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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 09:01

                                                                   MARE NOSTRUM-copie-1

 

 La direction du PCE fait le choix d'Izquierda Unida en interdisant les listes communistes aux prochaines élections locales contre la décision souveraine des adhérents dans les fédés

03-12  

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



L'échec de plus en patent de l'expérience Izquierda Unida, en particulier depuis le minimum historique atteint après les législatives de 2008 (3,8%), avait mené la direction du PCE à brandir de nouveau le drapeau du renforcement et de la reconstruction du PCE, à partir du Congrès de 2004, mais en l'articulant étroitement à un processus de refondation d'Izquierda Unida.



Ainsi, la direction du PCE intégrée au processus Izquierda Unida parvenait à calmer la colère grandissante de la base militante tout en ne remettant pas en cause encore l'existence d'Izquierda Unida comme organisation parallèle et plate-forme électorale incontournable pour les communistes espagnols.



Renforcement du PCE et refondation d'Izquierda Unida? Un compromis transitoire entre deux projets antagonistes



Or, ce compromis entre deux projets antagonistes ne pouvait être autre qu'une solution transitoire. Dans nombre de fédérations, les tensions à la base entre militants communistes et directions d'Izquierda Unida s'intensifiaient de jour en jour.



En Extrémandure et en Asturies, les directions d'Izquierda Unida en étaient venus à exclure de la coalition les communistes, coupables de défendre leur identité et de critiquer la soumission institutionnelle d'Izquierda Unida au PSOE.



Dans ses deux fédérations, pour la première fois depuis 1986, le projet de présenter des listes autonomes de rassemblement, identifiées comme communistes, aux élections municipales et régionales de 2011 prenait forme.



Les communistes d'Asturies avaient notamment voté à l'unanimité au dernier Congrès fédéral le principe de listes communistes autonomes d'Izquierda Unidaen vertu d'une disposition statutaire permettant exceptionnellement de présenter des listes hors de la plate-forme d'Izquierda Unida quand l'accord politique était devenu impossible.



La direction du PCE fait clairement le choix d'Izquierda Unida en interdisant les listes communistes autonomes en Asturies et en Extrémandure



La direction du PCE vient toutefois de mettre au jour les équivoques de son intenable solution de compromis: « Renforcement du PCE etrefondation d'Izquierda Unida », en faisant le choix d'Izquierda Unida contre l'autonomie du PCE.



En effet, le 6 février dernier, la direction du PCE a rejeté officiellement le principe de listes communistes autonomes aux prochaines élections locales, contre les seules oppositions des fédérations des Asturies, d'Extrémandure et d'une partie de la fédération de Madrid.



La désillusion est grande chez les camarades qui espéraient de l'actuelle direction du PCE un pas en avant vers la reprise d'autonomie du PCE, la réaffirmation de la raison d'être du parti révolutionnaire et du parti de la classe ouvrière que devrait être le PCE.



Face à la capitulation et la soumission à la social-démocratie des organisations historiques de la classe ouvrière , la nécessité de reconstruire le PCE sur des bases de classe!



Alors que les deux principales centrales syndicales, dont le syndicat historiquement sur des positions de classe, les Commissions ouvrières, ont signé un nouvel acte de capitulation devant le patronat et le gouvernement socialiste fin janvier avec le recul à 67 ans de l'âge de départ à la retraite, le secrétaire-général d'Izquierda Unida Cayo Lara a lui manifesté une opposition toute mesurée si ce n'est tue au projet.



Carla direction d'Izquierda Unida, avec la complicité active de la direction du PCE, prépare activement les prochaines élections avec certains calculs opportunistes en tête: grignoter une partie des voix des déçus du PSOE, en manifestant une opposition de façade aux politiques du PSOE, pour mieux négocier des places institutionnelles avec ce même PSOE; ménager les syndicats de collaboration de classe que sont l'UGT et désormais les CC.OO pour espérer compter sur leur soutien dans ces manœuvres politiques.



La colère gronde dans les Fédérations du PCE.



Les communistes des Asturies ont déjà exprimé leur opposition à ce verdict de la direction du PCE, conforme à une certaine visée politique mais pas aux statuts du Parti révisés en 2004.



Ils manifestent leur volonté de ne pas céder. Leur refus de plier face à une direction fédérale d'Izquierda Unida qui les a exclus, humiliés et traînés dans la boue, et devant lesquels ils devraient désormais faire pénitence.



Plus que jamais, le peuple d'Espagne, saigné par le PSOE et l'UGT à la solde du patronat, abandonné par ces organisations de classe historiques, a besoin d'un PCE fort, renouant avec sa raison d'être révolutionnaire, sur des positions autonomes de classe!

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 08:55

 

La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg       FVER-PCF

 

 

 

Candidature d'André Chassaigne: lettre ouverte des communistes du Puy de Dôme à la direction nationale du PCF

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A Pierre LAURENT, Secrétaire national du PCF
Aux membres du Conseil National

Aux Secrétaires Fédéraux


Chers camarades,


La convocation de notre Conférence Nationale des 4 et 5 juin prochain ouvre officiellement le débat sur la question de l’élection présidentielle et celle de l’accord politique que nous souhaitons au sein du Front de Gauche. La discussion sur notre projet et sur celui ou celle qui portera à cette occasion notre parole collective est posée. Ainsi l’adresse du Conseil National aux communistes « invite toutes les fédérations à prendre le maximum de dispositions pour permettre à chaque communiste d’être partie prenante de ce débat essentiel ».


