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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 08:15

 

ANGELO-BIS--1.jpg         Ange Francioni, notre secrétaire de Section, également membre actif  du Comité Fédéral de la Fédération de Haute-Corse, vient de décéder d'une crise cardiaque.

 Angelo, ainsi que nous l'appelions affectueusement, était un militant actif, dévoué au Parti, dont il était vétéran, à la classe ouvrière, à notre peuple.

Il avait été le candidat du Parti à maintes reprises, dans sa commune et son canton.

 

 Nous assurons Julia, son épouse, et toute sa famille,  de notre compassion et de notre amitié en cette douloureuse épreuve.

 

             L'inhumation aura lieu demain , jeudi 18 octobre, à 11 H., dans son village de Cagnano.

                                                       outils_de_section-1.jpg La Section Louis Calisti Du Cap Corse

 

 

                     cantonales2010 1015BANQUET0002

                      Aux dernières cantonales                           au banquet de la dernière fête de Section

                    avec Marie-Hélène sa suppléante.                  Devant, Julia, son épouse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                          

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                   

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 09:44

                                                                MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

 Israël est l’objectif final des rebelles syriens »

vendredi 5 octobre 2012 - Kapil Komiredd

 

 


Le soulèvement syrien contre le président Bashar al-Assad est conduit par des forces disparates dont les origines et les objectifs demeurent mystérieux. Selon le journaliste Kapil Komireddi, si les djihadistes étrangers réussissent à vaincre Damas, ils pourraient ensuite s’attaquer à Israël.

 

(JPG)
Groupe de rebelles syriens - Photo : AFP

Russia Today : On sait peu de choses sur l’identité réelle des factions rebelles - que pouvez-vous nous en dire et quelles sont vos sources ?

Kapil Komireddi : J’ai interviewé à Damas des rebelles qui se terraient dans diverses parties de [la capitale] et des quartiers périphériques. Certains d’entre eux venaient d’Afghanistan et ils m’ont dit que leur objectif était d’attaquer les Juifs et cela ne m’a pas surpris parce que j’ai rencontré des gens ailleurs, en particulier au Pakistan, qui m’ont dit la même chose. Ils voient Israël comme leur ultime destination. Je ne sais pas si c’est ce que tous les rebelles qui se battent contre le gouvernement d’Assad ont en tête mais il y en a certainement un partie pour qui la Syrie n’est qu’une étape vers leur destination finale.

RT : Avez-vous d’autres preuves que les déclarations des rebelles que vous avez interviewés ? Y a-t-il d’autres indications que les frontières d’Israël pourraient être sérieusement menacées par un ennemi plus dangereux ?

KK : Ce qui est particulièrement troublant, c’est que Manaf Tlass [un ancien proche d’Assad qui a fait défection] soit considéré comme un remplaçant possible d’Assad. Peu de gens savent que Mustafa Tlass, le père de Manaf Tlass [l’ancien ministre de la défense], est un antisémite notoire. Il a écrit un livre qui s’appelle la Matzah de Sion dans lequel il accuse les Juifs de crimes rituels*, quand à lui [Manaf] il a été secrètement sorti du pays par des espions français. Il ne cesse d’aller en Arabie Saoudite, mais peu de gens connaissent ses antécédents et on devrait s’inquiéter qu’il soit désigné comme un éventuel remplaçant.

RT : Selon vous, ce mouvement qui était au départ simplement un mouvement anti-gouvernemental en faveur de la démocratie est-il devenu un mouvement composé en partie et peut-être même dominé par des djihadistes et des radicaux ?

KK : Il y a deux choses. Le gouvernement n’a pas réagi de manière pacifique à ce qui a d’abord commencé comme une révolution pacifique. Dès mai 2011, l’ambassadeur étasunien en Syrie a informé ses collègues et ses homologues que al-Qaeda avait infiltré l’opposition syrienne. Il y des preuves de l’ingérence de l’Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie. Il y a donc plusieurs acteurs régionaux qui nourrissent le conflit avec de l’argent [et] des armes et cela ajouté au fait que le régime répugne à renoncer aux moyens pacifiques de parvenir à une solution nous a mené où nous en sommes.

RT : Pourtant Israël et ses alliés occidentaux sont favorables à l’opposition en dépit des signes alarmants que vous mentionnez. Pensez-vous qu’ils soient conscients que des persécutions religieuses -qui n’épargneraient sans doute ni les Alawites, ni les Chrétiens- pourraient se déclencher si le régime était renversé et s’ils en sont conscients pourquoi passent-ils outre ?

KK : C’est toute l’ironie de la situation. Je crois que beaucoup de gens en occident en sont conscients et ils ont peur d’intervenir ouvertement, c’est pourquoi les Etats-Unis ne sont pas encore intervenu comme ils l’ont fait en Libye et ailleurs. Je pense que l’ironie de soutenir des rebelles susceptibles de se changer en ennemis mortels de l’occident n’est pas perceptible aux interventionnistes purs et durs qui font pression pour que l’occident intervienne en Syrie et arme l’opposition. Je ne pense pas qu’on arrivera à la paix si on écoute ces interventionnistes débridés. Je crois que la solution est politique ; on résoudra le conflit en faisant en sorte que le gouvernement -le régime d’Assad- et les forces d’opposition s’assoient à la table de négociation et se mettent d’accord sur un traité de paix. Je crois qu’armer un des deux groupes engendrera le chaos.**

Notes :

