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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 14:42

 

                                                                            dollars-2.jpg

                                                                          

 

        

Moussa Koussa dit Courgette, ancien chef des services secrets de Kadhafi, mange à tous les râteliers. A son actif, des assassinats, des coups tordus, des disparitions d’opposants. Devenu ministre des Affaires étrangères, il a réussi le retour de Kadhafi sur la scène internationale, favorisé de juteux contrats pétroliers, assuré le voyage de son patron à Paris. Ces dernières années, Moussa s’était converti en un interlocuteur privilégié des services spéciaux français et britanniques.

Quelques jours avant la chute de Kadhafi, Moussa Koussa était exfiltré. Après avoir franchi la frontière terrestre avec la Tunisie, un jet privé le transportait directement à Londres où l’attendait plusieurs séances de débriefing. Moussa est le prototype du sale mec : tueur un temps, donneur un autre, toujours du côté du manche. Pour le remercier de sa collaboration et le tenir sous contrôle permanent, Moussa Koussa a été transféré chez un fidèle allié de Londres et de Paris : le Qatar, qui ne fait pas seulement dans le football.

Dans la série sale type, en voici un autre, un gros calibre lui aussi : Salah Béchir. Ancien directeur de cabinet de Kadhafi ou plutôt « intendant » du dictateur, ce sinistre personnage qui tenait une partie de la bourse, a été exfiltré par deux de ses « amis » français Claude Guéant et Bernard Squarcini, le patron des renseignements français. Alors qu’il est recherché par Interpol, plusieurs témoins l’ont vu dans des palaces et des restaurants parisiens menant grand train de vie.

Moussa et Saleh ont démenti l’information selon laquelle Kadhafi aurait financé  pour 50 millions d’euros la campagne électorale de Sarkozy en 2007. Paroles d’experts. Ils étaient bien placés, en effet, pour connaître le contenu de certaines valises. On comprendra que ces deux individus ne souhaitent pas finir comme leur copain Choukri Ghanem, ancien ministre libyen du pétrole, retrouvé dimanche dernier noyé dans le Danube. Simple glissade ?

                                          

                                             José Fort

L’Humanité Cactus 3 mai 

 

                  

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 14:25

            MARE NOSTRUM-copie-1                                                             marseille-prado 0

 

 

 

" Nous sommes du parti de ceux qui se disent contents d'être mélangés, fiers d'être le peuple qui compte le plus grand nombre de mariages mixtes de toute l'Europe ! "

 

                          J.-L.Mélenchon, à Marseille, le 14 avril

 

 

                                                                              revolution les communistes te saluent

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 06:49

                                                                 MARE NOSTRUM-copie-1

ORIENT JOUR

 

 

Liban

« L’énigme » du Lutfallah II : décision internationale d’armer l’opposition ou prétexte pour relancer l’ingérence syrienne ?
   
  
Par Philippe Abi-Akl | 01/05/2012


Éclairage

L’opposition est soucieuse, à l’heure actuelle, d’élucider « l’énigme » du Lutfallah II, selon une source du 14 Mars. Le navire avait été intercepté vendredi par l’armée, alors qu’il était amarré au large du Liban-Nord. Trois conteneurs d’armes, qui seraient destinés, selon certaines sources, à l’opposition syrienne, ont été saisis à son bord.
La série de questions que se pose l’opposition sur l’affaire sont liées à l’itinéraire emprunté par le navire (parti de Libye, il a fait une escale au port égyptien d’Alexandrie, avant de se diriger vers le port de Tripoli), un itinéraire qui implique directement le Liban dans le conflit syrien, rompant ainsi avec la politique de distanciation.


D’abord, ce n’est un secret pour personne que l’armée exerce un contrôle étroit au niveau des frontières terrestres et maritimes. Affermi depuis le début de la crise syrienne, ce contrôle est relayé à la fois par la Finul et par l’armée israélienne, soucieuse d’empêcher le trafic d’armes par les voies maritimes vers Gaza.


Face à cet état des lieux, comment la partie responsable du trafic déjoué a-t-elle entrepris d’envoyer les armes à travers le Liban, alors qu’elle aurait pu opter pour la Turquie ou pour l’Irak ? D’où lui est venue cette audace ? Cette question est soulevée par les milieux de l’opposition qui jugent déraisonnée pareille démarche... à moins qu’elle ne vise à envoyer un message particulier. En effet, l’opposition s’interroge sur la raison pour laquelle le trafic d’armes semble relever désormais des autorités internationales, alors qu’il s’effectuait traditionnellement à l’échelle des commerçants, toutes confessions et tendances confondues (même le fils d’un cadre d’un parti influent avait été accusé de vendre des armes à l’opposition syrienne, puisées d’un dépôt d’armes du parti en question).