André Chassaigne s’est adressé aux communistes dans une lettre ouverte rendue publique à l’Assemblée des animateurs de section dans laquelle il fait le bilan d’un tour de France débuté en septembre au lendemain de son offre de candidature.


Cette lettre ouverte, pourtant riche d’enseignements, n’a pas été portée à la connaissance des communistes

 

Il est de plus en plus évident que la candidature d’André Chassaigne n’est pas et ne sera pas soutenue officiellement par le Parti.


La résolution de notre dernier Congrès indiquait que « dans la perspective des élections présidentielles, des personnalités communistes étaient légitimes à s’engager comme candidat », une lecture particulière conduit à privilégier des candidatures individuelles excluant, de fait, la possibilité pour notre Parti de désigner un candidat à la candidature.


Sans soutien officiel ni appui du parti (notamment du point de vue du travail collectif, de l’accompagnement matériel et humain, de la communication autour de la démarche d’André…), c’est sur son équipe parlementaire, sur la Fédération du Puy-de-Dôme et sur des individualités que reposent le poids et la gestion de cette précampagne.

Précampagne dont André montre bien dans sa lettre ouverte toutes les difficultés. N’étant pas soutenue, cette candidature apparaît comme isolée face au poids lourd médiatique Mélenchon


Comment André peut-il lutter à armes égales sur ce terrain en n’étant pas soutenu par son propre Parti ?


Depuis le mois de septembre dernier qu’il s’est déclaré disponible, l’Humanité n’a guère donné d’échos à sa démarche, à la différence du traitement dont a bénéficié Jean-Luc Mélenchon notamment lors de l’officialisation de sa candidature.


En trois jours, trois articles sont parus dans l’Humanité dont une pleine page où Jean-Luc Mélenchon pouvait expliquer le sens de sa candidature. Dans cet article daté du 27 janvier 2011, la journaliste interroge Jean-Luc Mélenchon sur la visibilité du PCF et de la GU s’il était choisi pour représenter le Front de Gauche. Mais elle ne l’interroge pas sur une autre hypothèse, celle où il ne serait pas choisi. Il aurait été intéressant que Jean-Luc Mélenchon puisse répondre à cette question ayant déclaré au journal Libération que, s’il n’était pas choisi, « alors, les compteurs seraient remis à zéro ».


De nombreux communistes se sont inquiétés de cette situation.


Après une rencontre avec le secrétaire national, notre Fédération s’est adressée le 25 novembre dernier à l’exécutif national à travers une motion de son Conseil Départemental. Cette motion exprimait notre crainte de voir une absence de soutien à la candidature d’André se dessiner. Elle expliquait le handicap que cela constituait pour que cette candidature puisse se développer et demandait des éclaircissements sur les conditions dans lesquelles cette candidature allait se poursuivre. A ce jour, nous n’avons toujours pas de réponse à nos interrogations.


Nombreux sont les communistes qui attendent de la Direction Nationale le maximum de dispositions pour permettre à chaque communiste d’être partie prenante de ce débat essentiel, comme l’indique l’adresse du CN.


Un débat doit avoir lieu dans le Parti. Au-delà des hommes, il doit porter sur le fond, sur la démarche, sur l’avenir du Front de Gauche.


Mais comment avoir un débat serein, franc, qui n’exclut aucun élément à disposition, qui n’écarte aucune hypothèse a priori, qui n’omet aucune information si tous les éléments de ce débat ne sont pas donnés aux communistes et surtout si le débat n’est pas organisé nationalement ?


Les faits énoncés plus haut, mis bout à bout, amènent de plus en plus de communistes à penser que le choix est déjà fait, que la Direction Nationale a d’ores et déjà choisi de présenter Jean-Luc Mélenchon comme candidat du Front de Gauche. Nombreux sont aussi les communistes à reprocher cette situation à notre direction faisant peser un danger sur notre Parti.


Mais comment ce choix pourrait-il être fait alors même que les communistes débutent cette discussion ? Le rôle d’une direction n’est pas de décider puis de demander aux adhérents s’ils partagent le choix fait. Sa responsabilité est de permettre un débat de qualité entre les communistes pour que ceux-ci soient les véritables décideurs des choix de leur Parti.


Toutes les opinions doivent être respectées, car c’est par le débat, la confrontation saine et sereine que nous avancerons ensemble. Il faut accepter ce débat, il faut accepter qu’il n’aboutisse pas obligatoirement là où on le souhaiterait. C’est accepter les règles démocratiques dont nous nous sommes dotés et que nous avons tous acceptées en adhérant à ce parti.


La Direction nationale doit donc organiser ce débat. Elle doit faire confiance à l’intelligence des communistes et mettre tout en œuvre pour que les choix que nous ferons soient des choix partagés parce que débattus.


Le Secrétariat Fédéral

Cyril CINEUX, Secrétaire Départemental
Boris BOUCHET ; Roger BOURDOULEIX ; Julien BRUGEROLLES ; Germaine CUERQ ; Jacques LANOIR.

