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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 08:56

                                                        MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

franco-y-hitlerLe Parti communiste Espagnol va porter devant la justice l'affaire du dictionnaire biographique de l'Académie royale d'Histoire qui fait l'apologie de la dictature franquiste

 

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Le PCE va remettre entre les mains de la justice le Dictionnaire biographique élaboré par l'Académie royale d'histoire affirmant qu'il contient une apologie de la dictature franquiste, s'enthousiasmant pour des personnes-clés du régime, comme le dictateur Franco lui-même, Carrero Blanco et Alonso Camilo.



Le secrétaire-général du PCE, José Luis Centella, considère que nous ne sommes pas confrontés à une histoire de mauvais goût mais bien à une tentative de réviser l'histoire pour réhabiliter une interprétation de celle-ci disculpant clairement les bourreaux et incriminant les victimes tout en disqualifiant, par exemple, le Président Negrin, et en reprenant même le qualificatif de « bandits » pour les guérilleros républicains qui ont tenté de suivre en Espagne l'exemple de la résistance européenne face au nazisme et au fascisme.



Centella considère particulièrement grave que ce soit une institution qui essaie de se présenter comme la référence pour l'étude de notre historique qui avalise cette publication. Ne pas effacer ces éléments ferait école pour des avilissements futurs, puisque puiseront dans ce dictionnaire tant les manuels scolaires que les historiens futurs qui se retrouveront avec une histoire manipulée au service des héritiers politiques et idéologiques de la dictature.



En conséquence, en tant que PCE, cela va de soi qu'il n'est pas possible de croiser les bras et de regarder de l'autre côté, il faut agir, pointer des responsabilités et éliminer de l'édition tout ce qui peut être apologie de la dictature ou de ses dirigeants et remettre à leur juste place les représentants de la légitimité républicaine.



La responsable du Secrétariat de la Mémoire historique du PCE, Gloria Aguilar, s'est exprimé dans le même sens : appeler « Guerre de libération » ou « Croisade » la guerre civile contredit directement la Loi de Mémoire historique, tente d'effacer tous les symboles de cette Guerre étant donné qu'il s'agissait d'une rupture de l'ordre légal et légitime que représentait la IInde République Espagnole. Pour elle, il est plus que justifié que la justice fixe des actions à développer pour éviter que ne se poursuive cette déformation de notre histoire.



D'autre part, le PCE estime que le Gouvernement devrait également prendre ses responsabilités pour avoir subventionné à la hauteur de près de 6 millions d'euros une œuvre qui n'a aucunement été suivie, et dont résultat final n'a pas été revu. Il ne s'agit pas d'effectuer des censures préalables, mais tout simplement de vérifier que l'argent public ne soit pas utilisé pour manipuler notre histoire en contradiction flagrante avec la nécessité de retrouver notre mémoire pour remettre tout le monde à sa place, sans transformer les victimes en bourreaux et ces derniers en sauveurs de la Patrie.



diccionario-365xXx80Il est insultant, pour Gloria Aguilar que les centaines de milliers d'espagnols qui ont donné le meilleur de leur vie pour en finir avec la dictature franquiste et pour construire un système démocratique aient à subir aujourd'hui une telle peine en voyant leur histoire manipulée et leur lutte considérée comme du terrorisme ou du banditisme, renvoyant sous sa forme la plus pure au langage des années les plus dures de la répression.



Enfin, le PCE estime que cette audace des forces les plus fascistes de la culture espagnole est liée à l'offensive de la pensée réactionnaire qui cherche à renouer avec les valeurs du franquisme et à obtenir non seulement l’impunité des crimes du franquisme, mais aussi que ses auteurs passent à l'histoire comme des héros libérateurs de la patrie.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 08:49

                                                                   MARE NOSTRUM-copie-1

 

debat-2.jpg site: LIBAN RESISTANCE
Opposition Syrienne ? Parlons-en…





Quand répondra-t-elle au souhait de dialogue national exprimé par le Président de la République et comment répondra-t-elle ?
Elle pourra tout simplement se décliner et dans ce cas le Peuple aura assez de l’intelligence pour percevoir l’idéal de démocratie qu’elle préconise pour le pays.

Puisqu’on y est, quel est cet idéal de démocratie qu’elle préconise lorsqu’en son sein, un groupe non négligeable, préconise l’abolition de la laïcité de l’Etat, plus clairement l’abandon d’un des grands principes de la démocratie, antithèse du confessionnalisme : la séparation entre l’Etat et les religions ?

Aura-t-elle le courage de déclarer devant le Peuple les fondements de son nouveau système en matière de libertés d’expression ?

La véritable démocratie s’applique dans tous les domaines de la vie, en politique comme dans les domaines économique et social, que préconise-t-elle alors comme nouvelle gestion politique du pays ? Quel type de société nouvelle préconise-t-elle ?
Est-ce toujours celui de l’exploitation de l’effort humain et de l’accumulation des richesses produites par cet effort dans les mains de quelques dizaines de familles, ou celui qui accentuera l’austérité imposée par l’impérialisme, plongeant ainsi dans la l’extrême pauvreté la grande majorité du Peuple, poursuivant la casse des services publiques et jetant dans la rue notre jeunesse en le privant de travail et de dignité ? Est-ce ce dernier modèle promis à l’américain qu’elle envisagerait d’imposer au Peuple, en contre partie, un soutien type FMI ?

