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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 13:50

 

                                                                 MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Alors que Barghouti est mis en isolement pour avoir appelé à la désobéissance civile

Israël dévoile un projet de colonisation pour diviser El-Qods-Est en deux parties
image
 
Par Lyes Menacer

L’occupation israélienne a annoncé le lancement prochain d’un nouveau projet de colonie en territoires palestiniens occupés, qui vise à fractionner la partie est de la Ville Sainte en deux parties, ce qui risque de déclencher de nouvelles violences, ont averti certains médias et politiques israéliens opposés à ce chantier. Cette annonce intervient au moment même où les autorités pénitentiaires de l’Etat hébreu ont décidé de mettre en isolement pour une semaine le résistant palestinien Marwan Barghouti pour avoir appelé son peuple à la désobéissance civile, estimant que le processus de paix est un leurre. En effet, près de 200 nouveaux logements sur des terres palestiniennes seront lancés prochainement dans le quartier colonial Kadamat Sion, situé à proximité du quartier d’Abou Dis à l’est d’El-Qods occupée, ont dénoncé les médias palestiniens. Le millionnaire juif américain, Irving Moskowitz, qui dirige l’organisation colonialiste «La ligue des fiduciaires du Mont du Temple», prétend avoir acheté ces terres, a rapporté le Centre palestinien de l’information (CPI). Des membres du parti israélien Meretz, de la municipalité d’El-Qods, ont dénoncé cette décision qui risque, selon eux, d’attiser la colère de Palestiniens et provoquer une troisième Intifadha. Tous les ingrédients d’une telle éventualité sont en fait réunis depuis plusieurs mois. Israël joue à la provocation pour entraîner les Palestiniens dans la violence afin de justifier toute agression contre un peuple qui ne demande que son droit à disposer d’un territoire pour construire un Etat libre et indépendant. Donc, cette nouvelle mesure israélienne est susceptible de «jeter de l’huile sur le feu, et les Palestiniens n’accepteront jamais un tel projet qui veut diviser Jérusalem-Est (El-Qods-Est) en deux parties, anéantissant toute tentative de parvenir à la paix avec les Palestiniens», ont affirmé les membres du Meretz qui déplorent par ailleurs le fait que le maire de leur municipalité «ne saisit pas la gravité de son acte», a repris le CPI. Tel-Aviv vise la judaïsation totale d’El-Qods, la Ville Sainte que les Israéliens et les Palestiniens réclament comme leur capitale. Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU avait donné, le 22 mars dernier, son accord pour l’envoi d’une commission d’enquête internationale indépendante pour constater sur le terrain les conséquences de la colonisation israélienne en territoires palestiniens occupés, y compris à El-Qods-Est. L’Etat hébreu a violemment réagi à cette décision en annonçant qu’il rompt tout contact avec l’institution onusienne, ce qui signifie que cette mission ne sera pas autorisée à entrer en Cisjordanie ainsi qu’en Israël. Tel-Aviv pourra ainsi poursuivre ses projets de colonisation en toute quiétude et réduire ainsi la petite parcelle de terrain qui devrait servir à la construction du futur Etat palestinien. 
 
                      site: la feuille de chou 
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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 13:30

 

                                                                      LA BASTILLEjpg         

 

 

Accepter le capitalisme, c’est accepter les lois qui régissent son fonctionnement. Les espoirs placés en Hollande par ceux qui l’ont porté au pouvoir seront rapidement dissipés. La capitulation du gouvernement « socialiste » aux intérêts capitalistes n’atténuera pas l’hostilité de la droite à son égard. Mais elle lui fera perdre, en même temps, sa propre base sociale.

D’où la nécessité impérieuse de construire une alternative révolutionnaire à la politique de Hollande. Pour le PCF et ses alliés dans le Front de Gauche, la source de la crise réside dans le système capitaliste. Il faut donc compléter notre programme pour tenir compte de cette réalité et fixer l’attention des travailleurs sur la nécessité de briser le pouvoir des banques, de mettre fin à l’emprise des capitalistes sur l’économie et procéder à la construction d’une République Socialiste.

La Riposte

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 13:25

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

06 05 2012 11754330276 880162Législatives algériennes du 10 mai : les communistes refusent le boycott mais appellent à voter uniquement pour les candidats « indépendants » du système

 

Déclaration du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme (PADS) reprise par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Pour dénoncer l'arbitraire, le verrouillage de la vie politique, les injustices sociales et l'accaparement des richesses du pays par une minorité

 

Voter nul ou soutenir les candidats indépendants qui défendent réellement:

- les aspirations sociales et politiques des travailleurs

- les libertés démocratiques

-la souveraineté du pays face aux ingérences impérialistes

 

Ces  élections vont se dérouler sous le signe d'un mépris sans précédent du pouvoir pour les travailleurs et les couches laborieuses du pays.

 

Contrairement à ce qu'avait promis le chef de l'Etat dans son discours du 15 avril 2011, les barrières à la libre activité politique du peuple n'ont nullement été levées. Les amendements introduits dans la loi sur les partis ou dans le Code de l'information rendent encore plus difficiles l'organisation et l'expression démocratiques des travailleurs, des couches populaires.

 

Des dizaines de nouveaux partis ont reçu l'agrément du pouvoir. Mais ces partis sont pour la plupart de faux partis. Ce sont des dépendances du régime. Ils ont été fabriqués artificiellement dans les laboratoires du pouvoir. Ils sont médiatisés tous les jours par la TV pour faire croire que les citoyens sont libres de s'exprimer et de s'organiser. Ces groupements d'individus sans vrais programmes politiques vont rentrer chez eux dès le soir du 10 mai. Quelques uns d'entre eux seront probablement récompensés par l'attribution de sièges au Parlement et des gratifications matérielles qui s'y rattachent. Ils seront de simples  "béni-oui-oui" votant toutes les lois qui leur seront présentées. Le pouvoir les a mis en avant pour discréditer les libertés démocratiques et convaincre les citoyens que la coalition FLN-RND est la seule force politique crédible "digne" de continuer à diriger le pays, comme si son bilan n'était  pas catastrophique pour les travailleurs et les couches laborieuses, pour le développement économique indépendant du pays.

 

Les partis existants et agréés défendent presque tous les intérêts des classes privilégiées, des affairistes, des exploiteurs et des trafiquants sans vergogne. Ce sont de multiples vitrines pleines ou vides au service des classes possédantes au pouvoir.

 

Cette campagne des législatives est une caricature insultante de l'activité démocratique. Les puissances d'argent, les gens de la "chkara", ont investi sans masque, toutes les circonscriptions électorales. C'est le signe que l'immense accumulation d'argent sur le dos des travailleurs est en train de se transformer en puissance politique réactionnaire ouvertement déclarée.

 

Les représentants du pouvoir ont mis en place tout un dispositif pour conserver leur contrôle sur l'APN et se maintenir à la tête du pays afin de poursuivre son pillage méthodique et d'enrichir encore plus les classes possédantes et dominantes. Mais ils voudraient que les citoyens participent massivement aux élections. Leur vrai motif n'est pas de leur donner la possibilité de désigner démocratiquement leurs représentants. Leur vrai motif est d'acquérir plus de crédit aux yeux des puissances étrangères afin de pouvoir, sur une position plus favorable, marchander avec elles leur marge d'autonomie dans l'exploitation des travailleurs et des richesses du pays au profit des classes possédantes algériennes et des multinationales.

 

L'Union européenne et les USA ont dépêché des observateurs. Incapable, en raison de sa nature de classe anti populaire, de chercher l'appui du peuple pour rejeter la prétention de ces pays à valider ou invalider des élections, le pouvoir a accepté la présence de ces  observateurs. Il est clair que le rôle de ces observateurs est d'accumuler des "preuves à charge" qui justifieront les ingérences extérieures déclarées au moment jugé le plus opportun par les puissances impérialistes. C'est de la pure tromperie que de faire croire que les agents de renseignement et de subversion sont envoyés en Algérie sous la casquette d'observateurs pour surveiller de façon neutre le déroulement des élections. Le PADS dénonce la présence des observateurs étrangers, la prétention de ces puissances à décider à la place des peuples qui sont leurs bons et qui sont leurs mauvais représentants. Ils condamne le régime et tous les partis qui banalisent le "droit de regard" des impérialistes sur les affaires internes du pays.

