Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CHANTS REVOLUTIONNAIRES

Archives

29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 07:51

 

 

Dernier Conseil municipal de la mandature Marcangeli

Lundi 27 octobre 2014

Paul Antoine Luciani, au nom des élus de l’opposition présents en séance,

 

Monsieur  le  Maire,

C’est aujourd’hui la dernière séance de votre mandature. Nous aurions pu prendre la posture  qui avait  été  la vôtre, le 6 mars dernier,  à l’occasion de la dernière séance de la mandature précédente,  et refuser de siéger aujourd’hui… mais, ce n’est pas une surprise, nos choix ne sont pas les vôtres !

Nous avons tenu, en premier lieu, à marquer, par notre présence, le point  final du parcours majoritaire que vous aviez amorcé le 30 mars.  Un point final anticipé qui vous est imposé par une décision de justice ; une justice  dont nous  voulons saluer le service éminent qu’elle a rendu au  suffrage universel.

Nous  avons également souhaité relayer,  au sein d’une assemblée  qui représente  toute la communauté ajaccienne,  un sentiment très largement partagé dans la population. Cette dernière séance,  intervenant après sept mois de mandat, pourra peut-être  susciter chez vous et chez les 12 301 électeurs qui ont voté pour vous, un sentiment confus, mêlé de nostalgie et d’amertume. Mais, pour nous, et certainement aussi pour les 13 812 électeurs qui n’ont pas voté pour vous, cette dernière séance sera ressentie comme un commencement,  un nouveau départ, une nouvelle chance…Nous avons voulu exprimer, ici et maintenant, cette confiance dans l’avenir d’Ajaccio.

Nous avons voulu, enfin, achever notre travail d’opposants constructifs.  De votre côté, vous avez annoncé, urbi et orbi, votre démission et celle de votre majorité à l’issue de cette réunion. Cette annonce donne un relief très particulier à cette ultime session. Elle pourrait même occulter les conséquences préjudiciables des décisions que vous allez prendre avant de partir. Nous souhaitons donc  donner, sommairement mais précisément, notre avis sur certains  points essentiels.  

 

Le budget supplémentaire : il est particulièrement éloquent. On ne peut plus  dire que vous êtes contraints par les effets de la gestion précédente. Vous avez dénoncé durant treize ans le poids « exorbitant »  des frais de personnels dans le budget communal. Et vous avez, à longueur de séances, depuis sept mois, dénoncé l’impossibilité où vous vous trouviez de faire face aux obligations financières de la commune.  On constate, page 7 du rapport de présentation, que, précisément dans les 7 petits mois de votre mandature, et sous votre responsabilité exclusive, les frais de personnels font un bond spectaculaire de 873 745 euros,  soit 1,51 % de la masse globale du chapitre 012 ! Mais en année pleine, cette dépense s’élèvera sans doute à 1 400 000 euros et à  près de 3 % de cette masse! Dans les caisses d’une ville ruinée par vos prédécesseurs, il y avait encore, apparemment, quelques fonds de tiroirs suffisamment  garnis pour réaliser ce que vous appelez, sans autres précisions (je vous cite) « un certain nombre de recrutements »…

 

S’agissant de l’indemnisation des 15 commerçants lésés par la construction du parking (une indemnisation que nous avions prévue en installant une commission spéciale à cet effet) nous constatons que vous n’avez eu aucune peine à trouver les crédits nécessaires : ils figurent dans le budget supplémentaire du stationnement. Car, contrairement à ce que vous avez occulté, en dénonçant les choix  financiers de notre équipe, le budget du stationnement  est bien équilibré en recettes et dépenses ; que ses recettes proviennent des usagers (et non des contribuables) et qu’elles permettent de régler globalement, dans l’immédiat,  plus de 450 000 euros aux   commerçants impactés ! Dans ce cas encore, la ville ruinée que vous aviez dépeinte et décriée vous permet de faire face à d’importantes et nécessaires obligations…

S’agissant du budget supplémentaire du Port de plaisance, nous constatons que les dénonciations virulentes et inacceptables ont fait place à un discours plus raisonnable. Nos protestations et nos répliques n’y sont pour rien, naturellement !

La création d’une société publique locale ne suscitera pas de débat particulier, car la délibération que vous proposez n’aura sans doute pas d’effet concret dans le calendrier que vous annoncez, la CAPA étant, pour le moment, dans l’incertitude quant à sa capacité de délibérer valablement,  après votre démission… On remarquera que la commission des finances a rectifié, grâce à l’intervention de Charly Cervetti, l’imputation comptable qui  interdisait de financer cet outil. Un outil, utile sans doute, mais dont on peut craindre qu’il  génère, dès sa création,  plus  de dépenses que de recettes… En tout état de cause, vous avez tout de même trouvé, dans les caisses vides de la ville, les premiers 260 000 euros nécessaires pour le financer.

S’agissant du patrimoine foncier communal, nous refusons catégoriquement qu’un particulier,  quel qu’il soit, exige à des fins d’acquisition privée, le déclassement d’une parcelle, si petite soit-elle, du domaine public communal. Je me suis largement exprimé sur ce point en commission ; mais même si vous ne retirez pas ce projet de délibération de l’ordre du jour, comme je vous l’ai demandé, votre décision ne sera pas suivie d’effet.

