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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 16:12

 

 

La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg

 

 

 

Immigration : « André Gérin s'est perdu » 

 

«Les déclarations d'André Gérin sur l'immigration sont indignes. Elles soulèvent le cœur. Par ses luttes et ses engagements, le Parti communiste Français a toujours combattu de tels discours. Si pour André Gérin, « l'immigration n'est pas une chance pour la France », alors il est à la fois dans le mensonge et le reniement de ce qui fait justement la grandeur, l'identité et le rayonnement universel de notre pays dans le monde. André Gérin s'est perdu. »

 

                 Olivier Dartigolles, Porte-parole du PCF

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 13:53

 

                                                                         MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

 

Référendum le 1er juillet au Maroc sur la nouvelle Constitution

samedi 18 juin 2011, par La Rédaction

Le roi Mohamed VI a demandé vendredi soir aux Marocains d’approuver une nouvelle constitution démocratique, où le Premier ministre aux pouvoirs renforcés viendra du parti arrivé en tête aux élections, mais où le souverain reste le Commandeur des croyants.
Le projet de réforme de la constitution vise à "consolider les piliers d’une monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale", a déclaré dans un discours à la nation Mohammed VI, qui avait annoncé les grandes lignes des changements le 9 mars dernier.
Le Premier ministre marocain, qui s’appellera "chef du gouvernement", aura "le pouvoir de dissoudre la Chambre des représentants", chambre basse du parlement, selon le projet qui sera soumis à référendum le 1er juillet, a indiqué Mohammed VI.
Dans l’actuelle constitution, la dissolution des deux chambres du parlement est du ressort exclusif du roi.
Le futur chef de l’Exécutif "sera désigné au sein du parti arrivé en tête des élections de la Chambre des représentants" du parlement marocain, a déclaré le souverain. Jusqu’ici le roi du Maroc pouvait choisir le Premier ministre de son choix.
Avec l’arabe, la langue amazighe, à savoir le berbère, sera considérée comme langue officielle, selon le préambule du nouveau projet, comme le souhaitait la société civile.
Une grande partie de la population marocaine s’exprime dans l’un des trois dialectes de la langue amazighe.
Le roi du Maroc restera néanmoins "Commandeur des croyants et chef de l’Etat" et sa personne sera "inviolable", a déclaré vendredi Mohammed VI en présentant le projet d’une nouvelle réforme constitutionnelle.
Il garantira "le libre exercice des cultes", a ajouté le souverain. Son statut de Commandeur des Croyants est ainsi préservé et en fait la seule autorité religieuse du royaume.
Le nouveau projet constitutionnel prévoit aussi de garantir l’indépendance de la justice vis-à-vis des pouvoirs législatif et judiciaire, souligne le souverain dans son discours.
La nouvelle constitution doit également confirmer que l’Islam reste la religion de l’Etat et que la liberté de culte est garantie par le roi.
Le roi reste aussi le chef des armées et dispose du pouvoir d’accréditer les ambassadeurs et les diplomates.

                                      site: assawra

(Samedi, 18 juin 2011 - Avec les agences de presse)

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 13:25

                                                                   MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Au Maroc, le mouvement du 20 Février appelle à manifester contre le projet de réforme constitutionnelle

samedi 18 juin 2011, par La Rédaction

Le mouvement de jeunes du 20 Février, qui revendique des changements politiques profonds au Maroc, a appelé à manifester dimanche dans plusieurs villes pour protester contre le projet de réforme constitutionnelle annoncé vendredi par le roi Mohammed VI. "Les coordinations nationales (du mouvement) ont appelé à manifester dimanche pour une Constitution véritablement démocratique et une monarchie parlementaire", a déclaré, samedi, Najib Chaouki, l’un des membres de la section de Rabat du mouvement. "Le projet tel qu’il a été proposé par le roi hier (vendredi) ne répond pas à nos revendications pour une véritable séparation des pouvoirs. Nous protesterons pacifiquement dimanche contre ce projet", a-t-il ajouté.
Le roi Mohammed VI du Maroc a présenté vendredi soir un projet de réformes constitutionnelles qui renforceront le Premier ministre tout en maintenant le statut religieux du monarque et son rôle de chef de l’État.
Ces manifestations pacifiques sont prévues notamment à Rabat, Casablanca, Tanger (nord), Marrakech (sud) et Fès (centre), précise la page Facebook du mouvement du Février, qui compte plus de 60 000 membres. "La coordination de Casablanca a décidé de manifester pacifiquement dimanche, parce que le statut religieux du roi a été très renforcé. C’est très inquiétant", a indiqué, pour sa part, Ahmed Mediany, de la section de Casablanca.

