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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 15:19

 

 

 

                                                                                   

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 15:12

                                                                  FRONTE DI MANCA

 

 

 

 

Les idées stupides de Madame Le Pen

Le FN veut faire croire que l’immigration serait responsable de tous nos

maux. Cette obsession divise les salariés entre eux au moment où il faut que

 le peuple se rassemble face à lafinance. Il s’agit pour lesLe Pen de faire

 oublier qu’ils prônent eux aussi l’austérité et défendent l’intérêt des nantis. En plus, c’est absurde : lesimmigrés rapportent des milliards à la France parleur travail

 

Marine Le Pen parle désormais de la France, des travailleurs, de social. En vérité, elle n’aime ni le monde du travail, ni la solidarité, ni la liberté.  C’est une xénophobe millionnaire qui ne propose rien contre le pouvoir de la finance et des riches.  Ne vous laissez pas berner. Seul le Front de Gauche propose d’en finir avec les politiques libérales et d’austérité.  Seul le Front de Gauche défend des propositions qui amélioreront la condition des travailleurs.

 

Avec Jean-Luc Mélenchon, le Front de Gauche propose :

    ➜ le SMIC à 1 700 € bruts dès 2012

    ➜ la retraite à 60 ans à taux plein

    ➜ pas de retraite en dessous du SMIC

    ➜ la baisse des loyers

le revenu maximum autorisé : 100% d’impôts au-delà de

30 000 € par mois

la sortie de l’OTAN

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 14:46

 

                         L’imposture Le Pen

                      Ne vous laissez pas tromper !

 

«Madame Le Pen défend le pouvoir d’achat»

Elle est contre la hausse du SMIC

(«Vous croyez qu’un projet présidentiel c’est un catalogue de mesurettes ?» France 2, 18/11/2011).

Elle est «farouchement opposée» au blocage des loyers (Le Parisien, 21/09/2011). 

«Madame Le Pen défend la retraite à 60 ans»

Elle dit tout et son contraire. Elle défend la retraite à la carte et dans son projet accepte la retraite à 62 ans !  Pendant le mouvement social, elle traitait les manifestants d’«émeutiers» (22/10/2010).  

«Madame Le Pen défend les services publics»

Elle refuse de recréer les 80 000 postes d’enseignants supprimés par Sarkozy.

Elle veut la «fermeture des petites structures» de santé.

«Madame Le Pen défend la laïcité»

Elle se réclame de la laïcité pour attaquer les musulmans. Mais elle soutient les intégristes catholiques qui attaquent les centres d’IVG et prétend «rechristianiser» la France (Présent, 22/12/2010). Comme au temps des croisades !

«Les ouvriers votent pour Madame Le Pen»

C’est ce que répètent les sondages et les grands médias qui veulent dénigrer le peuple. Mais 70% des ouvriers s’abstiennent. Aux dernières élections, plus de 90% des ouvriers n’ont pas voté FN. 

«Madame Le Pen défend les riches»

Dans son projet, elle défend la suppression de l’Impôt sur la Fortune !

Elle est contre le revenu maximum et contre un salaire maximum autorisé dans les entreprises.  Pour elle, ce sont des propositions «soviétiques» (France Soir, 11/07/2011).

«Madame Le Pen est une candidate du système !»

Au Parlement européen, elle vote le plus souvent avec la droite. Elle sert à faire peur pour empêcher l’électeur de réfléchir et le forcer à voter «utile».

