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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 12:22

            

MARE NOSTRUM-copie-1

 

                                                    Sans commentaires....

 

                                                              palestine-4-cartes.jpg

 

                              

                                   source:http://www.ism-france.org/

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 12:18

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

2012-05-09-LLa répression s'intensifie en Israël : deux dirigeants du Parti communiste arrêtés lors d'une manifestation d'opposition à la nouvelle « grande coalition » gouvernementale



Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

                                                                                      PC ISRAELjpg

La répression s'intensifie en Israël contre les forces progressistes, et en particulier les communistes, qui refusent la politique du gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu.



L'annonce d'une « grande coalition », allant de la dite gauche travailliste à l'extrême-droite d'Avigdor Liberman et impliquant le parti centriste Kadima, a réveillé la colère de ceux qui refusent une union sacrée visant trois objectifs : poursuivre la politique de casse sociale contre les travailleurs, la colonisation des territoires occupés et préparer une guerre contre l'Iran.



Mardi dernier, plus d'un millier de manifestants ont bravé la répression policière et ont exprimé leur colère dans le centre-ville de Tel-Aviv, près du théâtre Habima.



La manifestation organisée par des militants des protestations sociales de l'été dernier et du Hadash, la coalition progressiste menée par les communistes, a vu l'intervention de diverses personnalités de l'opposition israélienne, y compris certaines travaillistes ou du parti de gauche Meretz.



Le député communiste Dov Khenin a ainsi dénoncé le nouveau gouvernement dit 'd'union nationale' : « Netanyahu et Mofaz (leader du parti centriste Kadima) parle de responsabilité nationale, mais en réalité, ils vont nous conduire à une catastrophe nationale ».


 

Khenin a appelé à l'intensification de la lutte contre les plans du gouvernement : « Au lieu d'aller vers la justice sociale, le gouvernement continue d'aller dans l'autre sens. D'une part, des coupes massives dans les prestations sociales dans le budget 2013, d'autre part des manœuvres dangereuses pour une guerre régionale contre l'Iran. ».



Les forces de police n'ont hésité à abuser de leurs prérogatives pour arrêter sept manifestants pour « troubles à l'ordre public ». Parmi eux, deux membres du Comité central du Parti communiste d'Israel : le conseiller municipal de Tel-Aviv Yoav Goldring et un des principaux leaders des manifestations de l'été dernier, Alon-Lee Green.



Alon-Lee Green avait appelé à ne pas attendre les élections de septembre pour chasser le gouvernement de droite mais bien à descendre dans la rue, pour recréer les manifestations qui avaient emmené plus de 300 000 personnes dans les rues de Tel-Aviv en aout dernier : « il faut faire passer le message, ce gouvernement doit partir, ils ne se maintiennent que par des mauvais coups, ils doivent partir maintenant ».



Après le procès relancé contre le leader du Hadash et député communiste Mohammed Barakeh, la répression redouble de la part de l’État sioniste contre les animateurs des luttes contre ce « gouvernement d'union nationale », en premier lieu contre les communistes israéliens.



Réaffirmons notre solidarité avec les dirigeants communistes israéliens détenus dans les prisons de l’État sioniste, notre solidarité avec Mohammed Barakeh, coupable d'avoir résisté aux forces de l' « ordre », un ordre colonialiste de plus en plus injuste, et perçu comme telle par une partie croissante du peuple israélien.

 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 10:58

                                                                   MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

tsiprasLe chef de SYRIZA Alexis Tsipras écrit une lettre à José Manuel Barroso et aux dirigeants de l'UE pour offrir sa collaboration dans le sauvetage de la Grèce et de l'Europe

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Alexis Tsipras est la nouvelle coqueluche des médias français et européens. Étrange complaisance de la part des médias au service de l'idéologie dominante pour un leader qui se prétend de la « gauche radicale ».

 

Il faut dire que les déclarations et propositions du leader de SYRIZA ne sont pas pour inquiéter la classe dominante grecque comme européenne.

 

Au-delà des virages tactiques et des positions changeantes au gré des opportunités politiques, SYRIZA et son leader restent fermes sur certains principes : la réforme du système capitaliste et la défense de l'Union européenne.

