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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 09:46

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Cet excellent article publié dimanche 3 avril 2011 sur le site: Faire vivre le PCF

 est toujours d'actualité

                  Du fascisme et du néo

                 Ivan Lavallée

Le poète a toujours raison dit Jean Ferrat, c’est malheureusement vrai ; Brecht nous dit "Le ventre est encore fécond d’où est sortie la bête immonde". Formellement, le fascisme a été un moment de l’histoire du XXème siècle, il a existé sous différentes formes, mais avec un même fond. Même si on peut dire que le fascisme est mort au sens historique, il est renaissant sous d’autres formes et d’autres noms.

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Caractérisation

Le fascisme tient un discours démagogique et assimile son combat à celui du peuple contre l’establishment. Il réussit à attirer les masses parce qu’il en appelle, de façon démagogique, aux plus sensibles de leurs besoins et de leurs aspirations . Il ne se borne pas à attiser les préjugés, il joue sur les meilleurs sentiments des masses, et parfois même sur leurs traditions révolutionnaires. Il tire son énergie propre d’un rejet des systèmes antagoniques que sont le capitalisme (et aujourd’hui le libéralisme) et le communisme. Le fascisme joue sur la frustration nationale, il prend le masque de défenseur de la nation lésée et en appelle au sentiment national bafoué. Son dynamisme et sa force ne viennent pas de son programme qui est souvent incohérent ou falsificateur, mais de deux formules : nationalisme et autoritarisme, ou chauvinisme et violence.

L’histoire nous enseigne également, que les fascistes n’ont pas pris le pouvoir mais qu’on le leur a offert ; à bon entendeur...

Le fascisme est l’ennemi obsédé de tout ce qui touche au communisme, en cela il est le rempart ultime du capital, lequel capital n’a pas hésité à livrer autrefois la France aux hordes hitlériennes [1] avec le mot d’ordre, repris par sa presse aux ordres « plutôt Hitler que le Front Populaire ». Avertissement sans frais pour les révolutionnaires d’aujourd’hui et plus précisément les communistes. L’idéologie du fascisme c’est « des valeurs de droite extrême, dans un style de gauche, extrême » [2]

La base « théorique » du fascisme, s’appuie sur une vision « naturaliste ». C’est la loi d’airain de la nécessité naturelle, le mythe, colporté aussi par d’autres, d’une nature caractérisée par le pur jeu des énergies, une interprétation fallacieuse du Darwinisme, un absolu de pureté où seuls subsistent ceux et celles que la Nature a sélectionnés. Dans ce pathos, la Raison, c’est la Nature ; écologistes, bonjour !

Le caractère de classe du fascisme

Le fascisme, n’est pas au dessus des classes, ni l’émanation de la petite bourgeoisie ou des éléments déclassés du prolétariat contre le capital financier. Le fascisme, c’est le capital financier lui-même. C’est, si nécessaire, l’organisation de la répression terroriste contre le prolétariat et la partie révolutionnaire de la paysannerie et des intellectuels. Il est alors (il l’a déjà été) le bras armé du capital. Le fascisme en politique extérieure, c’est le chauvinisme sous sa forme la plus grossière, cultivant une haine bestiale contre les autres peuples, désignant des boucs émissaires au nom d’une race, d’une religion, d’une « pureté » raciale, culturelle ou autre. C’est la défaite de la Raison, l’obscurantisme à front de taureau.

Il est nécessaire de souligner avec une vigueur particulière ce véritable caractère du fascisme parce que le masque de la démagogie sociale permet au fascisme d’entraîner à sa suite, les masses de la petite bourgeoisie désaxée par la crise (les couches moyennes), ainsi que certaines parties des couches les plus désemparées du prolétariat, qui n’auraient jamais suivi le fascisme si elles avaient conscience de son caractère de classe réel, sa véritable nature [3].

Le fascisme comme instrument politique

« Fanatiser les masses pour en faire un instrument de ma politique » disait Goebbels. La politique en question, c’est celle du capital, aujourd’hui plus mondialisé que jamais, impérialiste, confronté à une crise elle aussi mondialisée. Les milieux impérialistes veulent faire retomber tout le poids de leur crise sur le monde du travail, les travailleurs, les prolétaires. C’est pour cela qu’ils ont besoin du fascisme  [4]. L’impérialisme s’efforce de résoudre le problème de ses approvisionnements en énergie et matières premières, ainsi qu’en débouchés par l’asservissement des peuples en maintenant autant que possible le partage actuel du monde par tous les moyens, y compris, et surtout, la guerre qui n’est pour ces soi-disant défenseurs des droits de l’homme (lequel ?) que la continuation de la politique par d’autres moyens pour reprendre la formule de Clausewitz.

Confronté à une crise majeure, qui va bien au-delà de la « simple » crise économique, qui met en danger le système de production et d’échanges, le capital craint par dessus tout, une résurgence du mouvement communiste, une prise de conscience de la nocivité du système, de sa morbidité. Le fascisme est de ce point de vue, quels qu’en soient ses oripeaux, le rempart du capital. Par son discours démagogique contre les « élites » (fonctionnaires et autres « privilégiés »), les étrangers qui nous envahissent, la « race », discours xénophobe (hier les juifs, aujourd’hui l’islam, le choc des civilisations…), toujours subliminal qui affleure parfois plus directement, le fascisme tente de détourner la colère des masses en livrant à la vindicte populaire telle ou telle autre catégorie de la population, sur la base de la religion, la « race », les « privilèges » (35h, retraite à 55 ans…).

