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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 15:22
La résistance sociale en Grèce : bilan et perspectives
Dimitris FASFALIS
Manifestation à Athènes le 5 mai dernier. Source : Avgi, 6 mai.

Malgré le succès de la mobilisation du 5 mai, la résistance sociale en Grèce peine à percer la censure médiatique. Quand ce n’est pas le mensonge, c’est le silence que les médias lui réservent, à l’image de l’éditorial de Libération le 6 mai dernier : « La spirale du pire. Une grève générale qui dégénère, une banque incendiée, trois victimes et des manifestations destinées à se poursuivre. » Les amalgames et les raccourcis trompeurs réussiront sans doute à disqualifier le mouvement social aux yeux de plusieurs. Il importe donc d’étudier la brève histoire du mouvement de résistance en Grèce.

La grève générale du 5 mai

Le succès de cette journée de grève interprofessionnelle et de manifestations ne fait pas de doute. L’appel à la grève de la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE) et du syndicat de la fonction publique (ADEDY) a été massivement suivi par les salariés du public et du privé. A l’exception de Larissa, toutes les grandes villes grecques ont vu des manifestations contre le plan d’austérité : Tripoli, Patra, Volos, Ioannina, Igoumenitsa, Hérakleion, et aussi Thessalonique où des milliers de manifestants ont battu le pavé. C’est à Athènes cependant que les manifestations ont été les plus importantes : la marée humaine qui s’est emparée des rues de la capitale a rassemblé près de 250 000 personnes. Les cortèges reflétaient la diversité de la classe ouvrière de la métropole : salariés du privé, comme ceux des Chantiers navals de Skaramanga, salariés des services publics, comme les enseignants ou encore ceux de l’ex-entreprise publique d’électricité (DEH), chômeurs et retraités, étudiants et lycéens, travailleurs immigrés et collectifs de sans-papiers. Les slogans des différents cortèges exprimaient tous le refus des travailleurs de payer pour la crise déclenchée par le capital financier : « Non à la tempête anti-ouvrière », « Non à la flexibilité, oui aux 35 heures », « Salariés, soulevez-vous ! Ils nous prennent tout », « Nous avons payé leurs profits, nous ne paierons pas leur crise ». (1)

Johanna, trente ans, est venue manifester pour « dire non au FMI. Ils veulent nous faire croire qu’il est nécessaire qu’il débarque ici, mais je n’y crois pas une seconde. La situation va empirer : ils baissent nos salaires, suppriment les emplois de vacataires, réduisent les pensions. Qui accepterait un tel traitement ? » Un sentiment profond d’injustice anime les manifestants. Yannis, trente ans, professeur d’une grande école : « Tout le monde sent qu’il n’y a pas de justice. De l’argent, il y en a mais on ne veut pas aller le chercher où il est… Je ne vois pas ce qu’il est possible de faire : ils ne nous ont proposé qu’une seule option ». (2)

Ilias Vretakou, vice-président d’ADEDY, a expliqué les enjeux du mouvement contre le plan de rigueur dans son discours aux manifestants :

« Nous envoyons d’Athènes un message de combat et de résistance aux travailleurs de tous les pays d’Europe, contre la barbarie des marchés du capital, des gouvernements et de l’Union européenne. Le gouvernement, le FMI, l’Union européenne ont décidé de conduire les travailleurs, la société grecque, à la barbarie sociale la plus sauvage que nous ayons jamais vécu. Ils aplanissent les travailleurs et la société. On nous vole nos salaires, on nous vole nos retraites, on nous vole nos droits du travail et de protection sociale, on nous vole notre droit à la vie. Ils imposent la jungle des relations de travail, ils abolissent le salaire de base le plus bas, ils développent le contrat de première embauche, ils libéralisent les licenciements, ils diminuent les allocations sociales, diminuent le taux horaire des heures supplémentaires. Ils donnent la possibilité aux employeurs de jeter à la rue un vieux salarié et avec le même argent d’embaucher trois ou quatre jeunes précaires. » (3)