 

Sans énumérer la liste des propos opportunistes de Tsipras sur ces dernières années – un seul article ne suffirait pas – si on se limite aux dernières semaines, le constat est édifiant sur la compatibilité de cette « gauche radicale » avec le système dominant, et sur la teneur de ses propositions de « gouvernement de gauche » lancées envers le KKE :

 

Un gouvernement de gauche dans les intérêts du capital grec et européen

 

  • Un « gouvernement de gauche » en collaboration avec le grand capital :

 

« Un gouvernement de gauche a besoin des industriels et des investisseurs. Il a besoin d'un environnement économique sain. Il a besoin de lois méritocratiques (…) Les investissements peuvent être positifs dans un cadre méritocratique, avec des lois qui vont dans ce sens, et non dans un cadre gangrené par la corruption et les magouilles. » (TSIPRAS, Alexis, sur la chaîne télévisée publique NET, le 5 mai 2012)

 

  • Un gouvernement de gauche élargi... jusqu'à la droite :

 

« Si nous avons besoin de cinq voix de la part de M.Kammenos (président d'une nouvelle formation de droite néo-libérale, les Grecs indépendants) et si il vient vers nous et nous donnent un signe d'ouverture et de soutien, nous ne le jetterons pas ; nous ne lui dirons pas que nous ne voulons pas de lui » (TSIPRAS, Alexis, sur la chaîne TVXS, 25 avril 2012)

 

  • Un « gouvernement de gauche » pour sauver l'Europe du capital :

 

« Seule la Gauche européenne peut garantir une Union européenne basée sur la cohésion sociale »,(TSIPRAS, Alexis, dans le journal TA NEA, le 2 mai 2012).

 

Quand le leader de la « gauche radicale » propose ses services aux dirigeants de l'Union européenne pour sauver l'Europe !

 

Alexis Tsipras est allé plus loin que les déclarations de principe pour ce qui est du soutien à l'Union européenne. Dans une lettre personnellement adressée à José Manuel Barroso (ici en grec sur le site de Synapsismos), Herman van Rompuy et Mario Draghi, il révèle sa véritable mission : celle de participer au sauvetage de l'Union européenne.

 

En effet, cette lettre de doléances apparaît vite comme une proposition de collaboration lancée aux sommets de l'Union européenne.

 

Il commence par le constat : celui du rejet du Mémorandum, des partis qui l'ont défendu lors des élections du 6 mai. Il enchaîne en soulignant « l'échec économique de ces politiques, incapables de traiter les inégalités et déséquilibres structurels de l'économie grecque ».

 

L'occasion de proposer les services de SYRIZA, seule formation à avoir « noté ses faiblesses inhérentes à notre économie », une économie qui a plongé car la classe dirigeante grecque « a ignoré nos recommandations en termes de réformes structurelles ».

 

Lire entre les lignes : avec nous aux commandes, la stabilité de l'économie capitaliste grecque aurait été assurée.

 

Quelle recette économique propose SYRIZA ? Aucune mesure précise n'est évoquée parmi celles que met parfois en avant SYRIZA devant le peuple grec (hausse des salaires, des prestations sociales etc.). Tsipras évoque juste la nécessité d'inverser la « dynamique de l'austérité et de la récession ».

 

Dans quelle perspective s'agit-il de corriger l'austérité dont est victime le peuple grec ?

 

D'abord, « Restaurer la stabilité sociale et économique du pays », autrement dit restaurer l'ordre capitaliste en Grèce.

 

Ensuite, dans une perspective de restauration de la stabilité économique et sociale à l'échelle européenne. Il s'agit « de repenser toute la stratégie actuellement mise en œuvre, car elle ne menace pas seulement la cohésion et stabilité de la Grèce, mais elle est aussi source d'instabilité pour l'Union européenne et la zone Euro elle-même. »

 

Tsipras finit par un vibrant appel à la collaboration de toutes les forces pour sauver l'Europe, et à la concentration des décisions à l'échelon européen :

 

« L'avenir commun des peuples d'Europe est menacé par ces choix désastreux. C'est notre conviction profonde que la crise économique est de nature européenne et que la solution ne peut se trouver qu'au niveau européen ».

 

Le tour de force des médias dominants, en Grèce, en France comme ailleurs reste de faire passer un serviteur zélé de l'Union européenne du capital, la nouvelle figure d'une social-démocratie de substitution comme le chef de l'opposition de gauche au consensus libéral et européiste dominant.

 

Avec une telle opposition officielle, la classe dominante européenne peut à la fois continuer sa politique de super-austérité tout en neutralisant l'émergence d'une alternative politique à ce système économique prédateur, qu'est le capitalisme, et cette construction politique anti-démocratique qu'est l'Union européenne.