 

Ces élections comportent de réels dangers d'accentuation des pressions et ingérences impérialistes

 

Les impérialistes américains et français, en particulier, sont à l'affût de tout incident dans le déroulement des élections, qui leur permettrait de prendre à la gorge les gouvernants pour les obliger à leur faire de larges concessions sur la question de l'exploitation du pétrole, des bases militaires au Sahara, etc.

 

Ils n'ont cessé de tisser méthodiquement leur toile d'araignée dans la société en vue d'enrôler de nouvelles forces pour réaliser leurs plans de mainmise sur le pays. A cette fin,  ils exploitent les contradictions qui opposent, sur la question du partage du butin et des postes de responsabilité, les multiples courants politiques de la bourgeoisie et des franges réactionnaires au sein des couches moyennes, au pouvoir ou en dehors du pouvoir. Ils provoquent un climat de surenchère pour obtenir des équipes dirigeantes ou de l'opposition réactionnaire la satisfaction de leurs exigences. Ils tablent sur les courants politiques bourgeois ou petits-bourgeois réactionnaires qui utilisent l'Islam pour masquer leurs objectifs de classe et leur soumission aux désirs de l'impérialisme. Ils propagent des "prévisions" qui donnent la victoire électorale à ces courants archi réactionnaires. L'ambassadeur des USA à Alger a contribué à cette opération en déclarant que le gouvernement US travaillera avec les courants islamistes en cas de victoire électorale. Le but de ces annonces que relayent nombre de journaux est d'attiser des conflits leur donnant le prétexte à des ingérences. Les partis de la coalition présidentielle qui utilisent l'Islam ont décidé à la veille du lancement de la campagne électorale de s'écarter de cette coalition. Après avoir participé à la destruction du pays et à l'application d'une politique qui a enrichi les exploiteurs et les trafiquants, ils cherchent à se donner une nouvelle virginité politique et à marquer leur prétention à gouverner seuls pour poursuivre la même politique de classe anti populaire.  Ils trépignent d'impatience. Ils crient "victoire!" par anticipation et clament à qui veut les entendre qu'ils organiseront de grandes manifestations de protestation s'ils ne sont pas déclarés vainqueurs.

 

Dans ce climat propice à toutes les provocations, les masses populaire sont ballottées entre l'indifférence étant donné qu'elles ne se font aucune illusion sur les résultats de ces élections et l'inquiétude face à la tendance de certains partis à rechercher l'appui des puissances impérialistes, à leur donner l'occasion de semer des troubles dans le pays.

 

Certains partis comme le FFS, organisation affiliée à l'Internationale socialiste ne participent cette fois-ci aux élections que pour tirer profit des incidents politiques justifiant les ingérences extérieures. Du bout des lèvres, le FFS critique depuis quelques jours les ingérences extérieures. Dans les faits, il a placé comme tête de liste à Alger, Bouchachi, ex-président de la "Ligue des Droits de l'Homme" et membre moteur du CNCD qui agit de concert avec les Etats impérialistes. D'autres qui les boycottent, comme le RCD, ne cachent plus depuis des mois leurs accointances avec les puissances impérialistes sous couvert de combat pour la démocratie.

 

Les communistes notent que la classe ouvrière et ses alliés, les courants de progrès n'ont pas pu briser les barrages dressés par le pouvoir pour les empêcher d'avoir les défenseurs de leurs revendications politiques et sociales au parlement

 

Le verrouillage, les pressions et intimidations de toutes sortes, les agissements arbitraires ont empêché l'émergence de listes de candidatures ouvrières de classe qui défendent réellement les aspirations économiques et politiques des travailleurs. L'esprit de résignation et une attitude consistant à se remettre à la remorque de l'état d'esprit apathique des catégories les moins politisées au sein des travailleurs a encouragé chez de très nombreux progressistes le rejet de l'exploitation des petites brèches qui se sont ouvertes dans le dispositif de verrouillage à l'occasion de ces élections. Là ou au contraire des noyaux de progressistes se sont emparés de ces possibilités en présentant des listes d'indépendants, la mobilisation politique a atteint des niveaux exceptionnels autour de programme d'alternative progressiste à l'impasse actuelle. Même si les autorités ont invalidé ces candidatures, un énorme capital de confiance et de mobilisation a été accumulé pour la poursuite des luttes.

 

Quelles que soient les nuances qui les traversent, les candidats agréés par le ministère de l'Intérieur sont presque tous des défenseurs de l'ordre social existant, bâti sur l'exploitation, le pillage des biens publics, la spéculation, ou ne le remettent pas en cause. En conséquence, les travailleurs n'auront pas de vrai choix à faire.

 

Les communistes rejettent l'abstentionnisme en tant que tactique de lutte inadaptée aux circonstances politiques concrètes du moment

 

Les communistes ne soutiennent pas la tendance à faire de l'abstention un mot d'ordre de lutte.

 

Ils font la différence entre l'abstentionnisme spontané des masses politiquement inorganisées mais révoltées par les injustices sociales, par l'incurie des autorités face à la spéculation et à la vie chères, la prédation, l'arbitraire et le verrouillage, et  l'abstentionnisme des courants ultra réactionnaires instrumentalisant l'Islam et engagés dans le soutien au activités terroristes criminelles ou celui du RCD qui fait campagne pour les ingérences extérieures.

 

Ils considèrent que le boycott spontané des masses reflète l'esprit de résignation, la croyance naïve que la démocratie peut être octroyée et obtenue sans luttes acharnées sous toutes les formes, y compris à travers les luttes électorales. Il reflète un certain attentisme à la recherche de l'homme "providentiel" qui pourrait changer les choses de l'intérieur de l'Etat.

 

L'abstentionnisme ne peut se justifier que dans une situation qui met à l'ordre du jour l'action extra parlementaire sous toutes ses formes: grèves générales, situation insurrectionnelle, etc. durant lesquelles les élections ne sont concédées par les classes dominantes que comme diversion et moyen de briser la dynamique du mouvement de masse.

 

Les communistes considèrent que la tendance à l'abstentionnisme devient un facteur de blocage de l'activité politique de classe indépendante des travailleurs, un facteur d'encouragement de différentes formes de l' "économisme" qui cantonne la classe ouvrière dans les seules revendications économiques, la tire en arrière, l'empêche de se préparer dans les luttes de tous les jours, sous toutes les formes, à jouer son rôle historique de fossoyeur du capitalisme, de force motrice et dirigeante de la lutte contre l'exploitation et l'oppression, pour le socialisme.

 

Les appels à un boycott "actif" ne sont que des mots creux, juste bons à justifier en réalité la passivité, l'inaction et l'attente du retour de "l'Imam El Mahdi".

 

Les communistes ne sont ni pour le participationnisme dans l'absolu, ni pour l'abstentionnisme dans l'absolu. Leur participation ou non à un processus électoral dépend de nombreux facteurs concrets et de leurs objectifs tactiques, principalement du degré de combativité des masses et de leur préparation à des formes de luttes plus élevées quand les circonstances s'y prêtent.

 

Dans les circonstances présentes, ils combattent l'abstentionnisme spontané des masses dans la mesure où il exprime l'attentisme ou l'esprit de résignation.

 

Ils proposent aux travailleurs de protester contre le verrouillage et le diktat, la corruption et les injustices sociales,

 

- soit en votant "nul";

- soit en votant quand cela est possible pour les candidats des listes d'indépendants connus pour le soutien effectif à leurs revendications sociales, pour leurs luttes contre les ingérences impérialistes, pour leurs luttes pour les libertés démocratiques. Ces critères sont liés inséparablement.

 

Les communistes mettent en garde les travailleurs contre le vote pour le Parti dit des Travailleurs de Louisa Hanoune. Ce parti bénéficie depuis plus de 20 ans des faveurs de la TV du régime. Le PT fait de la démagogie pour leurrer les travailleurs et les amener à soutenir Bouteflika. Il a été durant la "décennie rouge" un allié politique actif des partis islamistes ultra réactionnaires criminels, responsables de l'assassinat d'innombrables citoyens, civils ou militaires, de progressistes, travailleurs et intellectuels.

 

Ils les mettent en garde contre les éléments des partis de gauche agréés par le pouvoir et qui participent sous différentes formes au dénigrement systématique de l'expérience historique de construction du socialisme en URSS. Ces éléments apportent objectivement leur contribution, à l'aide de la phrase de "gauche", à la campagne mondiale de criminalisation du communisme orchestrée par la bourgeoisie et la réaction, à la campagne de démoralisation des travailleurs auxquels on veut faire admettre qu'il n'existe pas d'alternative au capitalisme. Cette campagne idéologique organisée a pour objectif de désarmer la classe ouvrière, de la mettre sur la défensive politique et idéologique au moment où la crise internationale du capitalisme et l'agressivité impérialiste meurtrière, la nécessité d'ouvrir des perspectives de luttes conquérantes exigent de poser ouvertement la question de l'abolition du  capitalisme et de son remplacement par le socialisme, par le pouvoir de la classe ouvrière, des paysans laborieux, des couches qui vivent du fruit de leur travail.