De vifs applaudissements ont notamment salué le message de solidarité de Claus Matecki, responsable du syndicat allemand DGB, et de Paul Fourier de la CGT (France) qui avait déclaré : « Aujourd’hui, nous sommes tous Grecs ! Merci et bon courage. » (4)

Si la Coalition de la gauche radicale (Syriza) et le Parti communiste grec (KKE) ont une présence importante dans la manifestation, les socialistes (Pasok) en sont absents même si le plan d’austérité a suscité des remous au sein de l’aile gauche du parti. Parmi les manifestants, nombreux sont ceux qui ont voté socialiste en octobre 2009. Ils sont aujourd’hui déçus et en colère de découvrir que la gauche victorieuse aux élections législatives a capitulé face à la politique néolibérale du capital. Dimitra, retraitée de la région d’Athènes, n’a pas de mots assez durs lorsqu’elle parle de Georges Papandréou (premier ministre socialiste). Elle espérait qu’avec la victoire des socialistes « les choses s’améliorent ». « Quand je pense que j’ai voté pour cet abruti ! » s’exclame-t-elle aujourd’hui. (5)

Prenant pour cible les symboles de la culture marchande et du capitalisme financier, des jeunes portant des cagoules (ceux qu’on appelle les « koukoulofori ») ont retenu l’attention des médias. La banque Marfin sur l’avenue Egnatia a été incendiée et trois de ses employés y ont trouvé la mort. Obligés par leur employeur de travailler en dépit de la grève générale, ils étaient enfermés à clé dans l’établissement ce qui, en l’absence d’un plan d’évacuation, a rendu d’autant plus difficile leur sortie de l’immeuble en flammes. La réponse du mouvement social a été sans ambiguïté. Le soir même du 5 mai, le président de l’ADEDY a expliqué que ces « pratiques fascistes ont pour but de faire peur aux gens à l’heure où le combat de masse est nécessaire afin de barrer la route aux mesures qui plongent la vie des Grecs dans le malheur. » (6) Le lendemain, c’est une foule endeuillée qui s’est rassemblée à la place Syndagma, devant le Parlement grec, pour s’opposer à l’adoption du plan de rigueur par les députés de l’Assemblée nationale. (7)

L’exaspération populaire à l’égard du gouvernement socialiste de G. Papandréou n’est pas étrangère à ces violences. Le plan d’austérité imposé à la Grèce par les marchés financiers, le FMI et l’Union européenne est un déni flagrant de la souveraineté nationale et de la démocratie. D’autre part, le gouvernement reste inflexible depuis février et refuse d’entendre le message de la rue. Il renforce même l’autoritarisme du plan. Les mesures d’application du plan seront donc prises par ordonnances du ministre des Finances sans interférence parlementaire. L’Assemblée nationale ne sera que consultée pour la mise en application du plan qu’elle a adopté le 6 mai dernier. Autant de mépris du peuple et de la démocratie rendent légitimes aux yeux de certains le recours à la violence. Au final, le parti de l’ordre dirigé par les socialistes a donc pour corollaire la violence des « koukouloforoi » dans les mobilisations sociales. Au-delà des encagoulés, le manque de légitimité démocratique du plan d’austérité alimente un anti-parlementarisme prononcé au sein d’une partie du mouvement. Des slogans comme « Qu’il brûle ! Qu’il brûle le Parlement ! », « Qu’il brûle ce bordel de Parlement ! » ou encore « Donnez les voleurs au peuple ! » ont été scandés à plusieurs reprises dans la manifestation du 5 mai. Quelques dizaines de manifestants ont d’ailleurs tenté de percer le cordon sécuritaire du Parlement, avant d’être violemment repoussés par la police. (8)