La lutte contre l’extrême droite et le néo-fascisme

La lutte contre l’extrême droite qui est l’antichambre du fascisme doit s’appuyer sur deux piliers. D’une part, la lutte idéologique, sans merci contre toutes les formes d’obscurantisme, permettant ainsi la prise de conscience de classe, la nécessité de passer à un autre mode de production et d’échanges. D’autre part la lutte économique et politique pour stériliser le terreau de l’idéologie fasciste que sont la pauvreté, la misère, le déclassement social. Il est urgent en particulier de démonter le soi-disant programme social du FN et de montrer ses contradictions avec les mouvements récents et les aspirations du monde du travail.

La lutte idéologique

Le capital a besoin de maintenir le flou idéologique et les fausses solutions vis-à-vis de la montée de l’idéologie fasciste, d’autant plus que, comme dit ci-dessus, il peut avoir besoin à un moment ou un autre d’hommes de mains [5].*

La pression idéologique, le formatage des écoles de journalistes conduit les principaux médias à se faire, de fait, sans qu’on ait besoin de leur souffler, les propagandistes du système [6]. C’est pourquoi « on » présente les problèmes auxquels sont confrontés les citoyens comme des problèmes psychologiques. Le vocabulaire sociologique dominant se veut psychologisant, médicalisant. On met ainsi en avant les conséquences et pas les causes. Si la société est malade, c’est du capitalisme, ce n’est pas de la psychologie des individus. Les psychotropes n’y changeront rien. On ne guérit pas le chômage de masse, le déclassement social, le stress social dû à la précarisation par des consultations de psy.

Il nous faut mettre en évidence les causes économiques et structurelles de cette société basée sur l’exploitation qui génèrent cette situation, en particulier lorsque ce système arrive à ses limites, comme c’est le cas. La représentation que les individus ont d’eux-mêmes, est liée à l’image que la société leur renvoie, à la place qu’ils y occupent, au rôle qu’ils y jouent.

De même la guerre idéologique se joue en une bataille sémantique marquée par le détournement des mots et concepts comme classe, révolution, réforme, totalitarisme, dictature. Il est nécessaire là aussi de former les cadres révolutionnaires. La classe politique n’existe pas, les révoltes d’Egypte ou de Tunisie ne sont pas des révolutions, Fidel Castro ou Chavez ne sont pas des dictateurs. Totalitarisme chez Hanna Arentz n’a pas le sens que lui donnent les propagandistes du capital…

Le faux nez de Madame Le Pen

Le FN par la voix de sa présidente a su s’emparer du problème, pour le détourner démagogiquement bien sûr. Elle nomme les responsables de la situation, l’UMP dont elle veut prendre la place (en la faisant éventuellement éclater pour en récupérer les morceaux) en quittant progressivement le discours fascisant de son père, ravalement de façade et maquillage de respectabilité obligent, et la mondialisation, l’Europe de Bruxelles, en un discours qui lui permet là aussi de maquiller son obsession nationaliste et xénophobe (il faut bien dire ici que l’ambigüité de la position du Parti à ce sujet n’arrange rien). L’efficacité d’un tel positionnement est assurée, comme on a pu le voir électoralement, le discours est simpliste, ce qui le rend audible et assimilable sans raisonnement, il peut être redoutable et est porté par la politique du gouvernement qui sert de caisse de résonnance.

Le FN essaie de changer d’image. Prendre la place de la vieille droite classique française, maurassienne et xénophobe. Pour cela, il lui faut abandonner les saillies du père et acquérir un semblant de respectabilité républicaine. Tous les mensonges, masques et discours contradictoires sont bons pour ce faire. On peut à la fois essayer d’infiltrer le syndicat révolutionnaire et se prononcer pour la contre réforme des retraites fustiger les soi-disant privilèges des fonctionnaires et prétendre défendre le service public, défendre la laïcité et privilégier l’école confessionnelle, catholique bien sûr.

La lutte économique

Il s’agit là aussi d’une des dimensions de la lutte idéologique. Il n’est pas question ici de tirer une frontière entre lutte idéologique et lutte économique, la dialectique des deux fondant l’activité politique du Parti Communiste, il faut quand même revenir sur ce thème. Le Parti Communiste doit réinvestir les lieux de travail, là où se pratique l’exploitation capitaliste, là où se vit la souffrance au travail, là où se pose la question, autorisée par le niveau de développement des forces productives, du « travailler autrement ». C’est une question qui va du local au global. Du comment on travaille au pourquoi on travaille ? Quel est le rôle des unités de production, que signifie le terme « entreprise » seriné à longueur de journal télévisé [7] ? Qu’est-ce qu’on produit et pourquoi on produit ? Ce questionnement « tire » beaucoup d’autres, et en premier lieu la question dite écologique. On produit pour faire du profit ou on produit pour répondre à des besoins ? le prolongement naturel de cette question étant qui en décide ? Et donc qui possède ? La question des services publics (et donc de l’appropriation publique, ses formes, son contenu…) affleure là, autant au niveau local qu’au niveau national et même mondial. La production d’énergie nucléaire par exemple peut-elle n’être posée qu’au niveau des états quand les nuages radioactifs, ou les courants marins ne connaissent ni frontières ni eaux territoriales. De même pour l’eau ou les matières premières non renouvelables. Plus prosaïquement, quel rôle doit jouer l’agriculture, nourrir l’humanité, en commençant par les agriculteurs et plus généralement les paysans ou produire en vue d’exporter en période spéculative [8] ?

