REUNIONS DE CAMPAGNE
REUNIONS DE CAMPAGNE
par Comité Valmy
A 300 kilomètres des côtes syriennes vient de se produire un tremblement de terre diplomatique : La république de Chypre vient de signer un accord de défense avec Israël.
Les faits : Le premier ministre israélien a été reçu en visite officielle par le président de la République Chypriote Christofias et un accord de défense a été signé entre les deux pays qui permet à l’armée israélienne d’utiliser des bases en République Chypriote et de mettre ses capacités militaires à la disposition de la petite république insulaire.
Voici donc un pays membre de l’Union Européenne (depuis 2004) mais, ce qui est rare au sein de l’UE, non membre de l’OTAN, dirigé par un parti communiste, qui fait alliance avec un des gouvernements israéliens les plus à droite que ce pays ait connu.
Ce bouleversement est une réponse des deux nouveaux alliés à la politique d’un tiers : La Turquie.
Du point de vue du droit international, la république de Chypre est souveraine sur la totalité de l’ile et la partie envahie et occupée militairement par la Turquie depuis 1974 est simplement considérée comme échappant temporairement à l’administration de la République. La tentative turque de créer une république indépendante sur la partie Nord n’a eu aucune suite sur le plan international. Les actions de la Turquie depuis 1974 : occupation militaire d’un territoire étranger (40 000 hommes), colonisation (installation de plus de 300 000 colons venus d’Anatolie installés sur les terres des chypriotes grecs chassés), nettoyage ethnique (expulsion de leurs terres et de leurs maisons de tous les chypriotes grecs vivant au Nord) ont été condamnées par toutes les instances internationales mais la Turquie n’en a eu cure pensant que le temps travaillait pour elle.
Jusqu’à ces dernières années cet abcès turc n’avait eu aucune conséquence sur la qualité des relations entre Israël et la Turquie. Ces relations se sont progressivement dégradées. Le parti islamiste au pouvoir en Turquie a d’abord pris une position anti-israélienne sur la question palestinienne, position spectaculaire qui s’est manifestée par le soutien gouvernemental à la Première flottille pour la paix. Spectaculaire mais pas plus puisque la Turquie n’a pas soutenu la seconde flottille pour la paix et que les menaces de faire forcer le blocus maritime de Gaza par la marine de guerre turque sont restées verbales. Il s’en est suivi une certaine dégradation des rapports entre les deux pays et tout en continuant à acheter du matériel militaire en Israël la Turquie a suspendu l’accès des ses bases aériennes à l’armée de l’air israélienne qui avait l’habitude d’utiliser le vaste ciel turc pour son entrainement.
Plus profondément Israël a constaté au cours de l’année 2011 que la Turquie était très active pour occuper une place importante dans le processus de transformation des régimes arabes et manifestait une volonté nouvelle d’influence dans le monde arabe dans un style qui évoque inévitablement l’empire ottoman. Les tournées triomphales d’Erdogan en Tunisie, en Libye et en Egypte ont favorisé une action commerciale importante des patrons turcs dans tout le monde arabe.
Cette évolution était suffisante pour refroidir les relations entre les deux pays mais ce qui vient de se passer est une riposte israélienne de grande ampleur qui brouille complètement le jeu diplomatique régional.
Israël met son armée à la disposition d’une petite république dont une partie du territoire est occupé illégalement par l’armée turque.
La raison économique de ce renversement est connue : il s’agit de la présence confirmée d’importants gisements de pétrole et de gaz sous-marin dans les eaux de la Méditerranée entre Chypre Israël et le Liban
La carte jointe donne quelques indications sur les périmètres de recherche attribués et les zones délimitées.
Pour Chypre comme pour Israël et le Liban l’exploitation de ces richesses constitue une transformation complète de leur position géostratégique : sortir d’une totale dépendance énergétique et représente donc un enjeu politique de première grandeur. Conscients de leur intérêt commun, Chypre et Israël ont signé un accord bilatéral de délimitation des eaux. Bien qu’Israël ne soit pas signataire de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, cet accord respecte les règles établies par cette Convention ce qui lui confère une validité internationale.
Cet accord a rendu la Turquie, qui est elle aussi dépendante en matière pétrolière et gazière, furieuse. S’en tenant à sa position de force sur la question de Chypre Nord , la Turquie s’est dons mis à revendiquer le droit d’exploiter les richesses sous-marines autour de Chypre Nord et pour bien montrer sa détermination a menacé de détruire militairement les installations pétrolières chypriotes programmées. Par son attitude belliqueuse elle a poussé Chypre dans les bras d’Israël.