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 10:53

                                                                     CERVEAU.gif

 

 

Pourquoi la démocratie est l’ennemie des marchés

Posté par calebirri le 11 mai 2012

La passation de pouvoir n’est même pas encore réalisée que déjà les politiques nous annoncent l’effroyable réalité : les véritables élections décisives pour la politique qui sera conduite en France auront en fait lieu en juin, pour les législatives.
En dehors du fait que cela interroge sur l’intérêt des présidentielles, on s’aperçoit qu’en Europe la question des législatives préoccupe beaucoup nos chers financiers, qui par dessus tout affirment vouloir la stabilité politique. Ce qui semble pour l’instant être le cas avec la succession de monsieur Sarkozy par monsieur Hollande, car en France l’élection du nouveau président n’a pas fait -comme promis par la droite- chuter les bourses, et la note française n’a pas encore été dégradée.

Mais même si ce changement ne provoque pas les remous attendus et craints par la droite, il fait quelque peu bouger les lignes en Europe car il risque de retarder un peu les plans de ceux qui voulaient imposer une gouvernance européenne unique dont le programme économique réside essentiellement dans l’austérité. Certains Etats pourraient lui emboîter le pas, d’autant que la partie n’est pas terminée.
Comme il apparaît aujourd’hui, la bataille des législatives, préparée de longue date par les deux camps arrivés en tête au deuxième tour, n’est en réalité rien de moins que le troisième tour des élections : le camp qui détiendra la majorité sera responsable de la politique conduite.

L’incertitude qui règne actuellement quant à la majorité qui ressortira des législatives, comme la situation de blocage que connait la Grèce actuellement, a bien plus d’effet sur les marchés que l’élection d’un président de l’UMP ou du PS. Car les extrêmes gauche ou droite obtiennent un soutien de plus en plus fort de la part des électeurs écoeurés par les partis « traditionnels ». Et c’est peu de dire qu’ils ne sont pas favorables à la politique imposée par Bruxelles. Sauf que l’extrême droite n’a pas les mêmes objectifs que l’extrême gauche : le premier veut sortir de l’Europe sans payer, tandis que le second veut y rester, sans payer non plus.

Mais paradoxalement cette incertitude pourrait leur permettre de réaliser leur objectif, à savoir la prise de contrôle définitive de l’Europe par la suppression pure et simple de la démocratie. Il faut que je m’explique.

La montée des extrêmes en Europe est bien la conséquence de la crise économique : après que les peuples se sont laissés bernés par leurs dirigeants modérés, les marchés sont parvenus à imposer, de manière non démocratique, un changement de politique au sein des pays les plus touchés par la crise pour y mettre fin. Cette crise s’étant aggravée depuis des réformes drastiques et injustes rendues obligatoires, c’est presque naturellement que les extrêmes recueillent les voix des déçus des deux camps… Le risque étant une remise en cause, par l’expression des urnes qui mettrait au pouvoir des ennemis de l’austérité (des vrais), les traités déjà signés par les équipes précédemment au pouvoir. Car si chaque élection est l’occasion pour un pays de renier les engagements pris par ses prédécesseurs, alors la gouvernance européenne que souhaite la Troïka ne sera ni pérenne ni unie.

Il faut donc pour les marchés, afin d’éviter le refus de payer des pays les plus endettés, supprimer purement et simplement ce qu’il leur reste de démocratie, démocratie qui décidément les empêche de faire tranquillement leurs affaires. En Grèce, les marchés mécontents du résultat des urnes préfèrent refaire les élections que de laisser une majorité hostile à l’austérité s’installer au pouvoir. Et c’est donc avec satisfaction qu’ils apprendront qu’une alliance serait conclue entre les deux partis « institutionnels » pour diriger le pays (ce qui implique donc une soumission du parti socialiste grec à l’austérité- prenons en de la graine pour la France).

Car c’est bien en jouant sur la peur des extrêmes que les marchés espèrent réaliser à la fois ce qu’on appellera « l’Union Sacrée » et la fin de la démocratie. En laissant entendre que ces partis empêchent la stabilité et nuisent à la cohésion sociale, ils désirent faire valider comme « démocratiquement » la fin de la démocratie à travers la fin du pluralisme électoral.

Car pour les banques l’enjeu est de taille. Ce que redoute à tout prix les marchés, c’est qu’un gouvernement européen en difficulté refuse de payer, car alors ils ne pourraient rien exiger d’un pays souverain, comme cela s’est déjà produit ailleurs. C’est qu’on oublie de le rappeler trop souvent : il est bel et bien inscrit dans le traité de Lisbonne qu’un pays de la « zone euro » ne peut être exclu de l’Europe. Cela signifie qu’en dehors d’une demande de l’Etat Grec d’en sortir, nul ne peut l’en chasser de force. C’est là tout le danger pour les financiers qui veulent un gouvernement grec susceptible de conduire l’austérité pour continuer à faire des sous, ou capable de demander sa sortie de l’Europe une fois le pays ruiné -ce que seuls les deux plus grands partis ont accepté. Comme pour le rachat d’entreprises en difficulté (et on comprend mieux l’arrivée au pouvoir en Europe des hommes de Goldman-Sachs), les financiers qui imposent l’austérité prennent tout ce qu’ils peuvent, vendent le maximum et licencient, avant de laisser le pays et ses habitants lessivés par ce grand nettoyage.