Le rôle du Parti Communiste

Ces points montrent la nécessité d’un Parti Communiste offensif, idéologiquement armé [9] et créatif, fortement organisé dans les masses et d’abord là où se fait l’exploitation capitaliste, dans le monde du travail. C’est là que pied à pied, avec les syndicats et les camarades syndiqués il faut combattre politiquement le capital en soutenant politiquement les luttes et en leur donnant le prolongement politique chaque fois que c’est possible, en s’appuyant systématiquement sur nos élus, ce qui montre aussi à quoi sert de voter communiste. Elaborer des solutions avec les exploités, mais là aussi, sans démagogie, ne pas sombrer dans la naïveté du spontanéisme des masses, on ne construit pas un programme avec les exploités sans avoir déjà soi-même au moins des lignes de force autour desquelles construire. Le Parti doit être capable d’organiser les luttes et de les placer dans une perspective de changements révolutionnaires, car comme nous le montrent encore les événements récents en Afrique, révolte n’est pas révolution, et on ne fait pas la révolution sans révolutionnaires.


[1] Lire « Le choix de la défaite » de l’historienne Annie Lacroix-Riz.

[2] P. Ory in Du fascisme, éditions Perrin 2011.

[3] Voir le discours de G. Dimitrov au 7ème congrès de l’I .C., 2 Août 1935.

[4] Ibidem Voir Dimitrov déjà cité.

[5] Ceux qui ont un peu de mémoire se souviendront que 3 des hommes politiques de droite en vue, parangons de vertu de défense des droits de l’homme, anciens ministres pour certains, anciens blousons dorés et voleurs de moteurs de bateaux pour certains aussi, des mêmes, ont du sang de communiste sur les mains de l’époque de leur passage au mouvement occident.

[6] Ceux que Whillem Liebneck (le père…) appelait « Les saltimbanques stipendiés de la bourgeoisie ».

[7] Etant bien entendu que la panacée contre le chômage de masse est que chacun crée sa propre entreprise… scandaleux.

[8] Rappel : en cet automne 2011, la France a été l’un des plus gros exportateur mondial de blé, suite aux problèmes climatiques. Elle a exporté tout son blé d’excellente qualité et a importé 150.000 tonnes de blé de moins bonne qualité.

[9] Pour ce faire, il faut rétablir les écoles de formation des militants et des cadres, écoles qui ont disparu suite à la tentative Huiste de liquidation du PCF.


 

 

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 08:51

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DEUXIÈME TOUR DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE : PRENDRE L’UN POUR DÉGAGER L’AUTRE !

Communiqué du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)

Le 25 avril 2012.

  •  
  • « Le M’PEP appelle tous les citoyens à se rendre aux urnes le 6 mai pour empêcher un deuxième mandat de Sarkozy. Sa défaite n’est pas acquise. Pour autant le M’PEP n’apporte aucun soutien politique à François Hollande. En effet nous connaissons son orientation socio-libérale et européiste qui ne ressemble en rien à une politique de gauche.

    En raison du score réalisé par Marine Le Pen au 1er tour, un succès de Sarkozy accentuerait encore son cousinage avec l’extrême droite xénophobe et liberticide. Une nouvelle vague de régression sociale déferlerait sur les classes populaires et moyennes. La voie serait alors totalement libre pour les marchés financiers, les grands monopoles et les oligarques européens. La victoire idéologique des libéraux et du MEDEF serait entière.

    Une fois Sarkozy balayé, il sera temps de s’occuper de François Hollande. Arrivé à l’Élysée il ne pourra plus s’arroger le rôle d’opposant privilégié de « gauche » face à la droite. D’autant que les élections législatives de juin peuvent encore donner les moyens à la vraie gauche de faire entendre une vraie voix de gauche. Rappelons que ce sont les élections législatives les plus importantes, celles qui donnent le pouvoir réel, ce n’est pas la présidentielle.

    Pour  empêcher les politiques d’austérité que le PS veut mettre en œuvre, seules de puissantes mobilisations sociales seront efficaces. Le rôle de la vraie gauche et du mouvement social sera alors de proposer des modes d’organisation collective de résistance et d’action. Le M’PEP agira plus que jamais en faveur de la sortie de l’euro et de l’Union européenne pour restaurer la souveraineté nationale et monétaire, conditions indispensables pour mener d’authentiques politiques de gauche. »



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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 08:33

Recul vers "la révolution nationale " en France...pendant ce temps--là à Prague....

 

praha 21Du jamais vu depuis 20 ans en République Tchéque

 

150 000 manifestants à Prague font trembler le gouvernement de droite, alors que les communistes ont le vent en poupe



Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



150 000 personnes ont manifesté ce samedi 21 avril dans les rues de Prague pour ce qui constitue une des plus grandes manifestations, si ce n'est la plus importante, depuis la restauration du capitalisme en 1989.



