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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 14:06

 

                                                                 cerveau animé

 

 

source: RESPUBLICA

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 13:48

MARE-NOSTRUM-copie-1

                                                              HUMA.fr

 

Pauvreté : le Secours Populaire au chevet des Grecs

Dimanche, 2 Novembre, 2014

AFP

 

Le Secours populaire français et son partenaire grec Solidarité populaire ont organisé ces trois derniers jours des distributions de nourriture en Grèce. La pauvreté qui frappe le pays est galopante.

 

« Notre volonté est qu’il y ait un grand effort au niveau européen pour que la solidarité se développe au-delà des frontières, a déclaré Julien Lauprêtre, le président du SPF. Avec d’autres associations européennes, nous avons un rôle à jouer pour que les gens soient moins malheureux. » Le Secours populaire français et son partenaire grec Solidarité populaire ont organisé trois journées de distribution de nourriture aux plus démunis, dans divers sites de la banlieue d’Athènes. Des centaines de personnes ont été accueillies. 5000 familles ont reçu de l’aide et de la nourriture durant ces trois jours. L’association française a pu mesurer l’étendue de la détresse et recueillir plusieurs témoignages. Comme celui d’Hara, 34 ans et mère de 2 enfants, ancienne cadre dans une banque et sans emploi depuis 2008 : « Mon mari gagne 600 euros par mois. Pour ma part, je cherche chaque jour un travail, mais je ne trouve rien. Je serai pourtant prête à faire n’importe quoi. Nous avons un loyer de 450 euros et heureusement, nos parents nous aident. Cette distribution est un bol d’air même si elle ne règlera évidemment pas tous nos problèmes. »

 

    En Grèce, un enfant sur quatre vit dans la pauvreté

    Un Grec sur 3 est au chômage

    Un Grec sur trois vit avec moins de 470 euros par mois

 

Du côté des bénévoles, on se sert aussi la ceinture. Helena, 31 ans préfère parler des difficultés des personnes qu’elle est venue aider mais a également vu son niveau de vie s’effondrer : « Je suis professeure de français. Avec la crise, mes revenus sont passés de 3 000 euros à 500 euros. Avec les 800 euros de mon mari, nous gagnons plus que beaucoup de Grecs, mais je ne peux plus payer d’assurance médicale. Or, mes enfants ont besoin de soins. » « Je lis dans la presse, française notamment, que la crise est ici presque finie, rapporte-t-elle, « en réalité, selon moi, elle commence. »

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 13:38

 

 

 

                                                                                      GAZA

Comment Israël va faire de Gaza une maxi-prison moderne à l’américaine

On peut se demander pourquoi la reconstruction de Gaza, bombardée pour être renvoyée à l’Age de Pierre, selon les objectifs explicites de la doctrine militaire israélienne, n’a débuté, si timidement, que deux mois après la fin des combats.

 
 

D’après les données des Nations Unies, 100.000 logements ont été détruits ou endommagés, laissant 600.000 Palestiniens – soit près d’1 Gazaoui sur 3 – sans domicile ou en pleine détresse humanitaire.

Les routes, les écoles et la centrale électrique alimentant les systèmes d’adduction et d’épuration d’eau sont en ruines. L’hiver approche, froid et humide. L’agence Oxfam déclare qu’au rythme actuel d’avancement des travaux, il faudra 50 années pour reconstruire Gaza.

Où, ailleurs dans le monde, sinon dans les Territoires palestiniens, la communauté internationale resterait-elle les bras croisés devant autant de personnes en souffrance – non du fait d’un dieu aveugle, mais par la volonté de leurs frères humains ?

La raison de ce retard , comme toujours ... ce sont les « impératifs de sécurité » d’Israël. Gaza peut être reconstruit, mais uniquement selon les spécifications précises posées par les autorités israéliennes.

Nous en avons déjà été à ce point. Il y a 12 ans, les excavatrices israéliennes s’avançaient dans le camp de Jénine en Cisjordanie au milieu de la Deuxième Intifada. Israël venait de perdre son plus grand nombre de soldats en une seule bataille alors que son armée progressait avec peine dans un dédale d’étroites ruelles.

Israël a transformé en ruines des centaines de maison - des scènes qui ont choqué le monde. Tandis que les habitants vivaient sous des tentes, Israël a insisté sur les conditions de réhabilitation du camp. Les ruelles qui avaient aidé la résistance palestinienne dans ses embuscades devaient disparaître. A leur place on construisit des rues suffisamment larges pour permettre aux blindés israéliens d’y patrouiller.

Bref, les besoins humanitaires des Palestiniens aussi bien que leur droit de résister à leur oppresseur, reconnu en droit international, ont été sacrifiés pour satisfaire le désir d’Israël de renforcer plus efficacement son occupation.

Difficile de ne pas voir que l’accord conclu au Caire ce mois-ci pour la reconstruction de Gaza procède du même calcul.

Les donateurs ont promis 5,4 milliards de dollars – mais l’expérience nous a appris que seule une petite partie se matérialisera. En outre, la moitié sera immédiatement redirigée vers la lointaine Cisjordanie pour rembourser les importantes dettes de l’Autorité Palestinienne.

Dans la communauté internationale, personne ne semble avoir suggéré qu’Israël, qui a démembré la Cisjordanie et Gaza de diverses manières, règle la facture.

L’Accord du Caire a été largement salué, alors que les conditions de la reconstruction de Gaza n’ont été que vaguement rendues publiques. Mais certains participants indignés ont fait fuiter les détails.

Un analyste israélien a comparé la solution proposée à la transformation d’une prison du tiers monde en une installation carcérale moderne surdimensionnée, à l’américaine. L’extérieur plus civilisé ne fera que dissimuler son but réel : non pas améliorer la vie des résidents palestiniens, mais offrir davantage de sécurité aux gardiens israéliens.

Les préoccupation humanitaires sont exploitées pour permettre à Israël de restructurer un blocus de huit années qui a interdit tant de produits essentiels, y compris ceux qui étaient nécessaires pour reconstruire Gaza après les attaques précédentes.

L’accord transfère le contrôle symbolique des frontières de Gaza et l’apport de matériaux de construction à l’AP et à l’ONU afin de contourner et d’affaiblir le Hamas.

Les contrôleurs – et les décideurs véritables – seront les Israéliens.