Car que se passerait-il si la Grèce ou un autre refusait de payer, tout en refusant de sortir de l’Europe ? Ce serait soit la fin de l’euro, soit…celle des banques. Que préféreriez-vous ?

Caleb Irri
http://calebirri.unblog.fr

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 10:43
Le bon, la dette et… les truands !place de la Bourse
Charlotte GEHIN


 

Que retenir de cette campagne sinon un silence commun sur la Dette. Chut ! Pas un mot sur les conséquences, en France, de la crise financière européenne. Et pourtant, concernant cette affaire, ce ne sont pas les questions qui manquent.

Quelle voie sera forcée d’emprunter le président et son gouvernement ? The economist, journal quasi officiel de la City, tout au long de la campagne, a martelé la même antienne : « Au lendemain du 6 Mai, le vainqueur, quel qu’il soit, devra s’attaquer brutalement aux déficits », attaque qui débouchera sur un « choc pour les français ».

La soupe à la rigueurARGENT-PATRONAL-copie-1.jpg

Difficile donc de satisfaire un électorat qui a soif de réformes sociales et qui a voté non à la montée du chômage en considérant comme principal coupable Nicolas Sarkozy.

 C’est pourtant bien d’un programme imposé à tous les pays appartenant à la zone euro dont il s’agit aussi pour la France et la recette est connue : Flexibilité du marché du travail, les « famous CDI », contrats uniques(1), démantèlement de l’assurance maladie, de l’assurance chômage, des retraites, des allocations familiales.

 Vrai ou faux ? Pour ceux qui en douteraient encore, la réponse réside en un mot : la Dette publique. Grande absente des débats électoraux, alors qu’elle était au faîte de l’actualité juste après le « nécessaire » renflouement des banques(2) ou de la réforme des retraites, la dette publique est pourtant le levier qui fera basculer les autorités politiques vers la rigueur ou non. « Pour plusieurs pays, le nœud coulant de la dette publique s’est serré et ils sont pris à la gorge par les marchés financiers » dénoncent Damien Millet et Eric Toussaint.LES-GRANDS-2.jpg

Les victimes font grise mine

Sous-couverts du remboursement de leurs créances, envers les organismes privés(3) que les citoyens renflouent chaque jour par le biais des hausses d’impôts et des coupes sociales, le FMI et la Banque Centrale Européenne imposent une gouvernance guidée par la rigueur à tous les membres de l’Europe. « Il n’y a pas de compromis possible » arguait Jacques Sapir(4) sur France Inter. Les premières victimes des plans d’austérité l’ont déjà bien compris. Grèce, Portugal, Irlande…. Ou on arrête de payer la dette, ou on enterre le pays sous la vague de la compression libérale. Dimitris Christoulas(5) portait le deuil de cette triste réalité quand il a appuyé sur la gâchette de son arme. Il criait « pas de dette à mes enfants » et laissait la trace des conséquences bien concrètes des plans de rigueur « Le gouvernement d’occupation a littéralement anéanti tous mes moyens de subsistance, qui consistaient en une retraite digne, pour laquelle j’ai cotisé pendant 35 ans. ». La Grèce, ce pays aujourd’hui incapable de gouverner. En Espagne, déjà, le slogan de l’audit pour la dette est clair « No debemos, no pagamos ! ». En France, ce ne sont pas les 27 milliards d’euros d’économie imposés à l’Espagne qui vont retentir dans le quotidien des citoyens, mais les 80 milliards d’euros intégrés dans le plan du TSCG(6) à son égard. Ce n’est pas non plus un protocole concernant la croissance(7) ajoutée au Traité qui libérera François Hollande des recommandations de la Troika(8). Surtout quand le remboursement du service de la dette dévore 65% des ressources de l’Etat.

Quelle issue ?

