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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 12:36

                                                                               MARE NOSTRUM-copie-1

                                                                                 

                                                                                 

 

 

Tunisie - À Tataouine : "Je fais comment ? Je m’allume comme Bouazizi ?"

 

samedi 13 octobre 2012, par La Rédaction

Le bus s’arrête devant la délégation régionale du ministère de l’Éducation nationale à Tataouine, ville située aux portes du Sahara tunisien. Malgré les températures qui flirtent de bon matin avec les 35 degrés, une centaine de jeunes hommes et femmes se rassemblent dans la cour du bâtiment pour protester, ce 9 octobre, contre les résultats du concours de l’Éducation nationale. La mobilisation dans cette ville du sud encerclée de collines a commencé après la publication des chiffres du chômage par l’Institut national des statistiques : 51,7 % dans le gouvernorat (région) de Tataouine, contre 17,6 % à l’échelle nationale et 5,7 % à Monastir (côte). Depuis, des manifestations ont régulièrement lieu. Devant le siège du gouvernorat (sorte de préfecture), des chômeurs campent jour et nuit. Un chiffre "catastrophique", dénonce Ahmed, le coordinateur régional de l’Union des diplômés chômeurs. À 31 ans et avec une maîtrise en commerce international, il pointe au chômage depuis 8 ans.
"Nous ne pouvons absolument rien faire. Nous ne sommes que des intermédiaires entre le ministère et ces jeunes", souffle un responsable de cette délégation, souhaitant garder l’anonymat. Dans la salle de réunion, le directeur régional reçoit ces chômeurs. Sur les 1 500 postes à pourvoir au niveau national dans l’enseignement secondaire, seuls 11, sur les quelque 3 000 dossiers déposés à Tataouine, ont été acceptés. Aucun quota régional n’est en vigueur. Et les critères de sélection - l’âge et l’année d’obtention du diplôme - favorisent les diplômés chômeurs de longue durée dans le pays. "Il y a du travail et nous on est sans emploi !" se scandalise Halima, 29 ans, une maîtrise d’anglais en poche depuis 7 ans et autant d’années au chômage. Selon ce responsable, près de 300 professeurs manquent dans le gouvernorat, alors que la rentrée a déjà eu lieu. "On lutte pour la décentralisation, seul moyen pour nous de pouvoir gérer les problèmes", ajoute-t-il.

"Priorité absolue"
Une décentralisation de l’emploi et de la formation prônée également par Ali Dhokkar, le responsable du Bureau de l’emploi - sorte de Pôle emploi dépendant directement du ministère de l’Emploi - de Tataouine, le seul de ce gouvernorat dont la superficie, largement dominée par le désert, atteint près de 25 % du territoire tunisien. Dans le hall de cet immeuble blanc aux volets bleu ciel, des jeunes consultent les quelques offres d’emploi affichées sur des panneaux. "Nous avons reçu zéro offre aujourd’hui, comme hier, ou avant-hier", énumère ce directeur régional de la formation professionnelle et de l’emploi, qui recense 7 800 chômeurs, dont près de 4 000 diplômés de l’enseignement supérieur. "Je n’arrive pas à en trouver parce qu’il n’y a pas d’entreprises", lâche-t-il. "Qui viendrait s’implanter ici ? Il n’a pas d’autoroute, pas de train, et le seul aéroport est militaire."
Une zone industrielle de 18 hectares, avec des avantages alléchants, est en ce moment en construction, selon Mourad Achour, le gouverneur (sorte de préfet). Une petite vingtaine d’entreprises pourront s’implanter et offrir d’ici un an un millier d’emplois. "Ce n’est pas assez", avoue Mourad Achour, qui se rassure : "Tataouine est devenue une priorité absolue" pour le gouvernement. Le Premier ministre devrait s’y rendre "dans les jours qui viennent". "Cela ne va pas résoudre les problèmes, mais des projets de développement vont peut-être se créer. Cela fait non pas 23 ans, mais 50 ans que Tataouine est marginalisée. Les ministres demandent du temps, mais les gens vivent dans des situations misérables et ne peuvent plus attendre", souligne Jamila Jouini, membre du mouvement Ennahda, qui a obtenu 3 des 4 sièges en lice dans ce gouvernorat lors des élections du 23 octobre dernier. Sous Ben Ali, la région aurait souffert de la présence d’islamistes du mouvement Ennahda, alors violemment réprimé. Habib Bourguiba, lui, aurait adopté une stratégie d’isolement du Sud tunisien, selon les habitants, après la bataille qui a opposé les "youssefistes" - fidèles de Salah Ben Youssef, opposant au père de l’indépendance - aux "bourguibistes" à Jebel Egri, un mont de la région.                                                  

 

Mafia                                                   TUNISIE.jpg
Sur la route qui mène à Tataouine, des sociétés exploitent les minerais de la région : sulfate de sodium, gypse pour le plâtre... Elles seraient une dizaine dans la région. Sans compter la centaine d’entreprises pétrolières et de sous-traitants présents dans le désert. "Elles ne participent pas au développement de la région. Tous les jours, on voit les camions passer, et zéro développement ! Elles doivent faire quelque chose pour acheter la paix sociale", poursuit Ali Dhokkar. L’une des solutions prônées est l’ouverture d’annexes de ces entreprises dans la région. Les sièges sociaux sont implantés à Tunis ou sur les côtes du pays, à plusieurs centaines de kilomètres. "Les Tataouiniens n’y travaillent pas. Ils n’ont pas tous les qualifications nécessaires, mais même les postes sans qualification ne sont pas pour eux. La mafia des grandes sociétés tunisiennes a encore ses racines. Et sur le terrain, on constate qu’il n’y a pratiquement rien de nouveau. On donne quelques postes par-ci par-là pour calmer, mais rien d’important", observe Kamel Abdellatif, responsable du bureau de l’UGTT, ancien syndicat unique du pays qui demande notamment l’ouverture d’un centre de formation aux métiers de l’industrie pétrolière mais aussi des quotas d’emplois locaux dans les administrations publiques et les entreprises semi-étatiques "pour enterrer le fossé entre les régions".
"C’est toujours le même système. Ce sont toujours ceux de Tunis ou ceux qui ont de l’argent à glisser sous la table qui obtiennent un travail", crache Mongi. Ce jeune Tunisien vit à Remada, à 80 kilomètres de Tataouine, où se trouvent de nombreuses entreprises pétrolières. Les routes y sont régulièrement bloquées depuis fin mars. À ses côtés, Mohamed se retrouve au chômage à 47 ans après y avoir été employé comme agent de sécurité pendant deux ans. "Je suis obligé d’emprunter de l’argent pour vivre. J’ai 3 000 euros de dettes et pas d’emploi. Je fais comment maintenant ? Je vole ou je m’allume [m’immole, NDLR] comme [Mohamed] Bouazizi ?"

(13 Octobre 2012 - Avec les agences de presse)

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 10:40

Analyse du scrutin n° 30 - Première séance du 09/10/2012

Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi autorisant la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire (1re lecture).

