Les élections législatives grecques ont donné les résultats suivants :
Communiqué de l’Association COURRIEL, défense de la langue française
Allocution de M. le Président de la République, devant la communauté française
Ambassade de France à Washington -- Vendredi 18 mai 2012
Je veux vous dire aussi que dans la composition du gouvernent -- ce n'est pas d'ailleurs une innovation -- il y a une ministre déléguée, Madame Yamina Benguigui, auprès du ministre des Affaires étrangères, qui suivra la question des Français de l'étranger et de la Francophonie. Parce que la francophonie, c'est aussi un grand enjeu. S'exprimer en français, cela ne veut pas dire qu'on ne connaisse pas l'anglais, s'exprimer en français, défendre la langue. La langue, ce n'est pas la langue de la France, c'est la langue française. C'est très différent. Cette langue, nous l'offrons à tout le monde. C'est souvent pour beaucoup, de ceux qui ne sont pas français, en accédant à notre langue aussi une part de liberté qu'ils retrouvent. Parler français, c'est accéder à notre culture, à nos valeurs ais aussi prendre leur part pour ses locuteurs à la pluralité du monde. Nous aurons à cœur de promouvoir la langue française.
L'intégralité sur:
http://www.directgestion.com/sinformer/filactu/15053-le-president-des-francais-parle-aux-francais-a-letranger
Et aussi
-un plaidoyer en faveur de la défense du français dans l'enseignement supérieur:
http://www.google.com/url?sa=X&q=http://www.aplv-languesmodernes.org/spip.php%3Farticle4510%26lang%3Dfr&ct=ga&cad=CAcQARgBIAEoBDACOAJAn9vZ_QRIAVgAYgVmci1GUg&cd=d2sCot07oPc&usg=AFQjCNHm5A9WFginTd0Sggy2-K3Z251Tcg
Le COURRIEL dans la presse
A lire dans le journal 'Humanité, l'article de notre président Georges GASTAUD:
http://www.humanite.fr/tribunes/ne-nous-laissons-pas-submerger-par-la-%C2%AB-langue-des-affaires-%C2%BB-496530
Clio,la Muse de l'Histoire
141ème anniversaire de la Commune de Paris
Toutes proportions gardées, aujourd’hui des parallèles peuvent être faits avec la situation que connaissait la France à la fin des années du second empire : une spéculation effrénée avec déjà la remise en cause de la valeur du travail au profit du capital.
Dans les conditions de l’époque, cela conduisit à la guerre et à la paupérisation de la population. A Paris, le 18 mars 1871, le peuple parisien se révoltait et déclenchait une insurrection qui allait conduire, dans des conditions extrêmement difficiles, à une tentative de démocratie encore jamais réalisée, le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Ce fut la Commune de Paris.
Dès 1880, année de l’amnistie et du retour d’exil ou de déportation des anciens communards, la manifestation de mai devant le Mur des Fédérés au cimetière du Père Lachaise avait lieu. Au fil des ans, la « montée au Mur » est devenue une tradition du mouvement ouvrier et démocratique. Cette manifestation est 1’occasion de leur rendre hommage, de perpétuer leurs idéaux et de souligner la modernité de leur œuvre démocratique et sociale.
site à consulter http://www.commune1871.org/
En ce 141ème anniversaire de la Commune de Paris de 1871, nous revendiquons plus que jamais la nécessité de la réhabilitation de la Commune et des communards ! Mais comment les réhabiliter mieux que par la mise en œuvre des mesures démocratiques et sociales pour lesquelles ils ont combattu.
Rétablir dans leurs droits les communards, c’est donner un sens à leur combat pour une société plus juste. C’est aussi un engagement à faire connaitre ce moment de l’histoire où pour la première et seule fois dans notre pays, le pouvoir fut exercé par le peuple et pour le peuple. En agissant pour la réhabilitation des communards nous faisons connaitre la modernité de la commune et nous voulons son enseignement à l’école.
