à BASTIA, mardi 27 septembre à 10h devant l'Inspection académique (côté mer),manifestation pour la sauvegarde de l'Ecole Publique
à BASTIA, mardi 27 septembre à 10h devant l'Inspection académique (côté mer),manifestation pour la sauvegarde de l'Ecole Publique
La vie du Parti
Le PG n’ayant que des arguments politiciens à faire valoir, a essayé de peser sur la direction du PCF en menaçant de monter une liste aux sénatoriales mettant en cause le "futur" poste de Pierre Laurent.
Cela a finalement porté ses fruits puisqu’en échange du renoncement à présenter des listes en Ile-de-France, le PG a obtenu quelques arrangements avec la direction du PCF. D’ailleurs, Eric Coquerel, chargé des élections au PG, rend hommage à "l’impulsion" donnée par Marie-George Buffet. Depuis le temps que cette dernière s’agite pour essayer d’achever le PCF, elle mériterait de se faire décerner une médaille par l’association des anticommunistes de France...
Au final, le PG aurait obtenu quelques 95 circonscriptions "gagnables" (dixit Coquerel) dont certaines comme la 10ème du 91 (Grigny, Morsang-sur-Orge...), la 3ème de Seine-Saint-Denis (Noisy-Le-Grand...)...
Au fait, est-ce que les communistes des circonscriptions concernées vont pouvoir en décider, comme le disent clairement les statuts ? Il semblerait que la direction du PCF soit opposée à la démocratie en interne et donc au respect des statuts. "Les adhérents ont déjà tranché" (sous-entendu au mois de juin dernier en votant Mélenchon) m’a-t-on rétorqué dans ma section...
D’autant que l’accord législatif écrit que tous les candidats seront enregistrés comme FdG par les préfectures, mais sans en préciser les conséquences sur le financement futur des partis politiques, basé sur les voix obtenues aux élections législatives. Ainsi les électeurs communistes ne contribueront plus au financement du PCF, mais du Front de Gauche. Y-aura-t-il ensuite répartition ? Selon quelle règle, celle des trois tiers comme au groupe FdG à l’assemblée nationale ? Ce serait alors l’incroyable vente à la découpe du PCF par sa direction !
La vie du Parti
Toute la presse a reprise la nouvelle phrase de Pierre Laurent après le désormais célèbre "moi, social-démocrate ? Oui mais...". Cette fois, il n’y va pas de main morte pour stigmatiser ce qu’ont été les communistes qui ont fait le PCF dont Pierre Laurent hérite politiquement comme secrétaire national.
Il faut citer Libération, car curieusement (!), l’Humanité ne reprend pas cette phrase de Pierre Laurent, rencontrant les partis de gauche à la fête de l’Humanité
Pour le traditionnel discours de réception des forces de gauche au stand du PCF, Pierre Laurent, chef des communistes, a été clair vis-à-vis de ses partenaires socialistes et écologistes présents au premier rang : « Il y a trente ans, vous nous disiez : "ne soyez plus dogmatique !". Nous ne le sommes plus… Il y a vingt ans, vous nous disiez : "soyez plus démocratique !" Et nous sommes aujourd’hui encore plus démocratiques ! Il y a dix ans, vous nous disiez : "Soyez écologique !" Et nous sommes devenus écologiques ! Alors aujourd’hui, je vous dis tout simplement : "Soyez de gauche". »
Ainsi donc, Pierre Laurent nous dit en une seule phrase que les communistes étaient dogmatiques, non démocratiques, anti-écologistes. Oui, ces communistes qui ont mené la formidable bataille de 1981 avec Georges Marchais, qui remplissaient des stades en fête d’ouvriers, d’employés, d’enseignants, d’ingénieurs, d’étudiants, de jeunes, ceux qui ont fait trembler la construction européenne dans l’impressionnante bataille de Maastricht, ceux qui ont résisté à la déferlante capitaliste après l’effondrement des pays de l’Est, ceux qui n’ont pas plié à la contre-offensive de l’impérialisme organisant le pillage de la planète dans la mondialisation, ceux qui ont continué à faire vivre et renforcer le PCF malgré les innombrables tentatives de sa direction pour le transformer, le métamorphoser, le rénover, le renommer...