Avant et après le 5 mai

Le 5 mai a été un succès parce qu’il a été préparé : la mobilisation unitaire et massive n’a pas été une riposte spontanée de la population, mais plutôt l’aboutissement de deux mois et demi de journées d’action des syndicats ouvriers. Dès le 24 février, le mouvement syndical s’est engagé dans l’opposition au plan de rigueur annoncé, refusant ainsi de laisser aux classes dirigeantes et leurs porte-parole le monopole de l’information et de la politique. C’est justement ce travail critique, mené par des mobilisations dans les rues et les lieux de travail, qui a permis au mouvement social d’incarner d’autres scénarios possibles que celui écrit par le capital financier. Dans la foulée, l’idée réactionnaire faisant du plan un mal nécessaire a été ébranlée, ouvrant la voie à une riposte populaire.

Le 24 février, une première grève interprofessionnelle intervient en réponse aux mesures d’austérité proposées par le gouvernement. Elle réserve du même coup un accueil à la hauteur des circonstances aux émissaires de l’Union européenne dépêchés à Athènes pour inspecter les comptes du pays. Dans les rues, 45 000 manifestants battent le pavé à Athènes ; à Thessalonique, ils sont 10 000. Dans un des cortèges à Athènes, Dimitri, vingt-huit ans et ingénieur en génie civil, explique les raisons de la mobilisation : « Nous voulons un travail, un salaire correct et une véritable assurance sociale. Notre pays doit respecter des normes de l’Union européenne qui sont injustes. » (9) Une deuxième grève générale de 24 heures a eu lieu le 11 mars, accompagnée de manifestations dans les principales villes.

Si les journées de grève interprofessionnelle – le 24 février, le 11 mars et le 5 mai – constituent sans doute les moments forts des mobilisations populaires contre l’offensive néolibérale, toute une série de mobilisations plus restreintes ont joué un rôle déterminant pour construire une dynamique de mobilisation et pour assurer la continuité du mouvement. Fabien Perrier, envoyé spécial de l’Humanité, décrit l’atmosphère d’agitation sociale qui règne à Athènes à la fin avril : « A Athènes, chaque jour, les rues bruissent des cris des manifestants ou des différents corps professionnels en colère. » (10) Plusieurs de ces mobilisations ont été des moyens pour préparer les journées de grève générale à venir. Le 5 mars a été par exemple une journée de rassemblements dans plusieurs villes afin d’amorcer la mobilisation de la grève interprofessionnelle du 11 mars. Le rassemblement du 5 mars à Volos réunissait non seulement des syndicalistes mais aussi des salariés licenciés de la METKA, avant de se terminer en un concert de solidarité de plusieurs artistes. De même, le 1er mai a permis de relancer les mobilisations de masse avant la grève générale du 5 mai. Le syndicat de la fonction publique (ADEDY) appelait à la grève dès le 4 mai pour la même raison. L’appel a été suivi et a donné lieu à des manifestations.

Ces mobilisations ont également permis d’engager la bataille pour gagner l’opinion. Plusieurs actions du mouvement ont été des réponses adressées au gouvernement à chaque tournant de la crise. Ainsi, aussitôt que Georges Papandréou, premier ministre, s’est adressé aux médias le 25 avril pour signaler l’activation du mécanisme européen de soutien financier, des centaines de manifestants ont répondu dans les rues du centre-ville d’Athènes par leur slogan : « Cet abattoir du FMI la lutte du peuple le détruira ! » (11) Deux jours plus tard, le 27 avril, les fonctionnaires étaient en grève et des enseignants campaient sur la place Syndagma, devant le Parlement, pour dénoncer la saignée subie par l’éducation. Parallèlement, le port du Pirée était bloqué par une grève de 24 heures des marins à l’appel de leur syndicat. Petit à petit, ce qui paraissait avant comme une fatalité aux yeux de la majorité devient une question de rapports de forces. Un sondage du journal To Vima établissait l’opinion en désaccord avec les réductions de salaire à 79,5%. Au sein du mouvement social, ses participants prennent de l’assurance et l’idée que l’issue de la lutte n’est pas écrite d’avance enregistre des progrès. Despina, vingt-sept ans, n’est pas allée manifester le 4 mai aux côtés des fonctionnaires. Mais elle souligne néanmoins que « ceux qui se mobilisent ont raison : ils ont tout compris. Les fonctionnaires sont les premiers [dans la ligne de mire du gouvernement] ; c’est toute la Grèce qui va souffrir. Les syndicats sont unis, le pouvoir commence à trembler. » (13)

