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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 09:14

Pour le marxiste, la lutte des classes comprend ... Georges Politzer

bv000018.jpg Pour le marxiste, la lutte des classes comprend :

a.  Une lutte économique.

b.  Une lutte politique.

c.  Une lutte idéologique.

Le problème doit donc être posé simultanément sur ces trois terrains.

a.  On ne peut pas lutter pour le pain sans lutter pour la paix, sans défendre la liberté et sans défendre toutes les idées qui servent la lutte pour ces objectifs.

b.  Il en est de même dans la lutte politique, qui, depuis Marx, est devenue une véritable science : on est obligé de tenir compte à la fois de la situation économique et des courants idéologiques pour mener une telle lutte.

c.  Quant à la lutte idéologique, qui se manifeste par la propagande, on doit tenir compte, pour qu'elle soit efficace, de la situation économique et politique.

Nous voyons donc que tous ces problèmes sont intimement liés et, ainsi, que l'on ne peut prendre de décision devant n'importe quel aspect de ce grand problème qu'est la lutte de classes — dans une grève par exemple. — sans prendre en considération chaque donnée du problème et l'ensemble du problème lui-même.

C'est donc celui qui sera capable de lutter sur tous les terrains qui donnera au mouvement la meilleure direction.

C'est ainsi qu'un marxiste comprend ce problème de la lutte de classes. Or, dans la lutte idéologique que nous devons mener tous les jours, nous nous trouvons devant des problèmes difficiles à résoudre : immortalité de l'âme, existence de Dieu, origines du monde, etc. C'est le matérialisme dialectique qui nous donnera une méthode de raisonnement, qui nous permettra de résoudre tous ces problèmes et, aussi bien, de dévoiler toutes les campagnes de falsification du marxisme, qui prétendent le compléter et le renouveler.

Georges Politzer

 

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Georges Politzer, né en 1903 à Nagyvárad (Hongrie) - aujourd'hui Oradea, en Roumanie (région de Transylvanie) - et fusillé en 1942 au Mont-Valérien, était un philosophe et théoricien marxiste français d’origine hongroise, appelé affectueusement par certains le « philosophe roux ». Il était marié à Maï Politzer.

 

 

Engagé dans l’insurrection hongroise de 1919, il s’exile à l’âge de dix-sept ans à la suite de l’échec de la république des Conseils de Hongrie, dirigée par Béla Kun. Le pays entre dans l’ère Horthy.


Il s’installe à Paris en 1921 après avoir rencontré Sigmund Freud et Sándor Ferenczi et en cinq ans, il conquiert tous ses titres académiques, jusqu’à l’agrégation de philosophie.

 

Suite à la fondation par le Parti communiste français au début des années 1930, de l'Université ouvrière de Paris, qui sera dissoute en 1939 avec les organisations du parti communiste sur application du décret du socialiste Sérol,


Georges Politzer s’investit et est chargé du cours de matérialisme dialectique. Lecteur de Karl Marx et de Lénine, il s’intéresse beaucoup à la psychologie, prônant le côté « concret » de cette dernière, par rapport à la psychologie traditionnelle qu’il qualifie d’« abstraite ».

Il s’intéresse vivement à la théorie freudienne naissante et à ses outils avant de prendre ses distances vis-à-vis de celle-ci. Parallèlement, il occupe le poste de professeur de philosophie au lycée Marcelin-Berthelot à Saint-Maur-des-Fossés.


Mobilisé à Paris en 1940, il reste aux côtés de la direction clandestine du Parti communiste. Démobilisé en juillet 1940, il dirige l’édition d’un bulletin clandestin. Suite à l’arrestation, en octobre 1940 de son camarade et ami Paul Langevin, physicien de renommée mondiale, il sort le premier numéro de L’Université libre, relatant l’emprisonnement du savant et dénonce toutes les exactions commises par les envahisseurs. L’Université libre paraîtra en 1940 et 1941.


Il est arrêté en février 1942 et fusillé en mai.


L’Université ouvrière renaîtra malgré tout après la Libération sous le nom d’Université nouvelle. Malgré sa mort tragique et ses prises de positions ouvertement anti-fascistes,

Georges Politzer ne fut reconnu comme « interné résistant » qu’à titre posthume et après une très longue bataille juridique qui ne se termina qu’en 1956.


Son ouvrage posthume, Principes élémentaires de philosophie, réalisé à partir de notes prises par ses élèves, fut le premier ouvrage interdit par le régime militaire instauré en Turquie en 1980.

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 09:03

 

Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal et François Hollande, si ce n’est pas bonnet blanc et blanc bonnet, expliquez-nous.

Voilà la pourquoi la « gauche de gauche » doit tout faire pour peser au premier tour de l’élection présidentielle. [...]