Par exemple, ils auront un droit de veto contre les fournisseurs de quantités importantes de ciment nécessaires. Cela veut dire qu’une grosse partie de l’argent des donateurs tombera dans l’escarcelle des cimentiers et des intermédiaires israéliens.

Toutefois le problème est plus profond que cela. Le système doit satisfaire le désir d’Israël de savoir où aboutit chaque sac de ciment, chaque tige d’acier, pour empêcher le Hamas de reconstruire ses roquettes maison et son réseau de tunnels. Ces tunnels, et l’élément de surprise qu’ils ont présenté, ont causé la perte de tant de soldats israéliens. Sans eux, Israël aura plus de latitude la prochaine fois où il voudra « tondre la pelouse », comme ses chefs de guerre appellent les destructions répétées de Gaza.

La semaine dernière, le ministre de la Défense Moshe Yaalon avertissait qu’une reconstruction de Gaza serait conditionnée par la bonne conduite du Hamas. Israël voulait être sûr que « les fonds et les équipements ne seront pas utilisés pour le terrorisme, c’est pourquoi nous surveillons de près tous les développements ».

AP et ONU devront soumettre à une base de données israélienne les détails de chaque maison qui a besoin d’être reconstruite. Il semble que les drones israéliens surveilleront tout mouvement sur le terrain.

Israël sera en mesure d’imposer son veto à tous ceux qu’il considérera comme militants – ce qui veut dire : ayant un lien avec le Hamas ou le Djihad Islamique. Israël espère sans doute que cela va dissuader la plupart des Palestiniens de s’associer aux mouvements de la résistance.

Par ailleurs on ne peut s’empêcher de croire que le système de supervision fournira à Israël les coordonnées GPS de chaque maison à Gaza, et les détails concernant chaque famille, consolidant son contrôle pour la prochaine décision de lancer une offensive. Et Israël peut tenir tout le processus en otage et l’interrompre à tout moment.

L’ONU, hélas, désespérant de voir tant tarder l’aide aux familles de Gaza, a accepté de concourir à cette nouvelle version du blocus, en dépit du fait qu’elle viole le droit international et les droits des Palestiniens.

Washington et ses alliés, semble-t-il, ne sont que trop heureux de voir le Hamas et le Djihad Islamique privés des matériaux nécessaires pour résister au prochain assaut d’Israël.

Le New York Times a exprimé sa préoccupation : « A quoi bon collecter et dépenser des millions de dollars … pour reconstruire la bande Gaza, juste pour qu’elle soit détruite à la prochaine guerre ? »

Pour certains donateurs exaspérés par des années d’argent déversé dans un trou sans fond, revaloriser Gaza en maxi-prison moderne à l’américaine, paraît un meilleur retour sur investissement.

The National  
Traduction : Info-Palestine.eu - Marie Meert

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 10:05

 

                                                                      cerveau animé

 

 

 

D’où est sorti Daech ?
                 par Abdel Bari Atwan

 

Aujourd’hui, toutes les routes en Libye vont dans la même direction : la sortie du pays.

Les Libyens de l’Est empilent dans leurs véhicules tout ce qu’ils peuvent emporter et se dirigent vers l’Égypte. Ceux de l’Ouest cherchent à joindre la Tunisie tandis que les gens de Misrata, au centre du pays, prennent la mer pour atteindre Malte.

Il semblerait qu’il y ait presque 2 millions de libyens vivant actuellement en Égypte et presque 1,5 million en Tunisie. Un grand nombre de libyens a aussi essayé d’entrer en Italie et en Turquie, à la recherche de n’importe quel pays voulant bien ouvrir ses portes.

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Benghazi, qui avait été présenté comme le berceau de la révolution libyenne, a enduré au cours des trois derniers jours de lourds combats entre les troupes fidèles au général Khalifa Hiftar et les groupes islamiques radicaux. À l’heure où j’écris ces lignes, 60 personnes ont déjà été tuées et ce nombre ne fait certainement qu’augmenter.

Hiftar a commencé en mai la prétendue « bataille de la dignité » contre les groupes islamiques menés par Ansar Al-Islam. Il est le chef du mouvement Awakening [le Réveil] en Libye et il est largement soutenu par les États-Unis.

Les Libyens sont perdus au milieu de tout une somme d’organisations, factions et milices se faisant concurrence, et le pays est englouti dans des batailles chaotiques.

La division est non seulement militaire mais aussi politique. Depuis août existent deux gouvernements libyens, deux parlements et deux armées, après que les islamistes se soient emparés de Tripoli et aient installé leur propre gouvernement, dirigé par le Premier ministre Omar Al-Hasi, forçant ainsi Abdullah Thinni - le Premier ministre reconnu au niveau international - et son équipe à s’installer à Tobrouk.

Mercredi, l’envoyé spécial turc pour la Libye, Emrullah Isler, a rencontré Al-Hasi dans l’ancien bureau de Thinni, ce qui équivaut à la première reconnaissance officielle de la nouvelle administration à Tripoli. La Turquie est l’un des plus grands partenaires commerciaux de la Libye.

La Libye est devenue un échiquier pour des guerres par procuration. Le Qatar soutient les groupes islamiques tandis que l’Égypte soutient Hiftar. En attendant, personne ne peut confirmer l’origine des avions qui ont bombardé Benghazi.

Le dernier-né en Libye est probablement le plus dangereux et le plus puissant de tous. Bernardino Léon, le représentant des Nations Unies pour la Libye, a prévenu d’une présence croissante de l’État Islamique [EI] dans l’est du pays. Dans Derna, le Conseil de la jeunesse islamique à fait allégeance à Abu Bakr al-Baghdadi plus tôt ce mois-ci et s’est donné un émir yéménite nommé Abu Taleb al-Jazarawey. L’État islamique a mis en place une cour ou Sharia, dans la ville, et les drapeaux de l’EI sont maintenant visibles partout.

Au beau milieu de tout ce chaos, on se demande où se tiennent les Américains. La réponse a été apportée par l’ambassadeur Deborah Jones qui a tweeté que les organisations terroristes doivent être mises à l’écart par l’armée de métier, sous le contrôle d’une autorité centrale qui serait démocratique. Un autre tweet a condamné Ansar Al-Islam, suggérant ainsi que les États-Unis soutiennent pleinement Hiftar qui a longtemps été un de leurs alliés, puisqu’il a été formé par la CIA et a tenté sous leur contrôle dans les années 90, deux coups de force contre Muammar Ghadaffi.