Cette observation vaut également pour le projet de protocole avec l’Etat concernant la Citadelle où, manifestement vous avez accepté de vous engager dans la voie sans issue de l’acquisition, à titre onéreux, de ce joyau,  en oubliant que le Préfet Erignac avait demandé et obtenu que la Citadelle de Bonifacio soit cédée à la Collectivité Territoriale de Corse au franc symbolique.

Ces observations très concises suffisent à vous indiquer notre rejet du budget supplémentaire, nos réserves  sur les autres budgets, et notre accord pour une indemnisation équilibrée des commerçants, d’autant qu’ils peuvent s’attendre à des difficultés supplémentaires du fait de l’abandon unilatéral, irréfléchi et coûteux, du parking Campinchi.

Voilà, monsieur le maire, en quelques mots, ce que nous souhaitions vous dire au sujet de l’ordre du jour de ce dernier conseil.  Nous allons vous laisser conclure,  entre vous, cette mandature que la justice a, fort heureusement, interrompue.  Car, selon nous, si votre passage à l’exécutif municipal a  été bref, il a aussi été négatif pour Ajaccio.

 Désormais ce sera aux Ajacciens d’en juger. Nous ne sommes que leurs représentants.

Je vous remercie de votre attention.

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 07:38

                                                                          MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

ng2338808.JPGLe métro de Lisbonne paralysé, grève contre la privatisation : la CGTP lance un mouvement national dans les transports

 

Article AC pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/

 

Ce 21 octobre, c'était la troisième grève en plus d'un mois dans le métro de Lisbonne, avec des mouvements parallèles à Porto. Menée par une combative CGTP, les salariés des transports sont mobilisés contre la privatisation du service de transports urbains.

 

Mardi dernier, le réseau de métro de Lisbonne - qui transporte 500 000 voyageurs par jour - était entièrement paralysé, tandis que les routes de la capitale étaient perlées d'embouteillages.

 

Le mouvement appelé par la Fectrans (Fedération des syndicats des transports), affiliée à la CGTP, a été massivement suivi, avec une adhésion de près de 100 %. A la hauteur de la colère face à un gouvernement qui prévoit de livrer les lignes de métro, de chemins de fer et de bus mais aussi la compagnie aérienne nationale aux grands groupes privés.

 

Troisième journée de grève en six semaines

 

Le gouvernement prend prétexte d'une dette accumulée de 13 milliards d'€ pour le métro et le chemin de fer, et de pertes de 13 millions d'€ pour le seul métro de Lisbonne.

 

En réalité, ce sont les coûts du réseau - dans un secteur structurellement déficitaire - qui grèvent les résultats. Donc, le gouvernement a trouvé la formule idoine : maintenir un réseau sous contrôle public, et ouvrir au secteur privé l'exploitation. Socialiser les pertes et privatiser les profits.

 

Le gouvernement envisage ainsi d'ici la fin de l'année de livrer les lignes de métro de Lisbonne et Porto à des opérateurs de privé pour une durée de 9 ans. Il fera de même à la CP (SNCF portugaise), en commençant par le fret (CP-Carga).

 

La CGTP, et sa fédération des transports, mène une lutte acharnée contre le plan de privatisations. Il s'agit de la trosième journée de grève dans le réseau de Lisbonne depuis moins de six semaines.

 

Un "crime de lèse-patrie" pour le secrétaire de la CGTP

 

Le secrétaire-général de la CGTP, Arménio Carlos a rappelé que cette lutte "est la lutte de tout le monde", au moment où le "gouvernement s'engage à privatiser les entreprises de transports, pour des profits privés".

 

Ces derniers temps, il a multiplié les déclarations publiques dénonçant un acte contraire aux intérêts des travailleurs, du peuple, de la nation parlant d'un "crime de lèse-patrie" et d'un "préjudice pour tous les Portugais".

 

La CGTP reste au Portugal un syndicat de lutte, de classe et de masse. Le syndicat majoritaire qui reste encore organiquement lié au Parti communiste, avec un secrétaire-général qui est même un dirigeant du PCP.

 

La semaine conduisant à la grève du 21 a été une semaine de lutte pour la CGTP sur les lieux de travail, d'explication des raisons du mouvement, de mobilisation pour la journée. Les cellules du PCP ont joué leur rôle habituel, encore prégnant, dans cette campagne.

 

Ferrys, conducteurs de Porto, chemins de fer : les transports mobilisés !

 

Les travailleurs du métro de Lisbonne trouvent une solidarité de fait chez leurs collègues. D'abord, ceux de la Soflusa - responsable des ferrys sur le Tage - qui ont arrêté symboliquement toutes les liaisons entre Lisbonne et Barreiro dans l'après-midi.

 

A Porto, les conducteurs continuent la lutte. Du 13 au 19, ils ont refusé de réaliser des heures supplémentaires exigées par la direction. Ils réclament le respect des droits sociaux des travailleurs, l'abandon du plan de privaisation et l'embauche des 100 machinistes manquants.

