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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 09:01

 

 

 

 

Disparition de Guy Fischer, émotion et fraternité des communistes
Dimanche 2 novembre 2014, par  pcf.venissieux

Il l’avait annoncé avec courage et franchise le 1er octobre, sa maladie avait gagné, et il était condamné à brève échéance
« Lors de mon dernier contrôle, en septembre, le cancérologue m’a annoncé que toutes les thérapies qui m’avaient été appliquées depuis juillet 2011 ne produisaient plus d’effet. Que je n’avais plus rien à attendre de la médecine. J’ai toujours demandé la vérité à mes médecins, ils me l’ont délivrée mais… je dois dire qu’entendre cette parole, c’est comme recevoir un coup de massue. »

Et si nous le savions donc tous, c’est bien un coup de massue qui frappe ses proches et tous ses camarades de combat, qui retentit pour des milliers de Vénissians qui le connaissaient pour sa présence et son action déterminée et constante pour la ville, les droits des travailleurs, la sécurité sociale, les droits des sans papiers, et tous les combats sociaux et politiques qu’il menait avec le groupe communiste au Sénat.

Avec André Gerin, il formait un couple de 40 ans de combat comme élus de la ville, puis comme parlementaires, portant haut les exigences de la ville, du monde du travail, des quartiers populaires. Comme André, il était issu d’un milieu populaire, comme d’ailleurs beaucoup de parlementaires communistes de leur génération, dans une société ou les dirigeants politiques sont principalement énarques, avocats, consultants ou hommes d’affaire, bref de cet autre monde qui dirige une société inégale et violente.

Avec André, il avait co-dirigé le comité de soutien à la liste conduite par Michèle Picard en mars 2014 jusqu’à ce succès qu’il avait fêté comme si la maladie n’était pas là. Nous espérions que les joies et les rires de cette victoire lui faisaient du bien, tout en sachant qu’ensuite l’attendait dans le privé les traitements lourds et leurs douleurs.

La république lui rendra un hommage mérité et nécessaire, et tous ceux qui l’ont combattu vont reconnaitre un temps la valeur de ce militant et dirigeant qui a démontré que le peuple avait sa place aux plus hautes fonctions de l’état, préfigurant ainsi une autre société, libéré de la domination de toutes les oligarchies.

Mais les communistes Vénissians, les élèves de cet instituteur des Minguettes, les habitants qui le rencontrait sur le marché ou dans ses permanences, auront une pensée particulière dans ces cérémonies officielles. Nous allons continuer ce que portait Guy Fischer, nous allons continuer l’histoire de cette ville belle et rebelle qu’il représentait partout, et nous retrouverons de nouveaux parlementaires communistes Vénissians qui poursuivront son combat !

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 16:36

 

 

 

source: France Bleu RCFM

PADDUC : un vote historique pour la Corse
Samedi 01 novembre 2014 à 11h07

Le plan d’aménagement et de développement durable de la Corse a été adopté à 4 heures du matin ce Samedi 1er Novembre. Le dossier, porté depuis son origine par Maria Guidicelli, conseillère exécutive, a reçu le vote favorable de 38 des 51 élus de l’assemblée de Corse.

PADDUC  © corse.fr

 

Le vote est important, peut être historique. Samedi 1er Novembre, aux alentours de 4 heures du matin, l’assemblée de Corse a adopté le PADDUC, le plan d'aménagement et de développement durable de la Corse, après une séance marathon de 48 heures.

38 voix pour, 1 voix contre, celle d'Aline Castellani, maire de Piana et 12 absents, les élus de l'opposition de droite qui avaient annoncé la veille qu'ils ne participeraient plus au débat.

Avant ce vote, de très nombreux amendements, près de 170, ont été étudiés par les conseillers territoriaux.

Au final, le PADDUC a enregistré de nombreuses modifications en raison  notamment de l'action des nationalistes, sur des points symboliques comme la référence, dans le document, au peuple corse ou encore sur des points comme la préservation des zones agricoles au sein des espaces dits mutables.

Maintenant, le PADDUC doit faire l'objet de divers avis (conseil des sites, autorité environnementale et conseil économique et social) avant d'être proposé à l'enquête publique. Ce chemin parcouru, le plan d’aménagement et de développement durable de la Corse reviendra une dernière fois devant l'assemblée de Corse pour approbation finale.

Un accouchement aux forceps 

Avant le vote intervenu au petit matin, les élus ont examiné de très nombreux amendements, près de 170.

Reportage à l'assemblée de Corse d'Alexandre Sanguinetti

Padduc Maria Guidicelli (Patrick Rossi)  © Radio France

Le plan d'aménagement et de développement de la Corse adopté par une forte majorité, Maria Guidicelli, conseillère exécutive qui a porté ce dossier de bout en bout n'a pas caché sa joie au sortir de cette réunion marathon de l'assemblée de Corse "Emu francatu stu passu. Je suis vraiment ravie. Vous avez vu à quel point la solidarité s'est exprimée dans cet hémicycle, la passion aussi, l'envie de faire pour la Corse et un vote qui est un vote massif, comme nous n'en n'avons pas connu sous cette mandature. Nous avons un devoir immense, c'est maintenant de la faire vivre et de le mettre en application. Nous disposons aujourd'hui d'un document qui est équilibré, sécurisé. Il est aussi ambitieux. Il a sa propre volonté d'avancer en faveur des plus démunis, en faveur de ceux qui aujourd'hui ont le plus de difficultés. C'est un document que nous revendiquons comme étant extrêment social, à l'écoute de l'ensemble des corses".

PADDUC, la satisfaction de Maria Guidicelli  
 

Les recommandations des nationalistes en partie prises en compte

Le PADDUC aura quand même beaucoup évolué durant ces deux journées des 30 et 31 Octobre. En raison, notamment de l'action des nationalistes sur des points symboliques comme la référence au peuple Corse ou encore sur des points comme la préservation des zones agricoles au sein des espaces dits mutables.