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 06:52
Cinq Chantiers CommunistesFVER-PCF
Propositions pour un programme communiste de gouvernement
samedi 15 janvier 2011

Après des décennies d’accompagnement politique du capitalisme, de gauche et de droite, la force du NON populaire de 2005 et des luttes sociales de 2010 ne peuvent se retrouver dans les luttes et les échéances électorales sans le moyen d’objectifs de rupture clairs et réalistes, sans des propositions qui mobilisent les millions de victimes d’une société inégale et violente.

Ce texte, écrit pour les présidentielles de 2007 et légèrement mis à jour, est une tentative de rassembler des propositions significatives de ce que pourrait être une telle politique de rupture.

L’emploi et le capital, les besoins humains et sociaux, le monde et la paix, le pouvoir et l’état, l’homme et la culture... Sur cinq dimensions concrètes de la vie quotidienne, un gouvernement communiste prendrait des mesures immédiates pour provoquer une rupture en faveur du monde du travail, de la création, des quartiers populaires, pour contribuer à une mobilisation militante afin d’aller vers l’organisation d’états généraux devant préparer l’élection d’une assemblée nationale constituante. Il mettrait en débat des objectifs concrets de construction d’une nouvelle république, socialiste, autogestionnaire, internationaliste.

Pour un emploi digne et utile pour tous, conquérir la souveraineté populaire sur l’argent et décider ensemble où l’investir et pour quels besoins !

On ne peut rien changer pour l’emploi sans enlever le pouvoir de l’argent à la grande bourgeoisie et dans le même temps, trouver les formes nouvelles de l’appropriation par ceux qui travaillent du pouvoir de décision nécessaire pour orienter l’argent vers la satisfaction des besoins humains.

Dans les 6 premiers mois :
- Interdiction des licenciements
- Augmentation du SMIC et des minimums sociaux de 50%
- Taxation forte de tous les revenus financiers et spéculatifs. Création d’un revenu maximum.
- Nationalisation des groupes financiers et industriels stratégiques avec indemnisation des actionnaires plafonnée à 5 fois le SMIC.
- Nationalisation des sociétés d’intérim et de recrutements et intégration dans un service public de l’emploi, interdiction des sociétés d’intérim.
- Création de commissions de contrôle économiques par bassin d’emplois élues lors d’élections professionnelles générales. Les décisions des tribunaux de commerce sont placées sous leur contrôle.

Objectifs d’une assemblée constituante :
- Création d’un service public de l’emploi, organisé par bassin d’emploi et géré par les salariés, à partir des ressources existantes de Pôle Emploi...
- Création d’un statut du salarié de la fin des études à la retraite, garantissant le droit a un revenu et a une formation professionnelle, financé par une cotisation patronale sur le salaire.
- (Re)création de services publics nationalisés regroupant les activités existantes de réseaux (électricité, eau, gaz, téléphone, poste, internet...), et instaurant la gratuité des services de base.
- Droit de nationalisation d’une entreprise sur vote de plus 75% des salariés et création d’un nouveau statut d’entreprise autogérée nationale, régionale ou locale impliquant les salariés, fournisseurs, clients, usagers et collectivités.
- Programme pluriannuel d’investissements dans l’énergie, le transport, le logement, les services publics, l’éducation, la santé, la vie sociale et culturelle

Pour le droit au logement et à une santé de qualité pour tous, sortir de la marchandisation !

On ne peut pas répondre aux besoins sociaux sans sortir les ressources nécessaires de la marchandisation et donc sans inventer de nouveaux modes de gestion publics des besoins sociaux par les usagers eux-mêmes, fondés sur la gratuité et la péréquation tarifaire.

Dans les 6 premiers mois :
- Interdiction des expulsions sans logement préalable
- Mise en œuvre immédiate de la loi de réquisition. - Expropriation des propriétaires d’immeuble potentiellement habitable et laissé en friche.
- Création de comités locaux du logement avec les associations, collectivités et offices chargé de traiter les situations d’urgence (SDF notamment).
- Suppression des allégements de charges patronales.
- Prise en charge à 100% par la SECU des dépenses de santé.

Objectifs d’une assemblée constituante :
- Réquisition de terrains pour un espace foncier public non marchand permettant la construction d’un million de logement.
- Création d’un service public du logement avec représentation dans chaque ville, assurant la gestion des demandes de logements, regroupant les capacités locatives publiques et privées, cogéré par les locataires, les salariés, les collectivités.
- Création d’un nouveau contrat de « co-propriété d’usage » sur terrain public, sans limite de temps, transmissible aux enfants, non cessible.
- Retour à la gestion de la sécurité sociale par les salariés. Organisation d’élections d’un représentant salarié par entreprise pour constituer des assemblées de décision par caisses locales. Intégration des mutuelles dans le statut de la Sécurité Sociale.
- Création d’une industrie nationale de la pharmacie, organisée localement en circuit court non marchand s’appuyant sur le réseau de pharmacies mutualistes ou privées existantes.