(Samedi, 18 juin 2011 - Avec les agences de presse)

  site: "Assawra"

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 13:17

 

                                                                 MARE NOSTRUM-copie-1 

 

 

 

 

 Liban : l’armée se déploie en force après des heurts meurtriers à Tripoli

samedi 18 juin 2011, par La Rédaction

L’armée s’est déployée en force samedi à Tripoli, grande ville du nord du Liban, après des affrontements armés meurtriers entre musulmans alaouites et sunnites, liés à un rassemblement contre le régime en Syrie en proie à une contestation inédite.
Selon un correspondant de l’AFP dans cette deuxième ville de Liban, des dégâts importants ont été occasionnés dans les quartiers sensibles de Bab al-Tebbaneh et Jabal Mohsen, où les heurts nocturnes avaient éclaté après une manifestation de centaines de personnes contre le pouvoir de Bachar al-Assad.
Les habitants sont sortis le matin pour évaluer les dégâts dans ces quartiers pauvres, où sunnites et alaouites, une branche de l’islam chiite, se sont souvent affrontés. L’armée, en charge du maintien de la sécurité au Liban, s’est déployée massivement dans la zone après les heurts, menant des perquisitions pour selon elle "arrêter les hommes armés et rétablir l’ordre".
Les soldats étaient postés dans les rues et des patrouilles circulaient dans les quartiers.
Parmi les sept personnes tuées dans les combats à l’arme automatique et aux roquettes RPG figurent un soldat libanais, un responsable d’un parti alaouite et un garçon sunnite de 14 ans, selon un dernier bilan de sources médicales. 25 personnes ont été blessées.
Juste avant les affrontements, quelque 600 personnes s’étaient rassemblées vendredi à Tripoli pour protester contre le régime de M. Assad, lui-même un alaouite, qui tente depuis le 15 mars d’écraser le mouvement pro-démocratie.
Le Premier ministre libanais Najib Mikati, originaire de Tripoli, qui vient de former son gouvernement après cinq mois de blocage, a déclaré vendredi soir que "la paix civile est une ligne rouge" à ne pas franchir. M. Mikati se trouvait dans la ville portuaire au moment des affrontements.
Ces dernières années, Tripoli a été le théâtre de heurts entre les partisans sunnites de l’ancien Premier ministre Saad Hariri, aujourd’hui dans l’opposition, et ceux alaouites fidèles au camp mené par le Hezbollah, désormais majoritaire au gouvernement avec ses alliés.

(Samedi, 18 juin 2011 - Avec les agences de presse)

                                                   site: Assawra

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 06:12

 

 

oeil.gifSUITE DE NOTRE ARTICLE SUR L'EDUCATION NATIONALE:

Déclaration intersyndicale de l'Education Nationale

FERC-CGT – FSU – SGEN CFDT - UNSA Education

Depuis 4 ans, le Ministère de l’Education nationale a supprimé plus de 52 000 postes.

Le dogme du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux met l'Ecole publique à genoux, ne lui permettant plus d'assurer ses missions de Service public. Ce dogme ne permet plus aux personnels d'exercer leur métier avec sérénité et professionnalisme.

Les personnels de l’Education, les parents et les jeunes se sont mobilisés régulièrement au cours de cette année pour dénoncer les 16 000 nouvelles suppressions de postes effectives à la prochaine rentrée scolaire alors même que plus de 60 000 élèves supplémentaires sont attendus.

Ces suppressions associées au manque d'ambition éducative dégradent encore plus les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels.

