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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 13:45

La Grèce a voté le 17 juin 2012. Le parti de droite « Nouvelle Démocratie » d’Antonis SAMARAS a recueilli 29,66% des suffrages et obtenu 129 sièges en raison du système électoral qui accorde 50 sièges supplémentaires au parti arrivé en tête du scrutin (c’est ça la démocratie !).

 

SAMARAS a aussitôt appelé à la formation d’un gouvernement qui assure « le salut du pays ». « Un gouvernement de salut national doit ramener la croissance économique et rassurer les grecs sur le fait que le pire est passé » a-t-il déclaré dès l’annonce des résultats. Il va gouverner avec le PASOK, l’équivalent du PS français. « Un gouvernement de responsabilité nationale suppose la participation de plusieurs forces de gauche » a déclaré A. VENIZELOS, dirigeant de ce parti.

 

Nouvelle Démocratie et le PASOK (socialiste) qui ont recueilli ensemble 42% des voix ont 162 sièges sur 300, un résultat qui n’a rien de démocratique et qui rappelle les élections françaises du 17 juin.

 

Le parti de la gauche radicale SYRIZA de Alexis STIPRAS a recueilli 27% des voix et obtient 71 sièges, une augmentation significative par rapport aux élections de mai. Il le doit au fait qu’il a affirmé que sa politique au gouvernement se mènerait dans le cadre de la « voie économique européenne ». Tout un programme! Ce parti attend son heure pour remplacer la coalition Nouvelle Démocratie – PASOK quand celle-ci sera complètement discréditée, ce qui ne saurait tarder, et… continuer la même politique.

 

Car quel que soit le gouvernement en place, le peuple devra affronter des problèmes de plus en plus graves du fait de la politique imposée par ceux qui détiennent le pouvoir. « Ce gouvernement ne va résoudre aucun des problèmes du peuple, il va au contraire les compliquer » a déclaré Aleka PAPARIGA, secrétaire du KKE (Parti Communiste grec) qui   appelle le mouvement ouvrier et populaire à lutter pour les problèmes immédiats et pressants et à réunir les forces pour un renversement radical nécessaire.   

 

Source : « site communistes »

 

 

 

 

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 13:39

 

 

Vivelepcf, 22 juin 2012

120621_Hue_meeting_hollande.jpg Robert Hue devra se contenter de son siège de sénateur (élu en 2011 sur la liste PS/Front de gauche), son mouvement, le MUP du siège de député du Val d’Oise que le PS vient de lui octroyer. Finalement, il ne figure pas dans la liste des nouveaux du 21 juin.

Sa nomination au gouvernement Ayrault était annoncée. Mais il semble qu’il ait souffert de la contrepartie de qualité principale pour le PS.

Avec son passé d’ancien secrétaire national du PCF, Robert Hue aurait apporté une caution « communiste » au gouvernement.  Mais son image est restée trop proche du PCF. Or la direction du Parti s’est trouvée, après son échec électoral, dans l’obligation d’adopter une posture plus à gauche dans la majorité et de décliner l’offre de rentrer au gouvernement.

L’arrivée de Hue au gouvernement aurait gêné le Front de gauche, un allié qui s’est avéré efficace pour Hollande et qui pourrait être amené à contenir à gauche les réactions que la politique d’austérité du gouvernement Ayrault ne manqueront pas d’entraîner.

Voir notre article sur R. Hue en lien.    

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 15:55

 

 

 

 

 

inauguration du square Bigeard à Aix-les-Bains

 
 

Bigeard : "la torture en Algérie était un mal nécessaire"

 

Par Malika Benarab-Attou, Eurodéputée - 



Le Dauphiné Libéré nous apprend dans son édition du 15.06.2012 que le maire UMP d’Aix-les-Bains  Dominique Dord inaugure, le 23 juin, un square portant le nom du général Bigeard.  Attribuer le nom de Bigeard à un square n’est pas un évènement anodin en cette 50ème année de l’indépendance de l’Algérie. Alors que ce cinquantenaire doit être le moment opportun pour rapprocher les peuples Français et Algérien, de cicatriser les blessures de cette période, la municipalité d’Aix-les-Bains ravive la douleur des victimes de Bigeard et la colère de celles et ceux qui en France se sont opposés à ses méthodes.