Les réactions diplomatiques à cet évènement de première grandeur sont pour l’instant peu nombreuses ce qui démontre simplement l’extrême complexité de la situation et le casse-tête général que ce soit pour l’OTAN : laisser la Turquie « faire des bêtises » et agresser son tout petit voisin sans défense ?, pour l’Union Européenne : soutenir un membre contre les menaces d’un candidat à l’adhésion ? , pour la Grande-Bretagne qui dispose depuis 1960 date de l’indépendance de Chypre de deux grandes bases aériennes extra-territoriales sur le sol de Chypre qui sont l’équivalent de deux porte-avions dans cette zone troublée : rester neutre ?, pour le bloc atlantique : se fâcher avec la Turquie qui collabore par ailleurs si activement à la « guerre civile » en Syrie, pour l’ONU, une ONU si expéditive et si peu respectueuse du droit dans d’autres cas, qui n’a jamais trouvé les moyens de régler la question chypriote qui est claire sur le plan du droit mais bloquée par la force par la Turquie depuis presque 40 ans ?
Dernière touche de complexité : le gouvernement syrien a lui aussi, comme l’a fait également le gouvernement libanais manifesté de l’intérêt pour les ressources sous-marines au large de ses côtes.
LA BOITE DE PANDORE EST OUVERTE !
COMAGUER
http://comaguer.over-blog.com - Bulletin n° 237 –Semaine 7 - 2012
Sur les expressions de solidarité avec le peuple Grec
Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Récemment, des manifestations ont été organisées dans de nombreux pays à travers le monde sous couvert de mots d'ordre de « solidarité avec la Grèce » et « nous sommes tous des Grecs ». La solidarité ouvrière et populaire constituent des armes puissantes dans la lutte des peuples. Mais les travailleurs doivent lutter contre toute tentative visant à les tromper.
Quelle est la Grèce qui a besoin de solidarité ? La Grèce des capitalistes, qui cherche à obtenir de nouveaux prêts de l'UE et du FMI afin de consolider la profitabilité de leur capital, de renforcer leurs positions vis-à-vis du peuple, ou la Grèce de la classe ouvrière et des couches populaires, qui souffre des conséquences de la classe capitaliste, dont ils ne sont pour rien responsables ?
Dans la plupart de ces initiatives, cette question est restée floue. Et c'est le cas parce qu'il y a une volonté chez certaines forces (essentiellement de la social-démocratie, des opportunistes du Parti de la gauche européenne et des « Verts ») d'utiliser de façon vague le mot d'ordre de « solidarité avec le peuple Grec » pour se dédouaner du soutien qu'ils ont apporté dans le passé au Traité de Maastricht et aux autres traités européens, à l'UE du capital même, réactionnaire et qui ne peut aucunement être « démocratisée » comme ils le prétendent toujours.
Par ailleurs, il existe une tentative d'utiliser la question de la Grèce dans le cadre des rivalités inter-impérialistes, à l'intérieur et à l'extérieur de l'UE.
Oui, les travailleurs Grecs attendent la solidarité des travailleurs en Europe et du monde entier !
Mais la solidarité avec leurs luttes, leurs grèves, leurs revendications militantes, le KKE, et le mouvement syndical sur des positions de classe, le PAME, à l'avant-garde de la lutte et non une vague « solidarité », qui ne vise qu'à perpétuer l'exploitation capitaliste et à écraser les travailleurs.
Sur cette question, le Bureau de presse du Comité central du KKE a rendu la déclaration suivante :
« Le KKE adresse un message à tous les travailleurs d'Europe. Il n'est pas nécessaire de « devenir Grecs » pour être solidaire du peuple Grec.
Nous vous appelons à suivre la même voie, celle de la lutte pour les droits de la classe ouvrière et des couches populaires afin de mettre en échec et de renverser notre ennemi commun, la dictature des monopoles, de l'UE, des partis qui les servent.
Leur renversement dans chaque pays ou dans un certain nombre de pays, la socialisation des monopoles, le retrait de l'UE, de l'OTAN, avec pouvoir populaire et ouvrier seraient la plus grande contribution à apporter à la lutte des peuples d'Europe et du monde entier.
Le mot d'ordre le plus actuel que jamais reste : « Prolétaires de tous pays, unissez-vous ! »
SELON L 'ASSOCIATION "U LEVANTE"......