L’itinéraire du navire et la manière avec laquelle les armes ont été saisies (la Finul a notifié l’armée du caractère suspect du navire) paraissent indiquer l’existence d’une décision internationale d’armer l’opposition. Auquel cas le navire ne serait autre qu’un signal clair de cette décision externe. Cette hypothèse est appuyée également par le fait que les armes transportées n’étaient pas dissimulées dans une cargaison de marchandises commerciales, comme s’il n’y avait aucune volonté de les camoufler.


Selon les milieux de l’opposition, la majorité tente de profiter de l’affaire du Lutfallah II en lui imputant la responsabilité de la contrebande vers la Syrie. Pareille allégation viserait à justifier un accroissement éventuel de l’ingérence syrienne, dans un terrain libanais présenté comme ennemi au régime. Or l’opposition rappelle que si le transit des armes s’effectue via le port de Tripoli, cela ne suffit pas à accuser l’opposition, puisque la présence de l’armée est fortement ressentie, et de manière égale, tout le long des frontières. En somme, la majorité tenterait d’exploiter cet incident à des fins politiques, précisément électorales. D’autant que la campagne pour les législatives semble déjà initiée par les attaques du député Michel Aoun contre le chef de l’État, comme le relève une figure de l’opposition.


Une autre question qui se pose : pourquoi le navire a-t-il été dérouté, après son interception, vers le port de Selaata, où il a été vidé, et non directement vers la base militaire de Jounieh ou de Beyrouth directement ? Autant de réponses que l’opposition s’empresse de trouver, sans fonder grand espoir sur les résultats de l’enquête en cours, puisque, dans cette affaire, c’est également le rôle de l’armée qui est questionné...

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 16:07

 

 

 

                                                                   faux-travailleurs.jpg

                                                    site: José Fort

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 15:34

michel stefaniMichel Stefani

1er mai 2012

Les dirigeants du syndicat STC des Chemins de fer de la Corse se sont exprimés dans la presse (Corse Matin du 27 04 2012) en me mettant en cause pour mon « optimisme béat », ma « gestion clientéliste » une « ingérence politique » et enfin pour un « délit caractérisé ».

La réponse unanime de l’Assemblée de Corse s’agissant de la ligne de chemin de fer en plaine orientale montre que mon « optimisme béat » est à présent, je m’en félicite, largement partagé. L’accusation de « gestion clientéliste », étayée par aucun argument, aura suffisamment alerté les lecteurs pour ne pas s’y attarder. Il en va de même pour « l’ingérence politique », sauf à considérer que l’actionnaire majoritaire qu’est la Collectivité territoriale ne doive plus assumer ses responsabilités. Enfin pour ce qui est du « délit caractérisé » le juge, s’il est saisi, pourra utilement se prononcer sachant que je me suis présenté à deux réunions avec les délégués du personnel alors que le directeur général venait de prendre ses fonctions et devait répondre au pied levé à des questions posées lors des précédentes réunions que je présidais.

Il me semble également juste de préciser que le 3 avril dernier, lors du Conseil d’administration, j’ai proposé aux administrateurs de valider la nomination du Directeur général, du Directeur d’exploitation et du Directeur délégué technique. Pour ce dernier les objections de plusieurs administrateurs m’ont amené à retirer ma proposition. Les syndicalistes y siégeant le savent parfaitement. Pour pallier à cette situation nous nous sommes immédiatement adressés à la SNCF, afin de pouvoir disposer au plus vite d’un spécialiste en la matière dans le cadre de la convention d’assistance établie à travers notre partenariat.

Je laisse donc le soin au lecteur, même néophyte, d’estimer si les disfonctionnements d’un service (matériel traction) peuvent être imputés à cette absence de directeur délégué technique, du reste antérieure à ma prise de fonction, en considérant que le responsable de ce service est normalement secondé par un chef de dépôt, un chef traction et un chef d’atelier.

Nous manquons, c’est vrai, de moyens matériels, mais il est exagéré de dire que les AMG nécessitent deux heures de maintenance pour une heure d’exploitation. Cependant, nous œuvrons à la remise en service de trois rames « 2000 » en état de marche mais arrêtées depuis près de deux ans. Une série de contrôles et d’équipements doivent être réalisés et installés. Nous examinons avec la SNCF comment et cela peut se faire rapidement. Cela implique également de prendre quelques dispositions d’organisation du point de vue du calendrier de maintenance des matériels. Ainsi nous espérons très prochainement renforcer nos services sur la Balagne. C’est une priorité.

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 15:25

                                                                       CERVEAU.gif

 

  UE-barbelésL'Union européenne: une menace pour la démocratie

par Rui Paz, du département international du Parti communiste Portugais (PCP)



Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Une partie importante des élites fédéralistes qui se voient aujourd'hui obligées de prendre leurs distances d'avec l'euphorie qui a salué l'euro, le Traité de Lisbonne et les autres étapes du processus d'intégration de l'Union européenne (UE), continuent à défendre l'idée que la solution à la crise politique, économique et sociale passe par « plus d'Europe ! ». Elles critiquent, et à raison, la chancelière Allemande comme une dictatrice par ses menaces et ses actes contre la souveraineté des peuples, mais elles répètent des mots d'ordre qui conduisent exactement à ce que recherche le grand capital allemand, le renforcement de son pouvoir d'intervention dans les orientations politiques des gouvernements des autres États.« Plus d'Europe ! », cela signifie en réalité un approfondissement du fédéralisme, plus d'hégémonie allemande, plus de recul social et d'attaques contre la démocratie, plus de militarisme.