Si ce n’est pas le cas, alors aura-t-elle assez de sincérité et d’imagination pour annoncer explicitement, devant le Peuple, son idéal de société dans le cadre du dialogue souhaité par le Président.

Quelle est sa conception de souveraineté nationale lorsqu’en son sein existent des groupes financés et fortement soutenus par l’impérialisme et qui, sans hésitation, se permettent d’entretenir en coulisse des relations avec des responsables sionistes ?

Quel est notre formidable attachement à la souveraineté de notre pays lorsque nous encourageons l’infiltration sur nos frontières d’éléments étrangers fortement armés ou encore le trafic d’armes de tous genres, préparant et générant ainsi les violences et les massacres ?

Le Peuple n’aura aucune difficulté pour percevoir la dangerosité d’une telle situation compromettant d’abord et avant tout sa sécurité et sa dignité, ensuite la souveraineté de sa patrie et enfin sa solidarité envers les peuples frères en lutte.

Le régime présente de grandes failles qui compromettent à la fois l’unité du Peuple, l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale : Un parti unique au pouvoir et une pensée unique qui régit toutes les sphères de la vie politique, une corruption accrue qui sévit dans tous les domaines de la vie, les méfaits d’une économie loin de répondre aux attentes des couches sociales exploitées et aux aspirations de la Jeunesse,…

Les enjeux sont tellement grands que les solutions ne peuvent venir d’une opposition systématique, aventurière, sans la moindre critique objective et sans le moindre programme de changement, à la solde de l’impérialisme, prête à sacrifier tout un pays en vue de satisfaire les visées de ce dernier : un Moyen Orient soumis.

Comment pouvons-nous avoir confiance en une opposition qui lie sa destinée aux manœuvres de l’impérialisme, mendiant les espaces d’accueil pour ses congrès auprès de capitales étrangères, en vue de constituer tantôt son « conseil national de transition », tantôt son « conseil national pour le soutien de la révolution » ?


 

 Les enjeux exigent une contribution de tous les acteurs de la société : responsables et partis politiques, responsables religieux, syndicats et associations, jeunes, ouvriers, paysans et étudiants, chefs d’entreprise, ingénieurs et techniciens, le monde de la santé, celui de la culture, le monde de tous les arts, poètes, peintres et chanteurs,…

C’est de cette contribution que jaillira enfin un programme de profonds changements permettant à la Syrie de consolider sa souveraineté, à la fois dans la justice sociale et dans l’unité nationale.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 08:44

 

 

 

                                                                          

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 08:27

                                                                            MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

 

Maroc, en 2011, mieux vaut militer pour Israël que pour la démocratie ou la Palestine

publié le mardi 7 juin 2011


L’autocratie est un tout : elle étend ses tentacules dans l’économie, l’associatif, le religieux, le sécuritaire, la justice, la culture – il est donc normal qu’elle touche de manière encore plus affirmée le domaine de la politique étrangère.

L’autocratie est, contrairement à ce que l’on croit souvent, une faiblesse dans le domaine de la politique étrangère. Le monde arabe en offre l’exemple, avec ses régimes autocratiques le plus souvent – ces dernières années du moins – supplétifs des initiatives diplomatiques et militaires occidentales au Moyen-Orient. Il n’est pas anodin que le pays de la région ayant affirmé avec le plus de force son rôle et ses intérêts ces dernières années est la Turquie, en phase de démilitarisation et de démocratisation accélérée depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP en 2002 – c’est sur un vote de l’assemblée nationale turque que la Turquie refusa non seulement sa participation à la guerre d’agression étatsunienne contre l’Irak en 2003, mais aussi tout passage de troupes étatsuniennes et supplétives (OTAN et affiliés) sur son territoire.

Les autocraties arabes dites modérées – parce que favorables aux Etats-Unis – en furent réduites à leur sempiternel chantage de la peur des « réactions de la rue » – la fameuse « rue arabe », terme orientaliste et méprisant (on n’a jamais entendu parler de la « rue israëlienne », de la « rue française » ou de la rue « étatsunienne » – dans les pays de haute civilisation, rue se dit opinion publique). 

Le Maroc ne déroge pas à la règle. Alors que l’opinion publique marocaine est l’une des plus engagées en faveur de la cause palestinienne et des plus opposées aux interventions militaires occidentales dans le monde arabe – comme en témoignent d’ailleurs les manifestations géantes de 1991 (contre la première guerre d’Irak), 2002 (contre la répression sanglante de la deuxième intifada) et 2003 (contre l’invasion de l’Irak) qui regroupèrent des millions de manifestants – la politique gouvernementale marocaine a été d’une pusillanimité et d’un suivisme constants vis-à-vis de ses parrains étrangers – principalement les Etats-Unis, Israël, l’Arabie séoudite et les Emirats arabes unis.

Envoi d’un contingent marocain au Shaba (République démocratique du Congo) en 1978, envois de contingents permanents des FAR pour protéger les régimes des Emirats arabes unis (6.000 soldats des FAR) et de la Guinée équatoriale (350 soldats des FAR formant la garde présidentielle) et participation symbolique d’un contingent des FAR à la guerre contre l’Irak en 1991 ; le Maroc a fidèlement continué à fournir des supplétifs – tels les goumiers se battant sous uniforme français sous le protectorat – à des entreprises étrangères à la défense du pays ou au maintien de la paix (à l’exception de la guerre contre l’Irak en 1991, couverte par le Conseil de sécurité de l’ONU).

Jamais l’approbation populaire ou parlementaire n’a été recherchée.

