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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 14:52

   La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg   

 

La "parenthèse" ce sont les choix de Martigues il y a 11 ans !
Pour un PCF d’idéologie marxiste rassembleur
dimanche 7 octobre 2012

Le choix majoritaire de décembre 1920, n’est pas un accident. Des "rayons " aux "cellules", le PCF a été un exceptionnel outil historique dont se sont dotés les exploités en France. Instrument de cohésion idéologique tourné vers l’action et le rassemblement. Instrument de conquêtes et d’extraordinaires succès dans le cadre du système capitaliste de 1936 à la Libération en passant par mai 68 et les municipales de 1977.

Face à la férocité du capitalisme mondialisé en crise, nous devons consacrer l’essentiel de notre travail à la construction quotidienne de l’outil marxiste, d’autant que notre finalité première, la révolution socialiste devient une nécessité historique, mondiale et française.

L’expérience est faite. La parenthèse, "l’accident regrettable", ce sont les choix et les statuts de Martigues choisis il y a 10 ans. Construisons ensemble, en communistes rassembleurs (alliances, fronts, luttes politiques et sociales...) face au capitalisme mondialisé, le parti communiste de demain. Le contenu des fronts, le contenu des luttes et donc leur succès en dépendent pour beaucoup.

Paul Barbazange, Béziers


Contribution d’Armand Lecoq Bureau de section de Béziers.

Consacrer l’essentiel de notre énergie à la construction du Parti

 

"On ne fait pas la même politique en France avec un parti communiste à 20% et avec un parti communiste à 5%" : c’est un certain Yvon Gattaz, alors président du CNPF, qui avait lâché cet hommage à la pugnacité d’un parti dans lequel il voyait son ennemi le plus redoutable. Il avait raison.

Au lendemain de l’effroyable boucherie qui avait permis, comme l’avait analysé un certain Karl Marx, aux forces capitalistes qui s’affrontaient de "détruire du Capital", en clair de sortir de la crise profonde, structurelle, de ce système et lui permettre de se redéployer, est né le PCF. Son objectif était alors de préparer les conditions nécessaires pour créer le rapport des forces indispensable qui conduirait à la révolution socialiste. Il s’était donné pour cela les armes que la pensée léniniste lui offrait : l’agitation de masse, l’éducation et la formation politique de ses militants, à partir des cellules (appelées « rayons avant guerre »), une cohésion dans le parti dirigé par les "meilleurs" d’entre eux... Même si ses débuts ne furent pas à l’abri d’erreurs et de dérives sectaires, cette organisation, ce "maillage du pays" en cellules de quartiers et surtout d’entreprises, lui permirent d’étendre son audience et de multiplier ses rapports populaires, d’affiner une orientation politique de combat dans le cadre de la lutte des classes.

Je rappelle ici tout de même que le PCF, jusqu’à il y peu, allez, disons jusqu’au congrès de Martigues, n’était pas un parti comme les autres. Son objectif, sa raison d’être, c’était de "préparer" les conditions de la Révolution socialiste. Il n’existait pas pour lui-même, pour conquérir des sièges ou des mairies, mais mettait tout à profit, y compris les périodes électorales, pour construire ce rapport des forces.

Ce rappel n’est en rien une vision idyllique du passé, je sais que toutes les cellules ne fonctionnaient pas comme cela aurait été souhaitable, je sais que quelques unes n’existaient que sur le papier, il n’empêche que le mouvement qui a produit le "parti des 700 000 adhérents" de la fin des années 70 avec ses organisations de base n’a pas été étranger dans la conquête des nombreuses municipalités d’alors (Reims, St Quentin, St Etienne, Le Mans...) et que la ceinture rouge de Paris n’est pas arrivée par l’opération du Saint Esprit !

Les avancées sociales de la Libération (la Sécu, la RNUR, EDF-GDF, les comités d’entreprises, sans citer le reste) n’auraient pu être conduites au bout, si dans le CNR, la place du PCF n’avait pas été indiscutable, si son influence dans le pays n’avait pas été aussi puissante.

Nous allons maintenant pouvoir procéder au "détricotage" des mesures prises par le CNR" : c’est un certain Kessler, second couteau du MEDEF, qui a pu se permettre d’annoncer cette intention, hélas suivie des faits. Le PCF est à cette époque au-dessous des 5% auxquels rêvait Gattaz.

La crise que nous supportons aujourd’hui ne sera pas éternelle. Nous pouvons en sortir par le bas, après une guerre qui aura fait le ménage (cela a déjà commencé en Afrique et au Moyen Orient) et redistribuera les cartes des capitalistes pour les capitalistes. Nous devons en sortir par le haut, et pour cela, comme disait Marx, il faut les fossoyeurs. A nous de les réanimer ! Il n’est pas trop tard.