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 14:34

 

 

 

Le Front National et  Marine Le Pen

décryptage

                                 Une extrême droite bien réelle

L’opération est menée depuis plusieurs années, sortir le FN  de son isolement en lui donnant un visage plus acceptable  pour un maximum d’électeurs. Si du point de vue de l’image  le passage du père à la fille favorise totalement cette évolution,  sur le plan des idées l’enrobage de circonstance ne  modifie pas le fond. Pourtant, Marine Le Pen ne ménage  pas ses efforts, avec la multiplication des références à la  liberté (80 fois dans le discours du 1er mai), au peuple  (50 fois dans celui du 19 novembre), la tournure sociale  de ses discours, sans parler de la crise. Une reprise pure  et simple d’analyse et de constats que nous pouvons  faire ! Mais cette tentation de coller sur des thématiques

sociales ne doit pas faire illusion, le fond de commerce  et les motivations profondes du FN restent les mêmes,  ce sont celles de l’extrême droite.

Le FN dans sa version Marine, joue toujours sur les  mêmes ressorts, la peur, la stigmatisation de l’autre, de  l’étranger, pour capter un électorat bousculé par la  crise. Un électorat qui a peur du déclassement social,  de la précarisation et qui veut trouver un responsable  à cela.

Jouant sur toutes les ambiguïtés, Marine Le Pen n’hésite  pas dans ses interventions à dénoncer les spéculateurs  et les marchés financiers. Mais elle se garde bien dans  son programme de s’attaquer à ces derniers. Bien au  contraire, en jouant sur la division entre les opprimés,  en dénonçant les syndicats, Marine Le Pen fait le jeu d’un  patronat qui n’a de cesse de vouloir rogner les droits  des salariés.

Cet argumentaire met en évidence la filiation historique  du Front national qui se retrouve dans ses thèmes de prédilection  et qui structure son électorat. Il y a l’immigration,  le combat contre les syndicats ouvriers, son positionnement  économique libéral, sa conception de la place de la  femme dans la société ou bien encore la sécurité. Sur l’ensemble  des thématiques qu’elle peut aborder dans la présentation  de son programme, Marine Le Pen se contente de  décliner la « priorité nationale ». 

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 13:45

                                                                                                                          FRONTE DI MANCA

                                                                     

              PRENONS LE POUVOIR !

 

 

 

·                                 En finir avec la tyrannie des sondages.



A trois mois de la Présidentielle, si l'on s'en tient aux medias et aux experts de tous genres paralysant l'espace public, les jeux seraient faits. A quelques arrangements près. De la démocratie nous serions passées à une technocratie omnipotente, niant tout débat de fond et toute contestation de l'ordre établi. Dans ce dispositif, les sondeurs font loi qui ne se contentent plus de nous révéler l'état de l'opinion mais le manipule voire le fabrique...telecerveau-copie-1.jpg
Nous avons décidé de « politiser » cette question et de la mettre dans le débat public. Jean-Luc Mélenchon a donc attaqué devant le Conseil d'Etat la Commission des sondages, institution chargée de veiller au respect de la loi par les sondeurs et les organes de presse, qui manque totalement à ses missions pourtant essentielles pour la démocratie. Le mercredi 25 janvier s'est tenue une audience sur la saisine du candidat Front de Gauche à la Présidentielle. Le Conseil d'Etat va délibrer. Le rapporteur public a proposé le rejet de notre plainte. Mais il a admis que la loi avait bien été violée par l'institut incriminé et que la Commission des Sondages aurait pu le rappeler à l'ordre. C'était la première saisine contre la Commission des Sondages et c'est déjà une première victoire politique.

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 13:35

 

                                                            FRONTE DI MANCA

                                                                     

              PRENONS LE POUVOIR !

 

 

 

 

 

Résister à la Finance, oui mais comment ?
 

site: Place au Peuple

Résister à la Finance, oui mais comment ?

Depuis quelques semaines, une terrible épidémie semble contaminer un à un les différents candidats à l’élection présidentielle. Tour à tour, chacun reprend le vocabulaire du Front de Gauche. Marine Le Pen avait déjà commencé en affirmant qu’elle voulait “ rendre visibles, les invisibles ” reprenant ainsi les mots prononcé par Jean-Luc Mélenchon lors de sa première visite – après sa désignation comme candidat commun du Front de Gauche – aux salariés de Fralib. Récemment, c’est François Bayrou qui a été atteint par le virus en appelant à la résistance lors de son meeting de Dunkerque le 19 janvier dernier. François Hollande a également repris le vocabulaire du Front de Gauche lorsqu’il a affirmé dans son meeting au Bourget que son “ adversaire, c’est le monde de la finance ”.