Dans le domaine diplomatique, on ne relève qu’un seul cas où l’approbation populaire a été cherchée par le pouvoir : le traité d’union éphémère signé avec la Libye à Oujda le 13 août 1984 fut soumis à un de ces plébiscites de pure forme auquel le Maroc est habitué depuis 1962 – 99,97% des suffrages exprimés se portèrent officiellement en faveur de ce traité. Sinon, que ce soit pour les textes commerciaux – accords de libre-échange avec l’Union européenne ou les Etats-Unis – ou les décisions symboliques importantes – l’ouverture de bureaux de liaisons marocain à Tel Aviv et israëlien à Rabat – l’implication populaire est nulle, et celle du parlement (ou de ce qui en tient lieu au Maroc) sans conséquence – le parlement marocain a ainsi approuvé l’accord de libre-échange avec les Etats-Unis dans sa seule version anglaise, langue dont la maîtrise par les honorables parlementaires marocains était un secret bien gardé jusque-là.

Jamais la thèse selon laquelle la politique étrangère serait distincte de la politique intérieure n’a été plus fallacieuse que dans le cas du Maroc de ces dernières années – les accords de libre-échange avec l’UE et les Etats-Unis produisent ainsi des effets économiques néfastes notamment pour la balance commerciale, sans que ces conséquences aient été largement discutées avec ceux qui auront à les subir, comme le souligne Najib Akesbi. Cette négation de la souveraineté populaire produit ses effets dans les domaines les plus divers – et les retournements de veste du pouvoir sont rapides : sous la présidence Bush, les autorités marocaines donnèrent leur accord à l’organisation d’un concert public évangélique à Marrakech en 2006 pour expulser manu militari des dizaines d’évangélistes en 2010 sous une présidence Obama beaucoup moins prosélyte que celle de son prédecesseur.

Plus récemment, on a eu la spectaculaire rupture des relations diplomatiques avec le Vénézuela (prétexte officiel : contact officiel pris par le Vénézuela avec le Polisario – motif réel : se signaler au lobby pro-israëlien, Chavez venant alors juste de rompre avec Israël) ou avec l’Iran (motif officiel : ingérence iranienne dans les affaires intérieures marocaines – motif réel : complaire à Bahraïn, en pleine dispute diplomatique avec l’Iran, mais sans que cela aille jamais jusque la rupture, le Maroc se montrant plus catholique que le Pape).

C’est dans ses relations avec Israël que l’apesanteur totale du makhzen par rapport à son opinion publique est la plus flagrante. La cause palestinienne est chère au coeur du peuple marocain et de ses organisations militantes – nationalistes, progressistes, islamistes ou non-partisanes. Les différentes enquêtes d’opinion menées depuis le 11 septembre 2001 montrent l’opinion marocaine comme étant une des plus fermes sur la question palestinienne – et sur le refus de toute ingérence occidentale au Moyen-Orient - dans le monde arabe.

Il est peu de dire que la position officielle marocaine est aux antipodes de cet engagement, sans sombrer dans l’abjection dont fît montre Hosni Moubarak au temps de sa splendeur. La criminelle de guerre israélienne Tzipi Livni, ministre des affaires étrangères lors de la guerre d’agression contre Gaza en 2008/2009, fut ainsi reçue tambour battant lors des MEDays à tanger organisés à Tanger en 2009 par l’Institut Amadeus de Brahim Fassi Fihri, fils de son père le ministre des affaires étrangères. Une véritable opération séduction est ainsi menée pour séduire l’exigeant partenaire israëlien, menée à coup de décorations royales et de cocktails diplomatiques.

Mais c’est au Maroc même qu’Israël parvient à marquer des points : entre le licenciement à Rabat d’un ingénieur marocain (Mohamed Benziane) ayant refusé de participer à un stage assuré – au Maroc ( !) – par une société israélienne ou la persécution judiciaire de l’AMDH par l’étonnant restaurateur israëlien d’Essaouira et militant sioniste Noam Nir, il devient désormais risqué de militer pour la cause palestinienne au Maroc même.

Il est par contre beaucoup moins risqué de militer pour Israël et son idéologie d’Etat, le sionisme – et militer pour la Palestine fait parfois de vous un criminel, aux yeux de l’Etat marocain et des faiseurs d’opinion qui lui sont proches. C’est ainsi que l’on a appris que l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) organisera ( ?) sa convention nationale à Marrakech en juin (1), après l’avoir tenue à Jérusalem en 2002 (voir la vidéo de présentation ici). Pour un peu de détente, voici comment cette destination est vendue sur Facebook :

Convention nationale Uejf Maroc
Tu veux bronzer ?
Tu veux être recu comme un prince ou une princesse ?
Tu veux kiffer avec plus de 100 jeunes venus de toute la France ?
Tu veux parcourir la terre de tes ancêtres a dos de dromadaire ou de Jeep ?
Alors pour ces quatres raisons je t’invite a la La Convention Nationale de l’UEJF au Maroc

