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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 15:48

 

 

 

 

 

            

SNCM : Nous n’acceptons pas l’impasse ultralibérale

La direction de la SNCM vient d’annoncer le dépôt de bilan. Ce choix est une provocation dont le gouvernement porte l’entière responsabilité.

Compte tenu de la volonté politique affirmée par l’Union européenne personne ne peut croire qu’il s’agit d’un acte « technique » de gestion permettant d’échapper aux amendes anti-service public de la Commission.

L’affirmation même que ces amendes pourraient être oubliées au prix d’une saignée sociale et d’une réduction drastique de la délégation de service publique met en évidence la nature de la manœuvre et la possibilité effective de s’y opposer fermement au nom de l’intérêt général.

L’Etat actionnaire de la SNCM le peut mais il préfère s’en remettre au Tribunal de commerce au mépris des engagements pris. C’est une façon d’abandonner « le marché » aux compagnies low cost et dans l’immédiat à Corsica Ferries dont la holding à son siège en Suisse.

C’est également un risque grave pour la desserte publique maritime entre le continent et la Corse et la pérennité de son financement par la dotation de continuité territoriale gelée d’ailleurs depuis 2009.

Le scandale d’Etat initié par le gouvernement Villepin Sarkozy à travers une privatisation sulfureuse prend à présent tout son ampleur au regard de l’argent public et des 240 M€ dilapidés au bénéfice de Buttler et de Corsica Ferries, sans parler du « vol » de la taxe de transport évalué à plus de 5 M€.

Le gouvernement doit réagir immédiatement pour empêcher une vente à la découpe de la compagnie et s’assurer du bon usage des 600 M€ de la compensation financière prévus en contre partie de l’exécution de la Délégation de service public.

La SNCM volontairement mise en situation déficitaire a les moyens humains, techniques et financiers pour sortir de cette impasse ultralibérale construite à dessein à partir d’une réglementation européenne antisociale inspirée par les recours permanents des dirigeants de Corsica Ferries.

Voila pourquoi, nous appelons l’ensemble des forces disponibles à se mobiliser pour gagner une solution véritable et empêcher la casse de l’emploi et du service public en Corse et sur le continent notamment à Marseille.

C’est le sens que nous donnons à la création d’un comité de soutien pour que « vive la SNCM et le service public ».

Enfin, dans ce contexte, nous réaffirmons notre soutien plein et entier aux salariés dans la lutte qui est la leur pour la défense de l’intérêt général face aux intérêts privés et opaques.

Gaby Charroux, Député-Maire de Martigues

Jean-Marc Coppola, Vice-Président de la Région PACA

Dominique Bucchini, Président de l'Assemblée de Corse

Jean-Marc Charrier, President du Groupe communiste au Conseil général des Bouches-du-Rhône

Michel Illach, Président du groupe PTS à Marseille-Provence-Métropole

Michel Stéfani, Conseiller à l’Assemblée de Corse et secrétaire de la région corse du PCF

Pierrre Dharréville, Secrétaire départemental du PCF 13

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 15:23

 

 

 

 

 

 

 

                                                                        Bolshevik4.jpg

                                                                            lenin-copie-1.gif

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 15:19

                                                                 HUMA.fr

 

                                                                               HOLLANDE MEDEF

 

                  Face à une chômeuse, Hollande fait naufrage

Sébastien Crépel

Vendredi, 7 Novembre, 2014

PHOTO SAFIN HAMED / AFP

Le président de la République s'est montré incapable de répondre aux préoccupations d'une employée au chômage, jeudi, sur TF1. Il a en revanche comblé le Medef sur le financement de la politique familiale et annoncé un futur service civique universel aux contours inquiétants.

À qui n'a pas eu le courage d'endurer les quatre-vingt dix minutes de bavardage présidentiel, jeudi soir sur TF1, il suffira d'avoir vu la séquence où le chef de l'Etat s'adresse à une chômeuse âgée de Drancy pour mesurer le naufrage de la politique élyséenne. On se souvient de Lionel Jospin pour qui l'Etat ne pouvait « pas tout » ; avec François Hollande, l'Etat ne peut plus rien. Du moins pour les victimes d'une politique toujours plus dure aux plus modestes.

Nulle question piégée de la part de l'ex-employée de bureau, mais cette interpellation simple : comment faire pour avoir droit à une retraite quand l'âge de départ est sans cesse repoussé et le nombre d'annuités allongé, et que l'on survit au chômage à soixante ans avec un minima social de moins de 500 euros par mois ?

