MARE-NOSTRUM-copie-1
par BANDERA ROSSA
Jeudi 2 février, lors de la présentation de ses soutiens par Marine Le Pen, un certain Michel Ciardi, fondateur d'une association confidentielle baptisée « Union des Français juifs », s'en est violemment pris au PCF, attaquant « les communistes et les Verts (qui) soutiennent le Hamas, qui veut terminer le travail qu'Hitler a commencé ». Pour lui, « ce sont de braves gens qui n'aiment les Juifs que morts et ne veulent pas les voir vivants », n'a-t-il pas hésité à dire.
Cette attaque est ignoble, digne de la fange dans laquelle le Front national n'hésite pas à se vautrer. La manœuvre, en plus d'être misérable, est grossière. Elle aura du mal à faire oublier à quelle point antisémitisme et extrême droite française sont les deux faces de la même pièce.
Le PCF est déterminé à ne pas céder un pouce de terrain devant le discours de haine de Marine Le Pen et de ses amis !
Claude Guéant devant des étudiants de l'UNI à l'Assemblée nationale s'est livré à une nouvelle provocation xénophobe dont il est coutumier. Pour le ministre de l'Intérieur, "toutes les civilisations ne se valent pas". C'est lamentable !Par sa saillie, Claude Guéant remet en selle un des pires clichés racistes qui soit. Ce qui est désormais certain, c'est que comme être humain, Claude Guéant ne vaut rien !
Site: canempechepasnicolas à partir du blog de Jacques Tourtaux
Article de John Haylett,
pour le Morning Star,
quotidien du PC Britannique
Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Marouane Barghouti, condamné sur la base d'accusations de meurtres montées de toute pièce à cinq peines à perpétuité consécutives plus 40 ans en 2004, reste en cellule d'isolement dans une prison Israélienne.
Marouane Barghouti a comparu en justice à Jérusalem le 26 janvier, refusant de témoigner dans le cadre d'une poursuite privée américaine contre le dirigeant Palestinien portant sur des attentats perpétrés de la seconde Intifada entre 2000 et 2005. Il s'est exprimé vigoureusement en Anglais, Arabe et Hébreu face aux juges et aux journalistes.
L'ancien secrétaire-général du parti Fatah en Cisjordanie a déclaré que le conflit Israélo-Palestinien ne serait résolu que par la fin de l'occupation et le retrait Israélien sur les frontières d'avant 1967.
Barghouti a également appelé les Palestiniens à poursuivre leur lutte populaire contre l'occupant Israélien.
La Société des prisonniers palestiniens a annoncé le jour suivant que, à son retour à la prison d'Hadarim, Barghouti avait été placé en cellule disciplinaire, ce qui est loin d'être nouveau puisqu'il a déjà passé près de trois ans en cellule d'isolement.
Le leader du Fatah, partisan d'une solution à deux États, lui qui avait apporté son soutien aux accords d'Oslo signé par l'ancien président Yasser Arafat et le premier ministre Israélien Yitzhak Rabin, rejette désormais le dit processus de paix comme une diversion.
Rabin fut, bien entendu, assassiné par la suite par l'extrémiste sioniste Yigal Amir, depuis lors les gouvernements Israéliens successifs n'ont démontré aucune volonté de parvenir à une solution négociée.
Barghouti s'est saisi de l'occasion du 47ème anniversaire de la fondation du Fatah, le 3 janvier, pour publier une déclaration via sa femme Fadha, qui lui rend visite tous les quinze jours, recommandant que l'on mette de côté les négociations et que tous les efforts du peuple Palestinien se tournent vers d'autres moyens d'affirmation des droits nationaux Palestiniens.
« Il l'a dit parce que, depuis 18 ans, les seules choses que nous ont apporté les négociations, ce sont plus de colonies et plus d'occupations », a-t-elle expliqué.
« Même le jour de son procès au tribunal, il a toujours évoqué la solution à deux États comme la solution ultime. Qu'il ne croit pas dans les négociations actuelles, et leur chance d'aboutir, ne signifie pas qu'il ne croit pas à une solution à deux États ».
Fadha Barghouti a insisté sur le fait que la priorité de son mari reste de conclure un gouvernement d'unité entre Fatah et Hamas dans les intérêts de la réconciliation Palestinienne et de l'unité nationale.
« L'important, c'est de parvenir à un accord unitaire », a-t-elle tout simplement affirmé.
Le prisonnier connu comme le Mandela Palestinien – avec une comparaison qui n'est sans doute juste pour aucun des deux – partage toutefois au moins deux similitudes avec le dirigeant libérateur Sud-africain.
Il a été condamné à passer le reste de sa vie en prison et il a été diffamé comme terroriste par ceux qui terrorisent quotidiennement un peuple colonisé.
Nombre d'hommes politiques Israéliens, dont l'ancien ministre de la justice Yossi Beilin, architecte d'Oslo, rejettent la caractérisation de Barghouti comme terroriste.
Beilin affirme que Barghouti « est un dirigeant politique et non un terroriste » et il estime qu’Israël a fait une grosse erreur en ne libérant pas dans le cadre de l'accord de libération du soldat Israélien Gilad Shalit.
Fadha Normal insiste bien sur le fait que son mari n'est pas « un prisonnier normal, comme les autres et le peuple ne laissera pas son incarcération se poursuivre éternellement ».
Elle pense d'abord aux Palestiniens, mais, tout comme pour Mandela, les autres peuples ont une responsabilité en exigeant des changements dans l'attitude de leurs gouvernements respectifs vis-à-vis des politiques de répression d’Israël et en faisant pression pour obtenir la libération de Barghouti et de tous les prisonniers politiques.
Lundi 6 février 2012
"Nos adversaires, et même certains qui sympathisent avec nous, faisant abstraction de la longue histoire d'agressions, de blocus économique, d'ingérences, et de l'état de siège médiatique qui se traduit par des campagnes incessantes orchestrées par une presse soi-disant libre, subordonnée pour la plupart aux intérêts impériaux prédominant, exigent de nous, comme s'il s'agissait d'un pays vivant dans les conditions normales et non d'une place assiégée, de réinstaurer le modèle pluripartite qui régnait à l'époque où Cuba était sous la domination néocoloniale des États-Unis.
La Révolution a dû faire face à tous ces défis."
Raul Castro
1ère Conférence nationale du Parti