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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 10:06

                                colère

 

Après les "illettrées" de Gad, Macron évoque "les pauvres" en autocar

Jeudi 16 Octobre 2014

Le ministre de l'Economie explique qu'avec son projet de développement des autocars en France "les pauvres voyageront plus facilement". Une nouvelle insulte du PS envers ceux qui souffrent au quotidien des errements de la finance dont Macron est issue
Après les "illettrées" de Gad, Macron évoque "les pauvres" en autocar
La langue d’Emmanuel Macron a encore fourché. Alors qu’il présentait ce mercredi 15 octobre son projet d’assouplissement de la réglementation du transport par autocar en France, le ministre de l’Economie a expliqué que cette réforme pourrait "bénéficier aux pauvres qui voyageront plus facilement".

i[Pour qui cette réforme est-elle bonne ? Elle est bonne pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer dans les transports en commun parce que le train est trop cher. Donc quand on me dit, 'les pauvres voyageront en autocar', j'ai tendance à penser que c'est une caricature, mais les pauvres qui ne peuvent pas voyager voyageront plus facilement [...] parce que l'autocar c'est 8 à 10 fois moins cher", a-t-il lâché devant la presse. ]i

Emmanuel Macron, arrivé au gouvernement avec une image de technocrate brillant et d’ex-financier aisé, avait déjà commis un faux pas dès sa première intervention dans les médias, en parlant des salariées "illettrées" de l'entreprise bretonne Gad.
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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 09:59

                                                                      ASSEMBLEE-CORSE.jpg

 

 

 

 

QUESTION ORALE POSEE PAR MICHEL STEFANI

CREATION D’UNE MONNAIE LOCALE

Monsieur le Président,

Ma question s’adresse au Président de l’ADEC en charge des questions de l’économie sociale et solidaire, elle porte sur ce qui est appelé la monnaie locale et complémentaire.

Toulouse, Bordeaux, Saint-Dié des Vosges ou Brest… aux quatre coins de la France, ces villes ont un point commun : elles ont développé leur monnaie locale. Comme leur nom l’indique, ces monnaies sont complémentaires à l’Euro et n’entrent pas en concurrence avec lui.

Juridiquement, il ne s’agit pas de monnaie mais de « titres de service » pour les coupons papier ou de services de paiement d’entreprise dans le cas de paiements électroniques. Chaque unité de monnaie complémentaire émise, l’est en contrepartie d’un Euro déposé dans une institution financière.

L’utilisation d’une monnaie complémentaire se fait dans le cadre d’une association et par ses membres uniquement. En conséquence, les utilisateurs doivent être adhérents de l’association. Dans ce cadre la démocratie est un préalable à la construction de tout projet et ils sont souvent multiples.

Qu’on dépense en abeilles, en occitans ou en héols, le but est toujours le même : privilégier le commerce de proximité pour désamorcer la logique de spéculation et reconstruire du lien social.

La plupart du temps, ces monnaies locales sont émises en quantité restreinte. La Banque de France donne son autorisation et les émetteurs respectent plusieurs conditions.

Le principe est simple : on échange 1 euro pour 1 solviolette ou un héol, le plus souvent, on signe une charte dans laquelle on s’engage à respecter certains critères de consommation : acheter des produits écologiques auprès de commerces qui respectent les principes d’économie éthique sociale et solidaire.

Du côté de Bayonne, l’Eusko va de pair avec une volonté de renforcer la culture locale : les commerçants qui acceptent les Euskos s’engagent à promouvoir le basque pour échanger avec leurs clients. 

 

Le bilan est plutôt positif, si l’on regarde du côté de Villeneuve sur Lot ou du pays basque. À Toulouse c’est un réseau efficace de services qui s’est créé offrant de nombreuses prestations aux personnes qui en seraient privées compte tenu de leurs revenus.

Cela a un impact direct sur l’emploi local quand ces structures associatives décident de s’associer à un projet de SCOP pour empêcher la fermeture d’une entreprise.

Voilà pourquoi le phénomène s’amplifie depuis 2012. La roue a vu le jour dans le Vaucluse. Un projet de Sol lillois est à l’étude et la ville du Havre réfléchit elle aussi à une monnaie complémentaire.

