permettra de déclencher une intervention à sa demande. Bachar el-Assad est prévenu.

(04 Décembre 2012 - Par Jean Guisnel, Le Point)

 

 

 On  dit que le récent prix Nobel de la Paix, qui fait toujours la guerre en Afghanistan et en Irak, où il n'a toujours pas trouvé d'armes de destruction massive-en Syrie peut-être?- et n'a pas démantelé le bagne de Guantanamo, malgré ses promesses_Mais Lénine aurait dit que les promesses étaient comme les oeufs, faites pou-cursinu-rossu.jpgur être brisées_envisagerait d'être de la fête.(U Cursinu Rossu).

 

 

 

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 13:53

                                                                    CERVEAU.gif

 

source:UFAL
Copé – Escada – Barjot : contre le progrès social, la réaction et l’intégrisme unis dans la rue ?

Le projet de loi gouvernemental sur le mariage pour tous s’inscrit dans la voie du progrès social en répondant à un objectif d’égalité. Il ne concerne bien évidemment que le mariage civil et ne va pas créer de “bouleversement de civilisation” puisqu’il va seulement permettre l’égalité dont une partie de la population était jusqu’alors privée et ouvrir des droits, en particulier des droits protecteurs. 

Les principes républicains sont confortés et le mariage religieux n’est pas concerné. Alors pourquoi donc Jean-François Copé (président contesté de l’UMP), Alain Escada (président de Civitas) et Virginie Merle, qui se fait appeler Frigide Barjot (co-organisatrice de La manif pour tous) appellent-ils tous à manifester à Paris le 13 janvier contre le projet de loi gouvernemental ?

Pour Civitas1, la réponse est simple et comprise dans le but même de l’association, qui est d’oeuvrer à “l’instauration de la Royauté sociale du Christ sur la France et les Français”. Alain Escada est dans la mouvance lefebvriste, c’est un ancien membre du Front National de Belgique et de l’association nationale-catholique “Belgique et chrétienté” qui avait mené un combat contre… l’adoption par les couples homosexuels. Les slogans homophobes et les violences qui ont accompagné la manifestation de Civitas le 18 novembre montre à ceux qui en doutaient que nous avons à faire à une synthèse de deux courants de l’anti-républicanisme français : l’extrême-droite et l’intégrisme catholique.

Pour les différents clergés, qui ont défilé avec Virginie Merle le 17 novembre, la motivation est d’ordre symbolique, car avec le projet de loi, c’est la fin définitive de la confusion qu’ils entretiennent entre mariage civil et mariage religieux qui se dessine. Un combat existentiel donc, qui prend pour cible une mesure qui ne les concerne en rien (contrairement aux manifestations pour l’école privée de 1984 par exemple) ! Mais c’est aussi l’occasion de mettre en application les nouvelles stratégies importées d’Espagne ou des États-Unis d’Amérique et de faire ouvertement alliance avec la droite réactionnaire dans un renouveau du cléricalisme parfaitement assumé.

Et que vient faire l’UMP dans cette affaire ? La stratégie de droitisation de Nicolas Sarkozy poursuivie par Jean-François Copé a ouvert un boulevard à l’aile droite de l’UMP, qui a fait des sujets fiscaux et sociétaux ses chevaux de bataille. Cette droite réactionnaire, qui n’a jamais complètement digéré les principes républicains et les droits de l’Homme, tient là un thème de choix pour affirmer son ordre moral et imposer ses clivages dans la recomposition en cours à droite.

Nous ne savons pas encore si le trio Copé – Escada – Barjot sera coude à coude derrière une même banderole le 13 janvier, puisque le caractère unitaire de la manifestation n’est pas encore établi, mais si tous appellent à manifester le même jour, c’est bien dans cette optique.

  1. L’Ufal a lancé une pétition contre financement de Civitas sur fonds publics [
  2. 

          

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 13:26

      CHRONIQUES DU FASCISME ORDINAIRE         petain     

                                                    

                                            Marechal, nous voila !

   

 

 

Marion Maréchal-Le Pen s’indigne contre l’enseignement de la langue arabe

 

 
 

 

  

 

 

 

                                                                                        

 

 

 

 

 

 

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