La France de François Hollande, « le bon », peut-elle ouvrir ses portes aux émissaires de la Troika « les truands » ? C’est ce que stipulent les forces européennes armées d’un nouveau traité et d’un programme clé en main. Le TSCG porte en lui les germes de la catastrophe : il rend obligatoire le paiement de la dette. L’alternative est donc claire : ou le paiement de la dette est assuré et la protection sociale est disloquée, les besoins sociaux et les services publics sacrifiés(9), ou il y a arrêt du paiement de la dette et droit du travail, droits sociaux et services publics sont préservés. Qui pour porter ces exigences ? Quel front du refus ?

Charlotte Géhin.

Vice -présidente du CADTM France.

http://www.cadtm.org/

(1) Projet de forme unique du contrat du travail qui allégerait notamment les exigences juridiques de licenciement à l’égard de l’entreprise. Projet déjà mis en place en Italie, en Espagne…

(2) La Banque centrale européenne (BCE), financée par les pays membres, accorde des prêts des aux banques, elles-mêmes détentrices des créances des Etats. Rien qu’en Décembre 2011, 523 banques ont emprunté à la BCE près de 500 milliards d’euros pour 3 ans à un taux voisin de 1% lorsqu’elles prêtent aux Etats à des taux variant de 7% pour l’Espagne, jusqu’à 18% pour la Grèce…

(3) Les investisseurs institutionnels : banques, fonds de pension, compagnies d’assurance et autres organismes de placements collectifs.

(4) Economiste à l’école des Hautes Etudes. Il dirige depuis 1996 le Centre d’études des modes d’industrialisation (CEMI-EHESS). Emission Là-Bas si j’y suis, « Les financiers au coin du feu ».

(5) Le 4 Avril 2012, Dimitris Christoulas, pharmacien retraité de 77 ans, s’est suicidé à Syntagma, place principale d’Athènes.

 (6) Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance. Il inscrit dans la Constitution des pays la « Règles d’Or », donc un déficit proche de 0 qui oblige à l’austérité, il donne le pouvoir aux autorités européennes non démocratiquement élues, il inclut des clauses de sanctions en cas de déficits. Il prévoit des projets de réforme pour chacun des pays membres et l’envoi d’émissaires pour assurer son bon fonctionnement.

(7) François Hollande a annoncé la renégociation du TSCG. Il la fera avaliser auprès du Conseil Européen. Un compromis entre Hollande et Merkel fait part d’une annexe ajoutée au Traité concernant la croissance.

(8) FMI, Banque Centrale Européenne, Commission Européenne.

(9) Le chantier est déjà en œuvre : RGPP, flexibilité du marché du travail, durée légale, retraites… La révision générale des politiques publiques entamée en 2007consiste en une restructuration des missions et actions de l’État, avec de la mise en œuvre de réformes structurelles (non-remplacement de postes de départ à la retraite etc.). Les mesures de défiscalisation des heures supplémentaires prises par le gouvernement de François Fillon en 2007 avantagent le patronat français.

URL de cet article 16668
http://www.legrandsoir.info/le-bon-la-dette-et-les-truands.html
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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 07:49
euro collapseDéclaration commune de 15 partis communistes de toute l'Union européenne appelant à une opposition maximale au Traité sur la stabilité, la coordination et de la gouvernance dans l'Union économique et monétaire et le Traité révisé sur le Mécanisme européen de stabilité (MES).

 

 

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

L'Union européenne et les classes dirigeantes des Etats-membres sont décidés à faire payer le prix fort au peuple pour la crise de plus en plus profonde que rencontre le système.

 

Nous, partis communistes et ouvriers des Etats-membres de l'Union européenne, appelons les travailleurs de toute l'Europe à résister et à s'opposer à l'adoption du Traité sur la stabilité, de la coordination et de gouvernance dans l'Union économique et du traité révisé sur le Mécanisme européen de stabilité (MES).

 

Les deux traités instaureraient dans les Etats-membres de la « zone euro », et en réalité dans tous les autres pays signant ces accords, l'austérité économique à perpétuité, avec des coupes de plus en plus importantes dans les dépenses publiques, des augmentations des impôts indirects, des baisses de salaire, la poursuite de la libération des marchés et de la privatisation des entreprises et des services publics, des ressources nationales fondamentales.

 

Il s'agit d'une stratégie visant à créer une Europe des bas salaires, avec des dépenses publiques réduites au minimum, une pauvreté massive et des travailleurs privés de l'essentiel de leurs droits. Ces traités visent à faire de ces mesures un horizon indépassable de l'UE, sur lequel il serait impossible de revenir en arrière.

 

L'impact de ces traités ne se réduira pas aux Etats-membres de la zone Euro. Il offrira un point d'appui pour de nouvelles attaques contre les droits des travailleurs et leurs conditions de travail dans l'ensemble de l'UE. Les classes dirigeantes ont déclaré une guerre ouverte contre les travailleurs dans le cadre d'une offensive généralisée.