Ceci dit, je suis pour l’union de TOUS CEUX QUI ONT OBJECTIVEMENT INTERET à vivre libres, simplement, dans un monde SOLIDAIRE, débarrassé de la course à la rentabilité. Le Front de Gauche est une construction qui peut être les prémices de ce rassemblement. Mais nous, marxistes, communistes, nous avons besoin dans ce rassemblement d’un parti qui retrouve ses réflexes de classe, qui renoue avec le peuple, dont nous sommes partie intégrante.

En ce moment, des fermetures d’usines, des licenciements à tour de bras, des délocalisations. Pas ou peu de parole révolutionnaire dans ces lieux d’exploitation féroce : il n’y a plus de cellules, plus de sections communistes... on négocie la hauteur des primes de licenciements, alors qu’on devrait occuper l’usine, exiger la nationalisation. C’est dans le renforcement du PCF, dans le rétablissement de son audience par ses structures militantes que nous sortirons de l’auberge !

L’expérience de l’activité récente du parti, notamment depuis un congrès de Martigues dont la "mutation" a été menée tambour battant sous la houlette de Robert Hue ou de Jean Claude Gayssot, qui d’ailleurs ont quitté le PCF depuis, nous inciterait plutôt à revenir sur certaines décisions qui y avaient été prises : l’abandon de la référence marxiste au profit d’un parrainage par la pensée de Jaurès ; l’abandon de l’organisation du parti à partir des cellules, dont la disparition officielle continue de lourdement handicaper notre activité militante quotidienne, ce qui impliquerait le retour à la distribution des cartes et des cotisation par ces mêmes cellules, cet acte renforçant par lui-même le lien indispensable entre TOUS les communistes ; l’analyse sérieuse, "marxiste !", des événements qui ont conduit à la disparition (regrettable et regrettée, quand on voit l’état dans lequel se trouvent les démocraties autrefois "populaires") des pays socialistes ; le retour à une formation politique des militants communistes, formation au niveau des sections, des fédés et du national ; un retour enfin à la solidarité avec les partis communistes qui subsistent ou qui renaissent un peu partout (renouons avec l’internationalisme).

Armand Lecoq


 

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 14:28

iran-buttonLes partis communistes s'opposent à toute action militaire contre l'Iran

 

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

 

Nous, partis communistes et ouvriers signataires, exprimons notre profonde inquiétude et notre condamnation ferme des dernières déclarations des décideurs israéliens, concernant une possible attaque de l'Iran. Nous estimons que les déclarations de Benjamin Netanyahu, premier ministre israélien, signalant que Israël était prêt à mener une offensive militaire préventive contre l'Iran avant l'élection présidentielle américaine, pourraient entraîner l'ensemble de la région dans une nouvelle guerre aux conséquences inimaginables. Des indications importantes nous permettent de penser que les projets israéliens sont coordonnés avec des responsables haut placés au sein de l'administration américaine et avec certains gouvernements de l'UE.

 

Nous condamnons dans le même temps la position des États-Unis et de l'UE prenant la forme d'un silence de connivence vis-à-vis des agissements de l’État d’Israël. Nous pensons que les politiques de l'impérialisme américain et de ses alliés à l'égard des nations du Proche-Orient ont encouragé les dirigeants israéliens à se sentir libres de suive une ligne ouvertement agressive et belliqueuse qui ne ferait qu'embraser l'ensemble de la région et mettre en péril la paix mondiale. Nous croyons que pour éliminer les tensions dans la région et assurer la paix, il faut absolument passer par la condamnation des interventions militaires, directes et indirectes, dans les pays du Proche et du Moyen-Orient. Tous les conflits et tous les litiges dans la région devraient être résolus par la voie de la négociation en s'appuyant sur la Charte de l'ONU, la préservation de la paix et le respect de la souveraineté des nations.

 

Nous déclarons notre solidarité envers la lutte du peuple iranien pour la paix, les droits humains et démocratiques et la justice sociale. Nous avons la ferme conviction que le peuple Iranien seul est en droit de décider du sort de l'Iran et de son système social et politique. Nous sommes convaincus que la stratégie d'escalade de la tension passant par l'affirmation des positions irresponsables telle que la destruction de l’État d’Israël et des manœuvres militaires concernant la fermeture du détroit d'Ormuz, par certains dirigeants Iraniens, ne font que servir les plans impérialistes pour une intervention militaire dans la région. Nous déclarons encore une fois notre soutien à la lutte de la classe ouvrière Iranienne et de son parti, le Tudeh, et à toutes les forces progressistes et démocratiques luttant pour la démocratie, l'indépendance, la justice sociale et une région libérée de la présence militaire et des ingérences impérialistes.