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 08:51

AMITIES CORSE KURDISTAN et ses amis Kurdes proposent une soirée festive et culturelle autour du KURDISTAN. Exposition du peintre CHISA proposée uniquement pour cet évènement, , documentaire/ débat, veillée avec danses, chants corses et kurdes.

Transmettez cette invitation à vos contacts et venez nombreux pour cet évènement exceptionnel.

Cordialement,

Dominique TORRE Présidente d' Amitiés Corse Kurdistan

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Théâtre de Bastia Vendredi 18 Février

Entrée libre

PROGRAMME :

18H00 :
  • Vernissage de l’exposition « KURDISTAN DROIT AU CŒUR » de l’artiste peintre CHISA
  • Exposition photos « LA FACE CACHEE DE LA TURQUIE »
19H30 :
  • Projection d’un documentaire « KURDISTAN, LA LUTTE D’UN PEUPLE »
  • Scènes de la vie quotidienne illustrant la répression que subissent les kurdes, leur lutte pour leur survie et la reconnaissance de leurs droits. (attention, la violence de certaines scènes peut choquer)
20H30 :

DEBAT avec :

Eyyup Doru, représentant du Parti Kurde « Parti pour la Paix et la Démocratie » (BDP), chargé des relations avec l’Europe, intervenant au Parlement Européen. Joël DUTTO, de l’association « SOLIDARITE ET LIBERTE » Salih SOYLEMEZ, de « LA MAISON DU PEUPLE KURDE » de Marseille Marie- Christine VERGIAT, Députée Européenne GUE/ NGL, Membre du groupe réunissant les Députés Européens soutenant la Cause Kurde au Parlement Européen.

21H30 :

VEILLEE : Parrainée par LES FRERES RICOVERI

  • LES FRERES RICOVERI interpréteront des chansons Corses de leur répertoire ainsi que la chanson « Amici Curdi » écrite spécialement pour cette soirée.(paroles de Pierre AGOSTINI / musique de Ange-Pierre RICOVERI)
  • Spectacle de danses traditionnelles Kurdes
  • Chants Kurdes interprétés par l’artiste ÔZAN
  • Groupe Culturel " Sumente" : Chants polyphoniques, Chants sacrés, Chants traditionnels Corses

Soirée organisée par AMITIES CORSE KURDISTAN, avec le soutien de LA VILLE DE BASTIA,SOLIDARITE ET LIBERTE, LA MAISON DU PEUPLE KURDE de Marseille, LE CENTRE CULTUREL KURDE de Paris, TERRE CORSE, PER A PACE

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 08:31

 

Parce que nous REFUSONS que l'anglais prenne une place plus importante que le français dans notre pays.
(Travail, Enseignement supérieur, Éducation nationale, commerce, média, publicités...)
Parce que nous REFUSONS la mise au pas culturelle de la France.
Parce que nous ne serons JAMAIS un protectorat anglo-saxon :

Non au tout-à-l’anglais ! Non à l’anglais partout !
Ne laissons pas mourir la langue française !

 A l'initiative d'un collectif d'associations de défense de la langue française (Afrav, Asselaf, CLEC, COURRIEL, DLF). Merci de prendre connaissance du communiqué de presse .
Le rassemblement est ouvert à tous ceux qui veulent, au-delà des prétendues nécessités de la "mondialisation" libérale et des exigences antisociales de la haute finance, pouvoir continuer à vivre leur langue au quotidien, en France comme ailleurs. En défendant l'usage de la langue française en France, les associations sus-citées promeuvent le droit de tous les peuples à parler leur propre langue, et à le défendre devant l'imposition proprement coloniale du « globish » dans tous les pays sous les menées impérialistes des "modèles" économiques anglo-saxons.
Le rassemblement  a pour but de  sensibiliser le monde de l'Enseignement aux diverses réformes linguistiques accablantes qui viennent d'être annoncées (réforme Chatel et endoctrinement linguistique dès la maternelle, annonce de M. Sarkozy de faire enseigner les mathématiques et l'Histoire ! en anglais au lycée...).
Lutter n'a jamais été aussi crucial ! 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 08:27

 

 

"Sortant de sa réserve habituelle, le chef de l’ONU Ban Ki-moon a même donné une leçon de démocratie à ces régimes dictatoriaux, estimant qu’il fallait promouvoir des réformes audacieuses et bannir la répression.


Le comble de l’hypocrisie de Ban Ki-moon :
demander aux dictatures de réformer et de bannir la répression ; comme si on demandait au chat d’épargner la souris !!! "



                                               site: Liban Résistance

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 19:17

 

Communiqué.

 

Réduction ou abandon de l’ISF.

Une mesure scandaleuse qui va profiter encore aux Corses fortunés.

 

N Sarkozy et sa majorité UMP proposent de réduire ou de supprimer totalement l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune). Plusieurs scénarios sont envisagés ; soit la suppression totale et immédiate de l’ISF ; le problème, c’est tout de même un coût de 4 milliards d’euros pour le budget national qui accuse un déficit record. Soit une suppression en plusieurs étapes avec pour 2012 le relèvement du seuil d’imposition de 800000 euros à 1,3 million d’euros.