Dans ce contexte, la campagne publicitaire sur les recrutements lancée par le Ministre de l'Education nationale sonne comme une provocation d’autant que la préparation du prochain budget prévoit de nouvelles suppressions d’emplois et n’affiche d’autre objectif pour le système éducatif que la recherche d’économies.

Si le gouvernement cherche à tromper l’opinion en affirmant sans cesse, comme si cela pouvait convaincre, que l’on peut faire « plus avec moins », la France reste un des pays qui investit le moins dans son éducation et donc dans l’avenir.

En plus de la question fondamentale des postes, la politique éducative, l'avalanche de mesures inadaptées, incohérentes et précipitées maintiennent un système éducatif inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire.

La nécessité d’une toute autre politique éducative passe aussi par un budget plus volontaire. Pour cela, les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education appellent les personnels de l’Education nationale et de l'enseignement agricole publique à se mettre en grève le  27 septembre prochain. Elles exigent l'arrêt des suppressions d'emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique du système éducatif afin d’assurer la réussite de tous les élèves.

Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté. D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l’École remplisse les objectifs d’une École démocratique, ambitieuse et émancipatrice.

 

Paris le 10 juin 2011

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 06:03

 

                                                                       MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Maroc : Mohammed VI va présenter vendredi son projet de réformes constitutionnelles

jeudi 16 juin 2011, par  Al Faraby

Le roi Mohammed VI s’adressera à la nation marocaine dans un discours à la radio et la télévision, vendredi 17 juin, à 21 heures (heure de Rabat, 22 heures à Paris) selon un communiqué du palais royal, qui ne précise pas le sujet de cette intervention.

Selon une source officielle, qui a requis l’anonymat, auprès de l’Agence France-Presse, le "roi va présenter les grandes lignes de la révision constitutionnelle qui a été soumise aux partis et sera rendue publique après le discours royal".

Ce projet de révision de la Constitution dans un sens plus démocratique sera soumis à référendum début juillet. Il prévoit notamment le principe de séparation des pouvoirs et une réduction des attributions du roi au profit du premier ministre. Selon la source de l’AFP, au cours de son allocution, le roi devrait appeler les électeurs à voter oui à ce projet.

Le conseiller du roi Mohamed Moatassim a rencontré à deux reprises les responsables des partis politiques pour leur présenter les grandes lignes du projet de réformes élaboré par une commission mise en place en mars par le roi et présidée par le juriste Abdeltif Menouni.

Les jeunes manifestants du mouvement du 20-Février, qui défilent régulièrement dans les villes marocaines, avaient réclamé des réformes politiques faisant évoluer le système politique marocain vers une monarchie constitutionnelle. Le 9 mars, Mohammed VI avait annoncé d’importantes réformes constitutionnelles prévoyant notamment le principe de séparation des pouvoirs et un renforcement des pouvoirs du premier ministre, issu du parti majoritaire aux élections. Mais ces promesses ont été jugées "insuffisantes" par le mouvement du 20-Février, qui avait appelé à boycotter la commission présidée par M. Menouni.

De son côté, le parti islamiste Justice et développement a menacé, lundi, de voter contre la future Constitution si elle prévoit la "liberté de croyance", qui aura, selon lui, des conséquences néfastes sur l’identité islamique du Maroc. "On n’est pas contre la liberté de croyance, mais nous craignons les conséquences néfastes de cette disposition sur notre identité islamique", a déclaré à l’AFP Abdelilah Benkirane, le secrétaire général de ce parti d’opposition.

(Jeudi, 16 juin 2011 - Avec les agences de presse)

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 16:07

 

 

 

 

