Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CHANTS REVOLUTIONNAIRES

Archives

20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 09:48

                                                                                   MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

dimanche 20 février 2011

LIBYE
Dimanche 20 février 2011

Plus de 200 tués et 900 blessés à Benghazi

La majorité des victimes, des jeunes entre 15 et 25 ans
Plusieurs soldats de l’armée rendent les armes et se rallient aux manifestants

Le régime fait appel à des mercenaires étrangers

Le régime procède à isoler les villes et à déclencher des coupures de l’électricité, ce qui rend très difficile le fonctionnement des hôpitaux

Le soulèvement se rapproche de Tripoli
Partager cet article
Repost0
20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 09:43

                                                                       MARE NOSTRUM-copie-1

 

revolution-tunisie.jpgLe 20 Janvier 2011, plusieurs organisations nationalistes et de gauche en Tunisie se sont constitués en Front. Ce front porte le nom de « Front du 14 Janvier » en référence à la date de la fuite de Ben Ali, le président déchu.

Front du 14 janvier

Il se donne pour but notamment d'organiser la résistance au gouvernement de transition actuel auquel participe toujours les caciques du RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique), le parti de Ben Ali, et de construire une alternative populaire issue des comités de vigilance créés dans plusieurs quartiers de Tunisie pour se défendre de la terreur semée par les appareils du RCD et de la police présidentielle. L'appel s'adresse à toutes les forces de progrès politiques, syndicales et associatives pour accomplir les objectifs voulus par la révolution populaire tunisienne. Voici la traduction du texte fondateur :

Affirmant notre engagement dans la révolution de notre peuple qui a combattu pour son droit à la liberté et à la dignité nationale et a fait de grands sacrifices dont des dizaines de martyrs et des milliers de blessés et de détenus, et afin d'achever la victoire contre les ennemis intérieurs et extérieurs et de s'opposer aux tentatives avortées pour écraser ces sacrifices, s'est constitué « le Front du 14 Janvier » comme un cadre politique qui s'emploiera à faire avancer la révolution de notre peuple vers la réalisation de ses objectifs et de s'opposer aux forces de la contre-révolution. Ce cadre comprend les partis, les forces et organisations nationales progressistes et démocratiques.

Les tâches urgentes de ce Front sont:

1 – Faire tomber le gouvernement actuel de Ghannouchi ou tout gouvernement qui comprendrait des symboles de l'ancien régime, qui a appliqué une politique antinationale et antipopulaire et a servi les intérêts du président déchu.

2 – La dissolution du RCD et la confiscation de son siège, de ses biens, avoirs et fonds financiers étant donné qu'ils appartiennent au peuple.

3 – La formation d'un gouvernement intérimaire qui jouisse de la confiance du peuple et des forces progressistes militantes politiques, associatives, syndicales et de la jeunesse.

4 – La dissolution de la Chambre des Représentants et du Sénat, de tous les organes fictifs actuels et du Conseil supérieur de la magistrature et le démantèlement de la structure politique de l'ancien régime et la préparation des élections à une assemblée constituante dans un délai maximum d'un an afin de formuler une nouvelle constitution démocratique et fonder un nouveau système juridique pour encadrer la vie publique qui garantit les droits politiques, économiques et culturels du peuple.

5 – Dissolution de la police politique et l'adoption d'une nouvelle politique de sécurité fondée sur le respect des droits de l'homme et la supériorité de la loi.

6 – Le jugement de tous ceux qui sont coupables de vol des deniers du peuple, de ceux qui ont commis des crimes à son encontre comme la répression, l'emprisonnement, la torture et l'humiliation – de la prise de décision à l'exécution – et enfin de tous ceux qui sont convaincus de corruption et de détournement de biens publics.

7 – L'expropriation de l'ancienne famille régnante et de leurs proches et associés et de tous les fonctionnaires qui ont utilisé leur position pour s'enrichir aux dépens du peuple.

8 – La création d'emplois pour les chômeurs et des mesures urgentes pour accorder une indemnisation de chômage, une plus grande couverture sociale et l'amélioration du pouvoir d'achat pour les salariés.