C’est d’ailleurs sur cette question de la finance que l’épidémie “ Front de Gauche ” semble faire le plus de ravages. S’ils sont sincères, nous ne pouvons que nous réjouir que les autres candidats reprennent nos mots pour décrire les dérives inacceptables du système financier actuel. Mais une fois d’accord sur le constat d’une finance toute-puissance, encore faut-il se donner les moyens de l’affronter directement. Comme l’a rappelé Jean-Luc Mélenchon lors de son meeting de Besançon, “ on ne combat pas le capitalisme de notre époque avec un pistolet à bouchon ”.
La droite au pouvoir a cherché à faire croire qu’elle réformerait la finance mondiale comme le claironnait Nicolas Sarkozy lors de son premier discours de Toulon. Elle ne trompe aujourd’hui plus personne. Toute son action pendant 5 ans n’a cessé de donner toujours plus de pouvoir au monde de la finance. C’est notamment Michel Barnier, en tant que Commissaire européen, qui a augmenté le pouvoir des agences de notation. Grâce à lui, les agences peuvent venir émettre des notations sans que personne ne leur demande !
François Bayrou s’est lui aussi récemment emporté contre les dérives de la finance : “ à l’argent roi, nous allons résister ” a-t-il déclaré lors d’un meeting à Dunkerque. Pourtant, François Bayrou est l’un des défenseurs les plus zélés de la finance : il a été l’un des premiers à défendre la fameuse “ règle d’or ” cher aux financiers. En réalité, Bayrou est un super libéral défendant une super austérité (lien vers la brochure FDG) donnant ainsi toujours plus de pouvoir au monde de la finance.
Enfin, c’est François Hollande qui a récemment déclaré que “ [son] adversaire, c’est le monde de la finance ”. D’une manière générale, plus on connait son adversaire, plus il est facile de l’affronter. Mais pour François Hollande cet adversaire n’a “ pas de nom, pas de visage ”. Pourquoi ne demande t-il pas à son ami, Jean-Pierre Jouyet, président de l’Autorité des marchés financiers, qui sont les grands financiers d’aujourd’hui ?
François Hollande a tout de même le mérite d’avancer quelques pistes programmatiques pour freiner le développement d’une finance toute-puissance. La séparation des banques d’affaires et de dépôts, la suppression des stocks options, une taxe sur les transactions financières (encore faudrait-il connaître son montant), etc. C’est bien mais cela n’est pas suffisant.
Seul le Front de Gauche assume aujourd’hui, dans ses mots et dans son programme, une réelle volonté d’affrontement avec les marchés financiers. Standard & Poor’s a déclaré la guerre à la France ; le Front de Gauche dispose des armes nécessaires pour que le peuple Français résiste au monde de la Finance.

Les mesures du Front de Gauche pour reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers:
→ Création d’un pôle public bancaire part la mise en réseau des institutions bancaires publiques actuelles ( Caisse des dépôts, Crédit foncier, OSEO, CNP, Banque postale) et la nationalisation de banques privées ;
→ Séparation des banques de dépôts et des banques d’affaires ;
→ Les banques qui ne respecteraient pas la nouvelle réglementation de lutte contre la spéculation seront placées sous contrôle social ;
→ Interdiction des agences de notation ;
→ Blocage des échanges de capitaux avec les paradis fiscaux ;
→ Interdiction des stock-options et des LBO (technique consistant à acheter une entreprise avec des capitaux empruntés et remboursés rapidement en saignant voire en revendant par morceaux la société achetée).
→ Permettre à la BCE et à la Banque de France de racheter directement des titres publics avec un taux d’intérêt très faible voire nul afin de financer des projets socialement et écologiquement justes.
→ Agir pour le changement des statuts de la BCE afin de mettre un terme à son indépendance.

