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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 16:39

Bonne nouvelle : l’élite de France a festoyé en toute tranquillité. Le Siècle, association mondaine regroupant les principaux dirigeants politiques, économiques, culturels et médiatiques du pays, s’est récemment réuni en l’absence, cette fois-ci, de tout manifestant hostile. Reportage.

Il est 22h30, place de la Concorde à Paris, ce mercredi 23 novembre. Un homme s’échappe à toute allure de l’Automobile Club de France : il s’agit de Denis Olivennes, patron d’Europe 1. Je l’interpelle afin de connaître son opinion sur le Siècle, ce club huppé et discret qu’il vient à peine de quitter. « Ah non ! Sûrement pas ! », s’exclame en hâtant le pas vers sa mini noire l’ancien dirigeant de la FNAC et du Nouvel Obs. Curieux manège : un mois plus tôt, c’est le même homme qui prit congé, toujours en premier, de l’assemblée mondaine.

Contrairement à la plupart des convives, il n’est pas demeuré sur le trottoir, à ces deux reprises, afin de prolonger la conversation avec les possédants du pouvoir. En cette fraîche soirée de novembre, il avait pourtant l’embarras du choix pour tenir causette : le présentateur David Pujadas, le Pdg de France Télévisions, Rémy Pflimlin, les ministres Nathalie Kosciuzko-Morizet et Xavier Bertrand, le directeur de Sciences Po, Richard Descoings, le président de l’Institut français, Xavier Darcos, l’ex-patronne de France 24, Christine Ockrent, ou le Pdg du fonds d’investissement PAI Partners, Lionel Zinsou.

Who’s who

Ce dernier, ancien associé de Laurent Fabius et administrateur de Libération, était déjà présent, comme Denis Olivennes, au dîner précédent -celui du 26 octobre. Il faisait partie de la poignée, avec le journaliste du Figaro, Alain-Gérard Slama, et l’associé-gérant de Rothschild & Cie, Hakim El Karoui, à quitter les lieux en dernier. L’air était plus doux et ils furent nombreux alors à prendre leur temps pour se dire au revoir : Rachida Dati, l’ex-journaliste Catherine Nay et Alain Terzian, président de l’Académie des Césars, s’en allèrent ensemble dans la voiture avec chauffeur de la maire du VIIème arrondissement de Paris tandis que l’ancien ministre du Budget, Eric Woerth, semblait quelque peu délaissé par ses camarades.

Autour d’eux, c’était le défilé des powerful people  : le producteur de cinéma Marin Karmitz, les journalistes Arlette Chabot et Serge Moati, l’avocat de Jacques Chirac et DSK, Jean Veil, l’ex-Pdg de Renault, Louis Schweitzer, l’éditrice Teresa Cremisi, le chroniqueur littéraire Pierre Assouline, l’ancien balladurien Hervé Gaymard, l’eurodéputé socialiste Henri Weber, le ministre et membre du Nouveau Centre, François Sauvadet, l’éditorialiste Nicolas Baverez et l’essayiste François Heisbourg, entre autres.

En octobre comme en novembre, je n’ai pas aperçu les autres illustres happy few du cénacle, notamment Nicole Notat, ancienne secrétaire générale de la CFDT et nouvelle présidente du Siècle, les socialistes Martine Aubry, François Hollande et Manuel Valls, le ministre des Finances, François Baroin, Jean-Christophe Le Duigou, syndicaliste de la CGT, Edouard de Rothschild, devenu copropriétaire -via une rencontre effectuée au Siècle- de Libération, François Bayrou, Jean-Pierre Chevènement, le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, le Premier ministre François Fillon, le directeur du Monde Eric Izraelewicz, son confrère de Libération, Nicolas Demorand, le Pdg du groupe RMC/BFM, Alain Weill, ou même l’actuel président de la République, Nicolas Sarkozy.

Le ghetto du gotha

Il y a foule sur le trottoir qui longe l’hôtel du Crillon. Pour cause : ils sont à peu près 300 à se réunir, dix fois par an le quatrième mercredi du mois, au dîner organisé par Le Siècle, une association surnommée le « cercle des cercles » qui comprend, de manière confidentielle, environ 900 personnalités -751 membres de plein droit et 159 simples invités- toutes issues du gratin hexagonal. L’ordonnancement de la soirée répond à un protocole strict : 40 tables de 8 convives disposés à l’avance se répartissent dans la salle, des thèmes de conversation sont prédéfinis et le repas débute à 21h après un apéritif au cours duquel on papote et on badine au-delà de l’échantillon de ses partenaires de table.

C’est le lieu par excellence pour tisser des réseaux. Cartes de visites et embrassades familières s’échangent, avant et après le dîner, au gré des croisements de fortune. Pas de conspiration mais de la connivence, des affinités, des stratégies de rapprochement : fondé sur la cooptation des pairs, le Siècle est un complot à ciel ouvert. Ni loge secrète ni salon mondain. Une caste transversale de privilégiés s’y retrouve, s’observe et s’entraide au besoin, discrètement si possible. La super-classe fréquente là son école de vanité. Aucun problème si ce n’est celui de l’étanchéité des élites et le double risque du conflit d’intérêts et de la collusion, entre grands patrons et syndicalistes d’une part, journalistes et hommes politiques d’autre part.

Festin des Rois

A la fin de la seconde guerre mondiale, un groupe de jeunes gens, mené par le journaliste radical-socialiste Georges Bérard-Quélin, décide de « créer un pont entre des mondes qui s’ignorent trop en France » et de « renforcer les chances de succès des jeunes en les faisant se connaître et s’épauler »  : tels sont les statuts officiels de l’association dénommée « Le Siècle » et fondée en 1944 sous la direction d’un franc-maçon lyonnais, bientôt patron de la Société générale de presse. « Aujourd’hui, on a gardé l’idée du brassage générationnel. En ce moment, on recherche plutôt des intellectuels, des scientifiques, des personnes issues de la diversité. On essaie de recruter des plus jeunes aussi, autour de la trentaine, de la quarantaine », affirme Etienne Lacour, actuel secrétaire général du Siècle et véritable maître de cérémonie de la confrérie ultra-select. Comprenez que la vaste majorité de ses membres est, pour le moment, davantage blanche, masculine et senior.

Une oligarchie , longtemps discrète et incarnée dans une assemblée vaguement hétérogène, façonne chaque mois les contours de la doxa, qualifiée ailleurs de « pensée unique ». Les extrêmes politiques y sont bannis tandis que les figures issues de la société civile ou des quartiers populaires y sont invisibles. Comme le remarquait déjà Le Monde en 2007, « très peu de femmes, de Beurs, ou d’écologistes ». Les rares Noirs ou Arabes sont, à l’image de l’ex-partisan de Ben Ali et ancien président de l’Institut des cultures d’islam, Hakim El Karoui, fils de notables plutôt qu’enfants des cités.