En soi, ça n’a rien de choquant : pas plus que le congrès des étudiants luthériens de Suède ou celui des étudiants bouddhistes du Népal s’il avait lieu dans la ville-phare des conférences internationales qu’est devenue Marrakech. Mais contrairement à ce que son nom indique, l’UEJF n’est pas seulement une association étudiante s’attelant à défendre les intérêts spécifiques des étudiants juifs – cette organisation est une pièce maîtresse dans le réseau des organisations pro-israëliennes françaises, groupées autour du CRIF, dont l’UEJF est membre par ailleurs. Elle est également membre du World Jewish Congress (« Around the world, Israel’s right to exist as a Jewish state is constantly questioned. The WJC and its affiliates actively defend the legitimacy of Israel on all levels and support the state against unfair and biased attacks » – « De par le monde, le droit d’Israël à exister en tant qu’Etat juif est constamment remis en cause. Le Congrès juif mondial et ses affiliés défendent activement la légitimité d’Israël à tous les niveaux et soutiennent cet Etat contre les critiques injustes et biaisées« ) et de la Fédération des Organisations Sionistes de France. On ne peut pas accuser l’UEJF de cacher son jeu : sur son site, elle s’affirme ainsi un « soutien réfléchi et efficace de l’Etat d’Israël« .

Il est superflu de rappeler ce que signifie concrètement « soutenir Israël » – c’est soutenir la colonisation de la Palestine et sa litanie de crimes, de discrimination et de violations des droits de l’homme ; c’est soutenir le « deux poids, deux mesures » au Moyen Orient ; c’est enfin soutenir le baillonnement de toute critique d’Israël par l’odieux chantage à l’antisémitisme (2), chantage importé au Maroc depuis quelques temps.

Ce sont bien évidemment là des positions aux antipodes de celles d’une opinion publique marocaine acquise tant au soutien de la lutte du peuple palestinien dans ses différentes composantes – il appartient principalement aux Palestiniens de mener ce combat – qu’au refus de toute normalisation avec Israël – et avec ses supplétifs – tant que l’occupation, la colonisation et l’apartheid n’auront pas cessé en Palestine – et c’est là une lutte que le peuple marocain, comme tant d’autres peuples de par le monde, peut mener.

Mais ce peuple marocain, ignoré comme il l’est dans d’autres domaines réservés relevant de l’autocratie, l’est tout autant dans celui de la politique étrangère, et tout particulièrement dans la lutte du peuple palestinien pour sa libération. On conçoit mal en effet que l’UEJF ait eu l’idée d’organiser cette conférence fort peu discrète sans un minimum de contacts avec les autorités marocaines (s’agissant d’une réunion politique d’une association étrangère, s’est-elle mise en conformité avec le dahir de 1958 sur les réunions publiques ?) – leur site indique d’ailleurs « sécurité assurée » – on peut présumer qu’elle est assurée notamment par les forces dites de l’ordre marocaines. On conçoit bien que le pouvoir marocain, tout à sa danse du ventre obsessionnelle vis-à-vis d’Israël, ait trouvé judicieux de montrer, encore une fois, combien il tient à l’amitié de militants sionistes.

Comme toujours, en l’absence de pouvoir politique répondant de ses actes devant l’électorat et rendant des comptes de sa politique – y compris étrangère – devant les institutions représentatives et devant l’opinion, c’est aux militants marocains qu’il est revenu de sauver l’honneur et de montrer qu’il existe un autre Maroc que celui de la soumission et de la compromission – le collectif associatif BDS Maroc (de même qu’en France les militants de l’Union juive française pour la paix et de l’Association des travailleurs maghrébins de France par le biais d’un appel à la société civile marocaine) a ainsi réagi pour protester contre la tenue de cette conférence, et cette mobilisation, avec la menace d’un sit-in de protestation, a suffi pour pousser l’UEJF à annoncer une annulation – non confirmée au demeurant - de cette convention. Il semblerait cependant, selon Samira Kinani et Sion Assidon, qu’elle aura lieu à l’Ecole supérieure de gestion (ESG) de Marrakech, qui ne s’en vante pas sur son site.

On peut se demander si les autorités marocaines auraient accepté la tenue d’une conférence d’EuroPalestine, de l’ISM, de Free Gaza ou du mouvement BDS, si jamais ces organisations auraient souhaité organiser une conférence à Marrakech. Visiblement, ce n’est pas seulement la Palestine qui a besoin d’être libérée…


(1) Après avoir annoncé la tenue de ce conseil national à Marrakech du 26 au 30 mai 2011, l’UEJF a publié sur son site un court message annonçant le report de ce conseil national au Maroc. Cette annonce est cependant démentie par l’AMDH et le militant pro-palestinien Sion Assidon, et j’aurais tendance à les croire, car il ne fait guère de sens, économiquement parlant, d’annuler une telle conférence la veille de son commencement – comme l’avance Sion Assidon, il s’agit plutôt d’une ruse pour tromper les militants marocains (la coordination BDS Maroc regroupant notamment l’Association de soutien à la lutte du peuple palestinien, des syndicats – UMT notamment - des ONG – Attac Maroc, AMDH, Adala - en passant par l’Ordre des avocats) qui se sont mobilisés contre la tenue de cette conférence sur le sol marocain.

(2) Le chantage consiste en l’assimilation de toute critique d’Israël et de son idéologie d’Etat, le sionisme, à de l’antisémitisme. Par contre, la lutte contre l’antisémitisme, phénomène réel au Maroc et ailleurs, n’est pas visée ici.

Mamfakinch

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 08:13

 

 

 

La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg

 

 

Mélenchon annule son déplacement prévu à Montreuil...