Cette semaine, un documentaire télé sur Georges Marchais permettait de se remettre en mémoire sa réaction à la proposition de Robert Hue de changer le parti de nom, un de ses derniers actes politiques marquant et qui faisait reculer Robert Hue. Il avait dit "je ne serai pas le fossoyeur du PCF" ! Son intervention, bien que dénigrée dans l’Huma, avait marqué beaucoup de communistes.
Il a fallu Robert Hue et sa mutation, Marie-Georges Buffet et ses collectifs antilbéraux et enfin le forcing de Buffet/Laurent pour installer le Front de Gauche dans la présidentielle pour que Pierre Laurent puisse enfin fouler au pied ce dernier message de Georges Marchais.
Il le dit ouvertement. Social-démocrate qui a rompu avec le dogmatisme communiste, avec la dictature communiste, avec le productivisme communiste, il peut conclure son discours en demandant aux socialistes "d’être de gauche". Comment ne pas comprendre ce que veut dire cet appel terrible. Car si les socialistes répondent "OK", alors pourquoi ne pas élargir le Front de Gauche aux socialsites qui sont de gauche, pour qu’il soit toute cette vraie gauche ! C’est bien alors le congrès de Tours à l’envers et nous serions alors tous simplement tous "de gauche" !
Les plus attentifs avaient déjà noté l’insistance de Mélenchon à la fête de s’adresser aux socialistes ! Car tout le monde sait que le parti socialiste ne va évidemment pas disparaitre comme par enchantement, et que le mieux qu’on puisse espérer de la stratégie électorale du Front de Gauche en 2012, c’est de négocier un peu avec le futur gouvernement socialiste ! Et pour Mélenchon, Buffet et Laurent, cela veut dire des places au gouvernement si les socialistes répondent "oui, nous sommes de gauche". Et pourquoi ne le diraient-ils pas ? Qu’avait dit Mitterrand en 1981, Jospin en 1997 ? Qu’ils n’étaient pas de gauche ?
Cette nouvelle "gaffe" contrôlée de Pierre Laurent doit résonner chez les communistes comme un coup de poignard, pire, une insulte aux dizaines de milliers de militants qui ont fait l’histoire communiste et dont il faut redire qu’au contraire ils n’étaient malgré tous nos défauts et nos erreurs ni dogmatiques, ni dictatorials, ni productivistes !
Ce qui est au centre du marxisme léninisme qui constitue le coeur de l’intelligence collective communiste, c’est bien le matérialisme dialectique, le contraire du dogmatisme. C’est le célèbre "partir du concret", c’est l’analyse des contradictions, des rapports de force, du mouvement réel. S’il y a un dogmatisme, c’est bien celui du réformisme qui malgré les succès du socialisme dans un cadre national continue à répéter les illusions de l’Europe sociale !
Ce qui est au cœur du projet communiste, c’est la démocratie. Elle commençait dans la vie des cellules, dans l’incroyable histoire de ce parti qui a transformé des millions d’ouvriers, de paysans, d’employés en lecteurs, militants, décideurs, organisateurs, qui développait l’éducation populaire, la culture pour tous ! Elle se poursuivait dans cette organisation qui transformait des milliers d’ouvriers, de paysans, d’employés en dirigeants, intellectuels, maires, cadres, ministres ! Elle s’affirmait dans ce 22ème congrès qui proposait une voie démocratique au socialisme, dans les efforts du communisme municipal pour inventer les formes nouvelles d’une démocratie participative, dans l’effort pour penser face au socialisme réel, le mouvement de dépérissement de l’état.
Ce qui est au cœur de la construction du socialisme, c’est le contraire du productivisme, c’est placer les travailleurs au centre des décisions sur la production, sur les investissements, pour bousculer la société de consommation capitaliste et faire de chaque citoyen-producteur-usager le co-responsable des ressources consommées, ressources naturelles, humaines, financières... Le socialisme,c ’est au contraire produire pour répondre aux besoins humains et pour rien d’autres !
