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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 17:31

 

                                                                         SNCM-NAVIRE.jpg

 

 

                La section de Bastia  du PCF organisera dimanche 16 novembre un stand sur la place saint Nicolas à Bastia (9 heures 30 en haut de la place)

- Pétition: Je soutiens la SNCM.
- Distribution de la lettre à F. hollande réclamant une autre politique.
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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 17:23

                                                                      cerveau animé

 

                                                                                   HUMA.fr

Alain Badiou : « L’usage tranchant du mot même de communisme est indispensable »

Jeudi, 13 Novembre, 2014

 

Lire notre grand entretien avec Alain Badiou, vendredi 14 novembre dans l'Humanité des débats. Si les soulèvements populaires actuels peuvent être multiformes, incertains ou inattendus, ils n’en sont pas moins porteurs de l’apparition de forces politiques nouvelles. Pour le philosophe marxiste, la politique communiste prend ici toute sa valeur dans la visée émancipatrice d’un mouvement, d’une dynamique et d’un processus historique inédits.

 

Loin du consensus dominant, Alain Badiou conçoit la philosophie comme un éclairage du présent, un souci de l’existence humaine et une intervention dans la vie des citoyens. Venir en aide, encourager avec vigilance, arracher la société au nihilisme actuel, pour que le monde soit un peu moins obscur qu’il ne l’est. « Résister, c’est penser » pourrait être son mot d’ordre. Pour ce penseur radical, un des plus grands intellectuels de la gauche internationale contemporaine, toujours fidèle à l’héritage de Sartre, la politique est action et engagement de soi. Participer à l’émancipation est une condition de la philosophie. Avec l’Hypothèse communiste (Éditions Lignes, 2009), Badiou relance la vitalité de l’idée communiste et ouvre à nouveau l’histoire écrite par les marxistes, celle qui passe héroïquement par la révolte des esclaves avec Spartacus, la guerre des paysans menée par Thomas Münzer en Allemagne, la Révolution française dans ses plus grandes exigences, la Commune de Paris ou encore la révolution russe d’Octobre 1917. Dans Que faire ?, qu’il publie aux Éditions Philosophie, il dialogue aujourd’hui avec le philosophe Marcel Gauchet sur le marxisme, le capitalisme et la démocratie. Alors que la planète est enchaînée aux nécessités financières du capital, la société atomisée dans un marché global de la consommation et le monde organisé à travers des inégalités telles que 10 % de la population mondiale possède 86 % des richesses, Alain Badiou met à jour des solidarités et des rencontres dans le but de reconstruire une organisation communiste. La philosophie s’affirme comme l’épopée d’une exigence de justice. Elle devient, avec Badiou, la visée collective d’un nouveau monde, par les moyens d’une pensée de ce que peut être la politique. Le communisme, dans son essence, est la projection politique des trésors de la vie de tous.

 

Lire notre grand entretien avec Alain Badiou, vendredi 14 novembre dans l'Humanité des débats et sur l'Humanité.fr

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 17:08

 

 

 

Les leçonsd’un jugement:

Contribution du PCF et Front de Gauche aux municipales d'Ajaccio


La Justice administrative a sanctionné, le 23 octobre, « une manoeuvre systématiquement organisée…qui a altéré la sincérité du scrutin » des 23 et 30 mars 2014. Elle a annulé l’élection.
De ce jugement, on peut tirer et retenir trois leçons :
1 – En sanctionnant la fraude électorale, la Justice a rendu un immense service à la démocratie !
2 – En donnant un coup d’arrêt à sept mois de gestion hasardeuse de la capitale régionale, par une équipe UMP particulièrement agressive et revancharde, la Justice a offert à la majorité des Ajacciens qui n’ont pas voté pour cette équipe, une occasion de lui donner congé !
3 – En faisant droit au recours déposé par Simon Renucci, au nom de la liste Ensemble pour Ajaccio - Insemi per Aiacciu, la Justice a offert une nouvelle chance à la gauche : elle peut revenir plus forte à la Direction municipale, pour réparer les dégâts, relancer la solidarité, et reconstruire un projet urbain digne d’Ajaccio, en retrouvant le chemin (oublié depuis quelques mois) de l’intérêt général !
La gauche, dans toutes ses composantes, doit retenir ces trois leçons. Elle doit travailler sur elle-même et se rassembler, dans la clarté, pour affronter les prochaines échéances. Elle doit mobiliser tous ses atouts, et retenir l’expérience de ces derniers mois ; et, en particulier, la dernière séance du conseil municipal, le 27 octobre : les quatre élus de l’opposition, Céline Lantieri, Charly Cervetti, François Casasoprana et Paul Antoine Luciani, quittant la salle sous les hurlements et les insultes d’un public excité par le maire Marcangeli en personne…
L’intervention de Paul Antoine Luciani, au nom des quatre élus présents, n’a été que partiellement prononcée. Le maire, violant le règlement intérieur du conseil municipal et l’obligation de courtoisie qui s’impose à toutes les assemblées élues, l’a brutalement interrompue, coupant grossièrement la parole à un élu qui n’avait en rien troublé la sérénité de la séance. Visiblement, Laurent Marcangeli n’a pas supporté la référence à la décision de justice qui avait annulé les élections. Ce texte n’ayant bénéficié que d’une diffusion publique limitée, nous le présentons à nouveau aux Ajacciens. Ils pourront s’en souvenir, le moment venu.
Pour la section d’Ajaccio du Parti communiste : Paul Borelli, Jean Pierre Maginot, Pierre-Jean Delavalle, Serge Gori, Charles Mariani, Pierre-Ange Muselli, Maxime Nordee, Jacques Perona, Jean-Pierre Fabiani, Gilles Larnaud, Jacqueline Lledo, Pierre-André Albertini, Mélanie Franceschi, Yves Lledo, Marlène Rasori, Monique Coutelle, Jean-Pierre Giudicelli, Victor Ruiu, Joseph Marcaggi, Jacqueline Prévert, Antoine Etienne, Claude Gerenton, Doudou Spanu,
Félix Franceschi.
Les signataires Front de gauche présents sur la liste unitaire de mars : Etienne Bastelica, France Belicar, Kilian Cervetti, Antonin Bretel, Paul Antoine Luciani, Rose-Marie Padovani, Natacha Pimenoff, Marthe Poli, Carole Spanu.
La dernière séance de la mandature Marcangeli


