Bonne écoute, bons échanges, bon travail.....
PCF : Nous ne laisserons pas avaliser,
dans un congrès non statutaire, des décisions du « sommet » du Front de gauche
Communiqué, mercredi 9 juin 2010
Normalement, c’est aux communistes de décider souverainement de la stratégie nationale de leur parti, le PCF.
Mais à une semaine à peine du début du « congrès » extraordinaire, il semble que tous les choix de fond sont déjà tranchés.
Le Front de gauche se réunit ainsi en « sommet » le 9 juin 2010 avec comme ordre du jour : « comment continuer le Front de gauche et le structurer », « comment aller ensemble aux futures élections » ? Restent à négocier – et ça peut durer éternellement - entre dirigeants du PCF, du PG et de GU les modes de désignation des candidats pour les élections à venir, des cantonales de 2011 aux législatives de 2012 en passant, bien sûr, par les présidentielles et le programme « unitaire » qui emballera les candidatures communes. Déjà la direction du PCF en a acté le principe dans un échange de courriers avec le PG.
A quoi va bien servir alors le « congrès d’étape » du PCF puisque tout est déjà ficelé sinon à avaliser les choix de la direction du Parti et du Front de gauche et à les imposer aux communistes comme décisions de congrès ? Ce n’est pas acceptable.
Il se confirme qu’à chaque étape, la préparation de ce « congrès » viole les statuts et les règles démocratiques de fonctionnement du PCF. Un « congrès » non statutaire, ne peut pas prétendre en être un, ni même être légal.
La quasi-totalité des assemblées de section sont déjà passées (ou n’auront pas lieu), comme près de la moitié des congrès départementaux. Ces conditions de précipitation auront laissé au mieux quatre semaines aux communistes de base pour prendre connaissance des textes et en discuter, un délai contradictoire avec les statuts (art.11.1). Sans surprise, la participation a été très faible. De nombreuses fédérations n’ont pas pu fixer les délégations des sections suivant les dispositions statutaires (art.10).
La direction du Parti ne soumet pas à amendement les textes qu’elle a adoptés. On discute dans le vide sur des textes à la fois unilatéraux et évasifs. Les résolutions de la phase finale du congrès pourront tomber du ciel, du « sommet ». Là encore, il y a violation des statuts (art.11.2).
Nous avons déposé un texte alternatif, intitulé « Face au capital, aujourd’hui plus que jamais, le peuple a besoin du PCF ». C’est une proposition de base commune de discussion alternative, telle que les statuts le prévoient. Elle est maintenant signée par 650 camarades dont 9 membres du Conseil national, 25 secrétaires de fédération ou de section.
La direction du Parti a réceptionné le texte alternatif.
Marie-George Buffet, à la réunion des secrétaires fédéraux du 26 mai, répondant s’est engagée à ce qu’il soit publié dans le courrier internet « Info-Hebdo ». Cela ne fait pas le compte mais cet engagement n’a pas été tenu à cette heure.
Olivier Dartigolles a affirmé à la presse que le texte serait soumis « aux discussions du congrès conformément aux statuts ». Ce n’est pas le cas. Les statuts précisent que les propositions de base commune sont portées à la connaissance de tous les adhérents.
Robert Injey nous a informés qu’il n’y aurait pas de vote des adhérents sur les textes, là encore en contradiction avec les statuts (art 11.1).
Dans cette situation, nous demandons encore plus fortement l’envoi de notre texte aux adhérents et l’organisation d’un vote.
Nous exigeons une page de tribune dans le supplément « Communistes » du 16 juin. Nous invitons les camarades à relayer cette demande et à continuer de signer et de faire signer le texte.
La direction du Parti a-t-elle peur de l’information et de la consultation des communistes ?
Notre démarche reste la même :
- Nous dénonçons les conditions antidémocratiques de ce congrès.
- Nous apportons des éléments et des analyses pour ouvrir le débat de fond.
Au 34ème congrès, dans leur grande majorité, les communistes se sont prononcés pour le maintien et le renforcement du PCF. C’est contradictoire avec la poursuite de la dilution du parti et des positions communistes dans un Front de gauche politicien et électoraliste, une « unité de petits » qui ne correspond pas à nos objectifs de rassemblement. Le PCF ne peut pas se fondre pas dans une force d’appoint de la social-démocratie, rivée sur 2012.
Notre parti ne doit pas être happé dans le système, dans des négociations politiciennes autour de l’élection présidentielle. C’est pour cela que nous nous prononçons pour que soit décidé dès maintenant le principe d’une candidature PCF.
La priorité doit être accordée au rassemblement dans les luttes, non pour préparer l’alternance, mais pour faire plier le gouvernement tout de suite dans sa violente offensive antipopulaire.
Il y a une attente dans le monde du travail : l’attente du parti de classe et de masse que seul le PCF a été, l’attente de propositions et d’actions nationales en rupture avec le consensus de l’idéologie dominante, par exemple contre l’UE du capital, pour des nationalisations, pour la défense du financement solidaire de la Sécurité sociale...