Face à la pudeur de cette « séniore » qui ne demandait qu'à travailler et avoir droit à une retraite, le chef de l'Etat n'avait rien à proposer, sinon le refrain usé d'un énième contrat aidé « qui s'ajoutera à votre ASS » (allocation spécifique de solidarité) pour les personnes qui n'ont pas acquis toutes leurs annuités.

Une rustine inefficace (31 000 contrats de génération ont été signés à ce jour, très loin de l'objectif de 500 000 à la fin du quinquennat présidentiel, a-t-il été rappelé durant l'émission) pour un problème qui va frapper un nombre de travailleurs âgés de plus en plus important « dès lors que l'âge de la retraite va être repoussé », a reconnu lui-même François Hollande. Et si les entreprises ne les embauchent toujours pas, eh bien, le chef de l'Etat les y « incite » fermement... Rien, en revanche, sur les contreparties au pacte de responsabilité, sur les moyens de combler des carrières incomplètes, sur le montant des retraites ou même des minimas sociaux. Tout juste le président a-t-il évoqué une prestation pour attendre la retraite pour ceux qui ont toutes leurs annuités à partir de soixante ans, un cas qui exclut ceux qui ont connu des périodes prolongées de chômage comme l'ex-employée de Drancy.

Le calvaire du chef de l'Etat aurait pu s'arrêter là, si l'ironie ne s'était ajoutée à la séquence suivante. Face à lui, a succédé à la chômeuse une dynamique chef d'entreprise internationale de pièces pour l'industrie pétrolière, employant 650 salariés, dont la moitié en France. On pouvait croire le terrain plus facile pour François Hollande, mais l'échange d'amabilités n'a guère duré (« Je vous remercie de ce que vous faîtes », se sont-ils congratulés mutuellement) : si le chef de l'Etat a reçu des félicitations pour sa prodigalité en crédit d'impôts de toutes sortes aux entreprises que même les gouvernements précédents de droite n'avaient pas osés, a rappelé la dirigeante, ce fut pour lui renvoyer sans pitié le modèle allemand et anglais en exemple. Loin des « petits pas » certes « positifs » mais « très très insuffisants » du président français pour alléger « l'excès de taxes » qui accableraient, selon elle, les entreprises. Et de dénoncer la politique familiale et le chômage des intermittents comme autant de charges insupportables pesant indûment sur les entreprises au lieu d'être transférées sur le budget de la nation. La France n'est « pas un Etat de droit », s'est même exclamée la dame qui a repris sans le dire toute l'outrance du Medef, ingratitude comprise du patronat qui en réclame toujours plus.

Au lieu de tenir bon, François Hollande en a aussitôt rajouté en promettant, sans attendre la fin de la négociation sur le dialogue social, de réformer ce dernier « par rapport à tous les comités qui existent » (c'est-à-dire les institutions représentatives du personnel reconnus aux salariés) et « par rapport aux seuils sociaux » qui conditionnent leur existence dans les entreprises. Tout comme il a promis dans la foulée de « simplifier au maximum » l'application du compte pénibilité, non encore entré en vigueur.

Tout à coup, l'Etat pouvait à nouveau tout par la bouche de François Hollande. Ainsi de la politique familiale : « Il n'est pas normal qu'(elle) soit payée par des cotisations patronales », a déclaré le président de la République, éclairant ainsi le véritable sens de la modulation récente des allocations familiales en fonction des revenus...

A l'issue de l'émission, on l'aura deviné, même s'il a été contraint d'admettre que « les résultats ne sont pas encore là », François Hollande a martelé aux journalistes qui l'interrogeaient un cap inchangé : « On fait 50 milliards d'économies, vous voulez le cap, vous l'avez ». Il a confirmé la libéralisation prochaine du travail le dimanche. Mais il a aussi suggéré, plus que réellement annoncé, deux nouvelles réformes : la possibilité de trancher certains projets comme le barrage de Sivens par référendum local, et, surtout, l'instauration d'un service civique universel « de temps limité » à deux ou trois mois. Celui-ci pourrait consister, pour les jeunes, à effectuer des tâches non indemnisées dans les hôpitaux et les maisons de retraite, sur la base du volontariat dans un premier temps d'expérimentation, la question de le rendre obligatoire pouvant être tranchée par la suite par un référendum national. Des tâches qui risquent de s'apparenter à du travail gratuit, s'il s'agit de combler les immenses besoins non pourvus en emplois dans ces secteurs, au moment où le chômage est au plus haut... Un ballon d'essai qui pourrait annoncer, si ces craintes se confirment, de nouvelles épreuves sociales en perspective.