« Comme on va aux putes ! »

« On va aux dîners du Siècle pour le pouvoir », affirme avec une rare franchise Jean-Louis Beffa, ancien dirigeant de St-Gobain. « J’y vais comme on va aux putes ! », me rétorque, à la sortie du dîner de novembre et sous couvert d’anonymat, le dirigeant influent d’un média audiovisuel. Deux jours plus tôt, le lundi 21 novembre, j’avais longuement interrogé Denis Jeambar, autre figure médiatique et membre de longue date du Siècle.

De retour de l’Elysée où il s’était rendu à la décoration de son ami -et convive du Siècle- Claude Allègre, l’ex-patron de l’Express tient à démystifier l’aura du Siècle  : « C’est juste un club de conversation, rien de plus ! Sans aucun renvoi d’ascenseur… sauf peut-être pour Alain Minc qui en a bien profité… Il y a tant de fantasmes à propos du Siècle, c’est juste ridicule ! Pour avoir fréquenté jadis un groupe bien plus secret et puissant, dans lequel j’ai mis un pied avant de vite m’en retirer, je peux vous affirmer que le Siècle n’a rien d’une conspiration ! ». A ma question portant sur l’identification de ce « groupe bien plus puissant », Denis Jeambar élude et botte en touche, se contentant de « se réjouir que nous ne sommes pas dans un pays fasciste car, si ces gens que j’ai vus dans ce groupe très restreint parvenaient aussi facilement à collaborer à des fins négatives, nous serions alors en danger. Mais, rassurez-vous, il n’en est rien ! ». Me voilà rassuré.

 Géopolitique sur le trottoir

Une fleur jaune accrochée à son veston, Gilles Kepel déambule avec nonchalance le long du trottoir jouxtant l’Automobile Club de France tout en discutant avec Lionel Zinsou à propos de l‘avenir géostratégique des pétromonarchies du Golfe. Croisé à la sortie du dîner de novembre, cet éminent politologue, spécialiste du monde arabo-musulman, me confirme à sa manière les propos de Denis Jeambar : « Nous sommes ici dans un lieu de conversation, d’émulation intellectuelle. Il serait vulgaire de se demander des services. C’est fascinant par ailleurs d’écouter tel ou tel expert nous évoquer un sujet dont nous ne savions rien ». A ma remarque relative à l’absence quasi-totale de représentants des « minorités visibles » parmi les convives, il me réplique, l‘air peiné : « Comment voulez-vous qu’il en soit autrement ? Le Siècle reflète les élites de ce pays ».

Un vent éphémère de révolte

Une nouvelle aristocratie qui a senti le peuple gronder. C’était en octobre 2010 : à l’initiative du réalisateur Pierre Carles, des activistes, portés sur la critique des médias et sympathisants -pour la plupart- de la gauche radicale, s’étaient réunis aux abords du Crillon pour huer l’arrivée des adhérents du Siècle. J’avais assisté alors au curieux spectacle de cet anti-festival de Cannes au cours duquel des célébrités pressaient le pas pour ne subir les invectives potaches d’une foule en délire. Le mois suivant, l’ambiance bon enfant avait disparu : le maillage policier avait été instauré afin de réprimer férocement les manifestants, à nouveau mobilisés. Celui qui était encore le président du club, l’ex-n°2 du Medef Denis Kessler, avait saisi cette occasion pour dénoncer, dans une tribune publiée par Le Monde, les « manoeuvres d’intimidation » exercées par des « populistes irresponsables » sévissant sur Internet. 

Plus d’une trentaine de citoyens, sur près de 250 personnes présentes sur les lieux, ont été ainsi embarqués dans des fourgons grâce au zèle de Michel Gaudin, préfet de police de Paris et également membre du Siècle. Rebelote en janvier, avec deux bus acheminés vers les commissariats pour plus de 70 arrestations. Quelques mois plus tard, les opposants au Siècle, visiblement échaudés, seront moins assidus : en mai, certains d’entre eux, issus notamment du groupe des Désobéissants, seront interpellés pour « tentative de manifestation non déclarée ». Le mois suivant, deux militants d’un groupe anarchiste se feront brutalement arrêtés par la police. En juillet dernier, hormis une web-activiste et un homme facétieux avec les CRS, la place de la Concorde était quasiment vide de toute présence hostile au dîner du Siècle. Et au cours des deux derniers dîners d’octobre et novembre, j’étais le seul observateur extérieur à être sur place, à l’exception des nombreux chauffeurs de VIP et des policiers en civil -tendance jean, veste bomber et cheveux ras.

Occupy Le Siècle 

Qu’est-ce que le Siècle, finalement ? Un « système de dons et contre-dons », suggère la sociologue Monique Pinçon-Charlot. Le but poursuivi par ses participants ? « Augmenter son capital social sous couvert de sociabilité mondaine ». Et si le club se prétend apolitique, le curseur de ses membres penche plutôt à droite. Comme le révéla Le Monde diplomatique, près des trois quarts du gouvernement Balladur se retrouvaient à la table du Siècle.

Pour autant, le club n’est pas une machine de guerre pour l’UMP. Plutôt l’aristocratie cool et opaque du futur, parisienne et hyper-mondialisée, nichée au cœur de la République tout en surplombant celle-ci. Non pas la France d’en haut mais la France du Très-Haut, endogène et sacralisée, intouchable et bunkérisée, possédant la richesse et influant les idées. Ou la concrétisation d’un fantasme partagé par tous les « indignés » du monde : le rassemblement, en un lieu concret et un moment précis, des puissants, tous mêlés, qu’ils soient héritiers ou nouveaux riches, corrompus ou intègres. Le Siècle, cible cruellement idéale pour toute insurrection à venir.

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En bonus  :

*** Le point de vue troublant sur le Siècle par l’un de ses membres, Alain Lambert, ex-ministre du gouvernement Raffarin. Pour avoir capturé et diffusé les images d’un dîner auquel il assistait, cet ancien sénateur UMP a dû faire amende honorable en retirant la vidéo de son site. Extrait d’un entretien avec Karl Zéro datant d’octobre 2008.

*** Exclusif  : des images ont pu être saisies lors de la sortie du dernier dîner du Siècle, le mercredi 23 novembre 2011. En raison de la présence de nombreux policiers, la capture de la séquence vidéo a nécessité plusieurs contorsions pour manier la caméra en toute discrétion. Dans la pénombre, on peut néanmoins distinguer la ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciuszko-Morizet (2’53), le directeur des Inrockuptibles David Kessler (4’17) ainsi que les journalistes David Pujadas (4’25) et Christine Ockrent (3‘18). Celle-ci s’éclipse de la soirée en adressant un au revoir de la main à l’attention de la ministre qui lui répond par un familier « Salut ». Tout naturellement.