La France n’est pas le seul pays de la zone euro à voir les monnaies complémentaires fleurir sur son territoire. Dans la ville de Brixton, en Angleterre, c’est en Brixton Pounds qu’on fait ses courses chez les quelques 200 commerçants qui l’acceptent. Le Chiemgauer fait quant à lui un tabac en Allemagne : plus de 3000 personnes l’utilisent.

Au-delà du premier examen réalisé dans le cadre de l’élaboration du PADDUC, la CTC au regard de la situation économique et sociale de la Corse, de la cherté de la vie et du détournent des réfactions de TVA comme du Franco port et de l’aggravation record du chômage - ne doit-elle pas s’intéresser avec la plus grande attention à cette question ?

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 09:33
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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 08:51

                                                                       OTAN                                                     

 

  Selon "L'Humanité" du 15 octobre 2014, reprenant un  article du journal du magazine  des islamo-fascistes de Da'ech, "dabiq", les femmes et les enfants yezidis capturé, ont été répartis  parmi les combattants de l'E.I, ayant  participé aux opérations de Sinjar".

 

  Les pays impérialistes, qui avaient été prompts à attaquer l'Iraq _laîque_  de Saddam, et dont certains, membres de l'OTAN, profiteraient, aujourd'hui, du pétrole, actuellement  aux mains de da'ech,  sont beaucoup moins virulents et efficaces qu'à l' époque, et en même temps complices des Turcs de l'OTAN  dans le massacre des Kurdes!


On se demande bien pourquoi!

  La discrétion  est aussi étonnante que lors des tueries israéliennes à  Gaza!


 

                                                                       U Cursinu Rossuu-cursinu-rossu.jpg

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 08:42

 

  Clio

Clio,la muse de l'Histoire

 

 

 

 

                    Le massacre des Algériens,  17 octobre 1961 

octobre1961.jpg

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposépar Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples àdisposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés –notamment par la "force de police auxiliaire" - ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalitéextrême des forces de police.

 

 

 

«Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes », déclarait le président François Hollande, en octobre 2012, alors que le Sénat engageait ses débats sur une proposition de résolution touchant à la reconnaissance officielle des faits incriminés portée par le groupe communiste. Adoptée le 23 octobre 2012, cette résolution « tendant à la reconnaissance de la répression » de la manifestation du 17 octobre 1961 était accompagnée de l’expression du souhait de « la réalisation d’un lieu du souvenir » à la mémoire de ses victimes.

 

Organisé par Beur FM en partenariat avec l’Humanité et le Sénat, un colloque en mémoire de ces événements et en hommage à Mouloud Aounit, Henri Alleg, Jean-Luc Einaudi, Jean-Louis Hurst et Elie Kagan aura lieu le 17 octobre de 9 heures à 17 heures, dans la salle Monnerville de la Haute Assemblée, à Paris.. Il s’articulera autour de plusieurs moments forts ponctués d’interventions, de dédicaces et de débats.

Un rendez-vous qui « arrive à point nommé au moment où, entre autres, les Français se disent de plus en plus racistes, sentiment qui est largement partagé dans l’électorat de gauche, où la poussée du FN est sans commune mesure et où les problématiques liées à l’islam et aux musulmans sont constamment instrumentalisées », explique Nacer Kettane, président de Beur FM. La première table ronde, après la projection du film de Jean-Michel Riera et Vincent Geisser, Mouloud Aounit, une marche pour l’égalité (2013), portera sur l’histoire de l’immigration avec Benjamin Stora, Edwy Plenel, Samia Messaoudi et Hassen Zerhaoui. La deuxième examinera le racisme « sous tous ses aspects, et dans toutes ses dimensions » avec Gilles Manceron, Farid Aïchoune, Mehdi Lallaoui et Chafia Mentalecheta. La troisième se déroulera de 15 heures à 16 h 30 et sera l’occasion d’aborder la question de la sortie de l’imaginaire du colonialisme « pour créer un nouveau monde ». Elle aura pour intervenant Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité et député européen, Pascal Blanchard et François Durpaire. -

«Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes », déclarait le président François Hollande, en octobre 2012, alors que le Sénat engageait ses débats sur une proposition de résolution touchant à la reconnaissance officielle des faits incriminés portée par le groupe communiste. Adoptée le 23 octobre 2012, cette résolution « tendant à la reconnaissance de la répression » de la manifestation du 17 octobre 1961 était accompagnée de l’expression du souhait de « la réalisation d’un lieu du souvenir » à la mémoire de ses victimes. Organisé par Beur FM en partenariat avec l’Humanité et le Sénat, un colloque en mémoire de ces événements et en hommage à Mouloud Aounit, Henri Alleg, Jean-Luc Einaudi, Jean-Louis Hurst et Elie Kagan aura lieu le 17 octobre de 9 heures à 17 heures, dans la salle Monnerville de la Haute Assemblée. Il s’articulera autour de plusieurs moments forts ponctués d’interventions, de dédicaces et de débats. Un rendez-vous qui « arrive à point nommé au moment où, entre autres, les Français se disent de plus en plus racistes, sentiment qui est largement partagé dans l’électorat de gauche, où la poussée du FN est sans commune mesure et où les problématiques liées à l’islam et aux musulmans sont constamment instrumentalisées », explique Nacer Kettane, président de Beur FM. La première table ronde, après la projection du film de Jean-Michel Riera et Vincent Geisser, Mouloud Aounit, une marche pour l’égalité (2013), portera sur l’histoire de l’immigration avec Benjamin Stora, Edwy Plenel, Samia Messaoudi et Hassen Zerhaoui. La deuxième examinera le racisme « sous tous ses aspects, et dans toutes ses dimensions » avec Gilles Manceron, Farid Aïchoune, Mehdi Lallaoui et Chafia Mentalecheta. La troisième se déroulera de 15 heures à 16 h 30 et sera l’occasion d’aborder la question de la sortie de l’imaginaire du colonialisme « pour créer un nouveau monde ». Elle aura pour intervenant Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité et député européen, Pascal Blanchard et François Durpaire. - See more at: http://www.humanite.fr/le-17-octobre-1961-dans-tous-ses-etats-554720#sthash.GN0zRW1d.dpuf
«Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes », déclarait le président François Hollande, en octobre 2012, alors que le Sénat engageait ses débats sur une proposition de résolution touchant à la reconnaissance officielle des faits incriminés portée par le groupe communiste. Adoptée le 23 octobre 2012, cette résolution « tendant à la reconnaissance de la répression » de la manifestation du 17 octobre 1961 était accompagnée de l’expression du souhait de « la réalisation d’un lieu du souvenir » à la mémoire de ses victimes. Organisé par Beur FM en partenariat avec l’Humanité et le Sénat, un colloque en mémoire de ces événements et en hommage à Mouloud Aounit, Henri Alleg, Jean-Luc Einaudi, Jean-Louis Hurst et Elie Kagan aura lieu le 17 octobre de 9 heures à 17 heures, dans la salle Monnerville de la Haute Assemblée. Il s’articulera autour de plusieurs moments forts ponctués d’interventions, de dédicaces et de débats. Un rendez-vous qui « arrive à point nommé au moment où, entre autres, les Français se disent de plus en plus racistes, sentiment qui est largement partagé dans l’électorat de gauche, où la poussée du FN est sans commune mesure et où les problématiques liées à l’islam et aux musulmans sont constamment instrumentalisées », explique Nacer Kettane, président de Beur FM. La première table ronde, après la projection du film de Jean-Michel Riera et Vincent Geisser, Mouloud Aounit, une marche pour l’égalité (2013), portera sur l’histoire de l’immigration avec Benjamin Stora, Edwy Plenel, Samia Messaoudi et Hassen Zerhaoui. La deuxième examinera le racisme « sous tous ses aspects, et dans toutes ses dimensions » avec Gilles Manceron, Farid Aïchoune, Mehdi Lallaoui et Chafia Mentalecheta. La troisième se déroulera de 15 heures à 16 h 30 et sera l’occasion d’aborder la question de la sortie de l’imaginaire du colonialisme « pour créer un nouveau monde ». Elle aura pour intervenant Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité et député européen, Pascal Blanchard et François Durpaire. - See more at: http://www.humanite.fr/le-17-octobre-1961-dans-tous-ses-etats-554720#sthash.GN0zRW1d.dpuf
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 14:03

 

 

 

SOURCE:CORSE-MATIN

 

            LES SALARIES SNCM ASSIGNENT LE PDG DE TRANSDEV

Publié le mercredi 15 octobre 2014 à 10h11 

Image Quay (-20) - 26960115.jpg
Des navires de la SNCM et de la CMN dans le port de Bastia 

 

Le syndicat CGT des marins SNCM de Marseille réagit aux propos de Ségolène Royal lors d'une interview en direct mardi matin, chez Jean-Jacques Bourdin (BFM/TV RMC).