Publié le 06/06/2011 par bezierspcf : conference nationale
 Tout devait se passer comme prévu entre la direction du PCF et Jean-Luc Mélenchon:


- Pierre Laurent se prononçait pour la candidature du dirigeant médiatique du PG la veille du conseil national du PCF les 7 et 8 Avril
- Le Conseil National se prononçait largement pour Mélenchon
- L’Humanité et le site national du PCF mettait en avant les compte-rendu de sections et fédérations favorables à Mélenchon pour créer un courant sur sa candidature
- et la conférence nationale allait parfaire le processus en votant massivement pour Mélenchon, conduisant Chassaigne à se retirer
- le vote des communistes étaient alors un plébiscite pour la stratégie en plein succès de la direction nationale

Pierre Laurent avait donc bien raison de répondre à tous les médias "il y aura un candidat soutenu par le PCF aux présidentielles, Jean-Luc Mélenchon".Jean-Luc Mélenchon avait déjà organisé son arrivée triomphante à la conférence nationale du PCF, ovationné par les délégués venant de le désigner, bras dessus bras dessous sur sa gauche avec Pierre Laurent, sur sa droite avec Marie-Georges Buffet...

 

Mais que s’est-il passé ?

Si le conseil national a bien voté à 75% pour Mélenchon (avec 7% d’abstentions et ... 46% d’absents !), la conférence ne lui accorde qu’un résultat étonnamment bas de 64% (avec 3% d’abstentions et 16% d’absents...), et surtout, la direction a du se résoudre à un vote ouvert avec l’ensemble des candidats, vote demandé par plus de la moitié des interventions... Si entre les 126 votants du conseil national et les 672 de la conférence, Mélenchon perd déjà 11%... on se demande ce qu’aurait donné un cumul des votes des conférences fédérales, et encore plus ce que donnera le vote des communistes eux-mêmes... a 10% de moins par niveau de délégation, Mélenchon se retrouve minoritaire largement à la base !

 

André Gerin, qui a annoncé se retirer pour permettre le rassemblement des communistes, avait bien raison d’interroger la direction nationale, "faut-il prévoir un second tour si aucun candidat n’obtient la majorité..."Dans ce contexte, pas d’ovation pour Mélenchon, il a du faire annuler son déplacement à Montreuil..

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 16:23

 

« Les intellectuels faussaires » : la fine fleur des mystificateurs démystifiée par Pascal Boniface
par La rédaction - publié le lundi 6 juin 2011


Tribunes médiatiques de leur perfidie, miroirs en haute définition de leur duplicité, la petite lucarne cathodique et sa floraison de chaînes d’information ont succombé à leur dictature intellectuelle, se laissant complaisamment envahir par une pensée unique féconde, qui pour être exprimée avec brio n’en porte pas moins le masque le plus vil : celui des « intellectuels faussaires ».

N’écoutant que la probité qui l’anime, et se laissant guider par sa plume avide de transparence dans un microcosme politico-médiatique nébuleux, Pascal Boniface, directeur de l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), signe là une quête de vérité captivante, qui éclaire nos lanternes de manière lumineuse.

Pas téméraires pour un sou, 14 éditeurs ont déclaré forfait à la lecture du manuscrit qui brûle les doigts, les motifs du refus variant : « Certains étant des éditeurs universitaires le trouvaient trop polémique, d’autres estimaient que je mettais en cause certains de leurs auteurs. Mais il y eut également le cas fréquent d’éditeurs me disant qu’ils avaient apprécié le livre, qu’ils en ont partagé les analyses et démonstrations mais qu’ils ne pouvaient pas prendre le risque de le publier car ils ne voulaient pas se fâcher avec des gens puissants dans le milieu de l’édition et des médias » explique Pascal Boniface, qui a fini par dénicher son alter ego de l’édition, aussi intrépide que lui, en la personne de Jean-Claude Gawsewitch.

Qui sont donc ces maîtres incontestés de la manipulation des esprits, ces illusionnistes de la science infuse, dont le prisme déontologique sélectionne soigneusement les causes à défendre en fonction des intérêts supérieurs qu’elles servent, et du profit personnel qu’il y a à en tirer ?

Pour le savoir, un préalable livresque audacieux, quasi « kamikaze », que certaines bonnes âmes de l’édition qualifieront de « suicidaire », s’imposait : arracher les oripeaux dorés du mensonge organisé, et mettre à nu le noyau dur de ses colporteurs.

Les noms familiers s’égrènent au fil des pages, accompagnés de leur portrait respectif sans fard, qui dépeint l’ampleur de l’imposture avec force détails, nous procurant la savoureuse jubilation de voir la fine fleur de la mystification épinglée, elle qui porte la morale des bien-pensants à la boutonnière, par un intellectuel debout, pour qui l’éthique n’est pas un vain mot.

C’est un cercle de « clercs » bien peu vertueux qui est brossé, confortant nos intimes convictions…