Texte complet de l’allocution, de Paul Antoine Luciani (Lundi 27 octobre 2014)
« Monsieur le Maire,
C’est aujourd’hui la dernière séance de votre mandature. Nous aurions pu prendre la posture qui avait été la vôtre, le 6 mars dernier, à l’occasion de la dernière séance de la mandature précédente, et refuser de siéger aujourd’hui… mais, ce n’est pas une surprise, nos choix ne sont pas les vôtres !
Nous avons tenu, en premier lieu, à marquer, par notre présence, le point final du parcours majoritaire que vous aviez amorcé le 30 mars. Un point final anticipé qui vous est imposé par une décision de justice ; une justice dont nous voulons saluer le service éminent qu’elle a rendu au suffrage universel.
Nous avons également souhaité relayer, au sein d’une assemblée qui représente toute la communauté ajaccienne, un sentiment très largement partagé dans la population. Cette dernière séance, intervenant après sept mois de mandat, pourra peut-être susciter chez vous et chez les 12 301 électeurs qui ont voté pour vous, un sentiment confus, mêlé de nostalgie et d’amertume. Mais, pour nous, et certainement aussi pour les 13 812 électeurs qui n’ont pas voté pour vous, cette dernière séance sera ressentie comme un commencement, un nouveau départ, une nouvelle chance…Nous avons voulu exprimer, ici et maintenant, cette confiance dans l’avenir d’Ajaccio.
Nous avons voulu, enfin, achever notre travail d’opposants constructifs. De votre côté, vous avez annoncé, urbi et orbi, votre démission et celle de votre majorité à l’issue de cette réunion. Cette annonce donne un relief très particulier à cette ultime session. Elle pourrait même occulter les conséquences préjudiciables des décisions que vous allez prendre avant de partir. Nous souhaitons donc donner, sommairement mais précisément, notre avis sur certains points essentiels.
Le budget supplémentaire : il est particulièrement éloquent. On ne peut plus dire que vous êtes contraints par les effets de la gestion précédente. Vous avez dénoncé durant treize ans le poids « exorbitant » des frais de personnels dans le budget communal. Et vous avez, à longueur de séances, depuis sept mois, dénoncé l’impossibilité où vous vous trouviez de faire face aux obligations financières de la commune. On constate, page 7 du rapport de présentation, que, précisément dans les 7 petits mois de votre mandature, et sous votre responsabilité exclusive, les frais de personnels font un bond spectaculaire de 873 745 euros, soit 1,51 % de la masse globale du chapitre 012 ! Mais en année pleine, cette dépense s’élèvera sans doute à 1 400 000 euros et à près de 3 % de cette masse! Dans les caisses d’une ville ruinée par vos prédécesseurs, il y avait encore, apparemment, quelques fonds de tiroirs suffisamment garnis pour réaliser ce que vous appelez, sans autres précisions (je vous cite) « un certain nombre de recrutements »!
S’agissant de l’indemnisation des 15 commerçants lésés par la construction du parking (une indemnisation que nous avions prévue en installant une commission spéciale à cet effet), nous constatons que vous n’avez eu aucune peine à trouver les crédits nécessaires : ils figurent dans le budget supplémentaire du stationnement. Car, contrairement à ce que vous avez occulté, en dénonçant les choix financiers de notre équipe, le budget du stationnement est bien équilibré en recettes et dépenses ; que ses recettes proviennent des usagers (et non des contribuables) et qu’elles permettent de régler globalement, dans l’immédiat, plus de 450 000 euros aux commerçants impactés ! Dans ce cas encore, la ville ruinée que vous aviez dépeinte et décriée vous permet de faire face à d’importantes et nécessaires obligations…
S’agissant du budget supplémentaire du Port de plaisance, nous constatons que les dénonciations virulentes et inacceptables ont fait place à un discours plus raisonnable. Nos protestations et nos répliques n’y sont pour rien, naturellement !!
La création d’une société publique locale ne suscitera pas de débat particulier, car la délibération que vous proposez n’aura sans doute pas d’effet concret dans le calendrier que vous annoncez, la CAPA étant, pour le moment, dans l’incertitude quant à sa capacité de délibérer valablement, après votre démission. On remarquera que la commission des finances a rectifié, grâce à l’intervention de Charly Cervetti, l’imputation comptable qui interdisait de financer cet outil. Un outil, utile sans doute, mais dont on peut craindre qu’il génère, dès sa création, plus de dépenses que de recettes… En tout état de cause, vous avez tout de même trouvé, dans les caisses vides de la ville, les premiers 260 000 euros nécessaires pour le financer.
S’agissant du patrimoine foncier communal, nous refusons catégoriquement qu’un particulier, quel qu’il soit, exige à des fins d’acquisition privée, le déclassement d’une parcelle, si petite soit-elle, du domaine public communal. Je me suis largement exprimé sur ce point en commission ; mais même si vous ne retirez pas ce projet de délibération de l’ordre du jour, comme je vous l’ai demandé, votre décision ne sera pas suivie d’effet immédiat
Cette observation vaut également pour le projet de protocole avec l’Etat concernant la Citadelle où, manifestement vous avez accepté de vous engager dans la voie sans issue de l’acquisition, à titre onéreux, de ce joyau, en oubliant que le Préfet Erignac avait demandé et obtenu que la Citadelle de Bonifacio soit cédée à la Collectivité Territoriale de Corse au franc symbolique.
Ces observations très concises suffisent à vous indiquer notre rejet du budget supplémentaire, nos réserves sur les autres budgets, et notre accord pour une indemnisation équilibrée des commerçants, d’autant qu’ils peuvent s’attendre à des difficultés supplémentaires du fait de l’abandon unilatéral, irréfléchi et coûteux, du parking Campinchi.
Voilà, monsieur le maire, en quelques mots, ce que nous souhaitions vous dire au sujet de l’ordre du jour de ce dernier conseil. Nous allons vous laisser conclure, entre vous, cette mandature que la justice a, fort heureusement, interrompue. Car, selon nous, si votre passage à l’exécutif municipal a été bref, il a aussi été négatif pour Ajaccio.
Désormais ce sera aux Ajacciens d’en juger. Nous ne sommes que leurs représentants.
Je vous remercie de votre attention. »
L’ex maire d’Ajaccio, Laurent Marcangeli, accepte la décision du Tribunal. Du moins, il le dit…Et pour essayer d’en convaincre les Ajacciens incrédules, il démissionne en compagnie de 35 autres élus. Il se plaint : « depuis plusieurs mois, une odieuse campagne de calomnies est dirigée contre moi et ceux qui m’entourent » . La décision du Tribunal serait-elle une conséquence de cette campagne ? Ce serait excessif de le prétendre, car elle est « sans ambiguïté » affirme l’ex ; mais il ajoute : « elle est manipulée par quelques revanchards avides de pouvoir dans le seul but de vous mentir »
Explication : le jugement indique clairement que la preuve était apportée d’ « une manoeuvre systématiquement organisée…ayant altéré la sincérité du scrutin, sans qu’il soit besoin d’identifier le ou les auteurs de cette manoeuvre ou leurs bénéficiaires, ce que n’a d’ailleurs pas permis l’instruction menée devant le Tribunal de céans » (page 11 de la décision du TA de Bastia).
Laurent Marcangeli tire de cette phrase, effectivement sans ambiguïté, la conclusion abusive que le Tribunal aurait,« disculpé de toute faute » lui et les siens . Mais le Tribunal ne les a pas «disculpés», il a simplement indiqué qu’une manoeuvre systématiquement organisée étant attestée, la sincérité du scrutin ayant été altérée, les élections devaient être annulées. Le Tribunal ne justifie pas sa décision, qui est grave et lourde de sens, par l’existence de quelques «irrégularités» (le mot est de Laurent Marcangeli qui, lui, ne parle ni de « fraude », ni de « système organisé »). Le Tribunal n’anticipe pas non plus sur les responsabilités pénales qu’encourraient les auteurs s’ils étaient découverts : une instruction a été confiée, par le Procureur de la République, à deux juges spécialisés.
Mais l’ex maire, qui est aussi avocat, joue sur les mots pour tenter de nous faire croire que ce jugement ne le vise en rien, et qu’il en serait presque ravi s’il n’était pas « manipulé par des revanchards avides de pouvoir» ! Il proclame qu’il a la conscience tranquille, mais, à l’inverse de tous ceux qui se disent innocents, il ne fait pas appel de cette annulation. Mieux, on pourrait presque déduire de ses « arguments » qu’il aurait contribué à l’obtenir !!
Chacun a bien compris que la démission n’est qu’une manoeuvre organisée pour rapprocher le plus possible la date des élections : faire appel aurait rallongé de quelques mois l’organisation de ce scrutin. La droite spécule sur l’impréparation et la division de l’opposition ; elle sait qu’en mars, une majorité d’Ajacciens n’a pas voté pour elle ! Et Laurent Marcangeli qui sait que cette annulation a porté un coup sérieux à son autorité et à sa crédibilité politiques, cherche à se présenter, selon ses propres termes, comme un « démocrate sincère et seulement animé par la défense de l’intérêt général »...
Conclusion : la gauche au travail !
L’équipe conduite par Simon Renucci, et la gauche dans son ensemble, peuvent prolonger la victoire qu’ils viennent de remporter pour la démocratie, par une victoire électorale contre l’UMP. Ils ont le choix entre deux attitudes :
- soit, se laisser porter par cette victoire morale, et par l’aspiration, forte et légitime, à en finir avec la gestion UMP, sans se soucier des nouveaux enjeux de ce scrutin exceptionnel, sans réduire les fractures apparues en son sein, et sans prévoir et annoncer les conditions du second tour. Dans ce cas, elle aura du mal à convaincre ;
- soit, conforter sa démarche unitaire sur la base des principes démocratiques et républicains qui ont toujours été les siens ; en prenant la mesure de l’expérience désastreuse des sept derniers mois; en adaptant, sur la base de son propre bilan, ses propositions au nouveau contexte ; en respectant l’autorité politique et la représentativité de ses composantes ; en fédérant toutes les forces de progrès sur un pacte de gestion clair et anti austérité. Dans ce cas, elle se montrera capable de transformer l’essai.
C’est dans cette direction que travaillent les communistes et le Front de gauche. Et ils ne ménageront pas leurs efforts pour y parvenir.
Ajaccio s’en trouvera mieux
Un espoir pour Ajaccio
La gauche rassemblée dans la clarté