9 - la construction d'une économie nationale au service du peuple où les secteurs vitaux et stratégiques sont sous la supervision de l'État et la re-nationalisation des institutions qui ont été privatisées et la formulation d'une politique économique et sociale qui rompt avec l'approche libérale capitaliste.

10 – La garantie des libertés publiques et individuelles, en particulier la liberté de manifester et de s'organiser, la liberté d'expression, de la presse, de l'information et de pensée ; la libération des détenus et la promulgation d'une loi d'amnistie.

11 – Le Front salue le soutien des masses populaires et des forces progressistes dans le monde arabe et dans le monde entier à la révolution en Tunisie, et les invite à poursuivre leur appui par tous les moyens possibles.

12 – La résistance à la normalisation avec l'entité sioniste et sa pénalisation et le soutien aux mouvements de libération nationale dans le monde arabe et dans le monde entier.

13 – Le Front appelle toutes les masses populaires et les forces nationalistes et progressistes à poursuivre la mobilisation et la lutte sous toutes les formes de protestation légitime, en particulier dans la rue jusqu'à l'obtention des objectifs proposés.

14 – Le Front salue tous les comités, les associations et les formes d'auto-organisation populaire et les invite à élargir leur cercle d'intervention à tout ce qui concerne la conduite des affaires publiques et les divers aspects de la vie quotidienne.

Gloire aux martyrs de l'Intifada et Victoire aux masses révolutionnaires de notre peuple.   

Tunisie, le 20 Janvier 2011

- Ligue de la gauche travailliste

- Mouvement des Unionistes Nassériens

- Mouvement des Nationalistes Démocrates (Al-Watad)

- Courant Baasiste

- Gauche Indépendante

- PCOT (Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie)

- PTPD (Parti du Travail Patriotique et Démocratique)

Partager cet article
Repost0
20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 09:38

                                                                           MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

TunisieLe vendredi 11 février 2011 toutes les forces d’opposition au gouvernement Ghannouchi se sont retrouvées pour mettre sur pied un Comité pour le Congrès National de Sauvegarde de la Révolution. Il s’agit d’un nouveau pas d’importance majeure dans le développement de la révolution tunisienne.

Ces forces regroupent les 10 partis de gauche, démocratiques et nationalistes déjà rassemblés dans le «Front du 14 janvier», mais aussi d’autres partis comme le parti islamiste Ennadha et le Congrès pour la République, ainsi que – c’est fort important - la centrale syndicale UGTT. Des associations telles que celle des Avocats, des Journalistes, des Écrivains, sont également parties prenantes de l’initiative. En tout, 28 organisations ont signé la plate-forme. Celle-ci demande que le président par intérim actuel reconnaisse la légitimité du Comité et donc du Congrès qui sera convoqué et son droit de regard sur toutes les décisions du gouvernement et le droit de les rejeter. Il revendique également la dissolution des 3 commissions mises sur pied par le gouvernement Ghannouchi, qui doivent enquêter, une sur les violences, une deuxième sur la corruption et les malversations sous Ben Ali et une troisième sur les réformes politiques. Ces commissions sont maintenant dirigées par des proches … précisément de l’ancien dictateur Ben Ali et de son parti RCD (entretemps dissous). Le Comité exige qu’elles soient remplacées par 3 commissions créées par le Congrès de Sauvegarde de la Révolution.

Pour Samir Hammouda, un représentant du PCOT en France, « il s’agit dans les faits de la création d’un contre-pouvoir. Ce n’est pas encore ce que revendique le « Front du 14 janvier », notamment la nomination d’un gouvernement populaire provisoire par ce Congrès. Mais c’est un compromis entre les 28 forces d’opposition qui permet de développer la révolution. Soit le président accepte et cela permettrait dans les faits d’imposer des mesures pour aller de l’avant. Soit le président refuse la légitimité du Congrès et de sa plate-forme. Mais alors cela aiguiserait encore plus les contradictions et raviverait également la révolution. Car la réunion du 11 février a également décidé la création de Comités de Sauvegarde de la Révolution à tous les niveaux, régionaux et locaux. Les locaux de l’UGTT seront les secrétariats de ces comités. Alors que les grèves, manifestations et rassemblements continuent à se multiplier en Tunisie, la plate-forme du Comité pour le Congrès de Sauvegarde de la Révolution est popularisée, les gens sont invités à s’organiser dans un comité local. La révolution se structure de plus en plus! »