On ne peut que saluer ce mouvement de résistance contre la dictature du capital financier. Les mobilisations des deux derniers mois ont été dignes des traditions héritées des combats contre la dictature des colonels (1967-74) et de la Résistance. Plusieurs questions demeurent cependant en suspens. Tout d’abord, celle de la stratégie des grandes centrales syndicales : face à un gouvernement qui refuse d’entendre les cris de protestation du peuple, et qui, de surcroît, bâillonne le parlement pour mettre en œuvre un plan édicté par les marchés de capitaux, les grèves interprofessionnelles de 24 heures ne risquent-elles pas de devenir la preuve aux yeux de tous de l’impuissance du mouvement ? Combien de temps le gouvernement socialiste et ses alliés de l’Union européenne pourraient-ils tenir face à une grève générale illimitée et conduite par des assemblées générales populaires ? Ensuite, vient une deuxième question : comment assurer la continuité du mouvement sans un organe démocratique central qui porte la voix de ses différentes composantes dans les rues, les lieux de travail, les médias et les quartiers ?

Ces deux questions nous semblent cruciales car elles détermineront dans les semaines à venir la réussite ou l’échec du mouvement à élargir le champ du possible et ainsi battre la fatalité de la régression sociale dont le sort est lié à celui de la barbarie néolibérale. L’enjeu est de taille : l’avenir immédiat de l’Etat social en Europe est aujourd’hui décidé dans les rues d’Athènes.

Dimitris Fasfalis

(1) Avgi, 6 mai 2010.
(2) L’Humanité, 6 mai 2010.
(3) Avgi, 6 mai 2010.
(4) L’Humanité, 6 mai 2010.
(5) L’Humanité, 11 mai 2010.
(6) Avgi, 6 mai 2010.
(7) Avgi, 7 mai 2010.
(8) Avgi, 6 mai 2010.
(9) L’Humanité, 25 février.
(10) L’Humanité, 27 avril.
(11) Avgi, 25 avril 2010.
(12) L’Humanité, 5 mai 2010.
(13) L’Humanité, 5 mai 2010.
URL de cet article
http://www.legrandsoir.info/La-resistance-sociale-en-Grece-bilan-et-perspectives.html
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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 15:05

ENERGIE-Maria GUIDICELLI

2010_MGui_.jpg

RÉPONSE A LA QUESTION ORALE POSÉE PAR NADINE NIVAGGIONI « GROUPE FEMU A CORSICA »
OBJET : Fioul léger ou fioul lourd pour l’alimentation des centrales techniques

Madame la Conseillère, Je voudrais, en premier lieu, réaffirmer ici qu’il est de notre responsabilité d’assurer à nos concitoyens que tout est mis en œuvre pour garantir l’alimentation électrique de la Corse, afin que plus jamais nous ne soyons replongés dans la situation de l’hiver 2005. Le projet de gazoduc GALSI a recueilli en Corse un très large consensus. Le Conseil Exécutif, que je relaie devant vous, réaffirme sa ferme volonté de voir se concrétiser dans des délais raisonnables, à l’horizon 2015, la réalisation de cet ouvrage et, par voie de conséquence, la jonction entre le fuel et le gaz naturel. A cet effet il me semble très important de multiplier, comme vous le souhaitez, toutes les démarches nécessaires au raccordement de la Corse au GALSI dans les meilleurs délais.

rubon233.jpg D’ores et déjà, je vous informe que le Président du Conseil Exécutif a pris l’initiative d’interroger le Président de la République sur, d’une part, le calendrier de l’opération et, d’autre part, les modalités de financement du projet de raccordement de la Corse. En effet, le Président de la République a lui-même déclaré lors de sa dernière visite en Corse, vouloir, je le cite : « …alimenter la Corse en gaz naturel, c’est un symbole pour la France et un grand progrès pour l’île… » et ainsi « négocier avec les porteurs de projet du futur gazoduc, le raccordement de la Corse à cette infrastructure stratégique ».