La perspective socialiste et internationaliste que notre parti a portée depuis sa naissance, il y a 90 ans au congrès de Tours, est plus que jamais d’actualité.
Nous ne laisserons pas ce « congrès » non-statutaire décider à la place des communistes de continuer l’effacement du PCF et de ce qu’il représente. Nous ne nous le laisserons détourner par ceux qui pensent et disent depuis 20 ans que le Parti n’a plus de raison d’être et qui choisissent de mettre en scène leur départ aujourd’hui. Nous ne nous laisserons pas détourner par ceux qui placent leurs billes personnelles pour les présidentielles.
Il est d’une importance primordiale que s’exprime, d’ici ce « congrès », au moment du « congrès » et ensuite, avec force et visibilité, que les communistes veulent faire vivre et renforcer leur parti, le PCF, pour affronter le capital.
Contacts : Frédéric Bernabé, secrétaire de la Fédération de la Haute-Saône, CN (pcf70@wanadoo.fr); Eric Jalade, secrétaire de la fédération du Tarn, CN (eric.jalade@orange.fr); Emmanuel Dang Tran, secrétaire de la section de Paris 15ème, CN (pcf15@wanadoo.fr); Corinne Bécourt, section de Saint-Quentin, membre du CN (corinnebecourt@hotmail.fr) ; Fabienne Debeauvais, section d’Amiens, CN ; Claude Fainzang, section Paris 19ème , CN (claude.fainzang@wanadoo.fr) ; Dominique Negri, secrétaire de la section de Saint-Martin-d’Hères, CN (d.negri@wanadoo.fr); Christian Tabaglio, section de Jarny, CN (christian.tabaglio@wanadoo.fr)
Qui veut laisser Mélenchon paralyser le PCF d’ici 2012 ?
Mélenchon, bien formé à l’école du PS (et avant de l’OCI, aujourd’hui POI), excelle dans un art : l’embrouille politicienne.
Il vient encore de le montrer en accusant dans la presse le PCF d’envisager une participation aux primaires du PS (dépêche AFP du 9 juin). Lui, le repenti du PS (mais pas de la social-démocratie ou de Mitterrand) jette la pierre sur les communistes, à propos d’un choix dont ils n’ont jamais décidé. Ses déclarations déloyales veulent conditionner nos propres débats et faire avancer ses calculs pour 2012.
Dans sa logique politicienne, Mélenchon n’a fait que de saisir au bond la balle lancée par Pierre Laurent dans sa tribune dans l’Huma daté du 8 juin. Pierre Laurent y examine en effet « plusieurs hypothèses » : la participation aux primaires du PS, la candidature PCF ou la candidature « de rassemblement avec le Front de gauche ». Mais les primaires du PS ne sont mentionnées que comme un cas d’école, visiblement soulevé pour le renvoyer dos à dos avec la candidature PCF et pour promouvoir le « Front de gauche ».
Car c’est l’un des messages que la direction du PCF veut faire ressortir de son « congrès d’étape » anti-statutaire.
Mélenchon ne s’y trompe pas, mais tire toujours la couverture à lui, en émettant (sur son blog) la « demande pressante » que le « congrès » du PCF fixe les choses.
Communistes, pensons-nous que la situation politique appelle 12 mois, 18 mois de dialogue politicien, de tractations pré-électorales, avec Mélenchon ou d’autres ? NON !
Mais avec le « Front de gauche » et la place qui a été laissée à Mélenchon, que nous le voulions ou non, c’est parti sans compter le soutien qu’il reçoit des media (évidemment puisque c’est pour attaquer le PCF !).
Avec quelle perspective ? Celle d’occuper un espace électoral existant à « gauche du PS » pour mieux canaliser vers l’alternance.
Mettre en échec la politique du pouvoir sarkozyste n’est pas la préoccupation de Mélenchon. A chaque problème, il répond qu’il faut que la gauche s’engage à faire mieux, à réparer après 2012.
Pour les communistes ancrés dans les réalités, dans les luttes, faire échec aux contre-réformes du gouvernement est le souci principal.
Arrêtons de laisser paralyser notre parti, de le laisser dénigrer par des Mélenchon avec le « Front de gauche » ! Coupons court au scénario écrit d’avance de la tambouille pré-électorale, puis de l’électoralisme en décidant dès à présent du principe d’une candidature communiste à la présidentielle.
Le rassemblement, contribuons à le construire sur chaque lutte pour faire reculer le gouvernement.
Nous aurons l’occasion de revenir sur la tribune de Pierre Laurent et sur le caractère illusoire et trompeur du « front populaire du 21ème siècle », associant (dit-il) des « centaines de milliers de personnes », qui plus est sur un objectif avant tout électoral. « Démocratie participative » ?, « ateliers d’écriture » ?: il n’y a pas de décision collective possible sans organisation structurée. Ainsi conçu, le « Front de gauche » ne peut que supplanter le PCF. Nous y reviendrons.