Où se tient le peuple libyen dans cette jungle de milices et de combats ? Il est totalement perdu et quiconque dispose d’un peu d’argent a déjà fuit le pays - les plus riches (grâce à la corruption) sont déjà partis en Europe - tandis que ceux qui n’ont rien attendent leur destin et vivent dans la pauvreté et la terreur, ne sachant quel groupe craindre le plus.

La dernière question est : où est la révolution et où sont les révolutionnaires libyens ?
Je vous laisse cette question ainsi qu’aux libyens. L’histoire contemporaine est plus noire et plus trompeuse que tout ce à quoi nous avons déjà assisté.

Abdel Bari Atwan

Source : IRIB

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 09:48

 

                                                                  MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Le fléau Daech en Syrie et en Irak – Quelque chose ne tourne pas rond au sein de l’ONU !
Mondialisation.ca, 2 novembre 2014


I. Communiqué de M. Bachar al-Jaafari suite à la réunion du Conseil de sécurité concernant la situation en Syrie – 30/10/2014 –

Bonjour Mesdames et Messieurs,

Aujourd’hui, pour la première fois, le Conseil de sécurité a tenu une réunion conjointe entre des humanitaires et des politiques traitant de ce que l’on désigne communément par « la crise syrienne » [1]. M. Staffan de Mistura s’est exprimé suite à l’intervention par visioconférence, à partir de Genève, de Mme Kang Kyung-wha, Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence de l’OCHA [Bureau de la coordination des affaires humanitaires].

Nous pensons que c’est là une évolution positive dans la mesure où les membres du Conseil de sécurité pourront examiner, à la fois, l’aspect politique et l’aspect humain que M. De Mistura [Envoyé spécial de l’ONU auprès de la Syrie] vient juste de vous exposer [2].

Nous ferons cependant deux remarques sur ce qui a été dit au cours de la session d’aujourd’hui :

  • La première remarque concerne Mme Kyung qui, lorsqu’elle a souligné le fait que la violence avait atteint des niveaux sans précédent, n’a pas précisé les raisons de cette escalade. Elle a parlé du nombre croissant de ce qu’elle a qualifié de « réfugiés » ou de « personnes déplacées », mais n’a pas précisé les raisons qui ont fait que ces millions de Syriens ont fui leur pays, leurs villes ou leurs villages. Elle a parlé des bombardements terroristes à Homs qui ont tué nombre d’enfants innocents devant leur école, mais n’a pas précisé qui en étaient les auteurs [3].

C’est cette manière de s’alarmer devant les événements sanglants frappant la Syrie qui pose un problème éthique et moral, à nous-mêmes, comme au gouvernement syrien.

Nous aurions souhaité que le personnel du Secrétariat soit plus neutre quant à ses prises de position concernant les actions terroristes en Syrie ; d’autant plus qu’aujourd’hui, après une longue période de déni, la dite « Communauté internationale » a fini par en arriver à la conclusion que ce que le gouvernement syrien disait depuis des années était la stricte vérité : «  Nous sommes confrontés à des mercenaires venant de 83 pays. Nous sommes confrontés à des terroristes venant du monde entier » !

Des terroristes entrainés dans des « camps secrets » ou plutôt, qui étaient secrets, puisque c’est maintenant chose publiquement déclarée en Jordanie, en Turquie et en Arabie saoudite. De plus, nous savons que leurs instructeurs et leurs superviseurs sont des Étasuniens, des Britanniques et des Français. Il n’y a donc plus de secrets, ni sur l’identité de ceux qui soutiennent les terroristes en Syrie, ni sur les principales raisons de l’afflux des terroristes du prétendu EIIL, de l’EI, de Jabhat al-Nosra ou de n’importe quelle autre organisation de ce type.

Plus personne ne peut se laisser convaincre qu’un terroriste australien qui a quitté Sydney pour se retrouver 24 heures après dans les environs de Damas ou d’Alep à se battre contre le gouvernement du pays, est un « rebelle syrien » ; mais certains, notamment les porte-paroles du Secrétariat, persistent à qualifier ainsi l’Australien, le Français, le Saoudien, le Libyen, le Tunisien ou le Turc rendus en Syrie. Je ne sais comment ils peuvent combiner ces deux identités contradictoires pour un même terroriste !

Nous avons donc là un problème éthique qui devrait être traité au niveau des représentants du Secrétariat [de l’ONU].

  •  
    • La deuxième remarque concerne M. De Mistura dont nous saluons les efforts en espérant en savoir plus sur ses propositions pour un « règlement politique » dans un avenir proche. Bien sûr que c’est d’un tel règlement que nous avons besoin, mais si nous voulons faciliter sa tâche, celle du gouvernement syrien et celle des membres du Conseil de sécurité, nous devons aborder la question dans son ensemble et d’une manière globale.

Nous ne pouvons pas nier le rôle destructeur de la Turquie en Syrie. Nous ne pouvons plus ignorer que la Turquie facilite l’entrée des terroristes de L’EIIL et de Jabhat al-Nosra sur notre territoire. Nous ne pouvons plus ignorer et ne pas condamner le fait que les politiques du gouvernement turc sont derrière cette escalade de la violence en Syrie.

Je ne comprends pas comment quiconque en ce monde peut tolérer ce genre de politique irresponsable du gouvernement turc, surtout après avoir entendu le président turc poser ses quatre conditions préalables à toute participation à la lutte de la Communauté internationale contre Daech et le terrorisme à Aïn al-Arab/Kobané, [Création d'une zone tampon, qualifiée ensuite de zone de sécurité, en territoire syrien ; doublée d'une zone d'exclusion aérienne dans le Nord de la Syrie ; refus de toute autonomie kurde, le Parti de l'union démocratique (PYD) étant considéré comme une organisation terroriste ; renversement du gouvernement syrien et, plus particulièrement, du Président Bachar al-Assad ; NdT].

Ces conditions constituent une violation de la Charte des Nations Unies et des principes du droit international, mais toujours pas de réaction de la part du Secrétaire général Ban Ki-moon, ni de n’importe lequel de ses assistants ou experts de haut niveau.

