Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CHANTS REVOLUTIONNAIRES

Archives

4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 13:44

 

                                                                    MANIF AUSTERITE 012

 

 


       Aéroport Bastia Poretta – 20290 LUCCIANA

   Tél :   04.95.58.54.35

e-mail : cgtafbia@orange.fr

 

 

 

 

Section BASTIA

 

 

 

 


Bastia le 04 juin 2012.

 

 

 

 

                                   Plate forme revendicative

 

 

La direction a choisi de sanctionner  plus de 60 salariés de notre escale, par un jour de mise à pied sans solde, parce qu’ils ont fait une heure de grève pour demander la reprise de l’activité ATR confiée à la sous-traitance depuis le 26 mars 2012.

 

La direction veut poursuivre dans la voie de la répression et du refus de dialogue avec les personnels et les organisations syndicales représentatives.

 

Face à cette attitude, réunis en assemblée générale,  les personnels et la CGT ont décidé une journée d’action de 24h00 pour le 09 juin 2012.

 

Nous demandons l’ouverture de négociation sur les points suivants :

 

- retrait de la sanction.

 

- reprise de l’activité du traitement des coques ATR.

 

- amélioration des horaires pour la période du 18 juin au 02 septembre 2012.

Ces horaires ne respectent pas les accords en vigueurs et accroissent la pénibilité de manière  dangereuse. Pour rappel. Ces horaires ont reçu un avis défavorable du CHSCT, de la commission ECO PRO et du CE exploitation.

 

 

                                                           Les syndicats UIGICT/CGT et CGT

 

Partager cet article
Repost0
4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 13:25

 

 

Le Parti communiste grec (KKE) ouvre courageusement la voie.

 

Communistes français, nous tenons à saluer le combat des communistes grecs du KKE.

Déclaration, 1er juin 2012

 

Nous félicitons les communistes grecs du KKE pour leur progrès aux élections du 6 mai 2012, obtenu dans les conditions les plus adverses, comme nous saluons les progrès de la Jeunesse communiste grecque aux élections étudiantes. Nous les remercions pour le point d’appui et les repères qu’ils apportent à nos propres luttes et au mouvement communiste international.

Nous observons et étudions avec grand intérêt le travail résolu et rigoureux du KKE dans les entreprises et auprès de toutes les couches exploitées, notamment au sein d’un mouvement syndical dominé par les forces réformistes.

kke-communist-greece La Grèce constitue le laboratoire des politiques de super-austérité en Europe.

Main dans la main, le capitalisme grec, l’Union européenne, la BCE et le FMI ont entrepris de liquider tous les acquis du mouvement ouvrier grec, de réduire le pays au sous-développement, à une néo-colonisation.

Ils entendent faire payer au peuple, au prix le plus cher, leur propre crise, la dette publique dont les capitalistes grecs et européens se sont gorgés.

L’euro aujourd’hui est l’instrument de cette politique. L’expulsion de la Grèce de la zone euro le sera éventuellement demain, tant que la sauvegarde de cette monnaie de domination sera assurée en Europe de l’Ouest dans l’intérêt des grands trusts à dominante allemande.

Le KKE rejette globalement l’Union européenne. Nous nous reconnaissons dans son analyse, dans le refus de toutes les illusions sur une réorientation de ses institutions conçues dans l’intérêt exclusif du capital, de « la BCE en organisation de charité » comme le disent ironiquement nos camarades grecs.

L’organisation du KKE et la perspective de lutte qu’il ouvre représentent un obstacle majeur au projet du capitalisme en Grèce, alors que le peuple est partagé entre colère et désespérance. L’action du KKE accuse le discrédit des forces politiques conservatrice et social-démocrate qui se succèdent au pouvoir. La condamnation de l’UE du capital par le KKE rencontre l’attachement fondamental des masses à la souveraineté nationale, si chèrement acquise.   

Aussi les forces du capital, nationales et européennes, sont-elles amenées à recourir à tous les moyens pour sortir de l’impasse politique dans laquelle elles se trouvent en Grèce.

Elles tentent de réhabiliter les partis traditionnels. 

Elles ont ravivé successivement plusieurs partis de droite et d’extrême-droite nationalistes et xénophobes.

Plaçant d’autres fers au feu, elles s’efforcent de développer une social-démocratie de substitution, en remplacement du PASOK disqualifié. Il s’agit d’enfermer toute la vie politique, notamment la gauche, dans le carcan européen.

La promotion de la coalition hétéroclite « Syriza », comme alternative à la droite avant les élections du 17 juin, est à situer dans ce cadre. C’est la branche grecque du Parti de la gauche européenne, le PGE, appointé par la Commission européenne. Syriza a multiplié par 4 son résultat électoral de 2009, récupérant de nombreux électeurs de la social-démocratie. La complaisance du système à l’égard de Syriza contraste avec l’énergie déployée pour diaboliser le KKE. Les ralliements d’anciens du Pasok se succèdent.  

L’affichage « radical » de ce « front de gauche à la grecque » est trompeur. Sa perspective véritable s’est aussitôt révélée quand son leader médiatique Alexis Tsipras s’est tourné vers notre nouveau président Hollande pour l’aider à réformer l’UE, à sauver l’euro… Hollande qui défendait hier le Traité de Lisbonne côte-à-côte avec Sarkozy ! Les leaders de Syriza furent également d’ardents partisans de Maastricht. Tsipras dispute aujourd’hui à la droite la qualité de meilleur défenseur de l’euro et plaide pour une « renégociation » de la dette. La mise en avant de Syriza permet de canaliser la colère du peuple grec dans une logique d’acceptation de diktats européens « renégociés ».

