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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 17:33

pétition pour sauver l'Huma en ligne

 par bezierspcf 


Le collectif des abonneurs au journal l'Humanité vous propose de lire et de signer cette pétition en cliquant maintenant sur :Soutien aux abonneurs de l'Huma en lutte depuis le 16 mai 2011

De nombreuses signatures ont déjà été collectées pour défendre cette cause.
Mobilisons nous ensemble pour faire avancer ce combat !

Mesopinions.comvous permet d'agir très facilement (signature en quelques secondes) pour avoir un impact réel sur les enjeux actuels.

A bientôt, et merci de faire découvrir cette pétition à tous ceux qui sont attachés au pluralisme de la presse, au journal l'humanité, le journal fondé par Jean Jaurès.

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 12:52

                                                                            MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Le Maroc s’achemine vers l’abolition de la peine de mort

samedi 25 juin 2011, par ASSAWRA

Le Maroc s’achemine progressivement vers l’abolition de la peine de mort et l’adoption du projet de révision constitutionnel le 1er juillet, qui consacre le droit à la vie, va accélerer ce processus, selon un haut responsable marocain.
"Le Maroc s’achemine progressivement vers l’abolition de la peine de mort", a déclaré vendredi à Rabat le directeur de la direction des affaires pénales Mohamed Abdennabaoui.
"Si le projet de révision constitutionnelle qui consacre pour la première fois le +droit à la vie+ est adopté le 1er juillet, cela va accélerer le processus d’abolition de la peine de mort", a indiqué M. Abdennabaoui, qui dirige la plus importante direction du ministère de la Justice marocain.
M. Abdennabaoui s’exprimait en marge de l’ouverture de l’assemblée générale de la Coalition internationale contre la peine de mort, qui se tient pour la première fois dans un pays arabe.
Un projet de réforme de l’actuelle constitution marocaine, qui renforce les attributions du Premier ministre tout en préservant les pouvoirs politiques et religieux du roi, sera soumis à un référendum populaire le 1er juillet.
"Personnellement, je suis favorable à ce que la peine de mort soit abolie", a-t-indiqué. Quelque 103 condamnés à mort, dont deux femmes, attendent leur exécution dans les "couloirs de la mort" au Maroc, a précisé M. Abdennabaoui, qui a présenté ces chiffres comme étant les "derniers chiffres officiels".
Ont notamment participé à cette réunion Federico Mayor Zaragoza, le président de la Commission internationale contre la peine de mort, Eneko Landaburu, ambassadeur de l’Union européenne au Maroc, ainsi que Me Abderrahim Jamaï, de la Coalition marocaine contre la peine de mort.

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 12:39

                                                             MARE NOSTRUM-copie-1     

 

 

 

 

Egypte : appel à manifester pour "sauver la révolution"

vendredi 24 juin 2011, par ASSAWRA

Des militants égyptiens appellent à manifester le 8 juillet pour "sauver la révolution" qui a renversé Hosni Moubarak, exhortant les politiques à dépasser les débats sur le calendrier électoral pour revenir aux revendications initiales des révolutionnaires.
"Politiques de tous les bords qui débattez pour savoir s’il faut d’abord une Constitution ou des élections, sauvez d’abord votre révolution, sauvez l’Egypte d’abord. Notre révolution s’effondre", peut-on lire sur la page Facebook intitulée "La 2e révolution de la colère".
Sur cette page, qui a déjà rassemblé plus de 55.000 membres, les militants ajoutent que les revendications initiales, la défense des droits et des libertés, n’ont toujours pas été satisfaites, remplacées par des préoccupations de calendrier.
La crainte de voir les Frères musulmans rafler la mise lors des prochaines élections alimente la multiplication récente des appels à reporter les législatives, afin de donner aux nouveaux partis le temps de mieux s’organiser.
Des personnalités et groupes de plus en plus nombreux s’élèvent également pour réclamer la rédaction d’une nouvelle Constitution, afin de garantir les fondements d’un Etat démocratique, avant le scrutin. Et éviter ainsi que la future loi fondamentale ne soit rédigée sous la supervision du Parlement qui pourrait être dominé par les islamistes.
Mais pour les militants à l’origine de l’appel à manifester le 8 juillet ces débats sont prématurés, la priorité devant être d’assurer la liberté d’expression, les procès publics des responsables d’abus et la fin des procès en cour martiale de civils.
L’ire des protestataires qui avaient participé au soulèvement contre le président Moubarak commence à viser le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qu’ils accusent de pratiquer des méthodes de l’ancien régime pour étouffer la contestation.
Le CSFA qui assure la direction du pays depuis la chute du président Hosni Moubarak le 11 février, assure les affaires courantes en attendant des élections législatives, prévues en principe en septembre.

(Vendredi, 24 juin 2011 - Avec les agences de presse)

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 07:40

 

 

ECOLE-PUBLIQUEjpg-copie-1.jpgEDUCATION NATIONALE:

Moratoire sur les fermetures de classes

par Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice communiste

  21 juin 2011

En déplacement dans une école primaire et maternelle de Lozère, le Président de la République vient d’annoncer un moratoire sur les fermetures de classes à la rentrée... 2012 !

Et pourquoi pas dès la rentrée 2011 ? [à Ersa, par exemple?(U Cursinu Rossu)]Le Président a-t-il oublié que son gouvernement a acté pour la rentrée prochaine la suppression de 1500 classes dans l’élémentaire ?

Le gouvernement a pourtant les moyens de décider ce moratoire dès maintenant en le mettant à l’ordre du jour de son projet de loi de finances rectificative pour 2011, que le Sénat examine à partir d’aujourd’hui.

Il n’en est rien, puisque ce collectif budgétaire est dédié à un allègement conséquent de l’ISF - une perte de 1,8 milliards d’euros par an pour l’Etat - et à la suppression du bouclier fiscal.