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 13:20
A quoi joue le Qatar?

· la plus grande base américaine y est implantée, mais les Talibans ont maintenant leur représentation dans l’émirat ;

· c'est le pays d’Al-Jazeera, le média audiovisuel qui a le mieux couvert la seconde Intifida et le bombardement de Gaza, mais c'est aussi l'un des rares pays arabes qui a une représentation israélienne sur son sol ;

· c'est un micro-état foncièrement pro-américain, mais c’est aussi celui qui soutient nombre de mouvements islamistes, dont le Hamas, qui y a également installé sa représentation.

Quand on visite le Qatar, ce qui nous choque de prime abord, c'est l’extravagance consumériste et l’ultralibéralisme économique qui y règnent. L’essentiel est en réalité là. En fait, tant que les privilèges sont préservés, tant que l'appropriation des richesses au profit d’une seule caste perdure, tout le reste devient secondaire. Si l’on ne comprend pas ce préalable, on aura du mal à comprendre la logique de cet État.

Coincé entre les deux puissances régionales, l’Arabie Saoudite et l’Iran, le petit émirat a soif de rayonnement international. Le Qatar nourrit aujourd’hui l’ambition démesurée d’être reconnu comme la puissance régionale politique et diplomatique incontournable du monde arabe. Et cela pour deux raisons majeures : d’abord, satisfaire son égo insatiable, et ensuite faire en sorte que personne ne puisse remettre en cause l’appropriation des richesses de son sous-sol par la famille royale.

En acceptant l'installation de la plus grande base américaine de la région sur son sol, et en se mettant donc sous la protection US, la famille royale espère ainsi pérenniser sa mainmise sur les gisements d’hydrocarbures, tout en se protégeant des ambitions régionales de ses deux grands et très redoutés voisins.

Et l'installation de la représentation diplomatique israélienne sur le sol qatari est, bien évidemment, la condition sine qua non de la protection américaine. L'affaiblissement de la puissance financière et économique américaine constitue l'élément nouveau de cette dernière décennie. Cela bouleverse la donne dans cette région qui avait l’habitude, depuis plusieurs décennies, de vivre sous l’ordre américain.

Aujourd’hui, les Etats-Unis n'ont plus les moyens de leur politique hégémonique. De plus, la zone Asie-Pacifique, avec l'émergence de la Chine, devient la région clé pour l'impérialisme américain, beaucoup plus que le Moyen-Orient.

Certes, la protection des gisements d’hydrocarbures et de ses voies d’acheminement vers les pays du Nord restera un enjeu central. Mais la crise économique et financière mondiale, associée à la reconsidération des priorités stratégiques, font que les Etats-Unis n’ont plus les moyens d’agir directement dans cette région pour préserver leurs intérêts.

Cette situation inédite a deux conséquences pour cette région :

-La première est que Washington, face à ses nouvelles restrictions budgétaires, a décidé d’intervenir dorénavant à travers ses relais locaux qui, eux, ont les moyens et l'ambition de devenir des puissances régionales.

Ces relais locaux sont d’abord ceux qui, historiquement, ont toujours été présents dans cette région : au premier plan, les deux anciennes puissances coloniales, la France et la Grande-Bretagne (puissance militaire et technologique), sans oublier la fidèle héritière de l’empire ottoman, la Turquie, nouvelle puissance économique et militaire.

Le Qatar, diplomatiquement et médiatiquement très présent, espère aussi être reconnu comme une nouvelle puissance régionale. Il aspire à devenir un de ces relais de la puissance américaine, qui aura l’avantage d’être le seul à appartenir à la « nation arabe ».