L’autre raison d’être fondamentale de Syriza est de réduire l’influence du Parti communiste grec. C’est dans ce sens qu’il lui propose une participation empoisonnée à une coalition de « gauche » pro-européenne, de gestion de la crise capitaliste.

Cette situation nous incite encore davantage, en tant que communistes français, membres et responsables d’organisations du PCF, à apporter notre soutien au KKE, parti frère au glorieux passé, notre soutien à son action, à son rejet de l’opportunisme, à son combat pour le socialisme.

Nous incitons nos camarades communistes, les militants syndicalistes français à prendre connaissance des analyses et des expériences de lutte de nos camarades grecs. Nous dénonçons les entreprises de dénigrements du KKE relayées dans notre pays par la presse et les médias au service des forces du capital et même, plusieurs fois, de façon inacceptable, par l’Humanité. A leur manière, elles témoignent de la portée internationale du combat de nos camarades grecs.

La meilleure solidarité qu’il puisse exister entre nous est de combattre chacun l’ennemi commun, dans nos cadres nationaux : les capitalismes et impérialismes de nos pays respectifs, leur internationale, l’UE, le Traité de Maastricht et son application.

Illustrant la réalité militante du KKE et de son émanation syndicale le PAME, les banderoles déployées à plusieurs reprises sur l’Acropole d’Athènes constituent un appel formidable à la résistance dans tous les pays. Merci ! 

 

 

Premiers signataires (responsabilités dans le PCF : CD = Conseil départemental ; CN = Conseil national) 

ALLEG Henri (91 – Palaiseau) - AURIOL Stéphane (75 – RATP – ex. CN), BECOURT Corinne (02 – Saint-Quentin – CD/CN), BERNABE Frédéric (70 – Vesoul – CD/CN – Secr. Fédéral), BERTRAND Robert (31 – Verfeil) ; CARPENTIER Laurie (02 – Saint-Quentin) ; CAUVIN Aline (78 – Mantes) ; CHANTRELLE Jean (92 – Malakoff) ; CHANTRELLE Laurence (92 – Malakoff) ; CHATAIN Monique (83 – Carqueiranne) ; COPIN Joël (62 – Rouvroy) ; CREZEGUT Anthony (75 – Paris 15, CD) ;  DANG TRAN Emmanuel (75 – Paris 15 – CD/CN), DARGHAM Pierre (92 – Vanves) ; DAVOISE Olivier (75 – RATP) ; DEBEAUVAIS Fabienne (80 – Amiens – CN) ; DELVAL Jean-Claude (78 - Mantes) ; FAINZANG Claude (75 – Paris 19 – CD/CN) ; FRICOUT Serge (24 – Jumilhac) ; GAGLIANO Michel (42 – cheminot communiste de Saint-Etienne) ; GARCIA Jacqueline (10 – Romilly) ; GARCIA José (10 – Romilly) ; GAWSEWITCH Josette (75 – Paris 15 – CD) ; HAREL Guy (37 – Montlouis) ; Armelle HERVE (78 – Mantes – secr. Section- CD) ;  JALADE Eric (81 – Castres – CN), JAMELOT Joran (75 – Paris 15 – AP-HP) ;  JAMMET Marc (78 – Mantes- CD ) ; JUNG Véronique (70 – Gray) ; LANDAIS Benjamin (75 – Paris 5 – CD) ;  LAROSIERE Jean-François (59 – Douai – CD) ; LE ROY Olivier (31 – Toulouse – JC) ; LIEVIN Fabienne (70 – Vesoul – CD) ; LIEVIN Patrick (70 – Vesoul – CD) ; LLORENTE Marie (78 – Mantes) ; LUBRINA Antoine ( 03 – Désertines) ; MARION Fabien (13 – Aix) ; MARQUES Camille (75 – Paris 14 – CD) ; MATTA Robin (13 – Aix) ; MUZARD Patrice (70- Gray – CD) ; NEGRI Dominique (38 – Saint-Martin-d’Hères – CD/CN) ; NEGRI Jean-Louis (38 – Saint-Martin d’Hères) ; NIEL Guy (94 – Gentilly) ; ODETTI Christiane (81 - Lavaur – Secr.  Section – CD) ; NEGRI Jean-Louis (38 – Gières) ; PERRIN Michel (87 – Limoges SNCF – ex-Secr. fédé) ; RALLIERES Danièle (81 – Bastides - CD) ; RALLIERES (81 – Bastides – secr. Section - CD) ; RICHARD Laurent (38 – Terres froides) ; RIO Paul (58 – Guérigny) ;  ROLLO Stéphane (38 – Saint-Martin-d’Hères – JC) ; SABATTIER Henri (07 – Sud-Ardèche) ; SCHMIDT Jean-Claude (75 – Paris 15) ; TORNER Emile (75 – Paris 15 – ancien déporté-résistant) ; TOURNAY Jean-Luc (02 – Saint-Quentin – Secr. Section) ; TOURNAY Olivier (02 – Saint-Quentin – CD) ; VARENNE Georges (02 – Saint-Quentin) ; YAGHLEKDJIAN Pierre (75 – RATP) ; YATES Russell (77 – Meaux – Secr. Section) ; ZICCHINA Noël (2A – Ajaccio)

 

Pour s’associer à cet appel,

 

NOM: ……………………………………………………….. Prénom: ……………………………….