* L’accusation de crime rituel à l’encontre des Juifs (hébreu : עלילת דם ’alilat dam « accusation de sang ») est une allégation antijuive ou antisémite selon laquelle les Juifs assassineraient des enfants non juifs à des fins rituelles (pour boire leur sang et confectionner des pains azymes (matzot) pour la Pâque) ou non. (Wikipedia)

** Dedefensa parle de cet article : http://www.dedefensa.org/article-le...

Kapil Komireddi est un journaliste indien indépendant ; il s’intéresse principalement à la politique étrangère, en particulier celle de l’Inde, et ses analyses sont publiées aux Etats-Unis, en Inde et en Angleterre. Il tient un blog : NewMajority.com

 

 

2 octobre 2012 - Russia Today - Vous pouvez consulter cet article à :
http://rt.com/news/syrian-rebels-fi...
Tradction : Info-Palestine.net - Dominique Muselet

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 09:17

                               pcf.jpgFDG - 2

 

                         

 Les animatrices et animateurs du Front de Gauche, ainsi que tous les camarades qui le désirent sont invités à participer à une réunion :

 

Le Samedi 27 Octobre 2012 à partir de 13h30 à l'Université de Corse à Corte.

 

À la suite des élections présidentielles et législatives 2012, le changement est-il vraiment au rendez-vous ? Après avoir fait le point sur la politique menée par le nouveau gouvernement, nous aborderons plusieurs thèmes concernant la Corse :

  • Politique des transports
  • PADDUC
  • Réforme institutionnelle
  • Statut de la langue corse

 

Autant de thèmes qui méritent la mobilisation de ceux qui aspirent à un véritable changement en Corse.

  

 

Etienne Bastelica

 

Viviane Biancarelli

 

Dominique Bucchini

 

Marie-Jeanne Fedi

 

Maria Guidicelli

 

Josette Risterucci

 

Michel Stefani

 

 drapeau rouge agité      drapeau rouge agité     drapeau rouge agité   drapeau rouge agitédrapeau rouge agité

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 13:08

 

 

Le Parti du Travail de Belgique (communiste) enregistre une progression spectaculaire aux dernières élections belges

 

"seule force de gauche, non compromise avec le capital " selon Alain Girard, Secrétaire de la section PCF de Valenton .

« Après le succès de Québec Solidaire (7 % des voix ), celui de notre Front de gauche en France, le vôtre désormais, ce n'est pas seulement les peuples d'Europe qui sont en résistance mais également ceux de notre planète.

Ajoutons à cela la victoire d'Hugo Chavez qui, de plus, a recueilli 500 000 voix venues du parti communiste vénézuélien (qui multiplie ses voix par 5), voilà la démonstration que présents partout, ne nous lâchons rien nulle part."(id.)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 13:03
UE-barbelésPrix nobel de la Paix accordé à l'Union européenne

 

Les communistes grecs, portugais, irlandais dénoncent un prix récompensant la guerre menée par l'UE contre leurs peuples

 

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

L'octroi ce 11 octobre du Prix nobel de la Paix à l'Union européenne apparaît aux yeux des communistes et des pacifistes, après le prix décerné en 2009 au président nord-américain Barack Obama, comme un comble de cynisme dans contexte actuel de guerre interne et externe menée par l'UE contre les peuples.

 

Le comité norvégien a justifié son choix par la contribution supposée de l'UE « au progrès de la réconciliation, de la paix, de la démocratie et des droits de l'Homme en Europe ».

 

Au moment où l'Union européenne est impliquée directement ou indirectement dans les manœuvres bellicistes en Libye, en Syrie, au Mali et vingt ans après le démantèlement de l'ex-Yougoslavie encouragé par l'UE et qui a ensanglanté toute une partie de l'Europe.

 

A l'heure où l'UE lance une offensive sans précédent contre les droits démocratiques et sociaux des peuples d'Europe, les partis communistes représentant les peuples les plus touchés par cette offensive ne cachent pas leur indignation.

 

Les communistes grecs dénoncent une « récompense » pour l'UE des guerres impérialistes et de la casse des droits sociaux

 

KKE.jpgLe Parti communiste grec (KKE) a tenu à réagir de façon laconique dans un communiqué de presse, au nom d'un des peuples les plus touchés par l'offensive barbare de l'UE et une dizaine d'années après une guerre européenne, encouragée par l'UE, aux frontières de la Grèce :

 

« Ce prix est une récompense pour les enfants morts et mutilés par les bombardements en Yougoslavie, les victimes de la guerre en Afghanistan, en Libye et dans d'autres guerres dans lesquelles l'UE a joué un rôle de premier ordre. C'est la récompense pour la casse impitoyable, orchestrée par l'UE, des droits de la classe ouvrière ».

 

Une « mauvaise blague » pour les communistes irlandais, récompensant une puissance coloniale et belliciste



CPILes communistes irlandais parlent d'une « mauvaise blague » de la part des élites européennes, poussant l' « absurde à un niveau inédit ».

 

Concernant les droits démocratiques, le PC Irlandais rappelle que « l'UE a déjà remplacé deux gouvernements démocratiquement élus en Grèce et en Italie et maintient une tutelle coloniale en Espagne, au Portugal, en Grèce, en Irlande et en Italie »

 

Il dénonce un Nobel de la paix accordé à une union qui « mène la guerre contre les pauvres au nom des grands monopoles », rappelant les millions de personnes poussées dans la misère et le chômage par les mesures d'austérité, avec son lot de « souffrances inimaginables » imposées aux travailleurs.