Le samedi 12 février le «Font du 14 janvier» a tenu son premier grand meeting à Tunis, au palais des Congrès, une grande salle de 5.000 places. Non seulement elles étaient toutes occupées, mais plus de 1.000 personnes n’ont pas pu entrer…. Alors que la salle débordait d’enthousiasme et n’arrêtait de scander des slogans, les porte-paroles des différentes composantes du Front appelaient leurs militants et sympathisants à s’investir dans la mise sur pied des Comités pour la Sauvegarde de la Révolution, ainsi que des Comités locaux et régionaux du Front du 14 janvier. 

Baudouin Deckers

source:PTB


Partager cet article
Repost0
20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 09:30

                                                                           MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

LIBYE
L’INSTANT ZERO DE NON RETOUR

Samedi 19 février 2011
(19h06, heure de Paris)

A cette heure-ci, la milice spéciale de Kadhafi, appuyée par des mercenaires étrangers, ouvre le feu sur tout ce qui bouge à Benghazi (Est de Libye).

Benghazi témoigne d’un massacre de grande ampleur : ce soir et à cette heure-ci, plus de soixante dix tués et les hôpitaux appellent le peuple au don de sang.
Parmi les victimes, beaucoup de jeunes d’une douzaine d’années
.

Des soldats de l’armée se rallient aux manifestants.

Un cri unitaire :
le Peuple exige la chute du régime

 

                                                                 site: UDAF

Partager cet article
Repost0
20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 09:21

 

Quand Gremetz parle de Mélanchon...

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 10:01

 

 

      "A Benghazi, six manifestants ont été tués"

"à Manama, trois manifestants ont été tués"
"à Aden, un manifestant a été tué"
"à Sanaa, deux manifestants ont été tués"
"à Souleimaniyeh, deux manifestants ont été tués"
"..."
"à Gaza, trois pêcheurs Palestiniens ont été tués"
"par qui ?"
"par des soldats israéliens"
"oui mais non... c’est pas pareil"
"pourquoi ça ?"
"les autres ont été tués par des régimes dictatoriaux"
"... !?"

Al Faraby

Vendredi, 18 février 2011

Partager cet article
Repost0
19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 09:51

DBucch2011.jpg

Extraits de l’allocution d’ouverture du Président Dominique BUCCHINI

Mes chers collègues,

L’ordre du jour de cette séance, vous l’aurez constaté, est plutôt technique bien qu’il comporte plusieurs dossiers importants : le renouvellement de la convention avec Via Stella, le renouvellement de la Délégation de service public des chemins de fer de la Corse, ou l’avis sur le projet de décret portant création d’un Etablissement Public Foncier.

Aussi, vous me permettrez –une fois n’est pas coutume- de consacrer ce propos introductif à des questions d’actualité. L’Assemblée de Corse doit pouvoir élargir sa réflexion à l’extérieur de son hémicycle, surtout lorsque ces sujets la concernent, à des degrés divers.

Le conflit à la SNCM, d’abord.

Vous avez vu qu’avec Paul GIACOBBI et Paul-Marie BARTOLI, nous ne sommes pas restés inactifs pour faciliter une solution, en intervenant notamment auprès de nos homologues de la région PACA et du Conseil général des Alpes-Maritimes.

Chacun d’entre vous commentera ce conflit en fonction de sa vision politique. Permettez-moi, à ce stade, de réfléchir objectivement au dossier en évitant de jeter de l’huile sur le feu.