De la révolution de 1789, au Front populaire en 1936 à mai 1968, en passant par la Libération de 1945, c’est un souffle vital qui parcourt notre société aujourd’hui. Il a pour ossature la volonté d’un autre monde bâti sur des idéaux d’égalité, de respect, de fraternité, de justice sociale. Et si l’on s’attaque aux acquis, ce ne sont pas à ceux des pauvres, des mal payés ou des précaires qu’il faut s’attaquer, mais bien à ceux du capital. Nobles hier, haute bourgeoisie d’aujourd’hui, rapports sociaux liés au servage ou aliénation par l’endettement, l’élan populaire s’attaque aux formes de domination d’une classe sur toute la population. Nous nous heurtons à la domination du capital, au mur de l’exploitation par une minorité de nantis. Face à cette histoire aseptisée par les bien pensants du système dominant, nous menons un combat où l’on gagnera à faire reconnaître la place « des gueux », des communards de Paris. Nous savons tous que rien n’est gagné d’avance. Chanter que « La Commune n’est pas morte » n’est pas un effet de style, c’est une réalité. Les 72 jours de combat de ces hommes et des ces femmes n’ont pas été anéantis par la répression terrible de la semaine sanglante. Il faut être aveugle pour ne pas voir que beaucoup de leurs revendications ont été reprises, mises en pratique parfois grâce aux luttes populaires ou incorporées à l’idéal commun. Avec la commune de Paris, les communards avaient reconnu la citoyenneté des étrangers, l’égalité homme-femme. Ils avaient brulé la guillotine, réquisitionné des logements vacants pour les sans abris, déclaré la séparation de l’Eglise et de l’Etat, réorganisé les services public en faisant participer les salariés à leur gestion. En partageant le pouvoir avec les associations ils ont su donner corps à la démocratie. Mais notre volonté est persévérante car nous voulons ensemble construire le présent.
Réhabiliter les communards c’est travailler à ce que cet élan vital qui parcourt notre société avance encore plus vers son but : bâtir une société démocratique et faire qu’unis nous soyons assez nombreux et assez forts pour y parvenir ! Nous voulons ensemble construire le présent.
Association des Libres penseurs de France (ADLPF)
Association Action
Syndicat CGT des retraités PTT des Bureaux gares et ambulants
CER SNCF Normandie
UD CGT - FO de Paris
Mouvement des jeunes communistes de Paris
Parti Communiste Français
PCF PARIS 20ème
Rassemblement des Cercles Communistes
Cercle Communiste de Région Parisienne
Section de Paris 20e du Nouveau Parti Anticapitaliste
Association National des Partisans Italiens (ANPI)
Comité Valmy
Section PCF Paris XI ème
Pôle Renaissance Communiste en France
Union Régionale CGT Ile de France
Lutte ouvrière
Rouges Vifs Île de France
MRAP
Section PCF Paris 19
Section PS du 11e arrondissement
Section PS “Commune de Paris” de Paris 20e
Syndicat Général du Livre et de la Communication Ecrite
Comité d’Entreprise Régional SNCF Paris Est
Section CGT cheminots de Paris Est
Section CGT cheminots de Paris Nord
Info’com CGT
Institut d’histoire sociale CGT PTT
République et socialisme
FSU
Association Louise Michel
Parti de Gauche
Parti de Gauche Paris
Parti de Gauche Paris 11
Parti de Gauche Paris 20
Union des familles laïques (UFAL)
Fédération de Paris de la Ligue des droits de l’homme
RESISTANCE SOCIALE
Association pour l’Emploi, l’Information et la Solidarité des chômeurs et des travailleurs précaires (APEIS) - National
Association pour l’Emploi, l’Information et la Solidarité des chômeurs et des travailleurs précaires (APEIS) - Paris
Parti de Gauche Paris 19
Je me demande :
- Où en est la demande d'audit international sur la dette grecque?
- Qui a offert la villa des Sarkozy à Marakech?
- Quand les hommes de mains de Sarkozy nommés à la DGSE, aux renseignements intérieurs, à la Sécurité sociale, à EDF/GDF, à AREVA et à la tête d'autres institutions et grandes entreprises seront remplacés?
- Où en sont les enquêtes sur les financements occultes des camp...agnes électorales de Sarkozy par Kadhafi et Betencourt ? Où en sont les enquêtes sur les chefs socialistes des BdR et du PdC?
- Que sont devenus Eva Joly et Eric Besson? Cohn Bendit dispose-t-il d'un bureau permanent à France Inter? Que connaît Mme Duflot en matière de logement et conserve-t-elle son habitation à Villeneuve de Roi?
D'autres questions? Complétez la liste.