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 16:51

 

                                                                         ARGENT-PATRONAL-copie-1.jpg

 

 

 

Le dogme du coût du travail est la base du libéralisme

Entretien paru dans le journal "La Marseillaise"

Par Michelle Demessine / 12 novembre 2014

Michelle Demessine, sénatrice communiste du Nord, est l’auteure d’un rapport consacré à l’impact des exonérations des cotisations sociales accordées aux entreprises et présenté à la chambre haute en juillet dernier. Elle suit de près le dossier de l’aide publique à l’entreprise et accueille le comité de suivi avec quelques circonspections.

La sénatrice communiste, estime que le lancement du comité de suivi des aides publiques tient avant tout du « coup de com’ » et dénonce « le dogme du coût du travail. »

Que vous inspire ce comité de suivi des aides publiques, finalement réuni ce mardi ?

Je pense qu’il était prévu depuis le début. C’était tout le débat sur les contreparties. Il y avait de fortes réticences. Mais finalement l’accord avec les organisations syndicales et patronales avait été l’occasion de la création de ce comité de suivi. Cependant il n’était pas mis en place et tardait à l’être. Je pense que ce qui a conduit à cet effet de précipitation, c’est précisément le rapport sur le CICE (Crédit d’impôt compétitivité emploi, ndlr), qui tout simplement n’était pas bon. D’ailleurs, il ne parlait que des PME. Effectivement, ces dernières avaient bénéficié d’une petite bouffée d’oxygène qui leur a permis de ne pas tomber immédiatement dans le rouge. Mais c’est bien le seul effet positif (des aides publiques) à ce jour. Le rapport ne parlait pas du tout des grandes entreprises. Simplement parce qu’il n’était pas bon. Au contraire il laissait percevoir qu’une manne financière de 20 milliards - qui double déjà celle des exonérations - distribuée de façon aveugle, sans contrepartie et sans ciblage, il donnait le résultat que l’on pouvait craindre depuis les premières exonérations de charges sociales : une situation dans laquelle la part des dividendes augmente en même temps qu’augmentent les exonérations.