Fait important, ces pays (France, Grande-Bretagne, Turquie et Qatar), qui sont déjà des acteurs influents dans l’évolution des révolutions arabes, sont tous membres de l’OTAN ou hébergent d’importantes bases américaines, et ont en commun d’avoir noué des relations diplomatiques et économiques avec l’État sioniste.

-La seconde conséquence de cette situation nouvelle est que ces relais locaux, tout en agissant pour les intérêts US, œuvrent aussi pour leurs propres intérêts. C'est, très logiquement, une « juste » rétribution qu'« autorise » le gendarme américain :

· ainsi, profitant des révolutions arabes, les anciennes puissances coloniales européennes (France et Grande-Bretagne) tentent de reprendre pied dans cette région, où elles espèrent devenir l’intermédiaire obligé ;

·  la Turquie, de son côté, voudrait reconquérir, à travers son dynamisme économique, son aire d’influence qui s’étendait de l’Asie centrale au Maghreb. L’État sioniste qui entretient des relations économiques florissantes avec le capitalisme turc ne fait pas exception. Business is Business ;

· quant au Qatar, fort de sa toute nouvelle puissance financière et médiatique, il promeut une parole libre (mais évidemment orientée) reflétant toutes les tendances politiques du monde arabe, dans le but de s’imposer comme le centre d’un nouveau rayonnement pan-arabe.

C'est à la lumière de ce contexte qu'il faut interpréter l'action du Qatar, ainsi que son rapport avec le Shaykh Al-Qaradawi et la chaîne satellitaire Al-Jazeera. Pour comprendre le rôle du Shaykh Al-Qaradawi, il faut retracer son historique. Issu des Frères musulmans égyptiens, Shaykh Al-Qaradawi a payé très cher son opposition publique et franche à la dictature égyptienne ; il croupit, pendant toute une partie de sa vie, dans les prisons égyptiennes. Jusqu’à très récemment, tous les mouvements politiques islamiques des pays arabes, sans aucune exception, vivaient sous une terrible répression, faite de meurtres, disparitions, emprisonnements, massacres, ou encore de tortures. Et cela, dans l'indifférence de tous les médias occidentaux.

Shaykh Al-Qaradawi a toujours refusé de se taire sur le droit d'expression de tous les peuples et sur son anti-sionisme viscéral. Le seul pays qui a, finalement, accepté de l'accueillir tout en lui laissant sa liberté de parole fut le Qatar. Il fit même plus, il lui attribua un canal (Al-Jazeera) pour lui permettre de s’adresser à toutes les masses arabes. La quasi-totalité des dirigeants des mouvements politiques islamiques en exil, ou subissant la répression, lui emboîtèrent le pas. Contournant la censure exercée par toutes les dictatures arabes, ils purent, à travers Al-Jazeera, exprimer leur point de vue et en débattre avec les autres mouvements d’opposition arabes.

Ainsi, à travers Al-Jazeera et le rayonnement du Shaykh Al-Qaradawi, le Qatar a obtenu ce qu'il voulait : être une puissance médiatique incontournable dans cette région. Grâce au  Qatar, le Shaykh Al-Qaradawi et beaucoup de mouvements islamiques réprimés ont obtenu en retour le droit de s'exprimer et de débattre publiquement. Ce qui était irréalisable et inespéré  dans leur propre pays, et cela depuis plusieurs décennies.

Aujourd’hui, le Qatar compte bien tirer ses dividendes de sa politique d’ouverture, audacieuse à l’époque, vis-à-vis des mouvements politiques islamiques. L’émirat s’implique, désormais, directement dans les révolutions arabes, financièrement, médiatiquement, diplomatiquement et même militairement, si cela doit s’avérer nécessaire. Pour cela, l’émir du Qatar en personne n’a pas hésité à  reprendre en main la chaîne Al-Jazeera. La direction a été remaniée pour qu’elle réponde plus fidèlement aux orientations politiques du pays.