 

Nombre de votants : 568

Nombre de suffrages exprimés : 547

Majorité absolue : 274

Pour l'adoption : 477

Contre : 70

L'Assemblée nationale a adopté.

 

Groupe socialiste, républicain et citoyen (297)

Pour: 264

M. Ibrahim Aboubacar, Mmes Patricia Adam, Sylviane Alaux, MM. Jean-Pierre Allossery, François André, Mme Nathalie Appéré, MM. Christian Assaf, Avi Assouly, Pierre Aylagas, Alexis Bachelay, Guillaume Bachelay, Jean-Paul Bacquet, Dominique Baert, Gérard Bapt, Frédéric Barbier, Serge Bardy, Mme Ericka Bareigts, M. Christian Bataille, Mme Marie-Noëlle Battistel, MM. Laurent Baumel, Philippe Baumel, Nicolas Bays, Mme Catherine Beaubatie, MM. Jean-Marie Beffara, Luc Belot, Mmes Karine Berger, Chantal Berthelot, Gisèle Biémouret, MM. Philippe Bies, Erwann Binet, Yves Blein, Jean-Luc Bleunven, Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Mme Pascale Boistard, MM. Christophe Borgel, Florent Boudié, Mme Marie-Odile Bouillé, M. Christophe Bouillon, Mme Brigitte Bourguignon, M. Malek Boutih, Mme Kheira Bouziane-Laroussi, MM. Émeric Bréhier, JeanLouis Bricout, Jean-Jacques Bridey, François Brottes, Gwenegan Bui, Mme Sabine Buis, M. Jean-Claude Buisine Mme Sylviane Bulteau, MM. Vincent Burroni, Alain Calmette, Jean-Christophe Cambadélis, Mme Colette Capdevielle, MM. Yann Capet, Christophe Caresche, Mme Martine Carrillon-Couvreur, MM. Christophe Castaner, Laurent Cathala, JeanYves Caullet, Guy Chambefort, Jean-Paul Chanteguet, Mme Marie-Anne Chapdelaine, M. Guy-Michel Chauveau, Mme Dominique Chauvel, MM. Jean-David Ciot, Alain Claeys, Jean-Michel Clément, Mme Marie-Françoise Clergeau, M. Philip Cordery, Mme Valérie Corre, M. Jean-Jacques Cottel, Mme Catherine Coutelle, M. Jacques Cresta, Mmes Pascale Crozon, Seybah Dagoma, MM. Yves Daniel, Carlos Da Silva, Pascal Deguilhem, Mme Florence Delaunay, M. Guy Delcourt, Mme Carole Delga, M. Sébastien Denaja, Mmes Françoise Descamps-Crosnier, Sophie Dessus, MM. Jean-Louis Destans, Michel Destot, Mmes Fanny Dombre-Coste, Sandrine Doucet, MM. Philippe Doucet, Jean-Luc Drapeau, Mme Françoise Dubois, M. Jean-Pierre Dufau, Mme Anne-Lise Dufour-Tonini, M. William Dumas, Mme Laurence Dumont, MM. Jean-Louis Dumont, JeanPaul Dupré, Yves Durand, Philippe Duron, Christian Eckert, Mmes Corinne Erhel, Sophie Errante, Marie-Hélène Fabre, Martine Faure, MM. Olivier Faure, Alain Fauré, Matthias Fekl, Vincent Feltesse, Hervé Féron, Richard Ferrand, JeanPierre Fougerat, Hugues Fourage, Mme Michèle Fournier-Armand, MM. Michel Françaix, Christian Franqueville, JeanClaude Fruteau, Jean-Louis Gagnaire, Mme Geneviève Gaillard, M. Yann Galut, Mme Hélène Geoffroy, MM. Jean-Marc Germain, Jean-Patrick Gille, Jean Glavany, Yves Goasdoué, Mmes Geneviève Gosselin, Pascale Got, MM. Marc Goua, Jean-Claude Gouget, Laurent Grandguillaume, Mme Estelle Grelier, M. Jean Grellier, Mmes Edith Gueugneau, Élisabeth Guigou, Thérèse Guilbert, Chantal Guittet, M. David Habib, Mmes Danièle Hoffman-Rispal, Joëlle Huillier, Sandrine Hurel, Monique Iborra, Françoise Imbert, MM. Michel Issindou, Éric Jalton, Serge Janquin, Henri Jibrayel, Armand Jung, Laurent Kalinowski, Mme Marietta Karamanli, M. Philippe Kemel, Mmes Bernadette Laclais, Conchita Lacuey, M. Jérôme Lambert, Mme Colette Langlade, MM. Jean Launay, Pierre Léautey, Pierre-Yves Le Borgn', Jean-Yves Le Bouillonnec, Patrick Lebreton, Gilbert Le Bris, Mme Anne-Yvonne Le Dain, M. Jean-Yves Le Déaut, Mme Viviane Le Dissez, MM. Michel Lefait, Dominique Lefebvre, Jean-Marie Le Guen, Mmes Annie Le Houérou, Annick Le Loch, Axelle Lemaire, M. Patrick Lemasle, Mmes Catherine Lemorton, Annick Lepetit, MM. Jean-Pierre Le Roch, Bruno Le Roux, Arnaud Leroy, Michel Lesage, Bernard Lesterlin, Serge Letchimy, Michel Liebgott, Mmes Martine Lignières-Cassou, Audrey Linkenheld, M. François Loncle, Mmes Gabrielle Louis-Carabin, Lucette Lousteau, MM. Jean-Pierre Maggi, Thierry Mandon, Mmes Jacqueline Maquet, Marie-Lou Marcel, MM. Jean-René Marsac, Philippe Martin,

Mmes Martine Martinel, Frédérique Massat, Sandrine Mazetier, MM. Michel Ménard, Patrick Mennucci, Kléber Mesquida, PierreAlain Muet, Mme Corinne Narassiguin, M. Philippe Nauche, Mmes Ségolène Neuville, Nathalie Nieson, M. Philippe Noguès, Mmes Maud Olivier, Monique Orphé, M. Michel Pajon, Mme Luce Pane, MM. Christian Paul, Rémi Pauvros, Germinal Peiro, Hervé Pellois, Jean-Claude Perez, Mme Sylvie Pichot, M. Sébastien Pietrasanta, Mmes Martine Pinville, Christine Pires Beaune, M. Philippe Plisson, Mme Élisabeth Pochon, MM. Pascal Popelin, Dominique Potier, Mmes Émilienne Poumirol, Daphna PoznanskiBenhamou, MM. Patrice Prat, Joaquim Pueyo, François Pupponi, Mmes Catherine Quéré, Valérie Rabault, Monique Rabin, M. Dominique Raimbourg, Mme Marie Récalde, MM. Eduardo Rihan Cypel, Alain Rodet, Marcel Rogemont, Frédéric Roig, Bernard Roman, Gwendal Rouillard, René Rouquet, Alain Rousset, Boinali Said, Mmes Béatrice Santais, Odile Saugues, MM. Gilbert Sauvan, Gilles Savary, Christophe Sirugue, Mme Julie Sommaruga, MM. Pascal Terrasse, Gérard Terrier, Thomas Thévenoud, Mme Sylvie Tolmont, M. Jean-Louis Touraine, Mmes Catherine Troallic, Cécile Untermaier, MM. JeanJacques Urvoas, Daniel Vaillant, Mme Hélène Vainqueur-Christophe, M. Jacques Valax, Mme Clotilde Valter, MM. Michel Vauzelle, Olivier Véran, Fabrice Verdier, David Vergé, Patrick Vignal, Jean-Michel Villaumé, Jean Jacques Vlody et Mme Paola Zanetti.

