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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 14:14

 

vlcsnap-2012-04-22-00h05m59s5539 partis communistes et ouvriers protestent contre l'interdiction du Parti communiste du Kazakhstan

 

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Les autorités Kazakhes démontrent une nouvelle fois leur nature anti-démocratique et anti-communiste. Ils préparent désormais la mise hors-la-loi du Parti communiste du Kazakhstan.

 

Tout d'abord, l'activité du parti a été suspendue sous un prétexte fallacieux. Il s'agissait de l'empêcher de participer aux élections législatives. Et maintenant que le parti ne participe pas aux élections, il est sous le coup d'une menace d'interdiction.

 

Partis communistes et ouvriers, nous protestons résolument contre la répression dont est victime le Parti communiste du Kazakhstan et vous demandons de participer à mettre en échec son interdiction.

 

Nous exprimons notre solidarité et notre soutien au Parti communiste du Kazakhstan!

 

 

Signataires parmi les partis d'ex-URSS:

 

Parti communiste de la Fédération de Russie

Parti communiste d'Ukraine

Parti communiste de Biélorussie

Parti communiste d'Arménie

Parti communiste d’Azerbaïdjan

Parti communiste unifié de Géorgie

Parti des communistes de la République de Moldavie

Parti communiste de Transnistrie

Parti communiste du Kirghizistan

Parti communiste d'Abkhazie

Parti communiste d'Ossétie du Sud

Parti communiste d'Estonie

Parti communiste de Lettonie

Parti communiste de Lituanie

 

Premiers partis à avoir signé en solidarité :

 

PADS Algérien ; Parti du travail de Belgique ; Parti communiste du Brésil ; Parti communiste Brésilien ; Parti communiste de Grande-Bretagne ; Nouveau parti communiste de Grande-Bretagne ; Parti communiste du Chili ; Parti communiste de Bohême-Moravie ; Parti communiste de Grèce ; Parti communiste d'Inde ; Parti Tudeh d'Iran ; Parti communiste irakien ; Parti communiste libanais ; Front populaire socialiste lituanien ; Parti communiste du Luxembourg ; Parti populaire socialiste du Mexique ; Nouveau Parti communiste des Pays-Bas ; Parti communiste de Norvège ; Parti communiste Palestinien ; Parti du peuple Palestinien ; Parti communiste philippin ; Parti communiste portugais ; Parti communiste ouvrier de Russie ; Nouveau Parti communiste de Yougoslavie ; Parti communiste de Suède ;

 

Légende de la photo: Conférence de presse de la direction du PC Kazakh condamnant l'interdiction du parti

 

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 13:58

http://www.med-in-marseille.info/spip.php?article1857

 

                                                                             

Ce fût une journée marathon chargée d’émotion et ce, depuis la cérémonie officielle au Conseil Régional jusqu’à à l’assemblée publique au Centre Social L’Agora à la Busserine. L’arrivée de Salah Hamouri mercredi 18 avril à Marseille a ému et remotivé les militants des droits humains et anticoloniaux qui militent depuis des années au côté du peuple palestinien, victime des pires injustices. L’affaire Salah Hamouri est un exemple concret d’arrestation arbitraire dont sont victimes au quotidien les civils palestiniens. Elle est aussi l’exemple emblématique du deux poids deux mesures qui démontre une complicité politique et médiatique favorable à l’occupant et non à l’occupé. La famille du soldat franco-israélien, Gilad Shalit, n’a pas eu à remuer ciel et terre pour être reçue plusieurs fois à l’Elysée par Sarkozy en personne, contrairement à la famille Hamouri. Jean-Claude Lefort, Président du Comité de soutien, a, quant à lui, réclamé « réparation pour le préjudice » commis par cet Etat voyou qui n’hésite pas à enlever et torturer des enfants. Après avoir croupit dans les geôles israéliennes pendant 6 ans, 9 mois et 15 jours, Salah Hamouri reste digne, courageux et persévérant. La liberté recouvrée, il s’attache désormais à dévoiler les atrocités commises par Israël contre les prisonniers politiques palestiniens.

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Cette journée marathon a donc débuté au Conseil Régional (CR), où Salah Hamouri, accompagné de Jean-Claude Lefort, Président du comité national de soutien, a été reçu par un grand nombre d’élus apparentés « Front de Gauche » parmi lesquels ceux qui avaient adopté un vœu demandant au président de la République de tout mettre en œuvre pour obtenir sa libération immédiate, quand d’autres élus locaux se sont tus. On retrouve le vice-président du CR, Jean-Marc Coppola (Front de Gauche), les conseillers régionaux Gérard Piel, Président du groupe Front de Gauche, Jacques Lerichomme, Nathalie Lefebvre, Alain Hayot, Alain Bolla mais aussi Aicha Sif, conseillère régionale (Europe écologie Les Verts), Haouria Hadj-Chickh, adjointe au maire, conseillère Communautaire des 13/14, Myriam Salah-Eddine, conseillère Communautaire du 2/3, Nassurdine Haidari, adjoint au maire du 1er secteur et la sénatrice PCF Isabelle Pasquet.

