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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 12:54

                                                                        MARE NOSTRUM-copie-1

                                                BARCELONE (Espagne)08-02-12

Même si on ne parle pas l’espagnol, on comprend l’essentiel !

Du militantisme en spectacle vivant

Regardez vite, ça vaut son pesant de cacahuètes et même plus...

Et nous, on fait quoi ?  Viva Espana ! 

                       site: El Diablo

             

 

 

 

 

                                                                                      

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 12:13

 

                   Front national : ce chien de garde
Combattre Le Pen, en tous lieux et en toutes circonstances, est une fonction autant qu’un honneur ! Un honneur pour la gauche.
Souvenons-nous… Dans le système désenchanté que nous imposait la politicaillerie médiacratique, tout s’organisait au profit d’un statu quo d’autant plus cynique qu’il inoculait, tel un venin, le nihilisme en politique. D’un côté, les puissants dictaient leurs lois, celle du monde marchand, non libres et faussées. De l’autre côté, les gestionnaires – ou aspirants – calquaient leurs idées sur les impératifs de l’austérité et de l’accompagnement vers l’inexorable déclin de l’égalité républicaine. Et au milieu? Le chien de garde du capitalisme, grâce auquel tout se trouvait paralysé: le Front national. Il attisait la haine de l’autre par temps de crise en ethnicisant la politique, il imposait ses thèmes et maintenait un climat de peur légitimant le réflexe du vote utile… Seulement voilà, depuis le début de la campagne du Front de gauche, ce modèle a explosé en plein vol!

La ligne anti-FN de Jean-Luc Mélenchon, outre qu’elle a redonné à la gauche son rôle historique dans le dispositif républicain, a permis de dénoncer l’imposture de la famille Le Pen, de meeting en meeting, prenant un à un ses arguments pour mieux les démonter, tandis que les militants, partout, contestaient souvent bruyamment la présence de fifille-nous-voilà et de ses gros bras, pour ne plus céder le moindre mètre de terrain aux représentants de l’obscurantisme.
Non seulement le Front de gauche affirme être le pire ennemi de Le Pen, mais, en la combattant, il combat la division, les islamalgames, rassemble les victimes, les dominés, et réorganise l’idée même de solidarité… On voulait assigner les ouvriers à résidence d’un vote xénophobe et propatronal ? Échec sur toute la ligne! La bulle, essentiellement médiatique, ne pouvait résister à l’intrusion d’une confrontation brutale. N’oublions jamais la séquence primitive de Le Pen sur France 2, qui, opposée à Jean-Luc Mélenchon, préféra la fuite et le mépris à l’usage du débat démocratique en pleine ferveur électorale. Le Front national venait de baisser les yeux. Souhaitons que la dérobade se transforme bientôt en débandade.


Combattre Le Pen, et pas seulement la dénoncer, en tous lieux et en toutes circonstances, est une fonction autant qu’un honneur! Le Front de gauche a réussi à enrayer les pitoyables tentatives de banalisation et de différenciation du père auxquelles aspirait Le Pen, aidée qu’elle était par le chef de l’État. Rappelons en effet que Le Pen a trop longtemps profité du tapis rouge que Sarkozy a déroulé sous ses pieds: du pseudo-débat sur l’identité nationale aux politiques de l’immigration, sans parler de l’écrasement progressif de l’esprit d’égalité, jamais depuis la fin de la guerre d’Algérie l’État français n’avait à ce point engendré une logique de bouc émissaire. En désenclavant les thèses lepénistes, le futur ex-prince-président porte une responsabilité historique!

Ne cachons pas l’enjeu du scrutin du dimanche 22 avril. Placer Marine Le Pen loin derrière Jean-Luc Mélenchon est l’un des piliers de la stratégie d’insurrection civique en cours. Car enfin, imaginons un instant ce que serait la vie républicaine sans les Le Pen! Pensons à la libération démocratique que cela constituerait pour les classes populaires ! Celles-ci n’aspirent qu’à une chose: en finir avec la plus formidable rage de destruction sociale depuis la Libération. La crédibilité des propositions du Front de gauche fait aussi reculer le FN. Or, faire reculer le FN désenchaîne la politique, réenclenche l’espoir, réactive les mots, les symboles, l’imaginaire et même une possible suprématie culturelle et idéologique. Faire reculer le FN, c’est faire progresser le peuple.
                                http://lerouetacoeurouvert.blogspot.fr/
                                                                          