FERC-CGT
FSU
SGEN-CFDT
UNSA Education

Depuis 4 ans, le Ministère de l’Education nationale a supprimé plus de 52 000 postes.
Le dogme du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux met l'Ecole publique à genoux, ne lui permettant plus d'assurer ses missions de Service public. Ce dogme ne permet plus aux personnels d'exercer leur métier avec sérénité et professionnalisme.
Les personnels de l’Education, les parents et les jeunes se sont mobilisés régulièrement au cours de cette année pour dénoncer les 16 000 nouvelles suppressions de postes effectives à la prochaine rentrée scolaire alors même que plus de 60 000 élèves supplémentaires sont attendus.
Ces suppressions associées au manque d'ambition éducative dégradent encore plus les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels.
Dans ce contexte, la campagne publicitaire sur les recrutements lancée par le Ministre de l'Education nationale sonne comme une provocation d’autant que la préparation du prochain budget prévoit de nouvelles suppressions d’emplois et n’affiche d’autre objectif pour le système éducatif que la recherche d’économies.
Si le gouvernement cherche à tromper l’opinion en affirmant sans cesse, comme si cela pouvait convaincre, que l’on peut faire « plus avec moins », la France reste un des pays qui investit le moins dans son éducation et donc dans l’avenir.
En plus de la question fondamentale des postes, la politique éducative, l'avalanche de mesures inadaptées, incohérentes et précipitées maintiennent un système éducatif inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire.
La nécessité d’une toute autre politique éducative passe aussi par un budget plus volontaire. Pour cela, les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education appellent les personnels de l’Education nationale et de l'enseignement agricole publique à se mettre en grève le  27 septembre prochain. Elles exigent l'arrêt des suppressions d'emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique du système éducatif afin d’assurer la réussite de tous les élèves.
Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté. D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l’École remplisse les objectifs d’une École démocratique, ambitieuse et émancipatrice.

Paris le 10 juin 2011 

Par Vendémiaire
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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 15:48

 

 

La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg

 

 

Mercredi 15 juin 2011 3 15 /06 /Juin /2011 21:12

L’interview d’Emmanuel Dang Tran par un journaliste de l’Humanité qui paraîtra tronquée d’un tiers, dans l’édition du 16 juin, sous une autre forme journalistique…

 

Pourquoi vous présentez-vous ?

Le congrès a été annulé. La consultation est faussée et ficelée. Ma candidature, présentée collectivement par des responsables de section et de fédération a permis de forcer le débat sur le fond. Derrière une fausse alternative de personne, le sens du Front de gauche se révèle. Il enferme le PCF dans une perspective institutionnelle derrière le PS, dans la résignation à l’UE, à l’euro. Il poursuit l’effacement du Parti. Au contraire, à partir de l’immense colère sociale et des luttes, nous portons des propositions de rupture avec la politique du capital.

 

Vous êtes opposé au Front de gauche mais son échec ne créerait-il pas une situation de crise au sein du PCF ? Quelle en serait l’issue ?

C’est la stratégie du Front de gauche qui crée la crise, le malaise dans le Parti, qui l’enferme dans des choix politiciens. Les marchandages pour les législatives, au mépris des statuts du Parti, en sont la caricature.

Il serait encore temps de remettre les choses dans l’ordre, d’élaborer, d’ici l’automne, un programme communiste. Ce serait la base pour envisager les formes d’un rassemblement large, au lieu d’une alliance étriquée, laissant toute sa force au vote communiste.  

En fait, le FdG n’est que la nouvelle formule de la « métamorphose » du PCF rejetée par les communistes. Tout remettre à plat, dans un congrès, c’est la condition du renforcement du Parti et du changement dans le pays.

 

André Gerin a retiré sa candidature pour soutenir André Chassaigne. Pourquoi pas vous ?

A la Conférence nationale, A. Chassaigne s’est inscrit clairement dans le même programme « partagé », les mêmes accords du Front de gauche que l’option Mélenchon. S’aligner sur son nom signifierait apporter une caution communiste au Front de gauche et en définitive à Mélenchon. Nous avons été cohérents sur une ligne politique claire. Nous le restons. Il est inconcevable pour nous de rentrer dans des calculs politiciens au sein même du parti. L’essentiel pour l’avenir, c’est de donner le signal aux communistes, aux jeunes qui aspirent au changement de société, aux travailleurs qui sont à l’avant-garde des luttes que des organisations du PCF sont décidées à faire vivre leur Parti, ce qu’il représente, sa raison d’être dans la lutte des classes.

Par Vive le Parti Communiste Français  
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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 15:42
  site: Barricades

Par Djamal Benmerad

Al Qaïda est un nom usuel qui, en arabe, veut dire "la base", terme qu’utilisaient les Talibans pour désigner leur camp.