 

Dans tous les cas les travailleurs ne doivent pas donner leurs voix aux partis, aux "indépendants", aux candidats, fussent-ils de "gauche" qui ne réclament pas l'abrogation de la loi scélérate sur les partis.

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 15:58
 
Il perdra bientôt son immunité

  SELON l'AFP, IL PERDRAIT BIENTOT SON IMMUNITE

 

Nicolas Sarkozy perdra à la mi-juin l'immunité présidentielle qui le protégeait d'éventuelles poursuites judiciaires et l'empêchait même d'être entendu comme témoin dans plusieurs affaires, liées notamment au financement de sa campagne de 2007.

 

 07/05/2012 à 10:39
Sarkozy redeviendra à la mi-juin un justiciable ordinaire

Nicolas Sarkozy perdra à la mi-juin l'immunité présidentielle qui le protégeait d'éventuelles poursuites judiciaires et l'empêchait même d'être entendu comme témoin dans plusieurs affaires, ayant trait notamment au financement de sa campagne de 2007.

 

L'investiture de François Hollande doit avoir lieu au plus tard le 15 mai, le quinquennat de Nicolas Sarkozy s'achevant ce jour-là à minuit. Les juges pourraient donc théoriquement convoquer M. Sarkozy à partir du 16 juin.

En 2007, son prédécesseur Jacques Chirac avait été entendu le 19 juillet, deux mois après son départ de l'Elysée, par un juge enquêtant sur un volet de l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Renvoyé en correctionnelle, Jacques Chirac a été condamné le 15 décembre 2011 à deux ans de prison avec sursis, une première pour un ancien président de la République. Il n'a pas fait appel.

Les juges enquêtent sur plusieurs affaires dans lesquelles ils pourraient décider d'entendre Nicolas Sarkozy.

L'un des volets de l'affaire Bettencourt porte sur des soupçons de financement illégal de sa campagne électorale de 2007, et a été relancé par l'incarcération, le 23 mars, de Patrice de Maistre, l'ex-conseiller financier de Liliane Bettencourt. Nicolas Sarkozy a démenti toute irrégularité.

Des accusations sur un financement libyen de sa campagne de 2007, lancées en 2011 par le fils du colonel Kadhafi, Saïf Al-Islam, ont par ailleurs ressurgi entre les deux tours. Le site Mediapart a publié un document controversé attribué à un ex-homme de confiance de Kadhafi, faisant état d'un "accord de principe" conclu en 2006 et portant sur 50 millions d'euros.

Nicolas Sarkozy a parlé d'"infamie" et porté plainte pour "faux" et "publication de fausses nouvelles" contre Mediapart. Lequel a riposté en déposant une plainte en dénonciation calomnieuse contre le président sortant.

Dans l'affaire Karachi, les juges enquêtent par ailleurs sur un éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, par le biais de rétrocommissions présumées versées dans le cadre de contrats d'armement, mises en lumière dans l'enquête sur l'attentat de Karachi (Pakistan) du 8 mai 2002.

"Ca fait bientôt 17 ans. Est-ce que vous imaginez que s'il y avait quoi que ce soit à reprocher à M. Balladur, on ne l'aurait pas trouvé ?", relevait en octobre 2011 Nicolas Sarkozy, qui était en 1995 ministre du Budget et porte-parole de campagne de M. Balladur.

Les juges Roger Le Loire et Renaud van Ruymbeke ont obtenu l'élargissement de leur enquête à de possibles faits de blanchiment aggravé de 1993 à mars 2012, ce qui a conduit à une nouvelle mise en examen le 24 avril pour l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine.

Pour éviter que la justice passe trop tard, François Hollande s'est engagé à lancer dès sa première année de mandat une réforme du statut pénal du chef de l'Etat afin qu'il ne soit plus intouchable pendant son mandat.

                                                                  

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 15:27

                                                                 faucille tourne-copie-1

 

Abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel, inconséquent et irresponsable

         Le Conseil Constitutionnel, saisi par un ancien député condamné pour harcèlement sexuel, a purement et simplement abrogé la loi concernant cette violation de l’être humain, c’est irresponsable. Si une association de victimes de harcèlement avait également alerté le conseil constitutionnel sur le caractère flou de la définition du harcèlement sexuel, il est évident que le vide juridique immédiat créé par la décision du conseil constitutionnel est dangereux.
Avec cette décision, aucun recours n’est possible pour les femmes victimes de harcèlement. Les procès en cours sont désormais caducs. Les auteurs de harcèlement sexuel sont absouts de toutes poursuites et resteront impunis.
Cette décision lourde de conséquences pour les femmes nous laisse entrevoir une fois de plus la banalisation du machisme et des violences qu’elles subissent.

Le Conseil constitutionnel aurait du attendre la mise en œuvre d’une législation à la hauteur des enjeux, comme le réclament de nombreuses associations féministes. Nous les soutenons totalement.
Ainsi, nous demandons, dans l’immédiat, que le Conseil constitutionnel revienne sur sa décision et que la loi actuelle, même imparfaite, continue à être appliquée jusqu’au vote d’une nouvelle loi.
Cela devra être l’une des priorités de la future Assemblée Nationale, c’est ce que portent les candidates et candidats communistes avec le Front de Gauche aux élections législatives.

Pour le PCF, Laurence Cohen, responsable de la Commission « droits des femmes/féminisme »,

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 15:22

 

Bourse du travail de Nice Estrosi "expulse" la CGT
Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a annoncé jeudi 3 mai 2012 qu’il ne souhaitait plus que l’union départementale de la CGT réintègre la Bourse du travail de la place Saint-François, dans le Vieux-Nice.

L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse improvisée au cours de laquelle il a annoncé ses projets de restauration des bâtiments de la Bourse du travail, dont certains datent du moyen-âge. Un musée de l’histoire locale doit notamment y prendre place. La CGT, "locataire" des lieux depuis 1896, soit 116 ans, avait dû les quitter l’an dernier en raison de travaux de sécurité. Mais une convention la liant à la mairie permettait au syndicat d’y revenir. Or, Christian Estrosi a annoncé également qu’il comptait faire annuler cette convention par le conseil municipal. L’union départementale CGT estime que son syndicat paye ses prises de positions et son engagement. Elle envisage une action en justice.
Ce cas n’est pas isolé. Xavier Bertrand, maire de Saint Quentin dans l’Aisne a récemment contesté la présence CGT dans les locaux de la Bourse du travail.
Nicolas Maury
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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 15:17

                                                                        CERVEAU.gif

 

  site:canempechepasnicolas

 

logo730 


         La question du rapport des bolcheviks à l'Islam n'est pas qu'une question purement historique, mais aussi une question qui permet de comprendre l’intelligence géopolitique et l’intelligence géoculturelle de quelques dirigeants majeurs de la jeune Russie révolutionnaire, plus tard de l’URSS. D'abord parce que les premiers pas de la Révolution russe dans le peuple puis dans la guerre civile et la constitution de l’Armée rouge n’eussent été possibles s’il n’y avait pas eu une forte inspiration chrétienne au sein de ce peuple de moujiks : « Il ne faut pas oublierécrivait Pierre Pascal, que la révolution de 1917 a été de la part des soldats et des paysans qui l’ont faite, un mouvement d’indignation chrétienne contre l’État. » [1],

Ils n’avaient lu ni Marx ni Lénine, mais avaient une vision du Salut et de la Grâce dans la pauvreté du Christ  ! Ensuite parce qu'aucune révolution ne sort jamais définitivement de la scène de l'histoire sans laisser jamais un héritage qui prolonge son existence dans les réalités nouvelles et sous des formes inédites (l’histoire de la France au XIXe siècle en montre l’exemple parfait). Et enfin, parce que le bolchevisme, ayant historiquement constitué, au moins jusqu'à hier, l’un des sommets, peut-être le plus radical dans le contexte russe, du processus sociétal, à la foi théorique et pratique, nommé Aufklärung(Lumières), il nous invite à réexaminer à nouveau frais les positions que les bolcheviks ont eu à l'égard de la religion, et plus particulièrement à l’égard de l'Islam et des musulmans.