En vérité, l'UE, au fur et à mesure que se poursuit son approfondissement, se révèle de plus en plus comme une authentique menace pesant sur la souveraineté de la grande majorité des Etats-membres et un danger mortel pour les acquis démocratiques et sociaux gagnés par la lutte des travailleurs après la défaite du nazisme et du fascisme.



La brutale offensive sur le plan social s'est accompagnée d'une lourde attaque contre la souveraineté des peuples et les principes de la démocratie. Les adeptes du fédéralisme cherchent à cacher le fait que sans le respect pour la souveraineté de chaque État et pour la volonté de décision de chaque peuple, il n'y a pas de démocratie possible.



Nous ne devons pas oublier que l'ensemble du processus d'intégration de l'UE a évité la démocratie comme le diable fuit la croix. Combien de décisions importantes ont été prises dans l'ambiance feutrée des cabinets, faisant obstacles aux référendums et consultations populaires ? Combien d'échéances électorales, où les électeurs avaient voté contre les propositions de l'UE, ont été réitérées jusqu'à ce que le résultat corresponde aux objectifs désirés ?



Au moment où la « troïka intérieure » (les deux partis de droite ainsi que le PS portugais) s'arrange à l'Assemblée de la République pour ratifier le « pacte budgétaire », il est indispensable de rappeler que le principal objectif du bond fédéral qui se prépare n'est pas seulement la diminution du déficit mais, sous prétexte de la réduction de la dette, faire payer à l'immense majorité du peuple les effets de la crise, obtenant ainsi une transformation fondamentale de la répartition de la richesse produite en faveur du grand capital. Dans la logique impérialiste, le coût de la force de travail devra descendre à un niveau insupportable pour ceux qui travaillent dans quelque État de l'UE que ce soit. C'est une mentalité de camp de concentration et de travail forcé que l'on prétend légaliser avec le mot d'ordre « plus d'Europe » !



Plus on avancera dans le processus d'intégration de l'UE, plus les peuples touchés prendront conscience du caractère subversif et anti-démocratique du processus d'intégration capitaliste en Europe et l'existence d'un pouvoir illégitime destiné à alimenter une situation de coup d’État permanent contre les principes mêmes du parlementarisme.



Aujourd'hui, il est facile de vérifier combien le Parti communiste portugais, à travers la voix de son secrétaire général d'alors, Alvaro Cunhal, avait eu parfaitement raison, lorsqu'il mettait en garde :

« Avec des structures fédérales et un gouvernement central de fait, avec des politiques communes imposées par les pays les plus développés et puissants, avec la transformation des pays les moins développés en pays périphériques sans politiques indépendantes, avec l'acceptation passive et soumise à une OTAN autonome commandée par les États-Unis et entraînant les peuples dans des guerres criminelles – cette nouvelle Europe étouffe et liquide la souveraineté des États les moins développés, ne sert pas les intérêts du peuple et de la nation portugaise. »



Comme dans d'autres moments de notre histoire, ce devront être aux peuples de défendre et de conserver leurs droits et leurs acquis, la démocratie elle-même.



Source : Avante, organe du Parti communiste portugais

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 16:21

 

  Clio

 Clio,la Muse de l'Histoire

 

D'après la revue Hérodote.....

Le 1er mai 1886, aux États-Unis, une très forte pression des syndicats sur le patronat et le gouvernement permet à environ 200.000 travailleurs d'obtenir la journée de huit heures.

En souvenir de ce succès, les syndicats européens, quelques années plus tard, instituent une «journée internationale des travailleurs» ou «Fête des travailleurs» destinée à se renouveler tous les 1er mai.

L'expression employée aujourd'hui, "Fête du travail", prête à confusion...  

 

 Quand on parle de fête du "vrai travail", on fait référencve à Pétain ou on témoigne de sa méconnaissance de l'Histoire...(Déjà, la langue française ...)

                                                                                                                 U Cursinu Rossuu-cursinu-rossu.jpg

 

 

 

 

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 14:49

 

Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde

CADTM 

Lettre ouverte au peuple argentin concernant l’expropriation de la transnationale pétrolière Repsol

21 avril par CADTM Abya Yala Nuestra America, CADTM Europe


Le CADTM Abya Yala Nuestra America (CADTM AYNA) et le CADTM Europe soutiennent fermement le droit souverain de la nation argentine de déclarer d’utilité publique YPF, la principale entreprise pétrolière opérant sur son sol et à exproprier les actions appartenant à l’entreprise Repsol qui la contrôle aujourd’hui.