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 14:44

 

                                                                         cerveau animé

 

 

                                     LA FRANCE A PEUR

La valetaille journalistique caquète à la télévision sur l'arrivée d'Ebola, cette diarrhée sanglante apportée  jusque dans nos foyers par des méchants nègres qui veulent exporter dans notre Occident bienheureux le malheur de l'Afrique.

 Selon eux, de vicieux Musulmans camouflent jusque parmi nous leur désir de venir égorger nos fils et nos compagnes, au nom d'un Djihâd qui suinte déjà ses instincts criminels, en Kabylie, en Kurdistan, des régions dont Monsieur Dupont découvre tous les jours à l'heure du repas à quel point il est déconseillé d'aller y faire du shopping ou de l'humanitaire.

Cette Grand-messe médiatique de l'effroi, anesthésie une opinion mieux que le firent  en d'autres  temps Jéhovah, Jésus , Allah, ou leurs disciples.

 Le commun des mortels, désespéré par l'austérité, le chômage, et la destruction des industries, voit la réalité comme un spectacle indéchiffrable, irrationnel. Il ne retient de ce magma que le discours de politiciens hypocrites, méprises plus que le fut Louis XVI il y a plus de 200 ans : un monarque au visage de chien  battu,qui persiste à se prendre pour un chef de guerre, alors qu'il n'est que le caniche hargneux des États Unis; cela avec l'assentiment de députés dont le seul objectif est d'éviter une consultation des électeurs. Un Premier Ministre au masque de jour en jour plus mussolinien, menton en avant et regard fixe sur les prochaines présidentielles. Un économiste hilare, ayatollah de la religion du Marché capitaliste, qui veut extirper de notre territoire tout ce qui ressemble à un service public: Les TGV inter régionaux, que les contribuables ont payé si cher, doivent selon lui faire place aux sociétés privées de cars, qui achèveront d'asphyxier la circulation routière, boufferont 3 fois plus d'énergie en polluant, ce que l'on dénonce à grands cris par ailleurs. Les cabinets d'avocats, de notaires, les pharmacies, devront selon lui s'ouvrir aux capitaux spéculatifs, qui pourront dès lors décider de problèmes de justice et de santé des Français, en fonction de leur comptabilité des profits versés aux actionnaires, a l'autre bout de la planète, car telle est " la Loi du Marché ".....

Évidemment, dans cette situation délétère, le moindre espoir de changement est bienvenu:

Encore faudrait -  il qu'il ne s'agisse pas d'un faux espoir.

Face au trio maléfique des " Austéritaires " socialistes, voici que s'élèvent les protestations indignées de la Bonne Dame de Lille et sa cohorte de " Frondeurs ", disant très justement que le Pouvoir français va dans le mur, et que l'on ne peut bâtir la croissance économique et sociale sur les restrictions budgétaires et les cadeaux au patronat. Et, certes, ils ont raison! Mais il serait vraiment naïf ounhypocrite de faire miroiter une issue grâce à eux, à un " Gouvernement de Gauche"regroupant la fille de Jacques Delors, toujours fidèle aux visions " Européistes " de son père, bplus quelques trublions médiatiques genre Montebourg, et quelques autres :

AUCUN D'EUX N'ÉVOQUE LA NÉCESSITÉ POUR FAIRE UNE AUTRE POLITIQUE AU SERVICE DE CEUX QUI VIVENT DE LEUR TRAVAIL, D'UNE RUPTURE AVEC L'UNION EUROPÉENNE, SES TRAITÉS, SES DIKTATS LIBÉRAUX, SON EURO, ET FINALEMENT LA LOGIQUE CAPITALISTE.

Sans ce processus de rupture, toute annonce de changement ne sera que verbiage.

Faut-il ajouter pour mémoire à ce théâtre d'ombres un Front National qui rêve d'installer en France un régime autoritaire en engrangeant le désespoir des foules et en multipliant les promesses sans y croire, et les Pères Fouettards de la Droite classique, dont le seul reproche aux  dirigeants socialistes en perdition est de ne pas faire assez de " Réformes " au service du MEDEF et du capitalisme en général.