Pierre Laurent s’affirme sans honte comme le fossoyeur de l’histoire communiste en France. Comme Gorbatchev en URSS, Occhetto en Italie ou Iglesias en Espagne, il choisit d’être celui qui dénonce la passé et ouvre enfin la voie au "dépassement" de l’histoire communiste. Qu’il le fasse par conviction ou par opportunisme ne change rien à l’affaire. Près de 20 000 communistes ont refusé la candidature de Mélenchon, beaucoup de ceux qui l’ont choisi l’on fait en pensant défendre l’existence du PCF. Ces milliers de militants, la plus grande force communiste malgré ses contradictions et son émiettement, peuvent ne pas être les pions du fossoyeur.
L’histoire s’accélère sur tous les plans. Ça bouge comme on dit. tout est possible, le pire et le meilleur. Pour Pierre Laurent on sait maintenant avec certitude de quel coté il va.
Communiqué du bureau politique du Parti communiste d’Israël
Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
L'appel palestinien à l'ONU, lancé le 20 septembre, pour que soit accordé à la Palestine le statut officiel d'Etat-membre, élève la campagne pour l'indépendance de la Palestine à un autre niveau.
Bien que la reconnaissance par l'ONU d'un État palestinien dans les frontières du 4 juin 1967 ne signifie pas la fin de l'occupation Israélienne, il s'agit néanmoins d'un pas politique important dans cette direction. L'adhésion de la Palestine à l'ONU contribuera grandement aux efforts pour mettre un terme à l'occupation et pour instaurer une paix juste entre Israël et Palestine.
Selon toutes les estimations, une grande majorité des 192 membres de l'ONU soutiendra l'admission de la Palestine en tant que membre à part entière, et une minorité – menée par les États-Unis – votera contre. On s'attend aussi à ce que les États-Unis utilisent leur veto, quand la question sera débattue au Conseil de Sécurité.
L'administration Obama, bien consciente de l'isolement d’Israël et des États-Unis à l'ONU, essaie de s'éviter cet embarras. Ainsi, elle fait ouvertement pression (directement et par l'intermédiaire de ses alliés) sur l'Autorité palestinienne, et particulièrement sur le président Mahmoud Abbas (Abu Mazen), afin qu'elle retire l'appel lancé auprès de l'ONU.
Le gouvernement de Netanyahu, qui est de plus en plus isolé dans le monde, fait un travail systématique pour attiser les tensions et déclencher des conflits à Gaza et en Cisjordanie. Dans le cadre de ces efforts, la Police israélienne entraîne les colons, afin qu'ils soient prêts à participer activement aux conflits que le gouvernement prépare.
Le bureau politique du Parti communiste d’Israël réaffirme que c'est le droit naturel du peuple Palestinien que de fonder son propre État, de le faire reconnaître internationalement et de se voir accordée l'adhésion pleine et entière à l'ONU. Ce droit s'appuie également sur le plan de partition de l'ONU du 17 novembre 1947, sur d'innombrables résolutions de l'ONU, et sur la déclaration du président Obama en 2010, concernant la fondation d'un État palestinien en septembre 2011.
Le Bureau politique appelle les organisations du Parti et la Jeunesse communiste d’Israël à prendre une part active aux actions publiques organisées par les organisations pour la paix visant à soutenir la déclaration d'un État palestinien indépendant et à faire pression sur ceux qui refusent sa reconnaissance, l'administration Obama et le gouvernement Netanyahu, afin qu'ils soient contraints de changer d'avis.
clio la muse de l'Histoire
L'épopée communarde s'inscrit dans la mémoire du mouvement ouvrier français et international.
Par son œuvre et ses idéologies foisonnantes, riches en nuances et en contradictions, la Commune transmet un héritage qui sert aujourd'hui encore à la réflexion.