Demander un référendum sur les retraites : une fausse bonne idée
Des voix d’élus de gauche se font entendre pour réclamer un « référendum sur les retraites ». On a pu ainsi entendre Jean-Luc Mélenchon, Ségolène Royal, Laurent Fabius. De façon plus étonnante, les deux derniers numéros de l’Humanité-dimanche ont repris cette proposition politique à leur compte. A ce que nous en savons, le PCF n’a pas discuté de ce qui ne peut être qu’une campagne nationale.
Des députés communistes et de gauche viennent à leur tour de se rallier à cette idée le 9 juin 2010.
Pour nous, ce n’est pas une bonne idée.
Nous faisons le constat qu’il existe des possibilités de rassemblement majoritaire dans l’action des salariés, jeunes et retraités contre le recul social emblématique que prépare le gouvernement. Des manifestations importantes ont eu lieu le 23 mars, le 27 mai, sans atteindre encore le nombre des mobilisations du début 2009. L’opposition à la contre-réforme du gouvernement, au report de l’âge de droit au départ à la retraite, à la poursuite de l’augmentation de la durée de cotisation, etc. est massive.
Dans le même temps, le déficit d’alternative, notamment sur les questions de financement, le consensus existant sur le prétexte démographique ou les « charges des entreprises », entre les forces politiques de l’alternance pèse lourdement sur le développement du mouvement.
Notre conviction est que seul le mouvement populaire, déjouant les manœuvres de division entre salariés du privé, salariés relevant des régimes spéciaux et fonctionnaires pourra comme en 1995 faire reculer le gouvernement sur son projet.
La question de la retraite à 60 ans est un des points principaux de convergences. Mais il n’est rassembleur, dans l’action, pour nombre de salariés, de jeunes que si nous apportons des réponses sérieuses contre l’allongement de la durée de cotisation et sur les questions de financement. Le droit de partir à 60 ans, mais avec une retraite minable qui permet à peine de survivre, ce n’est pas une perspective rassembleuse !
Voilà pourquoi, la proposition d’un référendum est une erreur pour les progressistes et n’est profitable qu’à ceux qui calculent en termes d’alternance et de places après 2012.
D’abord, le référendum, personne ne l’obtiendra.
Ensuite, un référendum pose une question implicite, dans la perspective illusoire d’un vote. En l’occurrence, elle est très réductrice : pour ou contre le projet du gouvernement ou plutôt pour ou contre la retraite à 60 ans.
Voilà de quoi unir pêle-mêle Aubry, Fabius, Mélenchon, toute la « gauche » jusqu’aux « écologistes » et au centre…
Alors que le rassemblement nécessite d’être clairs et offensifs sur les propositions de financement et la défense du système solidaire, on va mettre en avant, dans le camp virtuel du « non », ceux qui sont d’accord avec le passage à 42 annuités, les exonérations de cotisations patronales…
Ce n’est pas pour rien que les communistes ont dénoncé le procédé gaulliste du référendum et la caricature de démocratie qu’il porte!
Alors que battre le gouvernement implique une mobilisation de masse dans les luttes, on va reporter l’enjeu à un vote, évidemment à 2012. Aubry, Fabius, Mélenchon et leurs amis, logiquement promettent qu’ils reviendront sur tous les méfaits de la droite s’ils arrivent au pouvoir en 2012…
Nous avons l’expérience de la « votation » sur la Poste à l’automne 2009.
Encore, il s’agissait de faire connaître les dangers du changement de statut. Mais la « votation », si elle a permis à des centaines de milliers de personnes d’en prendre conscience et d’exprimer leur opposition au processus de privatisation, n’a pas du tout aidé la lutte dans l’entreprise. La recherche d’une position commune avec le PS a laissé ignorer l’autre disposition du projet de loi du gouvernement, aussi grave, la mise en concurrence intégrale des activités courrier, que les sociaux-démocrates ont approuvée au niveau européen.
Sur les retraites, l’effet démobilisateur risque d’être pire.
Un parti comme le nôtre, le PCF, doit prendre toutes ses responsabilités dans le développement de la lutte, d’une lutte durable, déjouant le calendrier et les pièges du gouvernement.
C’est maintenant que cela se joue et non dans la préparation de 2012 et d’une alternance sans lendemain. Ne laissons pas détourner le mouvement vers la perspective électorale ! Elle viendra en son temps.
Fourbissons les arguments, prenons les initiatives qui permettent le rassemblement, ici et maintenant, sur le fond, celui qui justifie que les salariés perdent une journée de paie, plusieurs.
site: vive le parti communiste français
Communiqué UD CGT HAUTE-CORSE
prière d’insérer
BASTIA, le mercredi 9 juin 2010
Réforme des retraites.
Les fonctionnaires lourdement pénalisés.
Comme en Espagne la baisse d’au moins 5% des rémunérations est programmée.
En Corse 30000 salariés concernés.
Chaque jour le gouvernement dévoile une partie de ses choix sur sa réforme des retraites. Il semble bien que les décisions sont bien arrêtées et que les réunions avec les syndicats ne servent que d’alibis.