Quelques uns des élus nationalistes lors des discussions en commission (Patrick Rossi)  © Radio France

 

Pour Jean Christophe Angelini et Femu à Corsica, il s'agit d'un vote très important : "les 15 élus nationalistes ont voté pour ce document. Ils y ont largement contribué, avec fidélité et loyauté ainsi qu'avec beaucoup d'audace et de capacité à innover et à proposer des choses. Pour notre groupe, nombreuses ont été les contributions qui ont jalonné ce parcours. C'est une fierté partagée et puis le sentiment d'une assemblée qui a montré, à son peuple, d'abord, mais également à Paris, que nous étions capables sur un sujet aussi délicat de trouver une voie d'intérêt général. Cela a été dit clairement. C'est vraiment un bon signe pour la Corse".

Jean Christophe Angelini, conseiller territorial "Femu à Corsica"
 

Josepha Giacometti, conseillère territoriale "Corsica Libera" ne cachait pas non plus sa satisfaction. "Nous avons réussi à obtenir beaucoup d'avancées par rapport aux inquiétudes qui étaient les nôtres avant l'ouverture de ces débats. Nous avons eu parfois d'âpres discussions. Mais elles ont toujours été constructives et finalement l'exécutif a retenu nos amendements principaux et ce qui constituait pour nous le fondement de ce que devait être le PADDUC, sur les espaces stratégiques agricoles, sur la question de la Testa Vintilegna, de la pinède de Calvi pour qu'elle redevienne un espace remarquable. Mais aussi sur les fondamentaux qui remettaient en cause parfois ce qui avait été acté au mois de Janvier et qui devait être la philosophie du PADDUC et qui devait nous aider à rompre avec un choix de developpement que nous denoncions et rompre les liens de la dépendance. Je crois que nous nous acheminons vers cela". 

Josepha Giacometti "Corsica Libera"  

 

Autre réaction de satisfaction dans le camp nationaliste, celle de Paul Felix Benedetti, conseiller territorial "Rinnovu". "Satisfait du travail accompli pour faire évoluer le document sur des points fondamentaux, notamment sur des traceurs par rapport aux espaces remarquables et sur les terres agricoles. Il y a 24 heures, 4.000 hectares étaient menacés, il n'y en a plus que 400. Les contraintes sont fortes et doivent rassurer le monde agricole et garantir la limitation à la spéculation. Ensuite, l'affirmation du peuple corse directement dans le PADDUC. Conscients du chemin parcouru par tous, on ne pouvait pas ne pas participer à cette victoire. On espère entrer dans une ère nouvelle, avec une inflexion et un retour de la Corse dans le giron de la démocratie citoyenne, du mieux vivre et du maintien de cette entité historique et culturelle qu'il faut conserver à tout prix".

PADDUC, réaction de Paul Félix Benedetti  

Examen du Padduc assemblée de Corse (Maïa Graziani)  © Radio France

Paul Giacobbi déclare avoir joué son fauteuil sur ce dossier

Pour Paul Giacobbi la satisfaction est d'autant plus importante qu'il avait envisager de démissionner si le vote n'avait pas été acquis : "si nous avions eu un vote négatif, je vous le dis très clairement, vous ne m’auriez plus vu en tant que président du conseil exécutif, car j’aurai compris qu’il n’y avait plus rien à attendre de constructif. Mais vous aurez donc à me supporter encore quelques temps. Je suis désolé, je le dis à la fin, cela vous aurait peut être fait changer d’avis. On a démontrer aujourd’hui, malgré la difficulté, et la moindre difficulté n’était pas d’avoir ce débat à une proximité relative d’un certain nombre d’échéances, vous les avez surmonté avec beaucoup de mérite et de courage. Quand on a consommé l’espace et que l’on a pas produit, que reste-t-il? Et en consommant l’espace, que se passe-t-il? On enrichit beaucoup les uns, on ne change rien à la vie des autres. On provoque, par la convoitise, par l’envie, par la jalousie, par l’intérêt, l’appât du gain, bien des malheurs. Et ce n’est pas la société que nous voulons construire. Alors, on nous a dit, que ce PADDUC n’était pas marqué par le développement. Il est précisément totalement imprégné de développement, mais pas n’importe quel développement"

Paul Giacobbi, le président de l'exécutif de la Collectivité Territoriale de Corse 
 

Paul Marie Bartoli furieux

Paul Marie Bartoli, membre de la majorité territoriale et maire de Propriano a manifesté sa colère à l'issue du scrutin. Selon lui le PADDUC entrerait en conflit avec son PLU. Il a donc annoncé qu'il en réfèrera au prefet de Corse : "je pars car un amendement vient d'être adopté par défaut. C'est un amendement qui asphyxie la commune de Propriano. Il s'agit d'une forfaiture. L'assemblée de Corse vient de s'asseoir sur une décision du conseil municipal de Propriano, en date du 1er Juillet 2006, approuvant le PLU, plan local d'urbanisme purgé de tout recours, confirmé par quatre décisions de justice. Il se trouve que l'assemblée de Corse aujourd'hui, dans des conditions que je ne qualifierai pas à chaud, a pris la responsabilité de bafouer le droit. Je prendrai donc toutes les dispositions utiles, notamment en saisissant le préfet de région, et je saisirai les avocats de la commune pour faire rétablir le droit de notre collectivité".

Paul Marie Bartoli, conseiller exécutif et maire de Propriano 

 
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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 16:24

 

 

 

source:U Rossu

              Voci Ajaccini

Pourquoi les électriciens, les gaziers, les hydrauliciens seront en grève le 4 novembre 2014 ?