« Nous pouvons les arrêter ! Nous ne leur devons rien, nous ne paierons pas leur capitation ! »
Communiqué du Parti communiste grec (KKE)
Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
« Nous pouvons les arrêter ! Nous ne leur devons rien, nous ne paierons pas leur capitation ! »
Les travailleurs d'Athènes ont envoyé ce message hier, tout le monde du travail des quartiers d'Athènes et du Pirée, travailleurs, femmes, indépendants, retraités, chômeurs et étudiants ont envahi la place Syntagma par milliers. Des rassemblements ont été organisés en conséquence dans des dizaines de villes de toute la Grèce. Dans une grande manifestation animée, le peuple a crié haut et fort sa décision claire et inébranlable : « Nous ne leur devons rien – Nous ne paierons pas ! »La manifestation était un message fort de désobéissance face aux injonctions de paiement du fisc envoyées massivement à chaque famille ouvrière et populaire, tandis qu'une nouvelle offensive fiscale a été adoptée hier au Parlement par un gouvernement qui exige de chaque propriétaire, même de la plus petite propriété, de payer une taxe permanente et onéreuse via les factures d'électricité.
Si nous ajoutons à ces lourdes taxes, une nouvelle série de mesures qui prévoient des taxes supplémentaires, une nouvelle diminution dramatique des salaires, une réduction du montant des retraites allant jusqu'à 50% ainsi que le licenciement de 30 000 fonctionnaires avec comme perspective immédiate d'atteindre le chiffre des 200 000 etc. Les familles ouvrières et populaires seront traînées dans la misère et menées à la faillite.
Le PAME, le syndicat de classe, avec une action organisée dans la période est en train de recueillir les injonctions de paiement envoyés aux travailleurs et crie haut et fort qu'ils ne paieront pas en dépit des intimidations du gouvernement, qui joue sur la menace de saisies et d'arrestations, alors que dans le même temps le grand capital se voit accorder des exonérations fiscales choquantes et bénéficie de nouveaux privilèges.
Désormais, la seule voie est le refus organisé et massif de payer, le PAME appelle à de nouvelles actions contre ces lourdes taxes le 28 septembre, après la manifestation de masse du 21 septembre, débouchant sur la grève dans le secteur public et les anciennes entreprises publiques le 5 octobre et une grève nationale le 19 octobre.
Il convient de noter qu'une importante délégation du Comité central du KKE était présente au rassemblement, avec à sa tête la secrétaire-générale du KKE, Aleka Papariga, qui a rendu la déclaration suivante aux médias : « Pas un pas en arrière. L'immense majorité du peuple doit faire ce qu'il pense devoir faire – ne pas payer ces taxes énormes, refuser d'être acculé dos au mur. Nous devons faire de leurs vies un enfer. Cet affrontement commence, il existe déjà et il va continuer dans la période à venir. »
Il convient de noter que lors de la manifestation du PAME, une résolution de solidarité avec le peuple Palestinien a été adoptée avec comme revendication que la Palestine devienne un Etat-membre de l'ONU, reconnu dans les frontières de 1967 et avec Jérusalem-Est comme capitale
Etat palestinien : 108 parlementaires réclament le veto de Sarkozy
"la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien conduira les parties dans une impasse et condamnera le processus de paix à une mort certaine. Elle limitera inévitablement les marges de manœuvre de la direction palestinienne et sa capacité à faire des compromis. Toute concession sera à l'avenir interprétée et vécue par la population palestinienne comme un renoncement et un recul inacceptable.