Hicham Hamza

 

Journaliste

hhamza@oumma.com

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 16:25

 

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Algérie : le cachet du chanteur Khaled met le feu aux poudres



Selon le site Oumma.com, le cachet de plus de 7,5 millions de DA, soit 100 000 dollars, que recevrait le chanteur Khaled, le roi du raï,pour sa prestation à Bouira,en Algérie,  souleverait l'indignation "d' un large public, jeunes étudiants, jeunes demandeurs d’emplois, universitaires recrutés dans le cadre du pré-emploi, et des administrés d’autres localités luttant pour l’amélioration de leur cadre de vie"

"Attendu avec effervescence, Khaled, le roi du raï, a certes mis le feu, mais surtout aux poudres !" écrit oumma.com qui ajoute que  "des jeunes ont joué les trouble-fête, et depuis les gradins ont crié à tue-tête : “Ouin rahi el-houkouma ?” (où est l’État ?). Des slogans scandés en chœur sont devenus les refrains de la soirée : “Khaled yadi 6 milliards ouahna aïchin fi algaraget” (Khaled empoche 6 milliards pendant que nous vivons dans des garages), tandis que d’autres dénonçaient le prix de la pomme de terre, et d’autres encore le manque criant de logements.

Le concert de la star du raï ainsi   tourné à la protestation sociale, donnant lieu à des interpellations par la police.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 16:18

        CGT                                                     

 


Non à l’austérité.

 Oui au plein emploi et

à l’augmentation des salaires.

 


En Corse comme dans tout le pays et en Europe, il faut en finir avec la dictature des Marchés Financiers et les choix politiques d’austérité qui en découlent. D’un côté c’est toujours des cadeaux (baisse de l’impôt sur la fortune, versement record de dividendes pour les actionnaires) et de l’autre encore et toujours des sacrifices (Hausse de la CSG, des mutuelles santé, du tabac, de la TVA et donc des prix, baisse des retraites,).


 

·        Le nombre de chômeurs explose. Près de 20000 Corses pointent au pôle emploi, des milliers d’autres comme les Employés de Vie Scolaire vivent dans la précarité avec moins de 700 euros par mois. La lutte magnifique des jeunes salariés d’Air France pour l’emploi est aussi celle de toute la Corse. C’est aussi en aidant les jeunes à vivre de leur travail que l’on agira  efficacement contre la violence et la dérive mafieuse, et tous ces drames humains qui frappent notre île.

 

·        Dans la Fonction Publique, 1000 emplois ont disparu en Corse depuis 2007 suite à la décision scandaleuse de N Sarkozy. Ce sont donc  des services publics essentiels pour la population (écoles, hôpitaux, justice, perceptions) qui ne fonctionnent plus et 1000 jeunes Corses privés d’un emploi qualifié sur l’île.

 


La crise de la dette publique vient des choix politiques et pas des salariés contrairement à ce qu’affirme N Sarkozy. Le Président de la République accusant même les retraités, les chômeurs et les travailleurs d’être des assistés et des fraudeurs en puissance. Pourtant si la fraude se développe aussi bien fiscale que sociale, elle est avant tout du fait des entreprises. (travail non déclaré, évasion fiscale sur le patrimoine, l’impôt sur les sociétés et la TVA). La CGT combat cette politique qui remet en cause notre modèle social. Le gouvernement réduit le budget de la sécu, limite les remboursements de soins, instaure un jour de carence pour les fonctionnaires, réduit les indemnités maladie mais laisse les laboratoires pharmaceutiques comme SANOFI engranger 9 milliards de profit sur le dos des malades.


 

Continuer ainsi, c’est conduire le pays dans le mur. Sans une forte mobilisation, des mesures toujours plus dures, injustes et inefficaces continueront de s’abattre sur les travailleurs.

 

Le 13 décembre tutti uniti

Rassemblement 10H30 Préfecture.

                                                           

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 14:36

                                                                            MARE NOSTRUM-copie-1

 

Shma Sunantisis TELIKO Fr79 partis participeront à la 13ème rencontre des Partis communistes et ouvriers organisée à Athènes du 9 au 11 décembre sous le thème : « Le socialisme est l'avenir ! »


Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



13ème Rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers : un événement d'une grande importance

 

 

Plus de 100 délégués étrangers représentant 79 partis communistes et ouvriers et 61 pays, répartis sur les cinq continents, devraient participer au déroulement de la 13ème Rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers qui sera organisée par le KKEà Athènes du 9 au 11 décembre 2011.



Les rencontres internationales des Partis communistes ont été lancées par le KKE il y a 13 ans, et des dizaines de Partis communistes ont répondu présent, comprenant la nécessité pour les communistes d'échanger des vues, discuter des dernières évolutions et des tâches auxquelles nous sommes confrontés, d'échanger des expériences mais aussi de coordonner leur activité commune.



Ces rencontres internationales annuelles, qui ont débuté à Athènes, se sont imposées comme un événement international important pour le mouvement communiste. Elles ne sont plus organisées par un seul Parti communiste mais par un Groupe de travail des Partis communistes. Outre Athènes, où elles se sont tenues pendant sept années consécutives, elles ont ensuite été organisées à Lisbonne(Portugal),Minsk(Bélarus), Sao Paolo (Brésil), New Delhi(Inde),Tshwane(Afrique du sud). Cette année, après un « petit voyage » dans cinq pays et sur quatre continents (Europe, Amérique, Asie, Afrique), elles font leur retour à Athènes (pour cette année).



La reconnaissance de l'importance des luttes ouvrières et populaires qui se sont développés ces dernières années sous l'impulsion du KKE, du Front militant de tous les travailleurs (PAME) ainsi que des manifestations populaires a joué un rôle important dans cette décision. La banderole posée par le KKE en haut de l'Acropole en mai 2010 qui appelait le peuple à se soulever est devenue un symbole pour les luttes qui ont suivi et qui se poursuivent encore maintenant en Grèce et dans d'autres pays et sont source d'espoir et d'inspiration pour les communistes et les peuples en lutte.



Le thème de la rencontre de cette année sera :



« Le socialisme est l'avenir !La situation internationale et la lutte pratique des communistes vingt ans après la contre-révolution en URSS. Les objectifs du développement de la lutte de classe dans les conditions de la crise capitaliste, des guerres impérialistes, des luttes populaires et des soulèvements en cours, pour les droits ouvriers et populaires, le renforcement de l'internationalisme prolétarien et du front anti-impérialiste, pour le renversement du capitalisme et la construction du socialisme. »



Vingt ans après le renversement du socialisme en URSS et dans d'autres pays d'Europe centrale et orientale, cette rencontre à Athènes devrait être la plus importante en termes de participation.