En annonçant une hausse de 3% des cotisations retraites des fonctionnaires, c’est une nouvelle baisse de pouvoir d’achat qui est programmée. Cette mesure s’ajoute au quasiblocage des salaires pour les années 2010 et 2011. (+0,5% par année avec une inflation à près de 2%).
Pour un salaire brut de 1500 euros, c’est donc une perte mensuelle de 80 euros que le gouvernement s’apprête à appliquer aux agents de la fonction publique. Inacceptable.
En Corse, sur la base de 30 000 fonctionnaires en activité, c’est environ 2,5 millions d’euros qui ne seront pas versés chaque année. C’est autant de familles qui devront faire des sacrifices et baisser leur consommation. L’impact sur l’économie régionale se fera sûrement ressentir.
D’autres mesures sont également annoncées comme la fin des majorations pour enfant ou la fin des départs anticipés pour travaux pénibles comme les infirmières.
La CGT appelle tous les fonctionnaires mais aussi tous les salariés à réagir et à préparer la mobilisation du 24 juin.
C’est ensemble, fonctionnaires et salariés du privé que nous obtiendrons le droit à une bonne retraite pour tous et en libérant des emplois pour les jeunes.
Les manifestations de ce week-end en Israël appelleront à la paix, à la fin de l'occupation et du siège de Gaza
Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net
Communiqué du Parti Communiste d'Israël
Les manifestations de ce week-end en Israël lanceront un appel à la mise en place d'une enquête internationale, pour que l'on laisse le « Rachel Corrie » atteindre Gaza et pour une levée générale du siège – tout en appelant à mettre un terme à 43 ans d'occupation.
Depuis plusieurs semaines, le mouvement pacifiste en Israël s'organisait pour marquer, ce 5 juin, le 43ème anniversaire de l'occupation de la Cisjordanie, de la Bande de Gaza, de Jérusalem-Est et le Golan. Des manifestations et des rassemblements étaient prévus – certains en coopération avec des groupes Palestiniens – appelant à mettre un terme à l'occupation dans le quartier palestinien de Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Ouest – une veille spéciale des Femmes en noir, et demain samedi, un rassemblement de masse à Tel-Aviv.
A la suite de l'assaut meurtrier lancé contre la flottille humanitaire en direction de Gaza, la cible a changé. Comme cela en a été désormais décidé, une place centrale sera accordée à l'appel pour une enquête internationale sur les massacres qui se sont déroulés sur mer – puisque les organisateurs n'ont aucune confiance dans la capacité des autorités militaires Israéliennes à se pencher sur leurs propres actes et leurs possibles méfaits.
Les manifestants appelleront également le gouvernement à autoriser le navire d'aide humanitaire Irlandais « Rachel Corrie », actuellement en route dans la mer Méditerranée, à atteindre le port de Gaza, et plus généralement à lever le siège de Gaza. Tant que la bande de Gaza sera assiégée, elle restera de facto sous occupation Israélienne, et l'attaque navale commando sur le navire d'aide humanitaire Turc a, en réalité, étendu l'occupation de Gaza aux eaux profondes du large de Gaza.
Un rassemblement à Tel-Aviv demain (Samedi 5 juin), partira à 19h de la place Rabin (à l'angle de Frischman) et se terminera par un rassemblement à la Place du Musée à 20h, devant le Ministère de la Défense. Il est conçu comme une manifestation de masse protestant contre la dangereuse escalade de la violence régionale provoquée par le gouvernement Netanyahu-Barak-Liberman, tout en marquant les 43 années d'occupation. Le mot d'ordre principal devrait être « Le gouvernement est en train de tous nous noyer – nous devons œuvrer pour la paix ».
Dans le manifeste du rassemblement, on pouvait lire: « Il est temps de revenir à la raison et de sauver notre société de la ruine. Sans une solution de deux Etats pour deux peuples et de deux capitales à Jérusalem, l'avenir de l'ensemble de la région est incertain ». Parmi les organisations soutenant la manifestation, entre autres, le Parti Communiste d'Israel, le Hadash (Front Démocratique pour la paix et l'égalité), la Jeunesse communiste (Banki-Shabiba), Yesh Gvul, les Combattants pour la paix, Meretz, les Physiciens pour les Droits de l'Homme, Paix maintenant et Gush Shalom.
mardi 8 juin 2010
Je n’ai pas le choix : il me faut écrire deux Réflexions sur l’Iran et la Corée pour expliquer qu’il existe un danger de guerres imminent où serait employée l’arme nucléaire. J’ai dit aussi qu’il était possible de faire tourner court le premier si la Chine décidait de recourir à son droit de veto pour bloquer la résolution que les États-Unis promeuvent au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le second dépend de facteurs qui échappent à tout contrôle, étant donné la conduite fanatique d’Israël, converti par les USA en une forte nation nucléaire qui n’accepte aucun contrôle de la part de la superpuissance.