De même, elle enterrera définitivement les espoirs des partisans Israéliens et Palestiniens de la paix qui n’ont cessé d’œuvrer en faveur d’une solution négociée depuis l’inauguration du processus de paix à Madrid en 1991. Elle les marginalisera au profit des extrémistes qui refusent toute concession et n’hésitent pas à recourir à la violence"
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Signataires:
1) Claude Goasguen, Union pour un Mouvement Populaire, Député, ancien ministre 2) Jean-Pierre Plancade, Rassemblement Démocratique et Social Européen, sénateur 3) Jean-Michel Baylet, Président du Parti Radical de gauche, sénateur, ancien ministre 4) Patrick Beaudoin, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 5) Herve Mariton, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire, ancien ministre 6) Yvon Collin, Président du groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), Sénateur 7) Corinne Lepage, Présidente de Cap21, Députée européenne, membre d’ALDE, ancienne ministre, candidate à l’élection présidentielle 8) Didier Quentin, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-président de la commission des Affaires européennes, ministre plénipotentiaire, Député-maire 9) Stéphane Demilly, Nouveau Centre, Vice-président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, Député-maire 10) Monique Iborra, membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Viceprésident du conseil régional de Midi-Pyrénées, Députée 11) Jean-Marie Le Guen, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, adjoint au maire de Paris, Député 12) Sylvie Desmarescaux, non affiliée, sénatrice-maire 13) Jean Lasalle, Vice-président du Modem, Député 14) Raymond Couderc, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur-maire 15) Jean-Marie Bockel, Rassemblement Démocratique et Social Européen, sénateur, ancien ministre 16) Serge Blisko, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Député 17) Emile Blessig, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 18) Paul Giaccobi, Apparenté groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Président du Conseil exécutif de l’Assemblée de Corse, secrétaire de l’Assemblée nationale, Député 19) Eric Raoult, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire, ancien ministre 20) Madec Roger, Membre du groupe socialiste, sénateur-maire 21) Jacques Remiller, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 22) Jean-Pierre Leleux, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur-maire 23) Fauconnier Alain, Membre du groupe socialiste, sénateur-maire 24) Herbillon, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, Député-maire 25) Yves Dauges, Membre du groupe socialiste, sénateur 26) Marie-Louise Fort, Union pour un Mouvement Populaire, Députée 27) Yvan Lachaud, Président du groupe Nouveau Centre, à l’Assemblée Nationale, Député 28) Jean-Luc Préel, Nouveau Centre, Vice-président de la commission des affaires sociales, Député 29) Étienne Mourrut, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 30) George Pau-Langevin, Vice-présidente du Groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Députée 31) Jacques Gautier, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur-maire 32) Philippe Gosselin, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 33) Philippe Cochet , Union pour un Mouvement Populaire, député 34) Philippe Vitel, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-président de la commission de la défense nationale et des forces armées, Député 35) Guénhaël Huet, Union pour un Mouvement Populaire, Députée 36) Joëlle Garriaud-Maylam, Union pour un Mouvement Populaire, secrétaire de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Vice-présidente de la commission sur la dimension civile de la sécurité au sein de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, sénatrice 37) Daniel Mach, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 38) Jean-François Mancel, Union pour un Mouvement Populaire, Député 39) Valéry Boyer, Union pour un Mouvement Populaire, Députée 40) Michel Voisin, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire, Vice-président de la commission de la défense nationale et des forces armées, Député 41) Paul Jeanneteau, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 42) Mélot Colette, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, sénatrice 43) Simon Sutour, Membre du groupe socialiste, Vice-président de la commission des Affaires européennes, sénateur 44) Arlette Grosskost, Union pour un Mouvement Populaire, Députée 45) Rudy Salles, Vice-président du Nouveau Centre, Vice-président de l’Assemblée nationale, Député 46) Anne Grommerch, Union pour un Mouvement Populaire, Députée 47) Herve Maurey, Union centriste, sénateur-maire 48) Bernard Debré, Union pour un Mouvement Populaire, Député, ancien ministre 49) Isabelle Vasseur, Union pour un Mouvement Populaire, Députée-maire 50) Jean-François Humbert, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur 51) Dominique Tian, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 52) Françoise Branget, Union pour un Mouvement Populaire, Députée 53) Éric Straumann, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 54) Richard Dell’Agnola, Union pour un Mouvement Populaire, Député 55) Christian Cambon, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur 56) François Pupponi, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Conseiller de Paris, Député-maire 57) Jacques Grosperrin, Union pour un Mouvement Populaire, Député 58) Gilbert Barbier, Rassemblement Démocratique et Social Européen, Vice-président de la commission des affaires