Tolla_barrage.jpg

La CGT a fait parvenir à U Rossu un tract de la CGT-Fédération Mines-Énergie qui alerte et informe les usagers concernant la loi de transition énergétique afin que les citoyens deviennent acteurs de ce qui va se passer avec la privatisation des barrages hydrauliques. Mme la Ministre, Ségoléne ROYAL, a réussi l’exploit à faire passer un montage ou le public ne serait plus propriétaire qu’à 34% de ces moyens de production pour une reprise en main par un pôle public ! (aujourd’hui ces barrages sont pour 80% d’entre eux exploités par EDF possédé à 85% par l’Etat et pour le reste à 51% propriété publique........)

Résultat : 32 votants pour la privatisation 29 contre 3 (bonjour la démocratie).

Les usagers payeront la facture.. . L’article 29 de la loi prévoit que les concessions hydroélectriques (en clairs les barrages) seront exploités par des sociétés d’économie mixtes c’est à dire des sociétés anonymes à capital public et privé. La part publique serait de 34% pour le public, 34% pour l’exploitant et 32% pour des investisseurs tiers. C’est une privatisation de fait puisque in-fine la puissance publique devient largement minoritaire. Qui plus est, la part publique de 34% serait ouverte à l’Etat (qui nous dit on est sans le sous) et aux collectivités locales riveraines du cours d’eau.

En clair à n’importe quelle collectivité dans la mesure où la loi métropole prévoit de confier la compétence gestion des milieux aquatique (GEMAPI) aux collectivités locales qui seront donc regroupées de manière ad-hoc. C’est un pas supplémentaire du morcellement de la République et de sa féodalisation. Car rien ne garantit que l’intérêt de la collectivité locale partie prenante de la SEM soit de produire de l’électricité. Sa priorité pourrait très bien être de se protéger contre les inondations (responsabilité abandonnée par l’Etat au profit des collectivités locales qui auront donc une casquette multiple, bonjour les conflits d’intérêts !), de pourvoir à de l’irrigation ou au tourisme etc....

Quant aux opérateurs privés, rien n’indique non plus qu’à la différence d’un monopole public leur intérêt de court terme soit de garantir une production hydro-électrique permettant de stabiliser le réseau et donc d’exploiter au mieux les capacités de production d’électricité du pays. De même, en quoi l’ouverture à la concurrence des concessions Hydrauliques contribue t- elle à réduire les émissions de CO2 ?

Il suffit d’imaginer la rupture d’un grand barrage des Alpes ou du Jura et les catastrophes en chaînes que l’inondation que cela provoquerait (un « tsunami » sur les usines chimiques et centrales nucléaires par exemple) généreraient pour comprendre que l’on ne peut absolument pas tolérer que ces ouvrages échappent à une maitrise totale de la Nation.

Au regard des risques, ces barrages doivent être exploités par une entreprise publique totalement contrôlée par l’Etat et leurs bénéfices doivent revenir à l’ensemble de la collectivité nationale.

Par ailleurs, alors que le scandale de la privatisation des autoroutes fait les gros titres des journaux ces derniers temps, qui pourrait ignorer les similitudes entre barrages hydro-électriques et autoroutes.

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 09:56

 

 

                                                                          MARE NOSTRUM-copie-1

 

arton104846-344x480.pngLes communistes turcs appellent à la solidarité avec la résistance de leurs camarades kurdes à Kobanê

 



Traduction MA pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/


 

Communiqué du Parti communiste turc (KP)



L'AKP, l'Etat islamique doivent être arrêtés !



Le Parti communiste de Turquie (KP) condamne fortement la politique qui vise à laisser planer la menace d'un massacre des kurdes à Kobanê, les attaques fascistes officielles et civiles contre les manifestations de solidarité dans plusieurs villes de Turquie, l'offensive impérialiste menée en utilisant l'Etat islamique (EI), l'Armée libre syrienne (ALS) et d'autres organisations terroristes de ce genre. Nous appelons nos camarades à porter les revendications suivantes contre ce jeu sanglant joué par le gouvernement AKP, avec les Etats-unis et les autres forces réactionnaires.



1 – Les politiques agressives adoptées contre la Syrie doivent cesser ;



2 – Toutes les aides apportées à ces forces d' « opposition » en Syrie doivent cesser immédiatement ;



3 – La situation actuelle, qui constitue une violation des droits souverains de la Syrie et ouvre la voie à l'EI, doit cesser ;



4 – Dans le contexte de lutte contre l'EI, l'Armée syrienne libre et ce genre d'organisations, le monde doit collaborer avec le gouvernement syrien. Les plans, revendications qui excluent Damas de la lutte contre l'EI doivent être abandonnés ;



5 – Toutes les revendications du gouvernement d'Ankara qui portent atteinte à la souveraineté de la Syrie (dont la formation de zones de sécurité et d'exclusion aérienne en Syrie et le ravitaillement en équipement militaire, la formation apportée à l'opposition dite modérée) doivent être retirées. Les gouvernements doivent être contraints à se retirer de la coalition internationale, qui n'est pas formée en réalité contre l'EI mais contre la Syrie ;



6 – Les volontaires, qui veulent traverser la frontière pour aller à Kobane, doivent pouvoir passer ;



7 – Les plans d'incursions militaires de l'autre côté de la frontière doivent être abandonnés ;



8 – Les couvre-feux déclarés dans six villes de Turquie doivent être révoqués ;



9 – L'enquête doit commencer par viser les agresseurs, qui ont causé la mort de manifestants dans les manifestations organisées dans plusieurs villes ;



10 – L'existence de pratiques éducatives réactionnaires, qui aident l'EI et d'autres organisations de ce genre à recruter des gens et à conquérir un soutien social, doit cesser ;



11 – Les organisations religieuses réactionnaires, qui fonctionnent comme une base de soutien à l'EI et à d'autres organisations terroristes, doivent être dissoutes.





Le drapeau de l'égalité et de la liberté flottera sur le Moyen-orient !