Convoquée par la Confédération des syndicats tchèques et moraves (CMKOS), la manifestation remet en cause le plan d'austérité du gouvernement de droite, adopté au début du mois d'avril, et qui prévoit une série de mesures anti-sociales dans la lignée des plans adoptées en Grèce, au Portugal ou encore en Espagne.



Parmi les mesures mises en avant par le gouvernement, la hausse de la TVA, le gel des retraites, la réduction drastiques des budgets de l'éducation et de la santé, des déremboursements médicaux ou encore la privatisation progressive des systèmes de sécurité sociale ou de l'éducation supérieure.



Dans le cortège, nombre de militants syndicaux de la CMKOS, des membres de 21 associations civiques mais aussi plusieurs milliers de militants communistes ont marché derrière des banderoles où on pouvait lire : « Mettons en échec le gouvernement ».



Des mots d'ordre plus généraux ont été portés, illustrant la désillusion des tchèques vis-à-vis du système restauré en 1989, résumés dans le simple : « A bas le capitalisme ! »



Le président de la CMKOS, Jaroslav Zavadil a dénoncé après le rassemblement les ministres qui « humilient les humbles avec leurs réformes anti-sociales.



Il nous ont promis la responsabilité budgétaire, mais c'est bien la dette du gouvernement qui est en train d'augmenter.



Ils ont promis de lutter contre les pots-de-vin mais la corruption a gangrené leurs partis et toute la société. Trop c'est trop – il est nécessaire que le gouvernement recule, et que l'on tienne des élections anticipées », a-t-il déclaré.



L'ampleur de la fronde sociale, les divisions au sein d'une coalition gouvernementale minée par des scandales de corruption sans précédent pourraient faire éclater ce vendredi un gouvernement qui ne tient plus à un fil.



Le vote de confiance de ce vendredi 27 avril est déjà décisif pour l'avenir de la coalition de droite formée en 2000 entre le parti de droite traditionnel ODS, le parti de Vaclav Havel et Vaclav Klaus, et deux nouvelles formations libérales, TOP 09 et Affaires publiques (AP), frappées depuis de plein fouet par des scandales de corruption qui ont notamment entraîné la dissolution de l'AP.



Pour le Parti communiste de Bohême-Moravie (KSCM), le gouvernement « n'a plus aucune légitimité » et il est indispensable de convoquer des élections anticipées, « seule solution possible ».



Le KSCM exige du gouvernement qu'il entende les sollicitations populaires et qu'il « mette un terme à la destruction de l'économie tchèque et au recul progressif des conditions de vie du peuple ».



Le KSCM, avec ses 100 000 adhérents, ses 26 députés et ses 11,9% aux dernières législatives est à l'heure actuelle le principal parti d'opposition en République tchèque au capitalisme triomphant après la contre-révolution de velours.



Selon les dernières estimations, il réaliserait une percée historique en cas d'élections anticipées puisqu'il atteindrait la deuxième place, derrière le Parti social-démocrate, en obtenant autour de 20% des voix.

 

Plus de vingt ans après la restauration capitaliste en République tchèque, comme dans toute l'Europe de l'est, la désillusion est immense vis-à-vis d'un système capitaliste qui avait promis prospérité et liberté et n'a mené qu'austérité et autoritarisme.

 

En République tchèque, les travailleurs peuvent compter sur un parti communiste qui n'a pas renoncé à sa raison d'être : le KSCM.

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 08:19

le-vrai-travail.jpg 

 

 

 

                                                                          

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 08:09

 

Les droits des femmes passent par la gauche
(Photo Sébastien Calvet)
Par Sylviane Agacinski, Dominique Blanc, Jeanne Cherhal, Annie Ernaux, Caroline Fourest, Françoise Héritier, Axel Kahn... et 150 autres signataires
 

Nous sommes féministes. Le 6 mai prochain, nous voterons pour la gauche rassemblée, nous voterons pour François Hollande.

Nous voterons pour la gauche car elle est notre famille politique. Son histoire, son moteur, son identité, c’est de placer l’intérêt général avant les intérêts privés, la raison au-dessus des croyances ou des préjugés, c’est de faire reculer les oppressions et de construire une société où les dominations de toutes sortes n’auront plus leur place. La gauche est une alliée intrinsèque de la lutte des femmes pour leur libération parce qu’elle a pour but l’émancipation de chaque individu.

Ces cinq dernières années, le lien social a été affaibli, les inégalités se sont développées. Les femmes ont payé le prix fort des mesures libérales mises en œuvre par Nicolas Sarkozy : réforme des retraites, fermetures de centres IVG, recul de la parité, augmentation de la précarité du travail, féminisation de la pauvreté… Il est temps de changer de politique, pour les femmes comme pour la société toute entière.

L’amélioration réelle de la vie des femmes passe par des mesures spécifiques mais aussi par des politiques publiques qui visent le progrès social, par une plus juste répartition des richesses, le maintien et l’amélioration des services publics. A de nombreuses reprises, la gauche a soutenu les mobilisations féministes. Elle a prouvé qu’elle pouvait mettre en œuvre des politiques progressistes et favorables à l'égalité entre les sexes et à la liberté des femmes.