En tête de liste, il y a l’influent Bernard Henry-Lévy, alias BHL le « seigneur et maître des faussaires », dont le « moralisme se mue en Maccarthysme », redoutable dans l’art d’exercer le « terrorisme intellectuel », alors même que ses fiascos retentissants disqualifieraient sur-le-champ bien moins omnipotent que lui. Alain Finkielkraut le talonne de près, lui « qui a contribué à alimenter la peur d’une grande partie de la communauté juive en grossissant de façon démesurée l’antisémitisme en France ». Puis vient Alexandre Adler « un défenseur acharné et inconditionnel d’Israël, et le pourfendeur intransigeant de tous ceux qui osent émettre des doutes sur la politique d’Ariel Sharon », suivi de Caroline Fourest, croquée en « serial-menteuse », naturellement douée pour « attribuer à ses adversaires des positions qui ne sont pas les leurs, ou des faits répréhensibles… inexistants », qui a emprunté la voie royale pour se faire une place au soleil : jouer la « pasionaria de la lutte contre l’islamisme » avec, dans sa ligne de mire, la proie de choix qui booste les carrières, Tariq Ramadan, tout en dénonçant avec force « l’antisémitisme, les juifs et Israël étant aussi menacés par l’islamisme ». Le carriérisme de Mohammed Sifaoui n’est pas épargné non plus, démasqué dans son rôle du « pourfendeur utile de l’islamisme » écumant tous les plateaux de télévision, qui a parfaitement compris que s’afficher en tant que « musulman et pro-israélien » était le plus sûr chemin vers la gloire. François Heisbourg, Pascal Brückner, Philippe Val, et d’autres encore complètent cette grande fresque du cynisme banalisé qui ne cesse de prospérer au pays des Lumières.

La malhonnêteté intellectuelle a ses stars, qui lorgnent toutes sur la consécration médiatique en s’engageant utile et dans le sens du vent, sur le dos d’un ennemi commun, monté de toutes pièces, et très tendance « l’islamofascisme », et de peurs irrationnelles à faire frémir dans les chaumières « l’islamophobie ».

Le « triomphe médiatique des experts en mensonge », comme le met si bien en exergue Pascal Boniface, sonne le glas de la haute idée de la France et de leur devoir que se faisaient les illustres signatures qui ont gravé leur nom au panthéon français : Voltaire, Hugo, Zola, Malraux.

Et c’est une vraie nostalgie qui nous étreint, de celle qui élève l’âme en proie au « spleen » et non qui libère la fureur « Zemmourienne », quand Pascal Boniface nous fait remonter le temps, jusqu’à cet âge d’or des intellectuels prompts à s’engager pour des causes universelles, de manière désintéressée, quitte à se mettre en danger : « Leur prestige est à la hauteur de leur dévouement et des risques encourus, car leurs combats se font alors contre les pouvoirs en place » souligne-t-il, en forme du plus bel hommage.

« Les intellectuels faussaires » de Pascal Boniface, une saine critique à lire d’urgence pour identifier et décoder ces nouveaux censeurs qui nous entourent, et les déchoir de leur piédestal usurpé.

Pascal Boniface, Les Intellectuels faussaires - Éditions JC Gawsewitch, Mai 2011, 247 pages.

                site: Oumma.com 

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 16:10

                                                                               MARE NOSTRUM-copie-1  

 

 

cdu basta 001Législatives au Portugal : les communistes font mieux que résister avec 8% des voix et devancent largement un « Bloc de gauche » qui accompagne le Parti socialiste dans son effondrement

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Ce dimanche 5 juin, les électeurs portugais étaient appelés aux urnes pour des élections législatives anticipées après la démission du gouvernement socialiste de Socrates en mars dernier. Le gouvernement avait alors été mis en minorité par les députés communistes, du Bloc de gauche et d'une partie de la droite sur le vote du quatrième plan d'austérité.



Pour la droite, la décision de faire tomber le gouvernement socialiste était purement tactique. Le gouvernement minoritaire de Socrates ne tenait depuis 2009 que grâce à l'appui de la droite qui avait fait voter les trois premiers plans d'austérité. Sur le quatrième plan d'austérité, dicté par le FMI et l'UE, prévoyant entre autres privatisations accélérées, baisse des salaires et des retraites, augmentation de la TVA, augmentations des prix de l'énergie, l'accord était et reste total entre le PS et les deux partis du droite du Parti social-démocrate (PSD) et du Parti populaire (PP).



Mais il s'agissait pour la droite de reprendre la main ainsi que le flambeau de l'austérité.



Effondrement des socialistes qui paient leur politique de soumission au capital et à l'UE



Plusieurs enseignements, le premier c'est un certain désabusement des portugais vis-à-vis de la politique caractérisé par un niveau d'abstention particulièrement élevé, un peu plus de 41%. Il est à noter toutefois que ce taux d'abstention record ne marque pas une hausse significative depuis le dernier scrutin de 2009 (40,32%).



Le second, c'est que les champions de l'austérité socialistes paient chers leur politique de soumission aux diktats de l'Union europénne, du FMI et du capital. Tout comme en Espagne aux dernières élections locales, le PS chute lourdement avec 28,05% des voix (- 8,5% par rapport à 2009).



La droite a su profiter habilement de son double discours, axant sa campagne sur la nécessité d'un « changement » tout en ayant soutenu pendant deux ans la politique d'austérité du gouvernement Socrates et du PS. Le PSD réalise une percée historique avec 38,63% des voix (+ 9,52%) tandis que le parti de droite extrême, le Parti populaire confirme son bon score de 2009 avec 11,74% des voix.



Les deux partis de droite sont assurés de la majorité absolue au Parlement, ce dont ne bénéficiait pas le PS seul, avec au moins 129 députés sur les 230 que compte l'Assemblée.



Cependant, le Parti socialiste s'est empressé de réaffirmer son attitude future de « parti d'opposition responsable ».



Le ministre de l'économie socialiste Vieira da Silva, maître d'oeuvre du plan d'austérité, a confirmé que le PS aurait la « même attitude » dans l'opposition qu'au gouvernement : « la priorité à la défense du Portugal ». Entendre, l'union sacrée derrière la droite dans la continuité de la politique d'austérité menée jusqu'alors par le Parti socialiste.