Au stade actuel de l’avancée de ce dossier complexe, il est indispensable que nous soyons informés très précisément, tant sur l’état d’avancement du projet GALSI proprement dit au niveau international, que sur la progression des études engagées par GRT GAZ et EDF et ainsi que sur le bouclage financier de l’opération pour ce qui concerne la Corse. Sur ce dernier point des garanties fortes doivent être apportées, non seulement sur les investissements à réaliser (le gazoduc et les centrales), mais aussi à terme sur le maintien de la péréquation tarifaire pour les usagers.

Le Président du Conseil Exécutif et moi-même comptons engager, pour le compte de notre Collectivité et en coordination totale avec le Préfet de Corse dont je veux saluer l’engagement sur ce dossier, des démarches directes auprès de tous les acteurs impliqués dans ce projet :

* à destination de l’Etat d’abord afin d’obtenir de plus amples précisions sur l’avancement des contacts qui auraient été pris avec les autorités Italiennes et Algérienne

* avec nos voisins sardes qui sont, on le sait, directement impliqués dans le projet et dont l’expérience nous sera vraisemblablement utile

* vis-à-vis d’EDF et de GRT GAZ dans le cadre de points d’étapes et d’informations réguliers afin de veiller au bon avancement des études en cours

Enfin je veux insister, pour conclure ce sujet, sur le rôle central du conseil énergétique, lieu d’échange et de débat, que je réunirai aussi souvent que nécessaire.

Bien évidemment, nous nous appliquerons à ce que ce projet s’élabore dans le cadre d’une large concertation permanente : au sein de cette Assemblée, mais aussi à destination des élus locaux et également avec la population. Cette phase amont du projet conditionne, j’en suis convaincue, le bon déroulement ultérieur de l’opération. Elle doit donc être engagée au plus vite sur la partie insulaire du tracé, qu’il soit maritime ou terrestre, afin d’anticiper les questionnements ou réticences qui pourraient se manifester ici ou là. Concernant votre question relative au choix du combustible à utiliser pour la période transitoire, je souscris à votre analyse par laquelle vous rappelez que la conversion des moteurs fonctionnant au fuel lourd en vue de leur fonctionnement au gaz naturel serait très couteuse et nécessiterait l’arrêt des moteurs pendant plusieurs mois.

Aussi, je le dis clairement : nous souhaitons que les moteurs qui équiperont la centrale de Lucciana soient fournis, dès leur installation, déjà convertis au gaz naturel. Ils pourraient ainsi démarrer au fuel, puis fonctionner au gaz lorsque le raccordement au GALSI sera effectif, sans occasionner de quelconques travaux lourds de conversion. Ces moteurs dits « dual » ont, en effet, la capacité de fonctionner au fuel en attendant l’arrivée du gaz moyennant, semble-t-il, une perte de rendement d’environ 5%.

Enfin, la question concernant la possibilité d’utiliser du fuel léger sur Lucciana, pendant 4 ou 5 ans, avant l’arrivée du gaz revêt une importance relative dès lors que les moteurs seront livrés déjà convertis au gaz, ce qui nous donne plus encore de garanties sur le raccordement au GALSI.

Néanmoins l’impact environnemental et économique de l’utilisation du fuel léger à la place du fuel lourd durant cette période doit être évalué plus précisément afin d’éclairer nos choix. Je précise que l’utilisation du fuel léger pourrait être une solution convenable, dés lors qu’elle ne remet pas en cause le calendrier de construction de la centrale de Lucciana qui, je vous le rappelle, doit être livrée impérativement et sans aucun retard à l’horizon 2012. Il en va de la sécurité énergétique de l’île.