 

Adresse: …………………………………………………………………………………………………………………………………

 

Qualité: …………………………………………………………………………………………………………………………………

 

Renvoyer à cahierscommunistes@orange.fr ou Cahiers communistes, 130 rue Castagnary, 75015 PARIS

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 13:16

                                                                       CERVEAU.gif

 

 

 

 

Maghreb Magazine - Entretien avec Viktor Dedaj, animateur du site legrandsoir.info
Viktor DEDAJ


 

Vous avez publié une longue critique sur le symposium de l’Unesco sur la liberté d’expression du 26 janvier 2011 à Paris. Pouvez-vous nous le résumer ?

C’était une première pour moi qui n’avais jamais assisté à ce genre de conférence internationale sur le sujet. Ma première réaction a été la déception vu le niveau du débat. Le premier mot qui m’était venu à l’esprit était « infantile ». Je m’attendais à une réflexion plus développée, plus profonde, moins « politiquement correcte ». Les énormités énoncées sans provoquer le moindre remous m’ont fait prendre conscience que la réflexion sur les médias, la liberté d’expression, la liberté de la presse, même à haut niveau, était balbutiante, pour ne pas dire inexistante.

On dit qu’au lieu de tenter de répondre à une mauvaise question, il faut reposer une bonne. Quand on parle de défendre « l’indépendance de la presse », je me demande de quelle indépendance il s’agit. Vis-à-vis d’un gouvernement, des actionnaires, du public ? De tous à la fois ? Quels sont ses critères et comment les mesure-t-on ? Par le nombre de critiques contre le pouvoir en place, par exemple ?

Prenons le cas de la journaliste mexicaine qui a rapporté, en toute bonne foi, l’assassinat de ses collègues et qui a mentionné celui de trente autres aux Philippines. Elle s’est demandé « pourquoi on n’en parle pas ? ». On retiendra les mots « pourquoi » et « on » dans la question. Le « pourquoi » me paraît évident : ils n’ont pas été assassinés dans un pays figurant sur la liste des « ennemis officiellement désignés » par les grands médias et les puissances occidentales. Quant au « on », on aurait dit qu’elle parlait d’une entité floue, aux contours imprécis. Elle ne parlait certainement pas de vous et de moi, mais des grands médias, les consortiums de l’information qui revendiquent haut et fort leur indépendance et leur liberté d’expression et qui font, dans ce cas précis, une démonstration de leur liberté de... garder le silence.

Que pensez-vous de la présence comme partenaires d’un colloque de l’Unesco sur la liberté de la presse de Microsoft, Google et Al Jazira ?

C’est comme si on organisait un colloque sur la sécurité alimentaire avec Monsanto.

En ce qui concerne Al Jazira, qui a longtemps été perçue comme une alternative à CNN, Sky news et consorts – c’était probablement le cas pendant un certain temps –, son apparente reprise en main par ses bailleurs de fonds révèle toutes les limites de l’indépendance de la presse.

Vous faites une distinction importante entre liberté de la presse et liberté d’expression.

Je suis même étonné de voir à quel point ces deux idées sont confondues.

Considérons d’abord la liberté d’expression.

Soit on est pour, soit on est contre. Si vous dites « je suis pour la liberté d’expression, sauf pour... », vous devez admettre que vous n’êtes pas pour la liberté d’expression, mais pour une liberté d’expression dans un cadre que vous avez établi. De même, si vous dites « je suis contre la peine de mort, sauf pour les crimes particulièrement odieux », en réalité vous n’êtes pas contre mais pour la peine de mort applicable pour des crimes particulièrement odieux. Je ne porte pas de jugement, je rappelle juste le poids des termes employés et le positionnement de chacun, soit sur le terrain de l’éthique – qui n’admet pas d’exceptions, par définition –, soit sur le terrain de la profession de foi qu’on peut adapter aux circonstances et, il faut bien l’admettre, à son propre niveau de tolérance. Chomsky a indiqué que même Hitler était pour la liberté d’expression... de ceux qui pensaient comme lui.

Il y a donc d’un côté l’éthique et les principes – auxquels vous adhérez ou pas – et de l’autre des déclamations qui ne sont en réalité que le résultat de rapports de force politiques – que vous assumez ou pas.

Ne pas faire cette distinction, pourtant essentielle, permet de « sacraliser » l’idée de « liberté d’expression ». Et ce qui est sacré ne peut être critiqué. Ce qui arrange surtout les affaires de ceux qui en sont déjà les « détenteurs ». Sauf qu’en pratique, comme souvent dans la vraie vie, ce sont généralement ceux qui en parlent le plus qui en font le moins.

Une fois cela posée, il reste à réfléchir sur une liberté concrète de l’expression. Je peux avoir la liberté de m’exprimer, mais pas les moyens. À quoi me servira cette liberté dans un système qui se vante de me l’accorder sans m’en donner les moyens ? En pratique, je peux vouloir exprimer une idée, mais quelqu’un (qui ?) a décidé (de quel droit et sur quels critères ?) de m’accorder ou non un espace ou un temps de parole. Je pourrais créer mon propre moyen d’expression, mais je me heurterais rapidement aux contraintes économiques. Les moyens d’expression sont donc le domaine de prédilection des pouvoirs politiques et économiques. Ce qui nous ramène illico à la question de leur indépendance.

La liberté d’expression peut aussi être gérée de manière passive ou proactive. Dans un cas, on considère que « chacun a le droit de s’exprimer » (dans un cadre généralement préétabli) et que cela suffit pour affirmer son attachement à la liberté d’expression. Dans le second, on considère que « chacun a le droit d’entendre, d’être informé » (toujours dans un cadre généralement préétabli) et qu’il faut donc donner la parole et organiser cette liberté, lui donner de la substance en somme.