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 07:25

 

 

La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg

 

 

  PCF Immigration : Assez de procès, osons le débat !

Courrier à Pierre Laurent secrétaire national du PCF
vendredi 24 juin 2011
par  André Gerin 

Cher Pierre,

Je ne passerai pas sous la guillotine d’Olivier Dartigolles. Sa déclaration est une forme de procès qui devrait être révolue.

Je demande un droit de réponse et la publication intégrale de ma conférence de presse dans l’Humanité, à chacun de se faire son opinion.

Comme je te l’ai écrit, le 10 mars, à propos du Front national, nos renoncements l’ont fait roi.

« J’espère qu’enfin, après avoir écarté des discussions, réflexions, initiatives, l’opposition au dernier Congrès de décembre 2008, une discussion vigoureuse, loyale, fraternelle sera possible avec tous les communistes, adhérents ou non. »

C’est la proposition que je te faisais il y a 3 mois.

J’espère qu’enfin un débat s’ouvrira pour clarifier notre politique de classe au niveau national et international à propos de l’immigration. Comme si la situation géopolitique n’avait pas changé depuis les années 1970 ! Peut-on ignorer que pour l’essentiel, les politiques de l’immigration en France et en Europe, servent avant tout à casser les acquis sociaux, à précariser le travail et à réduire les salaires. C’est la variable d’ajustement avec des formes d’exploitation de plus en plus inhumaines.

Allons-nous enfin lever un certain nombre de tabous ?

Je considère que la direction du PCF a sa part de responsabilité dans la place prise par le FN dans la vie politique en France et le rôle qu’il y joue.

Que répondons-nous aux ravages du capitalisme prédateur contres les peuples, dans le cadre de la mondialisation ?

Que répondons-nous à la question de l’immigration alors que nous continuons de façon irresponsable à revendiquer la régularisation de tous les sans-papiers ?

Que répondons-nous à l’intégrisme, au fondamentalisme, au communautarisme qui pourrissent la vie des quartiers, qui se servent de la paupérisation sociale, des trafiquants de drogue et des mafias, et profitent du malheur des familles populaires françaises et immigrées ?

La déclaration du porte-parole du PCF est dangereuse. Elle peut être vécue comme une bénédiction pour Nicolas Sarkozy, pour Parisot et Lagarde. Parce que l’UMP et le grand patronat préfèrent favoriser la lutte ethnico-religieuse à la lutte des classes et les combats communs français et immigrés.

Si les circonstances me le permettent, je rappellerai mon expérience de 21 ans à l’usine Berliet et Renault-véhicules industriels, les combats menés avec les immigrés du Maghreb entre 1963 à 1984.

Je rappellerai mon expérience de maire de 1985 à 2009, mon combat impitoyable contre le Front national avec les communistes et les habitants de Vénissieux.

Et bien sûr, comme député depuis 1993, je me suis trouvé en première ligne contre les lois Pasqua-Debré, que le gouvernement Jospin auquel nous avons participé n’a pas abrogé, contre des lois liberticides, contre la double-peine ou le tri sélectif organisé par le gouvernement français pour piller les cadres des pays en voie de développement.

Cher Pierre, j’estime que le combat politique mérite le respect de chacun d’entre nous dans une confrontation d’idées salutaire et sans complaisance.

J’espère qu’enfin, à tous les niveaux du Parti communiste, nous pourrons nous parler sérieusement sur un sujet aussi essentiel.

Reçois, Cher Pierre, mes fraternelles salutations.

André GERIN


La réaction de Dartigolles, qui bien entendu, ne prend que la phrase sur l’immigration sans noter qu’elle est bien sûr une réponse à la déclaration de Mme Parisot, présidente du MEDEF, qui pense, elle, que l’immigration est une chance pour la France... C’est le défaut du langage commun, il masque les questions de classes... Car Madame Parisot dit "pour la France" alors qu’elle pense "pour la bourgeoisie"...
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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 07:17

 

La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg

 

 

 

Pour faire vivre le parti communiste !
Lettre à Hassane Zerrouky et à Max Staat, l’Humanité
vendredi 24 juin 2011
par  Mireille Popelin
Bravo pour l’article de Hassane Zerrouky sur l’AKP : ce parti islamiste est bien analysé enfin ! Avec les dangers qu’il représente , « depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP en novembre 2002, l’islamisation de la société turque est présente dans bien des esprits. « Le port du voile a augmenté de 30 % en dix ans « dit un militant de gauche . Il fait une entrée progressive à l’université, les banlieues d’Istanbul se sont islamisées et cernent l’Istanbul laïque et moderniste » .

Sans compter les « dérives inquiétantes du régime, plus de 60 journalistes incarcérés pour « complot ».

Il faudrait bien que cette clairvoyance et cette analyse traverse la Méditerranée pour observer les banlieues de nos villes, qui connaissent le même phénomène d’islamisation ! Mais que les communistes refusent de voir, et surtout de dire. Car ces « ghettos de la République » comme les appelle fort justement André Gerin, connaissent les mêmes phénomènes d’islamisation, avec des écoles ghettos, avec les pressions de la mosquée proche et des parents intégristes ou subissant la pression de ces intégristes où il n’y a que des enfants issus de l’immigration ! Parce que les parents non-musulmans fuient et trouvent TOUS les moyens d’évitement pour que leurs enfants aillent dans d’autres écoles, même les enseignants, bien placés pour trouver la meilleure école pour leurs propres enfants !

Enseignante moi-même, je suis aussi déléguée départementale de l’éducation nationale dans une de ces banlieues « territoires perdus de la République « et je vois, j’entends, et je dis ! Sans langue de bois. Sans me protéger par cette attitude très « antiraciste proclamée » : je suis adhérente du PCF et ce parti a été anticolonialiste quand le parti socialiste a été colonialiste, quand ce parti socialiste a participé aux guerres coloniales, et participe encore aux aux guerres soi-disant « humanitaires » en Libye par exemple ?

