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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 15:30

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Tahrir : la Révolution filmée par un Italien.
Rosa LLORENS


 

Le cinéma indépendant fête le premier anniversaire de la Révolution égyptienne. Reflet Médicis a inauguré le Festival mercredi 25 avec un film italien de Stefano Savona, Tahrir, Place de la Libération. L’événement a fait salle comble, une salle chauffée par un bel Egyptien à la chemise immaculée, surmonté d’un casque de cheveux bouclés et muni d’un grand mouchoir dans le style Oum Kalthoum, qui a fermement invité le public à battre des mains au rythme de ses chansons, très théâtralement exécutées.

J’attendais le film avec deux références en tête : la plus récente, Mafrouza, film sorti cet été. La réalisatrice, Emmanuelle Demoris, a choisi comme lieu de tournage une ancienne catacombe d’Alexandrie, devenue bidonville ; elle y situe des séquences pittoresques, autour d’une "vedette" qui est un fainéant plein de bagout, dont on ne sait trop si elle veut se moquer de lui ou le présenter comme le prototype de l’Egyptien. Elle apparaît elle-même dans son film, pour montrer à quel point elle est bien intégrée dans le bidonville, et crédibiliser son histoire, qui inclut bien sûr un épisode de mise en garde contre les Islamistes. L’autre, c’était La Chine d’Antonioni, film de 1972 ressorti en salles en 2009 ; Antonioni est devenu, pour l’occasion, "l’Homme à la caméra" (selon l’expression de Dziga Vertov) : il n’est qu’un oeil qui enregistre, sans aucun jugement de valeur, donnant un visage, mille visages à ce pays toujours mal connu ; on sortait du film émerveillé par tant de richesse humaine.

S. Savona semble avoir choisi une position intermédiaire : au début du film, la caméra s’attarde sur un visage filmé de profil, au long nez droit et aux lèvres épaisses : on reconnaît le visage d’un fameux pharaon (lequel ? je ne me souviens pas) et on est ébahi par cette manifestation de "l’Egypte éternelle". Mais aujourd’hui seuls les touristes rêvent encore des Pharaons (les Egyptiens, eux, étaient justement occupés à se débarrasser de leur lointain successeur). Heureusement, on passe vite au présent : des groupes d’Egyptiens scandant des slogans, ou riant d’un théâtre de Guignol improvisé, où un faux Moubarak expliquait pourquoi il ne voulait pas partir : il voulait figurer au Guinness Book comme le dirigeant resté le plus longtemps au pouvoir. Parmi les slogans, je retiendrai celui qui est selon moi le plus profond : "Un kilo de lentilles coûte 10 livres !" (En Bolivie, c’est une révolte contre l’eau privatisée, donc chère, qui a mené à l’élection d’Evo Morales).

Mais dans ce film choral s’impose bientôt une "vedette", un jeune photogénique et cabotin : c’est à travers son regard qu’on va voir la révolution en marche ; il se définit comme libéral, et pose sans hésiter les objectifs : démocratie et laïcité ; on l’entend gloser là-dessus, tandis que la caméra montre, derrière lui, des rangées compactes d’Egyptiens accroupis pour la prière, matérialisation des menaces qui pèsent sur la Révolution et les sympathiques étudiants progressistes. Mais il agit, aussi : lorsque les choses se gâtent, on le voit tout à coup qui revient du "front", l’air dolent, avec un pansement sur la tête et appuyé, véritable gag (d’où est donc sorti cet accessoire ?), sur une belle canne en bois verni.

Le spectateur qui était venu pour s’instruire, se faire une idée plus précise des groupes d’idées et d’intérêts en présence , a la désagréable impression de se faire mener par la main sur un itinéraire balisé et terriblement simpliste : d’un côté, les gentils, les étudiants modernes et laïques de Facebook, de l’autre, les méchants, les islamistes aux noirs desseins. L’animateur de la soirée nous avait prévenus que la réalité égyptienne était complexe, et on pouvait espérer que le réalisateur, après avoir passé quelques semaines, voire quelques mois là-bas, nous en donnerait au moins un aperçu ; mais non, il nous enferme dans le manichéisme habituel des médias. Du reste, c’est un film de commande, et on comprend que l’objectif est de confirmer la version correcte des événements : la Révolution, c’est très sympathique, mais à condition de la canaliser suivant les schémas occidentaux. On pense à la devise du Prince Salinas dans Le Guépard de Visconti : "il faut bien que quelque chose change pour que tout reste comme avant".