 

 

1 – PADS (Algérie)

2 – Parti communiste d'Australie

3 – Parti communiste d'Autriche

4 – Front de libération nationale du Bahreïn

5 – Parti communiste du Bangladesh

6 – Parti communiste de Belgique

7 – Parti du travail de Belgique

8 – Parti communiste du Brésil

9 – Parti des travailleurs (Brésil)

10 – Parti communiste de Grande-Bretagne

11 – Parti communiste du Canada

12 – Parti communiste de Catalogne

13 – Parti communiste du Chili

14 – Parti communiste de Colombie

15 – Parti socialiste ouvrier de Croatie

16 – AKEL (Chypre)

17 – Parti communiste de Bohême-Moravie

18 – Parti communiste au Danemark

19 – Parti communiste d’Égypte

20 – Parti communiste de Finlande

21 – Parti communiste Français

22 – Parti communiste allemand

24 – Parti communiste de Grèce

25 – Parti communiste de Guadeloupe

25 – Parti communiste ouvrier hongrois

26 – Parti communiste d'Inde

27 – Parti communiste d'Inde (marxiste)

28 – Parti communiste d’Israël

29 – Parti Tudeh d'Iran

30 – Parti communiste d'Irak

31 – Parti communiste d'Irlande

32 – Parti ouvrier d'Irlande

33 – Parti de la refondation communiste d'Italie

34 – Parti des communistes italiens

35 – Parti socialiste de Lettonie

36 – Parti communiste du Liban

37 – Front populaire socialiste de Lituanie

38 – Parti communiste de Jordanie

39 – Parti communiste du Luxembourg

40 – Parti communiste de Malte

41 – Parti communiste martiniquais

42 – Parti communiste du Mexique

43 – Parti du progrès et du socialisme (Maroc)

44 – Parti de l'avant-garde démocratique socialiste (Maroc)

45 – Parti communiste de Norvège

46 – Parti du peuple Palestinien

47 – Parti communiste du Pakistan

48 – Parti communiste du Pérou

49 – Parti communiste de Pologne

50 – Parti communiste portugais

51 – Parti communiste des peuples d'Espagne

52 – Parti communiste de Suède

53 – Parti communiste du Soudan

54 – Parti communiste de la Fédération de Russie

55 – Parti de l'indépendance et du travail du Sénégal

56 – Parti communiste d'Espagne

57 – Parti communiste d'Afrique du sud

58 – Parti communiste réunionnais

59 – Parti communiste turc

60 – Mouvement Ettajdid (Tunisie)

61 – Parti du travail de Tunisie

62 – Parti communiste des Etats-unis

63 – Parti communiste d'Uruguay

64 – Front polisario (Sahara occidental)

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 13:03

 

 

Chers amis,
Heureux de retrouver les Saisons de Parole Vive après la période estivale et de partager avec vous cette édition automnale.
Venez nombreux et faites circuler l'information !
Bien cordialement et à très bientôt,
Virginie Cervoni Locatelli

 

L’association Une Minute de Soleil en Plus et la Ville de Bastia

 avec le soutien de la Collectivité Territoriale de Corse

en partenariat avec France Bleu RCFM, Corse-Matin, et l’Éclat, Pôle régional Cinéma PACA

Présentent

Les Saisons de Parole Vive

 Les 11, 12 et 13 octobre 2012 à Bastia

Sortir de la norme

- Penser le politique autrement -

Jeudi 11, Auditorium du Musée, La Citadelle

*18H00, Conférence-débat avec Roland GORI

  Une démocratie peut-elle être normale ?

Roland Gori est psychanalyste, professeur émérite de psychopathologie clinique à l’Université d’Aix-Marseille et l’un des initiateurs de L’Appel des appels. Dans l’ouvrage collectif du même nom, il appelle à une insurrection des consciences contre la normalisation, avant qu’il ne soit trop tard. Son dernier livre (La Dignité de penser, 2011) invite au retour du politique pour retrouver les conditions sociales et culturelles permettant de penser, de juger et de décider. Dans sa conférence, Roland Gori analysera la relation ambiguë et paradoxale des démocraties  avec la norme pour comprendre l’état de résignation du politique aujourd’hui, et évoquera les conditions à partir desquelles on pourrait en sortir.

Vendredi 12, Médiathèque de la Bibliothèque municipale, rue Favalelli

*18H00, Conférence-débat avec Guy SCARPETTA

  Actualité de Guy DEBORD

 Une pensée subversive est-elle encore possible ?

La conférence s’ouvre sur la projection d’un document de 60 minutes réalisé en 1994 par Brigitte Cornand, en forme de portrait de Guy Debord. A partir de là Guy Scarpetta, romancier et essayiste,  proposera  une découverte de cette personnalité singulière incarnant une aventure intellectuelle, artistique et politique rigoureusement hors des normes, en guerre permanente contre l'ordre établi. Véritable visionnaire, Guy Debord n’a cessé de dresser un constat implacable sur le triomphe planétaire de « La Société du spectacle », c'est-à-dire du règne sans partage de la marchandise. Pourquoi, se demandera ensuite Guy Scarpetta, les questions que posait Guy Debord nous semblent-elles terriblement actuelles ? Sommes-nous condamnés à être les spectateurs du monde, au lieu d'être les acteurs de notre vie ?