Nous répudions énergiquement la campagne internationale initiée par des patrons sans scrupules, le gouvernement espagnol, des membres éminents de l’Union européenne, les élites conservatrices et les médias qui profèrent des déclarations menaçantes et proposent de dures sanctions contre l’Argentine.

Nous sommes effarés de voir qu’on trompe intentionnellement l’opinion publique mondiale en présentant la défense des intérêts particuliers de Repsol comme une cause publique espagnole et européenne alors qu’il s’agit en réalité d’une entreprise privée multinationale régulièrement dénoncée pour le non respect de ses engagements contractuels, des violations du droit du travail et des normes environnementales. Il faut par ailleurs ajouter que Repsol utilise les paradis fiscaux pour éluder l’impôt des pays où il opère alors même que l’Espagne aujourd’hui en crise impose d’énormes sacrifices à ses citoyens.

Nous considérons que cette mesure, en dépit de ses insuffisances et limitations, représente une avancée dans la récupération d’une ressource naturelle stratégique pour chaque pays parallèlement à la promotion de l’intégration énergétique des pays latino-américains pour leur permettre d’affirmer leur indépendance vis à vis des multinationales et pouvoirs supranationaux.

Nous appelons également les gouvernants à renoncer au modèle exportateur extractiviste actuellement en vigueur afin de faire un usage prudent et raisonné des ressources naturelles en respectant la nature. Il est nécessaire de rembourser la dette écologique et sociale et d’améliorer les conditions de vie de la population.

Nous demandons instamment au gouvernement argentin de dénoncer et ne pas renouveler les traités bilatéraux sur l’investissement, de sortir du CIRDI (Centre international de règlement des différends liés à l’investissement) qui dépend de la Banque mondiale et de répudier les dettes dont des audits publics et transparents auront montré le caractère illégitime.

Nous appelons à la plus grande solidarité avec l’Argentine face à toute manoeuvre, agression, exclusion ou sanction résultant de la pression de puissants intérêts pétroliers à l’extérieur et saluons ce premier pas pour la récupération du contrôle et la gestion sociale d’une ressource naturelle stratégique.

Signé : Le CADTM Abya Yala Nuestra America, le CADTM Europe, le secrétariat international du CADTM

Le Comité pour l’Annulation de la dette du Tiers Monde (CADTM) est un réseau international constitué de membres et de comités locaux.

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 14:41
premier%20mai%20n%B0%2030Déclaration commune de 34 partis communistes et ouvriers : « Ce 1er mai, manifestons contre l'exploitation capitaliste et les guerres impérialistes, pour le socialisme et le communisme »

 

                                     Soviet---Hammer-02.gif

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Déclaration commune des partis communistes et ouvriers pour le 1er mai 2012

 

Nous manifestons contre l'exploitation capitaliste et les guerres impérialistes, pour la réponse aux besoins actuels de la classe ouvrière et du peuple, pour le renversement du système capitaliste, pour le pouvoir ouvrier et populaire, pour le socialisme et le communisme

 

Travailleurs et travailleuses !

 

Travailleurs du monde entier !

 

Les partis communistes et ouvriers, qui ont signé ce communiqué, livre ce message commun à l'occasion de ce 1er mai 2012 capital, d'une signification particulière, à l'heure où les travailleurs dans de nombreux pays subissent les conséquences de la crise capitaliste, les conséquences des guerres et interventions impérialistes ainsi que l'intensification de l'exploitation capitaliste.

 

Notre message est clair : la classe ouvrière a les moyens de renverser la vapeur. Nous devons être des millions à crier des quatre coins de la planète : « Plus aucun sacrifice pour les exploiteurs ! ». Prise de conscience de classe, unité et organisation partout. Lutte pour la mise en échec de la ligne politique anti-populaire, pour prémunir les familles ouvrières de la pauvreté et du chômage. Nous devons tous lutter pour une vie digne de notre travail et de nos besoins. Pour que la classe ouvrière s'impose comme une force d'opposition et de pouvoir.

 

Nos partis sont tous d'accord sur le fait que :

 

Contrairement aux thèses bourgeoises et opportunistes, en réalité la classe ouvrière n'a non seulement pas disparu mais elle est en essor, elle croît pas uniquement quantitativement mais aussi qualitativement, en tant que force productrice fondamentale, indépendamment des évolutions qui ont pu avoir lieu dans sa structure et sa composition, dues aux changements dans le processus de production causés par le progrès technologique. La classe ouvrière est la force motrice du développement social et sa mission historique reste l'abolition de la propriété privée des moyens de production, de l'exploitation de l'homme par l'homme vers la suppression de toutes les classes. Aucune autre classe sociale ne peut jouer ce rôle.

 

La réalité actuelle de la crise économique capitaliste, qui s'est manifestée simultanément dans nombre de pays capitalistes, démontre une fois encore que le capitalisme se trouve au stade suprême impérialiste de son développement, martyrise des millions de travailleurs à travers le monde, ne cause que pauvreté et chômage, souffre de contradictions indépassables qui se révèlent tant dans les crises cycliques que dans les guerres pour l'expansion des activités commerciales des monopoles, le partage des marchés, le contrôle des matières premières.