À titre d’exemple, lorsque les médias occidentaux refusent de diffuser les propos de Ben Laden – pour lequel je n’ai aucune sympathie–, ils violent allègrement mon droit de citoyen à entendre ce que l’auteur présumé du plus grand attentat de l’Histoire avait à dire. Dans ce cas précis et dans bien d’autres (et tous les jours), la restriction de la liberté viole allègrement mon droit à être informé.

Au terme de « liberté d’expression », je préfère celui du « droit d’être informé  »   , ce qui dénote d’un changement radical de point de vue. D’abord, parce que le droit d’être informé me paraît supérieur à la liberté d’expression, puisqu’il la supplante, l’induit et la justifie. Ensuite, parce que qui dit droit, dit devoir. Un devoir qui incombe aux médias. Je répète souvent : informer n’est pas une liberté pour la presse, mais un devoir. Et la notion de devoir a l’avantage d’être plus difficilement attaquable, parce qu’il s’agit d’un devoir... mais aussi l’inconvénient, pour l’industrie de l’information, de devoir faire son travail et le mieux possible sans considération pour des intérêts « supérieurs ».

La liberté de la presse est une autre notion fréquemment agitée. Mais comme pour la liberté d’expression, toute analyse ou questionnement sur sa signification est évacuée, ce qui permet aussi sa sacralisation. Il est pourtant facile là aussi d’écorner les « évidences » par de simples questions : la liberté de la presse inclut-elle celle de mentir ? La propagande en fait-elle partie ? Inclut-elle le droit d’exercer un quasi-monopole, de distribuer la parole selon son bon vouloir, de faire silence ? Les appels à la guerre en font-ils partie ? Est-il absurde de se demander si un fabricant d’armes a le droit de posséder un quotidien national ? La désinformation et la non-information en font-elles partie ? Etc.

Exiger une liberté pour la presse revient en réalité à exiger une liberté pour une industrie, celle de l’information, selon la théorie somme toute très capitaliste que ce qui est bon pour le business est bon pour le consommateur. À moins d’être un farouche défenseur du libéralisme économique le plus débridé, l’absurdité de la chose est évidente. Mais présenter la presse comme un tout, c’est mettre dans le même sac l’épicier du coin et l’hypermarché local. C’est confondre Judith Miller du New York Times qui a sciemment menti sur les armes de destruction massive en Irak et les journalistes mexicains qui enquêtent sur les cartels de drogue.

Oui, la liberté de la presse a des limites. La liberté de la presse s’arrête exactement là où commence mon droit à une véritable information.

Propos recueillis par Aymen Gharbi

Le Maghreb Magazine - 31 mai 2012

http://www.maghrebmagazine.tn/

Partager cet article
Repost0
4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 13:05

                                                                        MARE NOSTRUM-copie-1

                                                                              SYRIE                                                

 

Syrie, arrêter la course à l’abîme gresh

vendredi 1er juin 2012, par Alain Gresh

Voici un discours qui tranche avec la pensée dominante, venant d’un pays qui compte sur la scène internationale et, de plus, démocratique. Dans un entretien au quotidien Le Monde, Antonio Patriota, le ministre des relations extérieures du gouvernement brésilien de Dilma Rousseff, tente de faire entendre la voix de la raison (« Brasilia défend le dialogue avec Damas en vue d’une transition politique »).

Question : Avant sa venue à Brasilia, en février, Catherine Ashton, la haute représentante de l’Union européenne aux affaires étrangères, avait tenu des propos assez durs, vous demandant de choisir entre Assad et le peuple syrien...

« Nous choisissons toujours la diplomatie et la paix, les solutions qui entraînent le moins d’instabilité et le moins de danger pour les civils. C’est pourquoi nous avons lancé un débat au Conseil sur la “responsabilité en protégeant” (responsability while protecting) lors d’une action de protection. Même lorsque le Conseil autorise une intervention soi-disant pour protéger les civils, l’histoire n’est pas finie. Il faut que l’action menée sous ce mandat soit responsable et se tienne aux paramètres de la résolution du Conseil. »

Vous pensez à l’intervention en Libye ?

« Je pense à la crédibilité du Conseil de sécurité. Parce que si l’on ne respecte pas le mandat du Conseil, cela peut créer une situation où chacun fait ce qu’il veut. Ce n’est pas pour cela que les Nations unies ont été créées. »

Le massacre de Houla doit-il entraîner une intervention militaire occidentale, comme de plus en plus de voix le suggèrent ?

Une remarque préalable concernant la guerre de propagande menée par les médias occidentaux. Elle est réelle (lire As’ad AbuKhalil, « Some Questions on the Houla Massacre... and Beyond », Al-Akhbar English, 31 mai). Mais ces mensonges sont parfois utilisés pour présenter la politique du régime sous un jour favorable, pour nier les informations crédibles sur la répression de manifestants pacifiques, sur l’usage systématique de la torture, sur les milices confessionnelles.

L’aventure survenue au journaliste belge Pierre Piccinin, avec qui j’avais débattu des mensonges médiatiques sur la Syrie, est notable : lui qui critiquait la couverture de la crise syrienne par les médias occidentaux a été arrêté à Homs. Après avoir passé six jours dans les prisons du régime, où il a assisté à la torture de dizaines de prisonniers, il est revenu sur ses positions (« Un chercheur belge emprisonné en Syrie raconte “l’Enfer sur Terre” », Franceinfo.fr).