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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 11:24

 

 

 

 

  A ce qu’il paraît, et selon des témoignages concordants,  issus notamment de la Conca d’Oru, du Nebbiu et du Cap Corse, un certain nombre d’employeurs de PME voire de TPME auraient voté pour Marine Le Pen, afin de protester, non pas contre le coût trop élevé de la vie en Corse, ou celui du carburant,  ni contre l'état déplorable du service des urgences de l'hôpital de Bastia, ou le saccage de l'Education Nationale, ni contre le peu de perspectives d'avenir offertes à notre jeunesse  ou la violence endémique....mais contre le nombre d’immigrés, jugé trop élevé dans notre Ile.

Il est entendu,  en préalable, au besoin en torturant la langue de V. Hugo ou de Paul Arene, que le qualificatif « immigré » s’adresse exclusivement aux personnes d’origine maghrébine (les juifs d’Afrique du Nord exclus), nés en Afrique du Nord, ou français né de parents maghrébins.  Ce qualificatif ne s’applique donc pas à tel candidat à l'élection présidentielle, dont le père, selon certains journalistes sournois,  serait né en Hongrie  ou à tel député méditerranéen dont les parents seraient, disent des rumeurs malveillantes,  roumains et qui sont donc, ce candidat et ce député, ce qu’il convient d’appeler  poliment, « immigrés de 1ère génération ».  

 Donc, en Corse, des patrons de (T) PME, qui emploieraient des travailleurs maghrébins ou d’origine maghrébine, auraient voté FN.

On ne saurait trop recommander à ces patriotes, fervents partisans de la préférence nationale, de licencier leur personnel  étranger (c'est à dire marocain ou d'origine marocaine), et d’embaucher des Corses, des véritables, au besoin en les payant plus cher, le respect des  principes imposant aussi  parfois des sacrifices.

Ainsi leur action serait en conformité avec leur vote.

 

                                                                                               U Cursinu Rossuu-cursinu-rossu.jpg

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 09:43

 

 

Faire le point.....INVITATION

humain-dabord.jpgUne réunion des animatrices et animateurs du Front de Gauche aura lieu

le Samedi 28 Avril à partir de 11h (un buffet sera servi), au Spaziu Natale Luciani, dans les locaux de l'Université à Corte.

Les candidat(e)s dans les quatre circonscriptions de Corse seront présent(e)s, et ensemble nous ferons un point sur les présidentielles entre les deux tours, puis nous verrons comment nous déployer pour mener une campagne ambitieuse pour l’élection législative.

Dans l'attente de ta participation, à cette rencontre des animatrices et animateurs du Front de Gauche, je te transmets mes sincères salutations.

Etienne Bastelica Président de groupe

                                                                    

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 09:39

                                                                         OUTILS-ANIMES-01.jpg

 

                                                                                    

RESULTATS PRESIDENTIELLES CORSE 2012

Tableau général

PRESIDENTIELLE_CORSE_2012.jpg

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 09:31

                                                                   MARE NOSTRUM-copie-1

 

  

sopa-de-siglasGrogne chez les militants d'Izquierda Unida en Espagne

 

Les directions utilisent les bons scores des régionales pour conclure des pactes de gouvernement avec le PSOE!

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

La colère monte au sein des bases d'Izquierda Unida (IU), au vu des derniers événements en Andalousie et en Asturies.

 

Aux illusions d'une gauche indépendante du PS succèdent les tractations de couloirs entre directions d'IU et du PSOE pour conclure des « pacte de gouvernement » qui donneront leur blanc-seing à une nouvelle législature de la gauche social-libérale dans ces deux régions

 

Le 25 mars dernier, IU parvenait à s'imposer comme troisième force avec 11,98% lors des élections régionales partielles en Andalousie, et 13,78% en Asturies, sur un discours fustigeant le système « PPSOE », c'est-à-dire le consensus libéral droite-PS.

 

Dans la foulée, les directions locales d'IU annonçaient en Andalousie leur souhait de parvenir à un accord de gouvernement avec le PS et les négociations commençaient.

 

Rupture entre les bases militantes et les directions d'Izquierda Unida sur l'indépendance vis-à-vis du PS

 

Les militants d'IU en Andalousie ont refusé ce qu'ils ont ressenti comme une trahison de leur engagement.