 

            On constatera aisément que la doctrine bolchevique reprit en plus radical et en plus contrasté (étant données la vastité et les différences culturelles de l’Empire) celle que l'on retrouve quand on étudie sérieusement tous les courants issus de la pensée des Lumières, que ce soient les mouvements populaires ou bourgeois. Aussi remarque-t-on que ce qui se nomme de nos jours l'islamophobie a toujours existé dans la mesure où l'Islam, en plus d'apparaître aux yeux des athées radicaux, comme une religion identique aux autres et peut-être plus archaïque, a été et constitue toujours aussi une religion liée aussi aux expériences coloniales, postcoloniales et néocoloniales, et donc à un certain nombre de luttes de libération nationale mal acceptées, même avec le temps, par les pouvoirs impériaux occidentaux (cf. ce qui se passe présentement en Afrique blanche et noire musulmanes).

 

            Par ailleurs, il est aussi bon de rappeler que la tradition du communisme français n'a jamais fait de l'athéisme et de la laïcité, à la différence des sociaux-démocrates et des libres penseurs bourgeois, une « religion à rebours », ce que Maurice Thorez dénonçait dans les années trente sous le terme de « laïcisme ». Laïcisme qui camouflait, mal, le renoncement d'une certaine gauche aux principes fondamentaux de la gauche: radicalisme et égalitarisme social, internationalisme, anticolonialisme, anti-impérialisme.

Laïcisme qui précisément dépassait de loin la « laïcité » qui n'est rien d'autre que l'affirmation du droit à la liberté de conscience pour tous, sans exclusions (comme l’écrivait Aragon : « celui qui croyait au Ciel, celui qui n’y croyait pas » et qui fait qu’il y a des mouvements révolutionnaires d’inspiration marxiste et chrétienne dans tous les pays d’Amérique du Sud).

Rappelons d'ailleurs que, à cette époque, c'est aussi au nom d'une certaine « laïcité », de fait du laïcisme, que les socialistes refusaient dans les faits l'accès de leurs syndicats aux travailleurs italiens, polonais, juifs, considérés comme « trop religieux », voire « fondamentalistes », alors que la CGTU communiste leur était ouverte.

A l'époque, en France, cela n'avait pas grand chose à voir avec les musulmans, mais les comportements de la France « laïque » officielle étaient somme toute assez semblables à ceux que l'on retrouve aujourd'hui. Dans l'Algérie coloniale, c'était ce même argumentaire « progressiste » qui permettait d'ailleurs déjà à la « République » de traiter ses « citoyens Français musulmans » selon d'autres lois que les autres (chrétiens et juifs). L'histoire de la « ségrégation républicaine » mérite donc d'être confrontée aux dilemmes que rencontrèrent, sous d'autres cieux et dans des situations présentant parfois plusieurs similitudes, les bolcheviques russes.

 

                                                                               La Rédaction


[1]              Pierre Pascal, La Religion du peuple russe, L’Âge d’Homme, Lausanne 1973, p.

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 15:12
Dans l'Humanité mercredi 9 mai :
Tous les résultats par départements - Analyses, réactions...
Les enjeux pour la réussite du changement à gauche.
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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 14:57

                                                                  comunismo1

 

 

Irak : 9ans après la guerre et l’occupation des Etats Unis
Nouvel article Interview de Salam Ali, membre du comité central du PC Irakien
lundi 7 mai 2012
par  Jean Zunino
 
par l’organe du Parti Tudeh d’Iran « Nameh Mardom » édition n° 891.
 L’interview porte sur la situation de l’Irak 9 ans après la guerre et l’occupation des Etats Unis

1. A la fin de l’an dernier il avait été annoncé que les forces militaires d’occupation quitteraient effectivement l’Irak et que leurs bases seraient fermées. Les forces d’occupation quittent-elles réellement l’Irak ou une partie d’elles resteront-elles encore pour poursuivre leur mission d’occupation ?

Le retrait des forces américaines terminé fin 2011 était un pas important sur le chemin du regain de la souveraineté et de l’indépendance. C’est aussi à souligner que cela intervenait comme un résultat de la position unie populaire et du consensus national. Obama avait aussi soutenu dans son pacte électoral plus tôt de retirer les forces d’Irak. A un certain moment, il y avait 166000 troupes-en 2007-en Irak. Son administration et le Pentagone ont essayé de maintenir derrière eux une petite « force résiduelles » mais ils n’ont pas pu. Notre parti avait rejeté toutes tentatives du maintien de la présence militaire étrangère sur les territoires irakiens sous aucun prétexte ou à n’importe quel titre y compris l’entraînement militaire.

Il est à noter que le retrait militaire ne signifie pas la fin de la présence américaine ni de son influence en Irak, même si la capacité des Etats Unis d’influencer la situation a été réduite.

Aussi, pour ce qui est de ce qui reste derrière de l’influence des Etats Unis en Irak, nous avons la plus grande ambassade américaine du monde (sur un espace équivalent au Vatican). Le plan était de maintenir un personnel (administratif, diplomatique, de renseignement et militaire) de 16000 personnes. C’était ce qu’avaient planifié les Néo-Conservateurs quand ils étaient la force dominante aux Etats Unis comme une partie de leur plan pour l’Irak et le Moyen-Orient. Mais l’administration d’Obama a annoncé, au 7 Février 2012, de réduire la taille de son ambassade de moitié. Cela concerne aussi profondément les Compagnies dites de Sécurité : il y en avait 106 avec environ 50000 employés, leur nombre a été réduit à 54 avec 36000 hommes. De plus, l’Irak a à regagner le contrôle de sa richesse national, cela vient de l’obligation du Chapitre 7 de la Charte des nations unies qui est la part des dures sanctions économiques imposées après l’invasion du Kuweit par Saddam Hussein en 1990. Par exemple l’Irak continue à payer 5°/° de ses revenus au Kuweit, comme réparations de guerre. Ainsi la question de la souveraineté nationale continuera à être une de nos importantes priorités, avec une question importante pour l’avenir de l’Irak. Cette question continuera à être interconnectée avec le grand challenge politique, social et économique auquel l’Irak a à faire face

2. Quels étaient leur plan et leur objectif dans l’invasion de 2003 ? Pourquoi quittent ils l’Irak maintenant et avec quel succès dans l’achèvement de leurs buts ?

Les néoconservateurs avaient planifié leur plans avant l’invasion et la guerre de Mars 2003, d’occuper l’Irak et de mener à son terme le contrôle direct des futurs développements dans le pays comme une part de leur « vision » pour la région. Le prétexte de l’invasion était la "guerre contre le terrorisme" et contre la menace des armes de destruction massive. L’occupation était vue comme le premier pas pour remodeler le Moyen-Orient en accord avec les intérêts stratégiques des Etats Unis pour imposer leur hégémonie. C’est dans ce contexte que l’administration Bush plus tard développerait son Projet du Grand Moyen Orient qui était rejeté largement par le monde arabe.

Les conséquences catastrophiques de cette guerre, particulièrement pour le peuple irakien qui en fut la principale victime, et l’opposition violente populaire à l’occupation ont contribué d’une façon significative à mettre en échec lamentable et à empêcher d’achever les plans des Néo-Conservateurs. C’était un fait crucial que la défaite des Républicains et la victoire d’Obama aux élections des Etats Unis qui avait plaidé pour la fin de la guerre et le retrait des forces américaines d’Irak. Le coût de la guerre de l’Amérique et les pertes humaines sont des facteurs qui se sont ajoutés particulièrement avec la profonde crise économique. D’après l’administration des Etats Unis, la guerre a coûté plus d’un milliard de dollars. D’après les Experts Economiques Américains (les professeurs Joseph Stiglitz et Linda Bilmes) elle aurait coûté plus de 3milliards de dollars.

3. Est-ce nous sommes en face à un régime de marionnettes en Irak comme pendant l’occupation ou la lutte anti-impérialiste du peuple irakien a-t-elle été capable, pendant cette période, de regagner une indépendance du pays élargie ?

C’est de la plus haute importance et la première de toutes, d’entreprendre une analyse profonde de cette situation complexe qui s’est développée en Irak pendant ces 9 dernières années pour éviter une approche réductrice et simpliste.

L’Irak a eu à faire face à un lourd héritage tout comme à faire face à d’énormes challenges économiques.