 

Ces traités sont pensés comme étant un moyen de neutraliser la capacité des formations ouvrières à l'échelle nationale à influer ou à changer les politiques sociales et économiques nationales. Dans la lignée des traités précédents, ils bloquent pour la classe ouvrière toute perspective de se défendre par ses propres moyens ou d'avancer une alternative de progrès social, une alternative socialiste.

 

Ils instaureront l'austérité perpétuelle par une ingérence extérieure permanente des institutions de l'UE dans les affaires des Etats-membres, pour ce qui est de leur politique économique et sociale, dans les intérêts du capitalisme monopoliste.

 

Dans cette perspective, ils peuvent compter sur la collaboration active de la classe dirigeante et de leurs représentants politiques, dans chaque pays. Ces traités iront plus loin dans la négation et la remise en cause des droits nationaux et souverains.

 

Toute politique menée par les classes dirigeantes, à travers l'Europe, ne visera inévitablement qu'à faire payer au peuple la crise du capitalisme. Défendre les intérêts de la classe ouvrière ne pourra passer que par l'affrontement et la rupture avec ce système destructeur.

 

Nous, partis communistes et ouvriers, apprécions à sa juste valeur et saluons la réponse de masse apportée par les travailleurs et les autres couches sociales touchés par ces mesures et par les politiques du grand capital, en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne et en Italie et appelons les travailleurs et leurs syndicats, les organisations populaires de masse, à résister à ces attaques réitérées, à se mobiliser et à affirmer une réponse de classe à la crise du capitalisme monopoliste d’État.

 

Dans les batailles immédiates que nous menons actuellement, nos partis porteront la vision du Socialisme comme réponse à la crise du système capitaliste.

 

Partis signataires :

 
Nouveau Parti communiste des Pays-Bas

Parti du travail de Belgique

Parti communiste de Grande-Bretagne

Parti communiste portugais

Parti communiste de Finlande

Parti communiste au Danemark

Parti communiste du Luxembourg

Parti communiste d'Irlande

Parti communiste ouvrier hongrois

Parti communiste de Grèce

Parti des communistes Italiens

Parti communiste de Malte

Parti communiste de Pologne

Parti communiste d'Espagne

Parti communiste de Suède

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 07:38

                                                            MARE NOSTRUM-copie-1

 

En ce 10 Mai 2012,
aux alentours de 8h, 
a proximitE d'un cratEre,
la SecuritE Civile ramassait
un cerveau d'un petit enfant
baignant dans une flaque de sang...

 

 

 

Grand merci à Hillary Clinton et aux Bernard-Henri Lévy

 
enfants-syrie.jpg     
 site:Liban Résistance             
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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 07:28

  U Levante
Association de protection de l’environnement en Corse

 

                                                                   COMMUNIQUE:

Le projet de PLU du Capicorsu recalé par l’État

Mais à quoi pensaient les rédacteurs du PLU du Capicorsu (quatorze communes1) en rédigeant leur document  d’urbanisme intercommunal? Et pourquoi ont-ils persisté après avoir reçu la lettre d’observations de l’État ?

cc.cremona daniel

Dans une lettre adressée au président chargé de l’élaboration du plan local d’urbanisme intercommunal du Cap Corse, le préfet relève de nombreuses insuffisances ou illégalités (télécharger l’avis préfectoral).
Recalé : non prise en compte de considérations de sécurité publique : « Il conviendrait […] « que les risques inondations, incendie et amiante répertoriés […] soient pris en compte. » Recalé…
Recalé aussi sur les incendies.  « Il serait opportun d’ajouter des recommandations de lutte contre les incendies de forêt ».
Recalé sur les espaces remarquables : « l’examen comparatif des plans de zonage des Plu et de l’atlas loi littoral […] montre des incohérences », que le préfet développe.
Recalé sur la préservation de l’environnement : « le rapport de présentation est globalement insuffisant en ce qui concerne le domaine environnemental ». Et de préciser dans sa lettre d’introduction :  »Depuis la loi du 12 juillet 2010, il est opportun d’ajouter quelques lignes sur la maîtrise de l’énergie et la production énergétique à partir des sources renouvelables. »
Recalé sur le milieu naturel : « le diagnostic ne fait pas de présentation de la morphologie du territoire et ne consacre que quelques pages à l’environnement biologique et écologique ».
Recalé sur l’évolution des zones constructibles : « le rapport n’évoque pas les incidences des occupations des sols ». Et de citer, notamment, l’assainissement .
Recalé, bouquet final, sur la compatibilité avec les lois et règlements :  » le rapport de présentation n’expose pas en quoi le PLU est compatible avec les lois littoral et montagne, le Sdage ou le schéma d’aménagement de la Corse ».