Pour la paix, le développement humain et le respect de la planète, sortir du néo-colonialisme et des affrontements impérialistes.

On ne peut changer de société en France sans changer de rapport au monde, sans sortir des rapports de domination économique ou militaire. Ce sont les rapports humains, notamment issus des immigrations successives qui sont l’outil essentiel de nouvelles coopérations internationalistes.

Dans les 6 premiers mois :
- Reconnaissance officielle des drames et crimes coloniaux. - Ouverture de toutes les archives militaires. Organisation d’une conférence avec les pays colonisés par la France pour établir les conséquences de la colonisation.
- Annulation de la dette des pays pauvres
- Suspension des traités européens et retour à la souveraineté nationale dans la constitution.
- Rappel des armées françaises à l’étranger négocié avec les pays concernés.
- Organisation d’une conférence internationale pour la sortie du capitalisme, la création d’une devise mondiale d’échange indépendante du dollar et de l’euro.
- Remise de papiers à tous les demandeurs d’asile, et création de commissions locales des réfugiés chargées d’organiser les cours de langue et de droit leur permettant de jouer un rôle actif et citoyen en France.

Objectifs d’une assemblée constituante :
- Création d’un service public de coopération internationale, en relation avec les pays cherchant leur indépendance économique, s’appuyant sur les relations individuelles, notamment des immigrés et réfugiés, avec le support des ambassades françaises.
- Création avec l’ONU d’une agence mondiale de la connaissance non marchande, partageant les résultats de recherche, ouvrant un accès gratuit pour tous aux connaissances, notamment dans les secteurs de la santé et des technologies de l’information.
- Lancement d’un programme international d’investissement dans la réponse aux besoins humains (eau, assainissement, énergie, transports, réseaux, santé, éducation..) à partir d’un transfert massif des dépenses d’armement
- Redéfinition d’une politique de défense basée sur les droits des citoyens et leurs liens avec une armée populaire. - Développement d’armes non létales et abandon de la stratégie de dissuasion nucléaire.

Pour une démocratie autogestionnaire, sortir du rôle répressif de l’état par une autre organisation des pouvoirs.

On ne peut changer de société sans rompre avec les traditions séculaires de domination politique, corporatiste ou policière, sans inventer une construction autogérée de pouvoirs débarrassés des intérêts privés, des pratiques répressives et de propagande.

Dans les 6 premiers mois :
- Loi de transparence obligatoire de l’état avec publicité de tous les documents non individualisés, publication de toutes les archives secrètes.
- Audit des services secrets par une commission spéciale indépendante de l’état et assermenté spécialement.
- Audit des services de police et de leur hiérarchie.
- Condamnation des bavures et comportements racistes ou anti-républicains des policiers.
- Création de commissions citoyennes locales de contrôles des institutions
- Droit de votes des immigrés à toutes les élections.
- Fin du financement des partis politiques par l’état.

Objectifs d’une assemblée constituante :
- Etats généraux pour la rédaction de la constitution d’une nouvelle république parlementaire non présidentielle, autogérée avec la proportionnelle à toutes les élections, le non cumul des mandats, la fin du sénat.
- Nouvelle procédure de décision publique dans toutes les assemblées pour la participation des citoyens en s’appuyant sur un portail Internet par assemblée (publicité obligatoire de tous les documents préparatoires, délibératifs ou d’exécution, enregistrement de toute question citoyenne et réponse obligatoire...)
- Création d’un service civil obligatoire de 6 mois au service de la mobilisation citoyenne sur les grandes causes humaines en France et dans le monde
- Organisation démocratique de nouvelles structures assurant l’évaluation quantitative et qualitative de l’offre et de la demande pour aider aux décisions économiques sous la responsabilité politique des assemblées élues et remplaçant les activités actuelles de publicité, défense des consommateurs, chambres de commerces...

Pour le développement des individus, sortir de la violence par la culture et la démocratie

On ne peut gagner d’intervention majoritaire pour une autre société sans soigner les immenses souffrances léguées par la violence capitaliste, sans reconstruire une parole individuelle et collective libérée, sans un immense bouillonnement culturel et idéologique.

Dans les 6 premiers mois :
- Recrutement de 100 000 éducateurs avec un plan de formation en alternance dans les quartiers, les écoles et les lieux de travail.
- Recrutement de 100 000 enseignants supplémentaires et affectation prioritaire des enseignants expérimentés dans les quartiers populaires
- Rétablissement du statut des intermittents du spectacle, hors grandes entreprises et institutions, et création de comité locaux d’initiatives culturelles
- Appels à la création de centres culturels locaux animés par la mobilisation de milliers d’artistes pour une véritable ébullition culturelle permettant de faire entendre les paroles écrasées pendant des décennies (musique, théâtre, poésie, danse...).
- Taxation forte de la publicité contribuant au financement public de médias indépendants.
- Nationalisation de TF1 et rupture des contrats de médias publics avec les sociétés privées de production.
- Organisation d’un forum télévisé quotidien du changement par un collectif associant les associations, syndicats et partis politiques, complété par un journal quotidien et un site internet.