- Premièrement l’Irak est encore en face du lourd héritage laissé derrière le régime de Saddam Hussein après des décades de dictature de type Fasciste. Une partie était deux guerres destructives comprenant la longue guerre Irak-Iran de 8 ans. Il y a eu aussi les plus sévères sanctions internationales économiques qui ont détruit l’économie et les infrastructures de l’Irak, décimé la classe moyenne et aussi, en plus la politique américaine qui a créé un terrain fertile pour la montée de l’islam politique et les politiques sectaires. Donc, l’Irak était déjà une société fracturée quand la guerre de 2003 a eu lieu.
- Deuxièmement : L’héritage de la guerre et de l’occupation américaine, comprenant les pertes humaines. Selon la récente publication par l’administration 69000 personnes auraient été tuées entre 2004 et 2011. C’est une énorme sous-estimation. Le nombre tournerait autour de 100 000-comprenant les victimes du conflit sectaire entre 2006-2007 et les actions barbares du terrorisme par ceux qui restent du Parti Baath et les extrémistes islamistes et les milices.
- Finalement, le reliquat des politiques des forces politiques au pouvoir qui ont dominé les gouvernements successifs de l’Irak depuis 2004, particulièrement les politiques sectaires et la corruption rampante. La racine profonde de cette crise profonde qui dure est le système du partage ethnique et sectaire du pouvoir qui existe depuis 2003.

Il est à noter que l’autorité d’occupation la "Coalition Provisional Authority (CPA)" est venu à sa fin en Juin 2004 et a transféré le pouvoir à un gouvernement intérim convenu. Une nouvelle constitution a été approuvée par un référendum en Octobre 2005. Les premières élections législatives nationales se sont tenues en Décembre 2005 (avec 75°/° de participation) suivi par la formation du premier gouvernement irakien permenant. Les deuxièmes élections ont eu lieu en Mars 2010 (avec une participation de 62%). C’est le gouvernement irakien dirigé par le Premier ministre Maliki qui a négocié, avec le large soutien des forces politiques irakiennes, le retrait des forces américaines mettant en place le premier accord en Décembre 2008. En conséquence, les forces de combat américaines se retiraient des villes en Juin 2009, pour un retrait final en Décembre 2011.

4. Une des raisons citées de l’occupation militaire de l’Irak était de prendre possession et de contrôler les ressources pétrolières. En réalité, quel a été le succès de l’impérialisme dans la privatisation et l’acquisition des ressources énergétiques et du pétrole en particulier en Irak ?

L’administration Bush ne professait pas le contrôle des ressources pétrolières de l’Irak comme un de ses buts de cette guerre et de l’occupation, bien qu’il soit clair que c’était un des importants objectifs des plans des Néo-Conservateurs pour l’Irak et le Moyen-Orient. Les réserves de pétrole de l’Irak sont de 112 milliards de barils, 2ème rang mondial derrière l’Arabie Saoudite. Sa production a récemment augmenté à 3 millions barils/jour, la plus haute depuis 30 ans. Le gouvernement a pour but de doubler l’exploitation dans les trois prochaines années et d’atteindre à long terme le but de 12 millions baril/ jour. Mais le développement politique interne et l’échec de l’autorité d’occupation pour consolider son emprise sur le pays a signifié que de tels objectifs américains étaient empêchés dès le début. Plus tard comme la politique du gouvernement d’augmenter la production de pétrole (qui produit la principale source de revenus de l’état) et le besoin urgent de réhabiliter l’industrie pétrolière dilapidée, il a organisé trois tours d’enchères ouvertes pour des licences pour le pétrole et le gaz (un 4ème tour aura lieu en Mai) avec des contrats type de service donnés (plutôt que des accords de partage de partenariat accord avec PSA qui est plus profitable aux compagnies pétrolières). Le premier tour a eu lieu en Juin 2009, avec un mélange de compagnies pétrolières nationales et les plus grandes y participant comme Shell, Exxon Mobil, BP et la Chinoise CNPC. Les autres qui ont plus loin gagné des contrats de consortium y compris Lukoil de Russie, EniSpA d’Italie, Korea Gas Corp et Petronas de Malaisie. Les Compagnies pétrolières de service américaines ont aussi étendu leur présence en gagnant la plus large proportion de sous contrats de forage pour le pétrole.

Les questions légitimes sont montées sur la durée des contrats et sur le mécanisme de vérification du coût, etc. Les montants de production dépasseront aussi le quota de l’OPEP ; Quelques uns de ces contrats donnent aux grandes compagnies pétrolières étrangères le rôle principal dans l’administration de plus de 70°/° des réserves pétrolières de l’Irak et pour une période de 20 ans qui peut être étendue. Des questions se posent sur la capacité de l’Irak d’assurer le contrôle sur les performances de ces compagnies et sur la mise en pratique de ces contrats.

Le Pétrole est le produit de base stratégique comme il produit la principale ressource des revenus de l’état (plus de 92°/° du budget en 2012) dont l’Irak a besoin pour la reconstruction et la reprise du développement économique. L’intérêt national cependant dicte que l’Irak pourrait exercer un total contrôle sur cette richesse et ses revenus. Notre position du Parti Communiste est qu’un investissement direct national dans ce secteur aurait été donné en priorité et un effort fait pour rétablir la Compagnie Pétrolière Irakienne. De plus, l’expertise irakienne dans ce champ qui est très grand aurait pu être totalement utilisée.

Il convient de mentionner également que la distribution des revenus du pétrole et la signature des contrats ont été aussi un problème non résolu entre le gouvernement central et la fédération régionale du Kurdistan. Il n’y a pas pour le moment d’accord sur la Loi du Pétrole et du Gaz qui serait présenté au Parlement.

5. Quelles ont été les tactiques et les stratégies du Parti Communiste Irakien pendant cette période (d’abord sur l’invasion, pendant la guerre et pendant la période de "construction" ? Sur ces bases qu’avez-vous appris depuis 2003 et en considérant les derniers développements dans le monde, comment le Parti Communiste Irakien évalue-t-il les politiques qu’il a prises sur l’invasion et l’occupation de l’Irak par les Etats Unis ?

La position de notre parti était que la guerre et l’invasion étrangère ne sont pas la voie appropriée et efficace de renverser la dictature. La guerre a eu de graves conséquences sur la situation dans le sur la situation da,s le pays et la vie du peuple et pour la construction de la démocratie et la reconstruction du pays. Les communistes irakiens ont eu raison quand ils se sont opposés à la guerre, tout en rejetant la dictature et en s’efforçant de le renverser. Le slogan « Non à la guerre .. Non à la dictature" a bien résumé la position du parti. Il a estimé que le droit chemin menant à la construction d’un Irak fédéral unifié, démocratique était en renversant la dictature à travers l’unité des forces patriotiques dans une large alliance, basé sur un programme clair pour mobiliser les gens, en profitant du soutien international légitime en conformité avec la Charte des Nations Unies.

A partir du moment où la dictature a pris fin, notre Parti a cherché à unir les forces de notre peuple et leurs énergies patriotiques pour regagner la souveraineté et l’indépendance de notre pays, à travers une large gamme de mesures intégrée et de moyens de lutte. Dans l’avant-garde était l’appel à une conférence nationale qui donne lieu à un gouvernement d’unité nationale. Ce fut d’assurer le leadership pour se débarrasser de l’héritage du passé et de reconstruire l’Irak selon les intérêts de son peuple et sur une base démocratique. Mais l’occupation sur la base de la Résolution No. 1483 du Conseil de sécurité de l’ONU (mai 2003) et la formation de l’autorité d’occupation (CPA) a empêché les Irakiens de la gestion de leurs propres affaires en conformité avec leurs intérêts nationaux. Ce fut le début - malgré tous les changements politiques et juridiques - pour avoir commis des milliers de crimes et les erreurs pour lesquels nos gens ont payés du sang et des dégâts matériels.

Ces conditions dramatiques et difficiles ont fourni le contexte pour de terrorisme et de sabotage. L’activité d’une alliance des extrémistes islamiques avec les restes du régime dictatorial, y compris des criminels pro-Saddam, les baasistes, est remontée en escalade pour répandre le chaos. Cette situation a été aggravée par l’ingérence extérieure des puissances régionales, transformer l’Irak en un champ de bataille pour leurs ordres du jour (agendas) et des guerres par procuration. Le parti a toujours considéré la lutte pour mettre fin à la présence militaire étrangère et de regagner la souveraineté nationale et l’indépendance comme étant étroitement liée à la lutte pour l’Irak unifié démocratique fédérale.