  

Samedi 13, Théâtre St Angelo, rue St Angelo

*15H00, Conférence-débat avec Eric COQUEREL

  Construire un autre système, est-ce possible ?

Secrétaire national du Parti de Gauche, Eric Coquerel a participé activement à toutes les tentatives de regroupement de la gauche antilibérale depuis 2003. Une préoccupation ancienne pour ce républicain social qui, en plus de trente ans de militantisme, a traversé plusieurs familles de la gauche. Il publie d’ailleurs en septembre 2012 un essai politique : « Au cœur du Front de gauche ». Dans sa conférence, il partira du constat selon lequel on essaie de faire croire à l’opinion depuis les années 80 que le libéralisme est indépassable et que du fait de la mondialisation, le politique ne peut plus rien. Or, ne peut-on démontrer au contraire que "le capitalisme n'est pas un ordre naturel" ? En effet, en Amérique latine comme en Europe d'autres voies, crédibles, ne sont-elles pas proposées ?

 

Samedi 13, Théâtre St Angelo, rue St Angelo

*18H30, « L’Héritage » conte théâtral de et par Laurent EYRAUD-CHAUME

                  Compagnie le Pas de l’Oiseau

Au Villard, depuis la mort du vieil agriculteur Joseph Barbayer, tout le monde est en effervescence, à commencer par le conseil municipal. Il y a de quoi : Joseph a légué tout son patrimoine à la commune… à la condition d'y « instaurer le communisme ».

La pièce pose à sa manière la question des chemins de l’émancipation : peut-on transformer la réalité ? Comment réinventer le vivre ensemble ? Quelle place pour la transmission et l'engagement dans nos vies ?

 

« Ce joli conte - cette fable - est habilement mis en espace, en jeu et en voix par Laurent Eyraud-Chaume, caméléon malicieux qui nous embarque dans cette histoire avec énergie, engagement et dérision.

Une belle utilisation de la parole, une économie de moyens, une régie lumière intelligente, un texte «mine de rien» et voila un bien joli voyage en pays d’utopie, dont on sort en se disant «Chiche qu’on le change, ce monde...» A petites touches, à petits pas, tous ensemble, tous ensemble... ». JL Sauzade

Prix : 15 et 10 euros (tarif réduit)

Renseignements/réservation : 04 95 32 47 75 / 06 81 31 10 19

 

Entre le débat qui suivra l’intervention d’Eric Coquerel et le

début du spectacle, un apéritif convivial sera offert aux spectateurs

 

PAROLE VIVE en décembre

La prochaine Saison de Parole Vive aura lieu du 6 au 16 décembre prochain à Bastia, et à Migliacciaru en partenariat avec le centre culturel Anima. Son thème, « Regards croisés sur la Russie », évoquera différents aspects de cette culture : musique, peinture, cinéma, littérature. Les journées s’ouvriront sur un concert symphonique où sera donné en particulier le 1er concerto pour piano de Tchaïkovski avec le pianiste d’origine slave Nicolas Stavy et l’ensemble instrumental Musica Suprana ; elles se clôtureront avec un récital de Nilda Fernandez… qui agrémentera ses chansons de documents recueillis durant les cinq années qu’il a passées à Moscou au début des années 2000.  Un grand moment !

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 16:37

 

 

 

 

Le président du Venezuela Hugo Chavez, au pouvoir depuis 1999, a été réélu dimanche pour un mandat de six ans devant lui permettre de poursuivre la "révolution socialiste".

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 16:22

                                                      lvres en ligne 1027

 

 

 

DES LIVRES POUR ALLER PLUS LOIN QUE L'IMPOSSIBLE

Editions Syllepse
69, rue des Rigoles - 75020 Paris
01 44 62 08 89
 GRATUIT 01 44 62 08 89 
www.syllepse.net


 

 

 

 

 


Le Front national au travail
Informations syndicales antifascistes

 

  Une chronique des évènements courants de ce labourage par le Front national de la désespérance sociale à l’appui de témoignages et de faits.

 

 

 

2003 / 172 p. / 8,11 euros
ISBN: 2-84797-013-4

 

Collection Arguments et Mouvements

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

martinique  

Les extrêmes droites en France
De la traversée du désert à l'ascension du Front national (1945-2008)

Jean-Paul Gautier

De l’épuration au lendemain de la Libération au second des élections présidentielles de 2002, l’extrême droite en France a parcouru un long chemin qui lui a permis de s’inscrire durablement dans le paysage politique français.