En effet, la situation actuelle est le fruit d’un modèle d’organisation dont on mesure aujourd’hui les inconvénients : d’un coté, une desserte de service public sur Marseille, fragilisée par sa mise en concurrence depuis le port voisin, au point de mettre en difficulté le concessionnaire historique; de l’autre, une compétition que l’on a encouragée sur Nice au point de dégrader les conditions de sécurité, de circulation et de pollution.

Le principal opérateur français des transports envisage une réduction de son armement et la vente du siège de la compagnie. Les élus gestionnaires du port de Nice réduisent le trafic et les rotations. Au milieu, vous avez des personnels qui s’inquiètent sur leur avenir, et une population perturbée par un mouvement qui touche la vie économique et sociale de la Corse.

Nous ne sommes pas actionnaires et notre rôle n’est pas d’interférer dans le dialogue social. Ce que nous pouvons essayer de faire ici, collectivement, c’est d’en tirer les leçons en préparant la future délégation, car ce qui se déroule doit nous inciter à sortir par le haut de cette problématique des transports.

Quelques mots sur la situation des détenus insulaires, ensuite.

La rencontre prévue le 15 février avec le Garde des Sceaux a donc été annulée et je crois que compte tenu de notre implication sur ce dossier, personne ici ne s’en tiendra aux motifs invoqués.

Dans le respect de notre institution, nous avons intérêt à éviter qu’un sentiment de déception –compréhensible au demeurant- ne s’installe dans les esprits. Il s’agit donc de reprendre l’initiative pour inciter le gouvernement à tenir les engagements qu’il a pris.

Mais il me semble tout aussi judicieux, pour aboutir, de conserver l’approche consensuelle et humaine qui a été la nôtre jusqu’à présent. Aussi, je convoquerai la conférence des présidents à 15 heures afin de réfléchir, ensemble, à la position la plus appropriée.

Un commentaire sur l’actualité internationale, enfin.

Nous avons reçu en votre nom la semaine dernière l’ambassadeur de Cuba en France. En-dehors de toute considération politique, cet échange aura permis de mieux comprendre les réalités de ce peuple d’Amérique latine. Et j’espère sincèrement qu’à son niveau -bien entendu- notre île pourra contribuer à son développement.

Lors de notre précédente séance publique, j’avais salué la révolution tunisienne. Je peux aujourd’hui avec satisfaction adresser les mêmes encouragements au peuple égyptien. C’est non seulement la vision occidentale à l’égard des populations de ces pays qui doit changer, c’est aussi les leçons que nous pouvons en retirer pour nous même.

Je ne résiste pas au plaisir de vous lire quelques lignes d’un article paru récemment dans un journal réputé pour son sérieux :

« Pour que les choses changent durablement en Méditerranée, pour qu’un ensemble euro-méditerranéen dynamique, compétitif et pratiquant l’équité sociale puisse émerger, ne faut-il pas que la société civile européenne suive l’exemple de ce qui a été jusqu’ici dédaigneusement appelé dans les médias la « rue arabe » ?

L’exemple de la rive sud devrait stimuler aujourd’hui sur la rive nord la capacité de penser sur un mode différent un autre avenir commun ».

Mes chers collègues, celui qui a écrit cet article l’a fait dans Le Monde, et c’est un ancien ministre des finances du Liban. Il y a donc ici, en Corse, et pour un grand nombre de sensibilités politiques, matière à réflexion.

Enfin, je salue au nom de l’Assemblée de Corse, la présence dans notre hémicycle de Mr Wallescotra, actuellement Directeur de France O, et qui va bientôt partir en Nouvelle Calédonie pour monter une télévision sur le modèle de Via Stella.

Par U Rossu

Partager cet article
Repost0
19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 07:45

ASSEMBLEE DE CORSE - Etienne BASTELICA

 Session des 17 et 18 Février 2011

ÉTABLISSEMENT PUBLIC FONCIER

La création d’un Etablissement Public Foncier pour la Corse constitue une étape importante pour la définition d’une nouvelle politique de gestion du foncier et d’aménagement du territoire dans la perspective d’un développement durable. Quand Dominique BUCCHINI en a fait la proposition voila maintenant plus de trois ans sa réflexion partait du constat préoccupant qui se dégage de la situation économique et sociale de la Corse.