A Kobanê, l'Humanité résiste à la barbarie que les impérialistes ont ramassé dans les poubelles de l'histoire. Ces djihadistes meurtriers, féroces, soutenus par leurs maîtres impérialistes, ne partent seulement à l'assaut de Kobanê ou Alep, mais de toutes les valeurs universelles de l'Humanité.



L'attaque contre Kobanê montre encore une fois le visage hideux, brutal des forces réactionnaires. Tout comme l'Etat islamique, le président de la Turquie, Tayyip Erdogan, le Premier Ministre Ahmet Davutoglu et leur gouvernement de guerre qui utilisent la terreur de l'EI à Kobanê pour faire du chantage au peuple kurde, seront tout aussi responsables d'un éventuel massacre à Kobanê.



L'Etat islamique et l'AKP sont deux sous-traitants impérialistes portant différents masques. Ils servent le même but. Leur mission est de liquider les acquis progressistes dans notre pays et dans la région et d'installer les bases pour les projets impérialistes visant à redessiner la région.



L'Etat islamique est une organisation barbare qui a commis des crimes contre l'Humanité. De la même manière, le gouvernement turc AKP a aussi commis des crimes contre l'Humanité jour après jour, ils ont du sang des peuples de la région sur les mains.



L'EI et l'AKP ne sont pas deux entités séparées, le gouvernement AKP a soutenu, financé et alimenté l'Etat islamique.



C'est la paix, l'égalité et la liberté dont les peuples du Moyen-orient ont désespérément besoin, et pas des mensonges et des machinations des impérialistes et de leurs clients dans la région. La voix de la paix au Moyen-orient passe par la lutte contre l'impérialisme et ses sous-traitants qui portent différents masques.



Ce seront les peuples dans la région, en rassemblant dans leur lutte contre l'impérialisme, qui imposeront la paix. C'est cette lutte rassembleuse qui détruira les terroristes djihadistes, ainsi que leurs parrains impérialistes.



La paix au Moyen-orient peut être instaurée sur la base des priorités du peuple, non pas celle des monopoles trans-nationaux.



Avec notre foi pleine et entière que la bannière de l'égalité et de la liberté flottera en fin de compte dans la région, nous appelons notre population à lutter pour la construction d'un Moyen-orient où tous les peuples vivront en paix.



Vive la Résistance de Kobanê ! Bijî berxwedana Kobanê!

Vive la fraternité entre les peuples !

Vive le socialisme !

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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 09:30

 

                                                       El Ejército del Ebro

 

 

Chant anarchiste de la Révolution espagnole, composé à l'origine en 1808 contre l'envahisseur français pendant la Guerre d'indépendance espagnole et réactualisé par les soldats républicains pendant la guerre civile. 

 

                                      

 

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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 11:02

 

 

source:U ROSSU(Voci ajaccini)

Des nouvelles de Notre ami Jean RABATE

Jean-Rabate-La-famille-de-Jean-Rabate-en-Corse--Juillet-2011-_-_Copie.jpg

   Ouvrage de Jean RABATE : "Les mutins de Calvi"_

 

  Jean passera à "Sera inseme" sur Via Stella.

 


L'émission est programmée le lundi 10 novembre à 18h30 et 23h.50 et le lendemain à 11 h.

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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 09:24

 

                                                                MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

Semel MakiLes communistes israéliens dénoncent la poursuite de la colonisation illégale à Jérusalem-Est

Communiqué du Parti communiste d'Israel

Traduction JC pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/

Le membre du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine, Saeb Erekat a fortement condamné la dernière annonce d'extension illégale des colonies dans et autour de Jérusalem-est occupé. "Cette annonce est la preuve d'une volonté de commettre des crimes délimités et sanctionnables en vertu du droit international",a souligné Erekat.



Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a donné ordre de mettre en place les projets visant à construite 1 060 logements dans les colonies de Jérusalem-Est ; 660 nouvelles unités à 'Ramot Shlomo' et 400 à 'Har Homa', en plus des 12 nouvelles routes construites en Cisjordanie.



Erekat a dit que la communauté internationale doit agir de façon résolue afin de sauver la solution des deux Etats de l'expansionnisme colonial de l'Etat d'Israel, en reconnaissant la Palestine comme un Etat compris dans les frontières de 1967, soutenant les efforts pour fixer une date limite à la fin de l'occupation israélienne, en interdisant tous les produits venant des colonies et en se détournant de toutes les organisations et entreprises liées directement ou indirectement à l'occupation israélienne, à la colonisation et aux politiques d'Apartheid.



Cette expansion coloniale coincide avec le projet de loi israélien cherchant à revenir sur le statu quo concernant la Mosquée d'Al-Asqa et sur la saisie de 35 maisons palestiniennes à Silwan par des colons d'extrême-droite soutenus par l'Etat. Concernant l'annonce du Ministre du logement israélien, Uri Ariel, sur sa volonté d'occuper une maison palestinienne saisie à Silwan, Erekat a déclaré que cette action "n'est qu'un rappel de plus des efforts réitérés d'Israel pour déloger par la force les Palestiniens de Jérusalem et transformer la Cité Sainte commune aux trois religions en une cité exclusivement juive."



Dans le même temps, le président du Hadash (Front démocratique pour la paix et l'égalité – Parti communiste d'Israel) et député communiste à la Knesset, Mohammed Barakeh, a déclaré que trois semaines avant le soutien de Netanyahou à cette politique, la municipalité israélienne de Jérusalem-Ouest avait approuvé un projet de construction de 2 600 unités de logement près du quartier de Jérusalem-Est, à Beit Safafa. Cela porterait le nombre total de logements, dont la construction est en cours, à 3 700, a dit le député Barakeh. Le député communiste de la Knesset a conclu que, en continuant sur sa ligne d'expansion coloniale, Netanyahou cherchait à ruiner les conditions de la paix et à rendre impossible toute reprise des négociations entre les camps israélien et palestinien.