 

Contre: 20

M. Pouria Amirshahi, Mme Marie-Françoise Bechtel, M. Jean-Pierre Blazy, Mmes Fanélie Carrey-Conte, Nathalie Chabanne, MM. Pascal Cherki, Henri Emmanuelli, Mme Linda Gourjade, MM. Jérôme Guedj, Razzy Hammadi, Mathieu Hanotin, Christian Hutin, Mme Chaynesse Khirouni, MM. Jean-Luc Laurent, Christophe Léonard, Michel Pouzol, Mme Marie-Line Reynaud, M. Denys Robiliard, Mme Barbara Romagnan et M. Gérard Sebaoun.

 

Abstention: 9

Mme Isabelle Bruneau, MM. Olivier Dussopt, Daniel Goldberg, Régis Juanico, Jean-Philippe Mallé, Mmes Dolores Roqué, Suzanne Tallard, MM. Stéphane Travert et Michel Vergnier.

 

Non-votant: 1

M. Claude Bartolone (Président de l'Assemblée nationale).

 

Groupe de l'union pour un mouvement populaire (195)

Pour: 167

MM. Damien Abad, Bernard Accoyer, Yves Albarello, Mme Nicole Ameline, MM. Benoist Apparu, Olivier Audibert-Troin, Patrick Balkany, Jean-Pierre Barbier, François Baroin, Jacques Alain Bénisti, Xavier Bertrand, Étienne Blanc, Marcel Bonnot, Mme Valérie Boyer, MM. Xavier Breton, Philippe Briand, Bernard Brochand, Dominique Bussereau, Olivier Carré, Gilles Carrez, Jérôme Chartier, Luc Chatel, Gérard Cherpion, Guillaume Chevrollier, Alain Chrétien, Dino Cinieri, Éric Ciotti, Philippe Cochet, Jean-François Copé, François Cornut-Gentille, Édouard Courtial, Jean-Michel Couve, Mme Marie-Christine Dalloz, MM. Olivier Dassault, Marc-Philippe Daubresse, Bernard Debré, Bernard Deflesselles, Rémi Delatte, Patrick Devedjian, Mme Sophie Dion, MM. Jean-Pierre Door, Dominique Dord, David Douillet, Mmes Marianne Dubois, Virginie Duby-Muller, MM. Christian Estrosi, Daniel Fasquelle, Georges Fenech, François Fillon, Mme Marie-Louise Fort, MM. Yves Foulon, Marc Francina, Yves Fromion, Laurent Furst, Claude de Ganay, Sauveur Gandolfi-Scheit, Hervé Gaymard, Mme Annie Genevard, MM. Guy Geoffroy, Bernard Gérard, Alain Gest, Daniel Gibbes, Franck Gilard, Georges Ginesta, Charles-Ange Ginesy, JeanPierre Giran, Claude Goasguen, Jean-Pierre Gorges, Philippe Gosselin, Philippe Goujon, Mmes Claude Greff, Anne Grommerch, Arlette Grosskost, M. Henri Guaino, Mme Françoise Guégot, MM. Jean-Claude Guibal, Michel Heinrich, Michel Herbillon, Antoine Herth, Patrick Hetzel, Philippe Houillon, Guénhaël Huet, Sébastien Huyghe, Christian Jacob, Denis Jacquat, Christian Kert, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, M. Jacques Kossowski, Mme Valérie Lacroute, MM. Marc Laffineur, Jacques Lamblin, JeanFrançois Lamour, Guillaume Larrivé, Charles de La Verpillière, Thierry Lazaro, Alain Leboeuf, Mme Isabelle Le Callennec, MM. Pierre Lellouche, Bruno Le Maire, Jean Leonetti, Pierre Lequiller, Céleste Lett, Mmes Geneviève Levy, Véronique Louwagie, MM. Gilles Lurton, Jean-François Mancel, Alain Marc, Laurent Marcangeli, Hervé Mariton, Alain Marleix, Olivier Marleix, Franck Marlin, Philippe Armand Martin, Patrice Martin-Lalande, Alain Marty, Jean-Claude Mathis, François de Mazières, JeanClaude Mignon, Pierre Morange, Pierre Morel-A-L'Huissier, Jean-Luc Moudenc, Alain Moyne-Bressand, Mme Dominique Nachury, MM. Yves Nicolin, Patrick Ollier, Mme Valérie Pécresse, MM. Jacques Pélissard, Bernard Perrut, Édouard Philippe, Michel Piron, Axel Poniatowski, Mme Josette Pons, MM. Didier Quentin, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Bernard Reynès, Franck Riester, Arnaud Robinet, Camille de Rocca Serra, Mme Sophie Rohfritsch, MM. Martial Saddier, Paul Salen, François Scellier, Mme Claudine Schmid, MM. André Schneider, Jean-Marie Sermier, Fernand Siré, Thierry Solère, Michel Sordi, Éric Straumann, Claude Sturni, Alain Suguenot, Mme Michèle Tabarot, MM. Jean-Charles Taugourdeau, Guy Teissier, Jean-Marie Tetart, Dominique Tian, François Vannson, Mme Catherine Vautrin, MM. Jean-Sébastien Vialatte, JeanPierre Vigier, Philippe Vitel, Michel Voisin, Jean-Luc Warsmann, Laurent Wauquiez, Éric Woerth et Mme Marie-Jo Zimmermann.

 

Contre: 17

MM. Julien Aubert, Jean-Claude Bouchet, Jean-Louis Christ, Gérald Darmanin, Jean-Pierre Decool, Lucien Degauchy, Nicolas Dhuicq, Christophe Guilloteau, Patrick Labaune, Lionnel Luca, Damien Meslot, Philippe Meunier, Jacques Myard, JeanFrédéric Poisson, Christophe Priou, Michel Terrot et Patrice Verchère.

 

Abstention: 6

MM. Jean-Jacques Guillet, Marc Le Fur, Dominique Le Mèner, Thierry Mariani, Alain Marsaud et Mme Bérengère Poletti.

 

Groupe de l'union des démocrates et indépendants (30)

Pour: 28

MM. Thierry Benoit, Jean-Louis Borloo, Gilles Bourdouleix, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Yannick Favennec, Edouard Fritch, Jean-Christophe Fromantin, Philippe Gomès, Francis Hillmeyer, Yves Jégo, Mme Sonia Lagarde, MM. JeanChristophe Lagarde, Maurice Leroy, Hervé Morin, Bertrand Pancher, Henri Plagnol, Franck Reynier, Arnaud Richard, François Rochebloine, Rudy Salles, André Santini, François Sauvadet, Jonas Tahuaitu, Jean-Paul Tuaiva, Francis Vercamer, Philippe Vigier et Michel Zumkeller.