La fracture sociale qui ne cesse de s’aggraver au fil des mois, les dérives affairistes et mafieuses qui se nourrissent de la pression spéculative, la grande précarité et la pauvreté posent en effet avec une acuité accrue la question du logement social. Pour s’attaquer à la fracture sociale il est indispensable de favoriser l’accès des ménages les plus en difficulté, ils sont plus de 20 000, au logement. Pour notre part nous n’opposons pas cette urgence, pour laquelle nous demandons un traitement prioritaire, à la volonté de préserver les espaces remarquables, à anticiper sur la nécessité de réserver suffisamment de terres à vocation agricole, la crise alimentaire y incite, et enfin à favoriser l’implantation d’entreprises sur des zones prévues à cet effet.

L’incidence sur l’emploi est évidente, la construction implique plusieurs corps de métiers et la création d’entreprises, pour peu que la politique de la CTC mette l’accent sur le développement du secteur secondaire, participerait du même objectif pour réduire le chômage par la création d’emplois stables et rémunérateurs.

L’EPF est donc un outil au service d’une politique et si effectivement celle-ci reste à définir son opérationnalité ne doit pas non plus trop tarder. Les Assises du foncier et du logement nous apporterons dans un délai proche les éléments de réflexion utiles pour passer à la concrétisation. Une étude de préfiguration précise permettrait également de mieux l’accompagner.

L’EPF sera d’Etat mais la composition proposée montre que la CTC sera un partenaire à part entière. La question fondamentale reste celle des moyens financiers mis à sa disposition. Dans ce partenariat les Conseils généraux et les grandes collectivités ou communauté de communes seront également appelés à tenir toute leur place. L’anticipation sur les contraintes permettra de mieux démarrer, c’est pourquoi il faut éclaircir la question de la participation financière de chaque partenaire.

S’agissant du logement social, il est important de savoir si la perspective c’est de construire 400 logements qui s’ajouteront aux 300 déjà inscrits dans la programmation annuelle ou s’il s’agit de 400 logements en tout ce qui en ferait seulement 100 de plus. Dans le premier cas, à 700 logements construits annuellement, autrement dit 11 ans pour éponger le déficit d’aujourd’hui, avec 30 M€, l’EPF sera en difficulté, dans le second cas il aurait les moyens mais passerait à côté de l’urgence sociale.

Il ne s’agit pas d’une simple bataille de chiffre. Il s’agit bien de calibrer l’outil, d’en définir précisément les objectifs, d’évaluer ses capacités financières et, bien évidemment, de vérifier l’adéquation entre ces deux éléments.

Enfin, nous resterons toujours vigilants à la question de la fiscalité. Le pouvoir d’achat des insulaires est déjà bien trop attaqué pour accepter de le voir encore grevé par une nouvelle taxe trop pesante. L’Etat préconise de fixer la Taxe Spéciale d’Equipement à 10 € par habitant, ce qui représente 50 % du montant maximum légal.

Ces 10 € représentent déjà les deux tiers de ce qui se pratique au maximum ailleurs, en sachant que le plafond est à 20 €. Nous ne pouvons pas négliger cet aspect et en tout cas accepter que le financement du logement social puisse reposer de manière inéquitable sur celles et ceux qui en ont le plus besoin.

Encore une fois réduire la fracture sociale autrement dit, combattre la précarité et la pauvreté en Corse, passe par des mesures d’allègement de la fiscalité qui pèse sur les ménages particulièrement ceux qui connaissent les plus grandes difficultés avec des salaires trop bas pour faire face à une cherté de la vie scandaleuse par bien des aspects.

Pour conclure, nous sommes convaincus que l’aboutissement de ce projet d’EPF, en tenant compte des remarques faites ici, permettra une vraie maîtrise du foncier en Corse. C’est pourquoi nous adhérons aux conditions que propose aujourd’hui le Conseil Exécutif, à savoir de renouveler notre accord de principe tout en reportant à une date raisonnable notre approbation afin d’y intégrer les éléments complémentaires que la commission de travail annoncée sera en mesure de produire.

