Avec Dominique Bucchini, Pierre Laurent et André Chassaigne. Belle ambiance.
Hier soir, sur le stand de la Corse.
Par Olivier Dartigolles le samedi, 11 septembre 2010
Par Olivier Dartigolles le samedi, 11 septembre 2010
Avec Dominique Bucchini, Pierre Laurent et André Chassaigne. Belle ambiance.
Cuba n’est pas une démocratie : la presse est étroitement muselée "par le régime",on ne peut plus y mourir tranquillement de la coqueluche et les enfants, dont la vaccination est obligatoire, sont contraints d’aller à l’école, au lieu de l' usine où ils pourraient aider leurs pauvres parents.
Ce n’est pas comme dans des pays aussi libres que l’Afghanistan libéré par l’Otan, ou encore la Thaïlande,où de gentils messieurs compréhensifs, n’ont même pas le droit, peuvent gentiment initier, aux délices de la libre entreprise, des petits garçons ou des petites filles.
Mais pourquoi parler de Cuba ?.... C’est pour préciser que la France, elle, est une démocratie. La presse n'est pas muselée par "le régime": Elle est libre ! C’est même une démocratie éclairée sous la bienveillante houlette de Nicoléon, notre bien-aimé président ! La preuve, un ministre condamné en correctionnelle peut demeurer à son poste, un autre suspecté de corruption est toujours en exercice, ainsi que le troisième qui a publiquement menti.
La France est une démocratie où les journalistes sont libres !
Mais parfois, ils sont mal informés.
(Sûrement un mauvais coups de ces Roms déguenillés et des petits voyous, souvent basanés, issus de ces coupe-gorge que sont devenues nos riantes banlieues semées de délicats HLM..Heureusement les rafles commencent à régler le problème et le déni de nationalité va éliminer les autres parasites…)
Mal informés en effet car ils n’ont pas su que vendredi, samedi et dimanche derniers se tenait la 80 ème Fête de l’Huma.
C’est pourtant un grand spectacle artistique avec des chanteurs ou des musiciens célèbres comme J.Dutronc, Souchon…etc…
Et nonobstant l’opinion qu’on en a, c’est aussi la grande manif politique de la rentrée, au cours de laquelle le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent a prononcé un discours incisif et où se sont tenus de multiples débats, tel celui sur les low costs(sic) avec notre camarade Michel Stefani.
Eh bien, figurez-vous que les journalistes de la télé n’en n’ont rien su _car nous n'imaginons pas un instant une quelconque (auto)censure_!
Et nous non plus, par voie de conséquence… nous n’avons rien su ni vu, sur TF1 ou sur A.2.
600 000 participants, quand même, cela devrait se voir et s'entendre!!!
Plus futée(ou plus libre ?), Fr3 l’a évoquée, hier soir , en fin de journal mais un peu moins d’une minute…
Par contre, Via Stella, la TV de l’Ile, nous a montré le président de l’Assemblée de Corse participant aux débats…
U cursinu rossu
NB. Le numéro de « Via Stella » est 293.
Après l’échec du « socialisme réel » et face à la crise du capitalisme, quelle alternative ?
LETTRE OUVERTE DES SYNDICATS AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et messieurs les membres du gouvernement,
Mesdames et messieurs les députés,
Mesdames et messieurs les sénateurs,
Les salariés se sont mobilisés dans des proportions exceptionnelles le 7 septembre 2010 à l’appel des organisations syndicales. Le caractère injuste et inefficace de la réforme des retraites à l’examen en ce moment au parlement malgré nos protestations est à l’origine du conflit en cours. Cette réforme va aggraver les inégalités sans répondre aux enjeux de long terme. La méthode utilisée qui a consisté pour l’essentiel à recevoir les syndicats sans jamais réellement les entendre a contribué à accroître les tensions.
Les annonces du 8 septembre 2010 qui se veulent une réponse aux mobilisations ne modifient pas la logique globale de la réforme proposée. Les injustices demeurent. Le calendrier précipité ne permet pas d’être entendus.
Le recul de l’âge d’ouverture du droit à la retraite de 60 ans à 62 ans, combiné à l’augmentation simultanée de la durée de cotisation, va fortement pénaliser les salariés, et plus particulièrement tous ceux qui ont commencé à travailler jeunes, qui seront amenés à contribuer plus que les autres au financement du système sans acquérir le moindre droit supplémentaire.