 

Contre: 1

M. François-Xavier Villain.

 

Abstention: 1

M. Philippe Folliot.

 

Groupe écologiste (17)

Pour: 3

MM. Éric Alauzet, Christophe Cavard et Jean-Louis Roumégas.

 

Contre: 12

Mmes Laurence Abeille, Brigitte Allain, Isabelle Attard, M. Denis Baupin, Mme Michèle Bonneton, MM. Sergio Coronado, FrançoisMichel Lambert, Noël Mamère, Mmes Véronique Massonneau, Barbara Pompili, M. François de Rugy et Mme Eva Sas.

 

Abstention: 2

Mme Danielle Auroi et M. Paul Molac.

 

Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste (16)

Pour: 14

MM. Thierry Braillard, Ary Chalus, Gérard Charasse, Mme Jeanine Dubié, M. Paul Giacobbi, Mme Annick Girardin, MM. Joël Giraud, Jacques Krabal, Jacques Moignard, Mme Dominique Orliac, MM. Thierry Robert, Stéphane Saint-André, RogerGérard Schwartzenberg et Alain Tourret.

 

Abstention: 2

MM. Jean-Noël Carpentier et Olivier Falorni.

 

Groupe de la gauche démocrate et républicaine (15)

Pour: 1

M. Bruno Nestor Azérot.

 

Contre: 13

M. François Asensi, Mme Huguette Bello, M. Alain Bocquet, Mme Marie-George Buffet, MM. Jean-Jacques Candelier, Patrice Carvalho, Gaby Charroux, André Chassaigne, Marc Dolez, Mme Jacqueline Fraysse, MM. Alfred Marie-Jeanne, JeanPhilippe Nilor et Nicolas Sansu.

 

Abstention: 1

M. Gabriel Serville.

 

Non inscrits (7)

Contre: 7

Mme Véronique Besse, MM. Jacques Bompard, Gilbert Collard, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle, Mme Marion Maréchal Le Pen et M. Yannick Moreau.

 

MISES AU POINT AU SUJET DU PRÉSENT SCRUTIN (N° 30)

(Sous réserve des dispositions de l'article 68, alinéa 4, du Règlement de l'Assemblée nationale)

Mme Sylvie Andrieux, M. Claude Bartolone, Mme Françoise Dumas, M. Philippe Le Ray qui étaient présents au moment du scrutin ou qui avaient délégué leur droit de vote ont fait savoir qu'ils avaient voulu "voter pour".

 

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 10:27

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 L'art de la guerre. Syrie : l'Otan vise le gazoduc

Global Research, octobre 09, 2012

La déclaration de guerre, aujourd'hui, n'est plus d'usage. Pour faire la guerre il faut par contre encore trouver un casus belli. Comme le projectile de mortier qui, parti de Syrie, a fait 5 victimes en Turquie. Ankara a riposté à coups de canons, tandis que le parlement a autorisé le gouvernement Erdogan à effectuer des opérations militaires en Syrie. Un chèque en blanc pour la guerre, que l'Otan est prête à encaisser. Le Conseil atlantique a dénoncé « les actes agressifs du régime syrien à la frontière sud-orientale de l'Otan », prêt à déclencher l'article 5 qui engage à assister avec la force armée le pays membre attaqué. Mais déjà est en acte le « non-article 5 » -introduit pendant la guerre contre la Yougoslavie et appliqué contre l'Afghanistan et la Libye- qui autorise des opérations non prévues par l'article 5, en dehors du territoire de l'Alliance.

Eloquentes sont les images des édifices de Damas et Alep dévastés par de très puissants explosifs :oeuvre non pas de simples rebelles, mais de professionnels de la guerre infiltrés. Environ 200 spécialistes des forces d'élite britanniques Sas et Sbs, rapporte le Daily Star- opèrent depuis des mois en Syrie, avec des unités étasuniennes et françaises. La force de choc est constituée par un ramassis armé de groupes islamistes (jusqu'à hier qualifiés par Washington de terroristes) provenant d'Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Libye et autres pays. Dans le groupe d'Abou Omar al-Chechen, rapporte l'envoyé du Guardian à Alep- les ordres sont donnés en arabe, mais doivent être traduits en tchétchène, tadjik, turc, en dialecte saoudien, en urdu, français et quelques autres langues. Munis de faux passeports (spécialité de la Cia), les combattants affluent dans les provinces turques d'Adana et du Hatay, frontalières de la Syrie, où la Cia a ouvert des centres de formation militaire. Les armes arrivent surtout par l'Arabie saoudite et le Qatar qui, comme en Libye, fournit aussi des forces spéciales. Le commandement des opérations se trouve à bord de navires Otan dans le port d'Alexandrette. Pendant ce temps, sur le Mont Cassius, au bord de la Syrie, l'Otan construit une nouvelle base d'espionnage électronique, qui s'ajoute à la base radar de Kisecik et à celle aérienne d'Incirlik. A Istanbul a été ouvert un centre de propagande où des dissidents syriens, formés par le Département d'état Usa, confectionnent les nouvelles et les vidéos qui sont diffusées par des réseaux satellitaires.

La guerre Otan contre la Syrie est donc déjà en acte, avec le motif officiel d'aider le pays à se libérer du régime d'Assad. Comme en Libye, on a fiché un coin dans les fractures internes pour provoquer l'écroulement de l'état, en instrumentalisant la tragédie dans laquelle les populations sont emportées. Le but est le même : Syrie, Iran et Irak ont signé en juillet 2011 un accord pour un gazoduc qui, d'ici 2016, devrait relier le gisement iranien de South Pars, le plus grand du monde, à la Syrie et ainsi à la Méditerranée. La Syrie où a été découvert un autre gros gisement près de Homs, peut devenir un hub de couloirs énergétiques alternatifs à ceux qui traversent la Turquie et à d'autres parcours, contrôlés par les compagnies étasuniennes et européennes. Pour cela on veut la frapper et l'occuper.

C'est clair, en Turquie, pour les 129 députés (un quart) opposés à la guerre et pour les milliers de gens qui ont manifesté avec le slogan « Non à l'intervention impérialiste en Syrie ».

Pour combien d'Italiens est-ce clair, au parlement et dans le pays ?[1]

Edition de mardi 9 octobre 2012 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20121009/manip2pg/14/manip2pz/329867/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 

 


[1] Même question, évidemment, pour les députés et population français –et britanniques- qui participent par leurs impôts notamment aux opérations clandestines des forces spéciales en Syrie, NdT.

 

Pour aller plus loin (en anglais):

America’s Next War Theater: Syria and Lebanon? Washington’s War against the Resistance Bloc par Mahdi Darius Nazemroaya, publié le 10 juin 2011.


 

Edition de mardi 9 octobre 2012 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20121009/manip2pg/14/manip2pz/329867/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 10:21

                                                                        MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

fightfreedomLe Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) sur le 12ème anniversaire de la seconde Intifada:
« Un référendum prouvant l'échec du processus d'Oslo » FPLP Logo-copie-1

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/





A l'occasion du 12ème anniversaire du début de la seconde Intifada, le Front populaire de libération de la Palestine déclare que l'Intifada représentait un référendum actant dans le sang l'échec du dit processus de paix et des accords d'Oslo.