L’arrivée de la gauche au pouvoir est une condition importante de l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais nous savons aussi que les mécanismes de domination, multimillénaires, d’invisibilité des femmes et de résistance à leur émancipation et à leur libération, sont puissants. Le candidat de gauche devra les combattre. Nous comptons sur lui. Nous serons là pour lui rappeler ses engagements, le soutenir quand il voudra lutter contre le patriarcat, et le bousculer si les vieux démons reprennent le dessus.

La promesse de François Hollande de rétablir le ministère des Droits des Femmes, dans un gouvernement paritaire, est un engagement majeur. Ce ministère, en travaillant avec les associations féministes, devra être un outil politique déterminant pour faire reculer les inégalités et inventer une autre société.

Nous affirmons la dimension profondément politique du féminisme. Nous attendons une remise en cause de cette organisation sexuée de la société qui crée et perpétue des inégalités intolérables entre les femmes et les hommes. Voter à gauche, c’est refuser l’assignation à des rôles pré-établis, c’est parier sur la raison et la capacité de chacune et chacun à s’extraire de sa condition pour devenir maître de sa vie. Voter à gauche, c’est parier pour un monde nouveau, dans lequel les droits des femmes passeront des textes de lois à la réalité.

Nous appelons toutes celles et ceux qui veulent que les droits des femmes retrouvent le chemin du progrès à se rassembler dans un vote de gauche, à voter François Hollande.

Laure Adler, Ecrivaine - Sylviane Agacinsky, Chercheure - Isabelle Alonso, Ecrivaine - Grinberg Anouk, Comédienne - Nathalie Bajos, Chercheure - Christine Bard, Historienne - Astrid Bas, Comédienne - Marie-Noëlle Bas, Militante féministe - Christian Baudelot, Sociologue - Françoise Bellot, Militante féministe - Kahina Benziane, Militante féministe - Alix Beranger, Militante féministe - Cathy Bernheim, 40 ans du MLF - Sophie Bessis, Historienne - Nicole Bez, Médecin, syndicaliste - Agnès Bihl, Chanteuse - Sophie Binet, Syndicaliste - Chris Blache, Militante féministe - Dominique Blanc, Actrice - Corinne Bouchoux, Historienne - Danielle Bousquet, Assemblée des Femmes - Pascale Bousquet-Pitt, Militante féministe - Emmanuelle Boussard-Verrecchia, Avocate - Nataly Breda, Militante féministe - Zabou Breitman, Réalisatrice - Thalia Breton, Militante féministe - Geneviève Brisac, Ecrivaine - Michel Broué, Mathématicien - Fabienne Brugère, Philosophe - Marie-France Casalis, Militante féministe - Marie Cervetti, Militante féministe - Florence Cestac, Auteure de BD - Jeanne Cherhal, Chanteuse - Natacha Chetcuti, Chercheure - Carole Chotil-Rosa, Militante féministe - Thérèse Clerc, Militante féministe - Alice Coffin, Militante féministe - Françoise Collin, Philosophe - Catherine Combes, Militante féministe - Maria Cotora, Militante féministe - Fanny Cottençon, Comédienne - Sylvie Cromer, Chercheure - Sandrine Dauphin, Chercheure - Caroline De Haas, Assemblée des Femmes - Marie Denarnaud, Comédienne - Monique Dental, Militante féministe - Claire Desaint, Militante féministe - Marie Duru Bellat, Sociologue - Annie Ernaux, Ecrivaine - Roger Establet, Sociologue - Christine Fauré, Sociologue - Jeanne Favret-Saada, Ethnologue - Jacqueline Feldman, Sociologue - Michèle Ferrand, Sociologue - Léa Fichet, Militante féministe - Léa Filoche, Militante féministe - Françoise Flamant, Archives du féminisme - Giulia Foïs, Journaliste - Claude Fontaine - Caroline Fourest, Essayiste – Béatrice Gamba, Militante féministe - Anne-Marie Garat, Ecrivaine - Delphine Gardey, Historienne - Françoise Gaspard, Chercheure - Audrey Gatian, Militante féministe - Michèle Gonin, Militant féministe - Mélanie Gratacos, Militante associative - Pauline Grégoire-Marchand, Militante féministe - Juliette Griffond, Militante féministe - Claude Groussin, Mouvement Jeunes Femmes  - Claire Guiraud, Militante féministe - Gisèle Halimi, Avocate - Monique Halpern, Ecrivaine - Clémence Helfter, Syndicaliste - Françoise Héritier, Anthropologue - Annik Houel, Chercheure - Serge Hureau, Chanteur - Simone Iff, Ancienne présidente du Planning familial - Annabelle Janodet, Militante mutualiste - Maryse Jaspard, Socio-démographe - Anne-Charlotte Jelty, Les insoumises - Cy Jung, Ecrivaine - Axel Kahn, Généticien, universitaire - Liliane Kandel, 40 ans du MLF - Sarah Kerrich, Militante féministe - Yvonne Knibiehler, Historienne - Marie-José Kotlicki, Syndicaliste - Marie-Thérèse Lanquetin, Juriste - Christine Le Doaré, Militante féministe - Safia Lebdi, Les insoumises - Armelle Lebras-Chopard, Chercheure - Catherine Lecoq, Comédienne, chanteuse militante - Séverine Lemière, Chercheure - Marie-Thérèse Letablier, Sociologue - Pascale Lismonde, Journaliste - Alice Loffredo, Militante féministe - Michèle Loup, Militante féministe - Violaine Lucas, Professeure de lettres - Anne-Cécile Mailfert, Militante féministe - Virginie Martin, Chercheure - Michela Marzano, Philosophe - Maïa Mazaurette, Blogueuse et auteure - Dominique Meda, Sociologue - Philippe Meirieu, Pédagogue - Loubna Méliane, Fondatrice de Ni Putes Ni Soumises - Blandine Métayer, Comédienne, Auteure - Françoise Morvan, Militante féministe - Janine Mossuz-Lavau, Chercheure - Liane Mozère, Sociologue - Julie Muret, Militante féministe - Pap N’Diaye, Historien - Sarah Nasséra Oussekine , Militante féministe - Marion Oderda, Militante féministe - Orlan, Artiste - Michelle Perrot, Historienne - Camille Peugny, Sociologue - Françoise Picq, 40 ans du MLF - Emmanuelle Piet, Militante féministe - Maudy Piot, Psychanalyste - Christine Planté, Professeure de littérature - Soudeh Rad, Militante féministe - Linda Ramoul, Militante féministe - Rayhana, Auteure, Comédienne - Charline Renaud-Dhyèvre, Militante féministe - Myriam Revault d’Allonnes, Philosophe - Michèle Revel, 40 ans du MLF - Michèle Riot Sarcey, Historienne - Evelyne Rochedereux, CIBEL, Militante lesbienne, féministe - Jean-Marc Roirant, Militant associatif - Roselyne Rollier, Militante féministe - Aline Royer, Militante féministe - Romain Sabathier, Militant féministe - Ouarda Sadoudi, Association Home - Rama Sall, Mouvement des Jeunes Socialistes - Michele Sarde, Ecrivaine - Claire Serre-Combe, Militante féministe - Fabienne Servan Schreiber, Productrice - Rachel Silvera, Chercheure - Claire Simon, Réalisatrice - Mariette Sineau, Politologue - Luce Sirkis, - Charlotte Soulary, Militante féministe - Martine Storti, 40 ans du MLF - Annie Sugier, Militante féministe - Wassyla Tamzali, Essayiste - Josy Thibaut, Militante féministe - Philippe Torreton, Comédien - Olga Trotsiantski, Militante féministe - Laurence Tubiana, Professeure - Fiammetta Venner, Politologue - Eliane Viennot, Professeure de littérature - Anne-Marie Viossat, Militante féministe - Annette Wieviorka, Historienne - Anne Wurtz, Militante féministe - Michelle Zancarini-Fournel, Historienne - Arlette Zilberg, Militante féministe