 

La crise du capitalisme démontre les limites historiques du système alors que la classe ouvrière, qui ne possède pas les moyens de production, est le « fossoyeur » du mode de production capitaliste. Ce rôle révolutionnaire historique de la classe ouvrière suppose, comme condition préalable, qu'elle soit elle-même organisée en tant que classe. La formation et le renforcement du parti révolutionnaire est nécessaire à la prise de conscience par la classe ouvrière de sa mission, à la mise en place d'une direction stratégique révolutionnaire pour mener une lutte de classe impitoyable contre le capital.

 

La classe ouvrière n'a rien à gagner de la ligne du « dialogue social » et de la « paix sociale », défendue par les forces réformistes et opportunistes. Toutes ces années jonchées d'échecs nous prouvent combien cette ligne a conduit à l'intégration au système du mouvement syndical, la social-démocratie et les forces opportunistes en portant l'entière responsabilité. C'est une nécessité aujourd'hui pour le système capitaliste de revenir sur les acquis les plus fondamentaux, gagnés durant les décennies précédentes par la lutte de classe menée au niveau national et international.

 

La lutte ouvrière pour mettre en échec ces mesures anti-populaires, pour des revendications et conquêtes économiques et sociales dans le système capitaliste ne peut pas être séparée par une « muraille de Chine » de la lutte pour une société socialiste, communiste.

 

La lutte pour les revendications économiques, sociales et politiques, reposant sur les besoins actuels du peuple et de la classe ouvrière, avec comme objectif de rassembler et de préparer les forces ouvrières à un dur affrontement avec ce système d'exploitation, ne se limite pas à quelques acquis, mais est liée à l'objectif de renversement de la barbarie capitaliste. La classe ouvrière produit les richesses, et elle doit l'affirmer dans sa lutte pour le pouvoir.

 

Cette lutte est menée aujourd'hui dans des conditions plus défavorables, avec la contre-révolution en URSS et dans les autres pays d'Europe centrale et orientale, ce qui a conduit, temporairement, à un recul du mouvement, à la montée d'illusions, nourries par la classe bourgeoise, selon lesquelles le capitalisme serait la « fin de l'histoire ». 20 ans plus tard, les impasses du capitalisme nous renvoient à la nécessité et l'actualité du socialisme. Nous étudions l'expérience de la construction socialiste au 20ème siècle, sans adopter une position négative et nihiliste vis-à-vis de cette contribution positive et irremplaçable. Nous cherchons à tirer les conclusions qui rendront nos partis plus forts, et qui donneront également aux travailleurs et travailleurs du monde entier les outils pour retrouver une conscience et une espérance dans le pouvoir ouvrier, le socialisme et le communisme.

 

Travailleurs, travailleuses du monde entier !


Nous rendons hommage au 1er mai des travailleurs, aux sacrifices, aux luttes ouvrières dans le monde entier, en envoyant partout ce message de solidarité militante pour nos manifestations du 1er mai ! Nous nous engageons à contribuer de manière encore plus décisive à l'organisation du prolétariat ainsi que des luttes de classe dans nos pays, à l'échelle régionale et internationale afin de vaincre le pouvoir des monopoles, de renverser la barbarie capitaliste, de construire le socialisme.

 

Nous élevons résolument nos voix et appelons tous les travailleurs, jeunes, femmes, radicaux, progressistes à rassembler leurs forces contre l'anti-communisme et les mesures visant les partis communistes, imposées par l'UE et d'autres organisations impérialistes.

 

Nous manifesterons partout contre l'exploitation capitaliste et les guerres et interventions impérialistes dont pâtissent les peuples. Pour le droit de chaque peuple à disposer de lui-même sans interventions impérialistes étrangères !

 

Vive la classe ouvrière du monde entier !

 

Vive la vision du monde communiste révolutionnaire, le Marxisme-léninisme, la lutte basée scientifiquement sur le renversement du système capitaliste dans chaque pays, dans le monde entier. Voilà la seule perspective pour les peuples, celle qui leur permettra de vivre dans la paix, sans la barbarie du capitalisme, sans guerres.

 

Travailleurs de tous pays, unissez-vous !