C’est la raison pour laquelle je m’insurge contre cet article insultant contre André Gerin article signé Max Staat . André Gerin est un des rares députés communistes à avoir dénoncé les intégristes qui ont créé les ghettos , ceux qui veulent y instaurer la charia ( « le Coran est la solution disent-ils ). Qui obligent les filles à se voiler, avec des associations qui veulent « le voile partout » , à l’école, dans tous les services publics , le mariage forcé, la répudiation voire la violence contre les femmes insoumises car ils n’acceptent pas nos lois républicaines , et surtout pas l’égalité homme-femme !

Nous avons dans les cités des jeunes qui ont quitté l’école sans formation, qui se livrent aux trafics de toutes sortes et font la loi avec les filles et soumettent les habitants à leurs trafics. . Nous avons échoué avec l’insertion de ces jeunes, la ghettoïsation de ces quartiers ( voulue par la droite ) est une poudrière qui peut enflammer nos villes comme on l’a vu en 2005 ;. Car cet islamisme est aussi politique et il vise à faire sauter le verrou de la loi 1905, à modifier nos lois laïques et imposer le financement des cultes dans un premier temps.

La culpabilisation des « Français » est permanente : nous sommes des racistes et le racisme serait à sens unique : c’est le racisme des blancs envers les noirs ou les Arabes ! C’est ce qu’affirme Houria Bouteldja, invitée permanente ou presque de Frédéric Taddéi.. Plus invitée que Tariq Ramadan maintenant ! Mais le racisme existe entre Noirs et Arabes, entre Arabes et Chinois (voir la manifestation des Chinois à Paris )

Mais les communistes ne sont nullement coupables, ils ont lutté contre les guerres coloniales et les guerres impérialistes , de tous temps !

Ils voient, ou plutôt devraient voir qu’il y a dans la communauté musulmane des mouvements antirépublicains, eux-mêmes racistes, qui prêchent la haine et la division de la seule communauté dont on doit tenir compte la communauté française ! Ces diviseurs ont une haine farouche contre la démocratie et la laïcité. Ils sont plus militants que les démocrates et les laïques, hélas ! Ils veulent séparer les « musulmans » des non - musulmans.

André Gerin a raison de vouloir limiter l’immigration légale ou illégale. Nous devons, nous communistes, nous demander qui la réclame cette immigration ? La droite et son allié le patronat . Si les emplois ne sont pas pourvus, restauration, emplois saisonniers, bâtiment, les communistes devraient militer pour que les salaires soient augmentés dans ces emplois et contraindre les employeurs à embaucher les chômeurs d’origine immigrée ou non !

Mettons le problème de l’immigration sur la table, discutons-en en communistes, sans tabou ni langue de bois ! Ce serait un bon moyen de nous rassembler, le sujet de l’immigration mérite une analyse plus fine : comment peut-on affirmer que nous avons besoin d’immigration quand nous avons 5 millions de chômeurs travailleurs à temps partiel , quand nous savons bien que ces travailleurs sont utilisés par le patronat pour faire baisser les salaires ? Ce serait aussi un bon moyen pour lutter contre le discours faussement laïque et républicain de marine le Pen ! N’avons-nous pas d’argument contre cette « laïcité » de Marine ! Moi, j’ai bonne mémoire, je me souviens des manifs en 1984 avec la droite catholique et le Pen contre nos manifs pour l’école publique !

Comme il a été le seul député à avoir le courage de dénoncer l’intégrisme dans les cités, de militer pour une loi contre les signes religieux à l’école (et je suis bien pla cée pour dire que cette loi fut une délivrance pour les instituteurs , ils me l’ont dit ) qu’il a milité pour une loi interdisant la burqa ( 1 ) , je tiens à féliciter André Gerin pour son courage politique et s’il se présentait en Octobre, nous aurions enfin un candidat communiste à la présidentielle ? Nous serions nombreux, communistes des 40 %, communistes abstentionnistes ou communistes sans carte à pouvoir ainsi militer avec conviction , courage et espoir .

Pour faire vivre le parti communiste !

Mireille Popelin

Section de Villeurbanne

(1) Yadh Ben Achour ( la deuxième fatiha , un penseur, ex-doyen de la faculté de droit en Tunisie , dit : « la burqa est une croix gammée , il faut libérer ces femmes enterrées vivantes » Si on voyait dans les quartiers un homme porteur d’une croix gammée ? Nos militants à l’antiracisme à sens unique hurleraient et feraient un scandale pas possible, avec violence sans doute ! Mais une femme en niqab ? Ceux qui veulent interdire cet affichage honteux sont traités de racistes ?? Le fascisme s’importe, lui aussi , et ces salafistes sont des fascistes !


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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 07:08

 

 

 

La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg

 

 

 

PCF, immigration, orientation anti-capitaliste, osons le débat !
vendredi 24 juin 2011
par  Paul Barbazange
Le moment est exceptionnel. 36,82 % des communistes qui ont participé au vote ont choisi une candidature communiste dans le cadre du Front de Gauche. 40,89% se sont exprimés dans une opposition sans ambiguïté aux diverses et répétées tentatives de mutation. Ne négligeons pas la forte la participation, alors que le nombre de cotisants appelés à voter s’effondre(perte de plus de 8 000 inscrits). Je ne rentrerai pas dans une analyse plus détaillée, elle est à faire dans le collectif.

Le débat rebondit immédiatement, c’est bien. Chez des communistes partagés entre le constat du renforcement de l’opposition et une absence de candidat communiste à une élection maîtresse, absence qui va coûter cher et sera difficile à vivre.

André Gérin, notre camarade qui a beaucoup apporté, depuis de longues années aux combats quotidiens pour un renouveau de la pratique politique et de l’organisation du PCF mets les pieds dans le plat. A sa façon.

Tirons en parti, osons les débats.