2009 / 464 p. / 22,31 euros
ISBN: 978-2-84950-215-0

collection Mauvais Temps

 

 
 
agrocarburants
 

 

Fascismes: un siècle mis en abîme
René Mouriaux (coord.)

Si la compréhension des fascismes contemporains en appelle à des réalités présentes, elle ne peut se passer, cependant, d'un retour sur l'hisoire....

2000 / 286 p. / 16,23 euros / ISBN: 2-913165-10-9

collection Mauvais Temps
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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 16:13

                                                                           anecr-copie-1.gif

Déclaration de l’ANECR, après l’intervention de François Hollande aux Etats généraux

 

 ANECR

Déclaration de l’ANECR, après l’intervention de François Hollande aux Etats généraux

vendredi 5 octobre 2012



Le 5 octobre 2012,

L’intervention du Président de la République lors des Etats généraux ne va pas dissiper les inquiétudes exprimées par les élus tant au travers du questionnaire que lors des assemblées qui se sont tenues dans les départements et dans les ateliers qui se sont réunis au Sénat. Son intervention, en effet, enferme d’emblée le processus de réforme dans ce qu’il appelle le redressement des comptes publics et le redressement productif, insistant sur le fait que les collectivités locales représentent 20% de la dépense publique et qu’elles doivent participer à l’effort, l’œil rivé sur les exigences de l’Union Européenne et du traité budgétaire.

Pourtant les propos valorisant de François Hollande à l’endroit des collectivités locales, de leur rôle dans le pays pour répondre tant aux besoins des populations que de l’économie et de l’emploi devraient déboucher sur une plus grande audace et sur une réforme ambitieuse donnant plus de souffle à la démocratie territoriale, au développement des services publics pour faciliter le vivre ensemble et la cohésion sociale.

Dans ces conditions, les propositions qui prônent une large concertation notamment au travers du « Haut Conseil des collectivités locales » risquent d’être une coquille vide.

Rétablir la confiance exige des mesures concrètes qui garantissent la libre administration des collectivités locales au service des citoyens et des habitants. Enfin, la définition stricte de blocs de compétence à chaque niveau et la confirmation d’un nouveau statut de métropole bénéficiant de transfert de compétence des autres collectivités réduiront à peau de chagrin le rôle et la place des communes et des départements. Quant aux régions, elles se verraient attribuer tout ce qui concerne l’emploi et la formation dans des conditions qui restent à éclaircir. Si l’annonce d’un statut de l’élu, la fin du cumul des mandats et la parité vont dans le sens d’une plus grande fidélité de la représentation, les propositions du Président de la République sur le mode de scrutin des Conseillers généraux restent dans le flou le plus complet.

Après la déclaration du Président de la République, il est de première importance de poursuivre la mobilisation des élus et des citoyens pour agir dans les débats parlementaires et porter les propositions donnant aux collectivités locales, les moyens démocratiques et financiers de contribuer à une croissance utile et durable, et pour sortir le pays de la crise.

 

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 16:09

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Libye : le Premier ministre limogé paye le prix d’un rapprochement entre libéraux et islamistes