La seconde Intifada a éclaté après l'assaut d'Al-Aqsa par le ministre de la guerre sioniste et son armée, à la suite de l'échec des négociations de « Camp David 2 » en 2000. L'Intifada fut un mouvement d'auto-défense qui s'est fait jour après le massacre par l'armée d'occupation de centaines de Palestiniens dont le seul tort était de manifester pacifiquement contre l'occupation et les colonies.



Douze ans après, il est tout aussi clair aujourd'hui que cela l'était il y a douze ans, les négociations bi-latérales sous les auspices nord-américaines, les engagements sécuritaires et économiques avec l'occupant sont des instruments servant à pérenniser l'occupation, à soutenir son économie, à défendre l'idée d'un « État avec des frontières temporaires », à étendre les colonies, à judaïser Jérusalem et la Cisjordanie et à nier les droits des Palestiniens.



Le Front estime que la tache nationale immédiat est de construire l'unité nationale et d'adopter une alternative politique et sociale, unissant l'ensemble de la Résistance, à l'approche de Madrid-Oslo, y compris de nouvelles élections au Conseil national palestinien, portant l'idée de réconciliation et reconstruisant l'OLP comme le représentant et la force dirigeante de la résistance du peuple Palestinien, afin de vaincre l'occupation, libérer nos prisonniers et gagner la liberté, l'auto-détermination et le droit au retour.

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 10:19

 

 

 

source:Changement de Société

La mort d’un nouveau prisonnier de Guantánamo met en évidence l’hypocrisie des démocrates, par Glenn Greenwald

source : The Guardian (Royaume-Uni), 11 septembre 2012

traduit de l’anglais et commenté par Maurice Lecomte pour Changement de Société.

Avec l’abandon et la fermeture de Guantánamo, considérée cause perdue, la politique d’Obama s’est engagée sur l’assassinant plutôt que la détention.

Un détenu de Guantánamo a été retrouvé mort dans sa cellule samedi, selon des responsables du camp. Il s’agit de la neuvième personne à mourir dans le camp depuis son ouverture il y plus de dix ans. Comme l’ancien gardien Brandon Gitmo Neely l’a souligné lundi, aucun des détenus qui sont morts dans le camp (neuf) n’a été reconnu coupable par les commissions militaires (six) d’une quelconque faute commise. Il s’agit du quatrième détenu qui est décédé dans le camp depuis l’investiture d’Obama. 

Bien que l’identité de la personne détenue n’ait pas été divulguée, un porte-parole du camp a reconnu qu’il « n’avait pas été inculpé et n’avait pas été désigné aux fins de poursuites ». En d’autres termes, il a été maintenu encagé par le gouvernement américain pendant de nombreuses années sans aucune possibilité de contester les accusations portées contre lui, et n’avait aucun espoir de quitter le camp, sauf par la mort.

En effet, mourir en captivité légalisée semble maintenant être le seul moyen pour beaucoup de ces détenus de se libérer. La dernière personne à avoir quitté le camp par la mort a été un citoyen d’Afghanistan de 48 ans, Awal Gul, qui est décédé en Février 2011 d’une crise cardiaque. Gul, père de 18 enfants, a été accusé par les Etats-Unis d’être un commandant taliban – une accusation qu’il a nié avec véhémence parce que, comme son avocat l’a dit,

« il était dégoûté par le penchant de plus en plus marqué des talibans pour la corruption et les abus. »

Mais le découlement logique de ce processus politique de détention à durée indéterminée encore et toujours en vigueur au camp a signifié que ces revendications contradictoires n’ont jamais été résolues, et qu’il est mort après plus de neuf ans de captivité – à des milliers de miles de sa famille, au milieu d’un océan étranger – en dépit de n’avoir jamais été condamné pour quoi que ce soit.
Dans la hiérarchie du mal, expédier quelqu’un n’ayant été reconnu coupable de rien à un encagement année après année, jusqu’à ce qu’il meure, est tout en haut de la liste. Et à cet égard, ce dernier épisode démontre non seulement la parodie en cours de la politique de guerre à la terreur des Etats-Unis, mais aussi la malhonnêteté de la tentative d’exonérer Obama pour cette politique.

Ce qui a toujours fait de Guantánamo une agression insoutenable aux notions fondamentales de justice, et ce qu’il est toujours tel, n’est pas son emplacement géographique dans la mer des Caraïbes. Son vice est la définition de son système de détention à durée indéterminée : que des êtres humains soient emprisonnés indéfiniment, parfois à vie, sans obligation de prouver qu’ils sont coupables de quoi que ce soit. Malgré l’ardeur autoritaire de la part de beaucoup à supposer béatement que ces gens dans ce Camp doivent être des terroristes coupables parce que c’est le gouvernement américain qui le dit, punir des gens sans procès ou charges est la pure tyrannie qui soit et c’est ce qui perdure intégralement.
Dans la mesure où ils n’abordent jamais rien de tout ceci, les défenseurs d’Obama aiment à souligner qu’il a essayé de tenir sa promesse de « fermer Guantanamo », mais qu’il a été contrecarré par l’opposition des deux partis du Congrès. Cette affirmation pour exacte qu’elle soit, n’épuise absolument pas la question.

C’est parce que le plan d’Obama n’était pas tant de « fermer Gitmo » que de tout simplement le déplacer de quelques milliers de miles au nord sur le sol américain, avec son système de détention à durée indéterminée – et c’est là justement ce qui rend le camp si odieux – entièrement préservé. C’est pourquoi les groupes de défense des libertés civiles telles que l’ACLU (Union pour la défense des libertés civiles) avaient sévèrement dénoncé ce plan d’Obama comme un « Gitmo Nord ». Comme l’ACLU l’a expliqué, bien avant que le Congrès n’obstrue ce qu’Obama voulait faire ; « l’administration [Obama] envisage de poursuivre la politique de son prédécesseur en matière de détention illimitée sans inculpation ni jugement pour certains détenus, avec seulement un changement d’emplacement. »

 

En effet, comme je l’ai documenté il y a plusieurs mois, le système de détention illimitée a été dès le début au centre du plan d’Obama pour ces détenus. En d’autres termes, même si le Congrès avait donné tout ce qu’il voulait à Obama, ce système impliquant la mort comme seule issue pour beaucoup de détenus auraient été intégralement préservé. La fabrication d’une excuse pour Obama – « oh, il a essayé de fermer le camp mais le Congrès ne l’a pas laissé faire » – est simplement une tactique trompeuse que les Démocrates ont inventé pour justifier leur silence total relativement à une grave injustice qu’ils feignent de trouver épouvantable pour éviter de tomber en pâmoison devant un président qui la soutient.