Tous ces amoureux du Pouvoir ont finalement le même dogme ultra-libéral: Le Marché et sa logique  du profit des possédants est la solution a tout, il est la règle éternelle de toute société, comme l'enseigne en son école (privée, bien sûr ) "notre" Prix Nobel toulousain.

Ce fanatisme la vaut bien celui des Salafistes, et cause même plus de dégâts sociaux : Ils se nnourrissent d'ailleurs l'un de l'autre.

Dans cette situation explosive, on peut redouter n'importe quelle issue, si les forces n révolutionnaires font défaut.

 Les Français ont peur de l'avenir, et ils ont certainement raison...

                                                    FRANCIS ARZALIER

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 14:29

 

                     CHRONIQUES DU FASCISME ORDINAIRE

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L'UNION EUROPÉENNE ET LE FASCISME: ET ILS S'EN VANTENT!

publié le : 7 Novembre, 2014

Le journal de KIEV " OUKRAINSKA PRAVDA ", du 10/10/2014, racontait avec délectation comment les activistes d'extrême droite ( Pravy Sektor notamment ) faisaient a la veille des élections régner la terreur dans les rues de Kiev,en pourchassant les partisans de l'ancien président Ianoukovitch , élu et chassé du pouvoir par les insurgés de Maïdan. Et aussi, même s'il ne le disait pas, les communistes et les juifs qui osaient se reconnaître pour tels. La journaliste n'hésite pas à écrire : " le fait de jeter les politiciens dans les bennes à ordures doit être considéré comme un ultime avertissement...."

Nouveau président, le milliardaire nationaliste pro-occidental Porochenko couvrait ces méthodes, qui sont la copie de celles utilisées par le Parti Fasciste de Mussolini à Rome en 1922, et par les SA Nazis à Berlin en 1933.

C'est ce régime, installé et soutenu à Kiev par les sponsors occidentaux, que l'Union Européenne s'apprête à accueillir comme son 29 ème état partenaire!

Évidemment, dans cette situation de terreur politique, le résultat des élections d'Ukraine ne pouvait être différent de celui annoncé triomphalement par nos médias: une victoire des partis libéraux pro-occidentaux, d'autant plus prévisible qu' un grand nombre d'Ukrainiens ont cru naïvement qu'il suffirait d'adhérer à l'UE pour voir pleuvoir des bananes et des Euros. Nos "grands" journaux oublient d'ailleurs de préciser que 50 pour cent des électeurs n'ont prudemment pas voté, et que personne n'a encore compris l'ampleur des mesures d'austérité, des privatisations, etc, que l'UE exige de l'Ukraine.

Le pire est de constater que l'UE, de plus en plus rejetée par les peuples d'Europe auxquels elle assure déclin social, chômage et destruction de leur indépendance nationale, a besoin aujourd'hui pour assurer sa survie de réutiliser le fascisme vaincu en 1945. Il est déjà présent au sein de gouvernements européens comme celui de Belgique ( Flandre ) et profile son groin aux quatre coins du continent. La " bête immonde" est plus vivante que jamais au sein même de l'Union Européenne qui la nourrit. Combattre le fascisme qui monte en Europe ne peut se concevoir sérieusement sans lutter pour la disparition de l'Union Européenne, de ses Traités au service des adeptes de la" Loi du Marché" capitaliste.

                                         Francis Arzalier

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 08:57

                                                                     cerveau animé

 

source:Afrique Asie

 

Par : Pepe Escobar
Publié le : 2/11/14

Le chef de l’État islamique, le calife Ibrahim, alias Abou Bakr al-Baghdadi, ne cesse de nous étonner tous, y compris ses puissants commanditaires bourrés de pétrodollars. Le calife est pratiquement devenu un grand producteur de pétrole digne de faire partie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Depuis quelque temps, en théorie du moins, ses brutes mercenaires takfiri pompent du pétrole, le raffinent, l’expédient ou le passent en contrebande. Les contrats juteux qu’ils décrochent concernent d’énormes quantités de pétrole et leur rapportent des profits de l’ordre de 2 milliards de dollars par jour. 


