Contribution du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme (PADS) repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
"Avante" organe central du Parti communiste Portugais a invité le Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme à participer au débat qui s'est déroulé au cours de sa fête annuelle, les 8 et 9 septembre 2012 à Lisbonne, consacré aux "luttes et aux défis des pays arabes". Notre parti qui n'a pas pu déléguer un représentant à ce débat a cependant adressé à "Avante", sa contribution dont nous publions ci-dessous le texte intégral:
Chers camarades
Nous regrettons de ne pas être parmi vous pour participer à cette grande fête annuelle d'Avante, à cette grande manifestation de l'internationalisme prolétarien. Nous regrettons de ne pas pouvoir partager sur place votre joie et votre fierté d'appartenir à ce grand parti révolutionnaire, le Parti communiste du Portugal qui a joué un rôle historique dans la chute du régime fasciste salazariste, un parti représentant un immense potentiel de combativité qui fait trembler la bourgeoisie et ses suppôts sociaux-démocrates. Les communistes algériens éprouvent toujours une certaine émotion au souvenir de la visite que le camarade Alvaro Cunhal avait tenu à leur rendre en premier quand il était venu en Algérie en 1964 après son évasion de prison.
Chers camarades
La situation tragique qui prévaut au Moyen Orient préoccupe toutes les forces progressistes et anti-impérialistes dans le monde, en particulier en Syrie qui est l'objet d'une agression conjointe d'une ampleur sans précédent des forces de l'impérialisme, du sionisme et de la réaction moyenâgeuse monarcho-théocratique. La situation est préoccupante au plus haut degré face aux préparatifs de guerre fébriles d'Israël contre l'Iran avec ou sans le feu vert des USA, face aux provocations incessantes des sionistes contre le peuple palestinien dont le combat pour ses droits est relégué à l'arrière-plan, face aussi au déni des droits du peuple du Sahara occidental occupé par la monarchie marocaine avec le soutien des impérialistes français et américains.
Il est indéniable que les révoltes et manifestations politiques et sociales qui agitent de nombreux pays arabes depuis le début de l'an dernier sont fondamentalement l'expression de contradictions enchevêtrées profondes internes et externes.
Ces révoltes traduisent
l'impact de la crise qui frappe le système capitaliste mondial dans son ensemble. Cette crise a touché durement les conditions de vie, déjà très précaires, de la majorité des ouvriers et des paysans, surtout dans les pays qui ne disposent pas de revenus pétroliers. Les révoltes expriment dans de grandes confusions idéologiques le refus des masses populaire arabes de payer les conséquences de cette crise, leur aspiration à désigner et contrôler démocratiquement leurs dirigeants. Les peuples arabes refusent de continuer à vivre comme avant. Ils ne supportent plus l'arbitraire, le despotisme, les injustices et le pillage des richesses par les potentats en place. Les classes dirigeantes ne sont plus, de leur côté, en mesure de régenter la société à l'aide des anciennes méthodes.
La situation diffère d'un pays à un autre selon le niveau de conscience et d'organisation des travailleurs, selon le degré d'influence et d'implantation des forces les plus progressistes ou au contraire selon que ce sont les forces de la réaction qui ont réussi à exploiter le mécontentement populaire et à le dévoyer. Les mouvements révolutionnaires représentatifs de la classe ouvrière, de ses éléments les plus conscients, ont été et continuent en règle générale à être réprimés depuis des dizaines d'années. Dans de nombreux pays monarcho-théocratiques, surtout, l'appartenance à un parti communiste est considérée comme un acte d'apostasie et est punie par la mise à mort. La répression anti-communiste a caractérisé même les régimes de la petite-bourgeoisie anti-impérialiste qui n'ont jamais accepté l'action indépendante des partis communistes en tant qu'incarnation des forces anticapitalistes et anti-réactionnaires les plus résolues, en tant que forces défendant de façon
intransigeante les aspirations démocratique et sociales de la classe ouvrière, des exploités.