Il est important de souligner que la lutte intensifiée entre les forces politiques irakiennes dominantes qui a été continue au cours des 9 dernières années a tourné sur le contenu et la forme de l’Etat irakien qui allait émerger. Cette lutte n’est pas encore résolue. La crise politique en cours est l’une de ses manifestations.

Une tâche importante pour le Parti communiste immédiatement après la guerre et l’effondrement de la dictature de Saddam Hussein, et aussi tout au long des 9 dernières années, a été la reconstruction des organisations du parti et à étendre et consolider son influence dans la société.

Ce processus a été étroitement liés au fait d’être engagé dans l’organisation et la participation à des activités de masse pour la défense des droits des citoyens et d’exprimer leurs intérêts et leurs aspirations. Il a impliqué la diffusion des pensées progressistes et humanitaire, et en introduisant les valeurs et les idéaux du socialisme. Les communistes ont également participé à des campagnes électorales pour l’Assemblée nationale, le référendum constitutionnel et le Parlement, ainsi ont acquis de l’expérience dans la lutte quotidienne ouverte, la bonne pratique dans des élections démocratiques, à défendre les valeurs de liberté, l’indépendance, et le rejet de l’occupation, face au système du partage sectaire et ethnique du pouvoir système et des pratiques sectaires détestables et au terrorisme, et à exprimer les revendications des masses dans les syndicats, les associations et autres organisations de la société civile. Ils ont également contribué à tout ce qui aide le pays à se reconstruire économiquement en avançant leurs opinions, leurs avis et propositions, ou en participant à diverses institutions publiques et les conseils provinciaux et municipaux, ou par les médias du Parti et les médias des divers forums publics.

Dans la foulée du retrait des forces américaines, notre Parti et les forces démocratiques considèrent comme une priorité de lutter contre la politique sectaire, démanteler le système du partage du pouvoir à base sectaire-ethnique, et à jeter les bases d’une véritable alternative démocratique nationale : une démocratie, Etat civil moderne, fondé sur les lois et les institutions, le respect des droits de l’homme et des libertés, et assurer la justice sociale. Un état où tous les citoyens iraquiens sont égaux devant la loi ; indépendamment de leurs origines ethniques, religieuses, les affiliations politiques, ou idéologiques. Pour mener à bien ses objectifs, le Parti communiste irakien a déployé des efforts inlassables pour unir les forces démocratiques. Le Courant Démocratique est un mouvement chapeauté par plusieurs organisations qui incorpore différentes organisations politiques et sociales et des personnalités a été lancé en Octobre dernier. Des réseaux ont été mis sur pied dans la plupart des provinces de l’Irak et dans les communautés irakiennes à l’étranger. Parmi les objectifs à court terme du Courant Démocratique sont la révision de la Loi Electorale, promulguer une loi démocratique pour les partis politiques et asseoir une nouvelle Commission Electorale non-basée sur le partage ethnique et sectaire du pouvoir. Il y aurait un recensement public comme base pour l’électorat au lieu des coupons de ration alimentaires défectueux. Il est aussi le plus important de consolider les droits et les libertés stipulés dans la Constitution particulièrement la liberté d’expression et de réunion, les droits humains, et les droits des femmes et des syndicats, et le combat contre toute discrimination.

6. Au même moment du Printemps Arabe au Moyen-Orient et au Nord de l’Afrique le peuple irakien envahit les rues aussi, ce qui a été brutalement réprimé par les forces de sécurité irakiennes. Quelle est la position du Parti Communiste Irakien sur ces manifestations et leurs suppressions ? Et quelles sont les conséquences de cette position pour le Parti Communiste Irakien ? Quelle est la situation maintenant en Irak ?

Notre parti a soutenu le mouvement populaire de protestation, même avant le Printemps Arabe, et ses demandes légitimes pour une réforme générale radicale contre la corruption rampante et la détérioration des services et la sécurité. Le mouvement de protestation populaire est aussi important pour développer la conscience politique et sociale. Il traverse le clivage sectaro-ethnique et cependant aide à renforcer l’identité nationale, contre les politiques sectaires. Les communistes et les démocrates ont été des participants actifs dans ces manifestations de masse qui ont eu lieu le 25 Février 2011, à la place de la Libération à Bagdad. Des mesures répressives ont été menées par les forces de sécurité et 17 personnes ont été tuées à Bagdad et en province. Des manifestations similaires sont sorti en Juin 2011, et les voyous ont été envoyés contre les manifestants pacifiques. Un nombre de jeunes ont été arrêtés et harceler mais les autorités ont été forcées de les relâcher après une efficace campagne de solidarité.

Le 9 Septembre 2011, des manifestations ont été organisées à Bagdad et dans 9 provinces avec des dizaines de milliers de personnes demandant la fin du système de partage ethnique et sectaire du pouvoir, des élections anticipées et le retrait total des forces militaires américaines pour la fin de 2011.

Comme les forces démocratiques, nous mettons tous nos espoirs dans le combat pour un changement démocratique qui se manifeste dans les forces vibrantes de la société, comprenant les jeunes, les femmes, les travailleurs et les intellectuels. Sous cet aspect, il est important de souligner le rôle de la jeunesse dans les mouvements de protestations. Ces jours derniers, il y a eu plusieurs manifestations et des grèves sur place par les étudiants dans les universités et les facultés comprenant les facultés médicaux techniques. Il y a eu beaucoup de grèves organisées par les travailleurs dans les secteurs du pétrole, et de l’électricité.

Certains faits sont à prendre en compte : 68°/° de la population (estimée à près de 32 millions) ont moins de 30 ans. Le chômage est plus haut chez les jeunes atteignant environ 50°/° bien au- dessus du taux général au pays de 30°/°. C’est aussi important de noter que le mouvement contre la corruption s’est aussi développé plus tôt l’an dernier dans la région fédérée du Kurdistan bien qu’il y ait une grande stabilité comparativement au reste de l’Irak au niveau de la sécurité et économiquement.

7. Quelle est l’évaluation du PCI des soulèvements et les récents évènements dans le Monde Arabe et comment voyez-vous la position des communistes et de la gauche dans tout cela ?

Aucun pays du Moyen-Orient n’est immunisé contre l’impact de tempêtes de changement qui balaient la région ces derniers mois, bien que chaque pays ait sa propre particularité et ses propres détails. Les peuples de Tunisie et d’Egypte ont obtenu un grand succès sur la question de relèvement de leur régime de tyrannie et d’oppression. Nous avons été les témoins de la chute du régime dictatorial de Kadhafi en Lybie. D’autres peuples dans notre région se sont mis en route sur le chemin de la liberté, de la démocratie et de la justice sociale pour assurer un niveau de vie décent et le respect des droits humains. La région a été témoin de manifestations et de protestations et aussi d’autres formes d’action de masse pour atteindre ces buts. Les soulèvements et les mouvements des masses populaires dans certains pays ont indubitablement eu des succès et ont renversé les régimes qui paraissaient bien enracinés. En dépit des obstacles et des challenges c’est bien certain que la situation ne retournera pas à ce qu’elle était avant le mois de Janvier 2011. Mais il y a encore un long chemin à parcourir en face des masses populaires qui se sont soulevées. C’est un chemin difficile, rempli de luttes entre ceux qui veulent exploiter, en parasite, le fruit des luttes du peuple et ceux qui veulent conduire le mouvement populaire vers une fin victorieuse, en le mûrissant et le faisant tourner vers une vrai révolution et mener à bien l’alternative désirée par le peuple : un régime civil démocratique avec la justice sociale.

Ce large mouvement a démontré une fois de plus que les grandes transformations et les grands évènements fondamentaux, radicaux sont réalisés par les peuples avec leur libre volonté quand ils sont avertis de leurs droits. Les peuples étaient et resteront les faiseurs de l’histoire. Les facteurs internes aussi restent la principale force motrice. Mais il n’y a pas de doute que les facteurs externes ont aussi un impact et une influence, mais qu’ils viennent après les facteurs internes et réagissent avec eux. Ce qui est arrivé n’est pas en totalité spontané mais est le résultat d’une accumulation longue et prolongée.

Il n’ya pas de doute que l’action populaire de masse et les soulèvements ne sont pas isolés de la crise causée par les politiques "d’ouverture" économique et le néo-libéralisme et la course de l’économie en accord avec les recettes du FMI et de la Banque Mondiale qui ont produit le phénomène de la polarisation de la richesse , la marginalisation de millions de gens , l’étendue du chômage et la détérioration des conditions de vie.