Le film montre clairement , chez les Egyptiens, un désir primordial de se réapproprier leur pays et d’affirmer leur identité ; encore faudrait-il donner un contenu réel à cette identité : les intellectuels "progressistes" européens n’ont pas encore intégré le fait que les Egyptiens sont musulmans ; certes, il y a aussi des chrétiens, c’est un élément de la complexité de la situation. Mais les chrétiens sont un prétexte commode pour faire table rase de l’identité égyptienne et couler partout un béton laïque à la française : ils forment en Egypte une importante minorité (6 à 10 %) en pays musulman depuis 1400 ans : c’est donc qu’ on a élaboré là des solutions de coexistence au moins aussi valables que les nôtres. Du reste, au cours du débat, les animateurs ne semblaient pas se douter qu’il y a eu des élections et que les Frères musulmans ont remporté une large majorité : la laïcité ne semble donc pas être une priorité pour le peuple égyptien. Certes, on peut s’interroger sur les intentions des islamistes (encore une fois, la situation est complexe : peut-être ne sont-ils qu’un plan B pour sauvegarder les intérêts occidentaux) ; mais il faut admettre que l’affirmation musulmane est le premier pas vers la réappropriation par le peuple de son destin, et le laisser tracer lui-même son chemin.

Décidément, ce film semble plutôt pencher vers l’esprit Mafrouza que vers l’objectivité empathique de La Chine. La semaine prochaine (mardi 31 janvier, puis le 3 février), les 3Luxembourg ont programmé Fauteuils en cuir, un film sur la corruption et la pénurie d’eau et de poisson à Suez : nous pourrons sans doute alors pénétrer plus loin dans la réalité vécue des Egyptiens.

Rosa Llorens

URL de cet article 15682
http://www.legrandsoir.info/tahrir-la-revolution-filmee-par-un-italien.html

 

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 11:09

     a-paleckis px250 Victoire pour le dirigant communiste lituanien, Algirdas Paleckis, relaxé après une campagne judiciaire anti-communiste ciblant sa « défense des crimes de l'URSS »

Communiqué du département international du Front populaire socialiste Lituanien

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


Ce 18 janvier 2012, le premier tribunal de district de Vilnius a décidé de relaxer le président du Front populaire socialiste Algirdas Paleckis dans son procès portant sur sa « négation de l'agression soviétique en 1991 ».

C'est une immense victoire ! Une victoire pour tous ceux qui luttent pour la vérité historique et pour la liberté de conscience.

La classe dominante en Lituanie et les médias à leur solde ont commencé à exercer des pressions sans précédent sur la magistrature afin de lancer un appel auprès d'un Tribunal de plus grande instance. La bourgeoisie locale et la classe d' « analystes politiques » à leur service connaissent une nouvelle vague d'hystérie anti-socialiste et anti-communiste. Naturellement, après 20 années d'hégémonie dans la vie politique et l'historiographie, est en train d'émerger en Lituanie une force politique socialiste qui brave courageusement l'ensemble du système capitaliste.

Si l'appel va jusqu'au bout, la classe dominante prouvera une fois de plus que ses belles paroles sur les « droits de l'Homme », la « démocratie » et l' « État de droit » ne sont que propos de mauvaise foi.

Le Front populaire socialiste exprime sa reconnaissance à tous ceux qui ont manifesté leur solidarité tout au long de ce procès – cela fut particulièrement important pour nous durant cette année 2011, où nous avons subi des pressions politiques, économiques et morales de la part de l'appareil d’État visant la force montante que représente notre parti – le Front populaire socialiste. Nous vous sommes également reconnaissants pour vos messages de félicitations lors de notre victoire, même si nous n'avons encore gagné qu'une bataille. Toutefois, comme le dit le dicton : « On n'arrête pas le flot d'une rivière... ».

Nous avons résisté. Et nous sommes parvenus à attirer l'attention d'une bonne partie de la société Lituanienne (et pas seulement) sur les aspects refoulés des événements qui se sont tenus en 1991. Désormais, les citoyens pourront en venir eux-mêmes à leurs propres conclusions.

A notre victoire commune, camarades !

Vive la solidarité entre partis Marxistes !