Quelque chose ne tourne donc pas rond dans cette organisation, d’autant plus que ces violations sont d’ordre éthique et non seulement d’ordre politique ou humanitaire.

La souffrance vécue par le peuple syrien n’est pas due au bazar ou au cirque que nous raconte, parfois, cette organisation [OCHA]. La souffrance du peuple syrien devrait être considérée et traitée d’une manière plus sérieuse qu’elle ne le fait. M. De Mistura a souligné qu’à Damas il avait entendu maintes fois répété le mot « Khalas » qui veut dire : « assez !». Assez d’aider les terroristes à traverser nos frontières à partir de la Jordanie, du Liban et de la Turquie !

Le fléau Daech auquel sont confrontés le peuple irakien et le peuple syrien devrait appeler la dite Communauté internationale à des déclarations plus sérieuses concernant la lutte contre le terrorisme dans le cadre des résolutions 2170 et 2178, alors qu’il apparaît que des mois après l’adoption de ces deux résolutions par le Conseil de sécurité, ni le gouvernement turc, ni le gouvernement saoudien, ni même le gouvernement jordanien qui est membre de ce Conseil, n’ont tenu compte du contenu de ces deux résolutions de l’ONU.

C’est pourquoi j’ai dit que quelque chose va mal dans cette organisation, là où nous avons besoin d’ouvrir les yeux sur les faits, pour ne pas aboutir à des analyses erronées sur ce qui se passe en Syrie.

Aujourd’hui, la priorité est de mettre fin à ces actions irresponsables et provocatrices du gouvernement turc à l’égard de la Syrie en dépit des résolutions 2170, et 2178. Nous ne pouvons pas continuer à pratiquer une telle sélectivité et combattre le terrorisme. Être sélectif signifie que vous n’êtes pas sérieux dans votre combat contre le terrorisme !

Je suis à votre disposition.

 Dr. Bachar al-Jaafari

Délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies

30/10/2014

II. Réponses de M. Bachar al-Jaafari aux questions posées par les journalistes, en arabe et en anglais :

1. M. de Mistura a-t-il discuté de son « plan d’action » avec le gouvernement syrien lorsqu’il s’est rendu à Damas, à Moscou ou à Téhéran, avant de le proposer au Conseil de sécurité ?

Non, nous n’avons pas eu de discussion préalable sur ce sujet lorsqu’il s’est rendu en Syrie. C’est, comme il vous l’a dit, le fruit de sa tournée d’une quarantaine de jours dans la région. De notre côté, nous étudierons ses propositions lorsqu’il retournera à Damas pour s’en entretenir avec les responsables politiques et donnerons notre avis sur la question. De toute façon, je dois le rencontrer dès demain.

2. M. De Mistura a appelé les Turcs à intervenir pour sauver les civils de Aïn al-Arab. Est-ce que ce point précis a été discuté avec le gouvernement syrien ?

Le gouvernement syrien est contre toute ingérence étrangère dans les affaires syriennes et contre toute violation de la souveraineté syrienne. C’est une ligne rouge !

Ensuite, M. De Mistura n’a pas appelé la Turquie à intervenir dans les affaires syriennes. Les autorités turques empêchant les Syriens qui ont dû fuir cette ville d’y retourner, il les a appelées à faciliter le retour des combattants kurdes syriens, se trouvant de l’autre côté de la frontière vers Aïn al-Arab, leur ville,  pour participer aux combats contre Daech. Il nous faut rester très précis dans notre façon de nous exprimer. Voilà ce que voulait dire M. De Mistura.

3. M. De Mistura a parlé de « freeze zones » que certains traduisent par « zones locales de cessez-le feu ». Pouvez-vous nous dire quelle est la position du gouvernement syrien devant ces propos. Comment a-t-il l’intention de procéder à Alep [ville considérée par M. De Mistura comme une « bonne candidate » pour ce type de zone, NdT]. Et aussi, pourriez-vous nous faire une mise au point sur ce qui se passe sur les hauteurs du Golan et avec les Forces de l’UNDOF [ou FNUOD : Force des Nations Unies chargée d’Observer le Désengagement ; résolution 350/1974]. Sont-elles revenues du côté syrien de la ligne de séparation [4] ?

Cette question est un autre scandale de cette organisation, le DPKO [Department for PeaceKeeping Operations] n’a même pas réagi devant la délicate et dangereuse situation qui prévaut dans la zone démilitarisée entre le côté syrien et le côté israélien de la ligne de désengagement. Depuis des mois, des éléments de Jabhat al-Nosra, qui est inscrite sur la liste des organisations terroristes, occupent des poches du côté syrien de la ligne de séparation, et le DPKO ne réagit toujours pas !

Comme vous le savez, le résultat est que les Philippins se sont retirés et que les Fidjiens ont été kidnappés, malgré nos mises en garde précoces et la prise en otage de membres philippins de l’UNDOF à deux reprises [en Mars et en mai 2013, NdT]. Le DPKO n’a « toujours pas enquêté », ni sur le rôle joué par les services du renseignement du Qatar, ni sur les incidents de l’époque; ce qui a encouragé les mêmes ravisseurs à répéter leurs crimes encore et encore. C’est aussi pourquoi je dis qu’il ne s’agit plus d’une crise essentiellement politique, mais d’une sorte de crise éthique au sein de cette organisation [...].

Le gouvernement syrien a appelé, à maintes reprises, les membres du Conseil de sécurité, ainsi que M. Lakhdar Brahimi et M. Kofi Annan avant lui, à prendre en considération ce que nous qualifions de « processus de réconciliation nationale ». Autrement dit, le gouvernement syrien est en faveur de « zones pacifiées » où il travaille à la réconciliation avec ceux qui n’ont pas de sang sur les mains et qui déposent leurs armes. Par conséquent cette idée, dans son sens le plus large, est l’idée du gouvernement syrien lui-même. De plus, nous ne voulons pas des « freeze zones », nous voulons que la Syrie toute entière redevienne une seule et même « freeze zone » sans aucune exclusion.