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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 09:13

 

                                                                      cerveau animé 

 

 

 

La valise ou le cercueil.
Ahouansou SÉYIVÉ

L’affaire fut, dès le départ, cousue de fil blanc.
Il y eu d’abord l’opération Serval lancée en janvier 2013, sensée sauver les Maliens des islamistes, puis vint le temps de l’opération Barkhane déclenchée cet été en vue de sécuriser le Sahel, mais dont l’objectif véritable visait évidemment à repositionner la France dans cette région d’Afrique et de pérenniser sa présence militaire.

Aussi, comme au bon vieux temps du partage de la Conférence de Berlin et des conquêtes coloniales, le souci du bien-être des populations locales avait été mis au centre d’une rhétorique justifiant l’incongrue présence de militaires français sur le sol africain, en ce début de XXIème siècle.

Malgré quelques réticences d’un exécutif malien faiblard, sans forces de défense dignes de ce nom, et ne devant sa bonne fortune qu’à l’interventionnisme du gouvernement français, l’ouverture d’une base française à Tessalit avait été entérinée par un accord de « Partenariat de défense » signé à la mi-juillet 2014 (Lire ici).

Lisant entre les lignes, nous annoncions un retour en force et durable d’une France, à genoux économiquement, sur le sol africain.

Les dialectiques de la lutte contre le terrorisme, de celle de l’aide au développement et de la lutte contre le trafic de drogue nous apparaissaient alors comme le minuscule cache-sexe d’ambitions néocoloniales. 

Les dernières décisions et actions françaises dans la région, prises comme il se doit en catimini, valident notre lecture-diagnostic d’hier et fondent nos propectives-antidotes de demain.

Comme souvent en matière françafricaine, c’est sous couvert d’anonymat qu’un responsable du ministère français de la Défense a annoncé le renforcement du dispositif militaire tricolore. On notera la persistance des autorités françaises à traiter leurs partenaires (ou subordonnés) africains avec la plus grande des condescendances.

Méprisant toute prérogative étatique ou exercice de souveraineté, le choix du moment et du vecteur de l’annonce n’est même pas laissé au pays concerné, celui-ci n’ayant qu’à se taire et obtempérer.

Ainsi, la source anonyme s’étant confiée à l’AFP, a informé nigériens et français qu’une nouvelle base militaire serait sise au Niger, plus précisément en la ville de Madama, distante d’une centaine de kilomètres de la frontière libyenne.

Resserrant le maillage militaire français au Sahel, l’emplacement de cette base, qualifié de « stratégique » a pour but avoué de contrôler l’accès à la Libye aux djihadistes et trafiquants. L’ex-Jamahiriya étant devenue, depuis le renversement de Mouammar Kadhafi, une oasis et un marché d’armes à ciel ouvert pour terroristes.

A toutes fins utiles, il nous faut soulever le heureux hasard que constitue l’annonce de l’ouverture d’une base militaire au nord du Niger, dix jours à peine après l’officialisation de la mise en œuvre d’un accord signé le 26 mai 2014, entre le gouvernement local et la société française Areva.

Hasard heureux, mais des plus troublants, puisque les mines d’uranium, pour lesquelles la multinationale tricolore a obtenu des conventions d’exploitations, se trouvent elles aussi au nord du Niger.

Areva ayant accepté, dans la plus pure tradition coloniale, de financer la construction de la route permettant d’évacuer le produit de son pillage, l’armée française, en plus de poursuivre les djihadistes et trafiquants de drogue, aura la mission de protéger le convoyage d’un précieux minerai obtenu à vil prix garantissant l’indépendance énergétique du pays des droits de l’homme, et au passage, de juteux dividendes aux actionnaires d’Areva...

Apparaissant au grand jour, les véritables raisons de la présence française au Sahel et les incohérences dans l’exposé de ses missions successives dans la région, nécessitent cependant un rapide rappel chronologique, permettant une contextualisation nécessaire à l’établissement des fondements crapuleux de l’interventionnisme hexagonal sur la terre d’Afrique en général, au Sahel en particulier.

Soucieuse de sauver le peuple libyen de la folie sanguinaire d’un tyran, auquel elle avait réservé un accueil grandiose dans les jardins de l’Élysée en décembre 2007, la France soutenue par l’OTAN, avait procédé, avec la barbarie distinguée des démocraties occidentales, au renversement le 20 Octobre 2011 de Mouammar Kadhafi.

Le résultat de cette croisade blanche pour l’avènement de la démocratie chez les arabes s’était soldée par un fiasco équivalant à celui du précédent irakien : un pays divisé, plongé dans le chaos, en proie à une violence politique aveugle, et bientôt déserté par ses libérateurs.

Français et américains, après avoir mis le pays à feu et à sang, mais s’étant d’abord assurés que leurs intérêts économiques seraient correctement gérés par la bourgeoisie compradore qu’ils avaient contribué à installer aux commandes de cet état en guerre civile permanente, s’étaient enfuis.

Las, comme en Irak, les feux qu’ils avaient initiés en Libye n’allaient pas tarder à faire tâche d’huile dans la sous-région et menacer les intérêts économiques français : les mines d’or et d’uranium (Faléa) au Mali et les mines d’uranium (Arlit et Imouraren) du Niger.

L’aspect économique de cet interventionnisme prédateur a toujours été sciemment éludé par les responsables politiques français, et pire encore, largement ignoré par des médias encore plus incompétents qu’à l’accoutumée.

Il fallait donc une bonne raison pour envoyer la troupe dans cette zone méconnue des français et qui ne leur semblerait pas, de prime abord, ressortir des intérêts vitaux de l’hexagone.
 
Arrivèrent alors, et à point nommé, des djihadistes menaçant la république malienne : l’opération Serval pouvait être lancée.