A cet instant je vois deux confrontations d’idées indispensables, sur la stratégie immédiate de rassemblement et la question de la reconquête des votes populaires.

Si je partage le sens de la déclaration "Je n’exclue pas d’ailleurs de me présenter à la présidentielle" car il faut une forte expression communiste autonome pendant le temps de cette campagne je m’interroge sur l’opportunité d’une telle démarche.

Nous savons tous - et André au premier rang d’entre nous- que rien ne se fera dans la vie du PCF et en conséquence dans la vie du pays sans la participation active, raisonnée, militante des communistes.

Au niveau où ils le peuvent, à chaque instant.

Aujourd’hui 19538 dans l’opposition, 28251 toujours dans la majorité.

L’écart se resserre, il demeure.

La candidature Dan Trang, vécue comme une diversion, perd la moitié de son dernier pourcentage.

Nos désirs, nos souhaits, nos espoirs, ceux d’André, les miens, les notres, ceux que partagent la majorité des communistes actuels ( mesurons le nombre de vote Mélenchon "par raison" ou par peur des affrontements, la peur au cerveau après 2002 et 2007), ne peuvent nous aveugler.

Le socle sur lequel nous pouvons travailler , avec lequel nous pouvons évoluer:présidentielles, législatives, congrès est celui du vote. Pas plus loin.

La suite il faudra la gagner, éléments par éléments.

Pour les mêmes raisons.je ne me reconnais pas dans l’ensemble du développement qui suit.

Dans la façon dont André nous propose d’agir pour la reconquête de l’électorat populaire tenté par l’abstention et même le vote Front National.

Non pas que je pense que beaucoup de ce qu’il écrit soit faux : il y a beaucoup à prendre, à travailler, à bonifier, dans ce qu’il nous rappelle par notre travail idéologique et notre participation aux luttes.

Nation, produire en France, construire une autre Europe pour les peuples, apport de l’immigration à notre peuple, situations des couches populaires et de tous les exploités, conséquence de la pauvreté de masse sur l’émergence possible d’un sentiment de classe, absence de perspectives pour la jeunesse, luttes laïques, lutte contre les intégrismes, et mouvement dans les institutions... Luttes qui prendront peut être des formes à ce jour inattendues...

Mais les raccourcis inhérents à une conférence de presse ne peuvent que nous nuire. Nuire au rassemblement des communistes, nuire aux luttes.

Nos adversaires les plus déterminés ne s’y sont pas trompés, à l’extériieur comme à l’intérieur du PCF.

Ils ont saisi l’occasion d’attiser les clivages, de dresser les uns contre les autres des militants communistes ( membres ou non du parti) qu’un patient travail de rapprochement, l’activité idéologique, les luttes récentes contre la crise permettent et permettront de rapprocher.

Ne prenons jamais aucune disposition donnant l’occasion à nos adversaires de diviser les exploités.

Ne donnons pas d’occasion à l’actuelle direction du PCFen difficultés sur son bilan et sans perspectives de s’accrocher un peu plus à son petit reste de pouvoirs.

Pour cela : "Un pas en avant des masses et pas plus".

Je souhaite que le site "lepcf.fr", le réseau "Faire vivre et renforcer le PCF", les milliers de communistes en mouvement saisissent l’ensemble de la situation pour affûter un grand débat lié à l’action communiste.

Puisse les questions soulevées par André aider à ce mouvement.

Comme l’écrit André à Pierre Laurent ce 21 au matin. "Osons le débat" Il en est besoin.

En conclusion, pour l’instant, j’ai été à la demande et avec mes camarades de la section de Béziers candidat aux cantonales sur le mot d’ordre "Révoltez vous! votez communiste" ;

Nous préparons notre fête de section avec sur l’affiche "Révoltons nous ! Rassemblons nous contre le capitalisme !"

Tout indique que les sections du biterrois s’engageront dans la campagne des législatives et donc des présidentielles en ce sens.

Plaçons les débats sans complexes à ce niveau

Paul Barbazange. Béziers le 21 juin 18 h.


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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 06:53

 

La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg

 

          Solidarité Français-Immigrés contre le travailleur-marchandise

vendredi 24 juin 2011 

 La polémique suscitée par la déclaration du député communiste André Gerin a évidemment des motivations diverses ; difficultés de négociation de l’accord du Front de Gauche, espoir de certains dirigeants du PCF de se débarrasser des opposants, manœuvres pour isoler et rejeter les députés non conformes à un futur groupe "Front de Gauche", Gremetz démissionné, Boquet étouffé, Gerin isolé.. Mais elle révèle aussi un des aspects du débat de fonds sur une réponse communiste au choix de la bourgeoisie de défaire la France, et sur les conséquences à en tirer sur les stratégies électorales possibles pour le PCF. C’est sur le premier point que la polémique est la plus vive autour des questions de l’immigration et de ses conséquences en France [1].

La place qu’a pris l’immigration dans le débat politique fait de cette question un point de clivage traditionnel qui structure les représentations gauche-droite. Il y a à l’évidence un consensus idéologique sur le sujet.

Consensus à deux facettes, celle de droite dans laquelle l’immigration est économiquement nécessaire mais culturellement dangereuse, celle de gauche dans laquelle l’immigration est humainement nécessaire, mais économiquement difficile.

Dans les deux cas, on ne parle pas de classes sociales.

C’est d’ailleurs à cela qu’ont servi les questions politiques de l’immigration depuis le lancement de Le Pen sous Mitterrand.

C’est à cela aussi qu’a servi la segmentation du travail ouvrier entre ouvrier qualifié et ouvrier spécialise, le plus souvent immigré.

Tenter de reformuler les questions politiques de l’immigration en terme de classe est donc essentiel, et la tendance à n’en parler qu’en terme de valeurs, d’humanisme, est justement ce qui a progressivement désarmé les communistes qui étaient historiquement porteurs du "Travailleurs français, immigrés, solidarité".