Partager cet article
Repost0
18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 09:12

no_to_lisbon.jpgArticle de G.Toussas, membre du Comité central du KKE et député sur l'Initiative citoyenne européenne


Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



La « démocratie participative » du capital



Cf nos articles précédents:



L'ICE analysée par nos camarades britanniques: Le « gadget » de l'initiative citoyenne européenne (ICE): une duperie éhontée pour masquer la remise en cause par l'Union européenne de la souveraineté populaire et nationale



L'ICE reprise par le PGE? Proposition d’« Initiative citoyenne européenne » : le PGE fait la promotion de l’UE de Lisbonne ! Inacceptable pour le PCF !



L' « initiative citoyenne européenne » qui a été mise en place par le réactionnaire Traité de Lisbonne – ainsi renommée la « Constitution européenne » – a été récemment au centre d'une grossière propagande de l'UE et des gouvernements bourgeois des Etats-membres, après l'accord de Décembre 2010 du Parlement européen et du Conseil, concernant le Règlement en question. Le Premier ministre, Giorgos Papandreou, s'est engagé dans ce simulacre contre les travailleurs de notre pays, quand il a démagogiquement déclaré son intention de profiter de l' « initiative citoyenne » de l'UE, afin de recueillir des signatures pour la création d'une « euro-obligation ». La Nouvelle démocratie (Droite) et les autres partis du capital ont tous en chœur soutenu l'initiative, dans leurs efforts d'intégrer massivement la classe ouvrière et les couches populaires aux politiques bourgeoises dominantes. A leurs côtés, les opportunistes du PGE et de Synapsismos/Syriza ont décidé de lancer une collecte de signatures, au 3ème Congrès du PGE, suivant le processus d' « initiative citoyenne, appelant à la création d'un Fonds européen pour le développement social et la solidarité, sans les mécanismes de soutien du FMI. Cela constituerait un « filet de sécurité » minimum pour les couches populaires humiliées, afin que la bourgeoisie soit en mesure d'empêcher tout soulèvement ouvrier ou populaire et de protéger ce système exploiteur. En dépit de leur prétendue opposition au Traité de Lisbonne, ils sèment des illusions auprès des travailleurs une fois de plus; ils soutiennent les efforts pour blanchir l'UE et le capitalisme en général.



L' « initiative citoyenne » et les véritables objectifs de l'UE



L' « initiative citoyenne » accorde aux citoyens de l'UE le « droit d'initiative législative » en remettant un million de signatures à la Commission, les invitant à « soumettre une proposition d'acte juridique de l'Union aux fins d'application des Traités ».



D'après l'intervention à ce sujet de la délégation du KKE au Parlement européen, « les exultations ridicules sur le renforcement des institutions démocratiques de l'UE, qui s'est accompagné du vote du Règlement sur l' « initiative citoyenne », sont rien d'autre qu'un effort de plus pour manipuler de façon scandaleuse et pour tromper les peuples. Cette « initiative citoyenne » bidon est non seulement inutile, mais elle peut se révéler aussi dangereuse pour les peuples. »



Voilà ce que le Règlement du Parlement européen et du Conseil de l'UE prévoit:



  • La Commission doit approuver auparavant le sujet sur lequel les signatures sont recueillies.

 

  • L'initiative dépend de la permission accordée ou non par la Commission; la Commission a le droit de ne pas donner suite à l'initiative proposée si elle estime qu'elle entre manifestement en contradiction avec les valeurs de l'Union européenne telles qu'elles sont fixées dans le Traité de Lisbonne, ou ne relève pas des domaines de compétence de la Commission, ou encore pour des raisons techniques ou subjectives. Il est évident qu'il ne peut y avoir d'initiatives sur les Traités européens et leur amendement, en particulier sur les quatre libertés de mouvements du capital instaurées par le Traité de Maastricht.