La liste des partis qui participeront à la rencontre (NdT : 81 et non 79 d'après la liste):



1.Parti communiste d’Azerbaïdjan ;

2.Parti communiste d'Albanie ;

3.Parti Algérien pour la démocratie et le socialisme ;

4.Parti communiste d'Arménie ;

5.Parti communiste d'Australie ;

6.Parti ouvrier du Bangladesh ;

7.Parti communiste du Bangladesh ;

8.Tribune progressiste du Bahreïn ;

9.Parti du travail de Belgique ;

10.Parti communiste du Brésil ;

11.Parti communiste Brésilien ;

12.Parti communiste de Grande-Bretagne ;

13.Nouveau Parti communiste de Grande-Bretagne ;

14.Parti communiste de Bulgarie ;

15.Parti des communistes bulgares ;

16.Parti communiste du Canada ;

17.Parti ouvrier socialiste de Croatie ;

18.Parti communiste de Cuba ;

19.AKEL ;

20.Parti communiste de Bohême-Moravie (République tchèque) ;

21.Parti communiste au Danemark ;

22.Parti communiste du Danemark ;

23.Parti communiste d’Égypte ;

24.Parti communiste de Finlande ;

25.Parti communiste de Macédoine ;

26.Parti communiste français ;

27.Parti communiste allemand ;

28.Parti communiste unifié de Géorgie ;

29.Parti communiste de Grèce ;

30.Parti communiste ouvrier de Hongrie ;

31.Parti communiste d'Inde ;

32.Parti communiste d'Inde (Marxiste) ;

33.Parti Tudeh d'Iran ;

34.Parti communiste d'Irlande ;

35.Parti ouvrier d'Irlande ;

36.Parti communiste d’Israël ;

37.Parti des communistes italiens (PdCI) ;

38.Parti communiste jordanien ;

39.Parti du travail de Corée ;

40.Parti révolutionnaire populaire du Laos ;

41.Parti socialiste de Lettonie ;

42.Parti communiste Libanais ;

43.Front populaire socialiste de Lituanie ;

44.Parti communiste du Luxembourg ;

45.Parti communiste de Malte ;

46.Parti communiste du Mexique ;

47.Front populaire socialiste du Mexique ;

48.Parti communiste du Népal (UML) ;

49.Nouveau parti communiste des Pays-Bas ;

50.Parti communiste de Norvège ;

51.Parti du peuple Palestinien ;

52.Parti communiste Palestinien ;

53.Parti communiste du Pakistan ;

54.Parti communiste paraguayen ;

55.Parti communiste péruvien ;

56.Parti communiste du Pérou (Patria Roja) ;

57.Parti communiste de Pologne ;

58.Parti communiste Portugais ;

59.Parti communiste Roumain ;

60.Parti communiste de la Fédération de Russie ;

61.Parti communiste ouvrier de Russie/Parti des communistes révolutionnaires ;

62.Parti communiste d'Union soviétique ;

63.Nouveau parti communiste de Yougoslavie ;

64.Parti des communistes de Serbie ;

65.Parti communiste du Sri Lanka ;

66.Parti communiste Soudanais ;

67.Parti communiste syrien ;

68.Parti communiste syrien (unifié) ;

69.Parti communiste Sud-africain ;

70.Parti communiste d'Espagne ;

71.Parti communiste des peuples d'Espagne ;

72.Parti des communistes de Catalogne ;

73.Parti communiste de Suède ;

74.Parti communiste du Tadjikistan ;

75.Parti communiste de Turquie ;

76.Parti du travail (EMEP) de Turquie ;

77.Parti communiste des Etats-unis ;

78.Parti communiste d'Ukraine ;

79.Union des communistes d'Ukraine ;

80.Parti communiste du Vénézuela ;

 81.Parti communiste du Vietnam ;

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 14:30

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DE QUEL « PRINTEMPS » S’AGIRA-T-IL PROCHAINEMENT ? 

 
Selon des rapports spéciaux et des sources bien informées au sujet de rencontres secrètes dans plusieurs capitales, entre autre Tel Aviv, Qatar et l’entité sioniste étudient la possibilité d’un état palestinien au détriment de la Jordanie ; ces rencontres secrètes sont encouragées par les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite.

 
Selon ces mêmes sources, les deux parties considèrent que le temps est venu pour concrétiser cette solution en commençant par les mesures unilatérales de l’Occupation en Cisjordanie Occupée, profitant ainsi de la focalisation des arabes sur les évènements qui se déroulent en Egypte et en Syrie, deux pays de poids quant à leur soutien à la Cause Palestinienne.

 
Toujours selon ces sources, les responsables qataris avaient informé l’entité sioniste que le chaos sur le sol syrien et la déstabilisation de la Syrie faciliteront la propagation de l’instabilité en Jordanie et dans les territoires occupés, et que des préparatifs concernant la Jordanie sont en cours, en coordination tenue secrète avec les américains et les dirigeants des pays du Golfe et avec la contribution d’éléments locaux secrètement liés à Daouha.
Les rapports ajoutent également qu’une parfaite entente règne dans les relations entre Qatar et l’entité sioniste et que l’ultime objectif commun de leurs manœuvres est la solution finale au problème palestinien qui se concrétisera au détriment de la Jordanie, cette solution ayant été depuis plusieurs années pensée et soutenue par les partis sionistes de droite.

 

site: LIBAN RESISTANCE
     
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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 14:18

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 Espagne: les enfants volés du franquisme

Par Cécile Thibaud, publié le 03/12/2011 à 10:00

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/espagne-les-enfants-voles-du-franquisme_1056714.html

Espagne: les enfants volés du franquisme

Felisa Tomico Orusco, dans sa maison de Madrid, le 24 novembre 2011, recherche toujours sa fille Felisa née en 1981.

Pablo Blazquez pour L'Express

C'est un terrible secret, exhumé du passé: des années 1950 à la fin des années 1980, des bébés ont été volés dans des maternités pour être vendus à des familles bourgeoises. Des médecins et des religieuses organisaient le trafic. Devenus adultes, ces enfants demandent réparation. 

La vie aurait pu continuer de couler pleine de certitudes tranquilles pour Antonio Barroso, avocat à Barcelone. Jusqu'au coup de fil d'un copain d'enfance, il y a près de quatre ans. L'ami affirme que l'un comme l'autre sont des enfants adoptés, achetés par leurs familles à des religieuses. Stupéfait, Antonio fait pratiquer un test ADN, qui confirme: rien de commun avec ses supposés parents. "A 38 ans, j'ai découvert que ma vie était un mensonge..."  