Le recul de l’âge du taux plein de 65 ans à 67 ans va durement aggraver la situation des salariés qui ont eu des parcours professionnels morcelés, en particulier les femmes dont près de 30% font valoir aujourd’hui leurs droits à la retraite à 65 ans pour éviter une pénalité sur leur pension et ceux qui sont conduits à entrer tardivement sur le marché du travail.
Ce report des âges légaux va entraîner un prolongement du chômage pour les nombreux salariés qui ne sont plus en activité lorsqu’ils partent à la retraite ce qui les pénalisera financièrement tout en reportant les charges financières sur d’autres comptes sociaux.
La pénibilité du travail n’est pas reconnue dans ses conséquences sur l’espérance de vie des salariés qui y ont été exposés.
Les fonctionnaires se voient imposer une hausse drastique du taux de leur cotisation, en période de gel des salaires, conduisant à une baisse importante et injuste de leur pouvoir d’achat.
Au total, le projet de loi de réforme des retraites fait reposer l’essentiel de l’effort sur les salariés, ne répond ni aux questions d’emploi, en particulier des jeunes et des seniors, ni à la résorption des inégalités ni au besoin de financement. Les salariés devraient accepter de payer la facture de la crise financière et économique dont ils ne sont pas responsables. Cette réforme est donc inacceptable.
Pour toutes ces raisons, au nom des salariés nous vous demandons solennellement d’entendre le point de vue des organisations syndicales dans la perspective de définir un ensemble de mesures justes et efficaces pour assurer la pérennité du système de retraites par répartition.
Dans ce contexte le vote de ce projet dans sa logique actuelle n’est pas d’actualité.
Bernard THIBAULT Secrétaire général de la CGT | François CHEREQUE Secrétaire général de la CFDT | Jacques VOISIN Président de la CFTC | Bernard VAN CRAEYNEST Président de la CFE-CGC |
Alain OLIVE Secrétaire général de l’UNSA | Bernadette GROISON Secrétaire générale | Annick COUPE Porte-parole de Union syndicale SOLIDAIRES |
Le 9 septembre 2010
U Rossu vous informe que le site Mediapart http://www.mediapart.fr/club/blog/m...présente remarquablement le film de Enrico Porsia qui sera débattu lors de la fête de l'
Enrico Porsia, les lecteurs assidus le savent déjà, - les autres le découvrent là – n’est pas un homme ordinaire. C’est un journaliste, un enquêteur, un reporter, un « fouille-merde »
Jean-Pierre Lovichi écrit sous le titre « Enrico Porsia, l’homme à débattre » (ndlr : in n° 7 de la revue Fora) : « Il est des individus qui incarnent la liberté et participent de la possibilité effective de celle des autres hommes, peut-être moins courageux. Que l’on partage ou non ses idées et ses prises de position, on ne peut contester deux choses à Enrico Porsia : son courage et sa liberté. »
Après avoir été le journaliste qui a obligé le Président de la République à ordonner à l’Assemblée de Corse d’annuler son futur Plan d’occupation des sols (PADDUC), il est attaqué en justice par les élus corses de l’UMP. (Une affaire à suivre).
Habitant la Corse, il est confronté dans sa vie professionnelle au problème de la « continuité territoriale » - (ndlr: il a également des soucis avec son automobile) - et, se tournant vers la vidéo, il commence alors une longue enquête sur tous les types de transports publics qui relient l’île au continent.
C’est ainsi qu’il commence à comprendre les mécanismes de subventionnement des compagnies « low cost ».
Il pointe Ryanair, et se lance dans trois mois d’enquêtes intenses, au terme desquelles passent devant la caméra toutes les parties qui ont à se plaindre de Ryanair. Et il y en a, même si la règle est le mutisme. L’omerta, Enrico Porsia connait. Il a même publié quatre pages dans Le Monde Magazine sur la question… Encore un procès ?
En s’attaquant au bouillonnant patron de Ryanair, et en mettant à jour, avec minutie et pédagogie, les mécanismes complexes de financement… le film arrive à l’Ile de Mann, paradis fiscal si il en est. C’est semble-t-il là-bas, sur un compte qu’arrive l’argent des contribuables. On sait combien arrive sur l’ile, on ne sait pas combien en ressort, ni au profit de qui. Enrico Porsia va encore se faire des amis.