Rappelons pour mémoire que Bigeard a été l'un des protagonistes de la bataille d'Alger en 1957. Il se livra à la torture, une pratique qu'il qualifia en juillet 2000 de «mal nécessaire». Le recours fréquent à la torture - supplice de la baignoire et utilisation de la gégène (décharges électriques) - avait été dénoncé en France par les intellectuels puis par quelques rares militaires, comme le général Jacques Pâris de la Bollardière, Compagnon de la Libération. Mais contrairement à Massu, qui a regretté l'usage de la torture, Bigeard n'avait émis aucun remord. « Je ne regrette rien ! » avait-il déclaré en 2007 à un quotidien Suisse.

Dans ces conditions, attribuer le nom de Bigeard à un square et diffuser l’information 2 jours avant les élections législatives, auxquelles Monsieur Dord était candidat, sonne comme  un signal aux tenants de l’Algérie française et de l’extrême droite. Cela constitue une provocation à l’endroit des défenseurs des droits de l’homme et du principe des peuples à disposer d’eux-mêmes. Aix-les-Bains mérite mieux que cela, ville de Savoie, région qui fut un haut lieu de résistance etde défense des valeurs de la République. Monsieur Dord se serait distingué en honorant une femme ou un homme de Paix. Je déplore qu’il ait préféré un tortionnaire.


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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 15:52

josefort

Jeudi 21 juin 2012 4 21 /06 /Juin /2012 17:37

BHL ne fait plus rire

 

  JOSE FORT

Faut arrêter de se moquer de Bernard-Henri Lévy, râle Anne Sinclair  au nom de 35 années d’amitié avec celui qu’Alain Juppé vient de qualifier « d’affabulateur ». C’est facile de rire du« philosophe » à la chemise éternellement blanche, du donneur de leçons accrédité permanent sur toutes les chaînes radios et télés, du spécialiste du plagiat, du pourri de fric un jour de droite un autre proche des socialistes, de l’aventurier aux plis de pantalon impeccables sous les bombes.  Bref, il faudrait cesser, comme l’affirme la compagne de DSK,  de se partager en « pro-BHL » ou en « anti-BHL » et choisir comme l’a fait le candidat François Hollande  de déjeuner avec le bouffon au lieu de participer à un Zénith de la CGT sur les retraites.

M. Bernard-Henri Lévy, faiseur vieillissant, inspirateur de l’expédition de l’OTAN en Libye, ne réussit plus rien. Même pas son film « le serment de Tobrouk », un bide retentissant reposant malheureusement sur une guerre contre une dictature se transformant en une catastrophe pour des populations livrées à la charia et aux pires exactions. Il ne fait plus rire le triste BHL lorsque le président du Niger, Mahamadou Issoufou demande aux responsables de la  déstabilisation de l’ensemble de la région après l’intervention militaire en Libye d’assurer « le service après vente », le Mali  devenant « l’Afghanistan de l’Afrique », le sud de la Libye se transformant en base arrière des djihadistes armés jusqu’aux dents. Souvenez-vous de  BHL transformé en chef guerrier donnant conseils et directives sur le perron de l’Elysée. Souvenez-vous de tous ceux qui ont soutenu l’expédition militaire. En fait, BHL n’est qu’un pion, l’histoire ne retenant dans cette affaire que ceux qui ont commis la faute (le crime ) politique de s’engouffrer dans une aventure  aux conséquences dramatiques pour des hommes et des femmes laissés à l’abandon entre les mains de fous sanglants.