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 10:34

                                                                      MARE NOSTRUM-copie-1

 

                                          un film documentaire de Jean-Pierre LLEDO

 

 

                                                                     

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 10:17

 

 

 

 

 

                                                                      

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 16:18

 

logo-cgt-educ-action.jpg

Nicolas Sarkozy, président-candidat en pleine accélération de contre-réformes destructrices, a montré lors du « sommet pour l'emploi » du 18 janvier 2012 tout l'intérêt qu'il portait au « dialogue social » en annonçant une accélération de la précarisation de l'emploi. Luc Chatel, son ministre de la liquidation de l'Éducation nationale, imite bien son modèle :
 

 

•14 000 suppressions d'emplois annoncées à la rentrée 2012, qui s'ajoutent aux 66 000 depuis 2007
•Casse programmée de la voie professionnelle publique et développement de l'Apprentissage
•Casse des derniers réseaux d'aides aux élèves dans le 1er degré
•Casse des statuts : mise en place de mutations parallèles et sans barème ECLAIR, prime au mérite (toujours dans les établissements ECLAIR), évaluation et carrière dans les mains des seuls supérieurs hiérarchiques en 2013...
 

 

A l'heure où dans les académies, les conséquences du budget de l'Éducation nationale voté pour la rentrée prochaine se traduisent par la suppression de centaines de postes, il est urgent de réagir. La CGT-Educ'action a proposé depuis le mois d'octobre 2011 une mobilisation contre le budget : elle s'engage donc pleinement dans les mobilisations contre ses conséquences.
La casse du service public d'éducation se mesure chaque jour davantage avec la politique menée sur le terrain. Les réformes s'empilent et produisent toujours plus de mal-être à la fois chez les élèves et les personnels.
C'est ainsi que pour la voie professionnelle publique, cette rentrée 2012 se prépare avec des milliers de suppressions d'emplois : La réforme du Bac pro 3 ans, que nous avons combattue, arrive dans la dernière ligne droite pour son application. Du coup le surplus d'élèves des classes Bac pro ancienne et nouvelle formule disparaît complètement et va permettre de liquider de nombreux postes. Nous avions annoncé cette casse programmée
De plus, la fermeture de nombreuses filières professionnelles au prétexte de leur manque d'attractivité va priver de nombreux élèves d'un véritable choix pour leur avenir professionnel et dégrader encore davantage leur motivation. De ce fait, les abandons en cours de cycle déjà nombreux, risquent de se multiplier. Les établissements accueillent ainsi de moins en moins d'élèves et le ministre en profite pour fermer des LP ! Le regroupement de filière et l'introduction de la mixité des publics dans des classes toujours plus surchargées dégradent dangereusement les conditions d'étude de nos élèves et les conditions de travail des personnels.
Dans le premier degré, ce sont l'enseignement spécialisé avec la disparition des Rased et l'enseignement des langues avec la suppression des postes d'intervenants en langues qui sont attaqués !
Le collège unique est remis en cause alors qu'il n'a jamais eu les moyens d'exister réellement !
 
Le dispositif ECLAIR, véritable cheval de Troie pour liquider le statut des personnels et consacrer davantage l'autonomie des établissements et des chefs d'établissement par le profilage des postes se répand sournoisement.
La volonté de mettre en pièce l'Éducation Nationale pour lui substituer un système éducatif copié sur le modèle libéral anglo-saxon ne fait plus aucun doute et crise ou pas, élections ou pas, les mesures seraient les mêmes : Les motifs invoqués ne sont que des prétextes destinés à masquer cette politique.
L a CGT-Éduc'Action exige :
•Une augmentation salariale immédiate pour tous les salariés de l'Éducation nationale d'au moins 300 euros et pas de salaire en dessous de 1 700 € brut ;
•L'arrêt des suppressions d'emplois, leur restitution et la création de postes à la hauteur des besoins sociaux ;
•L'arrêt du recours à la précarité et la titularisation sans concours ni condition de nationalité de tous les précaires qui le souhaitent ;
•L'abrogation des réformes type RGPP, LOLF, loi dite de mobilité ;
•L'abandon des contre réformes qui détruisent l'école publique (socle commun, livret de compétence, ECLAIR, lycée, bac pro 3 ans, l'aide personnalisée et la destruction des RASED dans le 1er degré, réforme de la formation des enseignants et CPE ...) ;
•L'ouverture d'un débat sur une réforme du système éducatif fondée sur l'émancipation et les droits démocratiques ;
•La réduction du temps de travail ;
•Un déroulement de carrière identique pour tous, au rythme le plus rapide, non soumis aux critères de mérite et donc le retrait du projet d'évaluation des enseignants.
C'est pourquoi, nous appelons l'ensemble des personnels à la grève et aux manifestations le 31 janvier 2012.
Nous appelons à l'organisation d'Assemblées Générales dans les services, villes, écoles et établissements afin de construire une lutte pour gagner sur nos revendications.