17 février 2012
La Méditerranée retient son souffle. Le gouvernement français doit délivrer un permis de forage d’hydrocarbures dans les semaines qui viennent (à 1500/2000m de profondeur). Un rapport, rendu le 3 décembre 2010, pour le Conseil scientifique du Parc national de Port Cros, détaille les risques potentiels de pollution par hydrocarbures liés à une exploitation dans la zone couverte par la demande de permis de prospection Rhône maritime.
La zone dans laquelle le permis pourrait être accordé est tracée à 160 kilomètres au large des côtes corses et sardes, à quelques encablures du parc national de Port-Cros. Les conclusions sont sans appel : « Les risques d’une pollution par une nappe hydrocarbures provenant d’une exploitation dans la zone de prospection “Rhône maritime” sont réels. Ce risque existe à toutes les profondeurs. Il est néanmoins maximum pour la zone du sanctuaire marin Pélagos. En effet, celui-ci est situé à une quarantaine de kilomètre sous le vent dominant dont l’intensité et la fréquence sont plus intenses.
Le parc national de Port-Cros est soumis à un risque du fait de sa faible distance (50 kilomètres).
La Corse et la Sardaigne sont sous le coup d’une exposition très importante. À 160 kilomètres, ces deux îles sont situées sous le vent dominant (plus fréquent et plus intense).
La zone de prospection est une zone où la météorologie et les états de la mer présentent des risques élevés pour des installations de forages profonds et d’exploitation pétrolière, notamment liés à l’incertitude en termes de sismicité ».
La carte ci-dessus laisse apparaître la propagation d’une nappe d’hydrocarbures en surface en fonction de la vitesse du vent.
Un collectif « Non aux hydrocarbures en Méditerranée », s’est créé; il a d’ores et déjà pris plusieurs initiatives :
- les scientifiques lanceront un appel aux élus lors d’une « conférence alerte » le 19 mars
- les ministres de l’industrie et de l’écologie seront interpellés par lettre ouverte
- une manifestation est prévue devant le Fort de Brégançon le 8 avril.
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Trop, c’est trop !
· TVA sociale, « Accords de compétitivité », Austérité généralisée en Europe.
En pleine campagne électorale, le gouvernement fait passer de très graves mesures à l’encontre des salariés. On ne peut pas le laisser faire.
La TVA est l’impôt le plus inégalitaire. L’augmenter, c’est diminuer encore le pouvoir d’achat du plus grand nombre de salariés, retraités, et privés d’emploi. C’est aussi fragiliser la Sécurité sociale.
· Non à la loi « WARSMANN » et à la casse du code du travail.
Elle est en cours d’adoption au Parlement. Elle permet à l’employeur de modifier les horaires et l’aménagement annuel du temps de travail en privant les salariés de la protection de leur contrat de travail. Les accords compétitivité permettraient aux employeurs d’aller encore plus loin : diminuer la durée de travail et les salaires, ou l’augmenter à salaire inchangé. Les salariés auront l’obligation d’accepter.
· Non au nouveau traité Européen
Les chefs d’état et le gouvernement s’apprêtent à signer un nouveau traité le 1er mars, en dehors de toute consultation démocratique.
Celui-ci vise à imposer des politiques d’austérité salariale, et le recul des garanties collectives dans tous les pays. C’est un scénario de nouveaux sacrifices à la Grecque qui se profile.
Pour la CGT, le contexte électoral national ne doit pas conduire les organisations syndicales à une neutralité face aux mesures qui frapperaient durement les salariés.
Le 29 février, c’est aussi une journée de mobilisation dans tous les pays d’Europe à l’appel des syndicats affiliés à la Confédération Européenne des Syndicats (CES) qui se prononce contre l’adoption du nouveau traité.
La Confédération Européenne des Syndicats appelle à agir le 29 février pour s’opposer à son adoption par une journée de mobilisation coordonnée dans tous les pays d’Europe.
En Corse, le chômage, la précarité et la vie chère frappent une majorité de familles. Les salariés du public sont une nouvelle fois stigmatisés et sanctionnés d’un jour de carence à compter du 1er janvier.
Les salariés d’Air France subissent menace et chantage à l’emploi ; les écoles, les bureaux de Poste et les perceptions se retirent de nos villes et villages. Trop c’est trop.
La CGT appelle tous les salariés, chômeurs et retraités à se mobiliser le 29 février et à se rassembler
à 10H30 devant la préfecture.
Saint-Florent :
fermeture du 4ème poste et d'un rééducateur maître G (départ en retraite)
Murato : fermeture du 3ème poste.
Défense de l'Education
Nationale:
le programme du Front de Gauche
DU BALAI !