Lors de la première intervention des USA visant à écraser la Révolution islamique en juin 1953, pour défendre leurs intérêts et ceux de leur fidèle allié, le Royaume-Uni, et pour installer Mohammed Reza Pahlevi au pouvoir, Israël était un petit État qui ne s’était pas encore emparé de la quasi-totalité du territoire palestinien, d’une partie de la Syrie et d’une bonne part de la Jordanie voisine, défendue jusqu’alors par la Légion arabe dont il ne resta même pas l’ombre.
Aujourd’hui, les centaines de missiles à ogives nucléaires d’Israël, appuyés par les avions les plus modernes qui lui fournissent les USA, menacent la sécurité de tous les États de la région, arabe ou non, musulmans ou non, à portée de leur vaste rayon d’action, parce que leur précision est de quelques mètres.
Dimanche dernier, le 30 mai, quand j’écrivais les Réflexions intitulées L’Empire et la drogue, Israël n’avait pas encore attaqué brutalement la flottille qui transportait des vivres, des médicaments et des articles destinés au million et demi de Palestinien assiégés dans un petit fragment de ce qui avait été leur patrie durant des milliers d’années.
L’immense majorité des gens occupent leur temps à résoudre les besoins que leur impose la vie, dont les aliments, le droit aux loisirs et à l’étude, et d’autres problèmes vitaux de leurs familles les plus proches, et ils ne peuvent partir en quête d’informations sur les événements de la planète. On les voit partout, pleins de noblesse, espérant que d’autres se chargeront de chercher des solutions aux problèmes qui les écrasent. Ils sont capables de se réjouir et de sourire. Ils rendent ainsi heureux les gens qui, comme nous, ont le privilège d’observer avec équanimité les réalités qui nous menacent tous.
On accuse la Corée du Nord d’avoir torpillé la corvette sud-coréenne Cheonan, conçue selon une technologie de pointe, dotée d’un vaste système de sonar et de senseurs acoustiques sous-marins, dans des eaux situées face à ses côtes, cette action atroce ayant coûté la vie à quarante marins sud-coréens et causé des dizaines de blessés.
J’avais du mal à déchiffrer le problème. D’une part, je ne parvenais pas à m’expliquer comment un gouvernement, même s’il jouit de beaucoup d’autorité, pouvait utiliser des mécanismes de commandement pour donner l’ordre de torpiller un bâtiment de ce genre ; de l’autre, je n’ai pas cru une seconde la version selon laquelle Kim Jong il avait donné cet ordre.
Je n’avais pas assez d’éléments en main pour aboutir à une conclusion, mais j’étais sûr que la Chine opposerait son veto au projet de résolution soumis au Conseil de sécurité pour sanctionner la Corée du Nord. Mais je ne doute absolument pas, par ailleurs, que les États-Unis ne peuvent éviter que le gouvernement incontrôlable d’Israël emploie l’arme nucléaire.
Le 1er juin, dans la soirée, la vérité a commencé à se faire jour au sujet de ce qui s’était vraiment passé.
J’ai écouté à 22 h 30 le journaliste Walter Medina, animateur d’un programme phare de la télévision vénézuélienne, « Dossier », faire une analyse percutante. Sa conclusion est que les États-Unis ont fait croire aux deux parties de la Corée ce que chacune affirmait de l’autre, en vue de régler le problème du territoire occupé par la base d’Okinawa dont le nouveau Premier ministre japonais, se faisant l’écho des aspirations de paix de la population, réclamait la rétrocession. Si son parti avait remporté un soutien électoral énorme, c’est justement parce qu’il avait promis d’obtenir le retrait de la base militaire installée là, comme un poignard planté depuis plus de soixante-cinq ans au cœur même du Japon, aujourd’hui développé et riche.
Le Global Research permet de connaître des détails absolument sidérants de ce qui est arrivé, grâce à l’article de Wayne Madsen, journaliste enquêteur de Washington, qui a diffusé des informations émanant de sources de renseignements sur le site web Wayne Madsen Report.
Ces sources, affirme-t-il :
« soupçonnent que l’attaque à la corvette de guerre anti-sous-marin de la marine sud-coréenne Cheonan, a été organisée sous un faux pavillon afin de faire croire qu’elle provenait de Corée du Nord.« L’augmentation des tensions dans la péninsule coréenne visait surtout, entre autres objectifs, à exercer des pressions sur le Premier ministre japonais Yukio Hatoyama afin qu’il modifie sa politiques relative au retrait à Okinawa de la base des marines étasuniens. Hatoyama a admis que les tensions créées par le torpillage du Cheonan avaient eu une grande influence sur sa décision de permettre aux marines étasuniens de rester à Okinawa. La décision de Hatoyama a provoqué une division dans le gouvernement de coalition de centre-gauche, ce dont Washington s’est réjoui, puisque le leader du Parti social-démocrate Mizuho Fukishima a menacé de s’en retirer à cause de cette volte-face au sujet d’Okinawa.
« Le Cheonan a été coulé près de l’île Baengnyeong, un endroit de l’extrémité occidentale éloigné de la côte sud-coréenne, mais face à la côte nord-coréenne. Cette île est fortement militarisée et à portée de l’artillerie de défense côtière nord-coréenne, située de l’autre côté d’un étroit canal.