 

La CGT est totalement opposée à ces mesures qui vont une nouvelle fois bénéficier aux Français les plus aisés.

 

En Corse 1500 familles paient aujourd’hui l’ISF qui rapporte autour de 7 millions d’euros. Relever le seuil d’imposition exonérerait près de la moitié de ces contribuables fortunés du paiement de l’ISF. Après avoir supprimé en 2007 la quasi-totalité des droits de succession, voilà encore une mesure pour les privilégiés.

Cette mesure est d’autant plus scandaleuse que tous ces cadeaux fiscaux accordés aux plus fortunés avec en plus les fameuses niches fiscales, ont creusé les déficits et que le gouvernement présente ensuite la note aux salariés et aux ménages modestes.

 

En effet, le gouvernement «réfléchit » à une augmentation de la CSG et de la TVA donc des prix. Alors que les salariés et retraités Corses ont de plus en plus de difficultés à joindre les 2 bouts (prix élevés, chômage, hausse des taxes et impôts locaux, faibles salaires) pour la CGT, remettre en cause l’ISF est scandaleux inacceptable.

 

 

 

 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 07:59
Révolution post-islamiste
Par Olivier Roy

L’opinion européenne interprète les soulèvements populaires en Afrique du Nord et en Egypte à travers une grille vieille de plus de trente ans : la révolution islamique d’Iran. Elle s’attend donc à voir les mouvements islamistes, en l’occurrence les Frères musulmans et leurs équivalents locaux, être soit à la tête du mouvement, soit en embuscade, prêt à prendre le pouvoir. Mais la discrétion et le pragmatisme des Frères musulmans étonnent et inquiètent : où sont passés les islamistes ?

Mais si l’on regarde ceux qui ont lancé le mouvement, il est évident qu’il s’agit d’une génération post-islamiste. Les grands mouvements révolutionnaires des années 1970 et 1980, pour eux c’est de l’histoire ancienne, celles de leurs parents. Cette nouvelle génération ne s’intéresse pas à l’idéologie : les slogans sont tous pragmatiques et concrets ("dégage", "erhal") ; il ne font pas appel à l’islam comme leurs prédécesseurs le faisaient en Algérie à la fin des années 1980. Ils expriment avant tout un rejet des dictatures corrompues et une demande de démocratie. Cela ne veut évidemment pas dire que les manifestants sont laïcs, mais simplement qu’ils ne voient pas dans l’islam une idéologie politique à même de créer un ordre meilleur : ils sont bien dans un espace politique séculier. Et il en va de même pour les autres idéologies : ils sont nationalistes (voir les drapeaux agités) mais ne prônent pas le nationalisme. Plus originale est la mise en sourdine des théories du complot : les Etats-Unis et Israël (ou la France en Tunisie, qui a pourtant soutenu Ben Ali jusqu’au bout) ne sont pas désignés comme la cause des malheur du monde arabe. Même le pan-arabisme a disparu comme slogan, alors même que l’effet de mimétisme qui jette les Egyptiens et les Yéménites dans la rue à la suite des événements de Tunis montre qu’il y a bien une réalité politique du monde arabe.

Cette génération est pluraliste, sans doute parce qu’elle est aussi plus individualiste. Les études sociologiques montrent que cette génération est plus éduquée que la précédente, vit plus dans le cadre de familles nucléaires, a moins d’enfants, mais en même temps, elle est au chômage ou bien vit dans le déclassement social. Elle est plus informée, et a souvent accès aux moyens de communications modernes qui permettent de se connecter en réseau d’individu à individu sans passer par la médiation de partis politiques (de toute façon interdits). Les jeunes savent que les régimes islamistes sont devenus des dictatures : ils ne sont fascinés ni par l’Iran ni par l’Arabie saoudite. Ceux qui manifestent en Egypte sont précisément ceux qui manifestaient en Iran contre Ahmedinejad (pour des raisons de propagande le régime de Téhéran fait semblant de soutenir le mouvement en Egypte, mais c’est un règlement de comptes avec Moubarak). Ils sont peut-être croyants, mais séparent cela de leur revendications politiques : en ce sens le mouvement est "séculier", car il sépare religion et politique. La pratique religieuse s’est individualisée.

On manifeste avant tout pour la dignité, pour le "respect" : ce slogan est parti de l’Algérie à la fin des années 1990. Les valeurs dont on se réclame sont universelles. Mais la démocratie qu’on demande aujourd’hui n’est plus un produit d’importation : c’est toute la différence avec la promotion de la démocratie faite par l’administration Bush en 2003, qui n’était pas recevable car elle n’avait aucune légitimité politique et était associée à une intervention militaire. Paradoxalement l’affaiblissement des Etats-unis au Moyen-Orient, et le pragmatisme de l’administration Obama, aujourd’hui permettent à une demande autochtone de démocratie de s’exprimer en toute légitimité.