VIVEMENT LE FRONT DE GAUCHE
Nicolas Sarkozy n'a pas tenu sa stratégie du « Président jusqu'au dernier jour ». Cela n'a surpris personne, il a annoncé sa candidature mercredi soir au 20 h de TF1, la chaîne de son ami Martin Bouygues. Il va « essayer de dire la vérité aux Français ». On comprend qu'avec un bilan aussi calamiteux, l'exercice soit difficile. La vérité, c'est que la France qu'il dit « forte », il n'a eu de cesse que de casser ce qui fait sa richesse. La vérité, c'est que ses idées n'apporteront rien de bon aux Français, il nous promet le pire.
Le 22 avril prochain, il faut que le peuple le congédie.
Le Président du peuple bâillonné
Nicolas Sarkozy se présente comme celui qui va redonner la parole au peuple. Menteur !
Que ne l'a-t-il fait durant 5 ans ! Contre le vote majoritaire des Français-e-s, c'est lui qui a réintroduit le Traité constitutionnel européen en négociant le Traité de Lisbonne. C'est lui qui a fait passer de force sa néfaste réforme des retraites malgré des millions de manifestant-e-s et un rejet de l'opinion publique. Celui qui se targuait d'être le président du pouvoir d'achat a fait les poches des Français. Il se garde bien de leur demander leur avis sur la TVA sociale ou le nouveau traité européen qui renforcera la politique d'austérité.
Ses promesses de nouveaux référendums, c'est du bluff. Il ne s'en servirait que pour diviser le peuple. Nous ne lui en donnerons pas l'occasion.
Robin des Bois à l'envers
Sur le plateau de TF1, il s'est proclamé « candidat du peuple ». S'il a été proche du peuple pendant 5 ans, c'est pour le taxer plus, faire des cadeaux aux riches et à ses amis du CAC 40.
Régression de notre pouvoir d'achat, explosion du chômage, casse des services publics d'un côté, bouclier fiscal, suppression de l'impôt sur la fortune, exonération de cotisation sociale pour les autres.
La crise, résultat du choix de la finance et de la spéculation contre les besoins humains, il nous la fait payer.
C'est tout cela qu'il veut continuer et aggraver. Par exemple, il propose que la négociation à l'intérieur de chaque entreprise remplace le code du travail et la loi. De quelle protection bénéficieront les salariés si la loi n'est plus là pour les défendre ?
De même, il lance, comme un ballon d'essai, la fin du statut du fonctionnaire. Ainsi, comme il veut le généraliser dans le privé, on pourrait précariser, licencier, réduire les salaires et allonger le temps de travail à merci. Pourquoi toujours tout tirer vers le bas ? Nous ne laisserons pas faire.
Le caméléon du FN
Face au rejet populaire et massif de son action à l’Élysée, Nicolas Sarkozy a décidé de séduire l'électorat FN comme il l'avait fait en 2005 avec sa proposition d'un Ministère de l'immigration et de l'identité nationale. Il a renouvelé, mercredi soir, sa proposition de transférer de la justice pénale aux tribunaux administratifs dirigés par les préfets, le droit des immigrés. Assez d'offrir des boucs émissaires à la colère, assez de jouer avec les peurs !
Nous ne nous tromperons pas d'adversaire, c'est la droite et l'extrême-droite qu'il faut battre.
Nicolas Sarkozy, « un français comme les autres », comme il se caractérise, a déclaré que « cette campagne était un forme de soulagement ». Le soulagement pour le peuple serait qu'il parte.
AVEC LE FRONT DE GAUCHE ET JEAN-LUC MELENCHON
PRENEZ LE POUVOIR !
Sarkozy et la droite méritent une bonne gauche. Une gauche qui n'hésite pas entre affronter et rassurer les marchés. Une gauche pour laquelle l'austérité juste, c'est juste encore plus d'austérité. Répondre à la crise en faisant le choix deL'humain d'abord, c'est le parti pris du Front de gauche, de ses candidats aux législatives et de Jean-Luc Mélenchon. La dynamique pour changer est de ce côté. Le Front de gauche est la condition pour que la gauche gagne, durablement.
MEETING de Jean-Luc MELENCHON
Cosec Pepito Ferretti Montesoro - BASTIA Mercredi 22 février - 18 h
Avec
Pierre LAURENT Secrétaire National du PCF
Dominique BUCCHINI Président de l’Assemblée de Corse Michel STEFANI,secrétaire régional du PCF, conseillerà l'Assemblée de Corse
Ange ROVERE, maire-adjoint de Bastia