La situation n'est pas la même dans tous les pays arabes. Certains sont des républiques formelles mais les libertés démocratiques doivent être conquises par la lutte. C'est le cas de l'Algérie où la démocratie de façade instaurée en 1989 bénéficie aux puissances d'argent "laïques" ou religieuses et où le mouvement ouvrier est bridé par des lois scélérates. D'autres sont des régimes monarchiques dirigés par des castes installées à l'origine et pour la plupart par les Etats impérialistes. Ils utilisent la religion pour justifier l'oppression et l'arbitraire le plus absolu. Les monarques du Golfe exercent un pouvoir illimité et disposent du droit de vie et de mort sur leurs sujets au nom d'une soi-disant loi divine. L'intensité du caractère explosif de la situation diffère d'un pays à l'autre selon la nature des rapports qui lient ces régimes aux puissances impérialistes.
Les régimes qui manifestent leur refus du diktat des puissances impérialistes sont la cible des attaques coordonnées des USA, de l'Union européenne, de l'OTAN, d'Israël, des monarchies et des théocraties du Golfe, des médias de la ploutocratie internationale. Cela est vrai même si ces régimes sont dans leur fondement socio-économique des régimes capitalistes. L'impérialisme ne se contente pas d'imposer aux pays économiquement faibles ses recettes ultra-libérales. Il a tendance à exiger la soumission totale des régimes bourgeois à ses objectifs géostratégiques au risque de pousser au suicide politique les classes dirigeantes en les jetant dans des conflits insolubles avec leur peuple.
A l'opposé, les régimes les plus réactionnaires, valets des puissances impérialistes peuvent tuer en masse, torturer, décapiter, enterrer vifs ou faire disparaître leurs opposants, piétiner les droits les plus élémentaires de la population, dénier tout droit à la main-d'oeuvre étrangère, réduire en esclaves ou lapider sous n'import
e quel prétexte les femmes originaires d'Asie, ils continueront à bénéficier de la protection de leurs maîtres. Ils serviront de faire-valoir et seront cités comme "témoins de moralité" à travers la mafia des "Amis de la Syrie" ou la Ligue des valets arabes, dite Ligue arabe, pour justifier et légitimer les guerres, les agressions, les blocus criminels destinés à réduire à la famine les peuples qui leur résistent ou à prendre en otages ces peuples afin de les obliger à combattre leurs gouvernements. Le monarque de Qatar règne en maître absolu. Son royaume moyenâgeux abrite la plus grande base militaire américaine de la région de même que Bahreïn où mouille la flotte américaine et où la révolte populaire a été écrasée sous les chenilles des chars de l'Arabie saoudite. Il n'existe au Qatar aucune constitution, aucun droit de réunion, aucun parlement, aucune presse libre, aucun syndicat, aucun parti. La situation est identique en Arabe Saoudite et dans la plupart des monarchies. Mais ce sont les plus grands et les meilleurs amis des USA et de l'Union européenne, "pays démocratiques et civilisés" dans la guerre déclarée aux régimes anti-impérialistes. C'est une nouvelle "sainte-alliance" déployée de la façon la plus hypocrite sous le drapeau de la "liberté et de la lutte contre les dictatures", de la "protection des peuples" et du "devoir d'ingérence humanitaire".