http://lesdroitsdesfemmespassentparlagauche.wordpress.com/

 

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 06:49

 

 

 

 

                                                                              unehuma.jpg

 

 

       "Pendant cinq ans j'ai pu mesurer la puissance                "Jamais dans l'histoire de la France,l'Etat n'a été

des corps intermédiaires qui s'interposent entre                      plus asservi qu'au cours des vingt dernières an-

le peuple  et le sommet de l'Etat, ces cprps inter-                   nées par des coalitions d'intérêts économiques

médiaires qui prétendent souvent parler au nom                   et pazr des équipes politiques et syndicales, pré-

des Français et qui,en vérité,souvent confisquent                   tendant fallacieusement représenter la classe

la parole des Français. "                                                         ouvrière."

               (N.Sarkozy)                                                          (Ph.Pétain)

 

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 06:38

 

 

 site: communistes de Vénissieux 

Le « vrai » travail ? ....... POUR LE MEDEF ET SA CLIQUE POLITIQUE

reçu de l’UL CGT de St-Ouen...

- Le “vrai” travail ? celui des 650 accidents mortels, des 4500 mutilés du travail ? Celui des droits violés et des heures supp’ impayées ?
- Le « vrai travail » ? Celui des maladies professionnelles, amiante, TMS, surdité, cancers, qui augmentent, sont sous-déclarées, sous réparées.
- Le “vrai” travail ? 150 000 accidents cardiaques et 100 000 accidents vasculaires par an dont entre 1/3 et 50 % liés au travail...
- Le “vrai” travail ? Ce jeune ascensoriste de 26 ans écrasé par l’engin qu’il réparait, à cause de la compétition sauvage entre OTIS et KONE
- Le “vrai” travail ? Et les milliers d’ouvriers désamianteurs qu’il laisse en ce moment mourir sans protection par refus d’un moratoire ?
- Le “vrai” travail ? Celui des mini-jobs, des stages, des emplois saisonniers atypiques, des 3 X 8, des 4 X 8, des intérims et CDD répétés ?
- Le "vrai" travail ? Celui des millions de travailleurs pauvres qui n’arrivent pas à vivre avec leurs salaires ?
- Le "vrai" travail ? Celui du milliard d’heures supplémentaires non déclarées, non majorées, non payées attribuées à ceux qui ont un boulot au détriment de ceux qui n’en ont pas ?
- Le « vrai » travail ? Celui des femmes qui gagnent 27 % de moins que les hommes ?
- Le « vrai » travail ? Celui des jeunes à 25 % au chômage et à 80 % en CDD ?
- Le « vrai » travail ? Celui des immigrés, forcés à bosser sans droits et sans papiers par des esclavagistes et marchands de sommeil franchouillards ?
- Le « vrai » travail ? Celui des seniors licenciés, 2 sur 3 a partir de 55 ans et qui ne peuvent cotiser que 35 annuités alors que 42 sont exigés dorénavant pour une retraite décente ?
- Le "vrai travail" ? Celui des restaurateurs dont 1 sur 4 utilisent des clandestins, non déclarés dans le fond de leur cuisine ?
- Le “vrai” travail ? Celui des exploitants agricoles qui tuent des inspecteurs du travail pour pouvoir abuser d’immigrés clandestins ?
- Le “vrai” travail ? Celui des beaufs de la CG-PME, des cadres casques oranges de chez Bouygues, des marchands de manœuvre appelés « viande » ?
- Le “vrai” travail ? "La vie, la santé, l’amour sont précaires pourquoi le travail ne le serait-il pas ?" (Parisot/Sarkozy)
- Le “vrai” travail contre le droit du travail ? Le pauvre exploité qui sue et se tait, la dinde qui vote pour Noël !
- Le “vrai” travail "sans statut" ? "La liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail" selon Mme Parisot et... M Sarkozy
- Le “vrai” travail sans syndicat ? Sans syndicat pas de Smic, pas de durée légale, pas de congés payés, pas de sécurité sociale, pas de droit
- Le “vrai” travail ? Celui qui ne fait jamais grève, qu’on ne voit jamais manifester, qui n’est pas syndiqué, qui piétine son collègue ?
- Le « vrai » travail ? Celui sans délégué du personnel, sans comité d’entreprise, sans CHSCT, sans institution représentative du personnel ?
- Le “vrai” travail ? à France Télécoms, des dizaines de suicides, faute inexcusable du patron de combat qui licencie, stresse, vole, tue