Ceci dit, nous prendrons en considération l’idée de M. De Mistura et nous essaierons de voir comment nous pourrions l’aider à atteindre son objectif en même temps que celui du gouvernement syrien. Finalement, nous sommes heureux de constater que la priorité de M. De Mistura et celle des membres du Conseil de sécurité est de combattre le terrorisme. C’est sur point que nous avions insisté à Genève il y a un an et demi, et quelques-uns parmi vous doivent se souvenir que nous avions dit que c’était « la priorité des priorités ». Malheureusement, certains n’ont pas voulu entendre et aujourd’hui, comme vous le constatez, tout le monde s’accorde là-dessus, même si les uns parlent de Daech et que d’autres parlent de Jabhat al-Nosra ; ce qui revient au même.

Nous voulons combattre le terrorisme et nous avons besoin que la communauté internationale nous aide, mais ce combat ne peut rester sélectif. Nous ne pouvons pas combattre le terrorisme en témoignant clémence et tolérance à l’égard des mauvaises politiques du gouvernement turc contre la Syrie. Quelqu’un doit stopper le gouvernement à Ankara et le pousser à s’engager sérieusement dans le combat contre toutes les formes de terrorisme. Encore une fois, la Turquie viole la charte et les lois internationales en s’ingérant dans les affaires intérieures de la Syrie, en aidant les terroristes à traverser nos frontières après les avoir militairement entrainés sur son territoire. Cela devrait interpeller tout le monde et tout un chacun.

4. Pour revenir aux « freeze zones » ou « zones locales de cessez le feu », pourriez-vous, s’il vous plait, nous rappeler où ces zones ont été un succès ?

Nous ne parlons pas de cessez le feu, mais de processus de réconciliation nationale...

5. Où est-ce que cela a réussi ?

Partout dans le pays, à Damas, sur la côte, à Homs... Ce fut une expérience réussie pour le gouvernement syrien.

6. Des rapports indiquent que votre gouvernement a considérablement intensifié ses frappes aériennes ces derniers temps, y compris à Alep, et je ne vois pas comment cela est supposé vous conforter. Ensuite, l’EIIL ayant du répondant dans les ères sunnites, est-ce que les gouvernements syrien et irakien ont agi d’une façon ou d’une autre pour que les sunnites ne se sentent pas écartés par Damas et Bagdad à la fois ?

En Syrie, nous ne pratiquons pas un mode de pensée sectaire et confessionnel, notamment lorsqu’il s’agit de nos affaires intérieures. Je suis donc au regret de ne pas répondre à cette partie de votre question totalement étrangère à notre culture nationale.

Concernant le deuxième point de votre question, le fait est que les dites « Forces de coalition » mènent 8 à 30 raids aériens par jour, contre l’EIIL en Irak et en Syrie. Mais juste pour votre information, j’aimerais vous confirmer que les Forces aériennes syriennes mènent quotidiennement environ 130 raids aériens contre l’EIIL, contre Jabhat al-Nosra et contre d’autres organisations terroristes. Par conséquent, l’aviation syrienne est fortement engagée dans la lutte contre le terrorisme sur l’ensemble des régions du pays et pas seulement à Alep.

7. Pouvez-vous nous donner votre avis sur les frappes aériennes US en Syrie ? Ont-t-elles amené un quelconque changement positif sur le terrain ? 

Nous avons de sérieux doutes quant aux motivations de ces frappes. Le président Obama a commencé par dire que cette guerre durerait 3 ans ! Je ne vois pas comment la force militaire la plus puissante du monde serait incapable, selon les dires du Pentagone, de stopper 15.000 terroristes déployés le long du désert irakien et du désert syrien ! Il y a donc quelque chose d’erroné dans cette arithmétique.

Ensuite, nous avons entendu dire, par les chefs du Pentagone, que cette guerre pourrait durer longtemps et je crois que certains ont donné des chiffres allant de 20 à 30 ans ! C’est donc un appel à une guerre ouverte destinée à devenir une « guerre d’usure » contre tous les peuples ou les gouvernements de la région et plus particulièrement contre l’Irak et la Syrie, car nous sommes les principales cibles de cette campagne. Nous sommes donc nécessairement d’une extrême vigilance face aux déclarations publiques des uns et des autres.

Comme je viens de le dire, nous avons de sérieux doutes sur les motivations de cette dite « coalition » car alors qu’elle cible l’EIIL d’une main, elle se révèle très patiente à l’égard des exactions du gouvernement turc, de l’autre main ; exactions menées par l’intermédiaire de l’EIIL. Ce faisant, elle exerce d’énormes pressions sur l’Armée nationale syrienne en ouvrant de « nouveaux fronts » dans le but de disperser ses efforts et de la détourner de son combat contre l’EIIL, aussi bien au niveau de la zone frontalière avec la Turquie qu’au niveau d’autres zones du pays.

Ce qui revient à diminuer la pression sur l’EIIL et, d’une certaine façon, à faciliter sa tâche en Syrie et en Irak, alors que si l’Armée nationale syrienne avait les mains libres pour combattre uniquement l’EIIL, elle l’éliminerait en 3 jours et n’aurait certainement pas besoin de 3 ans pour ce faire !

Un grand merci à vous tous

Source :

http://webtv.un.org/watch/bashar-jaafari-syria-on-syria-security-council-media-stakeout-30-october-2014/3867335365001

ou

https://www.youtube.com/watch?v=zZdmuQbnSVE

 Transcription et traduction par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca

 

Notes :

[1] The situation in the Middle East (Syria) – Security Council, 6810th meeting

http://webtv.un.org/watch/the-situation-in-the-middle-east-syria-security-council-6810th-meeting/1743476443001

[2] Transcript – Press Stakeout: UN Special Envoy for Syria, Mr. Staffan De Mistura, New York, 30 October 2014

http://reliefweb.int/report/syrian-arab-republic/transcript-press-stakeout-un-special-envoy-syria-mr-staffan-de-mistura

http://webtv.un.org/watch/staffan-de-mistura-on-syria-security-council-media-stakeout-30-october-2014/3867242945001

[3] Mme Kyung-wha Kang / Syrie : la poursuite des violences aggrave la crise humanitaire.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=33631#.VFUNAhbOVyw

[4] Syrie : Les Israéliens jouent avec le feu et l’ONU se contente d’observer !

http://www.mondialisation.ca/syrie-les-israeliens-jouent-avec-le-feu-et-lonu-se-contente-dobserver/5402910

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 09:44

 

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

                                                                                 TUNISIE DRAPEAU ANIME

TNV46472bhl.jpgBHL chassé de Tunis par les Tunisiens. Ce sioniste prêt à Tunis à copiner avec des anti-sémites notoires pour achever la Libye !