Faisant d’une pierre deux coups, François Hollande sauvait les maliens de l’instauration d’un califat, tout en épongeant la dette de la France envers l’Afrique (le ridicule ne tue pas !).

Il repositionnait corrélativement l’armée française au cœur d’une zone stratégique, en prévision de tensions qui découleront à coup sûr dans un futur proche, de la nouvelle ruée vers l’Afrique.

Mais aussi et surtout dans l’optique immédiate de protéger les intérêts locaux de l’ex-puissance coloniale.

Si le triomphe de Serval fut rapide et total, le suspens fut maintenu par les autorités françaises. Celles-ci, poussant leur avantage, en profitèrent pour maintenir le gouvernement malien sous pression. En soutenant discrètement les irrédentistes touaregs et en gonflant la menace djihadiste, elles obtinrent de ce dernier, dont la faiblesse et le dénuement en matière de défense confinent au pathétique, la signature d’un « Partenariat de défense » portant création d’un base militaire française à Tessalit.

Dans ce monde plus sûr était lancée par surprise l’opération Barkhane : l’enfumage se révélera final et définitif.

Se positionnant sur une ligne partant du Sénégal/Mauritanie et passant par le Mali, le Niger, le Tchad, le Soudan pour finir en Érythrée, la France s’était octroyée le rôle de puissance régionale, elle qui se situe pourtant en Europe.

Contre toute attente, ce repositionnement s’avère être insuffisant. On apprend aujourd’hui que les djihadistes chassés du Mali, s’étant réfugiés dans une Libye devenue, depuis l’intervention de le l’OTAN, un havre pour terroriste et un marché d’armes à ciel ouvert, il est nécessaire d’ouvrir une base au Niger, dans la localité de Madama.

En clair, la France déclenche un chaos en Libye d’où émergent des fous d’Allah qu’elle chasse du Mali. Ceux-ci se réfugient dans une Libye en proie au désordre, leur offrant un sanctuaire ce qui « contraint » la France à surveiller les environs, de crainte qu’ils ne reviennent.
 
Gageons qu’ils reviendront au Mali ou au Niger et qu’il faudra encore les en déloger.
Notons que pour 200 djihadistes (selon l’AFP), la France a dépêché sur place de 3 à 4000 soldats et personnels militaires. Que la zone d’action des djihadistes soit immense, personne n’en disconvient, mais l’asymétrie des forces en présence (il faut ajouter les 8200 hommes de la Minusma stationnés au Mali) rendent encore moins plausibles les motifs avancés par Paris, afin de justifier une présence suintant le néocolonialisme, matérialisée par les deux nouvelles bases militaires ouvertes au Mali et au Niger.

C’est donc à un jeu à sommes nulles auquel participe l’Afrique à son corps défendant.
Le chaos installé par l’OTAN en Libye étant appelé à durer, les va-et-vient incessants des barbus dans la bande sahélienne ne sont pas prêts de s’arrêter et la France, de par l’ampleur de ses méfaits dans la région, a rendu incontournable pour plusieurs années une présence urticante et prédatrice.

Présence qu’elle souhaite étendre vers l’Afrique de l’Ouest et centrale, puisqu’elle a proposé ses services au Nigeria et au Cameroun, confrontés à Boko Haram. 
Boko Haram, terme générique désignant tout à la fois la persistance de particularismes religieux, de déséquilibres économiques et sociaux au nord du Nigeria, la cristallisation de règlements de comptes politiques internes préfigurant une lutte acharnée lors de l’élection présidentielle à venir, et d’une lutte non moins acharnée pour l’obtention de la place du vieillissant président-fainéant Paul Biya.

Arrive le moment où, en tant qu’africain conscient, sain de corps et d’esprit, l’on doive s’arrêter pour apporter réponse à une question de bon sens, voire d’application du sain principe de réciprocité.

Alors que Nicolas Sarkozy, le maître-d’œuvre du pandémonium libyen, dans une tentative désespérée d’échapper à la justice de son pays, opère un retour en politique et use d’une rhétorique raciste visant, entre autres cibles, les africains (l’immigration menacerait la l’identité et la façon de vivre des français), ne devons-nous pas repenser les voies et moyens entraînant la fin de la présence non désirée et non désirable de l’armée française, où qu’elle se trouve sur le sol africain ?

Alors que la France quasi-unanime, se répand en pleurs et hommages mielleux à la mémoire d’un ennemi objectif des peuples africains, feu Monsieur de Margerie, pouvons-nous persister à tolérer la présence invasive et prédatrice d’un État qui canonise l’ordure économique, et par là, légitime le pillage de nos matières premières ?
Total, ce joyau du CAC 40, synonyme de corruption, de pollution, de spoliation sur le sol africain, est, au même titre qu’Areva, Bouygues ou les entreprises Bolloré, le fer d’une lance aux mains de l’état français, plantée dans les reins de l’Afrique.

Peut-on en conséquence ajouter foi aux déclarations grandiloquentes de François Hollande ou de son ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, lorsqu’ils prétendent envoyer soldats, ouvrir bases militaires à chaque croisement de rue africaine pour lutter contre le terrorisme, et suprême injure, nous aider ?

Aux questions du bon sens et de la réciprocité, s’ajoutent celles qui portent sur l’essence même de notre refus : que voulons-nous atteindre collectivement et quel est le degré de notre volonté ?

Que faut-il pour que, collectivement, nous décidions de changer de fusil d’épaule, pour cette fois le charger et nous en servir ?

Que faut-il pour que collectivement, nous choisissions de nous opposer à la persistance de la mainmise sur nos états de ce parasite que constitue la France en Afrique ?

Cette dernière a assez menti et triché, a assez pillé et et tué, a suffisamment menacé et attaqué nos identités et façons de vivre pour qu’il n’y ait plus d’ambiguïté sur la marche à suivre et surtout la direction à lui faire prendre : la reconduite immédiate à nos frontières de cet immigré voleur et assassin.