 

Signataires :

 

1 – PADS, Algérie

2 – Parti communiste d'Azerbaidjan

3 – Parti communiste du Bangladesh

4 – Parti communiste brésilien

5 – Parti communiste de Grande-Bretagne

6 – Nouveau parti communiste de Grande-Bretagne

7 – Parti communiste de Bulgarie

8 – Parti de communistes bulgares

9 – Parti communiste au Danemark

10 – Parti communiste unifié de Géorgie

11 – Parti communiste de Grèce

12 – Parti communiste ouvrier de Hongrie

13 – Parti ouvrier d'Irlande

14 – Parti socialiste de Lettonie

15 – Parti communiste libanais

15 – Front populaire socialiste de Lituanie

16 – Parti communiste du Luxembourg

17 – Parti communiste de Malte

18 – Parti communiste du Mexique

19 – Nouveau parti communiste des Pays-Bas

20 – Parti communiste du Pakistan

21 – Parti communiste philippin

22 – Parti communiste de Pologne

23 – Parti communiste Roumain

24 – Parti communiste d'Union soviétique

25 – Parti communiste de la Fédération de Russie

26 – Parti communiste ouvrier russe

27 – Nouveau parti communiste de Yougoslavie

28 – Parti des communistes de Serbie

29 – Parti communiste des peuples de Serbie

30 – Parti communiste syrien

31 – Parti communiste de Turquie

32 – Union des communistes d'Ukraine

33 – Parti communiste d'Australie

34 – Parti communiste des peuples d'Espagne

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 14:34

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1

 

                                                                                  PADS2

 

PCA dz-e1d4eLes communistes algériens placent le 1er mai sous le signe de la convergence des luttes et de la reconstruction de l’organisation communiste

 

 

Communiqué du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme (PADS) pour le premier Mai 2012- Journée de lutte internationale des travailleurs transmis et repris pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

 

Construire le parti marxiste-léniniste et des syndicats de classe.

 

Ce sont les conditions pour:

 

-l'amélioration des conditions de vie de la classe ouvrière

 

-la préparation du renversement de l'ordre capitaliste

 

-la résistance sérieuse aux ingérence impérialistes

 

 

 

 

Les manifestations qui marqueront cette année la journée du 1er Mai, journée de lutte de la classe ouvrière et des opprimés de tous les pays, se dérouleront dans le contexte de l'aggravation des conséquences de la crise internationale du système capitaliste et des agressions impérialistes.

 

Dans chaque pays capitaliste et à l'échelle mondiale, la bourgeoisie et ses suppôts sociaux-démocrates appliquent des mesures d'austérité anti-ouvrières sauvages pour faire supporter par les travailleurs et les peuples les conséquences de cette crise:

 

-baisse des salaires nominaux ou réels ;

 

-offensive pour allonger la durée du travail, démanteler les systèmes de protection sociale arrachés par la lutte durant les décennies précédentes ;

 

-délocalisations et aiguisement à l'échelle mondiale de la concurrence des travailleurs les uns contre les autres, pour faire baisser les salaires ;

 

-offensive sans précédent contre les droits des chômeurs, les systèmes et les pensions de retraite ;

 

-hausse du coût de la vie ;

 

-baisse des impôts pour les plus riches et cadeaux fiscaux sous prétexte de relancer la croissance ;

 

-etc.

 

Les attaques brutales et coordonnées de la bourgeoisie n'épargnent aucun travailleur dans le monde. Son offensive vise les travailleurs des pays capitalistes dominants autant que ceux des pays dominés dont les maigres conquêtes sociales ont déjà été démantelées par les différents plans d'ajustements structurels imposés sans scrupule et d'un commun accord par les institutions des pays impérialistes et les bourgeoisies locales.

 

Toutes ces mesures fondées sur la surexploitation de la classe ouvrière ont pour résultat la hausse scandaleuse des profits des capitalistes, l'appauvrissement sans précédent des travailleurs et des citoyens jetés dans le gouffre sans fond de la marginalisation par le système capitaliste.

 

La bourgeoisie ne se contente pas seulement, grâce à ses gigantesques moyens de propagande et de mensonge, de faire passer l'idée trompeuse que ces mesures sont des moyens inévitables et indispensables pour sortir de la crise. Son arme favorite pour maintenir son système d'exploitation, perpétuer l'esprit de soumission répandu dans de larges secteurs de travailleurs intoxiqués par ses mensonges, justifier ses coups de force antidémocratiques, est l'anticommunisme, le dénigrement systématique des réalisations de l'ex-URSS,  les tentatives de  criminalisation de l'idée même du socialisme et du communisme. Soutenue par les partis sociaux-démocrates et de nombreux partis qui ont renié les idéaux révolutionnaires, elle intensifie ses campagnes pour faire admettre l'opinion qu'il n' y a pas d'alternative, que le socialisme est une utopie. Malgré son arrogance et ses énormes pressions sociales et idéologiques, des couches de plus en plus larges ne peuvent plus supporter indéfiniment la dégradation de leur condition et prennent conscience qu'il faut aller vers le renversement du capitalisme.

 

Sur le plan international, les pays impérialistes multiplient leurs ingérences et leurs interventions militaires dans le monde sous les prétextes les plus fallacieux. Leurs vrais objectifs sont de s'emparer des sources de pétrole et de gaz, contrôler les routes de l'énergie. Leurs agressions visent aussi, pour étancher leur soif de surprofits, à étendre les zones où les travailleurs sont exploités férocement et privés des droits sociaux et politiques les plus élémentaires, où les Etats locaux sont transformés en appendices serviles des multinationales et en instruments d'esclavage de la classe ouvrière au profit de la bourgeoisie autochtone rampant sous les pieds du capital étranger.