Ceci dit une révolte ne fait pas une révolution. Le mouvement n’a pas de leaders, pas de partis politiques et pas d’encadrement, ce qui est cohérent avec sa nature mais pose le problème de l’institutionnalisation de la démocratie. Il est peu probable que la disparition d’une dictature entraîne automatiquement la mise en place d’une démocratie libérale, comme Washington l’espérait pour l’Irak. Il y a dans chaque pays arabe, comme ailleurs, un paysage politique d’autant plus complexe qu’il a été occulté par la dictature. Or en fait, à part les Islamistes et, très souvent, les syndicats (même affaiblis), il n’y a pas grand chose.

LES ISLAMISTES N’ONT PAS DISPARU MAIS ONT CHANGÉ

Nous appelons islamistes ceux qui voient dans l’islam une idéologie politique à même de résoudre tous les problèmes de la société. Les plus radicaux ont quitté la scène pour le jihad international et ne sont plus là : ils sont dans le désert avec Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), au Pakistan ou dans la banlieue de Londres. Ils n’ont pas de base sociale ou politique. Le jihad global est complètement déconnecté des mouvements sociaux et des luttes nationales. Bien sûr la propagande d’Al-Qaida essaie de présenter le mouvement comme l’avant-garde de toute la communauté musulmane contre l’oppression occidentale, mais cela ne marche pas. Al-Qaida recrute de jeunes jihadistes dé-territorialisés, sans base sociale, qui ont tous coupé avec leur voisinage et leur famille. Al-Qaida reste enfermé dans sa logique de "propagande par le fait" et ne s’est jamais préoccupé de construire une structure politique au sein des sociétés musulmanes. Comme de plus l’action d’Al-Qaida se déroule surtout en Occident ou vise des cibles définies comme occidentales, son impact dans les sociétés réelles est nul.

Une autre illusion d’optique est de lier la réislamisation massive qu’ont semblé connaître les sociétés du monde arabe au cours des trente dernières années avec une radicalisation politique. Si les sociétés arabes sont plus visiblement islamiques qu’il y a trente ou quarante ans, comment expliquer l’absence de slogans islamiques dans les manifestations actuelles ? C’est le paradoxe de l’islamisation : elle a largement dépolitisé l’islam. La réislamisation sociale et culturelle (le port du voile, le nombre de mosquées, la multiplication des prêcheurs, des chaînes de télévision religieuses) s’est faite en dehors des militants islamistes, elle a aussi ouvert un "marché religieux" dont plus personne n’a le monopole ; elle est aussi en phase avec la nouvelle quête du religieux chez les jeunes, qui est individualiste mais aussi changeante. Bref les islamistes ont perdu le monopole de la parole religieuse dans l’espace public, qu’ils avaient dans les années 1980.

D’une part les dictatures ont souvent (mais pas en Tunisie) favorisé un islam conservateur, visible mais peu politique, obsédé par le contrôle des moeurs. Le port du voile s’est banalisé. Ce conservatisme de l’Etat s’est trouvé en phase avec la mouvance dite "salafiste" qui met l’accent sur la réislamisation des individus et non sur les mouvements sociaux. Bref, aussi paradoxal que cela puisse paraître, la réislamisation a entraîné une banalisation et une dépolitisation du marqueur religieux : quand tout est religieux, plus rien n’est religieux. Ce qui, vu de l’Occident, a été perçu comme une grande vague verte de réislamisation ne correspond finalement qu’à une banalisation : tout devient islamique, du fast-food à la mode féminine. Mais les formes de piété se sont aussi individualisées : on se construit sa foi, on cherche le prêcheur qui parle de la réalisation de soi, comme l’Egyptien Amr Khaled, et on ne s’intéresse plus à l’utopie de l’Etat islamique. Les "salafis" se concentrent sur la défense des signes et valeurs religieuses mais n’ont pas de programme politique : ils sont absents de la contestation où l’on ne voit pas de femmes en burqa (alors qu’il y a beaucoup de femmes parmi les manifestants, même en Egypte). Et puis d’autres courants religieux qu’on croyait en retrait, comme le soufisme, fleurissent à nouveau. Cette diversification du religieux sort aussi du cadre de l’islam, comme on le voit en Algérie ou en Iran, avec une vague de conversions au christianisme.

Une autre erreur est de concevoir les dictatures comme défendant le sécularisme contre le fanatisme religieux. Les régimes autoritaires n’ont pas sécularisé les sociétés, au contraire, sauf en Tunisie, ils se sont accommodés d’une réislamisation de type néo fondamentaliste, où l’on parle de mettre en œuvre la charia sans se poser la question de la nature de l’Etat. Partout les oulamas et les institutions religieuses officielles ont été domestiqués par l’Etat, tout en se repliant sur un conservatisme théologique frileux. Si bien que les clercs traditionnels, formés à Al-Azhar, ne sont plus dans le coup, ni sur la question politique, ni même sur les grands enjeux de la société. Ils n’ont rien à offrir aux nouvelles générations qui cherchent de nouveaux modèles pour vivre leur foi dans un monde plus ouvert. Mais du coup les conservateurs religieux ne sont plus du côté de la contestation populaire.