Si la situation du monde arabe n’était pas aussi dramatique, on pourrait sourire de ce petit émirat royal qui soutient les soulèvements populaires et donne des leçons de démocratie, alors que l’émir lui-même est arrivé au pouvoir en destituant son propre père.

Du Nord ou du Sud, musulman ou non, nous n’oublierons jamais ce qui rassemble ces États (France, Grande-Bretagne, Turquie, Qatar) qui se posent aujourd’hui en modèle pour les peuples arabes :

·  un assujettissement à l’ordre US, responsable de toutes les guerres impériales menées dans la région ;

· des relations normalisées avec l’État sioniste, seule idéologie d’Etat ouvertement raciste du XXIe siècle ;

·  une intégration à un système économique mondial, capitaliste et ultra-libéral, responsable de la pire des catastrophes humaines, spirituelle et écologique (1 milliard de sous-alimentés, inégalités croissantes, consumérisme, réchauffement climatique…).

Dépasser l’impérialisme américain, combattre l’idéologie raciste que représente le sionisme, s'affranchir du modèle consumériste occidental et de sa logique capitaliste, requièrent la mise en place d’un projet alternatif de société pour les pays arabes.  [.....]                                     

 

                                                           site: oumma.com

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 13:11

 

                                                          MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Pourquoi la Grèce n’a-t-elle pas intérêt à trouver un accord ?
Et si, finalement, l’explosion venait de Grèce ?
dimanche 22 janvier 2012
                                           
                                                                            AKROPOLI2                                   
 

Aujourd’hui, nous avons connu un épisode grand guignolesque de la négociation financière internationale. Les hedge funds ont menacé la Grèce de porter plainte contre elle... auprès de la cour européenne des droits de l’homme ! Comique, non ?

Ne pas rembourser ses créanciers est une atteinte au droit à la propriété. Ce droit est inscrit dans la déclaration universelle des droits de l’homme cqfd. Nous ne nous étendrons pas sur cette interprétation du droit, ni sur les textes internationaux ou américains qui peuvent être opposés à ces investisseurs professionnels sur le principe de responsabilité. Nous aurons, si cette menace est suivie des faits, l’occasion d’y revenir, et par la même occasion d’évoquer la guérilla judiciaire que mènent ces fonds d’investissement contre certains États.

Outre cet épisode, donc, les négociations concernant la dette grecque semblent tourner en rond. Non seulement parce que les hedges funds font de la surenchère (ils affirment ne pas vouloir entendre parler de taux d’intérêt inférieur à 5%), mais aussi parce que les points qui semblent se régler sont tellement au désavantage de la Grèce, que bientôt, ce pays aura plus intérêt à tout faire sauter qu’à signer.

Où en sommes nous dans la négociation ?

- Les créanciers privés (donc pas la BCE) échangeraient leurs créances actuelles contre de nouveaux titres dévalorisés de 50%.
- Les nouveaux titres seraient régis par les règles britanniques et non plus grecques. La différence principale se situe sur les recours. Dans le régime britannique, en cas de défaillance, les créanciers sont en droit de saisir les avoirs de l’État défaillant.
- Le montant total de la dette effacée par cet accord représente un petit peu plus de 30% du PIB grec.
- Les taux d’intérêt des nouveaux titres se situeraient aux alentours de 4 à 5%.

Bien, analysons maintenant ce que donnerait un tel accord s’il était signé.

Le niveau d’endettement actuel de la Grèce se situe entre 150 et 168% du PIB. Si vous baissez ne serait-ce que de 50% le niveau d’endettement, vous êtes de toute manière à plus de 100% du PIB. D’accord ? Si vous accordez à un pays endetté à 100% (et à fortiori si c’est à plus de 100%) un crédit à 4% d’intérêt par an, celui-ci sera bien obligé de faire 4% de croissance pour pouvoir payer les intérêts sans devoir à nouveau réemprunter, non ? Quelqu’un peut il me rappeler la dernière fois que la Grèce a fait 4% de croissance ? Un bookmaker londonien serait il capable de me donner la cote pour parier sur un taux de croissance à 4% de la Grèce dans les années qui viennent ?