 

La CGT Educ'Action

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 16:11

 

                                                                        ASSEMBLEE-CORSE.jpg

 

COLLECTIVITE TERRITORIALE DE CORSE

_____

 

ASSEMBLEE DE CORSE

 

1 ERE SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2012

 26 – 27 JANVIER 2012

 

 

N° 2012/E1/001

 

 

MOTION
AVEC DEMANDE D’EXAMEN PRIORITAIRE

 

 

- DEPOSEE PAR :  M. Dominique BUCCHINI AU NOM DU GROUPE « ELU(E)S COMMUNISTES ET CITOYENS DU FRONT DE GAUCHE »

 

- OBJET :                 ATTRIBUTION D’UNE ALLOCATION COMPENSATOIRE D’INSULARITE (ACI) POUR TOUS LES RETRAITES PUBLIC/PRIVE RESIDANT EN CORSE AINSI QU’UN RAPPEL RETROACTIF DE L’INDEMNITE DE TRANSPORT POUR LES RETRAITES DE LA FONCTION PUBLIQUE.

___________________________________________________________________________

 

CONSIDERANT que  la situation économique et sociale de la Corse a toujours été en distorsion avec celle du continent et ce, malgré les mesures fortes mises en place dès 1946,

 

CONSIDERANT le coût de la vie élevé en Corse, l’écart de prix sur les produits de consommation courante ainsi que le coût des transports entre la Corse et le continent,

 

CONSIDERANT que  le pouvoir d’achat des salariés et retraités a toujours été nettement inférieur à la moyenne nationale,

 

CONSIDERANT :

 

-    que dès le début des années 50, la revendication d’une prime d’insularité portée par les organisations syndicales de salariés et retraités a fait l’objet de très nombreuses luttes et grèves longues,

                

 -   qu’en 1989, une « indemnité compensatoire pour frais  de transports » a été attribuée, suite à une grève de plus de deux mois,  par décret du 20 avril 1989 à la quasi-totalité des agents des trois fonctions publiques insulaires,

           

  -  qu’en 1995, a été obtenue, après un mois de grève, une majoration de cette prime pour les fonctionnaires actifs et son extension à certaines catégories de salariés sous statut de droit privé,

 

CONSIDERANT que l’attribution de cette prime - qui  reconnaissait le coût de la vie insulaire plus élevé que sur le continent et devait donc corriger le différentiel maintes fois démontré -  n’a répondu que partiellement à la revendication, tant sur le plan du montant que des bénéficiaires,

 

CONSIDERANT que les tables rondes prévues par les accords de 1989, et qui devaient par leurs travaux tenter de remédier au différentiel de prix, ont été abandonnées sitôt mises en place,

 

CONSIDERANT que, malgré les accords de 1995 - la mise en place d’un Observatoire des Prix ayant  fait apparaitre pour une énième fois une moyenne du coût de la vie plus élevé en Corse - le gouvernement n’a pas respecté la 2ème partie de l’accord qui prévoyait le versement de la dite « prime » aux retraités de la Fonction Publique,

 

CONSIDERANT que depuis 1952, les fonctionnaires de l’Etat prenant leur retraite dans certaines collectivités (Réunion Mayotte, St Pierre et Miquelon, Nelle Calédonie, Wallis et Futuna) perçoivent une indemnité temporaire de retraite (ITR)  révisée par l’article 63 de la loi de 2009, majorant leur pension,

 

Considérant que le fonctionnaire actif en Corse, bénéficiaire de la « prime d’insularité », ne la perçoit plus sitôt sa mise à la retraite,

 

 Considérant que les retraités en Corse subissent une double peine -  injuste et discriminatoire - selon eux anticonstitutionnelle,

 

 Considérant que, lors du passage à la retraite, les revenus chutent très fortement, ce qui induit pour les retraités de plus en plus de difficultés pour faire face à leurs besoins essentiels,

 

 Considérant que le coût des transports reste prohibitif, privant ainsi nombre de retraités de la possibilité à se rendre sur le continent principalement pour des raisons de santé, familiales ou autres,

 

 Considérant que les multiples et diverses démarches initiées de façon unitaire depuis 2007 par les Unions Syndicales et Associations de Retraités n’ont eu aucune suite,

 

 Considérant que le Ministre actuel de la Fonction Publique en visite récente en Corse, tout en reconnaissant que le pouvoir d’achat des retraités de Corse était une préoccupation permanente, a déclaré que cette question n’était pas à l’ordre du jour,

 

 Considérant cette injustice discriminatoire inacceptable,

 

L’Assemblée de Corse

 

DEMANDE des mesures urgentes afin de réparer l’injustice et la discrimination faites aux Retraités de Corse en leur attribuant :

 

-         Une Allocation Compensatoire d’Insularité (ACI) d’un montant de 200 Euros minimum par mois pour tous les Retraités Public/Privé résidant en Corse.