 

Dans les chemins de fer, le climat est tout aussi tendu. Les travailleurs rejettent le démembrement de la CP (SNCF) - avec la scission accentuée des activités du réseau, fret et transport de passagers.

 

Il y a semaine, les salariés du réseau (REFER) ont paralysé pendant deux heures le réseau. Ce 15 octobre, les salariés de la CP se réunissaient à Porto, Coimbra, Lisboa et Barreiro à l'appel du Syndicat national des travailleurs du chemin de fer (SNTSF).

 

Ils envisagent de lancer une mobilisation nationale contre le budget d'Etat 2015 qui conduirait les salariés des transports à avoir un salaire inférieur à celui de 2009. Ils dénonçent aussi un "gouvernement de laquais, au service des grands groupes économiques et financiers", avançant dans la privatisation de la CP-Fret.

 

Il est à noter que les usagers ont apporté un soutien au mouvement à travers le Mouvement des usagers des services publics (MUSP). Le 17 octobre, avec le syndicat des transports, ils ont organisé une initiative d'explication sur l'avenue Camoes, à Lisbonne.

 

En présence du secrétaire-général de la CGTP Arménio Carlos, ils ont dénoncé la "dégradation du service public", la politique de "rapine" et la "pénalisation des usagers et des travailleurs".

 

Des usagers, des travailleurs et des citoyens dans leur ensemble. Entre 2000 et 2013, la logique de privatisation a conduit à l'augmentation du titre de Métro à Lisbonne de 180 %. Dans le même temps, le service se dégrade et 221 postes ont été supprimés depuis 2009.

 

Le hold-up des privatisations : voilà l'origine de la dette !

 

Le Portugal dispose d'une base industrielle faible mais il possède un réseau d'infrasctures de bon niveau dans l'eau, l'électricité, les postes et les chemins de fer, ainsi que d'un système de santé longtemps réputé pour sa qualité.

 

Ses infrastructures, services nationaux, dernières ressources du pays sont la convoitises des groupes internationaux, qu'ils soient français, allemands, américains, chinois ou brésiliens.

 

L'électricité (EDP), la Poste (CTT), les aéroports (ANA) ou les assurances (Caixa Seguros) ont récemment été privatisés. Les prochains sur la liste sont les transports (CP, métro, TAP) et les services d'eau (EGF).

 

Ces entreprises ne sont pas des nains. EDP est l'entreprise la plus rentable du pays, avec 3 milliards d'€ de profits ces trois dernières années. Le montact exact de la concession accordée au groupe chinois qui en a pris possession en 2012.

 

Air Portugal ou TAP est la première entreprise exportatrice du pays, avec 8 millions de passagers par an, et un rôle de redistributeur européen privilégié vers le Brésil.

 

Quand on sait que les 10 premiers aéoports portugais gérés par l'ANA ont été bradés à Vinci en 2013 pour 3 milliards d'euros pour les 50 ans à venir, on s'aperçoit de l'ampleur du hold-up.

 

Un chiffre pour comprendre l'ampleur de l'hypocrisie sur la dette et l'austérité : depuis 1989, 240  entreprises ont été privatisées. Les entreprises privatisées appartenant au PSI 20 (CAC 40 portugais) ont réalisé entre 2004 et 2010 39 milliards d'euros de profits.

 

Cela représente sept milliards d'euros par an de moins de recettes pour l’État. Ces sept milliards, c'est exactement le montant du déficit public portugais en 2011.

 

De 1989 à 2012, la dette publique portugaise est passée de 54% du PIB à 120%, une dette fabriquée par une politique de casse de l'appareil productif national et de braderie du patrimoine public aux intérêts privés.

 

 

En France, la CGT appelle à construire un mouvement national dans les transports. C'est déjà le cas au Portugal avec la combative et puissante CGTP : construisons la convergence des luttes, la solidarité internationale en organisant notre mouvement de lutte, ici, en France !

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:51

                                                                      cerveau animé

 

 

Ukraine : une première usine occupée et autogérée dans le Donbass – un exemple à suivre !

lundi 27 octobre 2014

Ukraine : une première usine occupée et autogérée dans le Donbass – un exemple à suivre !

Il y a quelques jours, A. Zacarchenko, le Premier ministre de la République Populaire de Donetsk (RPD) a déclaré que plusieurs importantes industries sur le territoire couvert par la RPD allaient être nationalisées. Au même moment, trois industries importantes, dont deux sont la propriété de l’oligarque R. Akhmetov, ont été reprises sous le contrôle de la République. Zacarchenko a également promis le contrôle, de la part de l’Etat, sur les prix alimentaires. La population pourra en outre interrompre le paiement des dettes contractées auprès des banques. Enfin, toujours dans la même période, la première usine a été occupée et mise sous le contrôle des travailleurs de la République Populaire du Donbass.