 

Concernant le rôle impérialiste de l'UE, les communistes irlandais soulignent le contre-poids joué historiquement par l'URSS, dont l'importance a été révélée par l'implication depuis sa dissolution de l'UE dans toutes les aventures impérialistes, en premier lieu « son intervention directe en Yougoslavie, faisant éclater toute une série de guerres civiles dans ce pays ».

 

Le Parti communiste d'Irlande conclut en qualifiant ce prix Nobel d'aussi peu crédible que celui accordé à Henry Kissinger en 1973, alors qu'il supervisait le « bombardement secret du Laos et du Cambodge et le coup d’État fasciste au Chili ».

 

Une « manipulation idéologique » pour les communistes portugais, face à une UE néo-libérale, militariste et fédéraliste

 

 

pcp3Pour le Parti communiste portugais (PCP), cette attribution du Nobel à l'UE porte un « coup irrémédiable à la crédibilité de ce prix ».

 

Le PCP s'attaque à une « décision inacceptable, d'autant plus hypocrite que l'Union européenne, pilier européen de l'OTAN, joue en ce moment un rôle important dans les opérations d'ingérence, de chantage et d'agression militaire au Moyen-Orient, notamment par les menaces d'agression contre la Syrie et d'autres pays souverains de la région ».

 

Il rappelle aussi l'opération de « blanchissement de l'histoire de l'Union européenne – marquée par sa militarisation et sa participation à certaines des principales guerres d'agression impérialiste dans les 20 dernières années – et d'une tentative éhontée d'effacer de la mémoire les millions d'êtres humains qui ont donné leur vie pour libérer l'Europe de la guerre et du joug du nazisme et du fascisme ».



Le PCP dénonce enfin une « manipulation idéologique » au moment où « l'Union européenne conduit une offensive brutale contre les droits sociaux, et des travailleurs, contre la souveraineté des États et la démocratie elle-même ». Les communistes portugais y voient une affirmation cynique de l' « approfondissement de la nature néo-libérale, militariste et fédéraliste de l'UE ».



Les pacifistes d'Europe choqués par le prix décerné à un bloc militariste, pilier européen de l'OTAN



Les pacifistes et progressistes d'Europe rejoignent les communistes dans la condamnation de l'attribution cynique de ce prix à l'Union européenne.



Le Conseil portugais pour la paix et la coopération (CPPC), qui fait partie de l'exécutif du Conseil mondial pour la paix, se permet de rappeler, entre autres, le « rôle de pilier européen de l'OTAN » conféré à l'UE depuis 1999.



Le CPPC rappelle que l'UE a ainsi collaboré tant avec les guerres d'agression menées par l'OTAN qu'avec des opérations secrètes comme les tristement célèbres « vols de la CIA ».

 

Chez les pacifistes britanniques, l'humour est de mise. Le Morning Star titre ainsi « EU've got to be kidding » (Vous devez plaisanter).



La responsable de la Coalition « Stop à la guerre », Lindsey German a ainsi révélé sa stupeur : « C'est une des plus grosses organisations militaires dans le monde. Elle est intervenue en Afghanistan et s'ingère dans les affaires du Moyen-Orient ».



Elle a souligné la suite de choix aberrants du Comité : « Il y a quatre ans, c'était quand même le président américain Barack Obama ».



Les responsables de la « Campagne contre le trafic d'armes » ont également exprimé leur surprise alors que « cinq des plus grands exportateurs d'armes sont des Etats européens », et que les pays acheteurs comprennent des tyrannies comme Bahrein ou l'Arabie saoudite.



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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 12:43

 

   Clio

Clio,la Muse de l'Histoire  

 

 Critique d’une légende noire. « Robespierre. La probité révoltante », de Cécile Obligi

Par Eric Le Lann

« Voici donc le récit de l’histoire d’un vaincu », nous prévient Cécile Obligi dans son ouvrage dont le titre reprend l’apostrophe que Büchner met dans la bouche de Danton s’adressant à Robespierre dans sa pièce La mort de Danton : « tu es d’une probité révoltante ».

Pour Cécile Obligi, « il est temps de revenir sur deux idées reçues si communément admises qu’oser les contester revient d’emblée à classer l’auteur le plus pacifique dans la catégorie des robespierrolâtres assoiffés de sang et de vengeance (…) : le 9 Thermidor est le coup d’arrêt porté à une dictature terroriste sanguinaire contrôlée par le Comité de salut public et à l’intérieur de ce Comité, principalement par Robespierre. La deuxième idée est très liée à la première : Robespierre était un tyran. »

Et d’ajouter : « Les gagnants du 9 Thermidor se sont entendus pour nommer un bouc émissaire, un homme leur permettant de s’exempter de leur responsabilité des heures noires de la Terreur. Pour cela la propagande démarre dès le 10 Thermidor. C’est une belle réussite puisqu’aujourd’hui la supercherie passe pour la vérité historique ». Les vainqueurs, et tout spécialement Barrère [1], confectionnent ainsi « une légende noire », nourries de fables [2] et d’interprétations psychologisantes à bon marché. Relevons que Babeuf apporta sa pierre à cette entreprise avec une brochure commandée par Fouché, là aussi pour se dédouaner de ses responsabilités, La guerre de Vendée et le système de dépopulation [3].

Précis et prudent dans ses interprétations, l’ouvrage cite de nombreux passages des discours [4] de Robespierre en présentant leur contexte. Les évènements majeurs du cours des premières années de la Révolution sont ainsi utilement rappelés.