 

Le 5 avril, 32 organisations de base d'IU-Anfalousie réunis dans la banlieue de Séville marquaient leur refus total de signer quelque « pacte de gouvernement » ou « pacte de législature » avec le PSOE. Le débat restant ouvert uniquement sur l'investiture du candidat socialiste, soit une acceptation selon des conditions strictes soit une abstention pure et simple.

 

La rupture est nette entre les aspirations gouvernementales des directions d'Izquierda Unida et les aspirations trahies, bien que floues, de la base à une gauche indépendante du PS.

 

Cette fracture recoupe celle constatée au niveau syndical, avec des bases, notamment de l'ex-syndicat de classe des Commissions ouvrières (CC.OO), refusant la politique de collaboration affichée par les directions avec le PSOE et même avec l'actuel gouvernement de droite de Rajoy.

 

Ce n'est pas un hasard si les deux secrétaires de l'UGT et des CC.OO ont tenu une conférence de presse le 8 avril dernier pour demander à Izquierda Unida de rejoindre un gouvernement mené par le Parti socialiste.

 

Une même volonté au sein des directions : trouver la bonne formule pour participer au gouvernement régional socialiste

 

Au sein des directions d'Izquierda Unida, si les rôles se répartissent, la même volonté de participer, sous des formules différentes, au prochain gouvernement régional se manifeste.

 

Le coordinateur général d'Izquierda Unida-Andalousie, Diego Valderas, insistait dès le 8 avril sur les « points de convergence » entre les programmes du PSOE et d'IU.

 

Le coordinateur général d'Izquierda Unida, Cayo Lara, lui martelait son mot d'ordre : « La droite ne gouvernera pas » et déclarait que toutes les options étaient ouvertes (pacte de gouvernement, de législature ou accord budgétaire) mais toutes se réduisaient de fait à une alliance de gouvernement, plus ou moins étroite, avec le PSOE.

 

Le coup de force a été réalisé ce 18 avril, avec la signature d'un pacte de gouvernement appelé « Accord pour l'Andalousie » qui dit fixer les « conditions d'un gouvernement stable » pour les quatre prochaines années, autour de vagues engagements sur les services publics et la création d'emplois.

 

De fait, tout est joué, et le coordinateur régional d'IU Valderas a pu se féliciter du fait que le futur gouvernement andalou mené par le PSOE « mettra en place les politiques que nous défendons ».

 

Les bases militantes d'IU qui ont voté contre tout « pacte de gouvernement » ou de « législature » ne partagent pas cette opinion. Mais elles n'auront pas vraiment leur mot à dire. On leur forcera la main lors d'un référendum biaisé, ce mardi 24 avril, où l'alternative sera fondamentalement entre « pacte de gouvernement » et « pacte de législature ».

 

Toutes les voix ne sont pas concordantes dans les directions d'IU. Si les dirigeants du sérail IU s'affichent pour un « pacte de gouvernement », les dirigeants du PC Andalou se maintiennent dans une réserve prudente tandis que ce sont paradoxalement les nationalistes de gauche du CUT-BAI qui expriment haut et fort leur opposition et récupèrent tout le crédit d'une posture d'opposition vis-à-vis du PSOE.

 

Il faut dire que le nouveau député régional Juan Manuel Sanchez Gordillo, dirigeant nationaliste a de la matière, lui qui critiquait ce vendredi un soutien au PSOE qui « serait apporter sa bénédiction à un régime qui depuis 32 ans ne nous a apporté en Andalousie qu'un 1,2 millions de chômeurs, 3 millions de pauvres et des scandales de corruption à foison ».

 

En Asturies, même coup de force des directions d'Izquierda Unida pour l'alliance avec le PS

 

Mais la crise en Andalousie n'est ni une première ni une exception. A chaque fois qu'Izquierda Unida s'est trouvé récemment dans une position où elle devait choisir entre gouverner avec le PSOE, et donc trahir ses engagements électoraux, et rester dans l'opposition, les mêmes fractures se sont manifestées, révélant la duplicité de la posture électoraliste des directions d'IU.

 

En Asturies, les directions d'IU ont d'abord pensé pour pouvoir éviter un tel dilemme, puisque la droite était en mesure de gouverner avec le parti du centre UpyD. Mais les conditions semblent désormais réunies pour une grande coalition « Iu-PSOE-UPyD ».