 

-         Un rappel rétroactif de l’indemnité de transport pour les Retraités de la Fonction Publique de Corse, à compter du rendu des travaux de l’Observatoire des Prix.

 

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 15:55

                

 EINSTEINjpg.jpg   Le ministère de l'Education Nationale a officialisé le nombre de suppressions de postes dans l'enseignement primaire à la rentrée 2012: 5700 postes.

Toutes les académies sont frappées.

 Des classes surchartgées, les réseaux d'aide aux elèves en difficultés attaqués, ceux qui existent encore, incomplets, des enseignants absents non remplacés, appauvrissement du contenu des apprentissages, c'est la réalité de l'Education Nationale avec N.Sarkozy et l'ensemble de la droite.

Il s'agit d'une politique outrancièrement fondée sur l'aspect financier qui affaiblit le sytème éducatif public, aggrave les tensions dans les établissements scolaires et remet en cause l'égalité républicaine.

base--l-ve.jpg

 En Corse, la saignée sera de 20 postes, dont 14 supprimés en Haute-Corse.

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 15:43
site: u levante
Alerte. Les gypaètes de Corse menacés d’extinction à brève échéance

 

La population d’Altore, notre gypaète barbu*, est en forte diminution en Corse. Une réduction de 50% des effectifs en seulement quatre ans fait craindre le pire pour les années à venir. 

La chute notée ces dernières années, semble se préciser avec seulement cinq couples présents aujourd’hui (au lieu de dix il y a quatre à cinq ans) et six l’année dernière. Ce triste constat résulte d’une semaine de suivi scientifique effectué entre le 26 décembre 2011 et le 2 janvier 2012 par les équipes du Parc naturel régional de la Corse.

Face à cette situation, la Vulture Conservation Foundation (VCF) et la Ligue pour la protection des oiseaux (en tant qu’opérateur national d’un plan d’action dont le PNR Corse est l’opérateur régional) ont réagi.

Elles considèrent que ce serait un crime de laisser s’éteindre cette petite population qui représente, selon les spécialistes, un véritable trésor génétique : ces oiseaux sont les ultimes représentants des innombrables gypaètes qui peuplaient il y a des milliers d’années l’Europe occidentale. « Notre » rapace bénéficie également d’une protection totale depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire. Il est inscrit à l’annexe I de la directive Oiseaux et de l’Union européenne.

On s’explique mal la disparition de certains adultes : le couple de Bavella par exemple a totalement disparu. La longévité de l’Altore est estimée à une trentaine d’années et l’hypothèse d’une mort est pratiquement exclue. Mais la priorité veut qu’on s’intéresse aujourd’hui au succès de la reproduction.

Un plan d’urgence de la dernière chance a été proposé pour essayer de sauver la vie aux quelques poussins qui naissent chaque année (cinq l’an dernier). Ce plan, repose principalement sur un type de nourrissage favorisant la survie des poussins dans leurs deux premiers mois d’existence. La technique consiste à apporter aux couples nicheurs, dès l’éclosion, une nourriture assez tendre pour être distribuée au jeune.

Ce plan a été accepté par les partenaires en Corse dont le parc naturel régional. De son côté la VCF se dit « prête à collaborer activement et étroitement avec le PNR de Corse et tous les partenaires possibles ». Pourtant, malgré l’urgence ce  plan n’est toujours pas opérationnel.

U Levante demande à ses militants de faire circuler l’information afin de sauver le plus grand rapace de Corse et d’Europe. Un important élément du patrimoine corse est en train de disparaître.