Parmi ces interventions (contre le suffrage censitaire, sur les émeutes du pain, pour égalité des droits pour les juifs, contre l’esclavage, contre la peine de mort, etc ; mais rien sur les femmes relève Cécile Obligi), signalons celles contre la guerre, voulue par les Girondins. Robespierre est, selon Cécile Obligi pétri de l’idée que « déclencher une guerre ne peut servir qu’un seul objectif : renforcer le pouvoir exécutif dont il se méfie comme de la peste » : « la guerre est bonne pour les ambitieux, déclare-t-il, pour les agioteurs qui spéculent sur ces sortes d’évènements ; elle est bonne pour le ministre, dont elle couvre les opérations d’un voile sacré… ». Et Robespierre s’élève contre la guerre dans des termes qui résonnent encore aujourd’hui : « la plus extravagante idée qui puisse naître dans la tête d’un politique est de croire qu’il suffise à un peuple d’entrer à main armée chez un autre peuple pour lui faire adopter ses lois et sa constitution. Personne n’aime les missionnaires armés »

« Il est un autre aspect de la terreur sur lequel on s’étend rarement qui s’arrête progressivement à partir de fin juillet 1794 : les mesures sociales. Le maximum est supprimé, la gratuité et l’obligation de l’école également, la guerre de conquête prend un nouvel essor. La Révolution est reprise en main par la bourgeoisie, qui rétablit dès que possible le suffrage censitaire », conclut Cécile Obligi en rappelant la phrase de Boissy d’Anglas : « un pays gouverné par des propriétaires est dans l’ordre social ».

Notes :

1] « Le plus incroyable est sans doute le rapport de Barrère, dès le 10 Thermidor, le même Barrère qui a été pendant des mois le porte-parole du Comité de salut public à la convention et qui l’a convaincue de voter des mesures dites terroristes » et qui déclare « un seul homme a manqué de déchirer la patrie »

[2] Lorant Deusch propage encore celle de Robespierre s’emparant de quelques poils d’Henri IV lors de la profanation de sa tombe

[3] Voir l’édition de La guerre de Vendée et le système de dépopulation, présentée et annotée par Reynald Secher et Jean-Joel Bregeon, qui font référence aux travaux de l’historien Louis Madelin. On peut lire dans la brochure de Babeuf : « Maximilien et son conseil avaient calculé qu’une vraie régénération de la France ne pouvait s’opérer qu’au moyen d’une distribution nouvelle du territoire et des hommes qui l’occupent. » En conséquence « un dépeuplement était indispensable » : pour régler le problème de la « population surabondante », « il y aurait une proportion de sans-culottes à sacrifier ».

[4] « La popularité de cet homme politique s’est construite par le discours, martelé en divers lieux, écrit et habilement diffusé dans toute la France, par l’intermédiaire du réseau jacobin notamment. Encore davantage qu’au théâtre, sous la Révolution, dire c’est faire ».


                                               source : la faute à Diderot.net

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 12:19

 

 

 

 

 

                                                                             

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 12:05

                                                                             CERVEAU.gif

 

 

 

Fidel 80Le monde va inexorablement vers l’abîme

Fidel Castro

 

 

Ce n’est pas une question d’optimisme ou de pessimisme, de connaissance ou d’ignorance de choses élémentaires, de responsabilité ou d’irresponsabilité face aux événements. Il faudrait jeter à la poubelle de l’Histoire ceux qui se targuent d’être des hommes politiques alors qu’en règle générale, ils ignorent tout ou presque tout de ce qui a trait à cette activité.

Je ne parle pas bien entendu de ceux qui, au long de plusieurs millénaires, ont converti la chose publique en instrument de pouvoir et de richesse au profit des classes privilégiées, établissant en l’occurrence de véritables records de cruauté durant les huit ou dix mille dernières années, celles durant lesquelles nous possédons des vestiges certains de la conduite sociale de notre espèce d’êtres pensants dont l’existence, selon les scientifiques, ne dépasse guère les cent quatre vingt mille ans.

Je n’ai pas l’intention de me lancer dans des thèmes pareils qui ennuieraient assurément la quasi-totalité des gens continuellement bombardées de nouvelles fournies par les médias, qui vont depuis la parole écrite jusqu’aux images tridimensionnelles que les cinémas coûteux commencent à projeter, au point qu’elles finiront sous peu par prédominer sur les écrans de télévision aux images déjà fabuleuses en soi. Il n’est pas fortuit que l’industrie dite des loisirs soit installée au cœur même de l’Empire qui nous tyrannise tous.

Je prétends juste me situer au point de départ actuel de notre espèce pour parler de la marche à l’abîme. Si je parlais d’une marche « inexorable », je serais d’ailleurs bien plus près de la vérité. L’idée d’un jugement dernier apparaît implicitement dans les doctrines religieuses les plus pratiquées parmi les habitants de notre planète, que nul ne qualifie pour autant de pessimistes. J’estime au contraire que le devoir élémentaire de toutes les personnes sensées et sérieuses, qui sont des millions, est de se battre pour reculer, voire, qui sait, pour empêcher cet événement dramatique et proche dans le monde actuel.

De nombreux périls nous menacent, mais deux d’entre eux, la guerre nucléaire et les changements climatiques, sont décisifs et leur solution ne cesse de s’éloigner toujours plus.