Mais à Paris, comme à Perpignan, on peut rencontrer des journalistes tenaces et courageux vendredi 10 septembre à 17 heures, et (sous réserve) samedi 11, cette enquête sera projetée en avant-première à l’Agora de la Fête de l’Humanité en présence d’Enrico Porsia. Il faut espérer qu’il trouve les moyens financiers de continuer son très instructif et passionnant voyage au pays du capitalisme sauvage.
Une belle série ? Un long métrage ? Un web-documentaire ?
Michel Puech
Issy-les-Moulineaux 9 septembre 2010
Pour prolonger
Toutes les images copyright Video-News.info/Amnistia.net
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A l'oeil , blog du Club Mediapart
Patrick Le Hyaric,Le directeur de l'Humanité, en présence de Pierre Laurent, Marie George Buffet et Patrick Apel-Muller a inauguré jeudi soir la Fête de l' Humanité et l'exposition originale qui en célèbre ses quatre-vingts ans. Dessins, images, affiches, photos, vignettes, au passé, au présent et... jusqu'en 2090. Pour visualiser les images cliquez ici.
S'inscrivant dans une désormais longue tradition, des artistes contemporains ont imaginé la Fête à un horizon lointain, pour l'exposition-phare de cette édition 2010. En 2090, elle marche sur la lune avec Michal Batory ou Blaise Arnold. Elle fleurit sur des champs alizés multicolore avec Évelyne Deltombe, ... L'exposition retrace aussi la Fête depuis ses tout premiers pas, et déniche des raretés, telle cette affiche, jusque-là introuvable, de la Fête de 1948.
Une Fête de la jeunesse, une fête où s’incarnent valeurs et exigences, où se projette un nouveau monde, mais aussi une Fête inscrite dans le patrimoine culturel et populaire d’un pays, une Fête dont les racines sont ancrées dans les luttes du XXème siècle, un lieu de rencontre des cultures du monde : la Fête de l’Humanité est tout cela et plus encore…
Eric Woerth, alors ministre du Budget et trésorier de l'UMP serait intervenu directement dans le contrôle fiscal d'un contribuable. C'est ce que révèle ce vendredi Libération.
C'est quoi cette nouvelle histoire?
Selon le quotidien, Eric Woerth serait intervenu dans le dossier fiscal de Pascal Pessiot, patron de la Société française des casinos (SFC).
Pascal Pessiot, avait été condamné en mars 2007 à un an de prison avec sursis puis relaxé en mars 2009 pour avoir participé à l'exploitation de sites illégaux de jeux en ligne via des entreprises situées à Belize et aux Bahamas, précise Libération.
Dans un courrier daté du 30 janvier 2009 adressé à son mentor politique, Jean-François Mancel, député UMP de l'Oise, Eric Woerth écrit que c'est "à juste titre que l'administration a entendu assujettir (M. Pessiot) à l'impôt en France sur la part des bénéfices sociaux devant lui revenir".
"Cela étant (...) il m'a paru possible de reconsidérer les redressements litigieux (...) Les dégrèvements correspondants seront très prochainement prononcés", écrit le ministre du Budget de l'époque. Je ne serai pas opposé à ce qu'un règlement transactionnel incluant une modération significative des pénalités soit envisagé".
Jeudi soir, le ministre du Travail a riposté via un communiqué dans lequel il "conteste totalement les allégations de Libération qui consiste à faire croire qu'il a accordé un traitement de faveur à un contribuable".
Extrait du "Diable Rouge" il y a 4 siècles ... !!!
Colbert : Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus.
J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou…
Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’Etat… L’Etat, lui, c’est différent.
On ne peut pas jeter l’Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette !
Tous les Etats font ça.
Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?
Mazarin : On en crée d’autres.
Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà.
Mazarin : Oui, c’est impossible.
Colbert : Alors, les riches ?
Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.
Colbert : Alors, comment fait-on ?
Mazarin : il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches…
Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres !
C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus !
Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser…
c’est un réservoir inépuisable.