Je vous remercie

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 08:40

                                                   MARE-NOSTRUM.jpg

 

 

 

Algérie : les syndicats indépendants interdits d'accès à leurs locaux

Le 12 mai 2010, les autorités algériennes ont fermé La Maison des Syndicats, le quartier général du Syndicat National Autonome des Personnels de l'Administration Publique (SNAPAP) et d’une importante alliance de syndicats indépendants luttant pour les droits des travailleurs dans les secteurs public et privé.
Les autorités ont employé des motifs infondés comme l’organisation de réunions et de rassemblements publics non autorisés, l’invitation non autorisée d’étrangers à ces mêmes événements, l’utilisation du bâtiment comme lieu de rencontres entre jeunes filles et jeunes garçons venant de toutes les régions du pays, la perturbation générale de l’ordre public. Leur site web a également été fermé.

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 08:35

                                         Terreanim

Iran : Farzad Kamangar exécutéFarzad Kamangar.

 

    Avec quatre autres prisonniers politiques kurdes, Farzad Kamangar a été exécuté en secret, le dimanche 9 mai à la prison d'Evin à Téhéran. Enseignant de 35 ans et membre du syndicat professionnel des enseignants kurdes, il a été accusé de « mettre en danger la sécurité nationale » et « inimitié envers Dieu ». Il vivait sous la menace de la peine de mort depuis Février 2008 suite à un simulacre de procès qui a duré moins de cinq minutes. En prison, Farzad a subi des tortures et des pressions psychologiques.

Bien que les autorités iraniennes de revoir son procès en appel, l'affaire n’a pas été transmise à la Cour suprême. Après de nouveaux retards, l’avocat de Farzad a fait part de le perte de son dossier. Malgré l’absence évidente d'une enquête indépendante et l'absence d'une procédure judiciaire équitable, Farzad a été exécuté.

Le cas de Farzad est particulièrement inquiétant en raison de la manière opaque et secret dans lequel son procès a été réalisé, l'absence de droits fondamentaux auxquels il aurait du avoir accès en prison, et le fait que ni sa famille ou ni ses représentants légaux ont été informés de son exécution.

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 08:19

                                              MARE NOSTRUM-copie-1

 

Les batteries antiaériennes de l’armée libanaise ont ouvert le feu, mercredi 26 mai, en direction de deux avions militaires israéliens qui violaient l’espace du Liban. Les deux appareils ont survolé le Liban du sud au nord à moyenne altitude, avant de revenir en territoire israélien, selon l’armée libanaise.
L’armée libanaise publie des communiqués quasi quotidiens signalant des violations israéliennes de l’espace aérien.[Mais si c'était l'inverse? Quelle serait la réactionde B.Kouchner?_NDLR] Mais elle n’ouvre le feu que si les appareils se trouvent à portée de ses batteries.
Les survols du territoire libanais par l’aviation israélienne sont considérés par l’ONU comme une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui avait abouti à la cessation des hostilités en 2006 entre Israël et le Hezbollah.
Israël soutient que ces survols visent à surveiller ce qu’elle affirme être un transfert clandestin d’armes au Hezbollah, via la Syrie. Début avril, Shimon Pérès a accusé Damas de fournir des missiles Scud au Hezbollah qui, selon l’Etat hébreu, possède plus de 40 000 roquettes dont certaines capables d’atteindre les grandes villes d’Israël.

(Mercredi, 26 mai 2010 - Avec les agences de presse)

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 06:23

OUTILS-ANIMES-01.jpgLa direction départementrale s'est réunie samedi dernier, 22 mai, au siège de la fédération.