Le verbiage démagogique, les déclarations et les discours au sujet de ces deux points auxquels recourent les États-Unis et leurs alliés puissants et inconditionnels qui imposent leur tyrannie au monde ne font aucun doute. Le 1er janvier 2012 – qui marque le nouvel an en Occident et dans la chrétienté et qui coïncide avec l’anniversaire de la victoire de la Révolution cubaine et avec le cinquantième de la crise des Fusées de 1962 où le monde se vit au bord de la guerre atomique – m’oblige à écrire ces lignes. Mes mots n’auraient aucun sens s’ils visaient à imputer la moindre faute au peuple étasunien et à celui de n’importe quel pays allié des États-Unis dans cette aventure insolite : ils seraient inévitablement, tout comme les autres peuples du monde, les victimes de la tragédie. On a vu récemment en Europe et ailleurs l’indignation de ceux que le chômage, les pénuries, les réductions de revenus, les dettes, la discrimination, les mensonges et la politicaillerie poussent à protester massivement, même s’ils sont brutalement réprimés par les gardiens de l’ordre en place.

On parle de plus en plus fréquemment de technologies militaires pouvant toucher la totalité de notre planète, le seul satellite habitable connu à des centaines d’années-lumière à la ronde, à moins qu’un autre ne nous soit accessible si nous nous déplaçons à la vitesse de la lumière, soit trois cent mille kilomètres par seconde.

On ne saurait ignorer que si notre merveilleuse espèce pensante disparaissait, bien des millions d’années s’écouleraient avant que n’en surgisse un autre capable à son tour de penser, en vertu des principes naturels qui régissent l’évolution des espèces découverte en 1859 par Darwin et admise aujourd’hui par tous les scientifiques sérieux, qu’ils soient croyants ou non. À aucune autre époque de son histoire, l’humanité n’a connu les périls actuels. Ceux qui comme moi ont plus de quatre-vingt-cinq ans ont passé leur bac à dix-huit ans alors que la première bombe atomique n’avait pas encore été fabriquée.

De nos jours, les engins de cette nature prêts à l’emploi – incomparablement plus puissants que ceux qui produisirent une chaleur solaire sur les villes d’Hiroshima et de Nagasaki – se comptent par milliers. On dénombre aujourd’hui plus de vingt mille ogives nucléaires, entre celles qui sont entreposées dans les dépôts et celles qui sont déjà déployées en vertu d’accords.

Il en suffirait d’une centaine pour provoquer un hiver nucléaire qui infligerait en peu de temps une mort épouvantable à tous les êtres humains, comme l’a expliqué brillamment, à partir de données informatiques, Alan Robock, scientifique et professeur à l’Université de Rugers, dans le New Jersey. Ceux qui lisent normalement les nouvelles et les analyses internationales sérieuses savent que le danger d’une guerre à armes atomiques s’aggrave à mesure que la tension grandit au Proche-Orient où le gouvernement israélien en dispose de centaines parfaitement opérationnelles, même si nul n’infirme ni ne confirme le statut d’Israël de forte puissance nucléaire. Les tensions s’accroissent aussi autour de la Russie, qui possède incontestablement une capacité de riposte et qui est menacée par un bouclier nucléaire censément européen.

L’affirmation des États-Unis selon laquelle le bouclier nucléaire européen vise à protéger aussi la Russie de l’Iran et de la Corée du Nord est risible. Leur position sur ce point délicat est si débile que leur allié, Israël, ne se donne même pas la peine de leur garantir qu’il les consultera au préalable au sujet de mesures qui risqueraient de déclencher une guerre.

L’humanité, en revanche, ne jouit, elle, d’aucune garantie. L’espace sidéral est saturé, à proximité de notre planète, de satellites étasuniens qui épient ce qu’il se passe jusque sur les balcons des logements de n’importe quelle nation du monde. La vie et les habitudes de chaque famille ou de chaque personne sont maintenant l’objet d’espionnage ; les conversations sur téléphone mobile de centaines de millions de personnes partout dans le monde ont cessé d’être privées pour devenir un matériau d’information pour les services secrets étasuniens.

Tel est le droit qu’il reste aux citoyens de notre monde en vertu des actes d’un État dont la Constitution, adoptée par le Congrès de Philadelphie en 1776, stipule que tous les hommes naissent libres et égaux et que le Créateur leur concède des droits déterminés dont il ne reste même plus, ni à ceux des USA ni à ceux du reste du monde, celui de communiquer au téléphone à des parents et amis leurs sentiments les plus intimes.

La guerre reste donc une tragédie qui peut advenir et qui, très probablement, surviendra. Mais, à supposer que l’humanité soit capable de l’ajourner pour une période indéfinie, un autre fait tout aussi dramatique s’impose désormais à un rythme croissant : les changements climatiques. Je me bornerai à signaler ce que des scientifiques et des communicateurs éminents de stature mondiale ont expliqué dans des documents et des films que nul ne conteste. L’on sait que le gouvernement étasunien s’est opposé aux accords de Kyoto sur l’environnement, sans même concilier cette ligne de conduite avec ses plus proches alliés dont les territoires souffriraient énormément et dont certains, telle la Hollande, disparaîtraient presque totalement.

La planète ne dispose plus aujourd’hui de politique sur ce grave problème, tandis que le niveau de la mer s’élève, que les énormes couches de glace qui couvrent l’Antarctique et le Groenland – où s’accumule plus de 90 p. 100 de l’eau potable du monde – fondent à un rythme croissant et que l’humanité compte officiellement, depuis le 30 novembre dernier, une population de sept milliards d’habitants dont la croissance dans les régions les plus pauvres du monde est soutenue et inévitable.

Ceux qui se sont consacrés, ces cinquante dernières années, à bombarder des pays et à tuer des millions de personnes pourraient-ils d’ailleurs s’inquiéter du sort des autres peuples ? Les États-Unis sont aujourd’hui non seulement les fauteurs de ces guerres, mais encore les plus gros fabricants et les plus gros exportateurs d’armes au monde.