A la gauche du PS, la baudruche médiatique du « Bloc de gauche » éclate



A la gauche du Parti socialiste, le scrutin était lourd de sens pour déterminer si les derniers bons résultats du « Bloc de gauche » étaient, comme le soutenaient les médias dominants, la preuve d'une dynamique nouvelle, ou, comme nous le soutenions, un feu de paille électoral.



Pour les communistes, le défi était de taille. Alors que les derniers scrutins marquaient une persistance dans l'absolu de la CDU (Convergence démocratique unitaire – coalition électorale menée par les communistes), les communistes avaient été devancés à deux reprises par le « Bloc de gauche » en 2009, aux européennes (10,72% contre 10,64%) et aux législatives (9,81% contre 7,86%).



La nouvelle donne est donc marquée par une lourde chute du Bloc de gauche qui passe de 9,81% et 16 députés en 2009 à 5,19% et 8 députés en 2011, perdant par ailleurs près de 300 000 voix. Les résultats du « Bloc de gauche » (BE) sanctionnent l'optique politicienne du BE qui avait notamment soutenu le candidat socialiste au premier tour aux dernières présidentielles.



Ils démontrent également l'extrême volatilité de son électorat et constituent un camouflet pour un parti dont la stratégie électoraliste consistait en grande partie sur ses espoirs de grandir sur l’effritement du PS et sur la disparation supposée du PC.



Les communistes toujours présents font plus que résister et représentent plus que jamais la première force d'opposition aux « politiques de droite »



Le PS s'est écroulé mais le Bloc de Gauche n'en a pas profité. Loin de là. De son côté, le Parti communiste portugais se porte plutôt bien. Certes, les communistes auraient espéré une progression électorale plus nette, ils se contenteront d'être la seule force à gauche à progresser avec 7,94% des voix, soit un score presque identique à celui de 2009 (+ 0,08%), et 1 député de plus, 16 au lieu de 15.



Le score de la CDU reflète encore une fois la persistance du vote communiste. La CDU obtient ses meilleurs scores et conserve la deuxième place dans l' « Alentejo rouge » : dans les districts de Setubal (19,65% et 4 députés), d'Evora (22,06%) et de Beja (25,39%). Les résultats sont également bons dans l'agglomération Lisboète avec 9,55% des voix – soit 4 points de plus que le Bloc de gauche – et 5 députés.



Alliance électorale respectueuse de l'autonomie des parti(e)s, la CDU n'en est pas moins une liste de rassemblement menée et identifiée aux communistes qui obtiennent 15 des 16 députés élus.



Dans un contexte difficile, le bon score des communistes prouvent que le choix de la lutte et de l'intransigeance vis-à-vis des « politiques de droite » qu'elles soient menées par le PS ou la droite paye. Le PCP et la CDU avaient décidé de faire dans la campagne électorale un point d'appui pour les luttes contre « ce plan d'agression sans précédent contre le peuple et la nation (…) ce pacte de soumission envers la troika ».



Le peuple et la classe ouvrière portugaise ont châtié le Parti socialiste et le Bloc de gauche. Sa frange la plus consciente maintient toute sa fidélité envers les communistes.



Comme aiment à le répéter les communistes portugais, « A luta continua ». Cette élection ne marque pas la fin d'une campagne électorale, elle marque le début d'une campagne de lutte contre le nouveau plan d'austérité concocté par le FMI et l'UE et mis en œuvre par le prochain gouvernement de droite avec le soutien du PS.

 

CI DESSOUS UN COMMENTAIRE DU SITE "CAMARADE" SUR LE SUJET:

 

Romandie News

extraits

LISBONNE - Le Parti social-démocrate (PSD, centre-droit) a largement battu dimanche les socialistes au

pouvoir au Portugal lors de législatives anticipées, l'ensemble de la droite obtenant plus de 51% des voix,

selon des résultats officiels portant sur 80% des circonscriptions. ;,,,

...La gauche antilibérale enregistre un net revers par rapport aux dernières législatives de 2009, avec 7,8%

pour la coalition communistes-verts CDU et 4,5% pour le Bloc de gauche (extrême-gauche).

ET MAINTENANT LA VERITE

Le Bloc de gauche composé d'anciens trotskystes, maoistes et autres anti-communistes, perd la moitié de

ses voix et descend à 5,1% pour 9,81% après s'être associé précédemment au parti socialiste pour tenter

d'effacer le PCP. Le Bloc de gauche est membre du Parti de gauche européen.

Le Parti Communiste Portugais obtient 8% des voix, 7,7 en 2009 , il avait 15 députés set il a 16 et redevient la quatrième force politique du pays,

 

quel revers en effet !

Portugal: large victoire du PSD, majorité absolue à droite

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 16:06

                                                                                 MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

2011-06-04 Demo TLV25 000 manifestants dans les rues de Tel-Aviv répondent à l'appel lancé entre autres par les pacifistes et les communistes pour soutenir la création d'un État palestinien dans les frontières de 1967

 

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Environ 25 000 personnes ont participé à une manifestation dans le centre-ville de Tel-Aviv, samedi soir, pour soutenir la création d'un État Palestinien dans les frontières de 1967



La marche s'est achevée sur un rassemblement devant le Musée de Tel-Aviv, les députés Dov Khenin (Parti communiste/Hadash), Daniel Ben Simon (Travailliste), Nino Abesadze (Kadima), Zahaya Galon (Meretz), le maire de Nazareth Ramez Jeraisy, la rédactrice en chef d'Al Ittihad, quotidien communiste, et militante féministe connue de tous Aida Touma-Sliman et enfin le dramaturge Yehoshua Sobol y ont prononcé des discours.