Un agent arabisant de la CIA a entendu ce mot souvent répété, l’a happé au vol et l’a transmis à ses chefs qui s’en sont servis pour fabriquer un mythe propre à justifier l’attentat du WTC, sans nous expliquer cependant comment les tours ont cédé par la base alors qu’elles ont été percutées au sommet. Mais les chemins de la physique sont comme celles du Seigneur : impénétrables.

Du coup, Al Qaïda est devenue une organisation planétaire et qui risquerait même de détenir la bombe bactériologique. A preuve : quelques jours après l’attentat du WTC, des citoyens auraient reçu comme courrier des enveloppes contenant de l’Anthrax. Les noms de ces personnes n’ont jamais été révélés par l’administration Bush, mais cela est sûrement un secret que seuls partagent Bush et Al Qaïda. Mais il y a là de quoi donner des frissons assaisonnés d’émotions à toutes les concierges des Etats Unis scotchées devant devant l’écran de Fox News. Soucieux d’épargner à ces concierges d’autres émotions, Bush amende le Patriot act, en même temps que le congrès US accorde des pouvoirs illimités au différents services secrets américains y compris à ce canard boiteux nommé CIA. Etrangement, le même Bush bloque l’enquête du FBI, institution habilitée pour, sur les attentas du WTC.

Coincé entre Al Qaïda et les Armes de Destruction Massive (ADM) de Saddam Hussein, Bush décide, en toute légitime défense, d’attaquer l’Irak. Derrière les bombardiers US suivaient les jets des multinationales du pétrole, dont une fiale du Carlyle Group.

Un terroriste nommé Carlyle

Le Groupe Carlyle, par contre, n’est pas un mythe. C’est une société d’investissement américaine fondée en 1987. Basé à Washington D.C., il est présent dans de nombreux domaines d’activités, comme l’aéronautique, la défense, l’industrie automobile et des transports, l’énergie, les télécommunications et les médias. Ses investissements sont essentiellement situés en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est. Le groupe possède 89,3 milliards de dollars de capitaux propres et il emploie plus de 515 professionnels de l’investissement dans 21 pays. Les différentes entreprises de son portefeuille emploient, quant à elles, plus de 286 000 personnes dans le monde et Carlyle a environ 1 100 investisseurs répartis dans 31 pays à travers le monde.

Le groupe Carlyle compte parmi ses membres actifs l’ancien Premier ministre britannique JohnMajor, James Baker, ancien secrétaire d’État américain, George Bush père, ancien directeur de la CIA et ancien président des États-Unis, Frank Carlucci, ancien directeur de la CIA et secrétaire à la Défense américain, Karl Otto Pöhl, ex-président de la Bundesbank, la famille Ben-Laden et plusieurs chef d’État et de gouvernement.

Nous supposons que ce n’est pas un scoop que de signaler, au passage, que c’est Carlyle Group qui a installé Hamid Karzaï comme président d’Afghanistan. Karzaï. Avant de devenir président d’Afghanistan, Karzaï était un employé salarié... de Karlyle Group.

Le groupe Carlyle n’est pas coté en Bourse, et n’est donc non tenu de communiquer à la Securities and Exchange Commission (la commission américaine chargée de veiller à la régularité des opérations boursières) le nom des associés, des actionnaires, pas plus que le nombre de leurs parts respectives.

 

Par Le Fennec
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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 15:35

                                                                                 

MARE NOSTRUM-copie-1

 

                                                                                   SYRIE

 

 

 
headerLe Parti communiste syrien soutient les revendications légitimes du peuple syrien pour une démocratisation du pays mais refuse toute ingérence et instrumentalisation étrangères

 

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Chers camarades des partis communistes et ouvriers du monde entier,