Il n’y a pas de générosité à chercher et encore moins à trouver dans les actions de la patrie des droits de l’homme en Afrique. On se souviendra avec profit de la réaction de son exécutif, lors du refus manifesté par la Guinée de Sékou Touré d’intégrer, en 1958, une Communauté Française voulue par De Gaulle, continuation du droit de cuissage économique de la métropole.

L’histoire du continent est jalonnée des forfaitures et trahisons françaises, toutes enrobées dans des concepts séduisants mais trompeurs, tels que l’apport de la civilisation, le développement économique, la promotion de la démocratie et aujourd’hui la lutte contre le fondamentalisme musulman.

Dans l’optique de ce changement de logiciel dans les relations pays Africains/France, un préalable est nécessaire et indispensable : la mise à l’écart du jeu politique d’une élite complice de la France et tout comme elle prédatrice.
 
Il ne peut y avoir d’émancipation véritable, si reste accrochée aux plus hauts cercles du pouvoir la classe politique corrompue qui, se perpétuant depuis plus de cinquante ans, est responsable du retard de l’Afrique, et de son statut de marionnette sur la scène internationale.

Ce pouvoir confisqué par des laquais, il nous faut, peuples d’Afrique avoir le courage et la volonté collective de s’employer à le récupérer.
 
Il n’y aura pas d’homme providentiel, laissons derrière nous la chimère du leader charismatique, détenant à lui seul la solution à nos problèmes.

Le salut, comme le marasme actuel, sera collectif, et c’est d’un peuple devenu providentiel pour lui-même qu’émergeront le changement et le remplacement des élites défaillantes nous ayant représenté, à notre corps défendant, depuis si longtemps.

Se dessine à cet égard, un test déterminant pouvant potentiellement marquer une étape importante, préfigurant la fin d’un cycle. Blaise Compaoré, l’assassin de Thomas Sankara, souhaitant pérenniser sa présence pernicieuse à la tête de l’État burkinabé et usant de tours de passe-passe éculés, a décidé de modifier l’article 37 de la constitution de son pays, portant sur la limitation du nombre de mandat présidentiel.
L’opposition a d’ores et déjà notifié qu’elle ne laissera pas l’autocrate agir à sa guise, et le peuple semble prêt à la désobéissance civile. Il est à espérer que les États-Unis, ayant déjà manifesté leur opposition à Compaoré, ne s’octroient le contrôle du Burkina Faso, par un des coups tordus dont ils sont coutumiers, en favorisant la prise du pouvoir par une marionnette, qui comme celle occupant actuellement la présidence ivoirienne, et tenue en laisse par Paris, rendra des comptes à Washington.
Ce test, s’il est passé avec succès peut être, (non pas le déclic, car l’avenir du continent ne se joue ni sur un homme, ni sur un moment), une base sur laquelle repenser le rôle politique de peuples africains, ayant appris à dire non et le faisant savoir.

Cette étape passée, alors il nous sera possible de faire entendre à la France et aux autres nations impérialistes, le rugissement que nous retenons tant bien que mal par-devers nous depuis des générations : allez-vous en !

Ceux suffisamment sages, parmi les autoproclamés maîtres du monde, mesurant alors la force de notre détermination, d’eux-mêmes s’en iront.

Aux autres, bornés et têtus, il sera toujours temps d’imposer un dilemme naguère synonyme d’une Algérie brûlante luttant pour accéder à son l’indépendance : la valise ou le cercueil...

»» http://alternativesetcoherence.blogspot.fr/2014/10/la-valise-ou-le-cer...
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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 08:57

 

  CHRONIQUES DU FASCISME ORDINAIRE       

                                                                                                                  Maréchal, nous voila!

petain

 

 

                   Petite sociologie des bas-de-plafond qui jouent la « réconciliation ».

Troisième partie : survivalisme et convergences antisémites.

 

 

http://www.naufrageur.antifa-net.fr/wp-content/uploads/2014/10/cropped-10715809_338478899659097_1715642193_n.jpg

 

La partie précédente en était donc restée à Kim et à sa conversion au nationalisme… Enfin à sa trahison tout simplement. La suite des événements a également fait parler d’elle, et pour cause. Il s’agit d’une réponse sur le ton de la « réconciliation » de Serge « Batskin » Ayoub. Il s’agit, comme tout le monde le sait, du chef historique des skins parisiens. Ce dernier, pour ceux qui ont suivi les délires mythomanes de Kim, n’est pourtant autre que son ennemi juré depuis toujours… Kim est censé l’avoir combattu dans une guerre sans merci durant laquelle Paris était à feu et à sang. Pour ceux qui s’en souviennent, il avait depuis 2004 bombardé un, puis plusieurs forums de messages à partir de la Thaïlande revendiquant même un rôle dans l’attentat à l’explosif contre le magasin de Serge Ayoub en 1993… Ce qui, indépendamment du fait que cela soit faux, dans la situation actuelle est assez comique…

Lire la suite de cette longue étude sur "Naufrageur antifa"

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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 08:50

 

                                                                 cerveau animé

 

 

 

selon-plusieurs-observateurs-la-mobilisation-d-hier-etait_2.jpgUn million de burkinabés dans la rue. Notre ami le dictateur Blaise Compaoré, assassin de Sankara, chassé du pouvoir !

 

Article AC pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/

 

Quelle force opposer au peuple, lorsqu'il a dit : je veux ? Ce n'est pasMarx mais Lammenais. L'autocrate Blaise Compaoré en a fait l'amère expérience. Lui qui règne par le crime et la duperie depuis 27 ans au "pays des hommes intègres" a du quitter le pouvoir chassé par des centaines de milliers de ses sujets.