Mieux encore, le calife décapite les prix (en plus des têtes). Après tout, il ne fait qu’adopter la même stratégie de bas prix concoctée par ceux-là mêmes qu’il veut détrôner à La Mecque : les membres de la Maison des Saoud. Le produit intérieur brut du califat en Syrak ne peut que monter en flèche.
Comme par hasard, les principaux clients du pétrole à rabais du calife sont, d’une part, le paradis sur terre du sultan Recep Tayyip Erdogan, alias la Turquie, qui est membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord et, d’autre part, le domaine du roi Playstation Abdallah II qui passe pour un pays appelé la Jordanie.
Pendant ce temps, l’impressionnant appareillage militaire ultra-perfectionné et l’ensemble des services du renseignement qu’ont déployés les USA et l’Otan, ces parangons de liberté, dans un foisonnement d’acronymes, n’arrivent tout simplement pas à piger l’escroquerie et y mettre un terme.
Il ne faut pas s’en étonner, car ils n’avaient pas davantage pigé et rien fait quand les brutes du calife ont conquis de larges pans de la Syrak cet été, quand ils ont présenté leur version de l’opération Tonnerre roulant [1], en traversant le désert à bord de ces Toyota étincelantes qui leur ont fait une belle campagne promotionnelle.
Quant à la solution préconisée par l’Empire du Chaos, qui est d’intercepter les profits que le calife retire du pétrole, la seule décision prise jusqu’à maintenant a été de bombarder des oléoducs appartenant à la République arabe syrienne, autrement dit, au peuple syrien.
Ne sous-estimons jamais la capacité de la doctrine du président Barack Obama en matière de politique étrangère, qui consiste à ne pas faire de conneries, à atteindre des sommets inégalés de stupidité.

Cause toujours mon cheikh !
À tout cela s’ajoute le fatidique baisemain à répétition fait au capo de la maison des Saoud par le secrétaire d’État John Kerry, qui a eu lieu à Riyad le mois dernier.
Dans le superbe article indiqué en note [2], William Engdahl n’y va pas de main morte au sujet du marché prétendument conclu entre l’Arabie saoudite et les USA prévoyant la vente de pétrole à rabais, le bombardement de Bachar al-Assad et la déstabilisation de la Russie. Sauf qu’il s’agit peut-être moins d’un marché conclu entre Washington et Riyad que d’une collaboration visant des objectifs communs : un changement de régime en Syrie à long terme et une déstabilisation de l’Iran et de la Russie à court terme.
Quant au stratagème crucial du Pipelinistan au cœur de l’énigme syrienne, la construction d’un gazoduc partant du Qatar jusqu’à la Syrie sous un nouveau régime, en lieu et place d’un gazoduc Iran-Irak-Syrie, c’est davantage une priorité des Qataris, grands rivaux des Saoudiens.
Kerry a en fait donné le sceau d’approbation de la Voix de Son Maître à la stratégie saoudienne de vendre du pétrole à bas prix, en pensant aux consommateurs américains qui font le plein à court terme et à la pression exercée sur les revenus de l’Iran et de la Russie à moyen terme. Il a de toute évidence minimisé le coup qu’encaissera l’industrie du gaz de schiste aux USA.
Les Saoudiens, de leur côté, ont d’autres éléments majeurs à considérer, comme regagner leur part de marché en Asie, où se trouvent leurs plus gros clients. Cette part de marché, ils l’ont perdue aux mains de l’Iran et de l’Irak, qui vendent du brut à prix réduit. Par conséquent, ces deux pays doivent être punis, alimentant du même coup l’aversion pathologique de la Maison des Saoud pour tout ce qui est chiite.
En ce qui concerne la situation dans son ensemble en Syrie, le capo d’Obama chargé des affaires avec le calife, le général John Allen, a imposé sa loi dans une entrevue au journal saoudien Asharq Al-Awsat [3] : il n’y aura pas de solution militaire ici [en Syrie]. Il a aussi dit ceci : l’intention n’est pas de déployer une force de campagne pour libérer Damas.
Autrement dit, on peut dire adieu aux brutes de l’Armée syrienne libre (ASL) d’hier en train de gagner contre Assad, qui cèdent leur place aux brutes de l’ASL d’aujourd’hui, qui seront d’ailleurs formées en Arabie saoudite (tiens, tiens !) et qu’on ne voit pas vraiment comme de pieux sauveurs. À toutes fins pratiques, le scénario à moyen terme prévoit qu’il y aura plus de bombardements de la part des USA (contre les infrastructures de l’État syrien), qu’il n’y aura pas de changement de régime à Damas et que le calife va consolider ses gains sans discontinuer.