lundi 8 octobre 2012, par La Rédaction

Moustapha Abou Chagour renvoyé avant même de prendre ses fonctions de Premier ministre libyen, paye le prix d’un rapprochement invraisemblable entre libéraux et islamistes qui semblent décidés à diriger ensemble un futur gouvernement d’union.
Les deux blocs principaux au Congrès général national (CGN), l’Alliance des forces nationales (AFN, libérale) de Mahmoud Jibril, et le Parti de la justice et de la construction (PJC) issu des Frères musulmans, ont décidé dimanche de renvoyer M. Abou Chagour après avoir rejeté sa seconde liste du gouvernement.
Mais selon M. Abou Chagour, son renvoi a été motivé par son refus de s’incliner devant les exigences de ces deux blocs pour la formation de son cabinet.
Selon une source de l’AFN, les deux partis se sont mis d’accord pour former un gouvernement d’union après avoir décidé d’exclure M. Abou Chagour, un technocrate indépendant élu le 12 septembre par le CGN, la plus haute institution politique du pays.
Cette option a été proposée par plusieurs membres du CGN lundi lors d’une séance consacrée à examiner la procédure à suivre pour désigner un nouveau Premier ministre.
Pourtant, le bloc du PJC au Congrès avait voté pour M. Abou Chagour, après l’élimination de son candidat au premier tour. Et M. Abou Chagour, qui était un temps considéré comme proche des islamistes, l’avait alors emporté avec deux voix d’avance sur M. Jibril, grâce au soutien du PJC.
"Est ce que tout le monde est convaincu maintenant que je ne suis pas issu des Frères (musulmans) ?" a écrit lundi M. Abou Chagour sur son compte Twitter.
La veille, il avait présenté au CGN un gouvernement de crise restreint à dix ministères, après le rejet d’une première liste jeudi. Mais son sort était déjà scellé.
"Il savait déjà que sa proposition serait rejetée, avant même d’aller présenter son nouveau cabinet", a indiqué à l’AFP une source de son bureau.
Il était sous pression pour former un gouvernement représentatif de toutes les régions et des diverses tendances, dans un pays où le nouveau pouvoir n’arrive pas à asseoir son autorité face à l’insécurité et la multiplication des milices armées.
L’éviction de M. Chagour devrait conduire à une nouvelle période critique de transition, après l’échec du cabinet sortant à rétablir la sécurité et à asseoir son autorité face aux milices armées qui font la loi dans le pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011.
En présentant sa nouvelle liste dimanche, M. Abou Chagour n’a pas mâché ses mots, critiquant les membres du Congrès et les blocs politiques qui avaient rejeté sa première proposition.
"Il est regrettable que je ne suis plus digne de confiance pour certains, parce que j’ai refusé à satisfaire leurs demandes irréalistes", a-t-il dit. "Quand j’ai commencé à remanier la liste, j’ai essayé de contacter les partis en vain.
Parce qu’ils avaient déjà décidé de me retirer la confiance".
"Le premier gouvernement n’était pas parfait. Et nous aurions pu en discuter et le remanier (...) mais les demandes des membres du Congrès étaient irréalistes : certains exigeaient un portefeuille bien précis pour leur région, un bloc politique a demandé onze portefeuilles et un autre en a exigé neuf" !, a-t-il déploré.
"Je n’abandonnerai pas mes principes et mes convictions", a déploré M. Abou Chagour, en faisant état de "chantage" de la part de membres du CGN.
L’AFN de M. Jibril, une coalition d’une soixantaine de petits partis libéraux menée par des architectes de la révolte de 2011 contre le régime de Mouammar Kadhafi, détient 39 sièges sur les 80 réservés aux partis politiques. Le PJC est la deuxième formation du Congrès avec 17 sièges.
Les 120 sièges restants ont été attribués à des candidats indépendants aux allégeances et convictions différentes.

(08 Octobre 2012 - Avec les agences de presse)

                                                                  source: "Assawra"

 

 

 

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 15:56

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

 

« Une vie de moins », Zebda chante pour Gaza

lundi 8 octobre 2012

Accès au clip :
www.Assawra.Info/zebda1.htm

 

C’est l’alliance inattendue du groupe Zebda et de Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po, spécialiste du monde islamique et auteur d’un livre récent, « Histoire de Gaza  » (Fayard, 2012). Leur collaboration, Zebda à la musique, Filiu aux paroles, a donné naissance à une chanson et à un clip sur ce territoire palestinien et ses habitants toujours soumis au blocus israélien. Mais ce n’est après tout pas si surprenant, car si Jean-Pierre Filiu est l’auteur de plusieurs livres de science politique, il est aussi un spécialiste reconnu de ... Jimi Hendrix (et en juin dernier il nous rapportait de Benghazi une belle rencontre avec des rappeurs libyens) ! De là à travailler avec le groupe toulousain pour attirer l’attention sur le sort des Palestiniens, il n’y a qu’un pas que nous ne sommes pas surpris de le voir franchir.

source: "Assawra"

www.Assawra.Info/zebda1.htm

                                                                 
                                                                        

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 15:46

 source:  Groupe des élus communiste et citoyens du Front de Gauche" <groupe.ccfg@orange.fr>

L’exil et le partage

 

Gérard Teulière

 

Après le PDG Bernard Arnault, c’est l’acteur Christian Clavier qui prend le chemin de l’exil. Certes, protestant de ses bonnes intentions, M. Clavier, dont la fortune n’égale évidemment pas celle de M. Arnault -- indique qu’il ne cherche qu’à fuir des tracasseries dont il serait l’objet en raison de son amitié avec l’ancien président de la République. Qui n’entend toutefois résonner, derrière ce voyage mené à grand bruit médiatique, la sempiternelle antienne de la victimisation, qui cherche aujourd’hui à faire accroire que la France serait devenue en quelques mois une terre de persécution économique, professionnelle ou morale ? Le chanteur Johnny Halliday, autre malheureuse victime du couperet fiscal, la scande lui aussi depuis de nombreuses années, principalement chaque fois que la gauche accède au pouvoir. Ces personnalités qui, comme chacun sait, ont toujours brillé par leurs idéaux progressistes et leur engagement social, seraient devenues- il le faut croire - les boucs émissaires des idéologues socialistes et de l’esprit revanchard qui sévirait depuis l’élection de M. François Hollande. Mme Laurence Parisot, présidente du Medef, enfonce d’ailleurs le clou à sa manière, s’indignant du fait que l’on associerait aujourd’hui systématiquement, d’un point de vue sémantique, le mot « patron » à celui de « voyou ».  Mais M. Clavier, qui certes a bien le droit de s’installer où il veut, semble flirter de plus avec notre mémoire collective, habitée de grands exilés prestigieux, comme Hugo à Guernesey ou De Gaulle à Londres. En se « réfugiant » précisément dans la capitale britannique, centre du monde financier, c’est un double message subliminal qu’il cherche sans doute à envoyer à notre imaginaire national : celui de la « liberté » que symboliserait le monde du libre-échange de la City, mais aussi celui d’une Résistance qu’il faudrait mener contre une France devenue socialiste, livrée aux démons de la démagogie et en proie à la chasse aux sorcières.