« Le Cheonan, une corvette de guerre contre sous-marins, était équipée de sonar de pointe, de vastes systèmes de sonar hydrophone et de senseurs acoustiques sous-marins. La Corée du Sud ne possède aucune preuve de sonar ou d’audio d’une torpille, d’un sous-marin ou d’un mini-sous-marin dans le coin. Comme il n’a quasiment aucune navigation dans le canal, la mer était silencieuse au moment du torpillage.
Or, l’île Baengnyeong abrite une base de renseignements militaires des USA et de Corée du Sud, et les forces spéciales de la marine étasunienne y opèrent. Il y avait aussi quatre bâtiments étasuniens dans le secteur, dans le cadre des manœuvres Foal Eagle entre les deux pays, durant le torpillage du Cheonan. Une investigation des traces métalliques et chimiques laissées par la torpille suspecte indique qu’il est de fabrication allemande.
« On suspecte que les forces spéciales de la marine étasunienne disposent d’une gamme de torpilles européennes afin de pouvoir recourir au « déni plausible » lors d’attaques sous de fausses couleurs. De plus, Berlin ne vend pas de torpédos à la Corée du Nord, mais maintient en revanche avec Israël un programme de coopération étroite de mise au point de sous-marins et d’armes sous-marines.
« La présence du Salvor, qui participait aux manœuvres Foal Eagle, si près de l’île Baengnyeong durant le torpillage de la corvette sud-coréenne, suscite des questions.
Le Salvor, un navire civil de sauvetage de la marine, qui a participé à des actions de pose de mines par les marins thaïlandais dans le golfe de Thaïlande en 2006, était présent au moment de l’explosion, avec un complément de douze hommes-grenouilles d’eaux profondes.
Beijing, satisfaite de l’affirmation d’innocence du Nord-Coréen Kim Jong Il qui a fait un voyage d’urgence depuis Pyongyang, suspecte que la marine étasunienne a joué un rôle dans le torpillage du Cheonan, associée à des soupçons particulier au sujet du rôle joué par le Salvor. Les soupçons sont les suivants :
« 1. Le Salvor participait à une opération de pose de mines dans le lit marin ; bref, il posait des mines anti-sous-marins tirées horizontalement au fond de la mer.
« 2. Le Salvor réalisait une inspection routinière de maintenance de mines dans le lit marin, les plaçant sur un mode électronique actif – déclenchement par gâchette sensible – dans le cadre du programme d’inspection.
« 3. Un homme-grenouille des forces spéciales a posé une mine magnétique sur le Cheonan, dans le cadre d’un programme clandestin, afin d’influencer l’opinion publique en Corée du Sud, au Japon et en Chine.
“Les tensions dans la politique coréenne ont éclipsé opportunément tous les autres points à l’ordre du jour des visites de la secrétaire d’État Hillary Clinton à Beijing et à Séoul. »
Ainsi, d’une manière étonnamment facile, les USA ont réglé un important problème : liquider le gouvernement d’unité nationale du Parti démocrate de Yukio Hatoyama, mais à un coût très élevé :
1. Ils ont profondément offensé leurs alliés de Corée du Sud.
2. Ils ont souligné l’habileté et la rapidité avec lesquelles leur adversaire Kim Jong Il a agi.
3. Ils ont mis en relief le prestige de la puissante Chine, dont le président, plein d’autorité morale, est intervenu personnellement et a dépêché les principaux dirigeants du pays converser avec l’empereur Akihito, avec le Premier ministre et d’autres personnalités éminentes au Japon.
Les leaders politiques et l’opinion mondiale ont une preuve du cynisme et de l’absence totale de scrupules qui caractérisent la politique impériale des États-Unis.
Fidel Castro Ruz
Le 3 juin 2010
Francis Wurtz invoque Robert Schuman (HD du 20 mai) pour sauver « l’idée européenne ».
Stupéfiant ! De nombreux camarades ont été interloqués et même choqués par un article de Francis Wurtz dans l’Humanité-dimanche du 20 mai 2010, intitulé « Schuman, réveille-toi, ils sont devenus fous ». Article par ACDT pour vivelepcf On aurait pu croire à l’emploi du second degré par le député européen honoraire. Mais non, son article se revendique bien du « père fondateur » de l’Europe et de son discours du 9 mai 1950, que les européistes présentent « comme l’acte fondateur de la construction européenne ».
Réveiller le souvenir de Robert Schuman cela devrait être d’abord rappeler que cet « Européen » vota les pleins-pouvoirs à Pétain en 1940 et fut même membre de son premier cabinet.
Ensuite, cela devrait rappeler son œuvre au service de ce que les communistes dénonçaient à juste titre comme « l’Europe des trusts », affiliée à l’impérialisme américain.