Jose Fort, journaliste
Michel Stefani et Josette Risterucci, candidats aux prochaines élections législatives dans la 1ère circoncription de Haute-Corse, seront à l'écoute des Capicursini, samedi et dimanche prochains, aux heures indiquées ci-dessous:
Samedi 26 mai
10H BRANDO
11H SISCO
14H PIETRACORBARA
16H PINO
17H LURI
18H30 BARRETALI
Dimanche 27 mai
9H MACINAGGIO Distribution de tracts (course cycliste)
11H MERIA
14H CENTURI
15H MORSIGLIA
17H CANARI
18H,18H30 OLMETA DI CAPICORSU
En Grèce, contrairement à ce qui est le cas en France, chaque organisation étudiante est directement liée aux formations politiques de jeunesse, alors que tous les syndicats sont membres d'une même centrale unitaire, le Syndicat étudiant national grec, où se matérialisent en interne des rapports de force politique.
Les principales listes syndicales étudiantes sont organiquement liées aux deux piliers du consensus dominant. Au centre-gauche, les listes du PASP sont liées au PASOK socialiste, à droite, les listes du DAP sont soutenues par la Nouvelle démocratie.
Alternative au consensus dominant, jusque dans le milieu universitaire, les communistes ont leurs propres listes soutenues par la Jeunesse communiste grecque (KNE) : les listes du Panspoudastiki KS.
Les résultats des listes soutenues par la JC Grecque sont plus que positifs, avec une forte progression dans les Instituts techniques, avec plus de 16% (+3,3%), et une progression encourageante dans les universités, avec 14,2% (+0,6%).
Dans une dizaine de syndicats du pays, les listes soutenues par les communistes sont arrivées en tête, et pour la première fois elles sont arrivées en deuxième position dans un nombre encore plus important de syndicats, de villes et d'universités, comme à l'université de Patras.
Le Front militant étudiant (MAS), impulsé par les communistes grecs, et regroupant les syndicats étudiants tout comme les comités de lutte a analysé ce résultat positif comme un jalon important dans la lutte à venir contre les mesures d'austérité :
« Il est toujours nécessaire que les assemblées étudiantes et les comités de lutte deviennent le cœur du rassemblement militant du mouvement étudiant.
Nos congénères étudiants qui se sont abstenus tout comme ceux qui ont voté pour les listes soutenues par le PASOK et la ND doivent à nouveau réfléchir sur leur acte. L'abstention et l'indifférence sont dans le intérêts du système, indépendamment des intentions individuelles de chacun.
Les solutions faciles tombant d'en haut, quelle que soit le mode de gestion proposé, avec de nouvelles ou anciennes formations, dans les intérêts du peuple et de leurs enfants n'existent pas, et n'existeront pas. Quel que soit le gouvernement, quelle que soit la formation politique qui émergera dans la période à venir, ils n'apporteront aucune solution pour le peuple.
Pour cette raison, les enfants du peuple doivent tourner le dos au chantage et aux illusions.
La seule issue pour nous, c'est un changement radical dans le rapport de force à la base, ce qui signifie : activité au côté du MAS et des comités de lutte dans chaque faculté, changement, renforcement de la lutte et de l'organisation, alliance avec le mouvement ouvrier et populaire.
Les étudiants qui ont soutenu les listes Panspoudastiki KS étaient ceux qui durant les périodes précédentes ont rejoint le MAS, ont lutté avec les forces de classe dans le mouvement ouvrier et populaire, qui récoltaient de l'argent le jour même des élections pour soutenir la grève des métallurgistes et continueront à soutenir leur grève héroïque de toutes leurs forces. Ils ont lutté contre la ligne politique anti-populaire qui a paupérisé et paupérise encore les couches populaires, ils ont mis en échec l'instauration de la loi sur l'éducation supérieure, les coupes dans les droits au logement et à la restauration universitaires. Ils vont réaliser des progrès dans l'organisation et intensifier la lutte contre les forces du capital et ses représentants politiques. Ils vont s'opposer de façon encore plus ferme aux tentatives de liquidation du mouvement étudiant, cherchant à mettre son organisation au service du rassemblement.
Dans les batailles capitales à venir concernant l'éducation, le travail, notre avenir et nos vies, nous serons les protagonistes, en première ligne de la lutte pour la science, une lutte nécessaire pour notre peuple, et leurs enfants étudiants ».
"Nous sommes candidats à faire réussir la gauche, donc à dire ce que nous croyons juste et ce qui ne va pas, à le dire avec les citoyennes et les citoyens, car la gauche ne saurait gouverner sans le peuple. Prenez le pouvoir, c’est d’autant plus d’actualité que Sarkozy est parti." a rapporté Olivier Dartigolles, porte-parole,au récent Conseil national du PCF
"Notre engagement lors de l'élection présidentielle a été clair et il a été entendu : nous ne participerons pas à un gouvernement qui n'aurait pas sur sa feuille de route une rupture avec les politiques d'austérité, une alternative de progrès aux logiques inscrites dans le nouveau traité budgétaire européen qui conduisent à l'échec. Le nouveau traité n'est pas seulement une impasse tragique pour l'Union européenne, il est aussi une camisole de force qui ne permettrait pas la mise en œuvre d'une véritable politique de gauche à l'échelle de notre pays.