Objectifs d’une assemblée constituante :
- Plan d’investissement pour la construction ou l’extension de théâtres, MJC, salles des fêtes de quartier.
- Statut du travailleur culturel assurant la liberté, la garantie de ressources aux créateurs (à l’exclusion des institutions et entreprises)
- Plan global de formation des métiers du développement de la personne, de la culture et de la connaissance.
- Droit à la formation continue professionnelle et générale pour tous.
- Nouveau statut des médias assurant leur indépendance en favorisant l’autogestion, l’intervention des lecteurs et spectateurs, la liberté des journalistes, leur libération des marchés de l’information et des financements privés

Oui, la révolution !

L’incapacité du capitalisme à répondre aux besoins humains est criante. L’aiguisement de ses contradictions internes, ses dérives militaristes rappellent les pires heures du début du 19ème siècle. La révolution est possible, elle est nécessaire !

Elle ne ressemblera ni à celle de 1789, ni à celle de 1917.

Elle peut prendre des voies électorales. Mais elle nécessite de grands mouvements sociaux, des situations subversives pour l’état et les institutions actuelles, pour déborder la capacité de répression et de manipulation que l’état donne à la bourgeoisie.

C’est le mouvement populaire qui en décidera. Il a donc besoin d’un effort de conscience et de connaissance théorique des luttes de classe. Pour prendre toute sa force, il a besoin d’un programme politique qui permette la mobilisation et le rassemblement des immenses forces sociales qui souffrent du capitalisme.


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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 06:49
Il  y a vingt ans, le gouvernement PS entrainait la France dans une sale guerre impérialiste.
                                                           pcf-paris14.over-blog.org

 

 

Il y a vingt ans, le gouvernement PS entrainait la France dans une sale guerre impérialiste."Un engrenage infernal de feu, de fer et de sang a commencé"déclarait alors le Bureau Politique de notre Parti. Vingt ans plus tard, le monde n'est pas sorti ce cycle infernal, l'Irak est un champ de ruine sous occupation yankee, des jeunes français meurent tous les mois en Afghanistan pour la cause de l'impérialisme états-unien.

La guerre, l’occupation étrangère a semé encore plus de morts, de destructions dans le pays, bien loin du relèvement économique promis. Les régimes fantoches de Bagdad et Kaboul pointent en 1èreplace des gouvernements corrompus du monde. Les « insurgés », « extrémistes » que combattent les forces de l’OTAN reçoivent un soutien populaire toujours plus grand.

La réalité apparaît sans fard : l’impérialisme américain, avec ses vassaux européens, a besoin de mener des croisades contre le « terrorisme » pour montrer sa force, pour défendre ses intérêts dans des régions du monde si riches notamment en pétrole, pour enrichir les marchands de canons aux frais des peuples.

Les Français n’ont rien à faire dans cette guerre.

En 2010, le gouvernement a pourtant porté à 3750 hommes le contingent français.

Le Parlement vote ces jours-ci dans le collectif budgétaire une rallonge de 287 millions d’euros pour les opérations militaires à l’extérieur (OPEX). Les surcoûts au budget de la défense de ces OPEX auront représenté officiellement 867 millions d’euros en 2010, l’équivalent de 30.000 postes d’enseignants.

Assez ! Plus que jamais, exigeons le retrait des troupes françaises d’Afghanistan, la sortie de la France de l’OTAN ! Plus un seul soldat français hors de France !

 

Ci dessous la déclaration du Bureau Politique du PCF du 17 Janvier 1991

 

 

ARRETEZ LA GUERRE !

Déclaration du Bureau Politique du PCF

Paris, le 17 janvier 1991

La guerre a éclaté avec le déclenchement par les Etats-Unis des opérations militaires auxquelles la France vient de se joindre.

 

 

 

Un engrenage infernal de feu, de fer et de sang a commencé. Ce n'est pas une guerre « électronique », « propre », c'est la guerre avec ses tueries et ses malheurs indicibles, avec ses conséquences encore imprévisibles, déclarait dès cette nuit Georges Marchais en exprimant les sentiments des communistes et en soulignant que « ceux qui l'ont permise portent une responsabilité accablante devant l'humanité : Saddam Hussein, qui en a fourni le prétexte ; George Bush, qui l'a voulue et l'a décidée, les dirigeants des pays qui s'y engagent. Parmi ceux-ci, ceux de la France, hélas! »

Nous avons soutenu les propositions faites mardi dernier par la France, correspondant aux exigences de l'opinion publique et qui faisaient la démonstration que d'autres solutions que la guerre étaient possibles. Celles-ci avaient reçu un large soutien des peuples du monde, celui de treize pays membres du Conseil de sécurité sur quinze, du Mouvement des non-alignés, de l'immense majorité des gouvernements. Malgré cela les autorités françaises ont cédé à Washington et décidé d'engager les forces françaises dans l'aventure militaire sous commandement américain.