 

Article AC pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/

 

Les Tunisiens peuvent se faire voler leur révolution. Mais ceux qui leur confisquent ne l'emporteront pas au paradis. Bernard-Henri Lévy dit BHL en a payé le prix. Aussitôt arrivé à Tunis pour une obscure visite après les élections, aussitôt rembarqué pour Paris.

 

La visite devait être secrète, elle a fuité comme une traînée de poudre. Dès que l'avion de BHL a touché le tarmac de l'aéroport de Tunis-Carthage, ce 31 octobre, plusieurs dizaines de manifestants l'ont accueilli sous les cris de « BHL dégage » et « Non aux intérêts sionistes en Tunisie ».

 

Il a fallu l'intervention des forces de sécurité de l'aéroport pour l'exfiltrer via une porte secondaire. Une entrée en matière peu glorieuse. Et une sortie qui ne l'est guère plus. Alors que BHL devait rester dans un hotel hupppé jusqu'à jeudi prochain.

 

Face à l'émoi populaire, le gouvernement tunisien somme BHL de repartir

 

Le gouvernement tunisien l'aurait prié de plier bagage dès la soirée du 1er novembre, face à la vague d'indignation populaire soulevant le pays.

 

BHL prétend qu'il ne devait réaliser qu'une visite éphémère, donc qu'il n'a quitté le pays que de son propre chef. Pourtant, le Ministre des Affaires étrangères – qui n'était pas informé de la visite de BHL en Tunisie – l'a prié de rentrer en France avec le premier avion samedi.

 

Beaucoup de rumeurs ont spéculé sur la partie invitante, sur les motifs de la visite de BHL, dont on sait les liens avec les milieux néo-conservateurs américains et sionistes israéliens, la corrélation directe entre sa présence et une guerre qui se prépare dans la région.

 

Certains ont parlé d'une invitation de son ami, le leader islamiste d'Ennahdha Rachid Ghannouchi (ils s'étaient déjà rencontrés à Paris en août 2013), de tractations avec le djihadiste algéro-libyen Abdelkader Belhadj. On a évoqué tantôt une nouvelle ingérence dans les affaires libyennes, ou une tentative de peser sur la formation du nouveau gouvernement tunisien.

 

Une enquête a été ouverte sur les conditions de la venue de BHL à Tunis. Mais il est désormais quasiment sûr qu'il a été invité pour une conférence convoquée par des individus très puissants, pour régler le sort de la Libye post-Kadhafi, toujours dans le chaos.

 

Des agents américains, des émissaires qataris pour décider du sort de la Libye

 

BHL_reunion.jpgSuivons BHL, qui a publié sur son site des photos de son voyage-éclair en Tunisie.

 

Qui a invité BHL ? C'est Ghazi Moalla, présenté dans les médias comme « un expert tunisien des affaires libyennes ». Moalla est une personnalité très puissante, directeur exécutif de la Holding du Fonds qataro-libyen (LQH) qui a déjà investi plusieurs centaines de millions d'euros en Tunisie.

 

Moalla est lié politiquement à Mohammed Abbou, chef du petit parti « Courant démocratique », ancien leader du parti « Congrès pour la République » du président actuel, Moncef Marzouki, connu pour être l'ami servile de la France.

 

Sur la photo de BHL, on retrouve bien sûr son ami de toujours Gilles Hertzog, vieille figure de l'ombre, paladin de l'anti-totalitarisme (lire : anti-communisme), issu du gauchisme quoique petit-fils de Marcel Cachin, ami de la famille Kouchner, combattant invétéré du droit d'ingérence occidental, de la Yougoslavie à l'Ukraine.

 

BHL aime à présenter un certain Nouri Cheriou comme une « grande figure des Amazighs ». On connaît mieux Wahid Bourchène, homme d'affaires libyen issu de Ghériane en Tripolitaine. Son projet-phare : susciter une rebellion amazigh, pousser à la sécession, et récupérer le morceau.

 

Walid Bourchène opère désormais depuis la Tunisie. Mais cet ancien membre influent du CNT (Conseil national de transition), qui se présente comme « un musulman dévôt » a joué un rôle-clé dans la guerre civile – à peine parachuté depuis les USA en assurant les télécommunications, en organisant la rebellion à Gheriane.

 

Car c'est aussi un américano-libyen, qui a longtemps résidé à Chicago.

 

Un autre américano-libyen, peut-être encore plus influent dans l'ombre, se trouve être Fadel Lamen. Il se présente comme « journaliste, écrivain, conseiller politique ». Il collabore à l'Atlantic Council, pour le centre pour le Moyen-orient Rafik Hariri (sic).

 

Il va sans dire que l'Atlantic Council est un des outils de l'influence américaine dans le monde, faisant le lien entre milieux politiques, économiques, intellectuels pro-américains. D'ailleurs Fadel Lamen a longtemps été résident à Washington D.C, maison-mère de l'Atlantic Council.

 

Fadel Lamen est l'homme des Américains en Libye, il est même le président de l'American-Libyan council, chargé de défendre les intérêts américains en Libye, en renforçant la collaboration américano-libyenne.

 

La connexion islamisme tunisien, Etats-unis et BHL

 

Dire que c'est la défense de Bernard-Henri Lévy, elle a le mérite d'être claire !

 

Plus récemment, outre celui plus connu de Rachid Ghannouchi, le nom deRedouane Masmoudi a circulé avec insistance, sans confirmation. Il aurait invité BHL à une conférence le 2 novembre sur la Libye.

 

Masmoudi est un homme-clé en Tunisie. Via le Centre d'études sur l'islam et le démocratie (CEID) financé par le Département d'Etat américain, ayant passé trente ans aux Etats-unis, il est le lien d'Ennadha avec les Etats-unis. Il œuvre à la collaboration avec les partis libéraux et atlantistes, au recyclage des administrateurs de l'Ancien régime.

 

Wikileaks a révélé que c'est Masoumid qui a fait le lien dans les années 2000 entre les diverses administrations américaines et Ennadha, rassurant les Etats-unis sur l'adhésion des islamistes aux plans américains pour la région.

 

Ce sioniste qui copine avec les pires anti-sémites que connait la planète !