 

Il faut rappeler d'abord le contexte en Asturies, puisque les communistes ont été purgés début 2011 au moment des législatives. Les communistes du PCA avaient en effet osé présenter démocratiquement une liste communiste, en dehors d'IU. 800 militants et cadres du parti ont alors été exclus du parti et ne sont toujours pas réintégrés à ce jour.

 

C'est cette direction droitière d'Izquierda Unida-Asturies qui a ratifié un « accord de gouvernement », ratifié par les voix de 80% de son Conseil politique, compromis censé permettre de gouverner non seulement avec la gauche social-libérale mais donc aussi avec le centre libéral, allié potentiel de la droite.

 

Le précédent en Extrémadure : les menaces puis les sanctions contre ceux coupables d'indépendance par rapport au PS !

 

La crise est loin d'être née en 2012. Lors de la première phase des élections régionales, en 2011, les bons résultats en Extrémadure, avec 5,6% et surtout 3 députés, avaient permis à IU d'être l'arbitre du prochain gouvernement, condition sine qua non d'un gouvernement socialiste.

 

En effet, les socialistes avaient 30 députés, la droite 32. C'étaient bien aux 3 députés d'Izquierda Unida de prendre leurs responsabilités, et de tenir ou non leur engagement de lutte contre le système « PPSOE ».

 

Les semaines précédant l'investiture avaient alors marqué les mêmes lignes de fracture.

 

D'un côté, les bases d'IU, les militants communistes, mais aussi deux députés régionaux refusaient tout accord de gouvernement.

 

De l'autre, une minorité de la direction régionale mais surtout les directions nationales d'IU et même du PCE soutenait un « pacte de gouvernement » avec le PSOE et soumettaient à d'énormes pressions politiques et économiques les dirigeants et députés d'Extrémadure.

 

Les députés avaient finalement décidé de respecter la volonté souveraine de leurs militants et avaient refusé l'investiture du gouvernement socialiste. Depuis les menaces de Cayo Lara, de sanctions et d'exclusions, se sont matérialisées.

 

Dans une lettre rendue publique le 16 avril, un des candidats d'IU en Extrémadure, numéro huit sur la liste aux régionales, Domingo Escobar Munoz donne un aperçu des représailles exécutées par la direction nationale envers les félons estrémègnes :

 

« Les arguments d'Extrémadure n'ont pas été entendus par la direction nationale : les 28 années de népotisme et de clientélisme d'un parti dit de gauche, la volonté des estrémègnes exprimée dans les urnes, le respect des bases d'IU. Ils n'ont pas fait de manières. Et ce fut le début d'une guerre cruelle avec tous ses ingrédients : on a utilisé les menaces, les cinquièmes colonnes, les mensonges et la déstabilisation interne qui continue à l'heure actuelle.

 

Et tout cela, parce que nous militants estrémègnes, nous ne voulons pas être des acteurs secondaires du spectacle actuel, mais parce que nous voulons décider de ce qui nous concerne, écrire notre propre histoire.

 

Nous voulons être maîtres de nos propres décisions. Nous voulons être libres de bien choisir ou de nous tromper dans nos agissements. Nous voulons être respectés, et si ils ne nous soutiennent pas depuis Madrid, alors, tout simplement, qu'ils nous laissent tranquilles ».


 

Quelque soit le résultat de la consultation des bases militantes d'Izquierda Unida ce 24 avril, les derniers événements d'Extrémadure, des Asturies et d'Andalousie révèlent une fracture nette entre les bases militantes et les directions réformistes d'IU.

 

Ils dénotent aussi toute la duplicité et l'hypocrisie de discours électoralistes anti-PS aussitôt désavoués par de petits accords politiciens avec la social-démocratie, à tous les niveaux.

 

C'est le cas en Espagne, mais c'est la ligne coordonnée dans toute l'Europe par le Parti de la gauche européenne (PGE) : canaliser la colère et l'aspiration à une rupture avec les politiques de droite vers la social-démocratie. Le laboratoire espagnol ne peut être que forts d'enseignements pour la suite des événements en France même.