Le Parti communiste français réaffirme avec force qu'une autre voie était et reste possible pour obtenir la libération du Koweït et assurer la paix : celle de la négociation et d'une Conférence internationale, permettant de régler l'ensemble des problèmes du Moyen-Orient.

La majorité de notre peuple, avec les peuples du monde entier, ne se reconnaît pas dans cette guerre qui n'a pas pour but la libération du Koweït qu'on écrase sous les bombes, ni le respect du droit bafoué depuis tant d'années en Palestine, et ailleurs.

Cette guerre est illégitime. Elle trouve ses causes réelles ailleurs que dans les raisons officiellement invoquées : c'est le pétrole, l'intérêt du dollar et des multinationales, les visées stratégiques et les choix de super-puissance des Etats-Unis, la protection des princes et des richissimes émirs arabes qui règnent contre leurs peuples. C'est pour ces intérêts que des soldats français risquent leur vie, que des familles sont plongées dans l'angoisse, que des moyens gigantesques sont engloutis.

Au Conseil de sécurité de l'O.N.U., la France doit se prononcer pour l'arrêt immédiat de la guerre et reprendre avec détermination ses propositions pour une solution politique négociée. Elle n'a rien à faire dans cette guerre qui est contraire à l'intérêt de notre pays. Notre peuple la refuse en masse. Tant que la guerre ne cessera pas, il faut agir pour l'arrêter. Il y a urgence.

Dans ces moments exceptionnellement graves, le P.C.F. s'adresse au peuple français. Il appelle toutes celles et tous ceux qui veulent arrêter cette entreprise de malheur, de destruction et de mort, tous les gens épris de paix, les hommes, les femmes, les jeunes attachés au respect de la vie à se rassembler partout, dans les entreprises, les localités, les quartiers pour développer l'action en exigeant l'arrêt immédiat des hostilités, le retrait des troupes françaises, une solution pacifique conforme à l'intérêt de tous les peuples.

Alors que tant de voix diverses s'élèvent pour la paix et la vie, nous appelons toutes les forces vives de notre pays, les pacifistes, les socialistes, les Verts, les gaullistes, les croyants de toute confession à dépasser les clivages et les différences d'opinions, de philosophies, de croyances pour agir tous ensemble.

Il faut, dans les premières ripostes massives qui auront lieu à Paris et en France et sans désemparer, en refusant toute atteinte au droit d'expression et de manifestation, dire plus que jamais :

  • Arrêtez la guerre !

  • Retirez les soldats français !

  • Négociation pour obtenir le retrait de Saddam Hussein du Koweït et la tenue d'une Conférence internationale sur les problèmes du Moyen-Orient !

Que partout montent ces exigences jusqu'à ce qu'elles deviennent irrésistibles.

 

Le Bureau politique du Parti communiste français




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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 06:45

                                                                     MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Le Parti Communiste libanais salue La victoire historique du peuple tunisien

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La direction et les militants du Parti Communiste libanais saluent les actes héroïques enregistrés par « l’Intifada des pauvres » du peuple tunisien et ses leaders, dont, en particulier, la gauche tunisienne, contre la dictature de la mort exercée par Zein Al-Abidin Ben Ali et ses proches.

« L’Intifada des pauvres » a réalisé, hier, une victoire historique en supprimant le régime familial qui perdure, depuis 23 ans, et qui a transformé la Tunisie en une vaste prison, mais aussi en un pays où sévissent la corruption, le recel des biens publics et la mainmise des gouverneurs sur les secteurs productifs.

Mais, le résultat le plus important de cette victoire reste sans aucun doute, en plus de la fin de la dictature et de la fuite de Ben Ali en Arabie Soudite, est la portée arabe qu’elle revêt, tant par les forces qui sont à la base de sa réalisation, et en premier lieu les forces de gauches et la Fédération générale des syndicats ouvriers, que par le programme et les mots d’ordre que le mouvement avait adoptés et poursuivis jusqu’à la victoire finale.