José Fort

L’Humanité Cactus 21 juin

 

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 15:39

                                                                              CERVEAU.gif

 

L’art de la guerre : La démocratie impériale

 

par Manlio Dinucci

Le 19 juin 2012     ilmanifesto.it

 

                                     drapeau-egyptien.png     

Le lendemain du jour où le Parlement égyptien a été dissous par la Cour Constitutionnelle, de fait sur ordre du Conseil suprême des forces armées, le Département d’état étatsunien est entré en lice, garantissant que le Conseil s’est engagé à transférer le pouvoir, le 1er juillet, au président élu. Washington assure que, pendant toute la « transition à la démocratie » en Egypte, il est resté en contact étroit avec le Conseil militaire suprême. Personne n’en doute : l’administration Obama a décidé il y a trois mois de reprendre le financement des forces armées égyptiennes, suspendu par le Congrès quand certains employés d’organisations non-gouvernementales étasuniennes avaient été arrêtés pour avoir financé en sous-main, avec des millions de dollars, divers groupes égyptiens dans le cadre des « programmes d’entraînement à la démocratie ». Une fois relâchés, Washington a débloqué l’aide militaire de cette année : 1,3 milliards de dollars, déposés sur un compte à signature conjointe, auxquels s’ajoutent 250 millions pour des programmes économiques et politiques en Egypte, plus un autre chiffre important pour des programmes secrets. On a vu le résultat. Fort du soutien de Washington, le Conseil militaire suprême a fait effacer la loi, promulguée en mai au parlement, qui interdisait la candidature d’ex hauts fonctionnaires du régime Moubarak : c’est ainsi qu’a pu se porter candidat aux présidentielles le général Ahmed Chafik, nommé premier ministre par Moubarak peu de temps avant d’être déposé. Et, après avoir fait dissoudre le parlement, le Conseil militaire suprême a promulgué, pendant que les élections se tenaient une « constitution ad interim » qui renforce ultérieurement ses pouvoirs, en attendant la constitution définitive rédigée par une commission d’une centaine de membres, nommés par le Conseil lui-même. Ainsi, même dans le cas où s’installerait à la présidence le candidat des Frères Musulmans Mohamed Morsi, le pouvoir réel restera dans les mains du Conseil suprême. C’est-à-dire de cette caste militaire financée et armée par les Etats-Unis, qui durant le régime de Moubarak a été la véritable détentrice du pouvoir. Cette même caste que le président Obama a présentée comme garant de la « transition ordonnée et pacifique », quand Moubarak, après avoir été au service des USA pendant plus de trente ans, a été renversé par le soulèvement populaire.

                                                          Bahrein-0.gif

Tandis qu’ils dénoncent des « violations de la démocratie » en Syrie et en Iran, les Etats-Unis exportent leur « modèle de démocratie » même dans d’autres pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Au Yémen, le président Obama a admis officiellement que des forces militaires étasuniennes mènent des opérations directes. Formellement contre Al Qaeda, en réalité contre la rébellion populaire. Et, par l’intermédiaire de l’Arabie saoudite et de la Grande-Bretagne, Washington arme le régime yéménite, qui recevra des fournitures militaires pour 3,3 milliards de dollars. Washington fait la même chose avec la monarchie du Bahreïn qui, après avoir férocement réprimé (avec l’aide de l’Arabie saoudite, des Emirats et du Qatar) la lutte populaire pour les droits démocratiques fondamentaux, a emprisonné et torturé une vingtaine de médecins, accusés d’avoir aidé les insurgés, en soignant les blessés.

Etant donné que le gouvernement du Bahreïn doit « résoudre de graves questions relatives aux droits humains », Washington annonce de nouvelles fournitures d’armes, qui seront utilisées pour réprimer dans le sang la lutte pour la démocratie.

 

Edition de mardi 19 juin 2012 de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20120619/manip2pg/14/manip2pz/324523/


Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Manlio Dinucci est géographe et journaliste au quotidien italien il manifesto

 

 

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 06:44

                                                                   MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

 

 

Donatella Ravera, d’Amnesty International : "Il n’y a pas de guerre civile en Syrie"

mardi 19 juin 2012, par La Rédaction

Interdite, comme les journalistes, de rentrer en Syrie pour enquêter sur la réalité du terrain, l’ONG Amnesty International a décidé de briser un tabou. L’organisation a envoyé clandestinement sur place Donatella Ravera, principale conseillère d’Amnesty International pour les situations de crise.
Pendant cinq semaines, la chercheuse s’est rendue dans 23 villes et villages des gouvernorats d’Alep et d’Idlib (nord-ouest), au coeur des zones où les forces gouvernementales syriennes ont lancé en mars et en avril des offensives de grande ampleur. Elle en revient avec un rapport de 70 pages, dans lequel elle accuse les forces de sécurité syriennes de crimes contre l’humanité, sans pour autant épargner l’opposition armée. Dans une interview au Point, Donatella Ravera revient sur son voyage en enfer.