Pas ou plus pour Francis Wurtz ! De Schuman, « sans être nostalgique de ce temps là », il reprend à son compte les phrases creuses (« L’union plutôt que la division »), les « valeurs » mises en avant pour accompagner la construction de l’Europe du capital. Il laisse entendre qu’il y aurait eu un changement dans le cours de la construction européenne par rapport au temps de Schuman, « tout particulièrement ces vingt dernières années ». Ce serait les dirigeants « actuels » qui seraient en train de discréditer « l’idée européenne ». Logiquement, Wurtz aboutit à proposer aux lecteurs de l’hebdomadaire de voler à la rescousse de « l’idée européenne », menacée d’être « enterrée » par la réaction à la politique des dirigeants européens. « Sinon, cela reviendrait à leur laisser tout le terrain », assène-t-il sans autre forme d’argument. Au nom de « réorienter fondamentalement la construction européenne », il faudrait commencer par relégitimer la « construction » européenne si profondément rejetée par les peuples. Que Wurtz fasse appel à une référence aussi choquante pour les communistes que Robert Schuman est révélateur de combien sa ligne politique est un contresens pour les travailleurs et les peuples d’Europe.
Quelques rappels ne sont pas inutiles. La « construction » européenne n’a pas changé de nature. Elle est conçue depuis l’origine dans l’intérêt du capital et du patronat.
La fameuse déclaration de Schuman du 9 mai 1950 correspond à la création de la CECA (Communauté du Charbon et de l'Acier) union supranationale des patrons de la sidérurgie d'Allemagne, de France et du Benelux. En fait « d’Europe de paix », la militarisation, comme allié de l’impérialisme américain est la ligne directrice de l’UE depuis le départ. Le Traité de Lisbonne se situe dans le droit fil de la « Communauté européenne de défense » (CED), mise en échec en particulier par le PCF en 1954. Toute « la réalité de l'évolution de l'UE » était contenue dans le Traité de Rome de 1957: « l'établissement d'un marché commun et par le rapprochement progressif des politiques économiques des États membres » (article 2); « l'abolition, entre les États membres, des obstacles à la libre circulation des personnes, des services et des capitaux » (article 3) qui sera effective après Schengen et l'Acte Unique, « l'établissement d'un régime assurant que la concurrence n'est pas faussée dans le marché commun » (art. 3) qui a tant fait parler en 2005, au moment du référendum sur le TCE. Etc. Dans son œuvre de destruction des acquis sociaux et démocratiques nationaux, l’UE, comme outil, avance en fonction des rapports de force. Dans les années 80 et 90, avec les gouvernements nationaux, elle a profité de l’affaiblissement et de l’effondrement de l’URSS et des pays socialistes d’Europe de l’est. Aujourd’hui, dans un contexte de mondialisation capitaliste accrue et de crise, elle fait face à des résistances populaires de plus en plus fortes pays par pays. Bien sûr, les dirigeants européens essayent de dévoyer ces oppositions, de les canaliser avec leurs auxiliaires nationalistes. Mais s’il y a bien un « terrain qu’il ne faut pas leur laisser », c’est celui-là, celui de l’opposition à l’UE du capital, celui de l’internationalisme pour combattre la politique que les gouvernements mènent de concert avec elle contre les peuples. Une idéologie européenne de « gauche » pour défendre l’UE ? « La gauche doit faire preuve de créativité politique », écrit F. Wurtz, être capable de fournir à cette Europe en crise « des idées neuves à la hauteur des enjeux », en somme fournir une idéologie européenne de substitution. Et comme point de départ, Wurtz est prêt à récupérer les boniments de Schuman : « 'la reconnaissance de l’autre', 'la coopération', 'la solidarité plutôt que l’égoïsme'. L'Europe sociale est morte(-née)? Vive l'Europe sociale! La logique de ce que l’on pourrait appeler « le réformisme européen » consiste à imposer comme cadre principal de tout changement l’Europe, les institutions de l’UE. C’est à dire précisément l’échelon sur lequel les peuples n’ont pas de prise et qui a été structuré contre leur souveraineté et leur expression démocratique. Ensuite, le « réformisme européen » émet des propositions de « réorientation sociale » fondamentalement illusoires qui tendent à réhabiliter les structures qui aident les gouvernements nationaux à imposer la politique que les mouvements populaires combattent. Eventuellement, on ouvre la voie à quelques leurres de politique « sociale européenne » pour donner le change. On se souvient de la « Charte des droits fondamentaux », incluse dans le TCE et dont les communistes ont méthodiquement démonté la logique profonde de régression. Cette « idéologie européenne de gauche » rejoint les partisans « libéraux » (et socio-démocrates) de « l’Europe politique ». Pour des progressistes, pour des communistes, par rapport à l’analyse que notre parti avait toujours défendue, on est en plein contresens. Il n’y a par exemple aucune illusion à nourrir sur une réorientation de la BCE qui échappe, par définition, à tout contrôle populaire et a été conçue dans l’intérêt des capitalistes. Les peuples paient si fort le prix de sa monnaie unique ! Ce n’est pas