Est-ce que ceci a été assez soulevé, notamment au niveau des assemblées, des partis ?

Quand on le disait on nous renvoyait systématiquement dans les cordes. Et puis le patronat traîne les pieds. Dans la négociation entre branches, on constate que deux accords seulement ont été signés, à savoir dans la chimie et dans la métallurgie. C’était là que le rapport de forces était le plus favorable. Aujourd’hui, deux jours avant la conférence de presse du Président de la République, on est dans un schéma de communication. On fait un comité de suivi pour répondre aux pressions de la population et des syndicats, sur 40 milliards distribués sans contrepartie ni contrôle. Mais l’autre pression est celle du patronat, qui est d’une arrogance totale et qui ne veut absolument rien entendre.

Jusqu’ici, le principal défaut du CICE, en dehors du problème des contreparties, c’est qu’il est distribué de manière indifférenciée à tout le monde. Donc forcément il apparaît comme une manne, comme une aubaine. Il n’est pas du tout reçu comme une politique élaborée pour l’investissement et pour l’emploi.

Le comité de suivi ne serait donc qu’un « coup de com’ » ?

C’est un peu la suite du réveil au moment de la réindustrialisation. Quand le gouvernement se réveillait en se disant « oh la la c’est plus possible la désindustrialisation c’est une catastrophe il faut une nouvelle politique industrielle. » Ce à quoi tout le monde adhérait, bien évidemment. Le CICE c’est un peu dans la foulée de ça. Mais malheureusement le CICE ne va profiter que très peu à l’industrie. Bien sûr, il faut une politique d’aide publique pour le développement et l’aide à la modernisation, pour notre économie. Mais il y a bien d’autres outils à utiliser pour favoriser l’emploi, pour encourager les entreprises. Ils tourneraient le dos aux dividendes en faveur de l’emploi et d’un investissement plus important. C’est la voie dans laquelle il faut travailler.

En juillet, vous dénonciez les aides publiques aux entreprises comme une simple « aide en soi », sans plus de vision politique. Au fond vous confirmez ?

Le dogme du coût du travail c’est ça. On laisse de côté ceux qui le dénoncent, à savoir les syndicats ou notre formation politique, et par là on délaisse complètement la question du coût du capital. Or, ce coût du capital joue aussi un rôle très important ! On s’entête sur la course au plus bas salaire, qui serait la solution à nos problèmes.

Le tout est alimenté par nombres « d’experts » et économistes complètement branchés sur la pensée unique. Tous ceux qui portent une autre voix, jusqu’à présent, ne sont pas écoutés ou pire sont étouffés. Je le répète mais c’est ça : le dogme du coût du travail prime parce que c’est la base du libéralisme. Aujourd’hui, le Medef à qui on a fait les yeux doux, essaie d’en profiter au maximum. Certes, le comité de suivi semble donner un petit coup de pouce dans l’autre sens. On le prendra... mais je doute de son efficacité.

Entretien réalisé par Claude Gauthier

Michelle Demessine : « Le dogme du coût du travail est la base du libéralisme » - Journal La Marseillaise


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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 16:26

 

 

 

 

                           Rassemblement saint Florent samedi 22 novembre

 

                                                                              asaintflorent

                                             

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 16:00

 

                    MARE NOSTRUM-copie-1                                               

 

 

Le 90ème anniversaire du PCL                                    Animation2 PCL

Le Monde arabe : douleurs de l’enfantement ou nouveau revers ? par Marie Nassif-Debs (Secrétaire Générale Adjointe du PCL)
Lundi 10 novembre 2014, par  Marie Nassif-Debs 

Le titre du débat comporte une problématique qui suscite, depuis quatre ans, des discussions et des combats idéologiques interminables, tant au sein des partis politiques arabes que parmi les intellectuels, de gauche notamment. Certains pensent que les événements survenus durant ces dernières années constituent des soulèvements et aussi des révolutions dont les points de départ (et les causes) ne sont autres que les régimes réactionnaires, inféodés au capitalisme mondial, et les dictatures instaurées dans les années cinquante du XXème siècle et qui ont suivi des politiques répressives, tantôt au nom du nationalisme arabe, tantôt au nom de la cause palestinienne. Par contre, d’autres analystes prêchent que les soulèvements n’ont rien de révolutionnaire, et qu’ils ont été commandités par le "diable" impérialiste qui tente, à la suite de l’explosion de sa crise structurelle, de mettre en exécution son nouveau plan pour la région arabe et moyen orientale et, en même temps, de couper l’herbe sous les pieds de ceux qui pensaient profiter de la situation de crise afin de procéder à des changements notoires.