**

Qu’avez-vous observé sur le terrain ?
Une série d’opérations militaires très musclées ont eu lieu entre fin février et la mi-avril. Le schéma est toujours le même. D’importants contingents de l’armée (50 à 80 chars) sont déployés autour des petites villes qu’ils bombardent aveuglément. Dans certains cas, l’opposition armée tente ce qu’elle peut pour les en empêcher, en vain. Une fois que les soldats dissidents se sont retirés, l’armée pénètre à l’intérieur des cités. Les soldats inspectent alors chaque maison. De jeunes hommes, mais parfois aussi des vieillards, ou des enfants, sont sortis de leur domicile pour être exécutés. Une mère de la localité de Sirmin m’a raconté avoir été séparée de ses trois fils, qui ont été abattus devant ses yeux. Avant de quitter les lieux, les forces du régime ont mis le feu aux corps. Ces opérations très courtes et très intenses peuvent ne durer qu’une seule journée.

Comment expliquez-vous ces rafles ?
Les seules personnes pouvant répondre à cette question sont les soldats eux-mêmes. Mais la manière systématique qu’ils ont d’opérer indique qu’il s’agit de raids punitifs. Des opérations similaires ayant été méthodologiquement perpétrées dans différentes régions, il est exclu qu’elles soient le fait d’éléments échappant au contrôle du régime. Bien au contraire, il semble bien s’agir d’une politique étatique.

L’ONU accuse dans un rapport Damas d’utiliser les enfants comme "boucliers humains". Partagez-vous la même analyse ?
Les enfants ont été victimes de toute la panoplie de répression, comme les adultes. Certains ont été torturés, détenus, ont été visés par des tirs aveugles. Mais la grande majorité des exécutions vise toutefois des adultes.
Il faut garder en tête que chaque maison visée en Syrie compte bien plus d’enfants que d’adultes. Par conséquent, on ne peut dire que les enfants sont plus visés que leurs aînés.

Hormis les chars, d’autres moyens ont-ils été employés par l’armée ?
Outre l’envoi de roquettes, des hélicoptères ont tiré sur l’opposition armée, ainsi que sur la population, à partir de fin janvier. Il s’agit essentiellement de mitraillettes. Les tirs se sont multipliés ces dernières semaines. Ils ont également visé des civils qui tentaient de s’échapper de leur village.

Des manifestations ont-elle eu lieu après ces incursions ?
Les populations fuient au moment des incursions, mais la majorité reviennent par la suite. Dans certains villages, les manifestations se poursuivent tous les jours, parce que l’armée n’est plus présente en face d’eux. Positionnés sur les autoroutes, les soldats tirent régulièrement de loin, sans horaire particulier. Ils tuent et blessent des citoyens pacifiques.
C’est notamment le cas à Alep. Cette grande ville est d’autant plus intéressante qu’elle est l’un des derniers bastions à avoir rejoint la contestation, en mai dernier. Elle n’est donc pas victime de combats entre l’armée et l’opposition armée. Chaque jour, plusieurs manifestations pacifiques sont organisées en différents points de la ville. Généralement, les chabiha (miliciens en civil) du régime arrivent sur place en un quart d’heure, avant de tirer à balles réelles. Or, les gens blessés ne peuvent être soignés à l’hôpital, de peur d’être arrêtés.

Une situation qui rappelle les débuts de la contestation ?
Exactement, c’est pour cela que cette ville demeure particulièrement intéressante. Elle reflète exactement l’état du reste du pays il y a un an.