 

L’attitude de ces personnalités, sous laquelle on lit plutôt, cousu de fil blanc et or, le refus d’un certain nombre d’élites de jouer le jeu de la démocratie et du partage, n’a en fait rien de nouveau. Louis XVI, qui s’enfuit à Varennes, nourrissait l’espoir de rejoindre la coalition anti-française. Son frère cadet Louis XVIII, ramené « dans les fourgons de l’étranger » par la première Restauration, prenait à nouveau la fuite au début des Cent Jours, misant sur la défaite de la France pour récupérer son trône, tandis que le peuple, unanime, portait l’Empereur en triomphe. Dans l’Histoire plus récente, sous le Front Populaire, les capitaux, et quelques patrons avec eux, quittèrent la France sans être des hirondelles. « Plutôt Hitler que le Front Populaire ! » s’exclamait-on dans l’entourage du parti de Daladier. Cette haine, qui naît essentiellement du refus du partage, prend sa source dans la détestation que, depuis 1870 puis la Commune, les secteurs monarchistes, et par la suite bourgeois, nourrissent envers la République, celle des « partageux », qu’ils appellent avec mépris « La Gueuse » : une insulte au féminin, qui prend évidemment volontairement à rebours l’image de Marianne et de la Liberté guidant le peuple de Delacroix.

 

Le refus du partage

 

Or, le refus du partage, s’il est assimilable à l’égoïsme en termes moraux, appelle une analyse au plan politique et social. Sa condamnation est historiquement liée au christianisme, qui fait de la pauvreté une ascèse (les ordres mendiants) et du partage une vertu (« il est plus aisé à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu »), voire une hagiographie (saint Martin donnant son manteau à un pauvre) que sous-tendent à la fois l’amour du prochain et une eschatologie fondée sur l’espérance d’une vie éternelle délivrée de toute souffrance. Dans l’ordre politique, et notamment dans les utopies socialistes naissantes, c’est dans le Royaume de ce monde, --  « le lieu où l’homme donne toute sa mesure » pourrait-on dire avec Alejo Carpentier et Albert Camus -- , qu’est censé se réaliser l’avènement d’une société meilleure, finalité de toute existence humaine. La notion de partage (qui recoupe quelque peu la vertu théologale première de la charité) y est donc essentielle. Elle ne consiste ni en un don volontaire ni en une aumône, mais en un ethos et une posture civique, traduits en une forme d’organisation sociale qui, à des degrés divers, entend procurer à tout être humain une vie digne et juste via une contribution collective équitable, comme la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen l’exprime en stipulant que chacun concourt au bien public en fonction de ses facultés.

 

Cette exigence heurte de plein fouet l’égoïsme naturel et l’appétit bourgeois d’accumulation des richesses qui l’encourage, exprimé par le fameux « Enrichissez-vous ! » de Guizot sous le second Empire. Le refus du partage (corollaire de la recherche du profit exclusif) est devenu la base de la société compétitive et de l’ordre privé, évidemment opposés au bien public et à l’Etat, qui ne constituent plus, dans le monde libéral, qu’un rouage administratif de la machine à gérer la compétition universelle, qui a inventé en parallèle la délicieuse expression de « politiques de lutte contre la pauvreté », comme si cette dernière était un facteur externe (et non une résultante) du système économique dominant.

 

Sous les Trente Glorieuses, en raison de la menace du communisme et grâce à la planification menée par l’Etat, la société capitaliste a su trouver un certain équilibre et des compromis efficaces permettant d’éviter les crises sociales et de faire fonctionner l’ascenseur social. Or, aujourd’hui, fruit du « laissez faire, laissez passer » libéral, le déphasage entre une part des élites possédantes et la majorité de la population a pris des proportions abyssales.