Cette problématique fut aussi posée par le Parti Communiste libanais. Mais, elle acquiert plus d’importance aujourd’hui dans le cadre de la préparation des documents du XXIème congrès du Parti ; et, cela, pour deux raisons essentielles.

La première est que les vingt-quatre dernières années, qui ont suivi la chute des régimes socialistes, en Union Soviétique et dans les autres pays socialistes européens, furent marquées par une crise généralisée au sein de tous les partis communistes (et, même, de gauche). Cette crise s’est concrétisée, dans notre région surtout, par un repli sur soi du Mouvement de Libération Nationale Arabe ainsi que du projet que ce mouvement avait formulé concernant la lutte pour une libération nationale, politique et économique, et contre l’assujettissement à l’impérialisme que les régimes réactionnaires et bourgeois – l’oligarchie financière notamment – avaient mis au point depuis la fin de la première moitié du XXème siècle. A cela s’est ajouté un désistement complet de la responsabilité de la lutte contre le sionisme et pour la cause palestinienne au moment où le projet dit du « moyen Orient » – sous toutes ses formes – était mis en avant et, avec lui, une distribution de rôles nouveaux, non seulement pour Israël, mais également pour certaines puissances régionales, la Turquie en premier lieu.

La seconde raison réside, quant à elle, dans ce que nous appelons, nous communistes libanais, le lien entre les facteurs internes et externes environnants. En effet, et à la lumière de l’expérience vécue dans les années soixante-dix du siècle dernier, le changement démocratique au Liban est presque impossible si nous ne prenons pas en considération la situation environnante qui peut soit l’aider à se raffermir ou l’en empêcher (l’intervention syrienne et arabe, en général, en 1976-1977).
A partir de cette vision globale, nous allons nous arrêter sur les événements des quatre dernières années, à commencer par le 22 octobre 2010, c’est-à-dire deux mois avant le mouvement révolutionnaire en Tunisie, qui mit fin à la dictature de Ben Ali.
Ce jour-là, eut lieu, sous l’instigation du PCL, la première rencontre d’une vingtaine de partis appartenant à la gauche arabe. Le thème de cette rencontre était la nécessité de se regrouper dans un « Forum de la gauche arabe » dans le but de mettre au point une réponse commune à trois impératifs :

  • Comment organiser la lutte contre les politiques d’agression et d’occupation impérialiste - israélienne.
  • Comment renforcer l’action de la gauche dans les rangs de la classe ouvrière, des paysans et des masses populaires. Afin de mettre en marche le programme du développement et du changement social.
  • Comment œuvrer pour l’établissement des libertés, de la démocratie et de l’égalité.
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Le résultat de cette première rencontre fut la mise au point d’un programme politique et socio-économique pour le changement dans les pays arabes, avec un grand titre, celui de l’instauration d’États patriotiques et démocratiques dans le but du socialisme et afin d’en finir avec les régimes dépendants, inféodés à l’impérialisme. Il fut convenu, durant cette réunion, d’élargir le cercle à tous les partis de la gauche arabe, les appelant à coordonner leurs efforts et leurs luttes et de s’ouvrir aux autres forces démocratiques afin de mettre au point un programme de coopération qui répondrait aux aspirations des peuples arabes dans la libération nationale et l’unité face à l’ennemi impérialiste – sioniste.

Il est vrai que le premier « Forum de la gauche arabe » n’avait pas prévu tout ce qui allait se passer quelques mois plus tard ; cependant, il faut convenir que nous avions vu clair dans le fait que la crise dans les pays arabes, née des politiques néolibérales suivies par les régimes à la solde du capitalisme dans notre région, ne pouvait être résolue en dehors du changement de ces régimes, c’est-à-dire sans des révolutions sociales qui poursuivraient, en même temps, deux grands objectifs, patriotique et de classe. Voilà pourquoi nous ne fûmes pas très surpris par les révolutions qui ont eu lieu successivement en Tunisie et en Égypte, parce que ces deux grands changements étaient l’aboutissement logique des décennies de répression, de sous-développement et d’inféodation à l’impérialisme dans la majorité des pays arabes…

Sans oublier que ces changements radicaux étaient aussi l’aboutissement des milliers de mouvements sociaux de tous genres (grèves, manifestations, insubordination civile) que les peuples de ces deux pays avaient organisés durant les vingt dernières années.