Le Donbass est en train de vivre un important processus de radicalisation de la classe ouvrière. C’est dans ce cadre que les travailleurs de la Zugres – Œuvres d’Ingénierie Energétique et Mécanique (ZEMZ) – se sont organisés en prenant le dessus sur les managers. Ils ont placé l’usine sous leur propre propriété, en autogestion. La ZEMZ est spécialisée dans la production de grues industrielles lourdes, et compte une longue histoire depuis le temps de l’URSS. Il s’agit de produits qui sont actuellement utilisés en Inde, au Mexique, au Vietnam et dans d'’autres pays dans le monde.

Quelles sont les intentions des ouvriers de la ZEMZ ? Les travailleurs ont publié une déclaration, dont sont extraits les points fondamentaux ci-dessous :

« La gestion de l'’usine est complètement sous le contrôle des travailleurs du site.

Les travailleurs du site ont le droit de retirer immédiatement le directeur de sa position et si deux tiers d’'entre eux votent (par un vote direct) pour le retrait des managers, ceux-ci seront retirés de leurs positions actuelles.

Le salaire du directeur ne peut dépasser le salaire médian ouvrier. Les bonus seront décidés et votés par les travailleurs collectivement.

Le directeur a droit à une période de vacances annuelle. La durée et le salaire, pendant ces vacances, sont votés par les travailleurs. »

En peu de mots : les travailleurs ont chassé leurs patrons et les ont remplacés par leurs propres représentants ! Cela signifie que, maintenant, ils ont en main le contrôle et la propriété de leur poste de travail. La déclaration se conclut en rappelant que cette initiative a été acceptée par le Soviet Suprême de la DPR.

Les nationalisations, sans indemnité et sous le contrôle des travailleurs, pourraient bien être le premier pas vers le début d’'un changement véritable et très concret du système, au sein d’'un processus vivant et contradictoire comme celui que traversent les républiques du Donbass et de Lugansk.

Étant donnés l’importance et le rôle des travailleurs industriels dans le Donbass, il est possible que de telles initiatives se diffusent également dans d'’autres lieux de travail et finissent par impliquer le reste de la classe ouvrière. L’'exemple de la ZEMZ doit en effet être exporté dans le reste de l'’Ukraine, dévastée par la crise et par les conditions draconiennes imposées aux masses par le FMI et par le gouvernement de Kiev.

L’'action de la classe ouvrière à l’'est et à l’ouest du pays est l’'unique antidote au venin du nationalisme et au possible démembrement du pays.

Solidarité antifasciste en Ukraine

                                                                               
©2010-2014 Révolution : journal marxiste

 ©                         2                      source:  Révolution : journal marxiste

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:24

 

                                                                  Terre Corse

 

Communiqué: Association des Maires Ruraux de France

 

       fl-che-copie-1.gif       http://terrecorse.tumblr.com/post/101081835790/communique-association-des-maires-ruraux-de-france

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:18

 

 

source:U Levante

Patrimoniu : carrefour dépollué
 

La municipalité de Patrimoniu vient de mettre fin aux panneaux publicitaires polluants et illégaux du carrefour des Strette. Bravo !

Pendant des années le principal carrefour de Patrimoniu sur la D 81 desservant le Cap Corse et San Fiurenzu s’est vu défiguré par des panneaux géants de promotions immobilières. Malgré l’annulation de certains PLU (dont celui de Farringule/Farinole) et le blocage de divers projets spéculatifs sur des terres agricoles, ces publicités agressives pourtant caduques avaient été maintenues.

L’opération de dépollution visuelle entreprise il y a quelques jours par la nouvelle municipalité de Patrimoniu a restitué sa ruralité à cet environnement champêtre.

« La commune de Patrimoniu vous remercie » peut-on lire au niveau de cette intersection. C’est en fait le seul panneau qui trouve ici sa justification. Nous remercions en retour l’équipe à l’origine de cette louable initiative que nombre de nos élus devraient peut-être méditer.

Au loin, le défilé des Strette

StrettePatrimoniu : carrefour dépollué

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:12

                                                                 MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

"Le mouvement des pommes de terre" continue malgré l'interdiction
Malgré une loi votée en mai dernier, qui déclare illégal le mouvement « Pas d’intermédiaire », le groupe qui en est à l’origine reste imperturbable, en insistant qu’il continuera son activité : samedi prochain il distribuera ses produits à Katerini, au nord du pays.



   
 

sooc potato movement1413795698


Le "Mouvement de la patate" - initiative populaire qui s'est fait connaître il y a trois ans en court-circuitant les intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs - poursuivra ses activités, selon l'un de ses fondateurs.

Ilias Tsolakidis, l'un des fondateurs du groupe, a dit que celui-ci continue sa lutte et a annoncé la distribution de produits (pommes, pommes de terre et lentilles) ce samedi aux consommateurs de Katerini, au nord de la Grèce, avec l'autorisation de la municipalité, malgré la loi votée par le Parlement en mai dernier qui interdit la vente de rue dans les communes de plus de 3.000 habitants et qui proscrit de nouvelles autorisations de vente ambulante aux producteurs.

Le groupe Action volontaire, qui a lancé l'initiative en février 2012, décrit cette nouvelle législation comme étant une tentative tortueuse d'abolition du mouvement "Pas d'intermédiaire", popularisé par les média sous le nom de "Mouvement de la patate".