 

Jamais l'Afrique de l'ouest n'a connu de manifestations de cet ampleur depuis la décolonisation : plusieurs centaines de milliers de manifestants au centre de Ouagadougou ce jeudi puis ce vendredi. L'opposition évoque le chiffre symbolique du million de manifestants jeudi 30 octobre.

 

La plus grande manifestation jamais organisée en Afrique de l'ouest

 

Sur un pays de 17 millions d'habitants, c'est comme si en France 5 millions de personnes étaient descendues dans les rues de Paris. Blaise Compaoré a usé de façon classique des forces de police, de l'armée. Elles ont été submergées par la masse. Elles se sont retournées contre le dictateur.

 

Blaise Compaoré usurpait le pouvoir depuis 27 ans. Après deux révisions constitutionnelles, le dictateur voulait arracher un cinquième mandat. Celui de trop. Jeudi, l'Assemblée nationale a été envahie par des centaines de manifestants.

 

Même laminée, la police a tué : 30 morts, une centaine de blessés. Mais il y a aucune force à opposer au peuple, lorsqu'il veut. Jeudi, l'armée a donc du dissoudre l'Assemblée et le gouvernement. Vendredi, Blaise Compaoré a du démissionner.

 

La France a soutenu son ami le dictateur jusqu'au bout !

 

La mascarade a enfin cessé. Encore en 2011, la ré-élection de Blaise Compaoré a encore été saluée par la France, les observateurs étrangers, après un score de 80 %. Où sont ces 80 % inexistants aujourd'hui ? La rue a parlé contre le simulacre des élections patronnées par les dites démocraties.

 

5011941.jpgComme pour Ben Ali, la France a soutenu Blaise Compaoré jusqu'au bout. Rappelons le rôle qu'on a fait jouer à Compaoré dans les crises ivoirienne en 2011 et malienne en 2013. On sait combien il a joué double jeu, alimentant l'instabilité chez ses voisins, quitte à appuyer – c'est un soupçon qui montait, y compris dans les milieux informés français – les djihadistes au Mali.

 

Compaoré a péri par où il a fauté. Il y a 27 ans, il comettait un crime impardonnable contre son meilleur ami, contre son peuple contre son pays en participant, sans doute en organisant l'assassinat du père du Burkina Faso : Thomas Sankara.

 

Un criminel tombe : l'assassin de Sankara, père du Burkina, héros du peuple

 

Dans un des pays les plus pauvres d'Afrique, le jeune capitaine Sankara – formé dans le Regroupement des officiers communistes (ROC) – avait accompli des miracles entre 1983 et 1987, dans ce qu'il appelait la révolution burkinabé.

 

En 4 ans, il réduit le train de vie des politiques, abolit les droits féodaux, développe l'éducation et la santé publiques, nationalise la terre et le sous-sol, parvient à l'auto-suffisance alimentaire, crée des dizaines de milliers de logements à loyer modéré, impose l'égalité homme-femme.

 

Les résultats sont immédiats, salués par l'OMS comme par l'UNESCO : 2,5 millions de Burkinabés sont vaccinés, le taux d'alphabétisation passe de 5 à 20 % chez les hommes, à titre d'exemple.

 

Sur le plan des symboles, la Haute-Volta coloniale devient le Burkina-Faso émancipé – littéralement, le "pays des hommes intègres", qualificatif qui caractérisait si bien Sankara. Il fait adopter comme devise nationale celle du Che et de Fidel : "La patrie ou la mort. Nous vaincrons!".

 

Sankara était devenu le leader du mouvement pan-africain anti-impérialiste, il s'était rapproché des amis de l'Afrique : l'URSS, Cuba, il condamnait les relations néo-coloniales forgées dans la dette scélérate.

 

La France de François Mitterrand, comme ses relais locaux et d'abord la Cote d'Ivoire de Félix Houphouet-Boigny, n'a jamais accepté sa politique indépendante et populaire. Elle constituait un dangereux précédent pour le continent.

 

Un des pays les plus pauvres d'Afrique : la faillite d'un régime pro-impérialiste

 

Ce sont eux qui ont corrompu le numéro 2 du régime, Blaise Compaoré, qui va profiter de l'assassinat commandité de son ami Sankara le 15 octobre 1987 pour prendre la main. Un coup d'Etat qui met fin à une expérience démocratique unique en Afrique de l'ouest.

 

Compaoré récompense ses parrains. Dès son arrivée au pouvoir, il rompt avec Moscou, la Havane, rétablit des relations cordiales avec la France. En 1991, il accepte les plans d'ajustement structurel du FMI, des privatisations générales, des coupes dans les conditions de vie de son peuple.

 

Les résultats sont catastrophiques après 27 ans de dictature sans partage : le Burkina Faso occupe la 177 ème place sur 182 dans l'Indice de développement humain (IDH), entre le Mali et la Centrafrique !

 

L'espérance de vie y est de 55 ans, le taux de mortalité infantile de 79 pour 1 000, ou 8 % (9 ème place mondiale), et un taux d'alphabétisation qui ne dépasse pas les 28 %. Seuls l'Afghanistan et le Mali font pire !

 

Ironie de l'histoire, aujourd'hui un des leaders de l'opposition est un certain Bénéwendé Sankara qui est aussi l'avocat de la famille Sankara qui demande justice et vérité sur l'assassinat de celui qui est encore adulé par le peuple burkinabé.

 

Rien n'est fini, le leader par intérim le général Honoré Traoré est un proche de Compaoré, une figure de l'Ancien régime. La lutte continue pour intensifier la révolution burkinabé, pour concrétiser le dit printemps noir pour qu'il ne finisse pas comme les printemps arabes.

 

Alors que la France s'est déshonorée en 1987, comme en 2014, c'est la jeunesse burkinabé qui a repris le flambeau de la lutte révolutionnaire. Sankara disait "la patrie ou la mort, nous vaincrons!". 30 jeunes ont laissé leur vie, la jeunesse burkinabé vaincra !

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