un ripolinage avec des « prêts socialement responsables » qu’on y changera quelque chose. Une monnaie commune de coopération exige une autre institution financière et surtout le retour à la souveraineté monétaire des Etats. L’UE, c’est le contraire, la négation de la coopération entre les peuples, c’est leur mise en concurrence dans l’intérêt du capital. L’expérience a été faite ! Les quelques exemples de coopérations réussies, comme Airbus ou Ariane, se sont faits en dehors de l’UE et sont menacés par ses règles. Ce n’est pas dans le cadre de l’UE, de la libre circulation des capitaux, de l'Union économique et monétaire (entre zones de développements différents), c’est contre elle, que l’on peut concevoir les coopérations mutuellement avantageuses entre nations que le PCF a toujours voulues. Comment prétendre arracher au niveau européen « des droits et des pouvoirs nouveaux pour les salariés et les citoyens », alors que le capital utilise l’Europe pour détruire les droits et pouvoirs que les peuples et les travailleurs ont conquis dans le cadre de leur pays, grâce à leur expérience de lutte nationales et à leurs organisations de classe? Au niveau européen, le cadre des relations sociales confectionnées par les européistes va s’imposer de lui-même, c’est celui de la tradition réformiste de collaboration de classe dont la CES, Confédération européenne des syndicats, est l’illustration. La CES a ainsi milité pour le oui à Lisbonne (même contre ses syndicats membres comme on l’a vu en Irlande). Au contraire chaque victoire du mouvement social dans un pays est une victoire pour tous les autres. « Peuples d’Europe, soulevez-vous » invitent nos camarades grecs ! Wurtz admet: « Il n'y a pas de solution clé en main ». L'identification de la solution passe d'abord par celle du problème. Car l'UE n'est pas la solution, elle est le problème. Wurtz conclut : « L'Europe est un combat ». Nous lui répondons : « L'Europe des peuples est un combat contre l'Union Européenne du Capital ». Par valenton rouge
Quel Courage il faut à Evelyne DUBIN, la signataire de ce document pour avoir écrit ce texte en se nommant (voir la fin).
A TRANSFERER AUTANT DE FOIS QUE VOUS POUVEZ ! !
La CPAM : 50 secondes de lecture à couper le souffle. Pour combler son déficit, nos chers gouvernants n’ont rien trouvé de mieux que de nous faire payer encore et encore...
- Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 €
- Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie ....
- Nous devons consulter un généraliste avant de voir un spécialiste …
- Pour tout traitement de plus de 91 €, nous en sommes de 18 € de notre poche
- Taxe de 0,50 c sur les boites etc...
Toutes ces mesures sont destinées À combler le fameux trou qui est À ce jour de 11 milliards.
Or, savez-vous que les sommes suivantes, destinées à la Sécu, ne lui sont pas reversées :
* Une partie des taxes sur le tabac : 7, 8 Milliards
* Une partie des taxes sur l'alcool : 3, 5 milliards
* Une partie des primes d'assurances automobiles : 1, 6 milliards
* La taxe sur les industries polluantes : 1, 2 milliards
* La part de TVA : 2 milliards
* Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2, 1 milliards
* Retard de paiement par les entreprises : 1, 9 milliards
En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'euros.
Conclusion :
Si les responsables de la Sécu et nos gouvernants font leur boulot efficacement et honnêtement
Si chacune des institutions reverse ce qu'elles doivent chaque année
les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent ! ?
Ces chiffres ne sont pas inventés vous pouvez les consulter sur le site de la sécu, ils sont issus du rapport des comptes.
Si les pouvoirs publics, qui nous harcèlent au quotidien de messages publicitaires afin de consommer 5 fruits et légumes frais par jour, étaient vraiment convaincus de leur efficacité pour sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits ! !
N'oubliez pas d'avoir une petite pensée sur l'achat, à la hâte, des 90 Millions de doses de Tamiflu par le ministère de la santé publique, quand on sait que la grippe A n'est pas plus mortelle et dangereuse pour vous et moi que la grippe saisonnière classique. Hélas on ne peut en dire autant des dommages collatéraux potentiels qui existent réellement dans les adjuvants que contiennent les vaccins !!
Quel sera le coût de cette opération, que la sécu va supporter une nouvelle fois, lorsque le gouvernement sera décidé à dédramatiser la situation ! !
Cordialement, Evelyne DUBIN
Secrétaire Générale Adjointe au Directeur Général
Institut National du Développement Local
Avenue Michel Serres BP 32
47901 AGEN Cedex 9
tél : 05.53.48.06. 74 fax : 05.53.48.06. 71
Mob: 06.72.19.53. 50 mail : e.dubin@indl.fr
VOUS AUSSI, SOYEZ RESPONSABLES TRANSFEREZ CE MESSAGE A TOUS VOS CONTACTS,
ILS ONT LE DROIT DE SAVOIR !!
A force de tourner, il s'affichera peut-être un jour sur l'écran d'ordinateur d'une tête pensante, d'un député, ministre, censé passer son temps à gérer l'argent des contribuables et à le dépenser de manière responsable, sans créer de déficit.
Alors, avec courage, il pourra (pourquoi pas ne pas rêver...), dénoncer au parlement ces débordements connus, aujourd'hui, de toutes et tous ! !