Les souvenirs, les ressemblances, les récits de grossesse, tout était faux. Il presse sa mère de questions. Elle avoue l'avoir acheté à une soeur de Saragosse pour 200 000 pesetas. Une fortune à l'époque. Antonio se rappelle alors cette cousine lointaine, soeur Montserrat, que la famille allait souvent visiter et à qui l'on glissait une enveloppe pour la remercier du "cadeau". Comment aurait-il su que le cadeau, c'était lui?  

Les victimes? Des femmes seules, ou de milieu modeste

L'avocat découvre qu'il est loin d'être un cas isolé: durant près de quarante ans, de l'après-guerre civile à la fin des années 1980, l'Espagne a laissé prospérer dans la plus grande opacité un vaste trafic de nouveau-nés orchestré par un réseau de médecins, de religieuses et de fonctionnaires de l'état civil.  

Leurs proies? Des femmes seules ou de milieux modestes, auxquelles il était facile de faire croire que leur bébé était mort ou qu'il valait mieux qu'elles le donnent à adopter pour lui assurer des jours meilleurs. Des femmes dont on était sûr qu'elles n'allaient pas faire d'histoires et qui comblaient sans le savoir les désirs -monnayables- de familles bourgeoises en mal d'enfant. Des centaines de nourrissons auraient été ainsi privés de leurs parents biologiques. 

Mayca recherche sa soeur jumelle, Susana, née, comme elle, le 24 janvier 1968 à la clinique O'Donnell de Madrid, mais "disparue" dès la naissance. "Pourquoi elle et pas moi?" s'interroge-t-elle aujourd'hui.

Mayca recherche sa soeur jumelle, Susana, née, comme elle, le 24 janvier 1968 à la clinique O'Donnell de Madrid, mais "disparue" dès la naissance. "Pourquoi elle et pas moi?" s'interroge-t-elle aujourd'hui.

Pablo Blazquez pour L'Express

Des noms reviennent -ceux de médecins en vue, proches de l'Opus Dei; des lieux -un triangle de cliniques chics de Madrid, notamment. "Le phénomène a touché tout le pays", souligne Antonio Barroso, qui a créé une association de victimes. 

Son histoire, racontée dans un reportage télévisé, a réveillé les souvenirs de Rita Abujetas. Soudain, tout est remonté: la maternité San Ramon, son premier bébé... "On m'a fait une anesthésie, j'ai écouté les battements de son coeur sur le moniteur et je me suis endormie, se rappelle cette petite dame énergique et têtue, mère de trois autres enfants. Quand je me suis réveillée, on m'a d'abord dit que ma fille était en couveuse. Puis qu'elle était mort-née. A mon mari, qu'elle avait une malformation et qu'on l'avait laissée mourir. Je n'ai pas compris. Je l'avais pourtant sentie bouger jusqu'au bout." 

C'était en 1964 et Rita débarquait de son village de Tolède. Comment aurait-elle pu mettre en doute la parole des médecins de Madrid, elle qui n'avait pas fini l'école primaire? Dans son minuscule salon, en plein quartier ouvrier d'Usera, au sud de la capitale, elle traque les indices du passé. Quelques papiers jaunis; pas une trace de la naissance ou d'une fausse couche au registre d'état civil. 

Rentrez chez vous, on s'occupe de tout, des papiers, de l'enterrement 

Pourtant, elle entend encore les paroles de la religieuse refusant de lui montrer le bébé mort: "Il n'est pas beau à voir, vaut mieux pas. Tu es jeune, tu en auras d'autres." Et puis: "Rentrez chez vous, on s'occupe de tout, des papiers, de l'enterrement." Son mari, Rafa, ouvrier maçon, avait accompagné le petit cercueil dans le fourgon funéraire jusqu'au cimetière. Il voulait porter la petite boîte. "Pas touche! Elle est scellée!" avait rugi l'employé de la clinique qui l'escortait. 

"Et si le cercueil était vide?" s'interroge maintenant Rita. Trop tard pour vérifier, les réaménagements successifs du cimetière de Madrid ont bousculé les fosses communes. Mais elle ne veut pas en rester là. Comme 260 autres familles, Rita a porté plainte en janvier dernier pour falsification de documents et séquestration de mineur. 

"Sauver" les âmes des enfants de "rouges"

Avec cette action collective, c'est soudain tout un pan de l'Espagne franquiste qui refait surface. Le trafic d'enfants est une vieille histoire dans la Péninsule: après la guerre civile, les franquistes prétendaient "sauver" les âmes des enfants de "rouges" en les retirant à leurs mères pour les confier à des familles proches du régime, selon les consignes du psychiatre Antonio Vallejo-Najera.  

Un docteur aux idées bien arrêtées, ce Vallejo-Najera, qui décrivait le marxisme comme une maladie mentale. "A partir des années 1960, le mobile économique a pris le dessus mais le raisonnement est resté le même, explique le sociologue Francisco Gonzalez de Tena, collaborateur du juge Baltasar Garzon pour le dossier des disparitions sous le franquisme: certains méritaient plus que d'autres d'avoir des enfants; ceux-ci grandiraient mieux dans une famille aisée; il fallait corriger les erreurs de la nature..." 

Les familles d'accueil, très pratiquantes, "faisaient appel à un ami curé ou à une tante bonne soeur, qui servait d'intermédiaire pour toquer à la porte de la bonne clinique, au lieu d'attendre dix ans pour adopter normalement", raconte la journaliste Natalia Junquera, coauteur de Vidas robadas (Des vies volées) aux éditions Aguilar (Madrid, 2011).  

"Il est à vous"

Felisa Tomico Orusco peut témoigner. Elle aussi a perdu son bébé à la naissance, en 1978. "Une dame très bien habillée est venue me voir dans ma chambre avant l'accouchement... Elle était gentille, elle m'a même prêté une robe quand on m'a envoyée faire une échographie dans une autre clinique, dit-elle. Je me suis toujours demandé pourquoi elle était si attentionnée." 

Pourquoi? Ines Perez a son idée. C'est l'une des rares mères adoptives à oser parler. Malgré ses 88 ans, sa voix ne flanche pas lorsqu'elle raconte comment un jésuite ami de la famille, le père Felix, l'a appelée, un jour de juin 1969: "Viens vite, apporte des vêtements de bébé, tu vas recevoir le plus beau cadeau de ta vie!" Ines et son mari, employé de chemin de fer, foncent à la clinique San Ramon. Là, le Dr Vela leur montre un prématuré de 7 mois, installé dans une couveuse de fortune au milieu de bouillottes d'eau chaude... "Il est à vous." Pas une peseta à débourser, mais une consigne à respecter: si le bébé a des problèmes dans les jours suivants, surtout, ne faire appel qu'à lui. 

Voilà quatre ans, Antonio Barroso a appris qu'il avait été vendu à sa naissance pour 200 000 pesetas: "A 38 ans, j'ai découvert que ma vie était un mensonge".