 

  • Les initiatives qui ne respectent pas les politiques stratégiques de l'UE, telle que la stratégie anti-populaire « Europe 2020 », ne sont pas permises. Cela vaut également pour les initiatives qui ne respectent pas les valeurs de l'UE, soit le système capitaliste d'exploitation même, l' « économie sociale de marché, où la concurrence est libre et non faussée », telle que définie dans les traités de l'UE.

 

  • En tout cas, les initiatives qui ne plaisent pas à l'UE peuvent être rejetées par la Commission avant même qu'elles ne soient lancées.

 

  • Si une initiative est approuvée, s'ouvre une période de 12 mois pour les organisateurs afin qu'ils collectent les signatures nécessaires. Les signatures doivent être collectées dans ¼ des Etats-membres (7 pays) et le nombre minimal de citoyens par Etats-membres découle du nombre de députés européens de chaque État multiplié par 750 (cad 16 500 signatures pour la Grèce). Il existe des conditions strictes fixées pour le dépôt des données personnelles recueillies dans la procédure. Il est nécessaire de déclarer les signatures de la façon suivante: son nom et son prénom, sa résidence permanente (adresse, rue, code postal, ville et pays), sa date et son lieu de naissance, sa nationalité, son numéro d'identification personnelle, la date et la signature, tandis que la personne responsable pour la collecte des signatures doit vérifier les données sus-mentionnées. Les autorités des Etats-membres doivent ensuite vérifier la liste des signatures, conformément à leur législation, et les authentifier dans les trois mois suivant leur présentation. Dans le même temps, les ressources et les financements éventuels pour la collecte des signatures sont également soumis à examen..

 

Le plus important est que la Commission n'est pas contrainte de proposer un quelconque projet de loi. Après toute cette procédure bureaucratique et après avoir accepté l'initiative, la Commission n'a aucune obligation de proposer un quelconque règlement législatif, elle doit seulement livrer ses conclusions sur l'initiative citoyenne européenne dans les trois moins et communiquer sur le fait qu'elle entendra entamer une action ou non.

 

C'est la « nature démocratique » de l'UE que l' « initiative citoyenne » est supposée garantir. Premièrement, la Commission doit donner sa permission et l'initiative doit être conforme aux valeurs de l'UE et respecter les Traités. Ensuite, s'entame une procédure bureaucratique complexe et la vérification des signatures par les services des Etats-membres. Et après la collecte des signatures, la Commission peut encore les jeter à la poubelle.



Une procédure inutile et dangereuse pour les peuples, utile pour les capitalistes



D'autre part, nous ne pouvons pas ignorer le fait que la collecte d'une million de signatures de plusieurs pays, dans plusieurs langues, avec différents mécanismes de contrôle des signatures et des ressources, ne peut être entreprise et menée à bien que par des organisations expérimentées, avec des infrastructures techniques et opérationnelles considérables, qui ont le savoir-faire, sont organisées à l'échelle internationale, ont d'importantes ressources et emploient des personnes à long-terme. Il est évident que de telles initiatives ne peuvent qu'être entreprises et menées par de grosses ONG, liées (directement ou indirectement, à travers la mise en place des mécanismes nécessaires) aux monopoles et aux grands groupes capitalistes et soutenues par le gouvernement ou l'État; même les gouvernements bourgeois pourraient jouer ce rôle, d'après les dernières annonces de G.Papandreou.



Par exemple, l'initiative récente des Ministres des Affaires étrangères de 6 pays de l'UE – la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, l'Estonie, la Lettonie, la Pologne – qui a été adressée à la Commission et qui exigeait l'interdiction des symboles communistes, l'équation non-historique entre nazisme et communisme et la criminalisation de toute référence et de toute défense des régimes socialistes, pourrait facilement devenir une « initiative citoyenne »; le Conseil de l'UE a déjà demandé à la Commission d'examiner la question et de proposer des actions à ce sujet, la Commission a déjà mené un échange initial de vues lors d'une audition publique, des Comités sur la question ont été mis en place dans divers pays, plusieurs organisations ont été mobilisées, ainsi que des fonds importants.