sociales, sénateur 59) Laurent Béteille, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur-maire 60) Serge Lagauche, Membre du groupe socialiste, Vice-président de la culture, de l’éducation et de la communication, sénateur 61) Bernadette Dupont, Union pour un Mouvement Populaire, sénatrice 62) Olivier Dassault, Union pour un Mouvement Populaire, Député 63) Armand Jung, membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Député 64) Pierre-Christophe Baguet, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 65) Jacques Kossowski, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 66) Geneviève Lévy, Union pour un Mouvement Populaire, Députée 67) Brigitte Baragès, Union pour un Mouvement Populaire, Députée-maire 68) Françoise Hostalier, Union pour un Mouvement Populaire, Députée 69) Marc Bernier, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 70) Michel Sordi, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 71) André Schneider, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-Président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, Député 72) Lionnel Luca, Union pour un Mouvement Populaire, Co-président de la Droite populaire, Député 73) Roland Blum, Union pour un Mouvement Populaire, Premier Adjoint au Maire de Marseille, Député 74) Bruno Gilles, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur-maire 75) Richard Mallié, Union pour un Mouvement Populaire, Questeur de l’Assemblée nationale, Député 76) Hoffman-Rispal Danièle, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Députée 77) Jean-Claude Guibal, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 78) Colette Giudicelli, Union pour un Mouvement Populaire, sénatrice 79) Marie-Françoise Pérol-Dumont, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Présidente du conseil général de Haute-Vienne, Députée 80) Georges Mothron, Union pour un Mouvement Populaire, Premier Vice-président du conseil général du Val d’Oise, Député-maire 81) Paul Durieu, Union pour un Mouvement Populaire, Député 82) Jean-Christophe Lagarde, Président exécutif du Nouveau centre, Vice-président de l’Assemblée nationale, Député-maire 83) Dino Cinieri, Union pour un Mouvement Populaire, Député 84) Daniel Spagnou, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 85) Francis Grignon, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur 86) René Beaumont, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur 87) Jean-marc Lefranc, Union pour un Mouvement Populaire, Député 88) Guy Teissier, Union pour un Mouvement Populaire, Président de la commission de la défense et des forces armées, Député-maire 89) Jean-Jacques Urvoas, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Viceprésident du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Député 90) Jean-Marie Sermier, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 91) Bernard Deflesselles, Union pour un Mouvement Populaire, Député 92) Christian Kert, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-président de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, Député 93) Michel Hunault, Nouveau Centre, Député 94) Jérôme Chartier, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 95) Claude Gatignol, Union pour un Mouvement Populaire, Député 96) Nicolas Forissier, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire, ancien ministre 97) Jean-Marc Roubaud, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 98) David Habib, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Député-maire 99) Henriette Martinez, Union pour un Mouvement Populaire, Présidente déléguée de la section française de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, Députée 100) Françoise de Panafieu, Union pour un Mouvement Populaire, Conseillère de Paris, Viceprésident du groupe UMP à l’Assemblée nationale, ancienne ministre, Députée 101) Michèle Tabarot, Union pour un Mouvement Populaire, Présidente de la commission des affaires culturelles de l'Assemblée Nationale, Députée-maire 102) Jean René Lecerf, Union pour un Mouvement Populaire, Vice-Président de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale, Vice-Président du conseil général du Nord, sénateur-maire 103) Patrick Bloche, Membre du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, Conseiller de Paris, Député-maire du 11ième arrondissement de Paris 104) Jean-Luc Bennahmias, Vice-président du Modem, Député européen 105) Alain Moyne-Bressand, Union pour un Mouvement Populaire, Député-maire 106) Christophe-André Frassa, Union pour un Mouvement Populaire, sénateur 107) Valérie Rosso-Debord, Union pour un Mouvement Populaire, Députée 108) Yves Pozzo Di borgo, Président du groupe Union centriste au Conseil de Paris, sénateur de Paris
Source : http://www.lejdd.fr/International/Actualite/Des-parlementaires-francais-opposes-a-un-Etat-palestinien-390769/
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PALESTINE 13 - Groupe marseillais de l'AFPS
Association France Palestine Solidarité
61 rue Consolat - 13001 Marseille
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Chaque jour nous donne au moins une raison d'être mécontent et désespéré de la politique, des élus, de la vie tout court !
Et j'ai bien peur que cela prenne des proportions vertigineuses au fur et à meusre que l'échéance présidentielle arrivera !
Hier, j'étais encore sous le choc de la confirmation d'éxécution de Troy Davis,( dont je ne vous ai pas parlé ici même, car c'était quelque chose de tellement difficile à admettre pour moi que je n'ai pu l'exprimer), quand ma fille vient me dire que la droite avait proposé de mettre en place un "serment d'allégeance aux armes "pour les jeunes !!