Dur dur… d’autant que L’Institut national de l’origine et de la qualité (l’Inao) a également émis un avis défavorable au projet du PLU de ces quatorze communes du Cap (lire).

 

1.  PLU intercommunal de : Barrettali, Canari, Cagnanu, Luri, Meria, Morsiglia, Nonza, Olcani, Ogliastru, Olmetu du Cap, Pietracurbara, Pinu, Siscu, Tominu.

 

DÉMOCRATIE LOCALE
Le Plu intercommunal du Cap Corse(1) est actuellement en enquête publique.
Jusqu’au 22 mai chaque citoyen peut écrire aux commissaires-enquêteurs ou porter ses observations sur les cahiers ouverts dans toutes les mairies.

 

Le projet de chaque commune : http://www.plu-cap-corse.com/

Télécharger l’avis préfectoral

Télécharger l’avis de l’Inao

 

NDLR: OlmetU du Cap n'existe pas: OlmetA di Capocorso-nom officiel-, OlmetA di Capi Corsu (ou OlmetA du Cap ,oui!)

 

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 15:31

 Clio,la Muse de l'Histoire

  

    La France célèbre le 10 mai la « journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition ».

1793-94 : La Révolution abolit l'esclavage en deux temps: la colonie de Saint-Domingue, où une insurrection des esclaves avait commencé depuis la nuit des 22-23 août 1791, parvint à déclarer l'abolition de l'esclavage le 29 août 1793. Six mois plus tard, la Convention montagnarde s'engageait à aider la Révolution de Saint-Domingue (futur Haïti)et élargit l'abolition à toutes les colonies françaises par son vote du 16 pluviôse an II-4 février 1794.

                    Le 20 mai 1802, Napoléon Bonaparte, le rétablit. 

 «Il faut savoir que cette histoire de l'abolition de l'esclavage, puis de son honteux rétablissement, a été l'objet d'une double occultation qui n'a commencé de se dissiper que très récemment, depuis environ une quinzaine d'années

                   Florence Gauthier, Université Paris VII Denis Diderot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’esclavage a été aboli en France, une première fois , en 1794, sous la Révolution Française. Rétabli par Napoléon Bonaparte, dont l'épouse, Josephine de Beauharnais possedait des esclaves dans les Antilles, il fut définitivement aboli le 27 avril 1848 par la seconde République, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à la Réunion (ainsi qu’à Saint Louis du Sénégal alors sous domination française). Le commerce triangulaire organisé en 1674, prit fin le 27 Avril 1848 par décret en France.

Une plaque commémorative a été dévoilée en 2011 porte l’inscription suivante : « par leurs luttes et leur profond désir de dignité et de liberté, les esclaves des colonies françaises ont contribué à l’universalité des droits humains et à l’idéal de liberté, d’égalité et de fraternité qui fonde notre République. »

La France est le premier Etat, et pour l’instant le seul, à avoir déclaré la traite négrière et l’esclavage "crime contre l’humanité". Elle est également le seul Etat à avoir décrété une journée nationale de commémoration.

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 15:06

                                                               MARE NOSTRUM-copie-1

 

 Le KKE répond aux propositions de SYRIZA de « gouvernement de gauche » : foin de démagogie électorale, pourquoi tant de silences sur la dette 'légitime' et sur l'UE ?

akropoli-11febr12Un gouvernement de gauche n'est qu'un « radeau de sauvetage » pour ceux qui souffrent



Communiqué du Parti communiste grec (KKE)



Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le responsable de Syriza, Alexis Tsipras, qui a reçu le 8 mai le mandat exploratoire de la part du président de la République de former un gouvernement et a noué des contacts avec les divers chefs de parti, a recours à des combines tactiques et des effets de manche qui font la une des médias.

Le responsable de Syriza a contacté la secrétaire-générale du KKE, Aleka Papariga, par téléphone et a demandé de la rencontrer dans le cadre des contacts qu'il prenait avec les divers dirigeants de parti concernant la formation d'un gouvernement. Aleka Papariga a répondu qu'il n'y avait pas matière à discuter autour d'une telle rencontre.

Dans son communiqué, Alexis Tsirpas a réaffirmé sa proposition d'un « gouvernement de gauche » avec comme objectif « la redistribution du fardeau fiscal, le traitement des questions fiscales en terme de justice sociale, la reconstruction productive du pays et une planification écologique du développement ».