Sitôt passé le deuxième tour des élections législatives, nous aurons tout de suite à évaluer la nouvelle situation politique et les nouveaux rapports de forces politiques, à évaluer aussi de l'évolution des choses autour du traité budgétaire européen, à décider de notre positionnement et de nos initiatives dans ce contexte ; nous aurons également à répondre à la question d’une éventuelle participation au nouveau gouvernement que François Hollande et le premier ministre composeront au lendemain des élections législatives.
Nous avons décidé, vous le savez, lors du dernier Conseil National, de consulter les communistes et d’organiser sur cette question une Conférence Nationale ; il est évident que cette consultation devra se tenir dans des délais très rapides, au tout début de la semaine qui suivra le deuxième tour.
Le processus pourrait donc être le suivant : le Conseil National se réunira dès le lundi 18 juin au matin, de 9h30 à 13heures : il discutera et adoptera en fin de matinée une courte résolution précisant notre orientation et les premières initiatives de notre parti dans la situation politique nouvelle : cette résolution comportera une proposition précise sur la question de la participation de notre parti au gouvernement.
Cette résolution adoptée sera envoyée aux fédérations dès 13heures : les fédérations organiseront sur leur territoire, le lundi 18 et le mardi 19 juin, des assemblées générales de communistes et des conseils départementaux pour en discuter.
La conférence Nationale se réunira le mercredi 20 juin 2012 de 10h à 16h 30, et pourrait être suivie d’un meeting militant."
Faire réussir la gauche en Corse, les propositions de nos candidats, dans la première circonscription, Michel-Stefani-Josette Risterucci, expriment clairement ce qu'il faut faire...:
"Pour défendre les intérêts des salariés, des chômeurs et des retraités, des 45 communes de notre circonscription nous proposons conjointement le blocage des prix et des loyers contre la cherté de la vie et une proposition de loi spécifique et prioritaire pour la Corse. On pense également à la dotation de continuité territoriale inscrite au budget de la Nation et gelée depuis 2009 par le gouvernement Sarkozy Fillon occasionnant une perte de 29 M€ pour la CTC. Nous demanderons au gouvernement de réindexer l’enveloppe de continuité territoriale. De même il sera nécessaire d’abroger la réforme des collectivités locales avant d’ouvrir la nouvelle étape de décentralisation annoncée pour garantir la clause de compétence générale, la pérennité des dotations et la justice fiscale. "
Geneviève Fioraso
Ministre de l'Enseignement supérieur
Communiqué de Presse
de l’Union des Etudiants Communistes
Les étudiants jouent décidément de malchance ! Quelle stupeur de découvrir qu’une fois de plus, c’est une personnalité issue des filières les plus élitistes de l’enseignement supérieur, et qui plus est, proche du patronat français, puisqu’il s’agit de la PDG de la Sem Minatec Entreprises, entreprise qui, tout comme Minatec, est particulièrement investie dans le programme d’excellence du Campus de Grenoble. Tout un programme !
Les Isérois connaissent bien cette députée de la première circonscription de Grenoble, ville où les inégalités sociales font rage, mais où la priorité reste de s’occuper davantage des communes au Nord de la ville, qui figurent parmi les 10 plus riches de France ! Elle était également en première ligne pour faire toutes les courbettes nécessaires à L. Wauquiez, en octobre 2011, lui qui se frottait les mains sur le bilan de casse de l’enseignement supérieur, et de lui proposer « des marges de progressions, voire de transformation », ici où là, sur le financement des universités, qui n’a pas permis l’application totale du marathon de réformes.
Ce ne sont pas « des marges de progressions », dont ont besoin tous ces étudiants précaires qui déclarent avoir sérieusement songé au suicide. Ce ne sont pas « des marges de progressions » dont ont besoin ces étudiants qui n’ont pas accès à une véritable formation, parce que sélectionnés par l’échec : 1 étudiant de première année à 1 chance sur 2 d’échouer ! Ce ne sont pas « des marges de progressions » dont ont besoin les enfants issus des classes populaires qui ne sont plus que 26 % à accéder à l’enseignement supérieur. Ce ne sont pas « des marges de progressions » dont ont besoin les 29 % de jeunes diplômés déclassés à l’embauche.