J'ai cru que c'était la fin du monde !!
Donc, ce matin, je me penche un petit peu sur le sujet et voici ce que j''en retire des premières réactions dans la presse bling bling ( eh! oui la presse alternative ne presse pas, on a toujours les nouvelles deux jours après !):
Serment d'allégeance aux armes...etc....
Qu'est-ce à dire ?
Tout jeune Français atteignant la majorité ou tout étranger visant la naturalisation devrait prêter ce serment et promettre de combattre sous le drapeau tricolore.
Les raisons de cette proposition d'allégeance :
- la victoire du chefaillon sarko en Libye qui provoque un excès de zèle en déclarant "gloire à naboléon, sauveur des peuples !" et incite à continuer sur cette logique voie guerrière !!
- Attention, à l'alliance PS/écolos aux prochaines présidentielles !!
Cette alliance pourrait provoquer l'affaiblissement de la France car le budget de la défense deviendrait en ce cas une simple "variable d'ajustement" !
- La raison cachée : la course aux voix brunes, le tapis rouge est déroulé devant elles !!
Copé cite Kennedy
Les jeunes nés français seraient également concernés. Garçons et filles devraient prêter ce serment au moment de la journée d'appel et de préparation à la défense (JAPD). "Ce serait une bonne chose que ce moment solennel soit obligatoire (...) Nous faisons nôtre cette célèbre formule de John Kennedy, qui invitait à se demander non pas ce que le pays pouvait faire pour nous mais ce que nous pouvions faire pour le pays", a déclaré le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.
Les réactions de la droite :
CONTRE
Arno Klarsfeld : " c'est une proposition mauvaise et dangereuse".
POUR
Copé bien sûr, c'est lui qui l'a pondue : "Il est indigné quand aux allusions de la course aux voix du front national par certains !"
Il souhaite malgré tout modifier la sémantique mais ne renonce pas à l'idée d'un engagement solennel de chaque français à défendre son pays !!
POUR ET CONTRE ( c'est une question de formule!)
Gérard Longuet : Un "petit "peu gêné par la notion d'allégeance !
Luc Châtel : Il regrette la formule, qui n'est pas forcément la plus adaptée .
Nathalie Kosciusko Morizet : Elle plaide pour un renforcement du lien entre la nation et l'armée mais elle est surprise par cette proposition artificielle et créatrice de confusion".
Les réactions du centre : couçi-couça
Marielle de Sarnez ( modem) : "Ce n'est pas la priorité du moment. Une partie de la droite va toujours chercher quelques voix de l'extrême droite".
Les réactions du PS :
POUR ET CONTRE ( ou je t'aime, moi non plus!)
Manuel Valls : Il est favorable à l'idée d'un engagement, d'un serment à nos valeurs, à la république pas aux armes.
François Hollande : "Ce n'est pas la "formule" la plus heureuse".
CONTRE
Michel Sapin : C'est une proposition désuette, et pourquoi pas un serment d'allégeance au président de la république ?
Bernard Cazeneuve : C'est une proposition exclusivement électoraliste, un clin d'oeil au FN.
Les réactions de la gauche du PS
CONTRE
PCF : C'est une instrumentalisation grossière du patrimoine et de la glorification des armes qui fera gagner des voix à l'extrême droite. Copé oublie qu'à force de jouer avec le feu, on finit pas se brûler.
Le PCF appelle tous les jeunes de ce pays à combattre ceux qui font allégeance aux marchés financiers autant que les coups portés aux travailleurs.
Lutte ouvrière : "Le dernier serment d'allégeance c'était sous Vichy !"
NPA : la campagne présidentielle de l'UMP s'apparente à une gigantesque chasse à l'électorat FN.
cocomagnanville.over-blog.com
Semaine cruciale pour la reconnaissance d’un État palestinien devant les Nations unies. La Palestine va-t-elle devenir le 194e membre de l’ONU?? C’est ce que demande, malgré les pressions d’Israël et de ses complices américains et européens, le président palestinien Mahmoud Abbas alors que s’est ouvert la 76e session de l’Assemblée générale.