Il y a, cependant à cet égard, une différence significative entre la politique de Bush et celle d’Obama. Alors que Bush a préféré détenir des personnes hors examen par procédure régulière ou judiciaire, Obama les tue tout simplement. L’ancien Agent de Sécurité Nationale (NSA) de Bush et directeur de la CIA, le général Michael Hayden, a parlé cette semaine à l’Université du Michigan. Et (encore une fois), il n’a pas tarit d’éloges sur Obama pour la poursuite de l’essentiel de l’approche du terrorisme de Bush / Cheney. Sur ce point précis, tel que rapporté par Wired [c'est moi qui souligne], voici de qu’il a dit :

 » [selon Michael Hayden, ancien directeur de Bush de la Central Intelligence Agency et de la National Security Agency.] Le président Barack Obama a suivi de près la politique de son prédécesseur, le président George W. Bush, s’agissant des tactiques utilisées dans la «guerre contre le terrorisme» – de l’interprétation, des assassinats ciblés, du secret d’État, de Guantánamo Bay, de l’espionnage intérieur.

 » Mais je répète mon hypothèse : malgré le drame que cela représente au niveau politique, l’Amérique et les Américains ont trouvé une ligne médiane acceptable pour ce qu’ils veulent que leur gouvernement fasse et ce qu’ils acceptent que leur gouvernement fasse. C’est ce consensus pratique qui a favorisé une telle continuité forte entre deux présidents très différents, George W. Bush et Barack Obama, s’agissant de ce conflit « , a déclaré vendredi Hayden en parlant à l’Université du Michigan …

 » Et oui, nous avons vu toutes ces continuités entre deux êtres humains très différents, le président Bush et le président Obama. Nous sommes en guerre, les meurtres ciblés ont continué. En fait, si vous regardez les statistiques, les meurtres ciblés ont augmenté sous Obama. « 

Il a dit que  » c’était le cas parce que, par un chemin différent de son prédécesseur, Obama en 2009 a fermé des « sites noirs » de la CIA et fait diminuer la pratique de la torture des détenus. Mais au lieu de capturer de prétendus « combattants ennemis », le président Obama les tue « .

 » Nous avons évité l’écueil d’une politique dangereuse et juridiquement ou légalement si difficile en ne capturant désormais plus personne,  » a dit Hayden.  » Maintenant nous avons pris une autre option, nous les tuons. Je ne m’y oppose moralement pas. « 

 

De tous les bretzels de l’hypocrisie que les partisans des Démocrates se sont employés à fricoter pour défendre leur leader, ce doit être le plus extraordinaire. Ils ont passé des années à hurler à l’assassinat parce que Bush et Cheney voulaient seulement espionner et détenir des personnes, dont des Américains, sans aucun contrôle judiciaire : atteinte à notre constitution, attaque contre nos valeurs, fléau pour notre nation, hurlaient-ils. Pendant toutes les années Bush, j’ai répercuté ces sentiments là mêmes.

 

Mais maintenant, tandis que le leader de leur propre parti ayant le pouvoir s’en sert pour cibler des personnes (y compris leurs propres concitoyens), sans contrôle judiciaire, non pour une simple écoute ou une détention, mais en vue de leurs assassinats, ils n’ont rien à dire – si ce n’est pour exprimer leur approbation et même leur admiration pour sa « pugnacité ».

C’est à l’identique, que Barack Obama a cherché à pérenniser le système misérable de détention illimitée amenant des gens comme ce détenu-ci, dernier mort recensé, à avoir passé sa vie entière dans un camp de prisonniers sans inculpation, sans que cela ne représente le moindre problème pour eux et, par conséquent, se poursuivant avec fort peu d’opposition.

 

 

Note du traducteur.

Article traduit suite à la lecture de celui de dedefensa qui suit ;

http://www.dedefensa.org/article-bho_est_meilleur_que_gw_lui_bho_il_tue__12_09_2012.html

Belle photo. Quel plaisir de voir le soin humain de Nos œuvres face aux éléments naturels sauvagement agressifs ! Dans l’un des placards du bâtiment, au même moment, le neuvième cadavre ! Et puis, en voilà qui ont un Job !

BHO est meilleur que GW : lui, il tue…

Glenn Greenwald a célébré 9/11 à sa façon, par un texte, dans le Guardian, en date (comme ça se trouve) du 11 septembre 2012. Il y a une chose que ne supporte pas Greenwald, commentateur plutôt de gauche, mais “dissident” et tout à son honneur, c’est l’extase permanente des libéraux-progressistes à l’avantage de BHO. (Même chose dans les couloirs du “parti des salonards”, notamment parisien, sur la tribune hautement qualifiée du Grand Journal et chez quelques dames du gratin germanopratin.)

Par conséquent, Greenwald s’attache et s’attaque, une fois de plus, au président Obama, à l’occasion du 11 septembre, par référence aux monceaux de couronnes de vertu qu’on ne cesse de lui tresser, à l’occasion sinistre de la mort à Guantanamo d’un des prisonniers qui y croupissent depuis que les USA sont passés en mode-turbo, post-11 septembre. Après avoir exposé ce qu’il pense de Guantanamo et de la façon dont on traite les gens qui y sont détenus, Greenwald observe ce que la politique de GW Bush (enfermement de personnes non inculpés, sans possibilité de se défendre, en général indéfiniment) est devenue avec Obama : aujourd’hui, on n’enferme plus les gens, on les tue directement. Cela permet d’éviter des investissements importants pour la capture, de risquer des vies “amies” (puisqu’on tue en général par drones interposés), de devoir maintenir une personne en détention avec les inconvénients que l’un ou l’autre Greenwald juge que la chose vaut un article… On peut noter en passant que la question des renseignements (prétendument obtenus par torture) ne semble plus devoir jouer le moindre rôle. La machine est en marche, et l’on tue une personne sans même chercher plus avant, ni à avoir des explications, ni à avoir des informations.

Greenwald cite le satisfectit, une fois de plus exprimé par l’ancien chef de la CIA, sous GW Bush, le général Michael Hayden. (Hayden est déjà intervenu à plusieurs reprises pour féliciter Obama de son sens de la continuité, sinon de la pérennité. Voir, par exemple, le 1er janvier 2011.)

« Il y a, cependant à cet égard, une différence significative entre la politique de Bush et celle d’Obama. Alors que Bush a préféré détenir des personnes hors examen par procédure régulière ou judiciaire, Obama les tue tout simplement. L’ancien Agent de Sécurité Nationale (NSA) de Bush et directeur de la CIA, le général Michael Hayden, a parlé cette semaine à l’Université du Michigan. Et (encore une fois), il n’a pas tarit d’éloges sur Obama pour la poursuite de l’essentiel de l’approche du terrorisme de Bush / Cheney. Sur ce point précis, tel que rapporté par Wired [c'est moi qui souligne], voici de qu’il a dit :

 » [selon Michael Hayden, ancien directeur de Bush de la Central Intelligence Agency et de la National Security Agency.] Le président Barack Obama a suivi de près la politique de son prédécesseur, le président George W. Bush, s’agissant des tactiques utilisées dans la «guerre contre le terrorisme» – de l’interprétation, des assassinats ciblés, du secret d’État, de Guantánamo Bay, de l’espionnage intérieur.