« Nous sommes fiers et très heureux de pouvoir t’accueillir. Tu es pour les jeunes, un exemple de courage, de détermination, de dignité. Ici, tu es chez toi à Marseille, la deuxième ville de France, une ville métissée et « la plus française des villes de la République (dixit J-L Mélenchon) » a introduit Jean-Marc Coppola. De son côté, Gérard Piel, Président du groupe Front de Gauche au CR, se souvient : « en juin 2009, nous avions reçu ta mère, Denise, dont la force et la volonté nous avaient touchés, une mère courage qui a tout tenté pour que tu recouvres la liberté et à qui le président de la République n’a même pas daigné accorder un entretien, malgré le soutien de nombreux élus de la République ».

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« Il faut arrêter de considérer la population palestinienne comme une sous-population »

Une indignation que partage la sénatrice Isabelle Pasquet qui « trouve scandaleux et inadmissible que la mère de Denise Hamouri n’ait pas été reçue par Sarkozy en personne et dénonce au passage la position à géométrie variable de la France lorsqu’il s’agit des ressortissants franco-palestiniens à l’étranger. Pour Nassurdine Haidari, adjoint (PS) au maire du 1er secteur, « le cas de Salah Hamouri est un cas emblématique de la façon de traiter les gens en France. Salah a été oublié par les autorités françaises au détriment d’un soldat (ndlr, Gilad Shalit) engagé dans une guerre injuste. Il est normal que quelqu’un qui respecte la république puisse être aujourd’hui aux cotés de Salah pour le remercier de sa ténacité et de son combat. »

Haouaria Hadj-Chikh, adjointe au maire, conseillère Communautaire des 13/14 commente à son tour cette libération : « Ça donne de l’espoir mais quand on voit comment Israël se comporte encore ces derniers jours, ça donne aussi la « niaque » pour dire : il faut arrêter de bafouer les droits de l’homme. Il faut arrêter de considérer la population palestinienne comme une sous-population. Salah Hamouri c’est la liberté et ça appelle à la libération de la Palestine ».

Si le Conseil Régional a largement répondu présent avant et après la libération de Salah, ce n’est pas le cas de la Mairie centrale où Jean-Claude Gaudin n’avait ouvert que la petite porte à la famille Hamouri puisqu’il n’a même pas daigné la rencontrer, laissant « la tâche » à Michel Bourgat, adjoint « délégué à la lutte contre l’exclusion ». Ce dernier avait promis d’en parler au Maire de Marseille, mais aucune suite n’a été donnée. Quant au Conseil Général, dirigé par Jean-Noël Guérini, ce fût le même silence radio. Adoptant ainsi une posture solidaire à géométrie variable, notamment lorsqu’il s’agit de soldats israéliens, qui provoquent davantage la sympathie d’un certain nombre d’élus marseillais. On se souvient alors qu’en juillet 2007, Jean-Claude Gaudin n’avait pas hésité à ouvrir les portes de la Mairie au président du CRIF Marseille Provence accompagné de l’inénarrable Abderrahman Ghoul, alors président du… « Conseil Régional du Culte Musulman PACA », et de Pascal Chamassian, président du Conseil de Coordination des Arméniens de France afin qu’ils lui remettent une lettre demandant de tout mettre en œuvre pour obtenir la libération de trois soldats israéliens : Gilad Shalit, Oudi Goldwasser et Eldad Regev. Un vrai scandale ! Comment la Mairie de Marseille peut-elle soutenir des soldats israéliens et tourner le dos à Denise Hamouri-Guidoux venue lui demander de l’aide pour libérer son fils, un civil franco-palestinien, surtout lorsque l’on sait que son père a résisté contre l’occupant nazi !

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« Les citoyens qui luttent pour les droits humains savent qu’à travers cette lutte contre l’occupation et la colonisation, ce sont aussi leurs droits qu’ils préservent »

Les citoyens marseillais se sont donnés les moyens de faire parler de ce franco-palestinien à travers des conférences, des projections, des manifestations organisées par de nombreuses associations : l’Union des Familles Musulmanes dont la directrice Nacéra Benmarnia n’a pas hésité à prêter ses locaux ou à préparer des repas lors de manifestations culturelles, mais aussi l’Union Juive Française pour la Paix, le Réseau Palestine13, Génération Palestine, l’Union Générale des Étudiants Palestiniens (GUPS), ainsi que le comité local de soutien à Salah Hamouri dont la coordinatrice Régine Fiorani rappelle avec nostalgie les actions menées pour dénoncer le sort réservé à Salah et aux prisonniers palestiniens. « Chacun a pu voir en toi, la dignité d’un résistant palestinien. De celui qui refuse la colonisation, la résignation et qui relève la tête dans les situations les plus difficiles. [...] Les citoyens de toutes les couleurs, de toutes religions, partis politiques ou associations qui luttent pour les droits humains, savent qu’à travers cette lutte contre l’occupation et la colonisation, ce sont aussi leurs droits qu’ils préservent. »

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Salah Hamouri fait de la libération des prisonniers palestiniens son principal combat

Malgré le fait qu’on lui ait volé sa jeunesse, Salah n’a pas dénigré pour autant ceux qui l’ont arrêté et emprisonné illégalement pendant 7 ans dans les geôles israéliennes où il a subi de multiples tortures physiques et psychologiques. Aujourd’hui libre, il fait de la libération de ses frères son principal combat. « Je suis frappé par le fait qu’après 7 ans d’emprisonnement, son souci principal soit la libération de ses camarades restés en prison. Je vois un jeune qui est encore plus déterminé et engagé à poursuivre ce combat pour la libération de ceux qui restent emprisonnés de manière injuste et illégale » a insisté Jean-Marc Coppola. Rappelons que Salah a été accusé et ce, sans aucune preuve, d’avoir eu l’intention de commettre un attentat contre le rabbin Ovadia Yossef. « Ce personnage qui avait déclaré publiquement que les « Arabes étaient des cafards qu’il fallait exterminer ». Salah Hamouri a été libéré fin décembre, dans le cadre d’une libération de 550 prisonniers palestiniens échangés contre le soldat franco-israélien Gilad Shalit.