Aujourd’hui, Damas ainsi que ses alliés russes et chinois évoquent une guerre civile contre des terroristes...
Il n’y a pas de guerre civile en Syrie. Ce qui se passe depuis quinze mois dans le pays est relativement clair. Nous avons eu un mouvement de manifestations pacifiques, réprimée par les tirs de forces de sécurité. Des enfants, notamment à Deraa, ont été arrêtés et torturés. Après un certain nombre de mois, une opposition armée s’est développée. Il ne s’agit pas pour l’instant de groupes armés s’en prenant à des populations civiles, comme l’affirme le régime syrien. Bien au contraire, il y a des forces gouvernementales bien identifiées, opérant avec les miliciens chabiha, qui répondent à une chaîne de commandement très bien établie. Maintenant, les dernières semaines ont été marquées par de nouveaux cas de figure, avec les massacres de Houla et d’el-Koubeyr, mais on n’en sait pas davantage que les médias.

Vous affirmez qu’il n’y a pas de guerre civile. Pourtant, les forces de sécurité majoritaires alaouites, s’en prennent à des manifestants sunnites...
Ils ne commettent pas d’attaques de leur propre initiative. L’usage de la violence reste fermement contrôlé. Il ne s’agit pas d’une communauté qui s’en prend à une autre. Maintenant, le problème sectaire en Syrie ne date pas d’aujourd’hui. Cela fait des dizaines d’années que le pouvoir reste monopolisé par un certain groupe (les alaouites, NDLR).

Vous parlez dans votre rapport de crimes contre l’humanité commis par les forces du régime, mais également de violations venant de l’Armée syrienne libre...
Il y a clairement des abus commis par l’opposition armée. Nous avons vu certains soldats et chabiha être battus au moment de leur capture. Ce sont d’ailleurs les dissidents eux-mêmes qui apportent ces preuves de violations des droits de l’homme, en les filmant et en les diffusant sur Youtube. Cela reste pour l’instant des cas individuels, mais qui n’en restent pas moins inacceptables.

Les violences commises par les deux parties sont-elles comparables ?
Pas pour l’instant. D’un côté, nous avons un régime qui possède le monopole de la violence, non seulement depuis le début du mouvement de contestation, mais aussi depuis des dizaines d’années. De l’autre, une opposition armée qui s’est formée au fur et à mesure.

Sur le plan international, la Russie semble bloquer toute solution à l’ONU.
Certes, il y a un blocage de la part de la Russie et la Chine, mais il existe une mauvaise volonté de la part des mêmes pays occidentaux qui haussent le ton aujourd’hui. Où l’Europe et les États-Unis étaient-ils il y a quinze mois, lorsque des manifestants pacifiques se faisaient tirer dessus ? À cette époque, il n’y avait pas encore d’opposition armée, et la situation était bien moins compliquée qu’aujourd’hui. Pourquoi n’ont-ils pas agi ? Rien que cette semaine, le gouvernement suisse parle de soumettre au Conseil de sécurité une lettre demandant que la Syrie soit déférée devant la Cour pénale internationale. Cela aurait dû être fait depuis bien longtemps. Or, même pour cette initiative, les pays européens disent qu’il faut encore donner un peu de temps avec la mission de Kofi Annan...

Quel est votre avis sur ce plan ? Est-ce une chance pour la paix, ou du temps supplémentaire accordé à Bachar el-Assad ?
Le mandat - observer un cessez-le-feu n’était clairement pas ce qu’il fallait.
Tout d’abord parce qu’il n’y a pas de cessez-le-feu, mais également parce qu’il fallait obtenir un mandat pour mener une réelle enquête sur la situation des droits de l’homme dans le pays. Ainsi, il est clair que cette mission d’observateurs n’est pas la réponse à la situation.

Le gouvernement syrien, ainsi que certains rapports, font état de la présence de soldats djihadistes dans les rangs de l’opposition. En avez-vous aperçu ?
Je n’ai pas rencontré de combattants étrangers sur le terrain. Il est vrai que l’appellation des soldats de l’opposition diffère selon leur camp, mais tous les soldats que j’ai aperçus, peu importe leur cause, étaient des Syriens.

Que vous ont dit les populations que vous avez rencontrées ?
Chaque personne rencontrée me demandait pourquoi personne ne les aide, pourquoi le monde les regarde se faire massacrer sans rien faire. La situation en Syrie n’est toujours pas centrée sur la CPI, alors que dans le cas libyen, cela s’est fait en un mois. La commission d’enquête de l’ONU, créée en septembre dernier, n’a toujours pas pu mettre un pied dans le pays, sans que personne ne pousse pour qu’elle y accède. Il existe tout simplement encore toute une série d’options entre "ne rien faire" et "une intervention armée".