Les contradictions des pays arabes sont souvent rendues confuses par les luttes qui opposent entre elles diverses fractions de la bourgeoisie sur les meilleurs moyens de renforcer ou de maintenir leur domination sur les masses autant que sur le rééquilibrage entre elles des positions de force dans l'exercice hégémonique du pouvoir. Du Maroc, jusqu'à l'Egypte, en passant par la Libye aujourd'hui placée sous la coupe directe des USA, partout des fractions entières de la bourgeoisie alliées aux petits potentats féodaux utilisent de façon éhontée l'Islam. Elles tentent de canaliser le mécontentement populaire pour l'empêcher de se transformer en torrent révolutionnaire susceptible de poser avec force la question de la propriété des moyens de production, de la répartition des richesses, du contrôle des multinationales et de la nature sociale du pouvoir. Elles utilisent l'Islam pour étouffer, au nom de la fraternité en religion, les conflits qui opposent de plus en plus violemment les classes sociales. Les luttes ouvrières sont qualifiées d'infractions aux valeurs islamiques. Le sort révoltant des travailleurs exploités par les capitalistes est considéré comme une situation dictée par la volonté divine. Les travailleurs sont invités à la patience et à la soumission en signe de respect de la volonté de Dieu qui met à l'épreuve sur terre ses créatures afin qu'elles méritent le paradis. L'immense richesse accumulée ces dernières décennies par les capitalistes, les féodaux et les esclavagistes est présentée comme un ordre instauré par cette même volonté divine qui a décrété la division du monde en classes distinctes jusqu'à la fin des temps. Toute personne qui dénonce cette prospérité insolente est qualifiée d'envieuse commettant le pêcher de s'écarter des préceptes religieux. Ces franges ultra-réactionnaires de la bourgeoisie tentent tout ce qu'elles peuvent pour détourner les masses populaires de la lutte contre leurs exploiteurs et leurs oppresseurs. Elles orientent le mécontentement populaire vers les minorités religieuses, transformées en bouc émissaire de la colère sociale. Elles orchestrent des diversions sur le respect scrupuleux des préceptes religieux, les tenues vestimentaires, les interdits alimentaires, les questions soi-disant de moralité, les pratiques rituelles, les devoirs de la femme musulmane, à la grande joie des puissances impérialistes qui peuvent continuer à exploiter les richesses des peuples arabes sans être inquiétées. Des franges réactionnaires de la petite-bourgeoisie se réfugient dans la religion où elles croient trouver les remèdes aux inégalités de classe. Elles pensent repousser le spectre du socialisme en se contentant de corriger le capitalisme de ces défauts et d'atténuer les disparités sociales par les sermons religieux et les litanies sur une "Cité idéale" qui aurait existé il y a 14 siècles du temps du prophète et des khoulafa "bien dirigés". En réalité toutes ces franges marchent la main dans la main dans la perpétuation de l'ordre social existant, l'étranglement des libertés démocratiques et la tromperie de la masse des travailleurs et des paysans pauvres les moins conscients au plan politique et idéologique en leur faisant croire qu'elles trouveront dans les vagues programmes à coloration religieuse leur salut
et l'alternative à la détresse sociale qu'ils vivent. La religion est utilisée comme paravent à l'instauration d'une dictature ouverte des forces de l'argent afin d'empêcher la jonction des partis communistes avec le mouvement spontané des masses populaires et de la classe ouvrière. Elle est utilisée pour les empêcher d'apporter la conscience idéologique aux travailleurs, de transformer la classe ouvrière en classe d'avant-garde consciente, organisée et dirigeante dans la lutte pour le progrès et le socialisme.
En règle générale, les courants ultra-réactionnaires qui utilisent l'Islam prêchent la soumission aux régimes à la botte de l'impérialisme. Par contre, ils proclament le djihad le plus sanglant contre les régimes qui refusent de courber l'échine devant les USA en particulier. C'est le cas actuellement de la Syrie.
La situation dans les pays arabes est également exacerbée par l'offensive et les ingérences ouvertes des pays impérialistes dans leur tentative de placer sous leur contrôle absolu les régions pétrolières. Les puissances impérialistes ont programmé la remise en cause de la nationalisation des richesses pétrolières décidée dans les années 1970, y compris dans les monarchies. La crise économique les rend plus agressives. Ces puissances redoublent d'activité militaire et accentuent leurs pressions pour étendre leurs zones d'influence et de domination. Elles ne reculent pas devant le risque de plonger peu à peu le monde entier dans une nouvelle guerre effroyable. Il s'agit de hausser au maximum leur surprofits scandaleux. Et pour les multinationales aucun plafonnement de leurs surprofits ne peut être toléré. Tôt ou tard les puissances impérialistes se retourneront contre leurs marionnettes arabes d'aujourd'hui pour les déposséder des gisements de pétrole et de
gaz. Pour le moment leur priorité est d'abattre les régimes ou les forces politiques qui leur tiennent tête et de renforcer la position d'Israël en tant que poste militaire avancé dont la mission est d'empêcher l'émancipation des peuples arabes et musulmans situés sur les routes du pétrole.