Jean-Claude Lefort, coordinateur du comité national de soutien à Salah Hamouri a, quant à lui, rappelé la raison qui l’a poussé à créer ce comité. C’est le discours de Nicolas Sarkozy, alors candidat pour les élections présidentielles de 2007, dans lequel il avait promis qu’il irait chercher les français là où ils se trouvent [...] et quoi qu’ils aient fait ». « Les autorités françaises ont fait partout pour nos compatriotes à l’étranger et nous n’avons rien à redire sauf pour le cas Salah Hamouri », franco-palestinien dont le grand-père maternel fût résistant contre l’occupation allemande. Jusqu’à aujourd’hui la famille Hamouri n’a toujours pas été reçue par l’Elysée. C’est à se demander s’il existe en France, des sous-citoyens.

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Depuis 1967, plus de 750 000 prisonniers palestiniens ont été détenus

Mercredi au Centre Social L’Agora, Salah a tenu à remercier ceux qui se sont mobilisés pour médiatiser cette lutte et qui l’ont accueilli avec enthousiasme. « De jour en jour, je suis de plus en plus ému par ce que je vois. Je vous remercie au nom de tous les prisonniers palestiniens, pour votre accueil et pour votre lutte » a-t-il insisté. Salah n’a pas parlé de lui mais s’est attelé à décrire aux marseillais venus en nombre pour le saluer, les conditions de détention dans lesquelles vivent des milliers de prisonniers palestiniens détenus en Israël en violation du droit international, et notamment de la convention de Genève qui interdit tout transfert de prisonniers en dehors des territoires occupés. Rappelons que « depuis 1967, plus de 750 000 prisonniers palestiniens ont été détenus. Plus de 10 000 enfants ont été arrêtés ainsi que 12 000 femmes dont 4 enceintes qui ont accouché les chaines au pied ».

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Les traits du visage encore marquée par ces violentes années de détention, Salah est revenu sur les conditions dans lesquelles ses « frères et sœurs » vivent leur emprisonnement. Le récit est bouleversant, consternant. « Nous avons pris connaissance du projet israélien dans les prisons. Il est d’assassiner l’être humain palestinien » a-t-il insisté. A l’occasion de la Journée nationale des prisonniers palestiniens, le 17 avril dernier, le ministère palestinien a publié un communiqué révélant que 201 palestiniens sont morts depuis 1967, en raison de la torture ou de négligences médicales. Actuellement, 4700 prisonniers dont 27 députés (président du Parlement et plusieurs maires de grandes villes palestiniennes) sont actuellement détenus par Israël, a rappelé le GUPS. Il y a également 320 palestiniens en détention administrative, car la loi israélienne autorise les autorités militaires à garder en prison un suspect sans inculpation, sans jugement ni avocat, jusquà six mois renouvelable à l’infini » à préciser Jean-Claude Lefort.

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« Le peuple palestinien n’est pas un peuple hors de l’histoire et il ne le sera jamais » a conclu Salah Hamouri, sous les applaudissements de la salle. Il est désormais un exemple de courage et de dignité pour les jeunes des quartiers. De nombreuses personnes ont lancé à poursuivre la pression autour de ceux qui soutiennent cet « Etat voyou » à l’image d’un certain nombre élus qui acceptent d’être reçus du CRIF et d’institutions qui fêtent chaque année l’anniversaire de la création d’Israël, comme ce sera le cas, le 26 avril prochain par le consulat Israélien à la Mairie de Marseille à l’occasion du 64ème anniversaire.

Comment expliquer qu’avec autant de violations des droits internationaux à son actif, Israël puisse encore bénéficier du soutien des Etats, des politiques et des institutions. La récente mission "Bienvenue en Palestine" est un exemple frappant du manque de courage de certains Etats et compagnies aériennes, n’ayant pas hésité à obtempérer aux ordres d’Israël en refoulant les participants dans les aéroports français via les déploiements d’impressionnants dispositifs policiers. Ceci afin de les empêcher de pouvoir transiter par l’aéroport Tel Aviv et de se rendre en Cisjordanie où ils étaient attendus pour prendre part à un projet consacré au droit à l’éducation pour les enfants palestiniens. « Une telle pratique revient à installer des check-points, tels qu’ils existent dans les territoires palestiniens occupés. C’est aussi à se demander si Israël a des choses à cacher » se sont-ils insurgés.

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Georges Ibrahim Abdallah en prison depuis plus d’un quart de siècle

En France, il est des noms que l’on a dû mal à médiatiser. Celui de Salah Hamouri mais aussi celui de Georges Ibrahim Abdallah. Ce militant communiste condamné en France à la réclusion à perpétuité pour « complicité » dans l’exécution d’un responsable des services secrets israéliens et d’un attaché militaire états-unien. Soraya, membre de collectif PACA pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah a lancé un appel en direction des habitants sensibles à la cause palestinienne afin de réclamer à l’unisson sa libération comme cela a été fait pour Salah Hamouri. En effet, elle estime que ce prisonnier libanais qui est entré dans sa 28ème année de détention, a purgé sa peine. Sa peine de sureté est accomplie depuis 1999. « Il est le plus vieux prisonnier politique mais personne ne semble se soucier de ce libanais qui a pris les armes pour s’engager dans la résistance palestinienne et libanaise contre l’occupation et la colonisation israélienne ». Il aurait également été victime d’une machination juridico-politique comme le confirment les récentes déclarations d’Yves Bonnet, ancien directeur de la DST.