(19 juin 2012 - Armin Arefi)

Accès au document (en anglais) :
www.Assawra.Info/aisyrie.pdf

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 06:38

 

                                                                              MARE NOSTRUM-copie-1     

 

Les résultats électoraux en Grèce

lundi 18 juin 2012

La ND l’a emporté avec 29,66% des voix, s’adjugeant 129 sièges sur 300 au parlement, suivi par le Syriza, à 26,89 % et 71 sièges, et le Pasok socialiste, selon les résultats officiels.

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 13:35

 

 

Conseil National: le vote des communistes le 19 juin

 

 

 Le Conseil national se réunira le lundi 18 juin au matin, de 9 h 30 à 13 heures.

Il adoptera une résolution précisant les orientations et les premières initiatives du PCF dans la nouvelle situation politique.

Les communistes, réunis en assemblée générale les 18 et 19 juin jusqu'à 20 heures, débattront et se prononceront par un vote sur cette résolution.

Le vote se déroulera conformément aux dispositions statutaires (établissement de la liste d’émargement, vote des adhérents à jour de leur cotisation des trois derniers mois).

Les résultats seront centralisés le 19 juin par fédération puis, de 20 heures à 22 heures, au siège du Conseil national par le pôle Vie du Parti.

La Conférence nationale du 20 juin, à Paris, prendra ses décisions sur la base des résultats du vote et adoptera une adresse au peuple de France.

La conférence se clôturera par un important meeting militant, à 18 heures à La Mutualité, avec Pierre Laurent, secrétaire national.

 

 

         Les militant(e)s  de notre fédération se réuniront en Assemblée Générale le mardi 19 juin à 17 H.30 salle polyvalente de Lupino, à Bastia.

 La consultation des communistes se fera sur la base d'une résolution du Conseil National précisant notre orientation et les premières initiatives de notre Parti dans la situation politique nouvelle.

 

Cette résolution portera une proposition précise sur la participation ou non au gouvernement et sera donc soumise au débat et au vote des communistes.

 

 En cas d'empêchement, il est demandé d'informer la la Fédération de son choix. Tel: 0495 31 60 01

                0495 32 02 25

       courriel: pcf2b@orange.fr

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 13:24

     La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg                                                                          

 

 

DÉCLARATION DE LA GAUCHE COMMUNISTE APRÈS LE 2e TOUR DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES



Les résultats de l'élection législative du 10 juin 2012 sont très en dessous de ce que laissaient présager les résultats de la présidentielle et les 11 % de Jean-Luc Mélenchon. Le Parti communiste français perd 8 circonscriptions, toutes au profit du Parti socialiste.
Les résultats du 17 juin sont tombés : il y a 10 députés communistes et Front de gauche à l'Assemblée nationale, dans une chambre dominée par le seul Parti socialiste. Ce résultat ne reflète pas la réalité de l'implantation du Pcf dans le pays, mais il traduit l'accentuation de la bipolarisation de la vie politique française. Le résultat du Front de gauche à l'élection présidentielle n'a pas permis un arrêt de cette tendance lourde de la vie politique française.

Il est difficile de tirer un enseignement global des résultats tant les situations sont diverses.

Dans la 14e circonscription du Rhône redécoupée, intégrant une ville socialiste supplémentaire,  André Gérin, député sortant, a fait campagne pour Michèle Picard, la maire de Vénissieux, sur un axe politique résolument communiste. Or, elle est largement devancée par le candidat socialiste et la circonscription est perdue. A contrario, Jean-Jacques Candelier, lui aussi sur une ligne résolument communiste, avec plus de 35 % des suffrages au 1er tour, est réélu.