 

Le partage n’en devient que plus légitime et à la fois plus contentieux. L’argument éternellement avancé par ses détracteurs n’est pas qu’il serait injuste en soi, car cette déclaration serait éthiquement irrecevable : il s’agit surtout d’affirmer, par le truchement d’un discours pseudo-scientifique, que le partage est économiquement une erreur de stratégie, les taux d’imposition élevés entraînant le découragement des initiatives créatrices de richesse et conduisant à l’exil les talents et les capitaux. En deux mots, l’avènement d’un principe reconnu juste est nié en cela même qu’il prétend s’opposer à l’injustice : ce n’est pas tant la faute morale qui consiste à partir avec la caisse qui est mise en avant, que le prétendu manque de réalisme économique de ceux qui sont accusés de la provoquer…

 

Jusqu’où la richesse est-elle légitime ?

 

Cette attitude soulève plusieurs questions, en tout premier lieu celle – bien ancienne et toujours actuelle -- de la légitimité de la fortune. Un autre leitmotiv de la pensée unique justifie en effet les gains colossaux des uns non seulement par la liberté absolue d’entreprendre, mais par la création de richesses dont tous les autres sont censés bénéficier. Tout économiste sait pourtant, qu’hormis dans l’économie extractive ou dans l’agriculture, la « richesse » dont il s’agit n’est produite ni ex-nihilo ni du sein de la terre. Il n’est nul besoin d’avoir recours à une analyse marxiste pour comprendre que le commerce capte, fait circuler et amplifie (plus-value) des flux de valeur, représentant le travail des uns et des autres, calculés notamment sur les besoins, à travers l’offre et la demande des biens nécessaires à l’être humain. Certes, l’émulation économique restera toujours un ressort essentiel de l’action humaine et l’ingéniosité, le talent et le savoir-faire des dirigeants d’entreprises ne sauraient être tenus pour quantité négligeable. Mais les milieux possédants qui se sentent aujourd’hui spoliés oublient, ou veulent oublier, que toute richesse n’est produite que par autrui, et que même (ou surtout) si elle a été accumulée au fil des générations, parfois par pure prédation, elle l’a été grâce à celles et ceux  « qui ont construit de leurs mains leurs usines », pour paraphraser une belle chanson connue.

 

La hauteur des rémunérations (qui jauge la différence qu’une société accepte d’instaurer entre individu et un autre) constitue le deuxième point de ce débat ancien : curseur que l’on place à un niveau variable, selon que l’on considère que l’égalité économique entre les citoyens doit être totale (position extrême), relative (c’est le cas de l’Etat-Providence et de son pacte social) ou au contraire inexistante (la loi du plus fort permettant alors un échelonnage sans limite, où un individu peut « valoir » autant que dix mille autres).

 

Au delà des arguties rhétoriques que M. Sarkozy, ignorant le principe des vases communicants, opposait à M. Hollande lors de la campagne électorale (« vous voulez moins de riches ; moi je veux moins de pauvres »), on peut situer ici de manière assez nette la ligne de fracture traditionnelle entre la droite et la gauche, pour qui la solidarité consiste à corriger équitablement la répartition de la richesse disponible. Et nous savons bien que les prélèvements, mêmes élevés, opérés sur des fortunes immenses laissent encore à leurs propriétaires une aisance extrêmement supérieure à celle du reste des citoyens. On cherche  ainsi un équilibre raisonné entre la compétition et la solidarité, la première ne pouvant qu’être au service de l’autre et non l’inverse.

 

 

De quel argent parle-t-on enfin ?

 

Comme on peut le voir, certaines élites économiques françaises, nationalistes quand il leur plaît mais cosmopolites au gré de leurs intérêts, professent un patriotisme à géométrie variable qui les fait parfois se ranger contre ou en marge de la Nation.

 

Il faut cependant se garder de toute caricature, simplification à outrance ou généralisation excessive, et garder à l’esprit les proportions qui s’imposent. Pour indécentes qu’elles soient, les rémunérations des capitaines d’industrie (et des grandes figures du show business ou du sport) apparaissent finalement secondaires face aux sommes encore plus astronomiques que les exigences des marchés et le poids du service de la dette font peser sur les peuples, au sein d’un système financier global qui prétend dépouiller les gouvernements du monde de leur souveraineté et ne leur laisser que le soin de gérer, avec plus ou moins d’équité et de justice selon qu’ils sont de gauche ou de droite, les miettes de son festin.

 

A cet égard, les péripéties de MM. Arnault, Clavier et consort, que les médias mettent en exergue, risquent davantage de détourner l’attention du public sur les « mauvais riches » que de l’aider à identifier les véritables pompes aspirantes de la richesse des nations.

 

Gérard Teulière

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 11:35

                                                                           MARE NOSTRUM-copie-1

 

                        site:  alger républicain


           « ILS ONT REJOINT LE FRONT, POUR LIBERER L’ALGERIE »

  

 Un film de Jean ASSELMEYER

 

                                       Ils ont rejoint le front pour sauver l'Algérie

                                                                                 

 

 

                                                                  

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