Et quand les communistes de Vitry menaient la lutte solidaire avec des travailleurs maliens pour leur droit au logement, les médias ont fabriqués cette image de communistes écrasant un foyer d’immigrés au bulldozer. Et qui connait l’histoire raconté par des militants voisins du foyer ? Les Maliens, ont immédiatement été attendus et intégrés à la vie de la commune et du quartier.

J’habitais à 100m du foyer, parce que les communistes de cette époque, bien que nous ne voulions pas plus d’immigrés, une fois que nous les avions, nous les intégrions. Mais à cette époque nous étions un Parti de proximité. J’étais membre de la cellule de l’entreprise SMAC, à Vitry, dont l’essentiel des travailleurs et des adhérents de la cellule étaient des Maliens, qui étalaient le bitume bouillant, pour des salaires de misère, certains sans papiers, sans vêtements de travail adaptés, mais cela n’intéressait pas les médias.

Cette histoire concrète éclaire une position communiste qui mobilise les travailleurs immigrés pour leur droits, en combattant l’immigration que les patrons organisent pour diviser les prolétaires... Non seulement, ces militants étaient étrangers à tout racisme, mais ils militaient en frères avec tous les travailleurs de toutes les nationalités. C’étaient des internationalistes. Or la situation du PCF, émietté, divisé, muté, métamorphosé... et affaibli en fait aujourd’hui un parti de type parti radical... beaucoup d’élus et les clans qui y sont liés... L’intellectuel collectif qui permettait de forger des points de vues que des militants pouvaient débattre au fonds et porter "dans les masses" a bien disparu.

Dans cette situation, André Gerin travaille seul et considère qu’il doit, compte tenu de ses responsabilités, se battre jusqu’au bout pour faire bouger l’histoire du PCF.

 Ce faisant, il prend des risques. Mais ceux qui le traitent de fasciste, traiteraient-ils Marchais de fasciste ?

 Essayons de relire son texte au fonds, et d’imaginer ce qu’un bureau politique du PCF aurait reformulé après discussion, pour éviter que nos ennemis ne déforment nos propos et n’utilisent nos textes contre nous.

Redonner ses couleurs à la France, c’est refuser l’effacement de l’idée de Nation, c’est tourner la page de la décolonisation, c’est repenser une Europe respectueuse de la souveraineté, c’est refuser la mondialisation capitaliste. Pour ce faire, il faut mettre au cœur de cette bataille la réindustrialisation de la France en combattant les politiques de délocalisation et de main-d’œuvre à bon marché.

Comme je l’ai écrit dans « Les ghettos de la République », il faut répondre à la difficile insertion économique des enfants français issus de l’immigration. Nous assistons à un véritable génocide, avec 30, 40 50 % de chômage. tourner la page de la décolonisation... Voilà une formule incompréhensible. A l’évidence, la bourgeoisie voudrait bien tourner la page et ... recoloniser. C’est d’ailleurs un mouvement encours et on peut voir dans ce qui se passe en Cote d’Ivoire et en Libye un retour de la colonisation. Pourquoi ne pas dire au contraire "rompre enfin avec une colonisation directe ou indirecte qui perdure"... la difficile insertion économique des enfants français issus de l’immigration. Cette phrase ne fera peut-être pas polémique. Elle pose pourtant problème en considérant que c’est le fait d’être issu de l’immigration qui fait l’insertion difficile. Or, les universités sont pleines d’étudiants issus de l’immigration ! Les statistiques de réussite scolaire montrent même que les enfants d’immigrés ouvriers ont un peu plus souvent le Bac que les enfants d’ouvriers non immigrés... De fait, l’élément essentiel de la plus ou moins grande difficulté d’insertion, c’est bien la ghettoïsation de certains quartiers sur une base sociale. Ce n’est pas l’immigration dans ce cas qui pose problème, c’est bien l’inégalité sociale ! Il faut effectivement dénoncer la difficile insertion économique des enfants des quartiers populaires C’est le sens de mon engagement contre le voile intégral afin que la jeunesse des quartiers populaires soit au centre des priorités du pays pour la décennie à venir : une politique de l’enfance, d’éducation, d’insertion, d’intégration à la Nation. Faire reculer la paupérisation économique, sociale et culturelle de millions de familles devient une priorité nationale. On peut noter que tous les détracteurs qui insultent Gérin ne citent jamais pas la suite de la phrase et ne retiennent que le rappel de "mon engagement contre le voile intégral". Faire reculer la paupérisation ne les intéresse pas... La gauche a épousé les thèses du grand patronat avec ce discours irresponsable où il faudrait régulariser tous les sans-papiers, elle prône l’immigration comme le demandent Laurence Parisot et Christine Lagarde pour une main d’œuvre à bon marché. Non, l’immigration n’est pas une chance pour la France. C’est un mensonge entretenu depuis 30 ans. Oui c’est une chance pour le capitalisme financier, pour diviser, pour exploiter, pour généraliser l’insécurité sociale, exclure, ghettoïser des millions de familles et de jeunes français de la vie sociale et politique. Les commentaires ne retiennent que "l’immigration n’est pas une chance", en se gardent bien de dire que c’est une réponse à l’affirmation du grand patronat par la voie de sa présidente, Mme Parisot, qu’il faut une augmentation massive de l’immigration pour répondre à leurs besoins de main d’œuvre. La déclaration de Gerin est alors incompréhensible. Une lecture rapide peut même en être "les immigrés ne sont pas une chance"... ce qui voudrait dire qu’il faudrait s’en débarrasser... Or c’est justement le patronat qui dit d’un coté vouloir plus d’immigrés, et de l’autre maintenir la pression policière contre les immigrés pour faire accepter une organisation de sous-développement à l’indienne ou, divisé en quartiers, communautés, en quelque sorte en "castes" précarisées, le monde du travail va devoir accepter des réductions massives de salaires. Une relecture politique attentive aurait sans doute conduit à écrire Laurence Parisot et Christine Lagarde disent que l’immigration est une chance pour la France. Elles veulent dire que c’est une chance pour le capitalisme financier, pour diviser, pour exploiter, pour généraliser l’insécurité sociale, exclure, ghettoïser des millions de familles et de jeunes français de la vie sociale et politique. Non, l’immigration n’est pas une chance, c’est une saignée pour les pays d’origines, c’est la souffrance de l’exil et de la séparation pour les immigrés, c’est la nouvelle armée de réserve du patronat dans les pays d’accueil. L’immigration dont parle le patronat n’a rien à voir avec la libre circulation des êtres humains, ni avec la solidarité internationale, elle est la forme moderne de la traite des noirs Ce débat n’est pas une invention de Gerin. C’est Marchais qui écrivait en 1981 : « J’approuve le refus de Paul Mercieca de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, d’immigrés ; en raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membre de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d’alerte est atteinte […] C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficile leurs relations avec les Français. Quand la concentration devient très importante […] la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles immigrées, plongées dans la misère, deviennent insupportables pour les budgets des communes. » Le débat n’est pas tranché. Marchais avait raison de dénoncer les ghettos, et la situation a largement empiré depuis. Il y a donc urgence à une politique qui unissent les travailleurs de toutes origines contre le dumping social, pour des droits égaux pour tous, pour le refus de la précarisation généralisée. Ces quelques exemples montrent bien que si le débat au fonds est nécessaire, il ne peut se limiter à extraire deux mots d’une déclaration pour insulter ou dénoncer son auteur. Comme à Vitry ou la réalité de l’action solidaire de classe des communistes a été transformée en son contraire, certains voudraient régler leur compte avec Gerin en le rendant infréquentable. Les communistes ne doivent pas craindre le débat au fonds. quelles propositions communistes pour sortir de la logique du travailleur-marchandise qu’on délocalise et déplace dans le grand Monopoly mondialisé du capitalisme ? quelles solidarités de terrain partout contre le repli identitaire, le communautarisme, le racisme ? quels moyens d’accueil décent, de formation et d’accompagnement professionnel pour les "réfugiés du capitalisme" que sont les sans-papiers, en combattant les réseaux clandestins, en permettant des retours gagnants aux pays d’origines quelle politique internationale débarrassée des logiques impérialistes, des grandes multinationales, de la technocratie européenne, pour le co-développement ? Le chantier est immense et ne peut se construire sous pression des règlements de compte politiciens. [1] Certes, il y a en fait dans la déclaration de Gerin d’autres sujets qui fâchent, notamment la direction du PCF. Son rappel que la sortie de l’Euro sera inéluctable, son annonce provocatrice d’une possible candidature en 2012...