En Seine-Saint-Denis, où se présentaient quatre sortants communistes et apparentés, deux ont été devancés par le Parti socialiste, Jean-Pierre Brard et Patrick Braouezec, et ont perdu leurs sièges. Deux sont réélus, François Asensi et Marie-George Buffet.
Les résultats obtenus ne sont donc pas a priori liés à des positionnements idéologiques, mais bien à une volonté des électeurs de donner une majorité absolue au Parti socialiste à l'Assemblée nationale. Ils montrent qu'il ne suffit pas d'un bon relais médiatique, comme l'a été l'élection présidentielle pour Jean-Luc Mélenchon, pour ancrer une démarche politique et fidéliser un électorat.

Une des idées centrales de la campagne du Front de gauche, selon laquelle il devait être un aiguillon pour une politique vraiment à gauche, n'a pas été entendue. L'affichage de la grande majorité des candidats, qui ont opté pour l'étiquette « Front de gauche » sans revendiquer l'appartenance au Parti communiste, n'est certainement pas étrangère au résultat. L'effacement du Parti communiste, porté depuis 1994 par les directions successives du Pcf au nom d'une nécessaire modernité, est un échec.

La campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon montre qu'un discours clair, parfois même provocateur, porte ses fruits. Le Parti communiste doit poursuivre son action. Il doit redonner une identité communiste au Parti, à ses militants, à ses actions et ne pas avoir peur de porter haut et fort une idéologie communiste résolument opposée au capitalisme.

Quant au rapport de forces entre le Parti communiste et le Parti socialiste, il est plus que jamais à questionner. Si nous ne tenons pas la dragée haute au PS, le Parti communiste risque de disparaître définitivement du paysage politique. Or, dans la période qui s'ouvre, marquée par une crise sans précédent du capitalisme, la question fondamentale reste capitalisme ou socialisme.

Le PS et les Verts ayant une majorité absolue à l'Assemblée nationale, ils porteront seuls devant la population l'échec de leur politique réformiste : le MES et les différents traités européens ne laissent pas de marge de manœuvre et le gouvernement Ayrault mènera une politique d'austérité qui va peser sur les classes populaires. Le risque bien entendu, si les communistes et leurs partenaires désertent le terrain politique, est de voir se renforcer le Front national et tout ce que cela implique : populisme, repli sur soi, individualisme, violence et rejet à l'égard des immigrés, etc.

Nous avons donc, en tant que communistes, un travail politique à mener. Nous devons être prêts à initier des luttes et à nous inscrire dans les mouvements sociaux qui ne manqueront pas de se développer dans l'avenir, et plus que jamais à diffuser les idées communistes dans le monde du travail.

Reste pour les communistes français, organisés ou non dans le Pcf, une question d'actualité : comment poursuivre le combat révolutionnaire et sous quelle forme d'organisation.

Le 18 juin 2012

 

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 12:33

                                                                       MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Les communistes grecs poursuivent leur combat politique et mobilisent largement dans cette période cruciale où le peuple grec est sous pression comme jamais.

Les images du meeting d’Athènes le vendredi 15 juin le montrent (voir la vidéo).

 

 

 

Dans son discours, Aleka Papariga a rappeléle sens du vote communiste : tout à la fois un vote pour le désengagement de la Grèce de la « tanière de loups » qu’est l’UE, l’annulation unilatérale de la dette de l’Etat et la conquête du pouvoir populaire.

 

Elle a exhorté les électeurs à contrecarrer les plans des exploiteurs et de leurs partis qui veulent affaiblir le Parti communiste.

Elle a dénoncé les revirements, les retournements de veste de la coalition Syriza. On ne doit laisser aucune illusion parmi les travailleurs sur un hypothétique gouvernement conduit par Syriza dont la préoccupation sera d’aménager la crise capitaliste et non de soulager les peines du peuple grec.

La presse française relaie les dernières positions du leader de Syriza, Alexis Tsipras. Elles confirment l’analyse du KKE. Il ne demande plus l’annulation du mémorandum mais sa renégociation avec l’UE et évoque un plan B pour sauver l’euro…    

Aleka Papariga a appelé à une riposte populaire, partant des lieux de travail, rassemblant les différentes catégories de travailleurs, pour porter des luttes immédiates, exiger que le capital paye sa propre crise, aller vers la rupture avec l’UE, la socialisation des monopoles et le pouvoir populaire.  

 

Voir l’appel de soutien de communistes français au KKE (liste actualisée de signataires).

 

                                                       

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