 

B.H.Lévy crie une nouvelle fois – dans le Point – à une cabale anti-sémite ourdie par l'extrême-gauche. On reste sans voix. Lui qui voit des anti-sémites partout ne semble pas les voir sous son nez.

 

Il a prêché à Sarajevo, à Pristina, béni les djihadistes venus d'Arabie saoudite et d'Afghanistan pour tuer l'islam modéré bosniaque, applaudi les criminels de guerre islamistes de l'UCK albanaise, spécialistes de l'humanitaire façon trafic de drogue, d'armes et d'organes.

 

Il a juré serment à Tobrouk, pendant que les troupes fanatiques menées par le fou de Dieu Abdelkader Belhadj – qui a aiguisé ses couteaux dans la sanglante guerre civile algérienne – semaient la terreur, imposaient la Charia, arrivées dans les bombardiers de l'étranger.

 

Trois ans après, le pays est à feu et à sang, livré aux bandes rivales, aux politiciens corrompus. La guerre libyenne a fait au minimum 60 000 morts.

 

Il a pontifié sur la place Maidan à Kiev. A ses côtés, des symboles de nostalgiques du III ème Reich, des crânes rasés patibulaires, et les oripeaux des nostalgiques des collaborateurs tueurs de juifs de Stepan Bandera.

 

Le point commun entre ces gens-là, ce sont des anti-sémites notoires, viscéraux. Mais ce sont aussi des agents de l'impérialisme américain, collaborant à l'occasion aussi avec le sionisme.

 

Les bataillons de volontraires comme « Azov » ou « Dniepr » sont composés de néo-nazis … financés par l'oligarque israélo-ukrainien Igor Kolomoisky !

 

Le Qatar, l'Arabie saoudite où l'anti-sémitisme est religion officielle – être juif à Riyad est passible de la peine capitale – ne se gênent pas pour armer les rebelles islamistes syriens qui détruisent le meilleur allié de la Palestine contre Israel. Le Hezbollah, lui, ne se trompe pas !

 

BHL n'est pas le défenseur des Juifs, il combine tous les jours avec des anti-sémites viscéraux. C'est un sioniste, un agent de liaison des Etats-unis, de la France, d'Israel qui participe à la coordination des efforts pour créer un « Ordre nouveau » favorable aux puissances impérialistes.

 

Les Tunisiens, sans la moindre démonstration d'anti-sémitisme, ne se sont pas trompés en le faisant dégager de Tunis. Les élections ont montré la confiscation de la révolution dans les urnes, la domination des puissances étrangères sur le pays. Mais ils ne contrôleront pas la rue, comme ils ne contrôleront pas les cœurs et les âmes des Tunisiens !

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 09:35

 

                                                          HUMA.fr

 

SNCM : Chronique d’un naufrage annoncé
Marc Bussone
Lundi, 3 Novembre, 2014
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AFP
Transdev, filiale de Veolia et de la Caisse des dépôts, précipite 
le redressement judiciaire de la compagnie, voire sa liquidation.
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 09:30

 

                                                                          cerveau animé

 

source: Le Collectif Indépendance des Chercheurs
http://science21.blogs.courrierinternational.com/

Vatican, science, religion, Big Bang, évolution... (I)

Le discours du Pape François à l'Académie Pontificale des Sciences à l'occasion de l'inauguration d'un buste en honneur de Benoît XVI, mis en ligne sur le site du Vatican et largement repris par le service d'information du Vatican (VIS), a donné lieu à de nombreux commentaires des médias. Le 31 octobre, Actualitté écrit « Le pape François pose sa pierre à la réconciliation entre science et religion », avec le sous-titre « Adhérer à la thèse du Big Bang ne contredit pas l'existence de Dieu ». Où est la nouveauté, si on pense que l'auteur de l'hypothèse du Big Bang fut un religieux catholique ? Sur le Big Bang et l'évolution, le Pape a déclaré : « Le Big-Bang, que l’on place aujourd’hui à l’origine du monde, ne contredit pas l’intervention créatrice divine mais l’exige. L’évolution de la nature ne s’oppose pas à la notion de Création, car l’évolution présuppose la création d’êtres qui évoluent ». Mais il a aussitôt ajouté, à propos des êtres humains et de leur rôle d'après l'Ancien Testament : « En ce qui concerne l’homme, en revanche, il y a un changement et une nouveauté. Quand, au sixième jour du récit de la Genèse, a lieu la création de l’homme, Dieu donne à l’être humain une autre autonomie, une autonomie différente de celle de la nature, qui est la liberté. Et il dit à l’homme de donner un nom à toutes les choses et d’aller de l’avant dans le cours de l’histoire. Il le rend responsable de la création, également pour qu’il domine la création, pour qu’il la développe et ainsi jusqu’à la fin des temps ». A ce sujet, le Pape François a estimé que « bien que limitée, l’action de l’homme participe de la puissance de Dieu et est en mesure de construire un monde adapté à sa double vie corporelle et spirituelle; construire un monde humain pour tous les êtres humains et non pour un groupe ou une classe de privilégiés » mais « il est également vrai que l’action de l’homme, quand sa liberté devient autonomie - qui n’est pas liberté, mais autonomie - détruit la création et l’homme prend la place du Créateur. Et cela est un grave péché contre Dieu créateur ». Laissant de côté les options et opinions de chacun par rapport à la religion, que penser du contenu d'un tel discours dont la portée novatrice a été lourdement exagérée par les médias ? Il y a deux ans, la postface de notre collègue Luis Gonzalez-Mestres à l'ouvrage La pensée de Dieu d'Igor et Grichka Bogdanov (Grasset, juin 2012) s'était heurtée à certaines polémiques autour de l'analyse « ... le Dieu d’Einstein, évocation du mystère cosmique, n’est pas celui de la révélation et des religions ». Einstein avait déclaré en 1929 « Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l'ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un dieu qui se préoccupe du sort et des actions des êtres humains ». Quelle est la situation du côté des institutions catholiques, après le discours récent du Pape François sur le Big Bang et l'évolution ? Nous ne pensons pas qu'elle ait vraiment changé, quoi qu'en disent les médias.