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Coup de gueule ! Le silence radio des médias

Que font les médias ? C’est la question qui est souvent sur toutes les bouches. Pourquoi la venue de Salah Hamouri n’intéresse pas les grands médias qui ont préféré se bousculer au portillon pour tenter d’apercevoir un soldat de l’occupation israélienne, capturé à Gaza en 2006, alors qu’il s’y était rendu pour massacrer du palestinien. Pourquoi payer une redevance si l’information est tronquée ou inexistante ? On se souvient alors d’un reportage de France 2 inversant les rôles en évoquant la libération du SOLDAT Salah Hamouri. Une honteuse désinformation que relait la majeure partie des médias* lorsqu’ils pensent devoir préciser « qu’Israël riposte » à chaque fois que Tsahal bombarde des civils. Comment un occupant peut-il « riposter » ? Comment un peuple occupé peut-il être traité de terroriste ? Et bien c’est ce qui se passait du temps où l’Allemagne occupait la France et que le grand-père de Salah résistait. Pour finir, nous retiendrons surtout cette phrase prononcée par cette graine de résistant pour contredire haut et fort la propagande sioniste : « NON LA PALESTINE N’EST PAS ET NE SERA JAMAIS UNE TERRE SANS PEUPLE POUR UN PEUPLE SANS TERRE ! »

Lire également l’article "Salah Hamouri, bienvenu à Marseille" de Piedad Belmonte (La Marseillaise) la seule journaliste, avec Kamar Idir (radio Galère) à avoir fait le déplacement !

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 14:16

                                                                         LA BASTILLEjpg

 

 

 

 

                                                                          

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 13:37

 

 

 

                                                                           

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 13:31

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Air France - IsraëlLe racisme d’Israël et d’Air France a éclaté en pleine lumière, dimanche, dans le cadre des opérations conjointes des services  secrets israéliens et de la compagnie aérienne pour empêcher des gens de se rendre en Palestine. Il a ainsi été prouvé qu’il fallait se déclarer Juif et/ou être porteur d’un passeport israélien pour avoir le droit de voyager !

Et une jeune passagère qui a répondu négativement à ces deux questions a ainsi été débarquée, alors qu’elle était déjà installée dans l’avion. L’affaire, qui aura des suites judiciaires où Air France devra s’expliquer sur sa collusion avec le régime d’apartheid, a eu lieu à Nice, au départ du vol Air France AF4384 à 14h45 destination de Tel-Aviv.

Comme dans d’autres aéroports, une trentaine de passagers se sont d’abord vu refuser de voler par Air France, au motif que le gouvernement israélien avait inscrit leur nom sur une liste. Soit des participants effectifs à la mission Bienvenue en Palestine, soit des personnes considérées arbitrairement par Israël comme en faisant partie.

La jeune Horia A., elle, était autorisée à s’enregistrer normalement, puis à monter à bord de l’avion. Mais quelques minutes avant le décollage, une hôtesse arrive devant le siège de Horia, et lui demande de venir avec elle. S’étant isolée avec la passagère dans un recoin de l’appareil, l’hôtesse lui pose alors une première question, gênée :

  • « Madame, avez-vous un passeport israélien ? »
  •  Horia : « Non »
  •  L’hôtesse, dans son talkie-walkie de communication avec sa direction au sol : « Elle a dit non » « Et maintenant, êtes-vous de confession israé.. euh… êtes-vous juive ? »
  •  Horia : « Non »
  •  L’hôtesse dans le talkie-walkie : « Non également »

Au cours des minutes qui suivent, Horia peut observer des conciliabules entre personnels d’Air France, des allers et venues, avant que l’hôtesse lui confirme qu’elle est interdite de vol, évoquant « une situation très complexe ». Horia a eu la sagesse d’esprit de se faire délivrer un procès-verbal, signé de l’employée d’Air France, complice malgré elle des coups tordus de sa direction.

Voici ce document (les patronymes de Horia et de l’employée d’Air France ont été passés au Tipex par nos soins – de Oumma.com, NDLR).

 

Mission Bienvenue en Palestine

Air France pro sioniste

 

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 13:02

                                                                    MARE NOSTRUM-copie-1

 

  

 

 
Syrie : Les conséquences de la résolution 2042


Le 19 avril 2012





Dès l'instant où Mr Kofi Annan a été désigné émissaire international pour la Syrie, il est devenu certain que l'agression ourbano*-occidentale contre ce pays avait échoué et que cette nomination n'était là que pour permettre aux uns et aux autres de reprendre leur souffle, d'éviter encore plus de pertes pour sauver la face, ou tout au moins donner aux perdants un délai de réflexion.

 

C'est ce que la Syrie et ses alliés régionaux et internationaux n'ont pas tardé à comprendre. Mais certains pays de ce camp international ont considéré qu'il y avait certainement intérêt à prendre en compte cette mission [prétendument basée sur l'idée d'une « solution pacifique » de la crise qui respecterait l'État syrien et sa  souveraineté], pour essayer de faire en sorte qu'elle réponde aux exigences des Syriens et aussi à leurs propres considérations stratégiques. C'est pourquoi, tous ont travaillé à la réussite de cette mission telle qu'elle a été formulée avec  prudence et anticipation interdisant toute déviance.