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 06:25

                                                                   MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

                                    Les révolutions arabes nous donnent de la force
Amir Makhoul, prisonnier politique palestinien
17 juin 2011
  Aucun régime au monde ne peut se soustraire à la possibilité de  tomber quand certaines conditions sont réunies mais il n’est jamais arrivé qu’un régime politique tombe de lui-même, en l’absence d’une action qui vise à le renverser.
Lire l’histoire des révolutions est très riche en enseignements mais quand une révolution se déroule maintenant, elle apporte ses propres enseignements.
Ainsi en est-il des révolutions que mène actuellement notre peuple arabe. Elles apportent ce que doit apprendre toute révolution qui se déroule  en cette ère de mondialisation et d’internet. Mues par de formidables  masses humaines qui croissent et gagnent en force à un rythme inconnu auparavant, elles tirent leur force d’un mouvement social- celui des gens ordinaires- qui porte en lui toute la diversité des courants de pensée et d’action qui aspirent au  changement. C’est, en pratique, l’écrasante majorité de la société. Les révolutions arabes se déroulent conformément à la loi qui préside à la naissance des révolutions : ce moment où les opprimés n’acceptent plus leur statut d’opprimés et où les oppresseurs deviennent incapables  de se maintenir au pouvoir en usant des mêmes méthodes d’oppression. Nous vivons alors ce que l’on peut appeler « le dernier quart d’heure des dictatures ».   
     
 
Ces révolutions nous donnent à voir comment des régimes arabes oppressifs et injustes, réputés invulnérables, se fissurent, se désagrègent avant de s’effondrer. Elles nous donnent aussi à voir comment les gens –tous les gens, le peuple- créent des situations où l’institution militaire est, comme cela s’est passé en Tunisie et en Egypte, placée devant un choix incontournable et excluant toute voie  médiane : abandonner le sommet du régime ou affronter le peuple. Le peuple, dans cette situation nouvelle qu’il a créée, devient alors le seul  détenteur  de  la légimité, légitimité qui se traduit par la conquête de places fortes au sein même du régime, dans l’armée aussi bien  que  dans des centres de décision économique, médiatique, judiciaire, religieux etc.  
Dans de tels moments, quand la tyrannie s’exerce de façon plus féroce que jamais et que se multiplient sans frein les atteintes  à la dignité humaine et nationale, la colère et le sentiment d’humiliation longtemps réprimés chez le peuple deviennent une force qui secoue les fondements du régime et l’amène à l’effondrement total ou partiel. Nous entrons alors dans une ère de transformation  rapide.
Il est difficile  de croire que les révolutions qui ont éclaté en Tunisie et en Egypte soient l’œuvre planifiée d’une seule force, quelle qu’elle soit.  Tout en elles, en effet, indique qu’elles  sont mouvement spontané et là, il faut  souligner les façons dont Twitter , Facebook, Internet de façon générale  ainsi que les chaînes satellitaires pour transmettre des images prises sur le vif,  sont devenues, entre les mains de la jeunesse de Tunisie, d’Egypte  et d’autres partie du monde arabe , de formidables instruments d’information, d’échange et de coordination de la parole et de l’action, non seulement à l’échelle d’un pays mais dans un espace qui embrasse le monde arabe dans son ensemble. L’usage des moyens de communication les plus avancés est la marque d’une jeunesse arabe qui monte et aspire à extirper  le monde arabe de l’état de morcellement , d’archaïsme et d’écrasement des libertés qui pèse sur lui depuis si longtemps. Il porte en lui –au moins pour ce qu’il nous est donné de constater maintenant et en attendant que se dessine de façon plus nette le cours des choses - la volonté  des peuples arabes d’édifier un ordre social et politique où règneront la dignité des citoyens, la démocratie et le pluralisme. 
 