En 2010, çà ne vous rappelle rien ???
site: antlibéral
Article pris sur le site d'Alger Républicain
Le quotidien algérien La Tribune publie dans son édition du 4 septembre un article bien documenté de son correspondant à Annaba sur le bilan de la privatisation de cette entreprise stratégique. Sous le titre : “un marché de dupes ?” il confirme ce qu’Alger républicain a été le seul à dénoncer durant des années : l’opération relève de l’escroquerie pure et simple.
Elle n’a rien rapporté à l’Algérie, ni sur le plan financier, ni sur le plan technologique. Le niveau de la production n’a connu aucune amélioration par rapport à l’époque où le complexe appartenait à l’État algérien.
La multinationale s’est comportée en vampire. Elle s’est contentée de pomper les devises et de profiter des largesses de l’État avec la complicité des plus hauts responsables du pays, à commencer par Bouteflika et Ouyahia qui n’hésitaient pas lors de meetings ou de conférences de presse à vanter les prétendues bienfaits de la privatisation en reprenant à leur compte les fausses informations diffusées par les patrons de Ispat devenue MittalArcelor.
Nous publions l’article de La Tribune dans son intégralité.
Alger Républicain
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« En 2001, la reprise du complexe sidérurgique d’El Hadjar par l’indien Ispat s’était faite dans l’enthousiasme, dans le cadre de la politique de privatisation tous azimuts consacrant le désengagement de l’Etat de certains secteurs. Les conditions et le contexte dans lesquels les pouvoirs publics avaient cédé 70% du capital de l’ex-SNS n’étaient pas du tout favorables à la négociation et on peut aujourd’hui affirmer sans conteste que le fleuron de l’industrie sidérurgique maghrébine avait été bradé, ce qui conforte certains dans leur position de défenseurs de la chose publique et qu’on avait qualifiés alors de « socialistes résiduels ».
Aujourd’hui, près de dix ans après la signature du contrat de reprise, la situation du complexe sidérurgique n’est guère reluisante et aucun signe n’augure une amélioration qui pourrait sortir définitivement l’usine de la zone de perturbations qu’elle traverse depuis quelque temps. En effet, un petit aperçu sur le bilan de ce partenariat ou, comme on se plaît à l’appeler, investissement direct étranger (IDE) montre que les engagements pris lors de la reprise n’ont pas du tout été respectés, le groupe ArcelorMittal ne cherchant qu’à faire des bénéfices tout en profitant des avantages fiscaux et parafiscaux accordés par l’Etat algérien ainsi que des prix préférentiels de l’énergie mise à disposition et de certaines facilités auxquels des entreprises nationales n’ont pas accès. Ces faveurs étaient censées maintenir les investissements existants, encourager et en attirer d’autres pour juguler la crise que traversait le pays et créer des milliers de postes d’emploi permanents.
Le « savoir-faire » du repreneur s’est limité au management soutenu par une gestion pas aussi rigoureuse qu’on veut bien le faire croire puisque les scandales qui ont secoué le complexe ne se comptent plus. Ce qui est sûr, c’est que la productivité et la rentabilité des installations datant de 1969 ont atteint un seuil au-delà duquel on ne peut aller, au vu des moyens mis en œuvre. Ce qui arrange beaucoup l’employeur puisque les salaires octroyés sont bien en deçà de ceux pratiqués dans les autres sites du groupe où la fiche de paie de l’ouvrier étranger est 7 à 8 fois supérieure, soit un même niveau de production à un coût moindre.
En dehors de cet aspect, l’emploi au niveau du complexe a connu une baisse vertigineuse, passant de près de 12 000 travailleurs à exactement 5 400 aujourd’hui. « Tous les travailleurs partis à la retraite depuis 2001 n’ont pas été remplacés, nous déclare le secrétaire général du syndicat d’entreprise ArcelorMittal, Smaïn Kouadria. Et il y a encore un plan social dans les tiroirs de la DRH qui prévoit le départ de 1 200 autres travailleurs, et si cela venait à se concrétiser - ce qui ne se fera jamais tant que je suis à la tête du syndicat -, l’usine comptera 4 200 travailleurs, ce qui voudra dire qu’on aura réduit le nombre de près de 3/4. Avec cela, on veut maintenir le niveau de production et même l’augmenter, cela relève de l’impossible. »
D’un autre côté et toujours sur le plan de l’emploi, les entreprises de sous-traitance algériennes qui gravitaient autour du complexe sidérurgique se sont trouvées concurrencées par d’autres, étrangères celles-là, et qui avaient décroché des contrats mirobolants et très avantageux. Grand Smithy Works, une entreprise indienne de récupération de déchets ferreux, livrait cette matière première qu’elle facturait au prix fort à l’usine, comme si les PME locales ne pouvaient s’acquitter de ce travail qui ne nécessite pas, et sans ironiser, la maîtrise d’une technologie supérieure. Non seulement cette entreprise avait profité des largesses des décideurs du complexe mais elle en est venue jusqu’à arnaquer le complexe en lui livrant ses propres déchets pris dans le crassier et ce, avec la complicité de gardes, de facturiers et de responsables algériens que les patrons de l’entreprise avaient corrompus.