Des événements terribles continuent de se dérouler en Syrie depuis près de deux mois, à partir de l'émergence d'un mouvement de protestation soulevant de légitimes revendications locales et générales parmi la population du gouvernorat de Daraa. Ce mouvement a fait la lumière sur la présence de problèmes majeurs dans la vie politique Syrienne : le maintien de l'état d'urgence, l'absence de lois régissant l'activité politique, et ainsi de suite. En outre, il a attiré l'attention sur la colère populaire à propos de la dégradation des conditions ainsi que du niveau de vie des Syriens à la suite du virage de la Syrie vers une économie de marché – la diminution des aides d'Etat pour les pauvres, l'érosion des subventions pour les produits de première nécessité et la production agricole, et l'ouverture au libre-échange qui ne s'est pas accompagnée d'une modernisation de l'industrie Syrienne – qui a abouti à une hausse du taux de chômage, en particulier chez les jeunes. Cela a également mené à l'adoption de trois décrets : la fin de l'état d'urgence, la dissolution de la Haute cour de sûreté de l’État, et la légalisation des manifestations pacifiques. Des commissions spéciales ont également été mises sur pied et chargées de rédiger des lois entre autres sur les élections, les partis, les médias. D'autres lois traitant des questions économiques et sociales sont également en cours d'élaboration.



Néanmoins, les manifestations se sont répandues à d'autres villes, en raison de la réaction sécuritaire disproportionnée des autorités dans leur façon de traiter les manifestants dans les rues, ce qui a causé un certain nombre de victimes. A peine ce mouvement avait-il vu le jour qu'une formidable campagne médiatique de masse avait été lancée par plusieurs chaînes satellite Arabes et étrangères, profitant des dernières technologies. Cette campagne a eu recours à la falsification, à l'exagération et à l'incitation. A noter dans cette campagne, l'intérêt Américain, prétendant faussement avoir de la sympathie pour les citoyens Syriens, comme si nous étions supposés oublier la mort, la destruction, et les conflits ethniques et communautaires provoqués par les administrations américaines successives dans diverses régions du monde, en particulier en Irak.



La Syrie a joué un rôle clé en déjouant les plans des États-Unis au Proche-orient visant à redessiner la région dans les intérêts des peuples Arabes, à porter un coup à la résistance Palestinienne, et à servir l'expansionnisme d’Israël, violant le droit du peuple Palestinien au retour, son droit à l'auto-détermination, son droit à un État palestinien ayant Jérusalem-Est comme capitale, et le droit de la Syrie à récupérer les territoires Syriens occupés. Voilà pourquoi notre parti soutient la fermeté de la Syrie contre de tels projets, et voilà pourquoi la position nationale de la Syrie a bénéficié du soutien des peuples Arabes, du mouvement communiste international et des mouvements de libération nationale dans le monde.



Comme nous le savons tous, la politique nationale de la Syrie a été plus forte que les intrigues étrangères, aussi imposantes puissent-elles être. Mais nous avons toujours mis en garde contre le fait qu'un complot pouvait naître de l'intérieur, et nous avons insisté sur le fait que la politique étrangère de résistance de la Syrie devait s'accompagner de sa contre-partie sur le plan de sa politique intérieure, et que le négliger serait ouvrir la voie aux grandes puissances résolues à la domination du monde qui manipuleraient la situation intérieure du pays en s'y immisçant, tentant de faire dérailler le cours des événements afin qu'ils servent leurs intérêts.



Notre parti a dit publiquement, depuis le tout début, que les manifestations ont été initialement lancées par les masses dont les orientations politiques s'inscrivent en opposition avec le colonialisme et toute forme d'ingérence étrangère dans les affaires Syriennes. Le peuple a le droit de protester contre les injustices commises par les responsables administratifs et les forces de sécurités locales dans les gouvernorats, et contre les injustices subies par de vastes couches de la société Syrienne. Notre parti a demandé entre autres à ce que la violence cesse, que les revendications légitimes des masses soient entendues, que l'on traite sans violence les manifestations pacifiques. Dans le même temps, nous avons mis en garde contre les tentatives d'exploitation des manifestations populaires, d'exacerbation des tensions communautaires et de destruction de l'unité nationale du peuple Syrien avec comme objectif de répandre le chaos, par des conspirateurs financés et incités par des forces étrangères opposées à la politique nationale de la Syrie. Ainsi, à plusieurs reprises, nous avons exhorté le gouvernement à promulguer des lois de réforme et à les mettre en œuvre aussi vite que possible. Nous avons indiqué clairement que de telles mesures nécessitent la restauration du calme et d'une vie normale dans les villes Syriennes, ce qui en échange exige la fin de la spirale de la violence, des arrestations et des représailles, de la part de toutes les parties.