 
 
            Pour le moment, nous ne pouvons pas faire beaucoup plus que de vivre intensément en esprit et en émotion ce qui se passe. Chacun de nous aspire  à être dans ces lieux où se déroule l’action libératrice arabe, dans ces lieux baptisés « Place de la Libération » et précisément, au sein même du Caire.   Mais en dépit de tout cela, nous sommes beaucoup plus que de simples spectateurs de ces révolutions, car ces révolutions  ne nous sont pas étrangères, ce sont nos révolutions, une partie intégrante de notre combat pour la Libération. Notre désir d’y participer activement, cet élan qui nous porte spontanément vers elles précède souvent nos positions politiques officielles mais il porte en lui une chose que rien ne peut altérer : l’authenticité. Ce sont des révolutions qui apportent à notre combat un souffle nouveau, un souffle porté par une vision qu’on s’était empressé, ces dernières  années, de croire moribonde mais qui renaît maintenant avec plus avec plus de force que jamais : c’est  la dimension arabe.
Pour compléter le tableau des révolutions arabes, il y a cette image qu’il ne nous a pas été donné de voir depuis des décennies, celle, pitoyable,  d’un Israël que rongent le désespoir et le sentiment de la défaite. Une telle chose n’est pas étonnante quand on sait qu’Israël est totalement privé de perspectives d’avenir et que d’ores et déjà s’accélère pour lui la perte irrémédiable de ce qui faisait sa force et son influence en tant qu’entité. Il faut dire que pour poser l’équation qui a fait prévaloir la force et l’arrogance d’Israël durant ces soixante dernières années, parler de sa puissance militaire et de la solidité de son front intérieur n’est pas suffisant , il y a dans la configuration stratégique en place un donnée essentielle : c’est la faiblesse chronique des Arabes, faiblesse qui s’est traduite et cristallisée dans les accords de Camp David avec l’Egypte et ceux d’Oslo avec l’OLP, ces derniers étant le rejeton des premiers, conclus à une époque où selon les termes de Shimon Pérès tentant de les justifier aux yeux de l’opinion israélienne, l’OLP était au « summum de sa faiblesse ». Aujourd’hui, à la suite du véto étasunien apposé au projet de résolution de l’Autorité Palestinienne déposé au Conseil de Sécurité et condamnant la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem, nous ne pouvons que constater l’érosion de la capacité  de pression des Américains sur les Palestiniens, érosion qui n’a pas d’autre cause que la perte de  l’allié principal des USA et d’Israël dans la région : Hosni Moubarak. Ce dernier eût-il été toujours en place, constatent amèrement les Américains au plus haut niveau, il eût étouffé l’idée même de ce projet. Les exemples de la soumission des régimes arabes dictatoriaux aux desseins stratégiques des Usa et d’Israël sont innombrables. Parmi ces exemples, les révélations de Wikileaks et, plus récemment, ce que la révolution égyptienne a révélé en levant le voile sur les liens multiples, économiques, énergétiques, militaires et stratégique du régime de Moubarak avec Israël, liens qui s’insèrent dans la stratégie américaine dans la région.
 
Une des grandes vérités  touchant au combat contre le projet sioniste , projet colonialiste, raciste et belliqueux , est qu’il ne suffit pas que la cause du camp palestinien et arabe soit juste pour qu’elle triomphe,  car une cause aussi juste soit-elle a besoin d’un état des forces en présence qui la protège  et lui offre les conditions de sa réalisation. 
La chute  de régimes arabes importants aux niveaux régional et mondial  inaugure, en rupture  nette avec le passé, une ère de changements de grande ampleur car ces régimes et en particulier le régime égyptien, étaient des pièces essentielles dans le dispositif belliqueux et agressif de l’axe américano-israélien. Que ce dispositif se fissure maintenant montre qu’aucun régime fondé sur la falsification historique, la conquête militaire, la colonisation et la purification ethnique et raciale n’est capable d’affronter les peuples.   
Un fait marquant  dans les positions israéliennes aujourd’hui est qu’elles sont comme frappée d’abattement et d’absence totale de vision devant les tempêtes soulevées par les peuples arabes. Dans ce contexte, Il n’est pas étonnant d’entendre Netanyhahou  lui-même exprimer ouvertement son inquiétude de constater qu’Israël non seulement perd des positions et de l’influence dans le monde mais reste exposé au danger de perdre jusqu’à sa légitimité internationale. Cet état de fait n’est pas le fruit du hasard mais le résultat de l’action menée par nous, les Palestiniens, les peuples arabes et toutes les personnes éprises de liberté dans le monde.  Avec l’effondrement des régimes de Ben Ali et de Moubarak  et les secousses subies par la plupart des régimes arabes s’effrite tout un discours trompeur qui désigne  les mouvements de résistance, ces forces qui refusent l’hégémonie américano-israélienne dans la région, comme l’ennemi principal  des peuples arabes. A la place de ce discours périmé, une vision juste des choses est en train de gagner en force, qui refuse que le fond du conflit à l’échelle de la région soit posé en termes ethniques,  religieux ou sectaires et que l’Iran, entre autres tentatives de diversion, soit désigné comme la grande menace. Elle s’oppose à l’invasion américaine de l’Irak et aux projets de mainmise sur la région. Elle remet les choses à leur place, à savoir que le fond du conflit est constitué par la conquête sioniste de la Palestine, par les projets hégémoniques de l’axe américano-israélien sur la région et par l’asservissement de régimes négateurs de la volonté des peuples aux desseins de cet axe. Cette vision qui éclaire les vrais enjeux est portée par l’irruption des peuples arabes sur la scène politique mais ces peuples ne sont pas  masses compactes mesurables seulement en quantité. Ce sont des sociétés qui s’affirment dans toute la diversité de leurs composantes sociales et intellectuelles, qui joignent côte à côte dans le combat pour la démocratie et le pluralisme, femmes et hommes, laïques comme religieux, libéraux comme forces de gauche et nationalistes arabes. Ces masses sont les peuples arabes qui ont décidé de  prendre leur destin en main afin de le conduire vers un avenir de liberté, d’état de droit et  de dignité du citoyen.    
En tant que Palestiniens et pour ce qui a trait à notre lutte, nous observons que les grands équilibres dans la région ont changé et qu’ils sont appelés à changer encore plus profondément. Il va sans dire que nos droit fondamentaux en tant que Palestiniens restent les mêmes et que l’essence de notre combat reste la même, mais il est clair que nous nous dirigeons vers une situation dans la région où les antagonismes sont posés en termes nouveaux. Nous n’avons plus affaire à une confrontation  entre  armées mais à un combat opposant la volonté des peuples- ainsi que des pouvoirs nouveaux issus de cette volonté et investis de    responsabilités nouvelles- à un régime militariste et belliqueux d’essence colonialiste et raciste.
 