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 14:38

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1

                                                                                 forzaalgeria.gif

Eric Denussy, directeur du Centre français de recherches sur le terrorisme, et ancien officier des services secrets, tire la sonnette d’alarme : « La situation est très grave. L’Algérie est considérée par le Qatar et l’Arabie Saoudite, et par l’alliance entre les USA et les Frères musulmans, comme le domino qui n’est pas tombé et qui doit tomber, coûte que coûte. » Il accuse l’Otan d’avoir reconfiguré le terrorisme dans la région du Sahel, avec l’intervention militaire engagée dans ce pays.

« Certains pays ont même largué des armes, profitant, du coup aux terroristes du GIA, devenu GSPC puis AQMI, après que les terroristes eurent été défaits en Algérie et fui vers le Sud », ajoute-t-il. « Ils ne comprennent pas comment l’Algérie n’a pas chuté avec le printemps arabe et veulent déstabiliser ce pays coûte que coûte », lance-t-il.

Il s’interroge : « Comment l’Occident peut-il donner des leçons de démocratie à la Libye et à la Syrie en s’alliant à l’Arabie Saoudite et le Qatar ? » Comme il se demande : « Comment le Qatar donne-t-il des leçons de démocratie à la Syrie, pays à la civilisation millénaire ? » Richard Labévière, journaliste, essayiste, spécialisé dans le terrorisme, abonde dans le même sens, accusant d’autres parties de tenter de déstabiliser l’Algérie et toute la région du Sahel.

 

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 14:32

                                                                         CERVEAU.gif

 

 

Invitation à l’émigrant (Rebelion)
Koldo Campos Sagaseta


 

Chaque fois que le dénommé « premier monde » déverse quelque part sur une côte africaine ses résidus hautement toxiques, en plus des morts et des dégâts qu’il provoque et qu’il laisse en attente pour plus tard, il invite ceux qu’il tue et ceux qu’il contamine à émigrer vers l’Europe et les États-Unis.

Chaque fois qu’après avoir épuisé les ressources de leurs propres fonds marins les grandes puissances expédient leurs flottes de chalutiers épuiser celles des zones de pêche de la Somalie et d’autres pays, elles invitent les populations qu’elles ruinent et affament à émigrer vers leurs modernes et démocratiques nations.

Chaque fois que les intérêts du marché additionnent ou soustraient des profits, font sauter ou mettent en place des gouvernements, redessinent ou déplacent des frontières, ils invitent ceux qu’ils divisent ou tuent à émigrer vers leurs énormes et populeuses cités.

Chaque fois qu’au nom du progrès, par notre indifférence ou notre bulletin de vote, nous ruinons leurs campagnes, pillons leurs ressources minières, volons leurs richesses, nous invitons les populations que nous spolions de leurs biens et de leurs droits à émigrer vers l’appartement laissé inoccupé tout près du nôtre.

Que cela nous plaise ou non, ces personnes sont vos invités. Et comme à tout invité respectable, puisqu’ils viennent et s’assoient à notre table, je leur demande seulement d’avoir la sagesse qu’ici nous n’avons plus, d’avoir la dignité que nous avons perdue, la raison que nous continuons à dénier, peut-être l’amour capable de contrebalancer cette haine qui nous habite. Je demande seulement leur aide pour mettre à bas l’hypocrisie, juguler l’avarice, bannir la fraude, retrouver la morale, réinstaurer l’éthique ; je leur demande de nous apprendre à partager, à être nature… et surtout, imaginons que cela soit possible, je leur demande de ne pas venir chez nous tuer des éléphants. (1)

Koldo Campos Sagaseta Cronopiando

Rebelión http://www.rebelion.org/noticia.php?id=148170

(1) Évidente allusion à l’information récente suivante : Juan Carlos de Bourbon, Roi d’Espagne, s’est fracturé la hanche alors qu’il participait à un safari en Afrique et chassait l’éléphant. Coût minimum du dit safari : 36 000 euros. Pendant ce temps, l’Espagne est plongée dans une des pires crises sociales et économiques de son histoire.

Traduit par Manuel Colinas Balbona pour Le Grand Soir

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 14:25

                                                                              MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

baraka mohamedDébut du procès du député du Parti communiste israélien Mohammed Barakeh

 

« C'est un procès politique, on me poursuit car je suis communiste et arabe ! »



Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Le procès du député à la Knesset, Mohammed Barakeh, dirigeant communiste et responsable du Front démocratique pour la paix et l'égalité (« Hadash »), a commencé ce mercredi 18 avril au Tribunal d'instance de Tel-Aviv. Le procès s'est ouvert avec deux jours d'audience probatoire et d'écoute des témoins qui se tiendront entre le 18 et le 22 avril. Le ministère public porte deux motifs d'accusation contre le député Barakeh, deux accusations d'agression, une contre un agent de la force publique en mai 2005 et une autre contre un militant de droite en juillet 2006 lors de manifestations contre, respectivement, le Mur et la Seconde guerre du Liban.