Le facteur Hollywood
Imaginez si les combattants miteux d’Al-Qaïda première mouture avaient possédé les mêmes compétences en relations publiques que le calife. Des has been barbus brandissant leurs vieilles kalachnikovs dans des caves afghanes, c’est devenu tellement ringard ! Car en plus de passer en contrebande des dizaines de milliers de barils de pétrole par jour sans être découvert, voilà que le calife nous présente maintenant un otage britannique devenu correspondant à l’étranger (qui pourrait s’être converti à la version salafiste de l’Islam), en direct de Kobané vidée de sa substance sur le point de tomber aux mains d’une bande de takfiri et de mercenaires (ce ne sont certes pas des moudjahidines).
La qualité de la production est impressionnante. Le reportage spécial du calife s’ouvre sur un plan de Kobané vu d’un drone. Est-ce un drone américain ? A-t-on mis la main dessus en Irak ? S’agit-il d’un drone israélien ? Turc ? Britannique ? Les moudjahidines ne sont sûrement pas dans la liste de contacts de Lockheed Martin, du moins pas encore.
Au même moment, sur le terrain, Ankara vient à peine d’autoriser quelque 200 peshmergas du Kurdistan irakien, dont les chefs insaisissables brassent des affaires avec la Turquie, à traverser la frontière afin d’aider Kobané (en théorie). Pas question toutefois d’envoyer des soldats, des armes et du ravitaillement aux forces du PKK/PYD kurdes, qui défendent Kobané depuis le début. La procrastination sans bornes du sultan Erdogan sera jugée par une enquête indépendante comme l’élément capital ayant rendu possible la chute de Kobané.
Le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a de nouveau posé les conditions de son pays pour appuyer la campagne outrageusement inoffensive des USA contre le calife jusqu’à maintenant. Les libérateurs éventuels de Kobané ne peuvent être que les peshmergas irakiens et le reliquat des brutes de l’ASL et non des terroristes (lire le PKK/PYD).
En fin de compte, Kobané, qui est à cheval sur la frontière séparant le sud-est de l’Anatolie et le nord syrien, est hautement stratégique. La situation sur le terrain est désastreuse. Il reste à peine plus de 1 000 résidents barricadés dans leurs demeures. À peine plus 2 000 combattants kurdes syriens, y compris les membres de la brigade féminine Ishtar, assurent leur protection. Ce ne sont pas 200 peshmergas en provenance du Kurdistan irakien qui vont faire une grande différence contre quelques milliers de brutes du calife fortement armées, qui ont déployé une vingtaine de chars d’assaut. Cela n’augure rien de bon, même si les faux moudjahidines n’exercent pas un contrôle total, contrairement au reportage de l’otage britannique approuvé par le calife.
Le calife va très certainement poursuivre sur sa lancée. Absolument rien de ce qui précède n’aurait eu la moindre chance de se produire, sans la complicité explicite et implicite des USA et de l’Occident, ce qui prouve une fois pour toutes que le calife est le cadeau ultime, qui nous est offert à répétition dans le cadre de la sempiternelle Guerre mondiale contre le terrorisme. Comment se fait-il que le régime de Dick Cheney n’y ait jamais songé ?

Notes
[1] Opération Rolling Thunder, Wikipédia
[2] The Secret Stupid Saudi-US Deal on Syria. Oil Gas Pipeline War, Global Research, 26-10-2014
[3] Exclusive : General Allen discusses coalition plans for defeating ISIS as regional tour starts, Asharq Al-Awsat, 25-10-2014
[4] ISIS shows John Cantlie in Kobani – John Cantlie is used as a News Reporter – Propaganda Video, Youtube, 28-10-2014

Source : The Caliph fit to join OPEC, Asia Times, 31-10-2014
Traduit par Daniel pour vineyardsaker.fr
The French Saker

Pepe Escobar est l’auteur de Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), et Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009).

 

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 08:51

 

 

                                                     solidarité internationaliste  

 

 

Le PCF dénonce la volonté du président Petro Porochenko d'éliminer les communistes ukrainiens

LE PCF apporte son soutien et sa totale solidarité aux communistes ukrainiens après les déclarations indignes du président ukrainien Petro Porochenko qui s'est prononcé sans ambages pour l'élimination pure et simple du Parti communiste d'Ukraine à l'occasion des élections législatives anticipées. Le Parti communiste d'Ukraine "n'a pas le droit de figurer dans le paysage politique ukrainien, en raison des crimes commis dans le passé et de nos jours", a affirmé Petro Porochenko. Une autre tête de liste du Bloc Porochenko, Vitali Klitschko a ajouté que "pour la première fois dans son histoire, les forces anti ukrainiennes dont le parti communiste ayant toujours été la cinquième colonne du Kremlin" ne seront pas représentées au Parlement.