Ce puissant pays, on le sait, vient de souscrire avec le royaume d’Arabie saoudite – d’où ses transnationales et celles de ses alliés tirent tous les jours dix millions de barils de pétrole léger, soit un milliard de dollars – un accord portant sur la livraison d’armements pour soixante milliards de dollars. Qu’adviendra-t-il de ce pays et de la région quand ces réserves d’énergie seront épuisées ? Notre monde globalisé ne saurait admettre sans ciller ce gaspillage colossal de ressources énergétiques que la Nature a mis des centaines de millions d’années à créer et dont la dilapidation renchérit les coûts essentiels. Ce serait tout à fait indigne de l’intelligence qu’on attribue censément à notre espèce.

Cette situation s’est aggravée d’une manière considérable ces douze derniers mois compte tenu de nouvelles avancées technologiques qui, loin d’alléger la tragédie qu’entraîne la déprédation des combustibles fossiles, l’empire toujours plus.

Des hommes de science et des chercheurs de prestige mondial ne cessent de signaler les conséquences dramatiques des changements climatiques. Le réalisateur français Yann Arthus-Bertrand a, dans un documentaire datant de mi-2009 et élaboré en collaboration avec des personnalités internationales prestigieuses et bien informées, alerté le monde de ce qu’il advenait à partir de données irréfutables. Se fondant sur des arguments solides, il a exposé les conséquences néfastes qu’impliquait le fait de consommer en moins de deux siècles les ressources énergétiques créées par la nature durant des centaines de millions d’années, le pire étant non seulement cette dilapidation colossale, mais les conséquences suicidaires qu’elle aurait sur l’espèce humaine. Parlant de l’existence même de la vie, il reproche à celle-ci : « Tu bénéficies de l’héritage fabuleux de quatre milliards d’années que t’a légué la Terre. Et toi, en seulement deux cent mille, tu as changé la face du monde. »

Il n’accusait personne – ce n’était pas son propos – il dénotait simplement une réalité objective. Mais aujourd’hui, nous devons nous accuser tous de le savoir et de ne rien faire pour tenter d’y remédier.

Les réalisateurs de ce film y incluent des images et des concepts, des mémoires, des données et des idées que nous avons le devoir de connaître et de prendre en considération.

Plus récemment, deux autres réalisateurs français ont présenté un documentaire tout aussi fabuleux, Océans, jugé par la critique cubaine comme le meilleur film de l’année : de mon point de vue, peut-être même le meilleur de cette époque.

Il éblouit par la précision et la beauté d’images qu’aucune caméra n’avait jamais filmées auparavant. Les réalisateurs y ont investi huit années et cinquante millions d’euro. L’humanité devrait leur savoir gré d’exprimer ainsi les principes de la Nature adultérés par l’homme. Les acteurs n’en sont pas les êtres humains, mais les habitants des mers du monde qui méritent un Oscar !

Les motifs pour lesquels je me fais un devoir d’écrire ces lignes-ci ne sont pourtant pas les faits que j’ai signalés plus haut et que j’ai déjà commentés auparavant d’une façon ou d’une autre, mais d’autres qui, manipulés au gré des intérêts des transnationales, ont vu le jour ces derniers mois au compte-gouttes et qui prouvent définitivement, à mes yeux, la confusion et le chaos politique régnant dans notre monde.

C’est voilà à peine quelques mois que j’ai lu pour la première fois des informations sur le gaz de schiste, selon lesquelles les États-Unis disposaient de réserves suffisantes pour satisfaire leurs besoins de ce combustible pendant cent ans. Comme j’ai maintenant du temps pour approfondir sur des thèmes politiques, économiques et scientifiques qui peuvent vraiment être utiles à nos peuples, je suis entré discrètement en contact avec plusieurs personnes vivant à Cuba ou à l’étranger. Curieusement, aucune d’elles n’en avait jamais entendu parler. Ce n’était pas la première fois, bien entendu, que ça arrivait : on s’étonne d’ailleurs de constater à quel point des faits importants en soi sont occultés sous une véritable marée d’informations mêlées à des centaines ou à des milliers de nouvelles circulant à travers la planète.

J’ai continué toutefois à m’intéresser à cette question. Quelques mois à peine se sont écoulés et le gaz de schiste a disparu des médias. On disposait toutefois à la veille du nouvel an d’assez de renseignements pour voir clairement que le monde marche à l’abîme, menacé par des périls dont la gravité est aussi extrême que la guerre nucléaire et les changements climatiques. J’ai déjà parlé des deux premiers ; du troisième, je me bornerai pour aller vite à exposer des faits déjà connus et d’autres à connaître qu’aucun cadre politique ni nulle personne sensée ne saurait ignorer.

J’observe ces deux faits – je l’affirme sans hésitation – avec la sérénité des années que j’ai vécues en cette phase spectaculaire de l’histoire humaine qui ont contribué à l’éducation de notre peuple vaillant et héroïque.

Le gaz se mesure en TCF, qui peut signifier des pieds ou des mètres cubes [1] – on ne précise pas toujours s’il s’agit de l’un ou de l’autre – en fonction du système de mesures appliqué dans un pays donné. Par ailleurs, quand on parle de billion, il s’agit d’un million de million, à ne pas confondre avec le billion étasunien qui équivaut au milliard (le billion français équivalant, lui, au trillion étasunien). Ce sont là des différences dont il faut tenir compte quand on parle de volumes qui sont généralement, pour ce qui est du gaz, très importants. Je le signalerai le cas échéant.