Il est important d’insister sur le fait qu’il est possible de faire un bon travail de journaliste, y compris à partir de Damas : lire Patrick Cockburn, « Long War Looms. Syria After the Massacre », Counterpunch, 28 mai 2012.

Revenons au conflit lui-même. Je voudrais souligner quelques données que j’ai déjà mentionnées ici, mais qui me semblent indispensables pour comprendre la situation. L’émotion, même justifiée, est parfois mauvaise conseillère. La révolte en Syrie ne se différencie pas de celles qui ont éclaté ailleurs, de la Tunisie au Bahreïn, de l’Egypte au Yémen : elle est une révolte contre l’autoritarisme, l’arbitraire de l’Etat, la corruption, les politiques économiques néolibérales.

La réponse du pouvoir a été une brutale répression contre des manifestants pour l’essentiel non-violents et qui avaient souvent surmonté les divisions confessionnelles et nationales (Arabes-Kurdes). Cette violence étatique a favorisé l’apparition d’un mouvement d’autodéfense, mais aussi la militarisation de certains pans de l’insurrection. En réponse à l’instrumentalisation des minorités par le pouvoir s’est développée une mobilisation communautaire sunnite, encouragée par l’infiltration de groupes armés venus du Liban et d’Irak, mais aussi de combattants d’Al-Qaida, comme le reconnaissent désormais même les pays occidentaux les plus hostiles au régime. Dans plusieurs régions, le conflit s’est transformé en lutte armée et en guérilla, prenant un tour confessionnel. Il est ironique de voir que les pays occidentaux qui condamnent régulièrement la violence palestinienne contre l’occupation israélienne défendent cette même violence en Syrie.

Parallèlement s’est développé, sur certaines chaînes satellitaires arabes (notamment saoudiennes), un discours anti-chiite radical, présentant le conflit comme une guerre théologique. Ce discours est encouragé par les dirigeants du Golfe, notamment ceux de l’Arabie saoudite, qui craignent la propagation du printemps arabe (et écrasent le soulèvement populaire au Bahreïn), voyant dans l’Iran la menace principale. Cette propagande est en phase avec la stratégie américaine et israélienne d’isolement de Téhéran, qui n’a rien à voir, bien sûr, avec l’instauration de la démocratie en Syrie.

La menace principale qui pèse désormais sur la Syrie, mais aussi sur la région — dont le Liban —, est l’extension d’une guerre confessionnelle.

Dans ce contexte, que penser des appels à l’intervention militaire — dans le cadre de l’ONU, comme le souhaite le président François Hollande, ou en dehors, comme le suggère Susan Rice, la représentante des Etats-Unis à l’ONU ? Je n’évoquerai pas ici les palinodies de Bernard-Henri Lévy, l’homme qui est entré dans Gaza en décembre 2008 sur un char israélien, la seule question étant de savoir pourquoi les responsables politiques (et les médias) continuent à le prendre au sérieux — à ce propos, une bonne nouvelle : son film sur la Libye s’annonce comme un bide (comme celui sur la Bosnie)...

Mentionnons, tout d’abord, le fait que le bilan des interventions militaires étrangères est rarement positif. Celle des Etats-Unis en Irak en 2003 a durablement détruit le pays et il faudra des décennies pour le reconstruire (le 31 mai, de nouveaux attentats à Bagdad, à peine évoqués dans la presse internationale, ont tué 17 personnes). Celle des Etats-Unis en Afghanistan, cette fois sous l’égide des Nations unies, est un fiasco et le pays sera, lors du départ des Occidentaux, encore plus ravagé qu’après le retrait soviétique. Et ne parlons pas du Kosovo ou de la Somalie... Bien sûr, ce n’est pas une règle absolue et, pour remonter dans l’Histoire, on aurait pu soutenir une intervention française ou britannique aux côtés de la République espagnole en 1936. On peut aussi penser que le renversement du régime khmer rouge par l’armée vietnamienne en 1978 — bien que condamné par les Occidentaux, qui obtinrent pendant des années que les Khmers rouges gardent leur siège aux Nations unies — fut positif.

Donc, une règle générale — il ne faut pas ajouter la guerre à la guerre, comme disait un ancien président socialiste (François Mitterrand dans une interview au Point, en 1993) -, mais aussi parfois des exceptions.

Que faire en Syrie ? Est-il vraiment nécessaire d’expliquer à quel point une intervention militaire occidentale (même si elle obtenait l’aval de l’ONU, ce qui est peu probable) serait une catastrophe, entraînant une guerre confessionnelle à l’intérieur et sur le plan régional — l’Iran, mais aussi l’Irak et sans doute le Hezbollah libanais, se rangeant aux côtés de Damas ? Une telle issue aggraverait de surcroît les tensions entre chiites et sunnites dans toute la région — ces tensions ne sont pas, comme on peut le lire ici ou là, « naturelles » : les portraits de Hassan Nasrallah ornaient toutes les boutiques du monde arabe, toutes confessions religieuses confondues, après la résistance du Hezbollah face à l’armée israélienne en 2006.

Alors, ne rien faire ? Peut-on être contre l’intervention militaire tout en combattant la dictature (Bassam Haddad, « The idiot’s guide to fighting dictatorship in Syria while opposing military intervention ? », Jadaliyya, 20 janvier 2012) ?