- Le “vrai” travail ? Parlons en ! Stress, risques psychosociaux, harcèlement, suicides, chantage à l’emploi, heures supp’ impayées ?
- Le “vrai” travail ? Les travaux les plus durs sont les plus mal payés, bâtiment, restauration, nettoyage, transports, entretien, industries
- Le “vrai” travail ? Qu’est ce qu’il y connaît ? Dans le bâtiment, 1,1 million bossent surexploités, maltraités, mal payés, accidentés, meurent sans retraite
- Le « vrai » travail ? Celui des 900 000 foutus dehors par « rupture conventionnelle » de gré à gré sans motif et sans mesure sociale ?
- Le « vrai » travail ? Celui des auto-entrepreneurs, un million en théorie, la moitié en réalité, qui se font exploiter comme faux salariés, à bas prix et sans protection sociale ?
- Le “vrai” travail ? celui qui bosse dur pour survivre misérablement ou celui qui exploite dur les autres pour vivre dans des palais dorés ?
- Le “vrai” travail ? celui des actionnaires, des rentiers, des riches, des banksters du Fouquet’s qui gagnent 600 SMIC par an en dormant ?
- Le « vrai » travail, celui de Maurice Levy patron qui se ramasse 16 millions d’euros d’argent de stocks option de poche pillés sur les richesses produites par les salariés.
- Le « vrai » travail ? celui de Molex, de Sea France, de Gandrange et Florange, de Continental, de Lejaby, de Pétroplus, des Fonderies du Poitou, de toutes celles et ceux qui ont du se battre pour le garder ?

Le “vrai” travail ? Qu’est ce qu’il y connaît ce cul doré de Sarkozy ? N’a jamais passé la serpillière dans une cantine ni poussé un chariot.


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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 16:17

 

 

Votes des étrangers : le mensonge de Sarkozy

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Sanctionné dès le premier tour de l'élection présidentielle, le président-candidat part à la chasse aux voix du Front national. Invité ce matin des "4 Vérités" sur France 2, il a critiqué vertement la proposition de François Hollande d'ouvrir le droit de vote aux étrangers aux élections locales qui selon lui ouvrirait "la porte au communautarisme". Il a par ailleurs affirmé avoir toujours été opposé à cette idée. Sauf qu'en 2005, il s'est prononcé publiquement pour. La preuve en vidéo.

 

  

                                                                      

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 14:00

                                                                            drapeau rouge        

 

                                                                 LA-CGTSIGLE2.jpg                                             

1er mai 2012

Portons les exigences sociales pour construire l’avenir.

 

En France et dans de nombreux pays d’Europe, les organisations syndicales mobilisent  les salariés contre les politiques d’austérité. Voilà qui donne le « la » dans les débats sur la sortie de la crise.

 

L’augmentation des salaires, la priorité à l’emploi, la reconquête des systèmes sociaux et des droits des salariés sont au cœur des revendications de ce 1er mai 2012 qui se situe dans le prolongement de toutes les luttes pour une autre répartition des richesses.

 

La CGT réaffirme ses dix exigences pour sortir de la crise.

 

1.      Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux (Smic à 1 700 euros),

2.      Contrôler les aides publiques aux entreprises,

3.      Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements,

4.      Supprimer les exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires,

5.      Stopper les suppressions d’emplois,

6.      Développer les politiques publiques et les moyens des services publics,

7.      Réformer la fiscalité en profondeur,

8.      Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduit pour l’investissement productif,

9.      Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux,

10.  Mettre en place un fonds européen de solidarité sociale et de développement économique.

 

A quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, les manifestations du 1er mai, qui vont se dérouler sur tout le territoire, vont réaffirmer les priorités sociales pour les salaires, la croissance et l’emploi que les salariés, les retraités et les chômeurs attendent d’une nouvelle politique.