Cette portée nous pousse à affirmer que l’influence de ce qui s’est passé en Tunisie le 14 janvier 2011 sera marquante pour tous les peuples arabes. Nous pouvons méme affirmer que ce 14 janvier constituera le point de départ d’un nouveau mouvement populaire dont les prémices se font sentir, non seulement en Tunisie, mais aussi en Algérie, en Egypte, en Palestine, au Liban, en Jordanie et au Koweit. Un mouvement qui s’élargit, prônant les deux slogans de la Résistance contre les projets politiques impérialistes et israéliens et du Changement démocratique.

Le Parti Communiste libanais, tout en s’inclinant devant les martyrs de « L’Intifada des pauvres », appelle à préserver la grande victoire réalisée grâce aux sacrifices du peuple tunisien et à aller de l’avant contre les forces de l’ancien régime qui tenteront de la faire avorter. Il appelle aussi les forces de la gauche et de la démocratie à poursuivre la voie jusqu’à la construction d’un nouveau régime basé sur la démocratie, le progrès social et l’égalité.

 

Beyrouth, le 16 janvier 2011

Le Bureau politique Du Parti Communiste libanais

 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 23:04

Notre camarade Danielle JEAN,membre du Bureau de la Section et du Comité Départemental de la fédération de Haute-Corse du PCF, et épouse de notre camarade Robert JEAN, également membre du BS et du Comité Départemental, est décédée Vendredi 14 Janvier, des suites d'un cancer du poumon.Elle avait 68 ans.

 L'inhumation civile aura lieu de lundi 17 Janvier, à 15H30,dans le caveau familial à Olmeta di Capicorsu.

 

Depuis 1965, Danielle militait  au  Parti Communiste Français, dont elle défendait l'identité révolutionnaire.

 

Elle participait aussi activement à la défense de l'école de la République dans le cadre de l'Union des Délégués Départementaux de l'Education Nationale de Haute-Corse.

 

 

Bandera Rossa adresse ses fraternelles condoléances à notre camarade Robert, à ses enfants, Florence et Christophe et à toute sa famille.

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 18:15

La vie du Parti    PCF-OUTILS.jpg       FVER-PCF

 

 

 

 

André GERIN, candidat à la candidature
mercredi 12 janvier 2011
 

Déclaration officielle d’André Gerin à l’élection présidentielle de 2012 comme candidat présenté par le Parti Communiste français

Je déclare officiellement ma candidature à l’élection présidentielle de 2012, répondant ainsi à l’appel lancé par le conseil national du PCF. Il serait en effet mortifère pour les forces de gauche et la France laborieuse, que le Parti communiste français soit absent de cette échéance qui constitue la clé de voute de la Vème République.

Ma candidature est destinée d’abord à rompre avec la politique pétainiste de Nicolas Sarkozy et de la majorité de droite de l’UMP.

Cette candidature communiste s’adresse le plus largement possible à l’ensemble de la population, un rassemblement non partisan, d’union, d’action, qui ne se limite pas à rester à côté ou autour du parti socialiste au nom de la gauche. Si nous nous adressons d’ailleurs seulement aux forces de gauche, le résultat est couru d’avance. Le Front de gauche perpétue, de ce point de vue, une démarche étriquée, périmée, au vu de ces 30 dernières années, qui nous ont conduits à l’échec de la gauche plurielle du gouvernement Jospin de 1997 à 2002. Il ne saurait être question de reproduire l’engrenage infernal élection-déception.

Ma candidature incarne la volonté de changer de modèle de société, par une nouvelle croissance créatrice de richesses, porteuse de progrès sociaux, humains, politiques, culturels, spirituels ; une croissance qui favorise la promotion de la personne à partir des principes de solidarité, de justice sociale, de respect de l’individu dans l’esprit de la République et de la laïcité. L’objectif poursuivi : construire une République sociale autogestionnaire ; une Europe des nations ; rompre avec le capitalisme ; construire le socialisme à la Française, relever les défis de civilisation auxquels sont confrontés l’Humanité et la planète.

Il s’agit de partir à la reconquête de l’électorat populaire, du monde du travail qui se réfugie dans l’abstention ou le vote Front national.

Je veux placer cette bataille présidentielle sous le signe du changement de gouvernement, de politique, de société pour que la gauche enfin réussisse et construise des transformations progressistes solides et durables avec la volonté de tenir ses engagements et de vraiment changer la vie.

Nous devons le faire en tirant les leçons et en faisant l’inventaire de l’expérience de la gauche de ces 30 dernières années, après le changement du 10 mai 1981 et la victoire de François Mitterrand.

Ma candidature vise à animer une campagne du Parti communiste français qui s’adresse, sans exclusive, à tout le peuple de France, quels que soient ses choix, quels que soient ses votes, ses principes philosophiques ou religieux. Il s’agit de porter les valeurs d’une gauche authentique, de faire revivre, au XXIème siècle, les idéaux du socialisme et du communisme.

Mon ambition est de participer à la construction d’un grand mouvement social, puissant, déterminé, à vocation majoritaire.