"En d'autres mots, un fermier ne pourra pas vendre ses produits directement au consommateur mais seulement aux négociants et aux grandes surfaces" a dit Tsolakidis à The Press Project International, ajoutant que le groupe "Action volontaire" débutera une campagne nationale pour contraindre le gouvernement à retirer sa loi.

Il ajoute qu'au lieu de réprimer les intermédiaires en limitant leurs profits, le gouvernement cherche à détruire les marchés de rue pour servir les intérêts des multinationales et des grandes chaînes de distribution.

"Pas d'intermédiaires" a débuté lorsque le groupe "Action volontaire", dans son berceau de Katerini, a incité les producteurs de pommes de terre à vendre leurs produits directement aux consommateurs, par solidarité - alors que la Grèce faisait déjà face à un chômage record et que son économie sombrait à un niveau alarmant.

L'idée de court-circuiter supermarchés et épiceries a jailli et s'est répandue comme un incendie à travers le pays. Les prix se sont effondrés et le mouvement a financièrement soulagé des milliers de foyers, tout en mettant en lumière les profits des chaînes de supermarchés. En plus des pommes de terre, sont vendues des olives, du riz, des oignons et d'autres aliments de base.

Traduction Nihil pour Okeanew

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 13:04

 

                                                                                MARE NOSTRUM-copie-1

 

                                                                                  TUNISIE DRAPEAU ANIME

 

 

Jacob-Walles-BCE-16-12-2013-photo-Nidaa-TounesA Tunis, l'ambassadeur américain "dégagé" d'un bureau de vote par des manifestants dénonçant les ingérences étrangères. Bien vu !

 

Article AC pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/

 

Légende de la photo : l'ambassadeur américain Walles est le premier à rencontrer les deux futurs "maîtres" de la Tunisie - Rachid Ghennouchi, leader d'Ennahdha et Beji Caid Essebssi de Nidda Tounes, après la nomination du gouvernement éclair de Jomaa, le 16 décembre 2013

Voir l'article de fond sur les élections : Tunis, ville à vendre? Trois ans après la révolution tunisienne, les affairistes, le patronat ont repris contrôle de la scène politique  

 

L'avenir s'annonce compliqué pour le peuple tunisien. Les résultats ne sont pas encore officiels, mais l'hégémonie des forces économiques néo-libérales est nette. Certains Tunisiens n'ont pas perdu le Nord, ce dimanche, ils ont protesté contre les ingérences étrangères, visant l'ambassadeur américain en représentation à Tunis.

 

Ce dimanche, l'ambassadeur américain en Tunisie était en représentation dans les rues de Tunis, faisant le tour des bureaux de vote, vantant les 155 observateurs américains dépêchés pour surveiller le scrutin.

 

Tout devait se passer comme prévu : photos pour les journaux avec des Tunisiens enthousiastes, interviews pour la radio louant la démocratie tunisienne.

 

L'ambassadeur américain accueilli aux cris de "Dégage" à Tunis !

 

Tout ne s'est pas passé comme prévu dans un bureau de vote, rue de Marseille, dans le centre de Tunis. Jacob Walles a été accuelli au cris de "Dégage", avec des slogans dénonçant les ingérences des Etats-unis et du Qatar dans le scrutin.

 

Jacob Walles a quitté le bureau sous ses cris de "Dégage". L'ambassade américaine a reconnu l'ensemble de la scène, minimisant toutefois le fait qu'il ait été contraint à partir précipitamment sous la pression populaire.

 

"Les USA derrière la Tunisie quel que soit le vainqueur" ? Bien sûr !

 

M.Walles s'est toutefois fendu en déclarations dithyrambiques sur le scrutin constatant qu'il s'agit d'un "grand jour pour la Tunisie" et que les "Etats-unis continueraient à soutenir la Tunisie, indépendemment du vainqueur des élections".

 

M.l'Ambassadeur ne prend pas trop de risques. Les combinaisons politiciennes sont multiples après le scrutin. Aucune ne mettra en danger les intérêts économiques et géopolitiques des Etats-unis.

 

Là où ce fut le cas dans la région depuis 2011, les Etats-unis sont intervenus : guerre en Libye en 2011, coup d'Etat militaire en Egypte en 2013. Quand ses intérêts sont garantis, ils sont prêts à jouer la mise en scène, la farce électorale.

 

En Tunisie, on se rappelle qu'en 2009, le parti Ennahdha avait contacté l'ambassade américaine pour les rassurer sur leur programme pro-capitaliste et américano-compatible.

 

Décembre 2013, après la nomination du cabinet Jomaa, l'ambassadeur rencontrait successivement les leaders d'Ennadha et Nidaa Tounes - même si ce dernier n'était pas encore un parti majeur, il l'a rencontré en premier ! - pour s'assurer de la transition de la Tunisie vers un ordre stable, dans les intérêts des USA. L'ambassadeur avait insisté sur le "dialogue national", l' "union nationale". Un élément à prendre en compte pour la suite.