Il est de bon ton de moquer la mission menée par l’ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, en la présentant comme un échec. Dès le départ, nombre de pays occidentaux (dont la France) et d’Etats du Golfe ont affirmé qu’elle ne pouvait pas réussir et n’ont rien fait, c’est le moins qu’on puisse dire, pour la soutenir. Ce qui a incité les groupes armés en Syrie — qui sont extrêmement divisés — à ne pas se conformer, eux non plus, aux demandes de cessez-le-feu (le régime a lui-même violé ses engagements). Au lieu de faire pression de concert sur Damas et sur les combattants rebelles, les Occidentaux et la Russie ont développé des stratégies contradictoires. Pourtant, le bilan n’est pas totalement négatif (lire l’entretien de l’opposant Haytham Manna au Figaro, 1er juin).

Dans un entretien donné au quotidien Le Monde (28 mai), Robert Mood, chef de la mission de supervision des Nations unies en Syrie, explique que « seuls les Syriens ont la clé d’une issue pacifique ».

Il note toutefois :

« A plusieurs endroits, nous avons enregistré des progrès au niveau local. Nous avons réussi à établir des liens entre les entités locales du gouvernement et de l’opposition, à faire respecter des cessez-le-feu et à résoudre des litiges entre les deux parties, notamment par des échanges de détenus. »

Mais il précise :

« En clair, l’outil politique que la mission des Nations unies représente dépend totalement de la bonne volonté de tous les acteurs syriens à cesser toute violence et à évoluer vers un dialogue politique. Ce qui ne semble pas se matérialiser pour l’instant. »

Et c’est là où il faut que les grandes puissances, pas seulement celles qui sont membres du Conseil de sécurité de l’ONU, mais aussi des pays comme le Brésil ou l’Inde (qui ont maintenu leurs relations diplomatiques avec le régime), puissent agir pour obtenir non seulement l’extension de la mission, mais aussi l’amorce d’un processus politique sans lequel il n’y a pas de sortie de crise possible. C’est une voie très étroite, mais toutes les autres précipiteraient le peuple syrien, et la région, vers l’abîme.

 

Partager cet article
Repost0
4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 06:46

                                                                        CERVEAU.gif 


L’homme qui exploitait la forêt africaine mais qui ne voulait pas que cela se sache
Le 01 juin, 2012 dans Démocratie / Propagande par Nico Ramirez

 
Dans la famille Lévy, on connaissait déjà Justine, la fille, auteur à bobos quand papa œuvre pour les gogos, et puis Arielle, la deuxième épouse, dont le point de carrière le plus culminant n’a d’égal que la hauteur de son cul offert en levrette à Klaus Kinski, alors au sommet de son art et de son dard, dans le film « Les fruits de la passion », en 1981.

Mais force est de constater que dans la brillante famille Lévy, il nous manque quelques cartes. Ainsi, on connait plutôt mal le père, André. C’est que Bernard-Henri ne la ramène pas trop sur le paternel. À moins, bien entendu, d’occulter le plus intéressant, à savoir les affaires africaines de la famille, qui durant de longues années, exploita le bois précieux de Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Gabon.

« Exploiter » est bien le terme qui convient, vu les conditions de vie et de travail moyenâgeuses imposées aux ouvriers dans les concessions gérées par l’entreprise des Lévy, la Becob. Salaires en retard, équipements sanitaires déplorables, un ruisseau pollué pour s’alimenter en eau… Chargé de la communication interne, puis vice-président du conseil de surveillance, et même dirigeant pendant deux ans, Bernard-Henri s’est sérieusement impliqué dans la boutique familiale.

Et tandis que la sueur africaine irriguait généreusement son compte en banque, à quelques milliers de kilomètres de là, Bernard-Henri distribuait les leçons de morale sur la dignité humaine. S’assurant au passage que les récalcitrants soient bien marqués du sceau de la barbarie, dont lui seul possédait le cachet d’attribution, comme ça c’est plus simple.

Et quand, vers le début des années quatre-vingt, la promesse de gains toujours plus juteux semble s’éloigner car les affaires périclitent, Bernard-Henri fait habilement jouer ses relations politiques pour décrocher un prêt de plusieurs millions de francs, à un taux particulièrement avantageux, puisé dans… les caisses de l’Etat français !

Plus tard, ce sera au tour de François Pinault de voler au secours de la Becob, en prenant une participation dans le capital, avant de devenir seul maître à bord. François Pinault, dont l’amitié ancienne avec le Grand blond à l’œil au beurre noir de la Trinité-sur-Mer n’a, manifestement, jamais froissé la conscience de notre anti-lepéniste de carnaval. Le rachat final de la Becob sur une valorisation de 800 millions de francs, un peu plus de 120 millions d’euros, lui aura probablement donné le vertige.

L’histoire de l’homme qui exploitait la forêt africaine mais qui ne voulait pas que cela se sache, est déjà connue. Elle a été formidablement racontée dans le détail par les journalistes Nicolas Beau et Olivier Toscer dans leur enquête judicieusement intitulée « Une imposture française », publiée en 2006.

Et pourtant, six ans plus tard, l’imposture se poursuit encore allègrement et dans la malfaisance ! La lamentable escroquerie intellectuelle trouve toujours une belle caisse de résonance. Profitant d’un solide réseau au sein des médias et de l’édition, le clown de Tobrouk parvient toujours à s’en sortir, en empêchant la publication de tel ou tel article qui le dérange.

Une imposture qui se poursuit également avec des ambitions très clairement énoncées à ceux qui feraient semblant de ne pas comprendre : « J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël », déclarait-il sans rire à propos de son implication dans la guerre en Libye.