Les conditions minimales fixées par SYNAPSISMOS-Syriza pour coopérer sont :

« La nécessité d'une annulation immédiate de la mise en œuvre des mesures du mémorandum et en particulier ces lois ignominieuses visant à réduire encore les salaires et les retraites.

L’annulation des lois qui abolissent les droits fondamentaux des travailleurs, en particulier la loi qui fixe qu'après le 15 mai, ce sera la fin de l'extension des conventions collectives existantes, et la fin des conventions collectives elles-mêmes.

La mise en avant de changements immédiats dans le système politique allant dans le sens d'un approfondissement de la démocratie et de la justice sociale, en premier lieu en changeant la loi électorale, en introduisant la proportionnelle intégrale, ainsi que l'abolition de la loi concernant les responsabilités des ministres.

Le contrôle public du système bancaire, qui aujourd'hui, malgré le fait qu'il ait reçu près de 200 milliards d'euros en liquidités et en garanties provenant de fonds publics, reste entre les mains des dirigeants qui l'ont mis en faillite. Nous exigeons que le rapport Black Rock soit publié immédiatement. Les banques doivent devenir des instruments pour le développement de l'économie et le renforcement des petites et moyennes entreprises.

La création d'une Commission d'audit pour explorer la partie odieuse de la dette publique, un moratoire sur son remboursement et la recherche d'une solution Européenne juste et viable ».

Dans son communiqué, le bureau de presse du KKE commente ainsi les déclarations d'Alexis Tsipras :

Dans sa déclaration d'aujourd'hui, A.Tsipras a usé du mandat qu'il a reçu pour venir appuyer sa prochaine campagne électorale, en réalisant des déclarations partielles qui ont tout l'aspect d'une déclaration de campagne pré-électorale s'adressant aux plus désespérés des électeurs afin de les fourvoyer et de récupérer leurs voix.

En dépit du fait fondamental qu'un gouvernement doit traiter plus de 4 ou 5 questions – il doit traiter en fait toutes les questions – A.Tsipras est passé outre cette réalité comme si elle n'existait pas. Le KKE met en avant les éléments suivants :

Le mémorandum et l'accord de prêt ne vont pas être abolis par les propositions de A.Tsipras. En dépit de cela, il a présenté certaines propositions, comme autant de sorties de crises favorables au peuple, qui passent sous silence l'offensive anti-populaire généralisée des monopoles et de leurs partis, les engagements pris par tous les Etats-membres de l'UE, telle la « stratégie Europe 2020 », des politiques comprises dans le mémorandum et l'accord de prêt.

Les propositions de A.Tsipras affirment clairement que les travailleurs seront appelés à payer de nouveau une grande partie de la dette dont ils ne sont pas responsables, tandis que le peuple a besoin de l’annulation de la dette. Dans le même temps, ces propositions ouvrent la voie aux privatisations et à la mise en place de nouvelles mesures anti-ouvrières par les capitalistes (salaires à 400 euros, de rapports de travail flexibles etc.). Elles laissent intacts tous les changements réactionnaires réalisés dans l'éducation, la sécurité sociale et la santé.

Les déclarations concernant le contrôle public des banques dans les intérêts des PME sont une duperie délibérée, puisqu'elles les condamnent à contracter de nouveaux prêts dans les conditions actuelles d'étouffement et d'encerclement par les monopoles.

Les affirmations d'A.Tsipras concernant la « reconstruction productive avec une sensibilité pour les questions écologiques » sont liées à la même voie de développement qui a déjà mené à la crise profonde et à la faillite du peuple, tandis qu'elles ignorent la Politique agricole commune (PAC) et ses conséquences pour les pauvres paysans.

Le silence sur les engagements permanents des traités signés par les gouvernements Grec dans le cadre de l'OTAN et des plans impérialistes pour intervenir en Méditerranée orientale, est extrêmement caractéristique de la soumission de SYNAPSISMOS/Syriza à la classe dirigeante et à ses alliés internationaux. Un tel gouvernement ne fera que compliquer et aggraver les problèmes du peuple.

Il faut que le peuple se détache de ceux qui continuent à les appeler à suivre la « voie à sens unique » cauchemardesque de l'UE, qu'ils adoptent une façade pro ou anti mémorandum.

La bataille se jouera avant tout en Grèce, et pas uniquement au sein de l'UE. De plus, le fameux « vent Européen du changement » qu'Hollande serait censé apporter, n'est pas lié au mouvement des peuples mais à la lutte des monopoles dans chaque pays pour la domination.

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