Daniel Yergin, auteur étasunien d’un gros classique sur l’histoire du pétrole, a affirmé, selon l’agence de presse IPS, que le tiers du gaz produit aux USA provenait d’ores et déjà du schiste : « …l’exploitation d’une plateforme dotée de six puits peut consommer 170 000 mètres cubes d’eau, voire provoquer des effets nuisibles, par exemple influer sur les mouvements sismiques, polluer les eaux souterraines et superficielles, et endommager le paysage. » Le groupe britannique BP informe de son côté :
« Les réserves prouvées de gaz conventionnel ou traditionnel de la planète se chiffrent à 6 608 billions – million de millions – de pieds cubes, soit 187 billions de mètres cubes […] les dépôts les plus importants se trouvant en Russie (1 580 TCF), en Iran (1 045), au Qatar (894), et en Arabie saoudite et au Turkménistan, avec 283 TCF chacun. » Il s’agit du gaz déjà produit et commercialisé.
« Une étude de l’EPA – une agence énergétique du gouvernement étasunien – publiée en avril 2011 mentionne pratiquement les mêmes volumes (6 620 TCF ou 187,4 billions de mètre cubes) de shale gas récupérables dans à peine trente-deux pays, les géants étant la Chine (1 275 TCF), les États-Unis (862), l’Argentine (774), le Mexique (681), l’Afrique du Sud (485) et l’Australie (396 TCF). »

Le shale gas est le gaz de schiste, également appelé « gaz de roche-mère » ou « gaz de shale ». Remarquez que l’Argentine et le Mexique comptent des réserves presque égales à celles des USA. La Chine, qui possède les plus gros gisements, disposent de réserves quasiment le double des premières et 40 p. 100 de plus que les USA.

« …des pays qui ont toujours dépendu de fournisseurs étrangers disposeraient d’une forte base de ressources pour leur consommation. C’est le cas de la France et de la Pologne qui importent 98 et 64 p. 100 respectivement du gaz qu’elles consomment et qui posséderaient dans leurs roches schisteuses (ou lutites ou pélites) des réserves supérieures à 180 TCF chacune. »

L’IPS explique :
« Pour l’extraire des schistes, on recourt à une méthode dite de fracturation hydraulique, qui consiste à injecter de grandes quantités d’eau à haute pression mêlée à du sable et à des additifs chimiques. L’empreinte carbone (proportion de dioxyde de carbone libéré dans l’atmosphère) est bien supérieure à celle qu’engendre la production de gaz conventionnel. »
« Quand on bombarde des couches de l’écorce terrestre par de l’eau et d’autres substances, on aggrave le risque d’endommager le sous-sol, les sols, les nappes phréatiques profondes et superficielles, le paysage et les voies de communication si les installations de forage et les moyens de transport de la nouvelle richesse sont défectueux ou mal manipulés. »

Qu’il suffise de signaler que, parmi les nombreuses substances chimiques qu’on mêle à l’eau afin d’extraire le gaz, on trouve le benzène et le toluène qui sont des substances terriblement cancérigènes.

Lourdes Melgar, experte de l’Instituto Tecnológico y de Estudios Superiores de Monterrey, estime :
« "C’est un technique qui suscite de nombreux débats et ce sont des ressources situées dans des zones où l’eau n’existe pas."
« Les schistes gaziers – affirme l’IPS – sont des réservoirs d’hydrocarbures non conventionnels retenus dans les roches qui les enferment, si bien qu’on recourt à la fracturation hydraulique pour les libérer à grande échelle.
« La production de gaz de schiste implique de gros volumes d’eau ; le forage et la fracturation engendrent de grandes quantités de résidus liquides qui peuvent contenir des substances chimiques dissoutes et d’autres polluants qu’il faut traiter avant de les rejeter.
« La production de gaz de schiste est passée de 11,037 milliards de m3 en 2000 à 135,84 milliards en 2010. À ce rythme de croissance, elle permettra en 2035 de satisfaire 45 p. 100 de la demande de gaz général, selon l’EPA.
« Des études scientifiques récentes ont alerté au sujet de l’impact négatif du gaz de schiste sur l’environnement.
« Les professeurs de l’Université de Cornell (USA), Robert Howarth, Renée Santoro et Anthony Ingraffea, ont conclu dans leur étude « Methane and the Greenhouse-Gas Footprint of Natural Gas from Shale Formations », publiée en avril dernier dans la revue Climatic Change, que cet hydrocarbure était plus polluant que le pétrole et le gaz.
« "L’empreinte carbone est supérieure à celle du gaz conventionnel ou du pétrole, analysée à tout horizon temporel, mais surtout sur un délai de vingt ans. Comparée au charbon, elle est au moins supérieure de 20 p. 100, voire de plus du double, sur vingt ans", souligne cette étude.
« Le méthane est l’un des gaz à effet de serre les plus polluants de tous ceux qui sont responsables de l’élévation de la température sur la planète.
« "Dans les zones d’extraction active (un ou deux puits au kilomètre), les concentrations moyennes et maximales de méthane dans des puits d’eau potable ont augmenté à proximité du puits gazier le plus proche et ont constitué un danger d’explosion potentielle", écrivent Stephen Osborn, Avner Vengosh, Nathaniel Warner et Robert Jackson, de l’Université publique de Duke.
« Ces indicateurs remettent en cause l’argument de l’industrie selon laquelle le schiste peut se substituer au charbon dans la production d’électricité et qu’il peut donc être un ressource permettant de réduire les changements climatiques.
« "C’est une aventure trop prématurée et trop risquée".
« En avril 2010, le département d’État étasunien a lancé l’Initiative mondiale du gaz de schiste pour aider les pays qui cherchent à exploiter cette ressource à l’identifier et à la développer, au profit économique éventuel des transnationale des USA. »

J’ai dû forcément m’étendre. Je rédige ces lignes pour le site web CubaDebate et pour la chaîne Telesur, l’un des chaînes d’information les plus sérieuses et les plus honnêtes de notre monde si mal en point.