Comme l’était souligné dans un communiqué issu par notre Parti et les partis Communistes d’Egypte, de Jordanie, du Parti du Peuple Palestinien et du Fronts Populaire de Libération de la Palestine (sorti à Amman en Jordanie en Mai 2011), la plus grande vigilance est requise à l’égard des schémas des quartiers impérialistes sionistes et réactionnaires qui ont pour but de saboter le soulèvement révolutionnaire des peuples arabes

Donc, il est de la plus haute importance de rejeter et de résister à toutes les tentatives de l’impérialisme des Etats Unis et de leurs alliés dans l’OTAN et d’autres moyens pour être les instigateurs des guerres et des interventions militaires pour mener à son terme leur hégémonie

8. Quelle est l’opinion du Parti Communiste Irakien sur le rôle des interférences étrangères particulièrement de la Turquie, de l’Iran et des alliés de l’OTAN ?

La violation de l’intégrité du territoire de l’Irak et les tentatives d’influencer le cours de la lutte intérieure a été clairement manifesté dans ces 9 dernières années. Mais ce qui est le plus sérieux et le plus important c’est que certains états voisins parfois facilitent et soutiennent, et d’autres fois regardent en aveugle les infiltrations des groupes terroristes étrangers et leur procurent un soutien matériel, logistique et moral. Certains justifient cela pour leur désir de régler leur compte avec l’administration des Etats Unis qui proclame son vœu de renverser leurs régimes. Mais malheureusement ces comptes se sont réglés sur le sol irakien avec les vies des Irakiens et aux frais de la sécurité et de la stabilité du pays.

En conséquence du retrait des forces américaines d’Irak ce qui est perçu comme une influence réduite des Etats Unis ce qui signifie que les plus grands acteurs de la région (comme l’Iran, la Turquie et l’Arabie Saoudite) exercent maintenant une plus grande influence. Cela est aidé par les divisions internes et les tentatives de faire pression sur leurs commanditaires régionaux. C’est la porte ouverte pour une plus grande interférence dans les affaires internes de l’Irak. C’est un facteur extrêmement important spécialement contre l’arrière- plan de la polarisation sectaire qui grandit dans la région. C’est un grand challenge pour la paix et la stabilité de l’Irak., compte tenu du système politique basé sur le partage ethnique et sectaire du pouvoir qui existe maintenant.

9. En considérant les relations entre la République Islamique d’Iran et une partie du cercle du gouvernement en Irak, d’un côté, et la sortie des forces américaines d’autre part il semble que les liens entre les deux pays sont maintenant plus étroits et plus larges. Si le cas se présentait, que pensez-vous de la position du gouvernement de l’Irak serait-elle d’envahir l’Iran ? L’Irak resterait-il neutre ou prendrait-il parti pour l’un ou l’autre camp ?

Le gouvernement irakien a clairement déclaré son opposition à une opération militaire contre son voisin l’Iran et qu’il ne permettra pas que son territoire soit utilisé pour de tels propos. Cette position est partagée par toutes les grandes forces politiques en Irak. Une nouvelle guerre aura de dangereuses répercussions pour la paix et la stabilité au Moyen Orient et pour le monde. Mais ça aurait des conséquences catastrophiques particulièrement pour l’Irak.

Il mérite de mentionner à cet égard le plan d’urgence récent du gouvernement irakien de traiter avec la crise potentielle où l’Iran fermerait le Détroit d’Ormuz qui arrêterait près de 80°/° des exportations de pétrole de l’Irak. Un comité au sein du Parlement a aussi appelé à des discussions sur le pipeline vers l’Arabie Saoudite qui a été fermé après l’invasion du Koweit en 1990.

10. Comment la position de l’ICP au sein du peuple irakien a développé et comment a été votre popularité dans la dernière décennie ? et Pourquoi ?

Les communistes ont accru leur position dans le peuple malgré d’énormes challenges découlant des conditions extrêmement complexes et difficiles après la guerre et l’occupation de 2003. Il a eu aussi à faire face au lourd héritage des décades de la dictature fasciste. Et de la campagne anti-communiste sanglante qui avait pour but de liquider physiquement le parti. Les communistes irakiens sont cependant fiers des réussites qui ont été faites face aux énormes challenges et difficultés. Aujourd’hui des milliers de cellules, et des centaines de comités et des douzaines de bureaux et de sièges existent en long et en large dans le pays. Cela ne s’est pas passé sans grands sacrifices. Des douzaines de cadres et de membres du parti sont devenus des martyrs au cours des 9 dernières années. Et beaucoup de ces victimes ont fait l’objet de lâches assassinats et d’actes terroristes.

La politique du parti contre la guerre a été vindicative et a accru notre crédibilité parmi le peuple. En se confrontant aux politiques sectaires et au partage ethnique et sectaire du pouvoir, le Parti Communiste a incarné en politique et en pratique l’unité nationale de l’Irak. Quand il a participé au gouvernement en charge du Ministère de la Culture et plus tard du Ministère de la Science et de la Technologie il a fourni un exemple qui inspire d’intégrité et a porté haut les intérêts du pays plutôt que de poursuivre des gains politiques étroits. C’est la seule force politique qui n’a pas été entachée par la corruption dans le gouvernement, ni en dehors. Les Communistes cependant ont été décrits méritoirement par le peuple comme ceux qui ont "Les mains Propres".

La lutte constante du parti dans la défense des droits des femmes, des syndicats et des libertés et des droits de tous les citoyens sans distinction de leur ethnie ou de leur religion dans un Irak démocratique unifié et fédéral a gagné un grand respect et un grand prestige. Les résultats des élections de Mars 2010 ne reflètent pas la réelle influence du parti pour un certain nombre de raisons. Parmi ces facteurs les amendements anti-démocratiques de la loi électorale qui ont été introduits la veille des élections. Le résultat : 1400 000 votes ont été transférés aux grands blocs politiques c’est-à-dire l’équivalent de 40 sièges. Il y a eu aussi des violations flagrantes de la Commission Electorale basée sur le partage ethnique et sectaire du pouvoir. Un autre scandale c’est que les registres électoraux étaient fondés sur les coupons de ration alimentaire en l’absence d’un recensement public. Le ministre du commerce a révélé récemment que deux millions de faux coupons alimentaires ont été trouvés (être fabriqués).

Les partis politiques dominants ont utilisé les ressources de l’Etat et reçu d’une façon considérable de « l’argent politique » de leurs commanditaires régionaux en l’absence d’une loi réglementant les partis. Ils ont également recours à l’agitation sectaire dans les campagnes électorales et pendant les crises politiques pour mobiliser leurs partisans. En outre, ils ont profité de l’usage de nombreuses stations du satellite de télévision et des mass-médias qui se voient refuser au parti.

D’un autre côté plusieurs faiblesses ont été pointées come la fragmentation du camp démocratique et le manque d’une large unité. Le lancement récent du "Courant Démocratique" est un pas qui peut produire une potentielle alliance électorale et le développement de mouvement démocratique de masse. Nous ne nous faisons pas d’illusion sur les challenges qui nous attendent. Mettre fin au système de partage ethnique et sectaire du pouvoir et mener à son terme le changement démocratique désiré, dans l’intérêt du peuple irakien, demandent un changement du rapport des forces politiques et sociales. Cela n’arrivera pas du jour au lendemain, mais demande une lutte consistante et le développement du mouvement populaire de masse contre les politiques sectaires et dans la défense des droits démocratique.

Dans cette lutte, les communistes irakiens tirent leur confiance et leur optimisme de la résistance du peuple irakien et de leur désir enthousiaste de mener un avenir de mieux.

Meilleures salutations

Rafah


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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 14:49

                                                                       MARE NOSTRUM-copie-1

 

kke.jpgLes communistes grecs (KKE) continuent de progresser avec 8,5% des voix et 26 sièges et font leur meilleur score depuis 25 ans dans un paysage politique recomposé par le capital

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Le scrutin qui inquiétait les marchés européens ce dimanche 6 mai n'était pas celui opposant en France le partisan de l' « austérité de droite » contre celui de la « rigueur de gauche ». Il s'agissait bien des élections législatives en Grèce, dans un climat de colère sociale et de rejet du consensus dominant PASOK-droite.

 

Les résultats définitifs confirment d'une part l'ampleur de ce mécontentement populaire mais d'autre part révèlent à quel point le grand capital grec et surtout européen est en mesure de trouver des roues de secours viables lorsque ses serviteurs habituels se retrouvent à bout de souffre, discrédités par la politique d'austérité qu'ils font subir au peuple grec.