Mais le cours des événements a changé récemment. Des bandes armées visant les forces de l'armée et de la police, mettant à sac les propriétés privées et publiques, ont fait jour, faisant de nombreuses victimes, à la fois parmi les civils et les membres des forces de sécurité. Plusieurs villes du pays sont désormais paralysées. L'attitude agressive de ces bandes armées a éclipsé le mouvement de protestation pacifique. Les médias Syriens ont diffusé des vidéos montrant des groupes fondamentalistes terroristes qui admettaient avoir reçu de l'argent et des armes de la part de l'étranger pour lancer des attaques contre le personnel de sécurité ainsi que leurs familles.



Flag-map of SyriaLe Parti communiste syrien a publié une déclaration – qui a remporté une large adhésion parmi les forces nationales – exigeant la tenue d'une conférence nationale réunissant tous les partis politiques, y compris l'opposition nationale à l'intérieur du territoire Syrien, des représentants des syndicats et des associations professionnelles, des leaders intellectuels, culturels, économiques et religieux, pour le dialogue et la réconciliation. La mission de la conférence nationale est de parvenir à un consensus sur un programme nationale pour mettre le pays sur la voie d'une réforme d'ensemble politique, économique et sociale qui contribuerait à créer une nouvelle Syrie démocratique, un État de droit qui garantisse les libertés publiques pour tous les citoyens et toutes les composantes de la société civile telles que les partis politiques, les syndicats et les associations civils, un État qui reconnaisse le pluralisme politique et les libertés de réunion et d'expression, un État où la vie publique serait libre de toute censure, un État qui permette aux citoyens d'exprimer leurs besoins et leurs aspirations politiques, économiques et sociales dans un cadre communément admis d'une compétition pacifique, un État dans les institutions duquel tous les citoyens participent au progrès de la Syrie, un État qui promeuve la dignité de son peuple, réalisant un développement social et économique harmonieux, défendant les intérêts de toutes les couches sociales, mettant les pauvres avant les riches, renforçant la fermeté de notre pays face aux projets de capitulation, et renforçant la lutte pour libérer le Golan.



Notre parti a dit que les Syriens étaient conscients des insuffisances de notre situation interne. Ils peuvent également faire la distinction entre ceux qui demandent des réformes politiques et le développement économique et social afin de renforcer le front intérieur et ceux qui tentent de tirer profit de la situation pour attiser des conflits qui ne servent que les ennemis de la Syrie.



Il est devenu assez clair que les interventions impérialistes dans les affaires internes de la Syrie sous le prétexte de la « démocratie », menées par les gouvernements Français et Américains, en chœur avec les gouvernements Britanniques et Allemands, se trouvent derrière la campagne médiatique de masse contre la Syrie, la campagne employant un certain nombre de dissidents Syriens en exil qui se sont associés au projet Américano-Israélien dans la région.



Notre peuple prend les menaces pesant sur notre pays très au sérieux et se rassemble pour y faire face. Les intrigues étrangères ne réussiront pas à changer la politique nationale de notre pays : l'opposition de la Syrie au projet Américano-Israélien ; la lutte de la Syrie pour libérer le Golan ; le soutien de la Syrie à la lutte du peuple Palestinien pour libérer leur terre, pour créer un Etat palestinien ayant Jérusalem-Est comme capital, ainsi que les luttes pour libérer l'Irak de l'occupation Américaine et le Sud-Liban de l'occupation Israélienne.



Nous apprécions beaucoup les positions fermes et positives de la Russie ainsi que de la Chine exposant les dangers pesant sur la Syrie et apportant un soutien total à la Syrie dans cette crise.



Désormais, notre pays travaille avec d'autres partis Syriens, avec les forces d'opposition nationales, et divers courants de la société civile afin de mettre en place notre proposition d'une conférence pour le dialogue national.



Avec nos meilleurs vœux fraternels,



Hunein Nemer,

Premier secrétaire du Parti communiste syrien

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