Voilà quatre ans, Antonio Barroso a appris qu'il avait été vendu à sa naissance pour 200 000 pesetas: "A 38 ans, j'ai découvert que ma vie était un mensonge".

Pablo Blazquez pour L'Express

La prématurée en couveuse a grandi. Elle a 42 ans aujourd'hui, et se prénomme Ines, comme sa mère adoptive. "J'étais trop chétive pour être "vendable", je devais faire partie des excédents de leur petit trafic, alors j'ai été donnée en cadeau", suppose la jeune femme, qui a mené son enquête.  

Le régime portait aux nues les familles nombreuses 

Pour elle, ses parents adoptifs ont été victimes de leur époque: "Le régime portait aux nues les familles nombreuses; une femme qui ne pouvait pas donner d'enfant à son mari était regardée de travers. Alors on préférait souvent maintenir l'adoption secrète. C'est sans doute à cause de ça que les familles ont payé pour falsifier les papiers et inscrire le bébé comme enfant biologique." 

Des retrouvailles rares et compliquées

Après des décennies de silence, les plaintes éparses, classées sans suite, resurgissent.. A La Linea de la Concepción, dans la province de Cadix (Andalousie), des exhumations ont eu lieu mais, dans les petits cercueils, on n'a pas trouvé grand-chose: des chiffons, quelques os d'adultes. L'enquête est en cours. 

Certains diffusent des photos d'enfance sur Facebook pour retrouver leurs disparus. Mais à quoi ressemblent-ils? Comment savent-ils qu'on les recherche? C'est la question qui hante Mayca, à la recherche de sa soeur jumelle, Susana, née comme elle le 24 janvier 1968 à la clinique O'Donnell de Madrid. "Ils ont poussé mes parents dehors, en disant à mon père "Occupez-vous de celle qui est vivante"", raconte la jeune femme en épluchant les photocopies de registres de la maternité. Là aussi, l'hôpital avait dit: "On s'occupe de tout." Et pourtant, pas de trace du bébé au cimetière de Madrid... "Pourquoi elle, et pourquoi pas moi?" 

Les retrouvailles sont rares et compliquées, comme elles le furent pour les enfants disparus pendant la dictature de Jorge Videla, en Argentine. Les liens biologiques ne suffisent pas à tisser une histoire. Et, pour ces enfants dont on a décidé du destin, il n'est pas non plus facile d'apprendre que les adultes qui les ont élevés et aimés les ont d'abord achetés, et parfois volés. Cette vérité-là a le goût amer de la double peine.  

La justice passera-t-elle?

L'avocat Enrique Vila Torres, spécialiste en recherche des origines, estime qu'entre 200 000 et 300 000 adoptions irrégulières et vols d'enfants auraient pu avoir lieu en Espagne durant cette période. Il fonde son calcul sur le fait que, dans 15% des cas sur lesquels il a enquêté, les documents sont falsifiés, incomplets ou contradictoires.  

En 1982, en pleine transition espagnole, le magazine Interviu avait déjà dévoilé l'existence d'un réseau de trafic de nouveau-nés, autour de la clinique San Ramon, à Madrid, dirigée par le Dr Eduardo Vela, notable en vue. Le magazine publiait la photo d'un nouveau-né congelé dans la morgue de la clinique. L'affaire avait été étouffée, la clinique, fermée, et le Dr Vela avait fait disparaître ses archives. Trente ans plus tard, il est à nouveau question de lui dans certaines des 261 disparitions de nouveau-nés examinées par la justice aujourd'hui sur plainte de l'Association nationale des victimes d'adoptions irrégulières. Les magistrats sont pour l'instant hésitants à l'idée d'ouvrir l'enquête, en raison du manque de preuves. Et peut-être aussi par crainte de rouvrir le dossier du franquisme.  

                                                       
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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 14:11

                                                                            MARE NOSTRUM-copie-1

 

 ycli logo Arrêtons la guerre contre l'Iran avant qu'elle ne commence !


Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.overPM-blog.net/

 

Intervention à la 18ème Assemblée générale de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD), par la Jeunesse communiste d’Israël (JCI)

 

 

Chers camarades,

 

La jeunesse communiste d’Israël remercie la JCP d'accueillir cette assemblée. Cette assemblée se réunit dans une période de grande agitation politique au Moyen-Orient. Il y a des signes de plus en plus clairs que le gouvernement Israélien se prépare à une nouvelle guerre d'agression, cette fois contre le peuple d'Iran.

 

La semaine dernière, Israël a effectué un tir d'essai pour un nouveau missile de longue portée. La semaine précédente, la force aérienne Israélienne a mené des manœuvres avec les armées de l'OTAN, en Italie. Le chef de l'armée Britannique s'est récemment rendu en Israël, et le ministre de la Défense Israélien s'est à son tour rendu en Grande-Bretagne, avec la question d'une attaque contre Iran mise à l'ordre du jour.

 

Dans une période où l'impérialisme et le sionisme commence à battre les tambours de guerre, la Jeunesse communiste d’Israël, sur la base de son engagement communiste en faveur de la défense de la paix, lance l'appel suivant :

 

Arrêtons la guerre contre l'Iran, avant qu'elle ne commence !

 

Non aux nouvelles guerres d'agression contre les peuples du Proche-Orient !

 

Mais le gouvernement Israélien prépare de nouvelles provocations non seulement contre le peuple Iranien, mais aussi contre les peuples Arabes, et en particulier contre le peuple Palestinien.

 

Tout récemment, nous nous sommes réjouis de l'heureux événement que constitue l'admission comme membre à part entière de la Palestine à l'UNESCO. Le gouvernement Israélien y a répondu en prenant la décision de construire 2 000 nouveaux établissements dans les colonies de Cisjordanie.

 

Ainsi, il apparaît au grand jour que tous les discours du gouvernement de droite Israélien, sur l'idée de « faire avancer la paix », ne sont que des mots creux. Le gouvernement Israélien prétend soutenir la paix, mais en fait – il crée des situations sur le terrain qui ne font que renforcer l'occupation et renforcer l'oppression du peuple Palestinien.

 

En septembre, le président Palestinien Mahmoud Abbas s'est exprimé à l'Assemblée générale des Nations unies, et présenté un programme de paix réaliste et juste. La réponse de gouvernement Israélien a été de le rejeter, avec le soutien de l'impérialisme Américain. Israël rejette également l'Initiative de paix Arabe, avancée par la Ligue Arabe.

 

Par conséquent, nous ne devons pas avoir d'illusions sur le discours qu'entretient le gouvernement, ni aucune illusion sur quelque intervention des puissances impérialistes. Le gouvernement des États-Unis, l'Union européenne, ne servent pas les intérêts du peuple. Ils n'interviendront pas pour défendre les droits des Palestiniens, et nous en avons été témoins à l'Assemblée générale des Nations unies, en septembre.