 

De l'autre côté, le camp des agresseurs a persisté implicitement à refuser une solution pacifique à la crise [elle lui interdirait l'accès au pouvoir qu'il convoite], mais s'est trouvé contraint de « faire avec » pour des raisons objectives et subjectives. Parmi les moindres de ces raisons, l'incapacité de ce camp à modifier la donne politique, militaire et civile ; surtout depuis que ses gangs armés se sont effondrés sans réussir ni à isoler le gouvernement en place, ni à installer un pouvoir civil malgré la consécration du soi-disant « Conseil National Syrien » qui a déclaré reconnaitre  la mission de Mr Annan. Mais cette reconnaissance est arrivée vide de toute signification politique selon les règles du droit international  [elle est sans aucune valeur juridique, puisque déclarée par un représentant du peuple non habilité à parler au nom de l'État syrien dont l'autorité et la souveraineté sont officiellement reconnues dans sa région et à l'intérieur de ses frontières].

 

1. Par conséquent, chacun de ces deux camps a envisagé la mission de Mr. Annan sous l'angle de ses propres objectifs. En effet, nous voyons d'une part, la Syrie avec l'Iran, la Chine, et la Russie s'évertuer à faire de cette mission un chemin pacifique qui aiderait à sortir de la crise et qui consacrerait l'échec de la conspiration en maintenant  la géographie, la souveraineté et la sécurité de la Syrie et des Syriens ; et nous voyons  d'autre part, les États-Unis et ses comparses occidentaux, turcs et ourbans s'escrimer à faire de cette même mission une occasion qui gommerait leur échec et qui leur permettrait une nouvelle offensive à travers une stratégie basée sur la supercherie, l'intimidation et le gain de temps. Ce à quoi ils espèrent aboutir comme suit :

 

1.1. Profiter du point numéro quatre du plan de Koffi Annan, relatif à la liberté de manifester, pour déclencher des manifestations populaires qui réuniraient des millions d'opposants ; étant donné que les faussaires se sont persuadés que des millions de syriens répondront à leurs appels et qu'à défaut d'une telle réponse spontanée, ils avaient suffisamment d'argent, d'armes et de médias puissants capables d'obliger les gens à sortir de chez eux ; quitte ensuite, à dramatiser le spectacle en l'amplifiant et en l'exagérant au maximum, comme ils en ont pris l'habitude depuis le  début de la crise.

 

1.2. Terroriser la Syrie par le spectre d'une intervention militaire de l'OTAN avec la Turquie pour fer de lance. Ici, il nous faut pleinement considérer  le sous entendu du gouvernement de Mr Erdogan lorsqu'il a déclaré que conformément à l'article V de sa Charte, l'OTAN devait s'acquitter de ses responsabilités et défendre la Turquie menacée par la Syrie ! Bien que cette requête soit visiblement ridicule, il n'en demeure pas moins qu'elle dissimule l'essence même  des visées hypocrites de la Turquie et de l'Occident qui, par là, signifient à la Syrie que ses frontières ne concernent pas uniquement la Turquie actuellement mains et poings liés pour de multiples raisons la rendant incapable d'intervenir militairement ; mais que ses frontières concernent autant  l'OTAN et ses 27 États, et qu'elle ferait bien d'en tenir compte.

 

1.3. Ouvrir la porte du Conseil de sécurité à travers une résolution qui prétendrait renforcer la mission d'Annan par l'envoi d'observateurs internationaux en Syrie mais qui, en réalité, consisterait essentiellement à tenter de garder le dossier syrien à l'ordre du jour des travaux du Conseil, à nommer un observateur permanent comme ce fut le cas du Liban avec les résolutions 425 et 1701, à revenir à une  politique de menaces et de durcissement des sanctions, à fixer des délais ou ultimatums ; pour enfin court-circuiter la souveraineté de la Syrie par l'intermédiaire des  observateurs, transformés pour la circonstance en une sorte d'organisme chargé de diriger et de contrôler la Syrie en relation directe avec le Conseil de sécurité, lequel deviendrait un organisme de tutelle permettant le contournement du veto russo-chinois.

 

2. Mais l'exécution de cette conspiration se heurte à des obstacles qui risquent de la faire avorter de ses 3 fondements cités plus hauts. En effet :  


2.1. Concernant les manifestations, les conspirateurs ont été choqués de constater que le peuple syrien a découvert leur complot, qu’il en est profondément conscient et convaincu, qu'il ne suivra pas leurs attroupements ; et que comme il les a laissé tomber durant les 14 derniers mois, il continuera à le faire au-delà même de la cessation des opérations militaires. Ensuite, sont arrivées les décisions et dispositions de l'État syrien visant à protéger la population de la désinformation et du terrorisme, la mise en alerte des forces armées prêtes à intervenir, et l'imposition d'une autorisation préalable de manifester pacifiquement. Autant d'éléments suffisants pour faire échouer cette manipulation.