Nico Ramirez

 

Partager cet article
Repost0
2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 15:35

                                                                              MARE NOSTRUM-copie-1

 

médecin + grève+tunisieGrève massivement suivie en Tunisie dans le secteur public
Hôpitaux et écoles paralysés pour défendre des services publics menacés un an après une « révolution » confisquée

                                                                           

Un an après la chute du dictateur Ben Ali, les promesses sociales de la « révolution tunisienne » sont loin d'avoir été réalisées.



TUNISIE.jpgC'est aussi au nom des espoirs suscités par les mouvements de l'an dernier que les travailleurs de trois branches du secteur public : la justice, l'enseignement et la santé se sont mis en grève ces mercredi 30 et jeudi 31 mai.



Si la grève des magistrats tunisiens n'a finalement duré qu'un jour, portant sur une question spécifique à la justice – portant aussi sur la défense de l'indépendance de la justice face à la révocation de 81 magistrats – celle des instituteurs d'une part et celle des médecins et du personnel hospitalier fut non seulement très largement suivie mais aussi porteuse de revendications générales : la défense du service public contre une politique de privatisation rampante héritée de l'ère Ben Ali.



Le succès de la grève est indéniable, 85% des travailleurs des secteurs en question y ont répondu, selon le porte-parole de l'UGTT Sami Thari : « La majorité des écoles et des tribunaux ont été fermés, mercredi. Pour les hospitalo-universitaires, un service minimum est assuré et seulement les cas d’urgence sont acceptés ».



Dans l'éducation, la colère gronde face au manque de moyens pour l'école. Les instituteurs réclament une hausse des salaires et des conditions de travail aménagées en termes d'horaires, sur la base des enseignants du secondaire.



Il faut dire que la condition d'instituteur n'est guère enviable et ne suscite pas les vocations, lorsqu'on débute sa carrière officiellement à 600 dinars (300 euros). L'abandon sous Ben Ali d'une formation de qualité pour les enseignants, la politique du chiffre pour les résultats du Bac ont contribué à dévaloriser les diplômes et jusqu'au métier d'enseignant en Tunisie.



La grève a été très largement suivie par les instituteurs tunisiens. Une adhésion à la grève de 85% en moyenne, avec des pointes à 97% à Beja, 95% à Kasserine et Gafsa, et 94% à Tunis.



C'est dans le milieu de la santé que la colère est la plus grande. Elle a mobilisé médecins, pharmaciens, dentistes ainsi qu'une partie du personnel hospitalier et universitaire, dans les CHU.



Les hôpitaux publics souffrent en effet d'un manque criant de moyens aux conséquences humaines dramatiques : pénurie de lits, pénurie de matériel médical ou matériel technique obsolète. Les agressions se multiplient dans les hôpitaux contre le personnel hospitalier.



Les médecins spécialistes migrent vers le privé alors qu'un médecin urgentiste en début de carrière n'atteint pas encore les 1 000 dinars (500 euros), ce dans des conditions de travail exécrables.



La précarité est devenue chose courante dans le milieu hospitalier, avec la pratique des « contrats renouvelables » (l'équivalent de nos CDD) qui permettent de maintenir le personnel dans une situation d'insécurité, avec des salaires plafonnant au niveau du SMIG qui s'élève à 300 dinars (150 euros).



Selon Habiba Mizouni, secrétaire du Syndicat des Médecins, lié à l'UGTT, il s'agit d'une « politique délibérée héritée de l'ère Ben Ali visant à créer un décalage entre établissements publics et privés de santé, pour favoriser la privatisation du secteur ».



C'est en ce sens que le syndicat réclame non seulement la revalorisation des salaires, la fin des contrats précaires mais aussi des infrastructures de qualité, des moyens qui permettent de continuer à faire de l'Hôpital public la référence dans le secteur.



Le message a été quasi unanimement entendu puisque 95% de grévistes ont été enregistrés dans les hôpitaux du pays, avec un record de 100% à Monastir, mais aussi 95% à Sfax, 90% à Tunis.



La conscience de l'enjeu de la lutte contre la privatisation rampante de la santé était dans les têtes de nombre de grévistes. Ainsi, le syndicaliste de l'UGTT Kalthoum Kazdaghli affirmait :



« Dans un avenir proche, celui qui aura l'argent pourra rentrer dans une école de médecine et faire une carrière dans le domaine. Celui qui en aura pas sera viré. L'avenir de la médecine dans ce pays est vraiment en danger ».



Selon un autre docteur, qui a préféré rester anonyme : « Je m'oppose à la privatisation des hôpitaux et des CHU car les gens devraient pouvoir avoir accès à des soins médicaux si ils en ont besoin, et non seulement si ils peuvent se les payer ».



La grève du 30 et du 31 mai n'est qu'un début d'un mouvement de colère vis-à-vis d'une révolution confisquée par les forces libérales au service de l'impérialisme occidental. La convergence des luttes prend forme pour défendre une autre conception de la société tunisienne, celle défendue par les vrais protagonistes de la « révolution tunisienne ».