 

Ils sont partie intégrante de l'alliance de l'Impérialisme, du sionisme et des réactionnaires Arabes, qui travaillent contre la paix, le progrès social, contre les droits des peuples.

 

La fin de l'occupation Israélienne des terres Arabes reste un travail qui doit être réalisé avant tout par les peuples de la région eux-mêmes.

 

Et on peutparvenir à la paix. Pas la paix impérialiste, basée sur l'oppression continuelle des peuples, mais une paix basée sur le respect de la souveraineté nationale de tous les peuples de la région :

 

Une paix qui soit basée sur l'établissement d'un Etat Palestinien indépendant, aux côtés d’Israël, sur l'ensemble de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza, avec Jérusalem-Est comme capitale ;

 

Une paix qui soit basée sur le démantèlement de toutes les colonies Israéliennes dans les territoires palestiniens occupés et la destruction du mur de séparation ;

 

Une paix qui soit basée sur la libération de tous les prisonniers politiques Palestiniens, détenus dans les prisons Israéliennes ;

 

Une paix qui soit basée sur la mise en œuvre d'une solution juste au problème des réfugiés Palestiniens, selon la résolution 194 de l'ONU, qui reconnaît le droit au retour des réfugiés Palestiniens, qui est un droit inaliénable.

 

Camarades,

 

Nous devons nous rappeler qu’Israël n'occupe pas uniquement les terres Palestiniennes.

 

Nous nous opposons à l'occupation criminelle des fermes Libanaises de Shebaa, et soutenons la résistance patriotique et acharnée de son peuple, en particulier celle que nous avons pu observer il y a cinq ans, lorsqu’Israël a envahi le Liban.

 

Nous soutenons la lutte du peuple Syrien visant à rétablir l'intégrité nationale de leur patrie, et à mettre fin à l'occupation Israélienne du plateau du Golan.

 

Nous soutenons totalement le Printemps Arabe, les soulèvements populaires révolutionnaires et les manifestations pour la démocratie et la justice sociale auxquelles nous avons assisté en Tunisie, en Égypte, au Bahreïn, au Yémen et ailleurs.

 

Cependant, nous rejetons catégoriquement toute ingérence Impérialiste dans les pays Arabes, sous prétexte d' « aider le printemps Arabe ». Les bombardements de l'OTAN en Libye n'ont pas servi les intérêts du peuple Libyen, mais lui ont au contraire fait beaucoup de tort. En Syrie, les ingérences des États-Unis et de la France n'ont pas servi les intérêts du peuple Syrien, mais lui ont fait beaucoup de mal.

 

Camarades,

 

Le gouvernement Israélien met en œuvre des politiques agressives non seulement dans sa politique étrangère mais aussi dans sa politique intérieure.

 

Les dures mesures néo-libérales, de privatisation des services publics, de coupes dans les dépenses sociales – ont conduit à une nette dégradation des conditions de vie des couches populaires en Israël même. La récente crise capitaliste mondiale n'a fait qu'empirer les choses, car le gouvernement a tenté de faire payer aux travailleurs le prix de la crise.

 

Tandis que le coût de la vie était revu à la hausse, les salaires continuaient à stagner. Des jeunes, travaillant dans des emplois précaires, se sont retrouvés incapables de joindre les deux bouts, alors que l'alimentation devient de plus en plus chère, que les transports publics coûtent encore plus cher et que se loger est toujours plus onéreux.

 

Il y a quatre mois, ces tensions sociales ont donné naissance à un mouvement massif de contestation sociale populaire, dont les jeunes ont été à la tête. Ce mouvement a été en mesure de mobiliser les Israéliens dans des manifestations d'une ampleur inédite.

 

Le mouvement, dans lequel des camarades de la Jeunesse communiste d’Israël jouent des rôles dirigeants, a porté une nouvelle vision de la société, qui mette au premier plan la justice sociale plutôt que les profits d'une poignée d'ultra-riches.

 

Au plus fort de la mobilisation, le 3 septembre, près d'un demi-million d'Israéliens ont manifesté en même temps – 300 000 à Tel-Aviv et 200 000 ailleurs dans le pays – ce qui s'élève à près de 6% de la population du pays.

 

Ces développements nous ont rempli d'optimisme, et ont renforcé notre résolution à continuer la lutte pour les droits de la jeunesse.

 

La Jeunesse communiste d’Israël, sur la base du Marxisme-Léninisme, continuera à lutter pour des transformations sociales révolutionnaires, pour réaliser le Socialisme, qui est la seule façon de résoudre les problèmes sociaux engendrés par le Capitalisme.

 

La Jeunesse communiste, le seul mouvement politique en Israël qui compte à la fois des membres Juifs et Arabes, continuera à lutter contre le racisme, contre les discriminations, contre le nationalisme et le sionisme.

 

La Jeunesse communiste d’Israël s'est engagé à renforcer la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique en tant qu'organisation de jeunesse Anti-impérialiste conséquente. Le rôle que remplit la FMJD à cet égard est tout à fait unique, et doit être préservé.

 

Il existe de nombreux organismes internationaux philanthropiques et humanitaires. Nous n'avons pas besoin d'un autre.

 

Il existe de nombreux forums de la jeunesse qui offrent une perspective libérale. Nous n'avons pas besoin d'un autre.

 

Mais il n'existe qu'une seule organisation mondiale de jeunesse Anti-impérialiste, il n'existe qu'une organisation de jeunesse qui offre une perspective Socialiste, et c'est la FMJD.

 

C'est un héritage que nous, en tant que JC d’Israël, nous sommes résolus à défendre.

 

Camarades,

 

le poète Palestinien Mahmoud Darwich a écrit un jour : على هذه الارض ما يستحق الحياة "Cette terre a en elle ce qui donne un sens à la vie ». Inspirés par ces paroles, et en tirant de l'énergie débordante du récent mouvement de contestation sociale, nous JC d’Israël continuerons à lutter pour une vie meilleure sur cette terre, pour tous.

 

Vive la Solidarité internationale !

Vive la FMJD !

 

Discours prononcé par Uri Weltmann, membre du secrétariat du Comité central de la JC d'Israel

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 13:25

   drapeau rouge agité-copie-1prenez-le-pouvoir-copie-1.png

                                                                       FRONTE DI MANCA

UNE VOIX COMMUNISTE AU SENAT
 La fraude patronale représente 15 milliards d’euros de manque à gagner pour la sécurité sociale

Fraude à la sécurité sociale

Par Dominique Watrin / 1er décembre 2011

Monsieur le Président, ma question s’adresse à Monsieur le Premier Ministre,

Pour celles et ceux qui en doutaient encore, la campagne des élections présidentielles a bien débuté, comme l’attestent les déclarations récurrentes des différents membres du gouvernement concernant la fraude sociale. Comme avant chaque échéance électorale, vous usez de tous les artifices pour opposer nos concitoyens entre eux, faire naître la suspicion.