Il s'agissait de revenir sur les enseignements du scrutin des Territoriales et de donner un élan jusqu'au 36° Congrès, dit "d'étape": à  savoir construire "un large front progressiste et citoyen, et avec les forces de gauche, une perspective de changement."

La Conférence Fédérale aura lieu pendant  une seule  journée, celle du samedi 12 juin, salle des Congrès du théâtre municipal de Bastia.

 Ceci laisse moins de trois semaines pour réunir les sections et travailler sur les textes soumis à l'approbation des communistes.

Pour ce que nous en savons actuellement , ils sont quatre (voire cinq avec celui du groupe"La Riposte")  dont le projet de la section de Paris XV°, déjà signalé dans le blog,  et celui de la section de Vénissieux.

 

 

                                                                    u cursinu rossuu-cursinu-rossu-copie-2.jpg

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 12:53

 

 

 

 

 

                                                                 

 
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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 12:49

LOGEMENT SOCIAL "Déclaration d'Etienne BASTELICA "

Le problème du foncier, on le sait, est devenu depuis quelques années l’un des points de tension les plus prégnants en Corse. Thème fort de la campagne électorale, la spéculation immobilière, la difficulté de se loger, la cherté des loyers ont préoccupé bien des têtes et ont été évoqués sur bien des estrades. Il y a aujourd’hui dans l’île deux grandes écoles qui s’affrontent sur ce thème : soit taxer les investisseurs extérieurs pour stabiliser le marché, soit aider plutôt les demandeurs par des mesures incitatives: aides à l’accession, contrôle du foncier ou encore logement social. Le débat donc ouvert à l’occasion des dernières élections ne fait que commencer et il nous a paru intéressant de demander à un nouvel élu, de Gauche mais surtout professionnel de l’immobilier, ce qu’il pense de la situation, un avis qui pourrait avoir de l’importance pour la suite des événements.

 Etienne Bastelica, pour le Front de Gauche et agent immobilier.

 

  L'écouter sur:http://www.alta-frequenza.com/index...

 

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 12:13

Quelques nouvelles du Manifeste Progressiste pour la Défense de la Langue Française, [dont vous pourriez être  signataire, la défense de la langue corse n’étant pas incompatible, au contraire, avec celle du français_ NDLR]. (http://www.defenselanguefrancaise.org/10.html ).

Lancé en 2007, et accessible en ligne depuis le 8 janvier 2008, le Manifeste a recueilli à ce jour plus de 900 signatures, dont plus de 500 depuis 2008. Ce succès relatif, rendu plus prégnant par la faiblesse des moyens de diffusion dont il a pu bénéficier jusqu'alors, est un encouragement à la poursuite de cette initiative et la reconquête des consciences.

Suivant le projet même porté par le Manifeste, une association a été crée pour soutenir, promouvoir et prolonger dans l'action sa vision, concrétiser la lutte dont il est l'appel :
 "Pour défendre le français, les signataires du présent manifeste constitueront un Collectif populaire de résistance linguistique (COPREL) ; il recensera, analysera et dénoncera les agressions politiques, économiques, publicitaires, médiatiques, contre la langue française [...]".

Sous le terme plus évocateur de COURRIEL (Collectif Unitaire Républicain de Résistance, d'Initiative et d'Emancipation Linguistique) le Collectif a été fondé le 16 mai 2009, et n'a cessé depuis de multiplier les actions :

lancement de son site internet, juin 2009 : www.courriel-languefrancaise.org

distribution massive de tracts lors de la Fête de l'Humanité, septembre 2009

lancement d'une dynamique et d'un programme d'action commun avec les autres associations de défense de la langue française, octobre 2009

pétition nationale (moins politique et susceptible d'une adhésion plus large que le Manifeste), octobre 2009 (Pétition nationale octobre 2009)

participation / distribution de tracts lors de la manifestation enseignante, janvier 2010

partenariat avec l'Asselaf pour la diffusion militante de la revue engagée Lettre(s), mars 2010

Conférence sur la défense de la langue française au Festival d'Avignon, en cours de programmation, juillet 2010.