 » Mais je répète mon hypothèse : malgré le drame que cela représente au niveau politique, l’Amérique et les Américains ont trouvé une ligne médiane acceptable pour ce qu’ils veulent que leur gouvernement fasse et ce qu’ils acceptent que leur gouvernement fasse. C’est ce consensus pratique qui a favorisé une telle continuité forte entre deux présidents très différents, George W. Bush et Barack Obama, s’agissant de ce conflit « , a déclaré vendredi Hayden en parlant à l’Université du Michigan …

 » Et oui, nous avons vu toutes ces continuités entre deux êtres humains très différents, le président Bush et le président Obama. Nous sommes en guerre, les meurtres ciblés ont continué. En fait, si vous regardez les statistiques, les meurtres ciblés ont augmenté sous Obama. « 

Il a dit que  » c’était le cas parce que, par un chemin différent de son prédécesseur, Obama en 2009 a fermé des « sites noirs » de la CIA et fait diminuer la pratique de la torture des détenus. Mais au lieu de capturer de prétendus « combattants ennemis », le président Obama les tue « .

 » Nous avons évité l’écueil d’une politique dangereuse et juridiquement ou légalement si difficile en ne capturant désormais plus personne,  » a dit Hayden.  » Maintenant nous avons pris une autre option, nous les tuons. Je ne m’y oppose moralement pas. « 

Comme nous le voyons dans la nouvelle précédente du Bloc-Notes (de ce même 12 septembre 2012), cette politique d’assassinat suivant la politique de détention arbitraire et de torture de GW Bush relève fort bien de la “politique de l’idéologie et de l’instinct” (selon l’expression de Harlan Ullman offerte en mai 2009, et valable pour GW Bush), poursuivie en une “politique-Système de l’idéologie et de l’instinct” (valable pour BHO) où, effectivement, la procédure est beaucoup plus “robotisée” et déshumanisée, prétendument rendue plus efficace, avec encore moins de contact avec l’être humain concerné, en général très loin des USA qui le frappent, et avec une certaine notion d’impunité absolue pour ceux qui frappent et pour celui qui ordonne qu’on frappe, donc une certaine notion d’innocence des assassins ; cela écrit, notamment le terme “innocence”, quelle que soit la grossièreté contradictoire qu’on puisse trouver à un tel jugement, d’abord par lui-même, ensuite par rapport à la réalité des faits qu’on rapporte, qui marquent plutôt une complète lâcheté des assassins du point de vue des victimes agressées et des principes violés, comme celui de la souveraineté bien entendu ; on retrouve là un processus d’inversion assez courant par les temps qui courent.

(Il faut ajouter tout de même, pour que le bon esprit prenne sa revanche, qu’il paraîtrait, selon des enquêtes officielles, que les “pilotes” de drones qui frappent leurs victimes à 10.000 kilomètres de distance, avant de reprendre leur voiture au parking de la base où ils opèrent et de rentrer chez eux, souffrent de pressions psychologiques intenses, voire, pour certains, d’affections pathologiques. Le stress du non-combat, si l’on veut..)

La démarche d’Obama est remarquable de modernité, dans sa phase post-postmodernité quand toutes les choses se mélangent, dans le sens le plus inverti et le plus dissolvant du terme (“modernité”), et remarquablement conformé au Système, au travers de certains des caractères psychologiques les plus marquants que le Système recommande et impose à ses serviteurs. On retrouve en effet des spécificités américanistes de la psychologie, devenus depuis des spécificités-Système de la psychologie (étendues à tout le bloc BAO), que nous avions observés in illo tempore pour l’américanisme et que nous rappelions récemment dans notre F&C du 29 août 2012 sur l’“infraresponsabilité” :

«… L’infraresponsabilité qui apparaît pour donner une explication psychologique “globale” à un phénomène psychologique “global” (dans tous les cas, dans le chef du bloc BAO), permet d’assurer, de verrouiller les deux caractères essentiels de la psychologie américaniste devenue dans l’enthousiasme général américaniste-occidentaliste, que sont l’inculpabilité et l’indéfectibilité, c’est-à-dire respectivement l’incapacité de se percevoir comme coupable et l’incapacité de se percevoir comme vaincu, – ceci s’accordant à cela, comme dans les westerns (et l’analogie n’est pas qu’ironique).»

Comme on le voit avec l’emploi qu’on en fait dans ce F&C, ces caractères psychologiques concernent bien ce phénomène d’“infraresponsabilité” qui donne une explication exonérant de toute culpabilité et de toute possibilité d’être vaincu à cause de leurs vertus ceux qui le manifestent, notamment dans diverses autres affaires telle que la crise syrienne, ou telles que les attaques de communication contre la Russie et d’autres pays. Le comportement d’Obama dans ce cas des assassinats est donc un acte authentiquement de son époque (“modernité”), et nullement, par exemple, comme certains l’ont parfois présenté, un acte de tueur renvoyant aux procédés anciens du crime organisé (du type de la Casda Nostra aux USA). Certes, le résultat est absolument similaire et il est vrai que les USA agissent contre les personnes à éliminer comme des tueurs à gage exécutant un “contrat”, mais ils sont surtout innovants dans le fait qu’ils agissent dans des conditions technologiques et de communication telles qu’on doit espérer qu’ils ne ressentent aucune responsabilité qui pourrait les conduire vers un sentiment de culpabilité qui est absolument rejeté. (Comme on le voit avec l’affaire de l’équilibre psychologique des “pilotes”, cela ne semble pas être le cas, mais nous parlons ici de la démarche théorique.) Il semble donc que le président Obama, en s’affichant au sens strict du terme comme un assassin, soit devenu le premier président des USA ordonnant des assassinats de sang-froid et qui en soit complètement innocent… On comprend par conséquent qu’il ne veuille pas abandonner le confort d’une position qui lui assure tant de vertu pour un prix si modique.

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 10:07

                                                                   CERVEAU.gif

 
 

 

L’outarde et les Roms. ( Jean-Marc Coppola )L’outarde et les Roms. Communiqué de presse de Jean-Marc Coppola

 

Marseille, le 11 octobre 2012

Bientôt l’outarde canepetière sera sauvée ! Espèce protégée, cet oiseau, particulièrement présent dans la Crau, a aussi quelques représentants près de l’aéroport d’Avignon. Là où doit sortir de terre le projet régional Pégase, zone d’activités spécialisée dans l’aéronautique.

Trente mâles chanteurs et de nombreuses femelles vont donc être « relogés » -c’est la loi– sur une cinquantaine d’hectares que la Région a obligation d’acquérir avec ses maigres deniers. Car notre législation est très en pointe en termes de protection animale : un hectare bétonné impose qu’on lui en substitue entre trois et cinq fois plus. L’heure est donc à la mobilisation, au branle-bas de combat pour trouver les terrains suffisants et adéquats où des oiseaux menacés par les activités humaines pourront nidifier en toute tranquillité. C’est nécessaire et je m’en réjouis.