Lundi 20 septembre s'est ouvert à New York, comme tous les ans, l’Assemblée générale des Nations unies. Un rendez-vous rituel de ce que l’on appelle «?la communauté internationale?». Cette année, le rituel va être bousculé par un événement dont la perspective agite depuis des mois les puissants de ce monde?: la demande d’admission de l’État de Palestine. Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas doit la présenter vendredi au Conseil de sécurité de l’ONU. Si ce dernier l’accepte, il suffira que l’Assemblée générale approuve et la Palestine sera le 194e membre des Nations unies. Ce scénario de rêve, qui gonfle les cœurs d’espoir, les Palestiniens savent qu’il a peu de chance de se réaliser?: les États-Unis s’y opposeront. L’alternative pour les Palestiniens sera de s’adresser directement à l’Assemblée générale. Elle n’a pas le pouvoir d’admettre un nouveau membre contre l’avis du Conseil de sécurité, mais peut accepter un «?État non membre?» qui participe à ses travaux sans droit de vote.
L’annonce de cette intention palestinienne a provoqué un branle-bas de combat sans précédent. Israël a lancé une campagne intense de lobbying, sonnant l’alarme comme si une guerre lui était déclarée. «?Ce serait un tsunami pour Israël?!?» déclarait à Washington Ehoud Barack, ministre de la Défense (ex-travailliste) du gouvernement de Netanyahou. Ce dernier menace l’Autorité palestinienne de représailles économiques. Son bras d’extrême droite, Lieberman, agite les foudres de la répression, voire de la déportation, et mobilise des colons armés à travers toute la Cisjordanie.
Mettre fin à une injustice
Pourtant, quoi de plus légitime que la demande palestinienne?? Et quoi de plus naturel qu’un tel vote pour l’ONU?? N’a-t-elle pas décidé, en 1947, la création d’un État palestinien à côté de celui d’Israël?? N’a-t-elle pas confirmé, maintes fois depuis, le droit des Palestiniens à cet État?? Au nom de quoi lui interdirait-on, soixante-trois ans plus tard, de tenir cette promesse??
Déjà, près de 130 pays sur 193 se sont engagés à voter pour. Parce qu’il s’agit, tout simplement, d’appliquer le droit. De mettre fin à une injustice qui a déjà provoqué trop de guerres, trop de souffrances. Parce qu’ils savent que l’illégalité est du côté d’Israël, qui occupe et opprime un autre peuple. Parce qu’ils ont compris que tolérer ce crime aggrave le désordre du monde. Comme l’ont compris 82?% de Français, qui estiment juste la création de cet État, libre et indépendant, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Ce que craint Israël, c’est la solitude face aux peuples du monde. Un isolement aggravé par la récente rupture avec la Turquie, le retrait des ambassadeurs d’Égypte et de Jordanie, la fermeture de tous les bureaux d’intérêt ouverts dans le monde arabe après Oslo. Malgré ses puissants complices – États-Unis, Canada, une partie de l’Europe –, Israël est seul dans un monde méditerranéen en révolution.
Ses arguments sont d’une effarante mauvaise foi?: il faut, dit Netanyahou, que l’État palestinien résulte d’une négociation avec nous. Mais celle qui dure depuis les accords d’Oslo en 1993, qu’a-t-elle produit?? Toujours plus de terres occupées pour bâtir toujours plus de colonies et rendre un État palestinien impossible en pratique. Et elle est gelée depuis deux ans, Netanyahou ayant refusé d’arrêter de construire dans les colonies, au moins pendant les discussions. Yasser Arafat nous avait dit un jour?: «?Les Israéliens ont une étrange conception de la négociation?: ils volent votre voiture puis vous proposent de négocier combien de roues ils vont vous rendre. Israël occupe plus de 80?% de la Palestine et refuse de reconnaître nos droits sur les 22?% qui restent.?»
Le moment est donc venu. L’heure de vérité. Il faut saluer le courage des Palestiniens qui osent, en dépit des pressions et des menaces, ce geste politique, porteur de paix. Un geste qui rappelle celui de Yasser Arafat tendant en 1974 à la tribune de cette même Assemblée le rameau d’olivier. Les Nations, cette fois, sauront-elles le saisir??
L'Humanité du 20/09/2011