 

2.2. Concernant la menace d'une éventuelle intervention militaire de l'OTAN, elle était vide de sens avant même que son encre ne sèche ; particulièrement parce que tous ceux qui sont concernés savent que l'OTAN est dans l'impossibilité d'un affrontement militaire direct avec la Syrie, étant donné les erreurs accumulées et son  concept actuel d'une stratégie contraire au « hard power ».  D'autant plus, que  la Syrie n'est pas seule pour l'affronter et qu'il est de notoriété publique que l'appel à la rescousse  de la Turquie, sous prétexte qu'elle aurait été agressée par la Syrie, relève  d'une flagrante hypocrisie. Tout le monde sait que la Turquie est l'agresseur  et qu'elle s'est engagée contre la Syrie dans un grand nombre de crimes répertoriés par le droit international, à commencer par son ingérence dans les Affaires syriennes, puis par son accueil des terroristes et de leurs dirigeants sur son territoire, et enfin par  sa complicité permanente avec ceux qui travaillent à y semer les troubles et l'insécurité. Par conséquent, que la Turquie invoque quelques coups de feu tirés par les forces de l'ordre lors d'une  poursuite de terroristes entrés par sa frontière avec la Turquie est une piètre excuse qui lui renvoie sa propre accusation.

 

3. Nous en arrivons à la manoeuvre la plus importante  à la supercherie : le retour au conseil de sécurité ! A ce stade nous nous devons de  souligner ce que signifie l'adoption de la résolution 2042 :


3.1. La résolution 2042 a été adoptée en vertu du Chapitre VI et non  du Chapitre VII, comme cela avait été demandé par le dit « Secrétaire général des ourbans »  [qui est évidemment l'ennemi de toute idée de sécurité nationale]. Elle est exempte de toute expression qui pourrait être exploitée pour aboutir à des menaces ou des sanctions et consiste, tout au plus, en un voeu pieux  invitant le gouvernement syrien à faciliter la mission. Elle constitue une reconnaissance internationale, sans aucune ambiguïté ou confusion possibles, de la souveraineté syrienne exercée par son gouvernement actuel qui est le seul à posséder le droit de négocier avec les pays étrangers pour le compte de la Syrie, sans que nul ne puisse ignorer cette souveraineté ; y compris les observateurs eux-mêmes qui ne pourront entrer en Syrie que sans armes, et avec l'approbation obligatoire de l'Etat syrien.

 

3.2. Le camp des agresseurs, qui depuis des mois n'a cessé de dénigrer la légitimité du gouvernement syrien et d'insister sur l'existence d'une révolution pacifique, a été contraint à reculer et a reconnu explicitement  par une résolution adoptée à l'unanimité des membres du Conseil de sécurité, qu'en Syrie existe un État et un gouvernement qui fait face à la violence d'actes terroristes commis par des éléments qui lui sont étrangers. Il n'est donc nullement question d'une révolution pacifique comme ils le prétendaient, mais de « groupes armés » et de « violations des droits de l'homme » justifiant un appel à la « cessation de la violence armée ». Toutes ces expressions sont contenues dans la déclaration ; nous y voyons la négation, voire l'annulation  de toutes les allégations précédentes qui sont allés jusqu'à parler d'un « régime qui tue son peuple ».

 

3.3. Les participants à la Conférence des « Ennemis de la Syrie » à Istanbul, qui ont décrété que "le Conseil de Ghalioun  d'istanbouli » était le représentant du peuple syrien, peuvent désormais constater l'effet nul et non avenu de leur décision ; puisque  le texte de la résolution ne tient compte que des différents partis de l'opposition syrienne et de l'État syrien. Ce prétendu Conseil National Syrien n'existe donc plus sur la carte de la région et ne représente qu'une infime minorité au sein d'une opposition, elle-même minoritaire.

  

3.4. Néanmoins, et malgré tout ce qui précède, nous ne nions pas que la simple adoption de cette résolution constitue une brèche dans le mur dressé face à l'Occident et autour de  la Syrie par le véto russo-chinois, deux fois répété. Mais nous y  voyons aussi un intérêt pour la Syrie, car cette résolution 2042 pourrait aboutir à une solution pacifique qui serait un gain stratégique et qui confirmerait la victoire de la Syrie contre la conspiration dont elle est l'objet. Ici, il n'est pas inutile d'attirer l'attention sur la vigilance de la Russie qui a fait coïncider l'adoption de cette résolution avec la livraison d'armes, le renforcement du réseau de missiles syrien, et l'envoi de navires de guerre au large des côtes syriennes. En de telles circonstances, ce sont là des décisions qui ont valeur de messages.

 

4. Au point où nous en sommes, cette résolution a consacré les résultats d'une  étape essentielle de cette violente attaque où les ennemis de la Syrie ont subi un échec civil et militaire venu de l'intérieur du pays, et un revers politique du fait qu'ils n'ont pas réussi à atteindre leurs objectifs par des moyens soi-disant pacifiques. Nous remarquons que c'est justement pour cela que le camp des agresseurs ne peut plus cacher son embarras, tente de faire capoter la mission d'Annan, déclare qu’elle est morte tout en essayant de la mettre à profit uniquement pour gagner du temps, tout comme le souverain du Qatar qui a estimé que ses chances de réussite étaient aux alentours de 3%. Pourcentage évidement ridicule, qui illustre le voeu de celui qui l 'a calculé et qui semble user désormais d'une balance en or massif lui permettant d'estimer le pourcentage des espérances. C’est pour cela qu'il faut nous attendre à ce que le camp des agresseurs puisse :

 

4.1. Pousser vers une escalade de la violence et du terrorisme en Syrie, perpétrer  des crimes et des attentats, faire saigner l'Etat pour tromper sa vigilance et amener  les forces de sécurité à répondre ; pour ensuite l'accuser comme unique responsable de la violation du cessez-le-feu, ce qui justifierait le renvoi du dossier syrien devant le Conseil de sécurité afin "de prendre des mesures supplémentaires si nécessaire", tel que stipulé dans le texte de la résolution 2042.