 

L'invasion de l'Irak, l'installation par les forces militaires françaises de Alassane Ouattara à la tête de la Côte d'Ivoire, la destruction sauvage de l'Etat libyen par les forces coalisées de l'OTAN, la campagne de soutien à l'insurrection réactionnaire en Syrie, les manœuvres et les complots au Mali, etc. ne sont que quelques unes des opérations planifiées, appliquées ou en cours de préparation par les puissances impérialistes pour se partager le monde, écraser le prolétariat mondial sous son talon de fer et de feu.

 

Le capitalisme n'est pas la fin de l'histoire ni l'avenir de l'humanité

 

La question de son abolition est posée. Cette tâche nécessite l'intensification des efforts pour démasquer et isoler dans la classe ouvrière les réformistes, les sociaux-démocrates, courroie de transmission de la bourgeoisie. Le rôle de ces réformistes est simplement de montrer avec zèle à la bourgeoisie qu'ils sont les meilleurs gérants loyaux de ses intérêts, qu'ils sont capables de continuer à berner indéfiniment les exploités, à tuer tout espoir de sortir de l'alternance entre droite déclarée et sociaux-démocrates.

 

Le devoir de toutes les forces anti-capitalistes conséquentes dans le monde est de coordonner leur action, préparer dans les luttes quotidiennes les conditions du renversement du pouvoir de la bourgeoisie en créant de véritables partis marxistes-léninistes ou en renforçant leur influence et leur rôle dirigeant de la classe ouvrière.

 

En Algérie, la situation de la classe ouvrière ne fait que se dégrader

 

Les emplois précaires sont devenus la règle. Le chômage massif est volontairement planifié à travers le refus du pouvoir d'investir dans le secteur industriel public. Le régime crée de cette façon un climat qui entretient la peur de perdre son emploi et favorise les attaques patronales.Toute action revendicative, toute création de syndicat, se termine par un licenciement immédiat avec la complicité des appareils de l'Etat. Malgré la hausse des revenus pétroliers, les salaires des travailleurs des secteurs productifs baissent. Les prix flambent à cause du monopole absolu exercé par les importateurs et les grossistes sur les produits de base. Les hausses de salaires obtenues par les salariés de la fonction publique et d'autres catégories suite à leurs luttes, ont été malheureusement transformés en surprofits faramineux qui ont enrichi comme jamais la bourgeoisie. Les gouvernants, y compris ceux qui se présentent comme adeptes du "patriotisme économique", multiplient les signaux pour montrer qu'ils sont les meilleurs interprètes des intérêts des capitalistes. Le chef du gouvernement a couvert de flatteries l'un des patrons les plus riches du pays. Encouragé, celui-ci vient de mettre à la porte les dirigeants de la grève qui a éclaté dans son usine de raffinage d'huile à Béjaïa.

 

Les travailleurs comprennent que ce régime est celui de la bourgeoisie, quelles que soient les contradictions secondaires et les divergences qui surgissent entre ses différentes composantes.

 

Ce régime s'aplatit de plus en plus sous les pressions impérialistes. C'est uniquement de peur de provoquer un soulèvement populaire ou de nuire aux intérêts immédiats des classes possédantes, qu'il juge le moment inopportun à la privatisation du pétrole au profit des compagnies étrangères ou à l'octroi de bases militaires aux USA et à la France.

Mais il s'affaire à préparer les meilleures conditions à la consolidation du pouvoir de la bourgeoise et de son alliance avec l'impérialisme.

 

Les soi-disant réformes politiques décidées ces deniers mois verrouillent encore plus et dans tous les domaines la vie politique. Les lois sur l'information, les partis politiques, les associations, le code électoral sont des barrages à l'activité démocratique des masses et notamment des travailleurs. Elles n'ont été "réformées" que pour renforcer la protection des classes possédantes contre tout activité indésirable ou incontrôlable du mouvement populaire. C'est pour cette raison que les puissances impérialistes ne les critiquent pas.

Du fait de toutes ces lois, les élections législatives du 10 mai prochain sont marquées par l'exclusion des courants politiques de la classe ouvrière authentiquement révolutionnaires et patriotiques.

 

Les travailleurs ont raison de ressentir une certaine inquiétude pour les résultats de ces élections.

 

Quels que soient ces résultats, les puissances impérialistes vont les exploiter pour renforcer leur mainmise sur le pays. De nombreuses forces politiques, que ce soit celles qui participent à ces élections ou celles qui les boycottent,  se préparent à leur faire appel soit pour arracher la majorité au parlement, soit pour créer une situation propice à leur intervention sous couvert de défendre la démocratie en Algérie. De par la nature de classe du régime, les gouvernants sont incapables de tenir tête à l'impérialisme.

 

La classe ouvrière et ses alliés sont placées devant la nécessité historique d'assumer les deux aspects d'une même tâche: lutter pour mettre en échec les plans agressifs et expansionnistes de l'impérialisme et transformer de façon radicale le régime actuel par son remplacement par un régime démocratique populaire qui ouvre la voie au socialisme.