Sur cette base, le deuxième « Forum de la gauche arabe », réuni exceptionnellement en février 2011, avait pour but de penser à la sauvegarde des révolutions survenues en Tunisie et en Égypte, tenant compte (en plus de notre expérience libanaise en 1976-1977) du fait que les forces de la contre-révolution ne tarderaient pas à agir avec le soutien des puissances impérialistes et des régimes réactionnaires arabes afin de récupérer, d’une part, les positions perdues et de recourir à des actions préventives dans d’autres pays arabes, d’autre part. De plus, durant cette réunion, nous avons insisté sur la nécessité de mettre au point une stratégie pouvant faire face à de possibles recours à l’arme religieuse ou confessionnelle ou ethnique, ou aux trois en même temps qui avaient déjà bouleversé le climat politique arabe, tant au Liban qu’au Soudan ou en Égypte et dont nous voyons, aujourd’hui, les méfaits en Syrie, en Irak et au Liban sous la forme de groupuscules terroristes (État Islamique en Irak et en Syrie – DAESH… et autres).

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Et, là, il nous faut nous arrêter quelque peu sur deux projets très dangereux et très liés qui ont fait surface dernièrement.
- Le premier est celui des forces terroristes nouvelles mais qui nous rappellent de très près l’organisation d’Al Qaeda, vu qu’elles se mettent sous la bannière de la religion.
- Le second est le nouveau projet étasunien qui se base sur une nouvelle coalition mélangeant l’Union européenne, l’OTAN et les régimes réactionnaires arabes (l’Arabie saoudite notamment) et moyen orientaux qui sont connus pour avoir, pendant de longues années, nourri le terrorisme et les divisions confessionnelles et ethniques sous toutes leurs formes.

En effet, le projet initial étasunien occupe à nouveau l’avant-scène de la région, après les coups durs qu’il avait encaissés en Irak et en Afghanistan. Il tire profit des conflits nouveaux, sunnites-chiites (Irak, Liban) ou sunnites-alaouites (Syrie), ou encore entre l’Arabie saoudite et l’Iran, ou entre les sunnites eux-mêmes (Égypte, Libye, Afghanistan), afin de récupérer une partie du terrain perdu ; mais le plus dangereux réside dans le fait que certaines forces politiques anti-impérialistes misent aujourd’hui sur l’intervention armée de la nouvelle coalition, pensant réellement que cette coalition tente réellement d’éradiquer le terrorisme, tandis que nous savons que c’est l’impérialisme qui avait nourri les groupes terroristes, leur procurant – à travers le Qatar, l’Arabie saoudite, la Turquie et, même, Israël – toute l’aide militaire et financière dont ils avaient besoin. D’ailleurs, il ne faut pas oublier que c’est la Turquie qui fut la plaque tournante du terrorisme depuis le début de la crise syrienne et que ce pays, gouverné par les « Frères musulmans », a beaucoup aidé la contre-révolution en Égypte et en Tunisie et qu’il tente de changer la carte de la Syrie et d’autres pays de la région arabe.

Pendant tout ce temps, Israël profite des guerres religieuses arabes et régionales afin de faire avancer son projet dit « État des Juifs dans le monde ». Projet qui vise à liquider la cause palestinienne, mais aussi à donner un nouveau souffle au projet initial du sionisme, à savoir la création d’un État allant du Nil à l’Euphrate (Le Grand Israël) et dont les nouveaux instigateurs profitent du besoin qu’a le capitalisme en crise, des services israéliens afin de continuer à régner sur les richesses de la région.

Et, là, je voudrais attirer l’attention sur la propagande qui se fait autour du désintéressement récent des États-Unis quant au pétrole et au gaz arabes, remplacés par le gaz de schiste et autres sources d’énergie… Cette propagande tente de faire oublier aux peuples de la région arabe les visées stratégiques de l’impérialisme étasunien, qui ne consistent pas seulement à accaparer les sources d’énergie de la région afin de pourvoir aux besoins des États-Unis, mais aussi afin de consolider son leadership branlant du fait des coups durs reçus en Amérique latine et, même, en Europe (sans oublier le rôle futur de la Chine). Parce que la domination de la région arabe, tant en Orient qu’au nord de l’Afrique, aide à imposer la volonté de Washington vis-à-vis de la Chine et de l’Europe occidentale, toutes deux ayant besoin du pétrole arabe et moyen oriental. De plus, il ne faut pas oublier que le Maghreb arabe a un rôle essentiel dans le projet de mainmise impérialiste étasunien sur l’Afrique très importante dans les guerres futures que Washington prépare (aidé par Tel Aviv) sous les deux slogans des guerres de l’eau et de la nourriture.