 

* Le gypaète barbu atteint 2,80 mètres d’envergure. La présence de vibrisses (moustaches) à la base du bec lui ont valu son nom de barbu.  Photo.  CC_SA_NC Geoffrey Gilson

 Rapport de suivi 26 décembre 2011 au 2 janvier 2012 • extraits 

Ascu : un couple adulte. Nid occupé.
Bonifatu : un couple adulte. La ponte semble imminente.
Tartagine : pas vu d’oiseau de toute la journée. En revanche observation récente d’un couple.
Scala : seulement un adulte pendant les deux jours d’observation. En 2010 déjà le territoire était occupé par un seul oiseau.
Populasca : un couple adulte.
Restonica. un couple adulte. La ponte semble imminente.
Bavella  : pas d’observation pendant deux jours. Ce territoire n’est pas occupé. La dernière observation date de juin 2010.
Guagnu et Varghjellu : nid non occupé.
Fangu : pas d’oiseau observé de toute la journée.

Suivi : Paolo Fasce avec Jean François Seguin et Jose Torre du parc naturel régional de la Corse

 

 

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 15:36

                                                                        FRONTE DI MANCA

                                                                     

              PRENONS LE POUVOIR !

 

 

 

 

Quand l’austérité fait le bonheur de Guillaume Sarkozy Francis JOURNOT

arton15689-91398.jpg Guillaume SARKOZY - Wikimedia Commons


L’exemple du textile, secteur emblématique du phénomène de délocalisation, est révélateur de la proximité entre certaines entreprises, organisations professionnelles, patronales et pouvoir politique.

Les premières délocalisations du textile habillement ont débuté il y a plus de 30 ans mais la chute du secteur s’est précipitée au cours des dix dernières années.

En 2002, Guillaume Sarkozy, fervent partisan des délocalisations, Président de l’UIT (Union des industries textiles), Vice-président du MEDEF et dont le frère, Nicolas Sarkozy occupait alors le poste de ministre de l’Economie, déclarait "Je suis fier d’être un patron industriel qui délocalise, assez de faux semblants : la perte d’emploi, la déstabilisation industrielle, c’est normal, c’est l’évolution" (L’expansion 28/11/02).

CONFLITS D’INTÉRÊTS

Après avoir coulé l’industrie textile française et déposé de bilan de son entreprise en 2006, Guillaume Sarkozy, devenait Président du conseil d’administration ainsi que Directeur général du groupe Malakoff-Médéric fusionné en juin 2008, et bénéficiait 6 mois plus tard, à la faveur de la mise en place du dispositif "mutuelle obligatoire employeur ", des souscriptions des contrats d’assurance des 50 000 employés de Pôle emploi et des 120 000 employés de la Sécurité sociale.

En juillet 2009, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, le taux de TVA de la restauration était réduit de 19.6 % à 5.5 % et offrait ainsi un cadeau annuel de 2.4 milliards d’euros aux CHR (cafés hôtels restaurants).

Encore fort opportunément, 18 mois plus tard, c’était justement le groupe d’assurance dirigé par Guillaume Sarkozy, qui remportait le marché des CHR et engrangeait 800 000 contrats d’assurance.

En octobre 2010, le député André Guérin (PCF) brocardait le projet de partenariat contre nature de Malakoff-Médéric avec la Caisse nationale de prévoyance (CNP assurances), 1er assureur de personnes en France mais également filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), "Groupe public au service de l’intérêt général et du développement économique".

Le frère ainé du président de la république, devait assurer la fonction de Président du conseil de surveillance de ce nouveau fonds d’investissement spécialisé dans la retraite par capitalisation et fondé à capter une part importante d’une épargne évaluée, selon le Conseil d’orientation sur les retraites, entre 40 à 110 milliards d’euros en 2020.

Le projet a été rejeté par l’Autorité de contrôle prudentiel, mais le 17 décembre 2010, Guillaume Sarkozy affirmait aux salariés de Malakoff-Médéric, que le projet de coentreprise pourrait être de nouveau présenté en juin 2012 pour un lancement au 1er janvier 2013.

Depuis plusieurs années, Nicolas Sarkozy prépare les français à une diminution de leur prise en charge par les régimes de retraites par répartition au bénéfice de l’assurance retraite par capitalisation. Gageons que le groupe dirigé par Guillaume Sarkozy sera le principal bénéficiaire de cette politique de fossoyage de l’assurance retraite et maladie, menée aujourd’hui au nom de l’austérité.

Francis JOURNOT

Mouvement associatif RENDEZ NOUS NOTRE INDUSTRIE !

www.rendez-nous-notre-industrie.com et www.vetements-made-in-france.com

sont des associations citoyennes indépendantes et sans appartenance politique. 

URL de cet article 15689
http://www.legrandsoir.info/quand-l-austerite-fait-le-bonheur-de-guillaume-sarkozy.html

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 15:25

 

 

 

 

 

 

                                                                                

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