Chers camarades
Comme notre parti l'a affirmé dans sa récente déclaration sur la Syrie "La divulgation des directives d'Obama est intervenue au moment même où de toutes parts affluent vers la Syrie des groupes d'obscurantistes mercenaires grassement payés par l'Arabie saoudite et le Qatar, entraînés par des agents des USA, de la France et de la Grande-Bretagne, abondamment dotés d'armements modernes et de munitions de tout genre, d
e matériel de téléphonie sophistiqué. Des infiltrations massives ont lieu à partir de la Turquie, principalement, mais aussi de la Jordanie et des régions libanaises contrôlées par les forces de Hariri, pour semer la mort et les destructions dans les villes et les campagnes syriennes. L'Union européenne participe activement à ces opérations ( …)
Il est évident depuis déjà l'an dernier que l'insurrection armée en Syrie ( …) n'a rien à voir avec un quelconque combat pour les libertés démocratiques et le progrès social. L'insurrection armée est le fait de groupes qui cachent de moins en moins leur volonté d'instaurer un Etat sectaire, remettant en cause la liberté de conscience et les libertés confessionnelles, qui ont fait jusqu'ici la particularité de la Syrie par rapport aux pays arabes et musulmans, et utilisant l'Islam pour faire accepter par les travailleurs et la paysannerie une exploitation des plus féroces."
La dernière décision de l'Organisation de coopération islamique relative à la Syrie est en fait un "édit" religieux voilé désignant le régime syrien comme un régime "mécréant". C'est un appel à peine déguisé à tous les groupes islamiques réac
tionnaires armés du monde à se rendre en Syrie pour faire pencher la balance du côté des interventionnistes étrangers et de la réaction interne.
Le régime politique, social et économique instauré par le baath syrien n'incarne pas l'idéal des communistes.
Mais "Même si le régime syrien a changé de nature de classe et n'exprime plus depuis des années les intérêts fondamentaux des classes laborieuses de la Syrie, il est impossible de le placer sur le même plan que les terroristes islamistes et les puissances impérialistes. L'insurrection armée en Syrie a un caractère nettement réactionnaire, en raison des objectifs obscurantistes et de la vision sociale et économique ultra-libérale de ses chefs, de sa dépendance politique, financière et militaire des pays impérialistes et des monarchies théocratiques du Golfe, de son rôle de bras armé de cette coalition de forces étrangères ( … ) La responsabilité principale des malheurs qui se sont abattus sur le peuple syrien incombe aux dirigeants et aux politiciens bourgeois ou sociaux-démocrates des pays impérialistes."
Le régime syrien a fait de grandes concessions depuis au moins dix ans aux multinationales. Il leur a permis de s'installer, il a ouvert ses bras aux féodaux des pays du Golfe pour exploiter les travailleurs syriens. Il a changé les lois sociales en leur faveur. L'hégémonie du parti baath plus ou moins acceptée par les masses pendant 40 ans a changé de contenu au profit de la nouvelle bourgeoisie. Il s'est ainsi coupé de larges fractions du peuple. Mais l'impérialisme en demande plus pour satisfaire ses appétits insatiables. Il a pensé que la situation était devenue mûre pour remplacer le régime actuel par un régime docile acceptant de conclure une paix infâme avec Israël et de transformer son pays en base en vue du lancement d'une guerre contre l'Iran.
Les communistes algériens s'inspirent de l'expérience du mouvement communiste international dans la lutte antifasciste et la conclusion d'unions temporaires conditionnelles avec d'autres couches sociales quand il s'agit de contrer à un moment donné un ennemi qui remet en cause par la violence la plus extrême les conquêtes démocratiques, sociales et nationales de la classe ouvrière et des peuples.
Ils notent le fait que "L'impérialisme ne se contente plus d'obtenir des nations économiquement dominées qu'elles livrent complètement leurs richesses aux appétits insatiables de ses multinationales ( … ) ne se satisfait pas de réformes politiques à l'ombre desquelles les classes possédantes jouent la comédie de la démocratie bourgeoisie formelle."