Dans son intervention expliquant le vote négatif du Parti à la Session plénière, le 16 décembre 2010, la délégation du KKE au Parlement européen fait remarquer, entre autres: « Cette sorte d' « initiative européenne », menée et manipulée par les appareils du capital et le système politique bourgeois, peut être utile aux institutions de l'UE qui peuvent présenter les choix les plus anti-populaires et réactionnaires de l'UE et des monopoles comme des prétendues 'exigences populaires'. En outre, de telles 'initiatives' seront utilisées de façon à ce que les signatures, le mémorandum et les doléances s'opposent aux travailleurs organisés et au mouvement populaire, aux manifestations et aux combats populaires de masse, à la variété de formes que prend la lutte. »



L'alignement du PGE, de Synapsismos/Syriza et des opportunistes en général, avec les représentants politiques du capital, au nom du renforcement de la démocratie dans l'UE, prouve encore une fois son rôle dangereux. Les diverses 'initiatives citoyennes' ne peuvent masquer le visage réactionnaire de l'UE. Elles ne feront pas obstacle à l'intensification de la lutte de classe, des batailles populaires dans toute l'UE qui remettent en cause tout l'édifice anti-populaire.



Aujourd'hui, il est impératif que la plate-forme de revendications et les formes de lutte, tels que les comités de lutte, collectes de signatures, manifestations et grèves, ou même des formes plus complexes découlant de la lutte de classe même, servent le redéploiement et la contre-attaque du mouvement ouvrier, pour le renforcement de l'alliance socio-politique de la classe ouvrière et des couches populaires des villes et des campagnes, contre les syndicats impérialistes et les monopoles, afin d'ouvrir la voie à la prospérité populaire.





Article de Giorgos Toussas,
membre du Comité central du KKE,
responsable du département à la Politique européenne du CC du KKE,

député européen

Rizospastis, 9 janvier 2011

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 09:09

                                                                    MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

sigle transpLes puissances occidentales doivent cesser leurs ingérences en Tunisie



Communiqué du Parti du travail patriotique et démocratique repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



La situation révolutionnaire qui prévaut en Tunisie semble mobiliser les grandes puissances occidentales.



1)Après la fuite de Ben Ali, le premier à se précipiter a été Jeffrey Feltman, sous secrétaire d'Etat US, qui nous a rappelé qu'il avait de nombreux amis à Tunis...  



2)Alors que les USA et la France, pas en odeur de sainteté auprès de nombreux Tunisiens, avancent masqués, c'est l'Allemagne qui semble conduire le char occidental.



M Mohamed Ghanouchi, oubliant que son gouvernement ne bénéficie pas d'une grande légitimité et doit se contenter - au mieux- d'expédier les affaires courantes, nous apprend qu'il s'est entendu avec Angela Merkel pour convoquer une "conférence internationale sur les réformes politiques et démocratiques"; pour enfoncer le clou, le ministre allemand des AE, M Westerwelle, accourt à Tunis...venant de Washington, et offre ses services à M Ghanouchi qui rêve d'une Tunisie qui " partagerait avec l'Europe les mêmes valeurs universelles".



3)Roberto Maroni, ministre de l'intérieur italien, après avoir proposé d'envoyer des forces armées italiennes dans les eaux territoriales tunisiennes pour stopper l'immigration clandestine, s'invite à Tunis ce lundi 15 février. A noter que l'Italie fait partie, comme l'Allemagne, des membres les plus résolus de l'OTAN..



4)Catherine Ashton, dont la visite - il est vrai- était programmée depuis une dizaine de jours, arrive elle aussi à Tunis ce lundi.



Tout ce beau monde, ainsi que leurs commanditaires, s'agitent pour défendre des intérêts particuliers,et peut être aussi donner une légitimité nationale - voire nationaliste- à un gouvernement ( qui vient de perdre son ministre des AE) qui est dans l'impasse, alors que le mouvement révolutionnaire se développe et s'approfondit.



Khaled Falah, membre du comité fondateur du Parti du Travail Patriotique et Démocratique de Tunisie.

 

Partager cet article
Repost0