 

Un consensus néo-libéral à 90 % : est-ce la volonté du peuple tunisien ?

 

Les diverses sources convergent sur les grandes lignes du scrutin. Si on suit les estimations dee l'agence de presse turque Anadolou : les "modernistes libéraux-républicains" de Nidaa Tounes seraient largement devant en voix, premier en députés (38%) talonnés par les islamistes-libéraux d'Ennahdha (31%, moins selon d'autres sources)

 

Suivent deux partis néo-libéraux, menés par des affairistes ambitieux : l'UPL (8 %) du milliardaire britannico-tunisien Slim Riahi, Afek Tounes (4 %) de l'homme d'affaires Yacine Brahim qui se vante d'être le parti qui compte le plus d'entrepreneurs dans ses rangs !

 

Cela fait pour les forces acquises au libéralisme économique, portées par les hommes  d'affaires et le patronat, de 80 à 90 % des sièges. Est-ce cela pour quoi les Tunisiens se sont battus en janvier 2011 ?

 

Les partis fantoches de centre-gauche, corrompus et opportunistes, de la "Troika" (alliance de pouvoir avec Ennahdha) sont balayés mais présents : le Congrès pour la République (2 %) de l'ami de la France Moncef Marzouki et les sociaux-démocrates d'Ettakatol (1%)

 

Seul le Front populaire - regroupant autour du Parti des travailleurs des formations marxistes et nationalistes de gauche - sauverait l'honneur, regroupant 5 % des sièges. Nos camarades d'Al-Massar, regroupés dans l'Union pour la Tunisie, n'auraient aucun siège.

 

Les chiffres pourraient encore varier beaucoup dans le détail, les grandes lignes ne changeront pas. Les sondages sérieux et officieux - de source américaine - annonçaient ce tableau. D'où l'absolue sérénité de l'ambassadeur américain devant un scrutin joué d'avance.

 

Deux scénarios de combinaisons politiciennes. Un seul gagnant : le patronat acquis à l'austérité du FMI !

 

Les scénarios ne sont pas infinis, en fait ils sont fondamentalement deux :

 

A - Une alliance modernisatrice de centre-droit (Nidaa + Afek + UPL), sur des bases libérales, en alliance avec les USA, les pays européens, obéissant au FMI, avec une marge fragile :

 

Nidaa Tounes mènerait ce bloc, en alliance avec Afek Tounes et l'UPL. Ils pourraient seuls avoir la majorité, mais guère plus de 51 %, ils auront peut-être 60-65 % avec une myriade de petits partis. Cela pourrait rendre cette alliance de bon sens assez instable.

 

Toutefois, les convergences peuvent se faire sur trois points : (1) réalisation des réformes structurelles, la libéralisation de l'économie, les privatisations et réductions de salaire exigées par le FMI ; (2) sécularisation d'un Etat de droit, rétablissement de l'ordre favorable aux investisseurs ; (3) partenariat privilégié avec les USA, les pays européens, et d'abord la France, premiers investisseurs du pays.

 

On remarque chez ces trois partis les plus grandes fortunes du pays (les Elloumi, Bouchamaoui, Charfeddine, Riahi, Zouari, Klebi), ainsi que les anciens cadres de l'appareil d'Etat Ben alistes recyclés chez Nidaa Tounes. C'est une preuve de sérieux pour les investisseurs étrangers, a-t-on pu retrouver  dans la presse économique internationale !


La majorité des têtes de liste de Nidaa Tounes était composée d'hommes d'affaires, de membres éminents du patronat. Afek Tounes pouvait, elle, compter sur 25 % d'entrepreneurs ... chez ses adhérents !

 

Si le camp modernisateur-libéral obtient un écart suffisant, il offrirait les meilleures garanties en terme de politique néo-libérale. Avec le soutien du patronat (l'UTICA), et peut-être un temps du syndicat (UGTT). On retrouve d'ailleurs des figures du patronat et du syndicat dans Nidaa Tounes !

 

Le risque est de donner trop d'influence aux islamistes dans l'opposition, avec le risque de déstabiliser le pays, bien qu'ils ne soient pas désireux de la canaliser sur des bases sociales, trop d'accord avec cette politique d'austérité qu'ils ont tenté d'appliquer depuis 2011!

 

2 -  Une "union nationale" islamistes/laics, sur des bases économiques libérales, en alliance avec les USA et les monarchies du Golfe, obéissant aux diktats du FMI

 

C'est le rêve du patronat (UTICA), des investisseurs étrangers américains et du Golfe : une "union nationale" entre islamistes d'Ennahdha et modernistes de Nidaa Tounes.Ils pourraient bénéficier de près de 75 % des voix, voire plus avec Afek et l'UPL.

 

C'est la formule idoine, trop fragile avec la faiblesse des petits partis de la Troika après 2011. La puissance de Nidaa Tounes la rend inébranlanble politiquement. Depuis 2011, l'UTICA ne cesse de pousser à l' "union nationale", à un "gouvernement technocratique", favorable au business local et international, attaché à la modernisation ( = libéralisation) du pays.