UNE CLÉ DU CHANGEMENT

Cette évolution touche aussi les mouvements politiques islamistes, qui s’incarnent dans la mouvance des Frères musulmans et de leurs épigones, comme le parti Nahda en Tunisie. Les Frères musulmans ont bien changé. Le premier point c’est bien sûr l’expérience de l’échec, aussi bien dans l’apparent succès (la révolution islamique d’Iran), que dans la défaite (la répression partout menée contre eux). La nouvelle génération militante en a tiré les leçons, ainsi que des anciens comme Rachid Ghannouchi en Tunisie. Ils ont compris que vouloir prendre le pouvoir à la suite d’une révolution conduisait soit à la guerre civile, soit à la dictature ; dans leur lutte contre la répression ils se sont rapprochés des autres forces politiques. Bons connaisseurs de leur propre société, ils savent aussi le peu de poids de l’idéologie. Ils ont aussi tiré les leçons du modèle turc : Erdogan et le parti AK ont pu concilier démocratie, victoire électorale, développement économique, indépendance nationale et promotion de valeurs sinon islamiques, du moins "d’authenticité".

Mais surtout les Frères musulmans ne sont plus porteurs d’un autre modèle économique ou social. Ils sont devenus conservateurs quant aux mœurs, et libéraux quant à l’économie. Et c’est sans doute l’évolution la plus notable : dans les années 1980, les islamistes (mais surtout les chi’ites) prétendaient défendre les intérêts des classes opprimées et prônaient une étatisation de l’économie, et une redistribution de la richesse. Aujourd’hui les Frères musulmans égyptiens ont approuvé la contre-réforme agraire menée par Moubarak, laquelle consiste à redonner aux propriétaires terriens le droit d’augmenter les baux et de renvoyer leurs fermiers. Si bien que les islamistes ne sont plus présents dans les mouvements sociaux qui agitent le delta du Nil, où l’on observe désormais un retour de la "gauche", c’est dire de militants syndicalistes.

Mais l’embourgeoisement des islamistes est aussi un atout pour la démocratie : faute de jouer sur la carte de la révolution islamique, il les pousse à la conciliation, au compromis et à l’alliance avec d’autres forces politiques. La question aujourd’hui n’est plus de savoir si les dictatures sont le meilleur rempart contre l’islamisme ou non. Les islamistes sont devenus des acteurs du jeu démocratique. Ils vont bien sûr peser dans le sens d’un plus grand contrôle des mœurs, mais faute de s’appuyer sur un appareil de répression comme en Iran, ou sur une police religieuse comme en Arabie saoudite, ils vont devoir composer avec une demande de liberté qui ne s’arrête pas seulement au droit d’élire un parlement. Bref ou bien les islamistes vont s’identifier au courant salafiste et conservateur traditionnels, perdant ainsi leur prétention de penser l’islam dans la modernité, ou bien ils vont devoir faire un effort de repenser leur conception des rapports entre la religion et la politique.

Les Frères musulmans seront d’autant plus une clé du changement que la génération en révolte ne cherche guère à se structurer politiquement. On reste dans la révolte de protestation, pas dans l’annonce d’un nouveau type de régime. D’autre part, les sociétés arabes restent plutôt conservatrices ; les classes moyennes qui se sont développées à la suite des libéralisations économiques veulent de la stabilité politique : elles protestent avant tout contre la nature prédatrice des dictatures, qui confine à la kleptomanie dans le régime tunisien. La comparaison entre la Tunisie et l’Egypte est éclairante. En Tunisie le clan Ben Ali avait affaibli tous ses alliés potentiels, par refus de partager non seulement le pouvoir mais surtout la richesse : la classe des hommes d’affaires a été littéralement escroquée en permanente par la famille, et l’armée a été laissée non seulement hors-jeu sur le plan politique, mais surtout en dehors de la distribution des richesses : l’armée tunisienne était pauvre ; elle a même un intérêt corporatiste à avoir un régime démocratique qui lui assurera sans doute un budget plus élevé.

Par contre en Egypte le régime avait une base sociale plus large, l’armée est associée non seulement au pouvoir mais aussi à la gestion de l’économie et à ses bénéfices. La demande démocratique butera donc partout dans le monde arabe sur l’enracinement social des réseaux de clientélisme de chaque régime. Il y a ici une dimension anthropologique intéressante : la demande de démocratie est-elle capable de dépasser les réseaux complexes d’allégeances et d’appartenances à des corps sociaux intermédiaires (qu’il s’agisse de l’armée, de tribus, de clientèles politiques, etc.). Quelle est la capacité des régimes à jouer sur les allégeances traditionnelles (les Bédouins en Jordanie, les tribus au Yémen) ? Comment ces groupes sociaux peuvent-ils ou non se brancher sur cette demande de démocratie et en devenir des acteurs ? Comment la référence religieuse va se diversifier et s’adapter à des nouvelles situations ? Le processus va être long et chaotique, mais une chose est certaine : nous ne sommes plus dans l’exceptionnalisme arabo-musulman. Les événements actuels reflètent un changement en profondeur des sociétés du monde arabe. Ces changements sont en cours depuis longtemps, mais ils étaient occultés par les clichés tenaces que l’Occident accrochaient sur le Moyen-Orient.