L’accord qui est en train de se dessiner est un acte de mise à mort. Les créanciers sont en train de se partager les actifs de l’État grec que celui-ci va bientôt se trouver obligé de leur céder parce qu’il lui sera matériellement et mathématiquement impossible de payer 4% d’intérêt !

Il est clair que si les dirigeants grecs ont un tant soit peu de courage, d’honneur et de fierté, ils ont tout intérêt à faire exploser la banque. Ils mettent fin aux négociations, refusent de payer et c’est tout le système qui explose. Les créanciers privés seront alors en droit de faire jouer leurs CDS et le joli jeu de dominos que nous avons connu en 2007-2008 reprendra, puissance dix, enclenchant un pagaille monstrueuse et une série de faillites de banques et de compagnies d’assurance qui ont accordé des CDS sans avoir, bien sûr, les fonds propres en face et en se ré-assurant auprès d’autres organismes qui, eux non plus, etc. etc... Sans compter notre chère BCE. Embourbée dans la dette grecque jusqu’à 20 fois ses fonds propres et qui se retrouveraient de facto en... cessation de paiements !

Tous comptes faits, on n’a peut être pas fini d’entendre parler de la dette grecque. D’autant qu’un certain nombre de pays sont en train d’observer scrupuleusement l’avancement de la négociation. Si les créanciers cèdent, ils devront céder à d’autres (Espagne, Portugal, Irlande, France, Italie…) et sur des montants autrement plus importants. S’ils ne cèdent pas, c’est tout le système qui risque d’exploser et plus aucun créancier ne se sentira tenu de rembourser, ou alors, comme les russes, 70 ans après, sur des bases complètement décotées.

Prochain round, mercredi prochain. Vous suivrez le match avec nous ?

 

site: Ferñent / Mouvement des Travailleurs Panafricains – Sénégal

 

                                                                                                     FVER-PCF


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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 13:07

 

 

Le meilleur président pour les États-Unis
par Fidel Castro Ruz

Une agence de presse européenne bien connue a informé avant-hier depuis Sydney :

« Un groupe de chercheurs australiens de l’Université de la Nouvelle-Galles du Sud a annoncé la création d’un câble électrique dix mille fois plus fin qu’un cheveu et capable de conduire autant d’électricité que son similaire de cuivre traditionnel.

[…]

Bent Weber, chef du projet réalisé dans cette université australienne, a expliqué dans un article que publie la revue Science qu’ "il sera essentiel de pouvoir effectuer des connexions à cette échelle microscopique pour développer les circuits électroniques du futur".

« Le câble a été mis au point par des physiciens australiens et étasuniens à partir de chaînes d’atomes de phosphore dans un cristal de silice : le nanocâble compte à peine quatre atomes de large sur un de haut.

[…]

« La découverte est essentielle dans la course internationale à la mise au point du premier "ordinateur quantique", une machine ultrarapide qui sera capable de traiter d’énormes quantités de données en quelques secondes, autrement dit de faire une série de calculs que les ordinateurs actuels mettraient des années, voire des décennies à réaliser.

« Dans un câble de cuivre traditionnel, l’électricité est engendrée quand les électrons de cuivre passent tout au long du conducteur ; mais plus celui-ci est petit et plus augmente la résistance au courant électrique.

« Pour résoudre ce problème, Weber et son équipe ont utilisé des microscopes conçus spécialement avec une précision atomique qui leur ont permis de placer les atomes de phosphore dans les cristaux de silice.