Tout cela se fait au nom des valeurs européennes desquelles ces oligarques prétendent s'inspirer.
Faut-il rappeler que ces valeurs sont particulièrement marquées par la lutte contre le fascisme et le nazisme, alors que les activités odieuses des forces néo-fascistes sont aujourd'hui tolérées, encouragées, qu'elles ont largement contribué à la campagne du Bloc au pouvoir, et qu'elles se sont livrées à des exactions et crimes intolérables -hier comme aujourd'hui- contre les communistes, les démocrates et le peuple ukrainien.

Les communistes français ne peuvent tolérer de telles déclarations, alors que les militants, les dirigeants et en particulier le secrétaire général du Parti communiste d'Ukraine ont été victimes d'attaques physiques, menacés d'interdiction et leur parti mis dans l'incapacité de mener campagne dans des conditions démocratiques normales.

Les communistes français appellent donc les forces démocratiques dans notre pays et en Europe à la plus grande vigilance, en particulier pour que cesse cette véritable chasse aux sorcières digne d'un autre temps.

En ce sens ils renouvellent toute leur solidarité envers le Parti communiste d'Ukraine et leur secrétaire général Piotr Simonenko.

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 08:43

 

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Samedi les héritiers du Parti Socialiste Unifié de Catalogne (PSUC), force historique du communisme en Catalogne, après 32 ans de division (1982) ont décidé de fusionner dans une nouvelle organisation politique : "Communistes de Catalogne" - article et traduction Nico Maury
L'unité des communistes catalans retrouvée après 32 ans de division
À L'Hospitalet de Llobregat, dans la banlieue de Barcelone, un nouveau parti communiste a été fondé, les "Communistes de Catalogne". Il est le résultat d'un long processus de réunification du mouvement communiste catalan entre le Parti des communistes de Catalogne (PCC) et le Parti Socialiste Unifié de Catalogne - viu (PSUC-viu). A l'issue de ce congrès Joan Josep Nuet, coordinateur national d'EUiA, a été élu Secrétaire général.

Le nouveau Comité central de ce parti comprend des militants issues des deux grandes organisations et quelques indépendants. Le Parti Communiste d'Espagne (PCE) a souhaité au PSUC-Viu et aux "communistes de Catalogne" de rencontrer le succès. Si le PCC a déjà annoncé sa dissolution, le PSUC-Viu le fera le 15 janvier 2015 lors de son 15ème congrès.

La fin d'une longue rupture

En 1982, les communistes catalans opposés à la ligne eurocommuniste du PCE et de sa branche locale catalane, le PSUC (Parti Socialiste Unifié de Catalogne) décident de fonder un nouveau parti, le Parti des communistes de Catalogne (PCC).

L'unité des communistes catalans retrouvée après 32 ans de division
En 1997, alors que le PSUC décidait de renoncer au communisme pour devenir "Iniciativa per Catalunya" et aujourd'hui ICV (Initiative verte pour la Catalogne) une organisation écolo-progressiste. En 1997, une partie assez importante des membres et cadres du PSUC décident de continuer à faire vivre le PSUC et fondent le PSUC-viu (vivant).

Rapidement les deux organisations communistes, le PCC et le PSUC-viu, vont collaborer ensemble au sein de Esquerra Unida y Alternativa (EUiA) puis avec ICV lors des consultations électorales. Les principales oppositions entre les deux partis reposaient sur la relation avec le PCE (le PSUC-viu étant sa branche catalane) et sur la structure de la Catalogne. Aujourd'hui les communistes catalans expriment la nécessité de constituer une République catalane librement fédérée à une République espagnole.

En 2012 pour les élections au Parlement catalan, IVC-EUiA avait obtenu 9,89% des voix et 13 députés (dont 3 pour EUiA) et 10,3% pour les élections européennes de 2014.
Nicolas Maury
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 14:16

 

 

 

 

 

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 14:13

                                                                   cerveau animé

 

 

source:RESPUBLICA

 

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