Étonnamment, mes amis roms ont été beaucoup moins touchés par cette belle petite histoire. N’auraient-ils pas de cœur ? Ou ne comprennent-ils pas qu’un pays qui se démène, à juste titre, pour préserver la biodiversité, méprise des familles entières en les chassant d’un trottoir à l’autre et mettant en danger hommes, femmes et enfants ?

A quand la même ferveur pour réquisitionner des terrains dans tout Marseille afin de protéger la dignité humaine des dérives du racisme social ?

Une circulaire interministérielle, qui plus est co-signée par une Ministre marseillaise, existe mais n’est appliquée qu’a minima par le Préfet. Peut-être préfère-t-il la lecture de manuels d’ornithologie ?

Jean-Marc Coppola
Vice-président communiste de la Région PACA
Conseiller municipal de Marseille

 

 

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 09:56

 

 

 

 

                                                                                 CHAVEZ-MEETING.jpg

                                               source: RevolsocialAda(facebook)

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 09:49

 

 

Hollande/PS-EELV : Le changement c'est pour quand ?

 
Voilà ce que François Hollande, alors candidat à la primaire socialiste, annonçait en 2011 :

Il ne saurait imaginer qu'une seule voix de son camp aille à "la règle d'or" d'équilibre budgétaire que Nicolas Sarkozy presse l'opposition d'adouber. -> Le fameux traité qu'il devait renégocier.

"Je n'imagine pas qu'il y ait un socialiste qui puisse voter une règle d'or qui n'a aucune consistance et qui est prévue pour 2013, donc pour moi le débat est tranché", affirme-t-il.

Pour François Hollande, le débat sur une "règle d'or" selon lui "déjà dépassée" devra être tranché à la présidentielle. "Il n'y a aucune urgence à la faire voter puisqu'elle ne vaut qu'à partir de 2013. Raison de plus pour que chacun des candidats à la présidentielle dise ce qu'il va faire devant les Français pour redresser les finances publiques", dit-il.

Mais aujourd'hui en octobre 2012, le PS votait la règle d'or et le TSCG de Sarkozy .

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE77G0FC20110817
 
                                              source:N.Maury
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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 09:15

 

  ARAGON.png

 

 

Les ayants droit de Louis Aragon ont assigné le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, à qui ils reprochent notamment d’avoir contrefait le titre d’un poème pour désigner son courant au sein du PS, "La Rose et le Réséda", a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
L’héritier d’Aragon Jean Ristat, et les éditions Robert-Laffont, qui a les droits d’exploitation, demandent au total environ 90.000 euros, selon la même source, confirmant une information de l’Express.
La marque "La Rose et le Réséda" avait même été déposée, mais a été retirée depuis, selon la même source.
Paru sous l’Occupation, en 1943, et figurant dans le recueil "La Diane française", le poème "La Rose et le Réséda" a été dédié par Louis Aragon à quatre résistants croyants ou pas (Gabriel Péri, Estienne d’Orves, Guy Môquet et Gilbert Dru). Il commence par les vers : "Celui qui croyait au Ciel, Celui qui n’y croyait pas...".

(11 Octobre 2012 )

 

                                       source: "Assawra"

 

Écoutez le texte d’Aragon : www.Assawra.Info/aragon.htm

***

                                                                     

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 08:54

Transports maritimes Corse / Continent: Après la DSP et la rencontre à Matignon, la CGT communique:

                                                 DÉCLARATION COMMUNE

                                                           > CGT SNCM MARINS, SEDENTAIRES, OFFICIERS.

                                   > CGT CMN.

                                   > CGT REGION CORSE.

                                   > CGT REGION PACA.

 

     source: J.P. Graziani

 

             Le 11 octobre 2012

Le 5 octobre 2012, sur proposition du Président socialiste de l’Exécutif de Corse, Paul GIACOBBI, une majorité de l’Assemblée territoriale de Corse dite de gauche et républicaine (Le Groupe Démocrates, socialistes et radicaux avec le Groupe Gauche Républicaine et le Groupe UMP, Rassembler pour la Corse), a adopté la prochaine Délégation de Service Public la plus réduite et dérèglementée qui ait jamais existé, au détriment des compagnies de Service Public, partenaires historiques, CMN et SNCM et de leurs salariés.

- Suppression des services des deux Car Ferries, DANIELLE CASANOVA et NAPOLEON BONAPARTE, fleurons de la SNCM et plus gros pourvoyeurs d’emplois avec près d’un demi million de passagers transportés en 2011 entre Marseille et la Corse.

-Réduction au strict minimum des capacités fret et passagers pour remporter le prochain appel d’offres en Délégation de Service Public sur le principe du moins disant.

- Non extension de la DSP au port de Toulon afin d’arrêter la mise en concurrence des deux ports par la compagnie italienne «Low Cost » Corsica Ferries durant les meilleures périodes et les meilleurs trafics au détriment de l’argent Public, de l’emploi, des usagers, de l’aménagement du territoire, de l’environnement et de la sécurité ; Et ce malgré, les préconisations de la mission parlementaire rendues en mai 2010 et la lettre du Ministre des Transports UMP, Thierry MARIANI en avril 2012 renforcée par celle du Ministre des Transports et de l’économie maritime Socialiste, Frédéric CUVILLIER, du 21 septembre 2012.

Il faut dire que la réouverture d’une ligne par la SNCM, hors Délégation de Service Public, entre Toulon et la Corse pour le transport du fret, a bien aidé à la décision les élus de la Collectivité Territoriale de Corse, sous couvert du droit et de la rentabilité inventée de la ligne (Déclaration de M. ANTOINE SINDALI ancien Président de l’OTC, lors de la session du 28 septembre 2012 et non démentie par la SNCM).

Or, lors du Comité d’Entreprise du 4 octobre 2012, à la veille du vote de l’Assemblée Territoriale de Corse la direction de la SNCM a présenté un déficit de la ligne de 9,7 Millions d’euros sans subvention, dans les conditions actuelles de la concurrence, du remplissage en fret et passagers et des tarifs à pertes pratiqués.

- Ainsi les lignes entre Toulon, Nice et la Corse sont offertes sur un plateau dans les conditions actuelles, à Corsica Ferries et les compagnies délégataires du Service Public, CMN et SNCM, vont donc continuer à être écrémées durant les meilleures périodes et sur les meilleurs trafics au détriment de l’emploi, des usagers, de la sécurité et de l’environnement.

- Dans ce droit fil, au nom de la rigueur budgétaire après avoir dilapidé, et ça continue, les fonds publics de la solidarité nationale sans contrôles et sans limites au profit de Corsica Ferries, l’âge des navires est déplafonné jusqu’à 30 ans en Délégation de Service Public et sans limites hors DSP.

Quel bel exemple de transition écologique et de relance industrielle pourtant promises par le Président de la République, M. François HOLLANDE !!!

 

L’ETAT DOIT GARANTIR L’AVENIR DU SERVICE PUBLIC MARITIME DE CONTINUITE TERRITORIALE ENTRE LE CONTINENT ET LA CORSE AVEC LA PERENNITE DES COMPAGNIES PARTENAIRES HISTORIQUES CMN ET SNCM AU SERVICE DE L’EMPLOI ET DES USAGERS

 

                                                    source: J.P. Graziani

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