 

La première leçon de ce scrutin, c'est la déroute historique des deux partis du consensus libéral-européiste dominant.

 

Une déroute historique pour le consensus dominant PASOK-Nouvelle démocratie

 

Le parti de droite classique, Nouvelle Démocratique, a sauvé les meubles grâce à sa puissante organisation clientéliste et ses positions conservatrices traditionnelles.

 

Avec 18,9% des voix et 108 sièges, elle sera sans doute le pivot de la future coalition gouvernementale, mais perd 13,6 points (33,48% en 2009) par rapport au dernier scrutin.

 

Son alter ego à gauche, le PASOK socialiste s'effondre pour atteindre un minimum historique, avec 13,2% des voix et 41 sièges mais il reste le partenaire le plus crédible pour une nouvelle « grande coalition » gauche-droite.

 

La politique de casse sociale menée d'abord par Georgios Papandreou depuis 2009 puis par son successeur Lukas Papademos, avec le soutien du PASOK a logiquement conduit à la désaffection d'une grande partie de sa base électorale. Le PASOK avait réalisé 43,92% des voix en 2009.

 

L'effondrement des deux partis dominants a laissé un large espace à des forces, à gauche comme à droite, participant largement d'une recomposition maîtrisée par ces mêmes forces dominantes. Tout comme le capital européen envisage une « faillite contrôlée » de l'économie grecque, il a tenté d'opérer une « faillite contrôlée » du système politique grec.

 

Les communistes progressent une nouvelle fois, avec 8,5% des voix et 26 sièges, bravant l'anti-communisme ambiant

 

Le point positif du scrutin, c'est la nouvelle progression électorale des communistes du KKE, reflet de leur ancrage de masse et de leur participation décisive aux luttes depuis 2009.

 

Avec 8,5% des voix et 26 sièges, les communistes gagnent du terrain par rapport au déjà bon score de 2009 (7,5% des voix et 21 sièges). Ils réalisent pour un scrutin national leur meilleur score depuis la chute du mur de Berlin, plus exactement depuis 1985, lorsqu'ils avaient obtenu 9,1% des voix (mais seulement 12 députés).

 

Une progression d'autant plus méritoire qu'elle se produit dans un climat de rare hostilité où ont alterné menaces et insultes anti-communistes frontales et manœuvres plus subtiles au nom du vote utile pour SYRIZA et Gauche démocratique, des méthodes vicieuses qui ont eu sans doute leur impact.

 

Les positions courageuses du KKE vis-à-vis des illusions d'un gouvernement de gauche alternatif dans le cadre du système alternatif ont été reconnues par une large partie de la classe ouvrière grecque. Mais leur intransigeance a pu orienter une partie des classes moyennes paupérisées, déçues du PASOK, vers une gauche qui se présente comme radicale mais de gouvernement.

 

La percée de la « gauche radicale » ou la « faillite contrôlée » de l'aile-gauche du système politique traditionnel grec

 

L'écroulement du PASOK était la seule donnée certaine, connue avant le déroulement même de ces élections. Le grand capital grec avait anticipé sa décomposition et préparé la recomposition de la 'gauche' grecque, à partir de l'aile-gauche de la social-démocratie Grecque, la coalition dite SYRIZA.

 

La coalition SYRIZA est un amalgame hétérogène composé de maoistes, de trotskistes, d'ex-communistes rénovateurs, de transfuges de la social-démocratie, de nationalistes de gauche ou encore d'écologistes, minés par des querelles internes interminables qui l'ont mené plus d'une fois au bord de l'implosion. Une coalition unie sur le plus petit dénominateur commun, celui d'une vague gauche unie sans programme ni idéologie claire.

 

Une histoire faite de nouvelles coalitions et de nouvelles scissions incessante. La dernière en date, celle du groupe Gauche démocratique (DIMAR) trouvant SYRIZA trop intransigeante, et plutôt favorable à un gouvernement d'union avec le PASOK, pour le tirer à gauche dans sa politique d'austérité.

 

Gauche démocratique a finalement obtenu 6,1% des voix et 19 sièges tandis que SYRIZA a décroché la deuxième place avec 16,8% et 52 sièges.

 

Les pertes du PASOK ont donc été très largement redistribués vers des partis qui soit soutiennent ouvertement le PASOK, comme Gauche démocratique, soit soutiennent une ligne dont l'opposition formelle à la ligne actuelle du PASOK n'en est pas moins concordante avec les positions social-démocrates traditionnelles.

 

En effet, outre la complaisance sans précédent dont a bénéficié SYRIZA durant la campagne, en premier lieu pour son jeune chef sémillant, le télégénique Alexis Tsirpas, la « Coalition de la gauche radicale » a fait campagne pour une véritable « coalition gouvernementale de gauche » capable de mener une autre politique en Europe.

 

Une alliance proposée à DIMAR, au KKE et même au PASOK, si « il bouge vers la gauche ». Le KKE a refusé cette main tendue, et ce que l'autre dissimule. Car SYRIZA ne propose aucune rupture avec le système capitaliste, qu'elle souhaite aménager, avec l'Union européenne, qu'elle souhaite réformer ou avec le système politique grec corrompu, sachant qu'elle est alliée au PASOK dans bon nombre de municipalités et départements du pays.

 

Les deux nouveaux piliers de l'aile-gauche système politique grec s'appellent donc Gauche démocratique, comme force d'appoint parlementaire du PASOK et de la « grande coalition », et SYRIZA comme opposition officielle, chargée de canaliser la colère populaire vers des solutions compatibles avec le système dominant.

 

Recomposition préoccupante à droite, entre montée d'un nationalisme populiste et fascisation de la vie politique grecque

 

Le résultat le plus inquiétant de ce scrutin ne provient sans doute pas de la gauche de la vie politique grecque. Certes, l'effondrement des partis de droite paraît moins net que celui du PASOK, mais il est néanmoins indiscutable.

 

Outre Nouvelle démocratie, le parti d'extrême-droite traditionnaliste LAOS recule et paye sa collaboration au gouvernement de l'austérité. Il passe de 5,63% des voix et 15 sièges à 2,9% et sans aucune représentation parlementaire.

 

La recomposition de la droite grecque profite partiellement à une nouvelle formation de droite, dissidente de la Nouvelle démocratie, les Grecs indépendants, qui obtiennent 10,6% des voix et 33 sièges, sur fond d'un discours souverainiste et populiste, dont il est encore difficile de savoir les implications politiques au vu du caractère nouveau de ce parti.

 

Le plus préoccupant reste la percée historique d'un groupuscule d'extrême-droite, issu de la mouvance néo-nazie, l'Aube dorée qui récolte 7% des voix et 21 sièges.

 

Utilisant un symbole proche de la croix gammée, exaltant la violence et le droit du sang, prônant un nationalisme ethnique et expansionniste, anti-communiste et contre-révolutionnaire, tout en adoptant un discours superficiellement radical sur les questions sociales, en indiquant un bouc-émissaire : l'étranger, l'Aube dorée rassemble tous les critères d'une formation de droite néo-fasciste.

 

Les origines national-socialistes de cet ancien groupuscule d'extrême-droite transparaissent dans son réseau international qui rassemble notamment le Parti national-démocrate (NDP) allemand, héritier du parti nazi, ou encore la Forza nuova italienne, qui se revendique comme une fidèle héritière du parti national fasciste italien.

 

« Faillite contrôlée » des deux piliers du système politique grec, émergence de nouvelles gauches et de nouvelles droites de gouvernement (Grecs indépendants, Gauche démocratique), mise en avant d'une opposition officielle canalisant vers les solutions institutionnelles avec SYRIZA, fabrication de toutes pièces d'un parti néo-fasciste comme recours ultime du capital, le paysage politique grec, décomposé est aussitôt recomposé par le grand capital grec et européen.

 

Mais dans cette sombre apparence d'un contrôle total de la classe dominante européenne sur les événements politiques grecs, une épine dans le pied du capital persiste. Une force résiste et progresse, le Parti communiste grec (KKE).

 

Dans l'hostilité la plus totale, malgré les menaces, intimidations ou manœuvres politiciennes subtiles, les communistes grecs continuent à être perçus consciemment par des centaines de milliers grecs comme la seule alternative viable au pouvoir mortifère du capital grec et de l'Union européenne sur leurs vies.

 

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