Pour cela, je veux régénérer le Parti communiste français afin qu’il retrouve une place dans le paysage politique et qu’il puisse, dans un esprit républicain, être l’outil dont le peuple de France a besoin pour imposer les nécessaires transformations sociales.

André GERIN

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 18:05

 

MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Algérie : Réglez vos comptes comme vous voulez !
par Fateh Agrane, Alger Républicain ALGER-REPUBLICAIN.jpg
mercredi 12 janvier 2011
 

                                                                               forzaalgeria.gif

Ne brulez pas cette jeunesse, après l’avoir jeté a la mer, après lui avoir fermé tout horizon, liquidé les sources d’emploi, abandonné l’industrie productive au profit de l’import- import, privatisé tous les espaces (ou comme par exemple pour la commune de Bordj El Bahri Alger toute les terres communales ont étés vendues pour construire des villas, il n’y a pas de place pour un cimetière, il n’y a plus de place pour enterrer les morts.)

Ne brulez pas ce pays, caste de parvenus, lèpre de nouveaux riches, de néo libéraux ! N’utilisez pas cette jeunesse comme chair a canon pour des problèmes de succession, succession pour la rapine et la prédation. C’est un vieux film d’octobre 1988, remis au gout du jour, avec crise au sommet, crise au FLN, provocations multiples, augmentations des prix, étouffement des libertés démocratiques.

Nous savons sur quoi la crise d’octobre 88 a débouché, qui a été mis en selle, à quoi on s’est attaqué, les usines du secteur public, les intellectuels et hommes de progrès, et tous les résistants de l’Algérie démocratique et sociale, assassinés, arbitrairement emprisonnés, ou exilés. Ces mutants purs produits de la réaction moyenâgeuse arabe et de l’impérialisme ont nettoyé la place pour les prédateurs de l’économie nationale, pour les compradores et bazaristes en allumant le brasier Algérie. Il a été allumé pour servir cette caste, ils ne se sont pas rassasiés, ils tentent de l’allumer encore en verrouillant le champ politique et syndical, en bâillonnant le mouvement associatif, en verrouillant le pouvoir d’achat de millions de travailleurs, en verrouillant les libertés individuelles, et l’accès au travail a la jeunesse. Que veut on enseigner et inculquer a cette nouvelle génération ?

Les barricades de pneus

La nuisance, destruction

Le suicide, le feu !

C’est celui qui a la plus grande capacité de nuisance destructrice de la chose publique qui est reconnu et récompensé, les jeunes ont vérifié cela avec les repentis qui ne se sont jamais repentis ! Avec les grands scandales dont les acteurs ont été proches des sphères des décideurs.

Ne brulez pas cette jeunesse, elle est a orienter dans des barricades contre l’ignorance et l’analphabétisme, dans des chantiers de la construction des villes et des compagnes, dans des barricades de l’expression démocratique et des libertés contre l’ordre inquisiteur actuel.

Ne brulez pas ce pays ce n’est pas une propriété privée ! Il est la demeure de ces millions de travailleurs, de paysans, de jeunes et d’entrepreneurs créateurs de richesses, il est la demeure des générations futures, il ne vous appartient pas !

Parasites, exploiteurs, nouveaux monopoles oligarchiques mafieux ! Ne brulez pas cette jeunesse, ouvrez le rêve, ouvrez les chantiers, notre pays est à construire, il est à édifier dans le partage, la solidarité, l’union la plus large de touts les anti-féodaux, de tous les anti-compradores

Que tous les prétendus élus de ce peuple, lui parlent, c’est cette même jeunesse qui a été admirable lors des grandes épreuves qu’a connu notre peuple (tremblement de terre de Boumerdès , inondations de Bab El Oued) et au péril même de sa vie !

C’est cette même jeunesse qui a été aéroportée au soudan pour soutenir les verts avec tous les moyens qu’il fallait mobiliser !

Parlez au peuple !

Parlez à la jeunesse !

Ne la brulez pas ! Vous brulerez la vie ... et vous vous brulerez avec !

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Fateh Agrane

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 07:58

 

                                                                                    MARE NOSTRUM-copie-1

Communiqué de presse du MJCF
Contre les dictateurs Ben Ali et Bouteflika, contre les sinistres Tartuffe de Washington, soutenons les peuples algérien et tunisien !
Depuis la mi-décembre, le peuple tunisien est entré dans un grand mouvement de contestation tout comme le peuple algérien : ils refusent d’être saignés pour une poignée de capitalistes et de dirigeants politiques corrompus ; ils refusent la camisole de force imposée par ces régimes ennemis de la démocratie.