...

Ainsi que de très nombreuses actions d'influençage politique, participation aux actions portées par nos partenaires associatifs et parlementaires, lettres de réclamations et de rappels à la loi Toubon, mais aussi bien sûr de nombreuses publications (sélection) :

 La Voix du Nord, Georges GASTAUD « La Voix du Nord, Arras, ville française ou bilingue ? ».

La Croix du Nord, entretien de Georges GASTAUD, « Le COURRIEL, pour sauver la langue française ! », édition du 8 au 14 janvier 2010.

BRN, article de Georges GASTAUD, n°044 du 18 juin 2009

Informations Ouvrières (hebdomadaire du POI), « Refuser le basculement de la France au tout-anglais patronal ».

Le Monde (version électronique) en tant que co-signataire d'un appel paru à notre initiative dans la rubrique « Opinions » signé avec 10 autres associations : Appel, Langue française : état d'urgence.

Appel lire également sur l'Humanité, www.humanite.fr/L-anglais-langue-unique

 

Par votre signature du Manifeste, vous avez manifesté clairement déjà votre refus de l'acculturation et de l'aliénation linguistique que nous vivons de plus en plus fortement. Nous partageons pleinement une certaine analyse des causes et la même aversion insurmontable des conséquences de ce processus totalement artificiel, éminemment politique, et profondément insidieux.
Nous vous invitons à prendre connaissance des productions de notre jeune association, et à renouveler votre engagement en faveur d'un combat si crucial en la rejoignant.

Face à un tel enjeu, nous avons besoin de toutes les forces, toutes les volontés, toutes les contributions.

La présente n'est pas tant un appel qu'une réquisition. Auchan baptise des « Simply Market », sans doute pour s'aligner sur Carrefour, la DS de Citroën ne signifie plus que « Distinctive Series » quand Peugeot (le « blue lion ») signe désormais, même en France, « Motion & eMotion ». La Recherche  française ne publie qu'en anglais (langue d'enseignement exclusive par ailleurs à Science-Po Reims), et l'aéroport de Lyon a bien failli se baptiser « Lyonairport ». L'Institut d'Administration des Entreprises, à Aix en Provence, illustre la servitude de nos dirigeants de son nouveau sobriquet Innovation Awareness, Excellence. « Notre » « président » parle même, très officiellement, de faire enseigner les mathématiques, l'Histoire et le sport en anglais dans les lycées, pendant que le MEDEF se proclame fièrement Ready for the future, que l'office des statistiques de l'UE renonce au trilinguisme de ses statuts, que l'on trouve « measles, mumps and rubella »  sous « rougeole, oreillons, rubéole » sur les carnets de santé de nos enfants, et que l'anglais commence à devenir un fort facteur de discrimination, à l'embauche comme au licenciement... Les exemples seraient légions, à tous les niveaux, et vous en constatez déjà trop tout autour de vous pour poursuivre la liste.

Comme dans toute guerre, il est un moment où l'adhésion morale impose la lutte : nous vous offrons juste une arme de plus.


Avec toute notre considération,

                            Matthieu Varnier,  pour le bureau.

******************************************************
Matthieu VARNIER
Secrétaire général du COURRIEL
secretariat.general@courriel-languefrancaise.org
www.courriel-languefrancaise.org
******************************************************

INFORMATIONS PRATIQUES :

Les sites de l'association :
   
www.courriel-languefrancaise.org
    www.defenselanguefrancaise.org

Renseignements, demande d'adhésion, contact :
   
secretariat.militants@courriel-languefrancaise.org

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 12:02

Dominique BUCCHINI dans l'Elu d'Aujourd'hui de Mai

2010_D_BUC.jpg

Une page complète dans l'Élu d'Aujourd'hui, Mensuel des Elus Communistes, Républicains et Citoyens.....A lire dans la pièce jointe, à télécharger, à imprimer, à diffuser....

Annexe :
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