Le parquet prétend qu'en mai 2005, le député Barakeh a attrapé un soldat Israélien de l'unité Masada à la gorge pour empêcher l'arrestation d'un jeune Palestinien lors d'une manifestation contre le Mur de Séparation dans le village de Bil'in en Cisjordanie occupée. La seconde accusation concerne une agression contre un individu lors d'une manifestation contre la Seconde guerre du Liban en juillet 2006 ; est ignoré le fait que le député Barakeh défendait alors les manifestants, dont un militant pacifiste de 80 ans et ancien député Uri Avnery, contre un groupe de militants de droite qui s'en est pris physiquement à eux.



En octobre 2011, à la suite d'une motion déposée par les avocats de l'association Adalah Hassan Jabareen et Orna Kohn, au nom du député Barakeh, le Tribunal d'Instance a déjà abandonné deux des quatre charges portées contre le député Barakeh, puisque les activités mises en cause tombaient sous le coup de son immunité parlementaire. Parmi les plaintes portées contre lui, des insultes qui auraient été proférées envers un officier de police lors de la même manifestation contre la Seconde guerre du Liban en 2006, et obstruction à agents des forces de l'ordre lors d'une manifestation à Nazareth contre le classement de plaintes visant des agents et des officiers de police impliqués dans le meurtre de 13 jeunes palestiniens en octobre 2000.



Son avocat Kohn a bien insisté sur le fait que la défense prouvera au tribunal que le député Barakeh n'a pas violé la loi, mais que ce sont bien les forces de sécurité présentes lors des manifestants qui ont fait usage d'une violence excessive contre des manifestants pacifiques. Des soldats de l'unité Masada, déguisés en Arabes, sont entrés en toute illégalité dans le secteur et ont commencé à lancer des pierres, entrant en conflit avec l'armée, donnant à d'autres soldats un prétexte pour lancer des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des bombes assourdissantes, et un prétexte pour arrêter un certain nombre de manifestants. La défense prouvera que les accusations contre le député Barakeh sont sans fondement et n'ont aucune base légale : « Je représente des dizaines de milliers d'électeurs. Le parquet ne peut agir en suivant l'agenda politique du gouvernement, tout cela pour assouvir une vengeance politique (…) C'est un procès politique. Je suis poursuivi parce que je suis communiste et arabe », a déclaré Mohammed Barakeh aux journalistes.

 

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 14:19

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Syrie : la guerre n'est pas la solution ! (communiqué des députés communistes, citoyens et du Parti de gauche)

par Jean-Jacques Candelier

François Hollande a déclaré, sur une radio nationale, que s'il était élu président de la République, la France participerait à une opération militaire en Syrie pour peu qu'elle soit décidée par l'ONU. Cette déclaration est tout aussi surprenante qu'inquiétante.

 

Surprenant, en effet, qu'un candidat de gauche s'aligne aussi facilement et franchement sur les positions du président-candidat de droite, Nicolas Sarkozy. La diplomatie et la politique extérieure de la France ne sont, en effet, pas plus que la politique intérieure, un terrain de neutralité qui appellerait automatiquement le consensus national.

 

Inquiétant d'apprendre ainsi que François Hollande serait prêt à donner la primeur à la guerre sur tout autre moyen d'action contre le dictateur de Damas. La leçon libyenne est pourtant désormais claire : la guerre dont le commandant en chef se nommait Nicolas Sarkozy a laissé un pays livré aux déchirements internes et une région déstabilisée par de nouveaux conflits.

 

C'est vrai qu'à l'époque, les parlementaires du Front de Gauche, en se prononçant résolument contre l'envoi de soldats français en Libye, ont été les seuls à rompre le concert commun qu'ont donné la droite et le PS. Ce dernier, s'il a fait une erreur concernant la Libye, n'est pas obligé de la réitérer à propos de la Syrie. Sauf à ce que les français et les françaises se demandent à quoi servirait de changer de majorité si c'est pour poursuivre dans les mêmes choix de politique extérieure !

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