En France comme aux Etats-Unis où Nicolas Sarkozy doit rencontrer Barack Obama dans le cadre du G20, on semble indifférent à cette juste soif de liberté... C’est que Ben Ali est l’ami de Nicolas Sarkozy ! Lors de sa visite de 2008, il n’avait pas hésité à lui accorder un vrai blanc-seing en matière de droits de l’Homme. Et tant pis pour l’écrivain Taoufik Ben Brik ou le communiste Hamma Hammami toujours poursuivis par ce régime ennemi de la liberté !

 

Non, à Washington, on préfère parler terrorisme… Mais croit-on combattre le terrorisme quand on soutient activement des dictateurs qui musèlent leur peuple ? Est-ce bien sérieux de prendre la pose en Hercule décapitant l’hydre terroriste quand on encourage les transnationales occidentales à pomper sans retenue les richesses de ces pays et à y maintenir les travailleurs dans la misère la plus noire en freinant, sainte concurrence oblige, les salaires comme tout droit social ?

Sarkozy, Obama et les institutions internationales (G20, FMI, UE…) avec eux, coupables d’un assourdissant silence et de complicités multiples avec ces régimes policiers, sont vraiment loin d’être les Hercule du monde moderne ! Ils sont bien plutôt les louves donnant le lait nourricier à Ben Ali et Bouteflika et, par suite, aux terroristes que ces dictateurs ne laissent pas de susciter en interdisant toute opposition démocratique et pacifique.

Le Mouvement Jeunes communistes de France dénonce fermement ces honteuses tartufferies occidentales et apporte son plein soutien aux peuples algérien et tunisien en lutte pour leur liberté. Il adresse tout particulièrement son salut le plus fraternel à la jeunesse de ces pays, si courageusement mobilisée.

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 07:19

                                                                          MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

 

  Tunisie reaction du Mouvement Ettajdid  

Mercredi 12 Janvier 2011
Communiqué du Mouvement Ettajdid (ex-Parti Communiste Tunisien) à la suite du discours présidentiel du 10-01-2011
Tunisie reaction du Mouvement Ettajdid
Le Mouvement Ettajdid, comme l’ensemble du peuple tunisien, attendait avec impatience le discours du Président de la République, espérant que les attentes exprimées par le mouvement social qui agite le pays depuis près d’un mois seraient entendues et que des mesures d’apaisement seraient annoncées.

Le Mouvement Ettajdid considère que ce discours présidentiel n’est pas du tout au niveau des exigences de la situation et des aspirations de la jeunesse tunisienne.

Ce discours montre un refus d’entendre les revendications portées par le mouvement social et les aspirations du peuple à la liberté et la citoyenneté. Il soutient la thèse d’un complot ourdi par des manipulateurs intérieurs et extérieurs jaloux des acquis du régime et celle d’un mouvement dirigé par des fauteurs de troubles qui seraient à leur solde.

Le Mouvement Ettajdid rejette fermement cette vision qui nie l’existence d’une crise profonde, politique et sociale, lourde de menaces sur le présent et l’avenir de notre pays, et considère que les mesures annoncées ne constituent pas une réponse adéquate. Les questions essentielles et lancinantes de la corruption, du népotisme, de l’enrichissement illicite de milieux proches du pouvoir sont totalement occultées alors qu’elles sont l’un des principaux objets des dénonciations exprimées par le mouvement social dans l’ensemble des régions et par toutes les catégories sociales et la jeunesse ; quant aux questions fondamentales de l’ouverture démocratique et des réformes politiques, économiques et sociales, elles sont réduites à la proposition de tenue d’un séminaire sur les questions de l’emploi et du développement régional.

Au total, ce discours n’est pas de nature à apaiser les tensions ; bien au contraire, il est de nature à les attiser. Il ouvre la voie à de graves dangers.

Le Mouvement Ettajdid réaffirme avec force que le pays a besoin de mesures immédiates, notamment :

* d’abord arrêter immédiatement l’escalade meurtrière en cours en donnant clairement l’ordre de cesser de tirer sur les jeunes qui continuent de tomber, encore aujourd’hui, en grand nombre sous les balles ;
* libérer toutes les personnes qui ont été arrêtées ;
* mettre sur pied une Commission indépendante chargée d’enquêter sur les responsabilités de certains appareils et certaines parties officielles et non officielles dans l’escalade qui a conduit à la détérioration de la situation et à ce dramatique bilan sanglant ;
* respecter le droit à la manifestation pacifique ;
* reconnaître la légitimité des aspirations populaires et engager sans délai une rencontre nationale rassemblant l’ensemble des forces nationales du pays sans exclusive pour prendre les décisions et les mesures à même de sortir le pays de la crise. Fait à Tunis, le lundi 10 janvier 2011. 18heures.

Pour le Mouvement Ettajdid

Le Premier Secrétaire

Ahmed Brahim

http://ettajdid.org/spip.php?article572&lang=fr http://ettajdid.org/spip.php?article572〈=fr

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