Ils constatent que "Chaque fois que sa tendance à la domination sans frein se heurte à une résistance interne, quand bien même elle serait exprimée de façon timorée par ces classes, (l'impérialisme) est porté à détruire ces nations, à les morceler sur des bases confessionnelles ou ethniques sans se préoccuper des tragédies qu'il provoque au sein des peuples livrés à la logique folle de la course pour les surprofits."
C'est pourquoi les communistes algériens considèrent que "Indépendamment de la nature de classe des régimes dirigeants, la défense de la nation et de son intégrité territoriale, conquête importante et progressiste du mouvement de libération moderne, le combat pour empêcher le retour rétrograde au tribalisme, aux solidarités claniques ou aux communautarismes religieux, deviennent un aspect crucial de la lutte antiimpérialiste."
Lier la résistance à l'agression et les luttes démocratiques et sociales
Notre parti appuie les communistes syriens "dans leur lutte pour lier la résistance à l'agression impérialo-réactionnaire, à la mobilisation démocratique des masses, à la mise en oeuvre d'une politique économique et sociale favorable aux intérêts de la classe ouvrière, de la paysannerie laborieuse, des petits producteurs, et rompant avec les mesures ultra-libérales qui ont affaibli l'économie syrienne, appauvri les masses populaires, enrichi une minorité de syriens et d'affairistes du Golfe. Il appuie les efforts politiques et idéologiques déployés pour donner à leur action un caractère de classe indépendant des vues des courants antiimpérialistes petits-bourgeois ou de certaines tendances bourgeoises objectivement patriotiques." Nous estimons qu'aucun révolutionnaire ne peut se contenter de revendiquer dans l'abstrait les libertés démocratiques, de passer sous silence les ingérences impérialistes, de condamner les "exactions d'où qu'elles viennent". Aucun révolutionnaire digne de ce nom ne peut placer sur le même plan la violence contre-révolutionnaire des groupes armés soutenus par l'impérialisme et les monarchies du Golf et la répression légitime de l'activité de ces groupes. La lutte effective pour les libertés démocratiques les plus larges est intimement liée à la résistance à l'agression impérialiste et au combat pour liquider
par les moyens militaires et politiques ses alliés intérieurs. Aucun parti révolutionnaire ne peut être digne de mériter le qualificatif de "révolutionnaire" s'il ne lie pas, dans une pareille situation, les luttes démocratiques aux luttes pour infliger une défaite cinglante à l'impérialisme et à ses alliés internes. Aucun parti révolutionnaire ne peut conquérir de rôle dirigeant s'il ne participe pas les armes à la main à la résistance antiimpérialiste, s'il ne déploie pas tous ses efforts pour entraîner les masses dans cette résistance et lui imprimer le contenu économique et social de classe le plus avancé qu'il est possible d'arracher au profit de la classe ouvrière, des couches populaires laborieuses.
Notre parti dénonce l'attitude scandaleusement passive du pouvoir algérien face aux ingérences des pays impérialistes au Moyen Orient mais aussi en Afrique. Cette passivité s'est illustrée notamment lors de la visite du ministre français des Affaires étrangères en juillet dernier en Algérie. Elle a encouragé les Etats impérialistes à intensifier leurs manoeuvres criminelles contre les peuples arabes et africains.
Il appelle l'Algérie à se retirer de la Ligue arabe transformée en organisation hostile aux intérêts des peuples arabes et à leur indépendance.
Notre parti dénonce le rôle des médias et des journaux algériens qui participent à la propagation des mensonges des puissances impérialistes pour justifier les sanctions prises et la guerre menée contre la Syrie.
Il appelle les antiimpérialistes algériens à combattre cette propagande, à dénoncer ceux qui la relayent consciemment et à condamner les agissements des puissances impérialistes et de leurs valets internes.
Chers camarades,
Nous souhaitons plein succès à votre fête
Vive le Parti Communiste Portugais
Vive l'internationalisme prolétarien
A bas l'impérialisme et ses suppôts!