C’est pourquoi nous pensons que le programme de lutte défini par le quatrième « Forum de la gauche arabe », tenu à l’orée de la seconde Révolution égyptienne (30 juin 2013), qui fit tomber le gouvernement des « Frères musulmans », peut constituer un projet de lutte pour cette étapes transitoire qui doit prendre en considération l’union entre la lutte pour la libération sociale (contre les forces, notamment les forces politiques islamistes, opposées aux mouvements révolutionnaires) et la lutte de libération de l’impérialisme. En effet, et à partir de cette union entre les impératifs de la libération nationales et ceux du changement social, à partir de l’opposition aux projets politiques, socio-économiques et idéologiques de l’impérialisme (dans le but de mettre fin à la dépendance, et à l’inféodation aux puissances impérialistes, et de suivre une politique de développement et de progrès), nous pouvons dire que l’étape actuelle conduit vers une autre plus importante, celle de « la révolution nationale démocratique » qui vise à mettre fin au régime de l’oligarchie financière et à instaurer à sa place un État patriotique démocratique résistant à l’occupation de notre sol et de nos richesses, mais aussi – et c’est, là, le plus important – aux projets de domination impérialiste. Étape que les masses populaires arabes ont définie dans les mots d’ordre qu’elles ont brandis et que nous pouvons résumer comme suit : Liberté – démocratie – Dignité humaine – Progrès social.

Ce programme de lutte ne peut se faire sans un outil important : un Front de Résistance Patriotique arabe dont la tâche première est de combattre les projets impérialistes et terroristes, complémentaires, afin de faire naître l’ère du changement.

UNESCO - Beyrouth, lundi 26 octobre 2014

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 14:29

                                                                        lvres en ligne 1027

 

 

 

L’empire des hygiénistes

Vivre aux colonies

 

empire-des-hygienistes.jpgÀ la fin du XIXe siècle et au début du XXe, la majorité des responsables politiques souhaitent transformer les colonies françaises en territoires sûrs et prospères vers lesquels convergeront hommes et capitaux.  

L’avenir semble radieux, celui de la République impériale aussi ; les réalités le sont moins. Soldats, fonctionnaires et colons meurent en masse au cours de désastres qui n’étonnent guère les médecins.  

Ces derniers savent l’insalubrité du climat, la corruption  des sols  et des eaux, la virulence des maladies tropicales qu’aggravent la précipitation des gouvernements et le conservatisme de la hiérarchie militaire. Guérir ?

Eu égard aux moyens de l’époque, la réalisation de cet objectif est très incertaine. Il faut donc prévenir de toute urgence pour assurer la sécurité sanitaire des Français expatriés et les « faire vivre » aux colonies.

Des praticiens nombreux et célèbres se mobilisent pour relever ces défis grâce au développement d’une hygiène exotique conçue comme une science pratique et totale. Leurs prescriptions s’étendent à tous les registres de la vie : sexualité interraciale et conjugale, organisation d’une journée type adaptée aux variations de température, alimentation et boisson, vêtements et couvre-chefs, villes et maisons coloniales, division raciale du travail entre Blancs et « indigènes ».

De même, sont ainsi justifiés le travail forcé imposé aux autochtones et le maintien de l’esclavage domestique dans l’Afrique française, malgré les protestations de Victor Schoelcher au Sénat en 1880. S’appuyant sur des sources nombreuses et parfois négligées – traités, manuels, romans…-, Olivier Le Cour Grandmaison reconstruit cette histoire complexe avec finesse en analysant les enjeux multiples liés à ces questions.

 

Olivier Le Cour Grandmaison enseigne les sciences politiques et la philosophie politique à l’université d’Évry-Val-d’Essonne. Il a notamment publié : 17 octobre 1961 : un crime d’État à Paris (collectif, La Dispute, 2001), Haine(s). Philosophie et politique, avant-propos d'Etienne Balibar, (PUF, 2002), Coloniser. Exterminer. Sur la guerre et l’État colonial (Fayard, 2005), La République impériale. Politique et racisme d’État (Fayard, 2009), De l’indigénat. Anatomie d’un « monstre » juridique : du droit colonial en Algérie et dans l’empire français (Zones/La Découverte, 2010).

En librairie le 17 novembre 2014

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 14:11

                                                                    MARE NOSTRUM-copie-1

 

HUMA.fr

 

                                                                                        a GAZA, les ruines

 

                            GAZA:LES RUINES COMME TERRAIN DE JEUX

 

 

 

 

 

 

                     

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 13:45

    Unita Teatrale GP Lanfranchi avec l’Ensemble Tavagna

 

 

 

      plus de précisions       fl-che-copie-1.gif         http://terrecorse.tumblr.com/

 

 

Spectacle: “Caligula” d’Albert Camus

Création de Unita Teatrale GP Lanfranchi avec l’Ensemble Tavagna sera:
Vendredi 19 novembre à 20h30 au Théâtre de Bastia.
Mercredi 19 novembre à 20h30 à la salle Natale Luciani du Centre Culturel Universitaire de Corte
Vendredi 21 novembre à 20h30 à la salle Cardiccia de Anima à Migliacciaru
Mardi 25 novembre à 20h30 à l’Espace Diamant à Ajaccio.

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 13:25

 

 

                                                                     PCF1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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