4.2. Intensifier les capacités militaires des gangs armés par la contrebande d'armes et de munitions vers la Syrie.


4.3. Augmenter la pression pour amener la population à manifester, avec l'espoir que les manifestants puissent se heurter aux forces de sécurité qui seront tenues pour responsables du non respect du plan de Kofi Annan.

 

En résumé, nous disons qu'après la résolution 2042 du Conseil de sécurité, cette étape de la scène syrienne a consacré une nouvelle équation internationale établissant un nouvel équilibre international. Elle a aussi confirmé la capacité de la Syrie et de ses alliés à faire face à l'agression dont ils sont sortis victorieux tous ensemble, mais la voie est désormais ouverte pour une nouvelle étape.

 

Dr. Amin Hoteit

18/04/2012

 

 

Article original : Arabi Press

http://www.arabi-press.com/?page=article&id=32436

 

*Ourbans : désigne ici les arabes alliés de l’OTAN

 

Article proposé et traduit de l'arabe par Mouna Alno-Nakhal (Biologiste)

le 19/04/2012

Le Docteur Amin Hoteit est libanais, analyste politique, expert en stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite.


 

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 11:40

 

 

 

 

                                                                              

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 16:13

                                                              FRONTE-DI-MANCA

 

 

 

Jean Luc Mélenchon : "Plus vous mettez (de bulletins de vote), plus ils lâcheront, allez"

Vendredi 20 Avril 2012

Dans son dernier meeting programmé, Jean-Luc Mélenchon a "adjuré" les électeurs de le préférer à Marine Le Pen dimanche. Devant 60.000 personnes réunies Porte de Versailles, son candidat a aussi noté les avancées de ses propositions et pris date quel que soit son score dimanche
                                                              

C’était son dernier meeting avant le premier tour. “Avant le premier tour”, a-t-il répété. Jean-Luc Mélenchon a repris à son avantage l’expression du “vote utile”, “à l'heure où il paraît acquis qu'au moins un candidat de gauche sera présent au deuxième tour”.

Car s’il veut “commencer par nous débarasser de Nicolas Sarkozy”, le candidat du Front de gauche a surtout demandé aux électeurs de le placer devant Marine le Pen dimanche soir. Il s’en est pris à la proposition de la candidate du FN, ce matin sur France Inter, de "la prise en charge par l'Etat de 200 euros sur la part sociale des cotisations salariales". Cet effort serait consenti “par l’Etat, c’est à dire avec votre argent !”, a tonné Jean-Luc Mélenchon. “Voilà le larbin des puissants et du Cac 40 qu'elle est”, a-t-il insisté, appelant à “briser le verrou que les Le Pen, père et fille, opèrent sur la situation politique”.
Jean Luc Mélenchon : "Plus vous mettez (de bulletins de vote), plus ils lâcheront, allez"

Il a répété vouloir rompre “l'axe merkozy”, toujours valide selon lui malgré les propos de Nicolas Sarkozy sur la BCE : “Tout d'un coup ils se sont aperçus qu'il y avait un problème avec la banque centrale européenne. Aussitôt madame Merkel passe la tête à la fenêtre, et plus rien”. Mais Jean-Luc Mélenchon n’a pas non plus épargné son “camarade” François Hollande.

Selon son calcul, la formule de hausse du Smic initialement proposée par le PS revenait à l’augmenter de “deux euros trente. On ne fait pas une victoire de la gauche avec 2 euros trente !”. Le Front de gauche propose de faire passer progressivement le Smic à 1.700 euros net en fin de mandature. Une position payante selon lui “puisque François Hollande a dit qu'il allait faire un rattrapage, 40 euros d’un coup ! Allez, encore un effort, les bulletins de vote, plus vous en mettrez, plus ils en lâcheront !”

"Briser l’accumulation" pour investir


Jean-Luc Mélenchon a revendiqué à la fois une logique de “lutte des classes” et le "réalisme" de son programme, financé “en organisant autrement la répartition, en récupérant ces 10 points du PIB passés de la poche du travail à celle du capital”. Un programme qui exige de “briser l’accumulation, sinon les sommes dont nous avons besoin pour investir dans la transition écologique partiront dans les fonds spéculatifs”.

Il a exhorté “les cheminots, les ouvriers, les ingénieurs, les intellectuels, les scientifiques, les explorateurs des mers” à devenir les pionniers du transport propre et des énergies renouvelables. En cas de succès, a-t-il entrevu, “Il y aura, pour Yasmina et Françoise, non plus un poste de travail mais trois. Il n'y aura plus à mettre les gens en concurrence, plus besoin de quotas”.



"Je ne sais pas de quoi sera fait dimanche soir, a conclu le candidat du Front de gauche, mais nous serons pour toujours la force indépendante et exigeante qui ne marchande rien". Un message adressé au "camarade" Hollande.
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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 16:07

                                                                       capitalisme.jpg

 

 

 

Le Front de gauche dessine le socialisme du XXIe siècle

 

Par Robert Guédiguian, cinéaste et producteur
Le Front de gauche dessine le socialisme du XXIe siècle

Je vais voter, dimanche 22 avril, pour le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon. D'abord pour son programme. Pas pour son physique, pas pour ses talents d'orateur, pas pour son humour, pas pour la conduite de sa vie privée, mais pour le programme du Front de gauche qu'il incarne.