 

Ce schéma est-il possible après le scrutin de dimanche? Bien entendu.  Les islamistes ont déjà salué, très fair-play, la victoire de Nidaa Tounes. Rachid Ghannouchi s'étaient dit prêts à collaborer avec Nidaa après le scrutin. Le leader de Nidaa n'a pas refusé cette main tendue.

 

Nidaa et Ennahdha peuvent s'entendre sur l'essentiel : une politique de libéralisation de l'économie, les réformes structurelles nécessaires, exigées par le FMI, la Banque mondiale. Au niveau international, une bonne entente sans vague avec les USA, l'Europe, le Qatar est dans les intérêts de tout le monde.

 

Rappelons-nous ces paroles du baron des affaires Mohammed Frikha, soutien d'Ennahdha :

 

« l'UTICA a proposé aux différents partis, dont Ennahda, d'intégrer des hommes d'affaires dans leur liste. Il est vrai qu'il existe un certain consensus sur la ligne économique, notmament chez Ennahda, Nidaa Tounès, et d'autres comme Afek ».

 

Ce scénario n'est pas gagné d'avance. Il constituerait une énorme trahison pour tous les Tunisiens qui ont voté les laics de Nidaa pensant faire barrage aux islamistes. Les divergences sur la conception de l'Etat, la place de la religion dans la société ne sont pas minces.

 

On est encore dans de la politique-fiction. Sans doute jusqu'à demain quand vont commencer les tractations. La désillusion risque d'être terrible pour les Tunisiens : dès les premières alliances nouées, dès les premières mesures d'austérité tombées. Mais une bonne partie du peuple tunisien n'est pas dupe, celle qui crie "dégage" aux ambassadeurs étrangers venus faire la loi en Tunisie !

 

Cet épisode est évoqué dans cette vidéo officielle des visites de l'ambassadeur américain : https://www.youtube.com/watch?v=8s_bLiBFbM0

 

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:39

         drapeau rouge agitédrapeau rouge agitédrapeau rouge agitédrapeau rouge agitédrapeau rouge agitédrapeau rouge agité

 

                                                      HUMA.fr

 

 

  PCF : « Il y a urgence à contrer le désarroi idéologique »

Bruno Cadez et Frédéric Durand

Lundi, 27 Octobre, 2014

 

C’est pour préparer la conférence nationale du PCF des 8 et 9 novembre que militants et élus communistes se réunissent dans les départements. Reportage dans le Nord et en Seine-Saint-Denis. Objectif : travailler à l’émergence d’une alternative politique, sociétale et gouvernementale.

 

«Plus de  370 000 personnes sont inscrites à Pôle emploi dans le Nord-Pas-de-Calais. L’équivalent de la population de Lille. Il faut l’avoir en tête. La carte du chômage coïncide avec le vote Le Pen. » Au moment d’ouvrir la conférence fédérale des communistes du Nord, à Douchy-les-Mines, Bertrand Péricaud, conseiller régional PCF, plante le décor. Aujourd’hui, pour les militants, il y a urgence à contrer le désarroi économique, politique et idéologique. Urgence à rencontrer tous les habitants et les collègues. Et c’est ce qu’ils font. « Beaucoup sont au chômage. Ils ont peur. Il faut de redonner de l’espoir », explique Nadine. Le rassemblement est ainsi l’occasion de réclamer des « propositions claires » pour répondre à la colère populaire, « qui peut aussi bien virer au rouge qu’au noir » selon un délégué. Les interventions appellent à sortir du vocabulaire piégé de l’adversaire, à sortir des « mots de coût du travail ou de compétitivité », lance, agacé, un militant de Roubaix. « Dénonçons le coût du chômage sur la santé et la sécurité des individus », poursuit un autre. « Le chômage sert à mettre la pression sur ceux qui ont un travail pour qu’ils se soumettent aux exigences patronales », continue Charles Beauchamp, vice-président PCF du conseil général.

Relancer les cellules d’entreprises

 

Le coût du travail ? La sénatrice communiste Michelle Demessine a rédigé un rapport parlementaire qui pointe l’inefficacité sur l’emploi des exonérations sociales de plus de 20 milliards. « La courbe des dividendes versés aux actionnaires a augmenté en même temps qu’ont baissé les cotisations », insiste-t-elle. Alain Obadia, économiste membre de la direction nationale du PCF, rappelle qu’en novembre une conférence nationale sera convoquée pour une industrie d’avenir, refondée et essentielle à la France.