Le 1er mai, c’est aussi une journée de manifestation de la solidarité du monde du travail au-delà des frontières et des cultures pour combattre le racisme, les discriminations. C’est une journée pour le « travailler et vivre ensemble ».

 

Les salariés ont besoin d’une présence plus importante du syndicalisme et de la CGT pour créer le rapport de forces nécessaire à la prise en compte de leurs revendications en toutes circonstances.

 

En Corse, refusons les thèses de haine, de xénophobie et de divisions. Comme le font les indignés d’Air France, luttons pour un emploi stable pour tous et faisons reculer la précarité et le mal vivre.

  

Le 1er mai 2012, participons massivement à la manifestation de Bastia

pour sortir de la crise par le progrès social.

10H Palais de justice.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 15:07

 MICHELLe bulletin de vote François Hollande

Prés de 4 millions d’électrices et électeurs de toutes générations, de toutes conditions sociales et origines, près de 16 000 en Corse, ont choisi de voter Jean Luc Mélenchon. Les commentateurs les plus avisés décrivent ce résultat du Front de gauche comme un semi échec. Qu’auraient-ils dit si, comme en 2007, ce courant d’idées à gauche, le seul engagé dans une politique de transformation radicale de la société, avait, dans le morcellement, obtenu un soutien trois fois moins important.

Le contraire s’est produit et effectivement celles et ceux qui ont fait campagne, sur des propositions et un programme porteurs des valeurs de solidarité, d’humanisme, de résistance à la politique désastreuse du capital et de la finance, peuvent être fiers de cette belle campagne électorale avec Jean Luc Mélenchon et le Front de gauche.

Premièrement pour avoir affirmé à travers ce mot d’ordre « l’humain d’abord » qu’il fallait reprendre le pouvoir que les dirigeants du monde économique usurpent pour imposer aux peuples l’austérité et la pauvreté et garantir la stabilité de leurs profits spéculatifs.

Deuxièmement pour avoir confirmé le retour dans la vie politique française du mouvement ouvrier sans lequel les grandes conquêtes sociales et démocratiques n’existeraient pas dans ce pays : congés payés, sécurité sociale, services publics, droits syndicaux, retraite à 60 ans…

Troisièmement pour avoir combattu, seuls, le FN et son discours de rejet de l’autre différent, de stigmatisation, non pas des dirigeants capitalistes, mais de leurs victimes en les opposants entre elles selon la méthode ancestrale du patronat.

Quatrièmement pour avoir défendu le SMIC à 1700 €, la retraite à 60 ans, les 35 heures, le droit au logement social, à la santé, la justice fiscale… dans le cadre d’une juste répartition des richesses tellement réaliste que Mme Parisot et le MEDEF, effrayés par l’adhésion populaire à ces propositions, se sont empressés d’y opposer un refus de classe catégorique.

Qui peut leur reprocher d’avoir mené ce combat, toujours seuls, et ne pas saluer l’engagement militant nouveau annonciateur, par sa jeunesse, sa dimension populaire et l’intérêt revivifié de femmes et d’hommes nombreux qui s’étaient écartés de la politique, d’un avenir prometteur.

Par conséquent, de ne pas avoir atteint le noble objectif de passer devant la candidate du FN n’est pas une défaite encore moins s’il on s’en tient à l’attitude des autres candidat(e)s et particulièrement de celui de l’UMP dont la campagne s’est articulée à celle du FN pour échapper à une lourde sanction de sa politique gouvernementale.

RGPP, bouclier fiscal, mise en concurrence des services publics, casse de l’Education nationale, du système de protection sociale, et pour finir abondance d’argent public, pour sauver les amis banquiers en déroute, et les laisser spéculer contre la dette publique de la France, voila rapidement résumée cette politique antisociale inscrite au menu du G 20 et conforme aux capitulations devant Madame Merkel et les dirigeants d’une Europe accrochés aux principes ultralibéraux pourtant rejetés par les peuples.

Les enjeux du second tour demeurent ainsi à un haut niveau d’exigence sociale et politique. C’est la raison pour laquelle il faut réussir un grand Premier Mai avant de battre, le 6 mai, Nicolas Sarkozy le candidat de droite, devenu otage de l’extrême droite, de la démagogie antirépublicaine populiste et xénophobe véhiculée par la famille Le Pen. Face à ce danger, d’une société d’intolérance, on ne peut, comme le font les dirigeants nationalistes, s’en tenir au constat et rester dans la neutralité en attendant les législatives.

Dans tout le pays et sans doute plus en Corse compte tenu de l’urgence sociale, le dimanche 6 mai constitue dans le contexte politique actuel le rendez-vous à ne pas manquer pour un autre choix de société. Après la nécessaire mobilisation dans la rue le Premier Mai, il faudra faire entendre ce message progressiste jusque dans les urnes avec le seul le bulletin de vote qui le permet encore celui de François Hollande.

Michel Stefani

 
   OUTILS-ANIMES-01.jpg La Section Louis Calisti du Cap Corse s'associe pleinement à cet appel.
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