Nous, Palestiniens, sommes  un peuple  engagé dans un combat incessant depuis la mise en place du projet sioniste dans la région en 1948. Nous avons connu  des moments de  flux et de reflux, mais nous n’avons jamais  perdu de vue le but ultime de notre lutte, celui de notre libération, celui de la restauration du droit à notre terre, la terre de Palestine. Face  à des ennemis implacables, aucun répit, aucun relâchement ne nous ont été permis et, conformément au droit et au devoir que nous dicte notre situation de peuple opprimé, nous avons usé de toutes les formes de lutte afin de restaurer l’ensemble de nos droits au premier plan desquels il y a le retour des réfugiés, la fin de l’occupation, la libération des prisonniers et le droit à l’autodétermination. C’est cette lutte que nous, masses palestiniennes de l’intérieur, menons en célébrant, chaque année le 30 mars et cela depuis 1976, la Journée de la Terre. Cette célébration qui gagne en ampleur chaque année, secouant toujours plus fort les chaînes de l’oppression, est un des hauts lieux de notre lutte et rappel que nulle force, nul régime ne sont capables d’affronter un peuple déterminé à recouvrer ses droits inaliénables.
Les révolutions arabes sont pour nous, peuple palestinien, source de plus de force, d’unité et de capacité à agir sur les évènements. Elles démontrent de façon plus nette que jamais qu’aucun équilibre fondé sur l’injustice ne peut prétendre à la pérennité.   
Traduction : Najib Alaoui
                                                     site: baladi
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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 14:49

 

                                                                          

Cap-corse.jpg 

Dans le Cap Corse, l’école d’ Ersa va fermer. Selon les autorités académiques,  reliant le pouvoir, elle ne serait pas rentable. (l’argument : « pas assez d’élèves » !!! ).

On ne sait pas exactement le coût de l’école d’Ersa à la nation.

On ne sait pas non plus ce que  ce que « rentable » veut dire en matière d’éducation, d’avenir de la jeunesse et de maintien de la vie dans nos villages.

 

 Mais on connaît le coût  de la guerre en Libye _sans compter les autres guerres, ou autres « opérations », menées ici et là……

 (Précisions : Cette guerre, en Libye,  a été déclenchée il y a trois mois, pour que la France -pour le compte de qui ?- s’assure  le contrôle des ressources naturelles de ce pays : pétrole et gaz, au besoin en décimant la population : l’OTAN reconnaît déjà ce qu'elle appelle deux bavures.

Par deux fois, elle reconnaît que les raids ont "tiré par erreur" sur des civils. A Tripoli où il y a eu des morts et des blessés et  sur une colonne de véhicules dans la région de Bréga.

 Si la défense des droits de l’homme libyen  était en jeu, N.Sarkozy aurait-il reçu le colonel Kadhafi en grande pompe ? Sans parler du Syrien  El Assad assistant au défilé du 14 Juillet, ou des embrassades avec le tunisien Bren Ali, ou encore du silence général sur la situation dans le royaume de Bahreïn (Golfe Persique) occupé par l’Arabie Saoudite et par la VII ème flotte états-unienne, et où huit opposants, qui ne sont ni des « islamistes », ni  des crypto-bolchéviks, mais  ayant animé la contestation contre le régime, ont été condamnés mercredi dernier  à des peines de prison à perpétuité pour complot par un tribunal spécial, sans que les défenseurs bien connus des droits de l’homme n’en soufflent un mot. A leur décharge, reconnaissons que Bahreïn n’est pas Cuba, mais l’un des fleurons du capitalisme mondial.)

 

 Parenthèse fermée, revenons à notre comparaison:

-Le coût journalier de l'opération en Libye  est de 1 million d'euros

Son surcoût (munitions, solde supplémentaire aux soldats) est  déjà évalué à 87 millions d'euros pour 80 jours

-Onze missiles ont déjà été tirés sur la Libye: 1 missile  coûte dans les 800.000 euros

-Une heure de vol d'un rafale coûte 13.000 euros

 En comparaison, le déficit de la Sécurité Sociale pour 2011 est de  23 milliards d’euros.

 

 Et pour revenir à nos moutons _mais nous n’en «étions pas si loin_   combien coûte le maintien de l’école d’Ersa ?

On ne connaît pas les chiffres : mais  on attend que le Rectorat les communique.

 

                                                                                      U Cursinu Rossu 

 

u-cursinu-rossu.jpg

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