Le transfert de devises se faisait via les cambistes clandestins de la rue Gambetta à Annaba dans les valises et passait à Londres. Efes, une entreprise turque des transports, est, elle aussi, venue faire fortune à El Hadjar en décrochant un contrat et en contractant des prêts auprès de banques, toutes algériennes, pour l’acquisition de camions de transport. « De sa propre huile, on le fait frire », comme l’illustre bien ce bon vieux proverbe tout aussi algérien.
Lors de la signature du contrat de reprise en 2001, Ispat avait pris l’engagement d’investir sur les dix années qui suivaient 175 millions de dollars qui devaient aller au renouvellement des installations, à l’amélioration des conditions de travail, à la formation et à la sécurité. Aujourd’hui, soit neuf années plus tard, le groupe ArcelorMittal n’a consenti que près de la moitié de ce montant et ne veut plus entendre parler d’investissements. Pour preuve, jusqu’à aujourd’hui et après neuf mois, la cokerie est toujours à l’arrêt et la décision de sa rénovation ou de son renouvellement n’a pas encore été prise. On va d’expertise en expertise, sans plus, malgré l’engagement du groupe Sider, détenteur de 30% du capital, à contribuer à cette opération.Lors d’une récente déclaration, le directeur des ressources humaines au complexe sidérurgique d’El Hadjar, Daniel Atlan, avait critiqué la productivité au sein de l’usine en déclarant que le complexe ArcelorMittal de Dunkerque (France), avec un nombre d’ouvriers se situant autour de 5 000, produit 7 millions de tonnes alors qu’El Hadjar produit 7 fois moins avec un effectif supérieur. Ce que M. Atlan omet de dire, c’est que le complexe de Dunkerque est entièrement automatisé et dispose de moyens et d’une technologie bien supérieure à celle du complexe d’El Hadjar dont les installations sont vétustes.« Et si le complexe continue malgré tout à tourner, c’est grâce au savoir-faire des Algériens et à leur travail, ce partenariat ne nous a rien ramené, bien au contraire et je suis d’avis que l’Etat reprenne le complexe à hauteur de 51% », conclut M. Kouadria. »
Mohamed Rahmani, correspondant à Annaba, de La Tribune
Déclaration du Conseil mondial de la paix et du Conseil portugais pour la paix et la coopération en vue du sommet de l'OTAN de Lisbonne en novembre
Traduction JC http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Voir aussi l'appel lancé par le Parti communiste portugais (PCP) et signé par 62 partis communistes et ouvriers: Appel en vue du sommet de l'OTAN à Lisbonne en novembre et signé par 62 partis communistes et ouvriers: « Pour la paix! Non à l'OTAN »
Le Conseil mondial de la paix (CMP) et le Conseil portugais pour la paix et la coopération (CPPC) saluent les peuples du monde amoureux de la paix et les mouvements de la paix qui se mobilisent en continuant à dénoncer les guerres impérialistes, les occupations illégales et l'injustice sociale, et les invitent à continuer à renforcer les efforts et les luttes communs contre l'impérialisme et ses organisations, en particulier contre l'OTAN, la plus grande machine de guerre du monde.
Le CMP dénonce devant les peuples du monde entier les crimes que l'OTAN a commis et continue à commettre contre l'humanité avec comme prétexte tant la protection des « droits de l'Homme » que de la lutte contre le « terrorisme », selon sa propre interprétation.