 

Aux communistes, donc, de « relancer les cellules d’entreprises pour être au plus près de la bataille » idéologique, indique Alain Bruneel, conseiller général. Et le militant Michel Kopp, d’insister sur la « clarté » : « Mon boucher se plaignait des charges patronales qu’il doit verser sur le salaire d’un employé. Je lui ai démontré qu’il ne faisait que verser une partie du salaire qu’il doit payer au travailleur. Il y a tout un travail d’explication à refaire auprès de la population. »

 

En Seine-Saint-Denis, c’est la question du rassemblement était aussi au cœur de la conférence fédérale qui se tenait les 10 et 11 octobre à Montreuil. Où en est-on en ce qui concerne le Front de gauche ? André, de La Courneuve, interroge l’assemblée sur une possible adhésion directe au Front de gauche, « sinon le rassemblement ne se fera pas », explique-t-il, tandis que Brigitte, qui milite dans la même ville, considère que le rôle du Parti communiste n’est « pas de choisir une tendance au sein du PS », ou de déterminer qui sont « les bons ou les mauvais, mais de sortir du cadre de l’alternance » et, selon elle, « le Front de gauche a été créé pour ça ». « Il ne s’agit pas non plus de choisir entre la gauche et le peuple, mais il faut que le peuple construise une gauche à son image », souligne-t-elle encore, faisant implicitement référence à la volonté de Jean-Luc Mélenchon de dépasser ce cadre pour s’adresser directement au peuple. Nathalie Simonet, nouvelle première secrétaire départementale, propose un « rassemblement grand angle, avec toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas » et auxquels il s’agit de « proposer un cadre pour agir et changer la donne ». Ce sont bien les frontières de ce qui pourrait constituer la gauche de demain qui font débat alors même que chacun considère ici que le gouvernement mène une politique libérale « de régression sociale et morale ». Si le conseiller général Jean-Jacques Karman pense qu’il faut « rompre avec ce PS-là et créer un front anticapitaliste », Guy, de Bagnolet, estime que laisser le PS seul propriétaire de l’idée de la gauche serait lui « faire un immense cadeau ». « Le PS n’a pas la paternité de la gauche, la gauche c’est deux cents ans de lutte qui vont de la Révolution à nos jours, en passant par la Commune et les combats de 1936 », défend-il. « Si aujourd’hui le PS ne porte rien, alors les gens pourraient penser qu’il n’y a pas d’autres solutions à gauche que la politique menée par le gouvernement », insiste-t-il. Chacun s’entend sur la nécessité du rassemblement, tous ne lui dessinent pas les mêmes contours.

 

    Au menu de la conférence du PCF. La conférence nationale accueillera près de 800 délégués, à Montreuil (Seine-Saint-Denis). À l’ordre du jour : l’émergence d’une véritable alternative politique et la démarche de rassemblement nécessaire pour y parvenir. Le 8novembre, seront abordées les initiatives et échéances des communistes. Le 9, une matinée de travail sorganisera autour de neuf ateliers thématiques.

 

 

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:23
     Michel costume                   Francois Tatti le pragmatique.

28 Octobre 2014

Mais quelle est donc cette inquiétude qui étreint la rédaction de Corse Matin pour la conduire à réclamer au président de la CAB le lancement de son parti annoncé au mois de juillet.

Le quotidien semble faire œuvre militante en soulignant toute la responsabilité qui pèse désormais sur les épaules de cet homme dont la particularité n’est pas, ce faisant, de dépoussiérer la vieille gauche bastiaise radicalo-communiste mais plutôt de cumuler les fonctions.

C'est rappelé. Le président de la CAB est aussi celui du SYVADEC, de la Commission du développement de l’Assemblée de Corse et accessoirement le conseiller municipal de Bastia, une ville qu’il voit désormais à travers les verres grossissant de la réforme des collectivités locales.

Le sur-classement de l’institution qu’il préside n’avait donc pas comme unique objet de permettre la valorisation des indemnités d’élus ou de recruter pour son cabinet mais bien d’anticiper une architecture institutionnelle dont le mérite serait d’étendre son pouvoir...

L’intercommunalité qu’il appelle ainsi de ses vœux pourrait en effet rayonner sur un bassin de vie dont la frontière dépasserait le Golo pour plonger en plaine orientale et faire le bonheur d’une population de plus de 100 000 habitants.

Cette vision, déconnectée de la politique gouvernementale et de son fardeau d’austérité libérale, se confond donc avec le destin inattendu du militant humilié par un parti si peu reconnaissant de ses qualités qu’il prononcera maladroitement sa disgrâce.

Toutefois, le mauvais souvenir s’estomperait à présent au fur et à mesure des liens retissés tant avec le président du Conseil général qu’avec celui de l’Exécutif régional.

Une élection chasse l’autre et peu importe s’il fallait à Bastia, pour renverser la citadelle de gauche, dénoncer les appareils politiques et leurs modes de fonctionnement sclérosant, le voila confronté à la nécessité d’en créer un pour traverser une année 2015 marquée par les cantonales et les régionales.

Ce sera le Mouvement Corse Démocrate entaché avant sa naissance par une alliance sans principe avec l’UMP et les nationalistes modérés et une trahison des engagements pris devant les électeurs bastiais de gauche.

La rédaction du quotidien peut trépigner d’impatience, l’exercice n’est pas simple car à force de postures contradictoires entre le verbe et l’action, la démonstration est faite d’une pratique politique dépourvue de la novation prétendument incarnée par Francois Tatti le pragmatique.

                                                    Michel Stefani

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 12:14

                                                                    Terre Corse

 

 

 

 

    fl-che-copie-1.gif         http://terrecorse.tumblr.com/post/101162798845/une-mandature-courte-mais-negative-pour-ajaccio

Partager cet article
Repost0