Il y a vingt ans, je publiais L’Echec de l’islam politique. Qu’il ait été lu ou non n’a pas d’importance, mais ce qui se passe aujourd’hui montre que les acteurs locaux ont tiré eux-mêmes les leçons de leur propre histoire. Nous n’en avons pas fini avec l’islam, certes, et la démocratie libérale n’est pas la "fin de l’histoire", mais il faut désormais penser l’islam dans le cadre de son autonomisation par rapport à une culture dite "arabo-musulmane" qui pas plus aujourd’hui qu’hier n’a été fermée sur elle-même.

Texte publié dans Le Monde du 13 février 2011

Olivier Roy, professeur et directeur du programme méditerranéen de l’Institut universitaire européen de Florence (Italie)

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 15:01

Reception de Monsieur l'Ambasssadeur de CUBA à la Région

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DISCOURS DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE DE CORSE
En l’honneur de Monsieur l’Ambassadeur de la République de Cuba –

Ajaccio, 10 février 2011

Monsieur l’Ambassadeur, je suis particulièrement heureux de vous souhaiter, à vous-même et à la délégation qui vous accompagne, la bienvenue. J’avais eu la joie de vous rencontrer en septembre dernier, dans l’atmosphère fraternelle de la Fête de l’Humanité, et votre visite confirme tout l’intérêt que vous portez à la Corse ; croyez-le, nous y sommes sensibles.

Si, par la distance la « Grande Île » est loin de la Corse, elle en est proche, vous le vérifierez, par le cœur et les pensées.

Non seulement parce qu’entre insulaires nous partageons un comportement et une perception propres, un rapport à l’espace et au temps particuliers, une « dimension topopsychologique » que l’on nommera « iléité »(1) ; ou parce que l’aura de la culture cubaine, synthèse assez prodigieuse d’apports Amérindiens, Espagnols, Africains, a enrichi notre imaginaire, au travers de la musique et de la littérature ; mais aussi, parce que, voici plus de cinquante ans, en renversant le dictateur BATISTA, la Révolution Cubaine démontrait à tous les peuples d’Amérique Latine, la possibilité de lutter contre la misère, le retard économique et la dépendance. A travers vous, c’est à votre peuple que nous rendons hommage aujourd’hui.

(1)Cf. Anne Meistersheim – Territoire et insularité – le cas de la Corse- Publisud-Paris, 1991-citant A. Moles-p.204

Je ne puis énumérer ici les nombreux succès obtenus qu’il s’agisse de la santé, de l’éducation, de l’emploi, de l’alimentation, de l’espérance de vie et des conditions de vie en général ; Cuba a donné l’exemple en Amérique latine pour la recherche, le savoir, mais aussi pour l’accès au sport et à la culture, l’égalité des sexes, notamment salariale. Ces incontestables réussites sociales seraient encore plus solides si Cuba ne subissait, depuis 1962, les lourdes conséquences du blocus économique, commercial et financier, organisé par les Etats- Unis à la suite de la nationalisation des compagnies Américaines. Cet embargo, qui pénalise la population et viole les droits du peuple Cubain, a aussi des répercussions sur les firmes étrangères et sur les projets de coopération internationaux. L’Assemblée générale de l’ONU s’est à nouveau prononcée pour la levée du blocus contre Cuba sans, pour l’instant, être véritablement entendue. Nous espérons encore que le Président Barak OBAMA, dont l’élection avait suscité un grand espoir d’ouverture et de « normalisation » entre les deux pays fasse en sorte de lever ce blocus, comme nous espérons qu’il fera fermer la base de Guantanamo ; nous demandons aussi la libération des cinq Cubains injustement incarcérés depuis 1998 dans les prisons des USA et en faveur desquels se développe une campagne internationale. Voyez-vous, parmi les choses qui, au-delà des distances géographiques et des différences de contexte historique, nous touchent, nous Corses, la capacité de résistance que Cuba démontre quotidiennement n’est pas la moindre. La résistance victorieuse de tout un peuple, durant un demi-siècle, à un Empire ! le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le goût de l’indépendance, la volonté d’agir en nation responsable, ce sont des valeurs qui parlent aux Corses, à tous les Français, bien au-delà des clivages politiques. Cuba est aussi l’objet d’une campagne permanente et virulente de dénigrement, tellement outrancière parfois qu’on pourrait douter de son efficacité. Ai-je besoin de rappeler que nous ne concevons pas le socialisme sans la démocratie ? Que nous ne dissocions pas égalité et liberté ? Qu’enfin les libertés de circulation, d’association, d’expression que nous revendiquons pour nous, nous ne saurions les dénier à d’autres ? Mais, franchement, nous pouvons nous interroger sur les raisons de la stigmatisation dont Cuba fait l’objet ; l’amplification des faits par rapport à d’autres pays, dans lesquels, comme le constate le dernier rapport d’Amnesty International, les droits humains sont tous les jours bafoués ; le silence des médias dominants sur les progrès accomplis ainsi que sur l’action humanitaire que mènent les Cubains de par le Monde dans le domaine médical ou les programmes d’alphabétisation. Il faut souhaiter que l’Union Européenne, affirmant son indépendance à l’égard des Etats-Unis, et en cohérence avec le vote à l’ONU de ses Etats membres, supprime – comme le demande d’ailleurs l’Espagne - l’obstacle que constitue la « position commune » de 1996, et approfondisse enfin le dialogue avec Cuba, reconnu comme un partenaire légitime. Si Cuba subit ce traitement discriminatoire, n’est-ce pas aussi parce qu’il tente une alternative au modèle économique et social libéral ? Il est vrai, Monsieur l’Ambassadeur, que Votre pays poursuit l’ambition d’édifier un modèle différent de société. Explorant une voie originale de développement, vous avez, avec le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua, créé l’ALBA – l’Alternative Bolivarienne pour les Amériques- espace d’échanges solidaires non marchands où chaque Etat donne ce qu’il a et reçoit ce dont il a besoin, une logique contradictoire avec les accords de libre échange imposés partout dans le monde au nom de l’idéologie libérale, aujourd’hui en pleine crise. Depuis plusieurs mois se déroule chez vous un grand débat national sur le devenir de l’économie et de la société. C’est un moment très important de l’Histoire de Cuba, qui suscite beaucoup d’espoir dans la population car il vise, tout en consolidant les conquêtes sociales, à développer l’économie, en un mot à améliorer la qualité de la vie dans son ensemble. Nous sommes nombreux à penser que votre pays relèvera victorieusement le défi et développera son projet de socialisme du 21ème siècle. Sur le plan diplomatique, on doit se réjouir de la reprise, depuis décembre 2010, de la coopération bilatérale Franco-Cubaine, suspendue depuis 2003. Les deux pays s’engagent à "promouvoir les échanges dans les domaines jugés prioritaires et mutuellement avantageux", tels l’agriculture, la santé, l’environnement, la recherche scientifique, l’enseignement du français et les domaines culturel et artistique. Cette accord facilitera l’accompagnement des projets menés par les Collectivités Territoriales Françaises, coopérations encore trop peu nombreuses et qu’il convient d’encourager. A ce titre, je me réjouis, bien entendu, des relations culturelles engagées avec la Commune d’Ajaccio et la Maison Bonaparte et J’espère fortement que ces échanges en préfigurent d’autres, tant il m’apparaît évident qu’entre insulaires de bonne volonté, nous avons du chemin à faire ensemble. Je vous remercie