De nombreux partis politiques et groupes pacifistes, dont le Parti communiste/Hadash, le Parti travailliste, Meretz, le courant Derech de Kadima, Peace now, les Combattants de la paix, Solidarité Sheikh Jarrah et Gush Shalom – ont participé au rassemblement. A la tête du cortège, plusieurs membres du Parlement : les députés Khenin (communiste), Galon (Meretz), Muhammad Barakeh (communiste), Afu Agbaria (communiste), Hanna Sweid (communiste), Ilan Gilon (Meretz), Nitzan Horowitz (Meretz), Ahmad Tibi (Mouvement arabe pour le renouveau) ; les anciens députés Issam Makhoul (communiste), Tamar Gozansky (communiste), Haim Oron (Meretz) et le secrétaire-général du Parti communiste d’Israël Muhammad Nafa'h.



Les manifestants portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Un État Palestinien – l'intérêt d'Israel », « « Bibi [Netanyahu], reconnaît les Palestiniens » et « Yes, we KEN [KEN signifie 'oui' en Hébreu ». Les manifestants ont brandi également des drapeaux Palestinien, Israélien et des drapeaux rouges sur lesquels avaient été inscrits « Oui à la paix » et « Juifs et Arabes refusent d'être des ennemis ».



Plusieurs dizaines de militants de droite, drapés dans des drapeaux Israéliens, avaient organisé un contre-rassemblement au point de départ de la marche, sur la place Rabin. Pendant le défilé, deux militants de gauche ont été arrêtés par pur arbitraire policier.



Une militante de longue date du Parti communiste, la professeur Yenina Altman, 80 ans, avait fait un long voyage depuis Haifa pour assister à la marche : « Il est important pour moi d'exprimer le souhait de voir les Palestiniens devenir indépendants », a-t-elle déclaré. « Je suis venue de Pologne après que toute ma famille a péri. J'aimerais que mon pays démontre de la tolérance et du respect envers les Palestiniens et leur accorde le droit à un État palestinien, tout comme nous l'avions souhaité. »



Membre du Comité central du Parti communiste d’Israël, Rawda Marcus, de la cité Galiléenne de Kafr Yasif a déclaré : « Nous espérons que tels actes de protestation se renforceront et mèneront à un changement qui verra un État palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale ».



Plusieurs rues dans la zone de la manifestation à Tel-Aviv ont été fermées au trafic, causant une paralysie de la circulation dans le centre-ville pendant plusieurs heures.



(sur la photo, de gauche à droite, les députés communistes Khenin, Barakeh, Agbaria, le maire de Nazareth Jeraisy, le député communiste Sweid et le secrétaire du Hadash Ayman Odeh à la tête du cortège à Tel-Aviv)

 

 

 

 

 

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 15:50
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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 15:42

ClioL. RENAULT : FALSIFICATION DE L’HISTOIRE PAR FRANCE 2

Publié le 05/06/2011 à 14:00 par bezierspcf Tags : cgt louis renault collaboration hitler fusilles pujadas france2

Exigeons un droit de réponse



 

Le 2 mars 2011, Monsieur PUJADAS a présenté au journal de 20 H. de la chaîne publique de France 2, un dossier spécial intitulé « Louis Renault a-t-il collaboré avec l’Allemagne nazie ? » Ce dossier fut entièrement consacré à blanchir celui qui fut l’objet d’une confiscation de ses usines décidée par l’Assemblée Nationale le 15 novembre 1944 pour collaboration avec l’ennemi. L. Renault fut emprisonné et mourut en prison.

 

Le 16 janvier 1945, Charles de Gaulle, soutenu par toutes les forces politiques et patriotiques de l’époque, signait une ordonnance instituant la nationalisation des usines Renault.

 

Voici un extrait de l’exposé des motifs : « Alors que les livraisons fournies par la société Renault à l’armée française s’étaient montrées NOTOIREMENT insuffisantes pendant les années qui ont précédé la guerre, les prestations à l’armée allemande ont, durant l’occupation, été particulièrement importantes et ne se sont trouvées freinées que par les bombardements de l’aviation alliée des usines du Mans et de Billancourt.

La mairie de Boulogne sur ses panneaux publics consacrés à la mémoire des usines Renault rappelle d’ailleurs clairement ces faits historiques.

 

L’initiative de M.PUJADAS et de la direction de France 2 est un outrage à la mémoire de tous les patriotes morts pour la France, de tous les salariés de Renault arrêtés, torturés, fusillés pour fait de sabotage et de résistance à l’intérieur comme à l’extérieur des usines Renault de Billancourt et du Mans.

 

Sollicités pour exiger un droit de réponse, les services de M. PUJADAS ont sèchement refusé. Nous appelons tous les démocrates de notre pays, tous les élus de la nation, tous les témoins et les associations d’anciens combattants, déportés, ou de fusillés, les historiens, syndicalistes et gens de culture à signer cette pétition

 

PÉTITION ÉLECTRONIQUE

 

Pour EXIGER DU GOUVERNEMENT ET DU MINISTRE DE LA CULTURE ET DE L’INFORMATION,

FREDERIC MITTERAND, un droit de réponse sur France 2.


Louis Renault et A. Hitler
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