Pour aborder cette question, j’ai laissé passer les fêtes du Nouvel An et de l’ancien.

Fidel Castro Ruz

Le 4 janvier 2012, 21 h 15

EN COMPLEMENT : toutes les réflexions de Fidel Castro dans toutes les traductions officielles
http://www.cuba.cu/gobierno/reflexi...
URL de cet article 15546
http://www.legrandsoir.info/la-marc...

Notes :

[1] 1 TCF vaut 28,3 milliards de mètres cubes (N.d.T)

 

 

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 08:14

 

 

 

ADRESSE AUX FEMMES ET HOMMES DE GAUCHE QUI ONT ÉLU HOLLANDE PRESIDENT EN 2012.

 

L’Europe supranationale, qui a toujours été un instrument aux mains du grand patronat et des spéculateurs, s’achève en véritable système colonial au profit des banquiers de Francfort et des politiciens à leur service.

En 1992, le traité européen de Maastricht n’a été approuvé que par 51% des électeurs français ; aujourd’hui, selon les sondages, 60% le rejetteraient ! en 2005, plus de 55% des mêmes Français ont rejeté le projet de Constitution Européenne. Mais Sarkozy et la droite ont méprisé ce « NON » du suffrage universel. Mieux, ils ont enfanté, sous la dictée de la chancelière allemande Merkel, le « traité budgétaire de stabilité » qui couronne l’édifice européen conservateur. Ce « TESG » est en effet une véritable charte européenne de régression sociale qui inscrit dans la loi l’austérité budgétaire; c’est un véritable dogme anti démocratique, qui va arracher aux représentants élus de chaque nation d’Europe, le droit de décider du budget du pays, de ses recettes et de ses dépenses.

Il y a quelques mois, nous avons chassé ensemble de l’Elysée par la voie des urnes, Sarkozy et sa bande, les auteurs de ce projet de régression. Sarkozy et la droite ont méprisé l’opinion du suffrage universel. Allez-vous accepter que le Président Hollande que nous avons élu ensemble en 2012 et son gouvernement approuvent aujourd’hui le nouveau diktat de l’Europe supranationale au mépris des Français ? Allez-vous accepter que les députés socialistes approuvent le traité écrit par Sarkozy et Merkel dont aucun des dispositifs d’austérité n’a changé ? Partout où des gouvernements socialistes ont mis en place la régression sociale imposée par l’Allemagne et l’Europe supranationale, en Grèce, en Espagne, cela s’est traduit par la flambée du chômage ; et dans chacun de ces pays, le P.S. a perdu le pouvoir au profit de la droite et du désastre social (+ de 20% de sans emplois en Espagne).

Est-ce vraiment cela que vous voulez ?

Le 30 septembre à Paris, des milliers d’hommes et de femmes venus de toutes les régions de France ont manifesté pour exiger un référendum permettant au peuple français d’exprimer son rejet du traité Sarkozy-Merkel, de l’austérité et du chômage imposés par l’Europe supranationale.
Et ils continueront, à l’exemple de ce qui se passe en Grèce, en Espagne, au Portugal, etc…Nous espérons que vous serez avec nous à cette occasion.

Francis Arzalier, historien

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 12:46

                                                                        

 

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

Valls en Algérie : la coopération sur le terrorisme est"excellente"

samedi 13 octobre 2012

Le ministre de l’Intérieur français Manuel Valls, en visite à Alger, s’est réjoui de la coopération "excellente" entre les services algériens et français de lutte contre le terrorisme, dans un entretien au journal francophone algérien Liberté paru samedi.

"La coopération est véritablement excellente", a répondu le ministre à une question sur la coopération anti-terroriste entre les deux pays.

"L’information circule, nos responsables se connaissent et leurs relations sont quotidiennes", a-t-il ajouté, saluant "l’engagement sans faille des autorités algériennes".

Concernant l’accord bilatéral de décembre 1968, en cours de renégociation, qui encadre la circulation et l’emploi des Algériens en France, il a estimé que "les discussions entreprises depuis trois ans (...) n’ont pas été inutiles".

Les deux pays tentent en vain depuis plus de deux ans de signer un nouvel avenant à cet accord.

La négociation sous le gouvernement de l’ancienne majorité de droite, dans un contexte de politique de maîtrise de l’immigration, a échoué sur le refus de l’Algérie d’être alignée sur le droit commun et de perdre ainsi les privilèges contenus dans l’accord de 1968.

La France "était prête à certaines avancées, mais en revenant sur quelques dispositions de l’accord de 1968. Elle a, par ailleurs, le souci de faciliter la situation des Français vivant en Algérie et souhaite donc que certaines questions plus larges que l’accord de 1968 soient abordées", a déclaré M. Valls.

"Nous devons continuer à discuter, dans un climat amical et serein", a-t-il conclu, évoquant notamment la nécessité de "faciliter la venue des Français en Algérie" et la question des "déplacements illicites d’enfants de couples franco-algériens".

En visite à Alger jusque dimanche, M. Valls, quatrième ministre français à se rendre en Algérie en moins de trois mois, doit rencontrer notamment le nouveau Premier ministre Abdelmalek Sellal, et son homologue algérien Dahou Ould Kablia.

 

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