L'OTAN a été dès sa fondation en 1949 une organisation agressive. Après 1991, avec sa nouvelle doctrine militaire, elle s'est transformée en « shérif » mondial des intérêts impérialistes. Elle a souvent été liée à des régimes sanguinaires et à des dictatures, aux forces réactionnaires et aux Juntes. Elle a participé activement au démembrement de la Yougoslavie, aux bombardements barbares de la Serbie durant 78 jours, au renversement de régimes à travers les « révolutions colorées », à l'occupation de l'Afghanistan. L'OTAN persévère dans ses plans pour un « Grand Moyen-Orient », élargissant son rayon d'action avec le « Partenariat pour la paix » et la « coopération spéciale » en Asie et en Amérique Latine, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, et aussi avec l' « Armée européenne ».
Tous les gouvernements des Etats-membres partagent des responsabilités au sein de l'OTAN, bien que le rôle de direction soit dévolu à l'administration états-unienne. La présence d'approches diverses sur certaines questions est le reflet de points de vues et de rivalités particulières, mais celles-ci mènent toujours de toute façon à un affrontement agressif commun avec les peuples.
Nous condamnons la politique de l'Union Européenne, qui coïncide avec celle de l'OTAN et le Traité de Lisbonne, et qui va main dans la main avec l'OTAN en matière politique et militaire. Les dépenses militaires des Etats-unis en missions étrangères ont augmenté entre 2002 et 2009 de 30 milliards d'euros à 300 milliards d'euros.
Les peuples et les forces amoureuses de la paix dans le monde n'acceptent pas le rôle de « shérif » mondial joué par l'OTAN. Ils rejettent tous les efforts tendant à incorporer l'OTAN dans le système des Nations Unies. Ils demandent la dissolution de cette machine de guerre militaire agressive. Même le prétexte trompeur de l'existence du Pacte de Varsovie n'a désormais plus de sens.
Le Conseil mondial de la paix et ses membres et amis organiseront dans plusieurs dizaines de pays diverses initiatives nationales et internationales contre l'OTAN et sa conception stratégique, qui devrait être adoptée au prochain sommet au Portugal. Nous organiserons, avec le Conseil portugais pour la paix et la coopération, des manifestations et conférences ainsi qu'une initiative centrale de masse avant et pendant les jours du sommet de l'OTAN (novembre 2010) à Lisbonne.
Sous le slogan « OTAN, ennemie des peuples et de la paix: démantelons-la! », le CMP appelle toutes les organisations des Etats-membres de l'OTAN et du monde entier à signer un appel qui mette en avant les questions suivantes:
L'OTAN a été une force agressive et réactionnaire dès sa fondation en 1949. Le Traité de Varsovie a été créé après la création de l'OTAN et a été démantèlement avant lui.
L'OTAN a les mains sales, depuis 60 ans, du sang de tant de personnes et ne constitue pas une force « qui maintient la paix » dans le cadre des Nations Unies.
Même si c'est elles sont menées sous direction états-unienne, les agressions ont été réalisées avec les autres forces impérialistes, ce qui ne change pas la nature de l'OTAN.
L'OTAN est directement liée à l'Union Européenne et vice-versa, du moment qu'un nombre imporrtant de pays de l'UE sont aussi membres de l'UE, à travers les clauses et engagements consacrés par le « Traité de Lisbonne »
Tous les gouvernements des pays membres de l'OTAN portent la responsabilité de leurs actes: ils soutiennent ses projets impérialistes.
La guerre de l'OTAN contre la Yougoslavie a représenté une pierre angulaire du nouveau dogme, au moment du sommet de Washington en 1999. Il s'est révélé par la suite que l'UE n'a absolument pas représenté un « contre-poids démocratique » aux Etats-unis.
L'OTAN agit comme un gendarme mondiale avec des collaborateurs sur tous les continents, qui exécutent son Plan pour un « Très grand Moyen-Orient » et interviennent activement en Europe de l'Est, au Caucase et ailleurs.
Nous approuvons et soutenons la campagne portugaise « Oui à la paix, non à l'OTAN » qui rassemble une dizaine de mouvements et d'organisations. Nous lançons un appel à toutes les organisations amoureuses de la paix pour qu'elles unissent leurs voix et leurs forces autour de cet appel et se retrouvent avec nous en novembre 2010 à Lisbonne
Le Conseil mondial de la paix (CMP)
Le Conseil portugais pour la paix et la coopération (CPPC)
(Traduit à partir de l'italien - communiqué trouvé sur le site de l'Ernesto)