C'est le seul programme de rupture avec la société en crise dans laquelle nous sommes broyés. De la hausse du smic à la reprise en main du secteur bancaire, du renforcement du droit du travail à la démocratie dans l'entreprise, du salaire maximal à la définition d'une nouvelle Union européenne, et au maintien des services publics...

Lisez-le avant de voter et vous verrez que ce texte, intitulé "L'humain d'abord", est si ouvert que ses auteurs demandent qu'il soit enrichi, discuté, contesté même. Et, en effet, le mot d'ordre du Front de gauche n'est-il pas : "Prenez le pouvoir" ?

Le Front de gauche exalte la politique dans son contenu et dans sa forme ; il l'élève au niveau où elle ne devrait jamais cesser d'être : un rêve possible.

Sous les coups conjugués du crédit et de la télévision, le peuple conscient de lui-même, le peuple "pour soi", s'était comme dissous... Mais aujourd'hui, grâce à ce rêve possible proposé par le Front de gauche, le peuple est réapparu. Il s'est remis sur ses jambes, il a repris des couleurs, il a retrouvé sa voix, son verbe... Et sa dignité.

Il est à nouveau visible dans la rue, sur les places publiques, où il va écouter les propositions de Jean-Luc Mélenchon sans intermédiaire, sans radio et sans télévision, dans ces manifestations où enfin nous nous retrouvons côte à côte... Nous en avions assez d'être dos à dos...

Nous en avions assez de travailler plus que le voisin de gauche pour gagner plus que le voisin de droite et consommer plus de choses souvent inutiles que le voisin du dessus...

Ce rêve qui s'est réveillé et qui nous réveille, c'est le socialisme. C'est le socialisme du XXIe siècle dont on connaît l'essence et la morale et dont on doit tous ensemble inventer les formes inédites.

Laurence Parisot, la sainte patronne des patrons, ainsi que toutes les élites et leurs représentants conscients ou inconscients, ne s'y trompent pas. Ils attaquent le projet du Front de gauche sur son prétendu irréalisme qui en ferait une proposition plus morale que politique. Pendant combien d'années encore allons-nous supporter cette opposition ridicule entre la morale et la politique, entre le rêve et la réalité...

Nous savons depuis Jean Jaurès la belle dialectique qui allie la compréhension de la réalité et le chemin vers l'idéal. Nous savons que si l'on dissocie ces deux termes de l'action politique nous risquons de voir le monde se défaire.

Oui, Mme Parisot, c'est de morale qu'il s'agit, vous avez raison. Nous préférons la coopération à la concurrence, la fraternité à l'évaluation, la solidarité au résultat et, en plus, nous pensons que nos valeurs sont plus productives que les vôtres parce que la réussite ne peut être que sociale et collective car il y a de la honte à être heureux parmi tant de misères.

Votre réalisme consiste tout simplement à maintenir les choses en leur état, à nous faire croire que c'est de l'ordre de la nature. C'est un réalisme de la conservation qui ne sert qu'à perpétuer votre domination sans partage.

Nous ne vous écouterons plus du tout car vous nous avez toujours trompés, vous n'avez jamais rien prévu et car vous ne nous avez jamais fait rêver. Vos mensonges et ceux de vos hommes de main nous avez éloignés les uns des autres... Nous nous sommes retrouvés, nous ferons en sorte de ne plus jamais nous perdre parce que nous avons retrouvé le sourire...

Et si nous ne prenons pas le pouvoir cette fois, nous avons déjà pris du pouvoir.

Robert Guédiguian, cinéaste et producteur

 

site:N.MAURY

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 13:46

 

                                                                          bolchevisme

 

 

Présidentielles 2012 : Jean Luc Mélenchon Front de Gauche

La banque d’investissement "Crédit Suisse" table sur un accroissement du différentiel de taux avec l’Allemagne. Surtout en cas de victoire de François Hollande et Jean-Luc Mélenchon
Le retour des communistes en France effraye le système financier
Les stratèges de la salle des marchés du Crédit Suisse, une grande banque d’investissement internationale, ont diffusé le 18 avril à leurs clients une note d’une quinzaine de pages qui recommande clairement de vendre les emprunts d’Etat français, surtout en cas de victoire de François Hollande.

Selon le Crédit Suisse il est désormais plus que vraisemblable que la gauche gagne les élections présidentielles et législatives. Et Jean-Luc Mélenchon, présenté comme "le candidat communiste", devrait faire un bon score –le chiffe de 17% au premier tour est mentionné-, ce qui "tirera le projet gouvernemental vers la gauche".

Le Crédit suisse n’hésite pas à noircir le tableau en mentionnant par exemple une étude selon laquelle "un tiers des diplômés français ont émigré", ce mouvement étant amené à s’accélérer, notamment en raison d’une fiscalisation accrue des hauts revenus. Quant à la situation des finances publiques, elle est pire qu’en Italie et la crédibilité de la France est très faible : "A la différence de la Grèce, de l’Espagne, de l’Irlande et de l’Italie, la crise n’a abouti à aucune réforme structurelle".
Nicolas Maury

                                                                    

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