Votre ressort est bien connu, tenter de faire croire que l’autre est un fraudeur potentiel, afin de justifier des mesures toujours plus injustes comme les déremboursements, l’instauration d’une journée de carence pour les fonctionnaires, la réduction du montant des indemnités maladie… Mais ce doute vous permet également d’affaiblir notre protection sociale que le Gouvernement définit comme étant la plus généreuse au monde.

Monsieur le Premier Ministre, notre système n’est pas généreux ! Il est solidaire ! Les salariés, les retraités, les malades et les précaires que vous stigmatisez, cotisent pour financer ce système. Ils le financent d’ailleurs d’autant plus que la part de financement issu des cotisations patronales ne cesse de diminuer. La différence ne s’arrête d’ailleurs pas là !

La fraude aux prestations, est condamnable. Nous la condamnons aussi. Selon toutes les études, celle-ci représente 2 milliards d’euros. Soit, selon le directeur de Caisse National des Allocations Familiales, 0,5% des prestations délivrés. Mais vous le savez, parmi ce que vous identifiez comme des fraudes, il y a beaucoup d’indus qui sont par la suite récupérés.

Si on vous entend beaucoup sur ce sujet, vous êtes beaucoup plus silencieux sur une fraude toute aussi inacceptable et sans commune mesure avec ce dont je viens de parler : la fraude patronale !

Quand vous qualifiez les salariés de voleurs potentiels, les employeurs ne seraient eux que des « tricheurs », des mauvais joueurs en somme. Pourtant, la fraude patronale représente, selon les mêmes rapports, jusqu’à 15 milliards d’euros de manque à gagner, c’est-à-dire sept fois plus que la fraude aux prestations, c’est-à-dire aussi le montant du déficit de la sécurité sociale pour 2012.

Les français ont peur pour leur économie, leur emploi, leur pouvoir d’achat. Ne détournez pas ces peurs vers la stigmatisation des pauvres et de l’autre.

Ma question, Monsieur le Ministre, sera donc simple. Quelles mesures concrètes entendez-vous prendre pour sanctionner réellement et sévèrement les employeurs peu scrupuleux et récupérer les sommes qu’ils volent à la sécurité sociale ?


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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 10:40

                                                                                                                 drapeau rouge agitéprenez-le-pouvoir-copie-1.png      

 

 

La question se pose du droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales.

 Le journal "Corse Matin" a même lancé un sondage  particulier dans ses colonnes.

Selon des sondages nationaux,  une majorité de citoyens trouve que le droit de vote aux élections locales est justifié.

N.Sarkozy était favorable à cette mesure. Mais, élection présidentielle oblige, celui qui n'est toujours pas candidat, mais se sert des media comme si... y serait maintenant opposé. Comme M.le Pen et le Front National, dont il faut bien ratisser les votes.

  Les étrangers dont il est question, ne sont pas les ressortissants de l'U.E: ceux-ci, Belges, Allemands, Espagnols, Néerlandais, Grecs ...de religion ou d'origine religieuse musulmane ou non, peuvent déjà voter aux élections locales.

Non! Il s'agit des "arabes".

Certains lecteurs  de "Corse-Matin" avancent l'idée que "ces gens-là auraient une "double appartenance". Et si un jour il fallait choisir....

Alors pour leur information, rappelons que Arno Klarsfeld, président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, nommé en septembre dernier par le gouvernement actuel,  possède la double nationalité, française et israélienne et  qu'il a fait son service militaire en Israël.On trouve sur  Daily Motion une vidéo  sur laquelle l'interessé précise bien où se situe son appartenance.

Précisons , ce n'est pas inutile, que cet homme, à la double nationalité ,est hostile au "droit de vote aux étrangers "(sic):

« Selon moi, le moment n’est donc pas venu de donner le droit de vote aux étrangers alors qu’il existe encore des problèmes d’intégration » (A.Klarsfeld)

  Sauf erreur, personne ne s'est opposé à la nomination de ce détenteur de la double nationalité à un poste officiel de la République, ni à son droit de vote.

 

 

                     
Arno Klarsfeld militaire israelien par FREE-MIND

Droit de vote des résidents étrangers : « réparer l'anomalie démocratique »

Devant 3000 maires réunis à l'Élysée hier, Nicolas Sarkozy s'en est pris au droit de vote des résidents étrangers. Alors qu'il défendait le contraire en 2001 et 2005, le Président de la République s'est enfoncé dans un positionnement toujours plus à droite, cornaqué par le FN et la droite populaire et leurs idéaux détestables.

Pourtant ce combat est d'arrière garde. Plus la droite tente de populariser ce débat dans l'opinion, moins elle est entendue : 7 français sur 10 sont aujourd'hui favorables à l'obtention de ce nouveau droit qui pourrait enfin réparer cette anomalie démocratique. Les 5 millions de citoyens vivant en France et payant des impôts n’ont pas de droit de regard sur les grands choix de société et la façon dont leurs impôts sont utilisés. Une discrimination injuste, d'autant que les étrangers venus de l’Union européennes ont eux, le droit de vote aux élections locales.

Le PCF réaffirme son soutien au droit de vote des résidents étrangers à toutes les élections. Le Front de gauche, dans son programme « L'humain d'abord » propose, dans un premier temps d'accorder aux résidents extra-communautaires le droit de vote aux élections locales.

                           U Cursinu Rossuu-cursinu-rossu-copie-2.jpg

                                 

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 14:23

 

 

Ensemble, tout devient possible

Dans notre parti politique, nous accomplissons ce que nous promettons

seuls les imbéciles peuvent croire que

nous ne lutterons pas contre la corruption.

Parce que, il y a quelque chose de certain pour nous :

L’honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.

Nous démontrons que c’est une grande stupidité de croire que

les mafias continueront à faire partie du gouvernement comme par le passé…

Nous assurons, sans l’ombre d’un doute, que

la justice sociale sera le but principal de notre mandat.

Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s’imaginent que

l’on puisse continuer à gouverner

avec les ruses de la vieille politique.

Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que

soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d’influences

nous ne permettrons d’aucune façon que

nos enfants meurent de faim

nous accomplirons nos desseins même si

les réserves économiques se vident complètement

nous exercerons le pouvoir jusqu’à ce que

vous aurez compris qu’à partir de maintenant

Nous sommes, avec Nicolas Sarkozy, la « nouvelle politique ».

 

Lire maintenant de bas en haut….en commençant par la dernière ligne et en remontant jusqu’au début…. Il serait surprenant que vous soyez surpris…. Mais ???!!

              
                                        site: www.resistance-politique.fr
                             
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