Partager cet article
Repost0
2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 14:55

                                                                            

MICHEL

 

 

 Michel Stefani, élu territorial, candidat du Front de Gauche :

« Je suis, bien sûr, content du score,[10,5 %, selon le sondage IFOP des intentions de votes réalisé pour France3, RCFM et Corse Matin sur le territoire de la première circonscription de Haute-Corse .NDLR], mais nous nous battons pour l'améliorer. L'objectif, que nous nous fixons, est de réussir à gauche. Quand on entend Mr Barroso, président de la Communauté Européenne, dire qu'il ne faut pas créer des postes dans l'Education nationale, qu'il ne faut pas augmenter le SMIC et les allocations, on comprend que c'est ce qui nous attend si le Front de Gauche ne fait pas un bon score. Il y a une dynamique sur le terrain, nous voulons la porter le plus loin possible pour réussir le changement car le Front National est toujours à un niveau élevé, le MEDEF se mobilise. C'est la même musique avec l'UMP et Fillon-Copé. Il faut continuer à se mobiliser et se donner la force nécessaire pour emmener au Parlement cette gauche de combat. »

                                                   

« on lâche rien »

Meeting jeudi 7 juin 18 heures Salle polyvalente de Lupino Bastia

 

Partager cet article
Repost0
1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 10:05

Réussir à gauche          

Le 6 mai, nous avons battu Nicolas Sarkozy et mis fin à 5 années d’une présidence au service des grandes fortunes, du Medef et du monde de la finance. Après 5 années de stigmatisation des plus faibles, sur les thèmes nauséabonds de l’extrême-droite, pour détourner le peuple du constat de son bilan accablant, il faut durablement tourner la page de ses politiques ultralibérales, portées avec son gouvernement UMP jusqu’à Bruxelles. La crise profonde que nous subissons en découle mais du côté des dirigeants européens des voix se lèvent pourtant contre les premières mesures en faveur de l’emploi, de l’Education Nationale, de l’augmentation du SMIC, de l’allocation de rentrée scolaire, du retrait du Traité Merkel Sarkozy.

L’élection de François Hollande est une grande satisfaction. Cette victoire, nous la devons avant tout au large rassemblement de la gauche et des écologistes. Le Parti Communiste, avec le Front de Gauche, en a pris sa part de manière déterminante.

En Corse, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête mais en recul par rapport à 2007. Cela ne nous décourage pas au contraire, nous sommes plus déterminer encore à battre la droite et ses candidats et surtout l’extrême-droite dans cette circonscription durement touchée par la cherté de la vie, le chômage, la casse des services publics, de la protection sociale et de la santé…

Nous sommes face à un immense défi. Les puissances de l’argent, le grand patronat, la droite et l’extrême-droite se mobilisent pour empêcher le changement. Dans le pays, le département et les communes meurtris par les années de pouvoir de droite, c’est le rassemblement du plus grand nombre parmi celles et ceux qui ont exprimé le plus d’intérêt à vivre mieux qui permettra de mettre en œuvre le changement attendu.

Cela dépend des élections législatives. Le très bon résultat du Front de Gauche et de son candidat Jean-Luc Mélenchon puis l’élection de François Hollande ont soulevé un nouvel espoir.

La gauche doit à présent réussir. Pour cela vous pouvez compter sur les candidats du Front de Gauche. Elus députés, ils agiront tout de suite et concrètement en matière d’emploi, de pouvoir d’achat, de lutte contre l’insécurité sociale et la précarité. Ils agiront pour que le pouvoir soit repris aux marchés financiers, en imposant l’humain d’abord. La gauche se doit d’être à la hauteur de la situation. C’est avec le poids et le concours le plus important possible du Front de Gauche qu’elle y arrivera.

Tels sont les enjeux des 10 et 17 juin : pouvoir compter sur une gauche combative qui résistera à l’esprit revanchard de la droite et aux exigences du Medef, de la Commission Européenne, et de Madame Merkel opposés aux premières mesures gouvernementales en faveur des travailleurs et des ménages populaires.

Michel Stefani-Josette Risterucci 

1ère Circonscription de Haute Corse

 

Marie Jeanne Fedi-Charles Casabianca

2ème Circonscription de Haute Corse

Les 10 et 17 juin

« on lâche rien »

Meeting jeudi 7 juin 18 heures Salle polyvalente de Lupino Bastia

 

Partager cet article
Repost0
1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 09:50

LE VOTE  UTILE, POUR  FAIRE  REUSSIR LA GAUCHE, C'EST LE VOTE FRONT DE GAUCHE

 MICHELristerucci josetteMichel Stefani et Josette Risterucci, candidats du PCF et du Front de Gauche  dans la 1ère circonscription de Haute-Corse seront vendredi 1er juin à :

7 heures EDF Montesoro au Voirie de la ville de Bastia

11 heures Ecole Desanti Annonciade

16 heures Ecole Subissi Montesoro

18 heures Cardo

Michel Stefani et Josette Risterucci, candidats du PCF et du Front de Gauche  dans la 1ère circonscription de Haute-Corse seront samedi 2 juin à :

10 heures 30 Cocci Market Borgo

11 heures 15 Corsair Lucciana

15 heures Super Erbajolo

16 heures Geant La Rocade

Michel Stefani et Josette Risterucci candidat(e)s du PCF et du Front de Gauche dans la 1ère circonscription de Haute-Corse seront dimanche 3 juin à :

10 heures Place St Nicolas Bastia

Après midi Canton de San Martino

14 heures Casevecchie

14 h 45 Ville

15 h 30 Alzeto

16 h 15 Canale

17 h 30 Mandriale

18 h 15 Figarella

19 h 00 Partine

Michel Stefani et Josette Risterucci candidat(e)s du PCF et du Front de Gauche seront lundi 4 juin à :

6 heures 45 EDF Lucciana

8 heures 30 Poretta

 

Partager cet article
Repost0
1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 06:50

 

 LE VOTE  UTILE, POUR  FAIRE  REUSSIR LA GAUCHE, C'EST LE VOTE FRONT DE GAUCHE

 MICHELristerucci josetteMichel Sefani et Josette Risterucci, candidats dans la 1ère circonscription de Haute-Corse.

                                                                   

Partager cet article
Repost0