 

L'accomplissement de cette tâche exige de construire un puissant parti communiste par le renforcement politique et idéologique du Parti Algérien pour la démocratie et le socialisme, par son enracinement au sein de la classe ouvrière, de la paysannerie laborieuse, de la jeunesse révoltée par l'exploitation, la prédation et la corruption, en un mot par les méfaits du capitalisme.

 

C'est dans cette lutte et autour de ce parti comme ferment de changements révolutionnaires que les rassemblements peuvent se faire dans une juste direction.

 

Cette tâche implique une lutte idéologique implacable contre les conceptions et les déviations de toutes sortes qui visent à éloigner les éléments d'avant-garde de la classe ouvrière de la priorité à accorder à l'édification de ce parti.

 

Le combat est à mener contre les courants qui veulent diluer cette avant-garde dans un "grand parti de gauche" confusionniste ou contre les conceptions selon lesquelles il faut d'abord "rassembler large" sans poser de préalables idéologiques, éviter de faire peur à ceux qui ne sont pas encore acquis au socialisme et qui pourraient le rejoindre grâce aux luttes "à la base" et à la "souplesse" des formes d'organisation.

 

Le combat est à mener contre les courants qui conditionnent la lutte pour le socialisme par l'obligation d'attendre que cette question mûrisse simultanément à l'échelle internationale.

Ce combat est à mener également contre ceux qui subordonnent ce mot d'ordre à un plein développement des forces productives "grâce" au passage prétendument obligatoire et préalable par le capitalisme et une "mondialisation" sans entrave comme facteur de "modernité".

 

Il est à mener contre ceux qui poussent à s'allier au "capitalisme productif" soi-disant pour éliminer la bourgeoisie compradore, soi-disant "ennemi principal". Cette approche qui ne voit pas que la "bourgeoisie productive" est en même temps compradore conduit à la conclusion ridicule qu'il faut marcher avec le Rebrab soi-disant productif contre le Rebrab importateur compradore. Elle conduit en fait à s'allier  à celui-ci contre les travailleurs qu'il a jetés à la porte!

 

La construction d'un tel parti ne peut être accomplie sans être complétée par un puissant syndicat démocratique de masse, de classe, internationaliste, indépendant de l'idéologie de la bourgeoisie et du réformisme social-démocrate et de collaboration de classe.

 

La classe ouvrière est appelée à développer toutes les formes de coordination et d'union pour faire face à une bourgeoisie d'autant plus impitoyable qu'elle peut vaincre facilement des collectifs de travailleurs inorganisés et désunis.

 

Les syndicats autonomes qui se sont constitués dans divers secteurs de la Fonction publique, dans l'éducation et la santé essentiellement, en dehors du "syndicat"  UGTA à la botte du régime, représentent un acquis démocratique. Mais ces syndicats sont marqués par des étroitesses corporatistes, leur refus de s'impliquer dans les luttes pour une Ecole de progrès, ouverte réellement sur les enfants du peuple, pour un secteur public de santé de qualité, pour des soins réels à ceux qui produisent les richesses du pays, pour une politique combattant fermement la tendance des cliniques privées à "vampiriser" le secteur hospitalier public. Les progressistes ne doivent pas hésiter à combattre ces tendances corporatistes, à oeuvrer à la solidarité avec les luttes de la classe ouvrière.

 

En ce premier mai 2012 les communistes algériens expriment leur sentiment de solidarité avec la lutte des travailleurs de Grèce qui montrent à tous les travailleurs du monde le chemin à suivre dans le dur combat contre les politiques d'austérité, de soumission au diktat de l'Union européenne, de rupture avec les syndicats de collaboration de classe. Solidarité aussi avec ceux d'Espagne, du Portugal, de la France.

 

Solidarité avec Cuba, le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua, avec l'Amérique latine qui résiste à l'impérialisme US.

 

Solidarité avec les travailleurs du Kazakhstan, d'Inde, etc.

 

Solidarité avec le peuple palestinien dans son combat contre l’occupation de sa patrie par le sionisme.

Solidarité avec le peuple libyen dont le pays a été dévasté et les richesses pétrolières sont pillées par l’ impérialisme

Solidarité avec le peuple et les progressistes syriens dans leur luttes contre la réaction intérieure et les ingérences de l’impérialisme et de ses valets arabes.

 

Solidarité avec les grévistes de Cévital, de Heineken, des Moulins de Tiaret et Mahdai, d'Aluor, de toutes les victimes de l'arbitraire et de la voracité patronales, avec les syndicalistes du port d'Alger, poignardés dans le dos par les syndicats officiels dans leur confrontation avec DPW propriété des Emirs du Golfe.

 

A bas le capitalisme!

Vive l'internationalisme prolétarien!

Vive le 1er Mai, Journée de lutte internationale des travailleurs!

 

 

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