Par U Rossu

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 17:44

"300 000 Français pourraient échapper à l'impôt sur la fortune(ISF)" nous a dit ce soir sur la 3 la souriante journaliste.Ceci, à cause du dispositif proposé par F. Baroin, notre comique ministre du budget.

Alleluia!!!

En ces temps de crise, que l'on impose aux travailleurs de se serrer la ceinture,de travailler plus pour gagner moins ou ne ne pas travailler du tout, cas des chômeurs, cette nouvelle nous fait chaud au coeur.

Au moins quelques français, de véritables patriotes,  qui vont échapper à la morosité ambiante!!!

 

                          U Cursinu Rossu

 


   u-cursinu-rossu.jpg

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 16:32

Le sommet de l’odieux est atte  

Communiqué de Jean-Claude Lefort à propos de Salah Hamouri
Le sommet de l’odieux est atteint
En réponse à notre interpellation concernant l’absence d’action des autorités françaises pour obtenir la libération de Salah Hamouri, la ministre des Affaire étrangères nous écrivait le 5 janvier dernier que : « Il n’appartient pas aux autorités françaises d’intervenir ou même de commenter les procédures judiciaires d’un Etat souverain ».

Nous dénoncions aussitôt cette affirmation mensongère puisque aussi bien en Iran, au Mexique ou ailleurs, les « autorités françaises » intervenaient de manière publique en faveur de compatriotes emprisonnés. Sauf dans un seul cas : pour Salah Hamouri.

Ce jour nous apprenons que, suite au rejet du recours en cassation de la justice mexicaine de notre compatriote Florence Cassez, la ministre évoque – et répète sur les médias audiovisuels – que cette décision constituait « un déni de justice qui aura des conséquences sur les relations entre la France et le Mexique ». L’Ambassadeur du Mexique est convoqué sur le champ au Quai d’Orsay à 11 heures et le Président de la République fait savoir qu’il recevra la famille de Florence Cassez la semaine prochaine. La ministre fait savoir qu’le boycottera « L’année du Mexique » en France.

Nous ne connaissons pas le dossier de Florence Cassez, et bien évidement nous lui souhaitons le meilleur. Mais la preuve est une nouvelle fois faite que pour Salah Hamouri rien de tel n’est mis en œuvre.

Le cas de Salah est particulièrement clair : il n’a tué personne, enlevé personne, attenté aux jours de personne. Le « jugement » parle d’une simple « intention » qu’il aurait eue. Et depuis plus de 6 ans il est en prison, condamné à 7 ans de prison par un Tribunal militaire d’occupation israélien. Et les autorités françaises « n’interviennent pas ni ne commentent ».

Le sommet de l’odieux est atteint. Pour les autorités françaises on ne touche pas à Israël quoi que fasse cet Etat. Un Français est en prison injustement ? Et alors ! Qu’il y reste ! L’envie de vomir nous prend. Quelle honte. Quel mépris pour les droits de l’homme. Quel alignement mortel sur une Force occupante.

Salah : nous sommes toujours là ! Et plus que jamais nous exigeons ta liberté ! C’est bien clair désormais que, et depuis le début, le droit et la justice sont de notre côté !
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