Les étudiants communistes tiennent en garde tous ceux qui seraient tentés de croire que la LRU et le marathon de réformes imposés par Sarkozy étaient nécessaires. Alors que Hollande a affirmé dans son programme qu’il comptait « accélérer le processus de la LRU », et régler nos problème à coups de vagues rallonges budgétaires et de concertations, nous réaffirmons notre volonté de nous mobiliser massivement à la rentrée pour prendre en main notre université, et de porter un maximum de députés communistes et du Front de Gauche à l’Assemblée, qui eux, seront les véritables relais de nos aspirations. Le choix d’une députée-PDG qui a fait le choix de soutenir la LRU par intérêt pécuniaire est on ne peut plus clair ! Nous répondons :Tous ceux qui voudraient nous oublier sentiront trembler le pavé !
Marion Guenot
Secrétaire Nationale de l’Union des Étudiants Communistes
« L’humain d’abord »
Michel STEFANI Josette RISTERUCCI
Candidat(e)s du PCF et du Front de gauche dans la 1ère circonscription de Bastia
Après 5 ans de casse sociale, de division de la société, de stigmatisation des allocataires sociaux et des étrangers, de cadeaux aux riches, d’austérité, de casse des services publics et de la protection sociale, d’attaques contre les syndicats ou les corps intermédiaires, la parenthèse ouverte au Fouquet’s en 2007 vient d’être fermée par l’élection de François Hollande. Nous avons évité le pire et le front de gauche y est pour beaucoup. Contrairement aux candidats nationalistes, nous avons appelé clairement à battre à Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle pour faire barrage à son projet politique lourdement influencé par le FN.
Nous porterons dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale le programme partagé que nous avons défendu à l’élection présidentielle avec Jean Luc Mélenchon : le SMIC à 1.700€, la retraite à 60 ans, la construction de logements sociaux, la planification écologique, une autre politique de financement de la santé, de l’économie, une remise à plat du système bancaire et du crédit, une nouvelle politique européenne avec l’abandon du Traité Merkel Sarkozy etc…
Pour défendre les intérêts des salariés, des chômeurs et des retraités, des 45 communes de notre circonscription nous proposons conjointement le blocage des prix et des loyers contre la cherté de la vie et une proposition de loi spécifique et prioritaire pour la Corse. On pense également à la dotation de continuité territoriale inscrite au budget de la Nation et gelée depuis 2009 par le gouvernement Sarkozy Fillon occasionnant une perte de 29 M€ pour la CTC. Nous demanderons au gouvernement de réindexer l’enveloppe de continuité territoriale. De même il sera nécessaire d’abroger la réforme des collectivités locales avant d’ouvrir la nouvelle étape de décentralisation annoncée pour garantir la clause de compétence générale, la pérennité des dotations et la justice fiscale.
On le voit maintenant il s’agit, non pas d’obtenir une évolution institutionnelle pour se distinguer coûte que coûte des autres régions métropolitaines, mais de construire l’alternative à la droite et le premier acte qu’il convient de produire à cet effet, c’est la défaite du Député sortant Sauveur Gandolfi Scheit porteur de la politique antisociale de l’UMP et du gouvernement Fillon Sarkozy. L’enjeu des 10 et 17 juin c’est de porter à l’Assemblée Nationale des parlementaires qui résisteront à la droite et au MEDEF, qui soutiendront les mesures favorables aux intérêts de la population et s’opposeront à celles qui iraient à leur encontre.
Enfin, si un nouvel espoir surgit en Europe après l’élection de François Hollande, c’est précisément parce qu’il propose une réorientation de la politique européenne fondée sur la croissance non sur l’austérité imposée aux peuples. C’est en soi une grande différence avec la logique de mise en concurrence pour affirmer les principes républicains et la solidarité nationale en lieu et place de la compétitivité entre les hommes et les territoires et d’un fédéralisme européen dominé par les marchés financiers.
Ainsi nous voulons, aux législatives, prolonger la dynamique à gauche de la présidentielle. C’est pour nous la condition indispensable pour combattre la dangereuse progression du Front national dans notre circonscription et écrire une nouvelle page politique conforme aux attentes populaires, au progrès social et culturel de la Corse avec ses spécificités dans une France solidaire.
Tels sont les engagements que nous prenons à travers nos candidatures pour réussir le changement.
Michel Stefani Josette Risterucci