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 09:26

 

                                                                       HUMA.fr

 

 

Les pauvres renversent l’homme fort de la Françafrique
Newton Ahmed Barry
Lundi, 3 Novembre, 2014
285851 Image 0
REUTERS
Blaise Compaoré, au pouvoir depuis vingt-sept ans au Burkina Faso, a quitté le pouvoir vendredi, devant la pression populaire. Au-delà 
de la question démocratique, c’est l’aspect social, la lutte contre les passe-droits, qui a été le moteur de la mobilisation.
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 09:13

                                                                          cerveau animé

 

source www.resistance-politique.fr

Mur entre Israël et la CisjordanieLa nuit des 8 et 9 novembre 1989 reste un symbole de liberté en Europe. À la stupeur du monde entier, le mur qui coupait Berlin en deux depuis vingt-huit ans se fissure. La fin du « rideau de fer », selon l’expression instaurée par Churchill lors de son discours à Fulton le 5 marss 1946 a nourri l’espoir de la fin des divisions entre les peuples.

Depuis, à l’heure de la mondialisation, de l’ouverture des frontières, de la libre-circulation, d’Internet, l’homme construit des dizaines de murs. Parfois longs de plusieurs milliers de kilomètres, barbelés ou électrifiés, atteignant parfois huit ou dix mètres de hauteur, à double paroi, gardés par des soldats, des caméras ou des drones de reconnaissance, souvent renforcés par des mines antipersonnel, les murs de séparation contemporains peuvent ne pas se montrer comparables dans leurs caractéristiques. Les plus fréquents relèvent du domaine sécuritaire, qu’il soit civil ou militaire. Ils ont été construits pour contenir l’immigration ou pour lutter contre la contrebande ou le trafic de drogue. Ils divisent les peuples et les cultures et ont pour point commun de ne jamais remplir totalement leur mission première. 

Des milliers de kilomètres de frontières réputées infranchissables séparent aujourd’hui les États-Unis et le Mexique, l’Union européenne et l’Afrique (notamment entre l’Espagne et le Maroc, mais aussi tout le long des côtes méditerranéennes par une forme de blindage maritime, une mer blindée), l’Inde et le Bangladesh, l’Irak et l’Arabie saoudite, etc.

En avril 2002, le gouvernement d’Ariel Sharon a décidé de construire un mur continu le long de la Ligne verte, ligne d’armistice de 1949 et frontière établie en 1967. Les Israéliens parlent de « clôture de sécurité » ou de « barrière de séparation », ou encore de « barrière antiterroriste » ou de « mur de la honte ». Pour Alexandra Novosseloff, la construction de ce mur ne suscite aucun état d’âme : « c’est un fait qui ne fait même pas l’objet de débats dans la société. Les organisations non gouvernementales qui combattent son tracé ou ses conséquences humanitaires n’ont pas remis en cause son principe même. Israël veut matérialiser sa séparation d’avec son voisin. Construire le mur, c’est entamer une séparation définitive dont les gouvernements israéliens étaient déjà convaincus quand ils construisirent une barrière de sécurité autour de la bande de Gaza ». Pour les Palestiniens, la construction du mur confisque leurs terres, les exproprie. « Des plaintes sont régulièrement déposées auprès de la Cour suprême israélienne. Rarement celle-ci a invalidé le tracé initial du mur ou celui imposé par les faits. De façon paradoxale, sans les Palestiniens, leur main d’œuvre, leurs entreprises, leurs carrières, ce mur n’aurait jamais vu le jour. 26.000 Palestiniens sont employés à sa construction ! ».

L’anniversaire de la chute du mur donne chaque année lieu à de nombreux commentaires. Fin mai 2014, le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a affirmé « qu’il n’y aura plus jamais de mur de Berlin en Europe ». En 1989, la complexité et l’ampleur des phénomènes de la mondialisation ne s’étaient qu’en partie manifestées. Les années quatre-vingt-dix et plus encore le début du XXIème siècle ont montré la face cachée de ce phénomène : le terrorisme, l’immigration, les inégalités, la criminalité, l’exclusion sociale, les luttes sociales, la pauvreté, mais aussi la financiarisation de l’économie, les guerres commerciales et l’érosion des droits des travailleurs sont autant d’aspects qui ont marqué les des dernières décennies.

Les murs contemporains n’ont pas pour ambition de stopper les contacts avec les ressortissants de l’autre côté, comme c’était le cas du mur de Berlin. Ils se préoccupent d’enfermer dehors les indésirables. Il définit une communauté sociale et territoriale digne de protection et il définit également les catégories dangereuses dont il convient de se protéger. Il marque surtout un pouvoir de décision (décider de la séparation), un pouvoir de contrôle (contrôler le déplacement des autres) et un pouvoir de catégorisation (légitimer la séparation par la stigmatisation des réprouvés).

Dernières en date, les enclaves urbaines fortifiées (les barrios privados d’Amérique latine, ou quartiers résidentiels surveillés). Ces dispositifs qui ont tendance à se répandre dans le monde entier supposent l’anticipation permanente d’une menace extérieure qui appelle le déploiement de techniques d’inspirations militaire et technique pour contrôler un territoire privatisé. Au sein de ce territoire, un mode de gouvernance privé tend à se substituer au gouvernement public.

Les classes sociales s’isolent. Elles restent entre elles et n’ont même plus conscience d’être riches. Le Frankfurter Allgemeine Zeitung a montré à quel point en Allemagne, il est facile de ne pas se rendre compte qu’on fait partie des plus favorisés. Au quotidien, les classes sociales supérieures ne rencontrent en effet guère de personnes différentes d’elles. Et leurs amis et leurs connaissances ont au moins autant d’argent qu’elles.

On ne rêve pas d’être moins libre, plus pauvre, plus humilié, plus exploité, plus dominé, moins instruit… Pourtant, la précarité est déjà une réalité pour nombre de travailleurs, de privés d’emploi et de retraités, et la peur du déclassement n’a jamais été aussi prégnante chez les autres. Ceux qui pensaient qu’après 1989, après la désagrégation de l’URSS, c’était la fin de l’histoire ou dit autrement, la victoire définitive du capitalisme, commencent à déchanter. L’éternelle grande peur des possédants, des dominateurs cyniques, qui leur fait dire que tout doit changer dans l’univers de la finance pour que rien ne change dans l’univers capitaliste sont en train de prendre un coup derrière la tête.

Capitaine Martin

 

Les murs dans le monde

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