« Ceci a permis au nanocâble d’agir comme le cuivre, les électrons passant facilement et sans problèmes de résistance. "Nous montrons par cette technique qu’il est possible de minimiser des composants à l’échelle de quelques atomes", a signalé Weber.

[…]

« "Si nous allons utiliser les atomes à la place des bits, nous avons besoin de câbles à la même échelle qu’eux", a remarqué Michelle Simmons, superviseur du projet.

Face à ces avancées technologiques irrésistibles qui devraient servir au bien-être de l’humanité, je me suis souvenu de ce que j’ai écrit voilà quatre jours sur le réchauffement de la Terre et sur l’exploitation accélérée du dangereux gaz de schiste dans un monde en train de consommer en deux cents ans l’énergie fossile accumulée pendant quatre milliards d’années.

J’ai imaginé Obama, ce bon articuleur de mots en quête désespérée de réélection, pour qui les rêves de Martin Luther King orbitent à autant d’années-lumière de distance que la Terre de la planète habitable la plus proche.

Pis encore : n’importe quel parlementaire républicain présidentiable, ou n’importe quel chef ou cheffesse du Tea Party, trimballe plus d’armes atomiques sur son dos que d’idées de paix dans sa tête.

Que les lecteurs imaginent une minute cette puissante calculatrice quantique capable de multiplier à l’infini les données que stockent les ordinateurs modernes.

N’est-il pas évident que le pire de tout est l’absence, à la Maison-Blanche, d’un robot en mesure de gouverner les États-Unis et d’empêcher une guerre qui mettrait fin à la vie de notre espèce ?

Je suis sûr que 90 % des électeurs étasuniens, en particulier les Latinos, les Noirs et la classe moyenne toujours plus nombreuse, tous en voie de paupérisation, voteraient pour le robot.

Fidel Castro Ruz

Le 8 janvier 2012


 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 13:00

                                                                 MARE NOSTRUM-copie-1

 

  

                 Hommage au dernier dinosaure franquiste
jeudi 19 janvier

Le dernier des ministres franquistes vivants, Manuel Fraga Iribarme, vient de mourir avec tous les honneurs dus à ses états de service. Il y a quelques mois, dans une lettre qui "filtra", le président socialiste des Cortès, le socialiste José Bono, le couvrit d’éloges. C’est que rester autant de temps fidèle au "caudillo", au franquisme, qu’il ne cessa de légitimer, mérite des couronnes.

Un saint facho ce Fraga, ex ministre de "l’info ?!!" du temps où l’on fusillait, garrotait. Fraga répondait : ce sont les détenus, devenus cascadeurs, qui se jettent par les fenêtres des commissariats où ils sont interrogés avec la courtoisie que vous savez. Fraga sut ensuite se reconvertir, se "transitionner", et devint même président de Galice.

"Le Monde", peu suspect de sympathies franquistes, blanchit l’ex-fasciste ; il souligne son expérience politique et sa conversion à la démocratie. Comme "Le Figaro". Dieu que c’est touchant !

Au même moment, ô combien symbolique, commence le deuxième procès (un troisième suivra), soit l’exécution professionnelle du juge Garzon, qui eut l’outrecuidance de s’attaquer à l’impunité du franquisme, à ses "crimes contre l’humanité", donc imprescriptibles (entre 130 000 et 150 000 républicains "disparus" gisent encore dans des fosses communes). Qu’ils y restent et ne rappellent pas de vieux souvenirs !

Garzon mena la vie dure à l’ETA, à Pinochet, aux scandales financiers du PSOE et du Parti Popular, aux GAL, aux ripoux cinq étoiles, à la délinquance en col blanc... Qu’il se mêle donc de ses affaires et laisse les deux grands partis politiques espagnols verrouiller consensuellement la "loi d’amnistie" (d’impunité) de 1977, "la transition modélique", la "monarchie immaculée". "Garzon : paredon !!" : Garzon , au poteau !!

Jean Ortiz

Lu sur son blog


 

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