En réponse à une question sur le retrait de l'écotaxe, la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, aurait déclaré : « Vous vous rendez compte, de quel droit 40 % du paiement de l'écotaxe partaient dans une entreprise privée italienne, avec de l'évasion… »

Le syndicat s'indigne que la ministre n'ait jamais dénoncé « les fabuleuses sommes d'argent public » versées à la société privée Italienne et Suisse, Corsica Ferries : « 180 millions d'euros pendant 10 ans, épinglés par la chambre régionale des comptes de Corse et la Cour des comptes sans qu'elle n'ait jamais trouvé à redire, tempête Frédéric Alpozzo, secrétaire général CGT marins de Marseille, se préparant même avec le Premier ministre Emmanuel Valls, à livrer sur un plateau à cette compagnie la mort de la SNCM. Afin que cette société low cost récupère les trafics juteux des passagers estivaux entre le Continent et la Corse et, certainement, de nouvelles subventions après avoir remis en cause la DSP (délégation de service public).

Et ce, sous pavillon Italien international avec des travailleurs détachés de tous les pays, sans droits sociaux ».

Les avocats des représentants des salariés et salariés actionnaires de la SNCM au conseil de surveillance ont par ailleurs, assigné le PDG de Transdev, Jean-Marc Janaillac, devant le tribunal de commerce de Nanterre qui examinera ce dossier le 16 octobre, à 14 heures.

« Transdev, groupe de transport public de 80 000 salariés environ qui compte parmi ses actionnaires la Caisse des dépôts, groupe public au service de l'intérêt général, ne publie pas ses comptes au greffe du tribunal et préfère payer des amendes, affirme Frédéric Alpozzo, ajoutant : « Aurait-il quelque chose à cacher concernant la SNCM ?

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 13:22

 

 

 

           A KOBANE, C’EST DUR, A PARIS, C’EST NUL!
jeudi 9 octobre 2014
par  Jean-Luc Gonneau

  LA GAUCHE CACTUS

                                                                    Photo : Benjamin Hiller/Nur

                                                               combattantes Kurdes   

 

La guerre, puisque c’est bien cela, contre Daech, puisqu’il ne convient pas, à raison dans les temps présents, se cristallise sur la ville syro-kurde de Kobané, à quelques encablures de la Turquie. A l’heure où nous écrivons, la situation des défenseurs kurdes de la ville paraît quasi désespérée, les frappes de la « grande coalition » (en fait, les Etats-Unis plus une quarantaine de pays qui, dans cette affaire, représentent peanuts en force de frappe, France incluse mais on n’est pas les pires) sont étonnamment inefficaces autour de la ville, la Turquie gagne le pompon au jeu de plus hypocrite que moi tu meurs, réclamant haut et fort une intervention armée terrestre mais ne bougeant pas un soldat alors que l’armée turque peut à peu près observer le spectacle à vue d’œil tant la frontière est proche. La gauche française, en pleine crise, nous y reviendrons dans un prochain numéro, est sur le coup partagée : fallait-il y aller, pas y aller ? Et le débat continue alors qu’on y est, fut-ce modestement. Est-une erreur ? Peut-être que oui, peut-être que non. En tout cas, se casser maintenant, fut-ce en loucedé, serait un formidable encouragement pour Daech. Nous entendons bien les discours qui posent, à raison, l’immense responsabilité des Etats-Unis des années Bush (et même avant) et de leurs alliés régionaux les plus proches, Arabie Saoudite et Qatar, dans le développement du terrorisme islamiste, et selon lesquels les fauteurs initiaux n’ont qu’à se dépatouiller de la situation. Nous entendons moins bien les discours qui dénoncent la duplicité des occidentaux, qui dénoncent les décapitations d’otages, surtout s’ils s’agit d’occidentaux et se taisent devant les décapitation et autres lapidations pratiquées à longueur d’année par les « justices » des monarchies amies. Ca bien sur la duplicité est évidente, mais le risque ‘un tel discours, c’est qu’au nom de la tolérance gênée des gouvernements occidentaux face à la barbarie institutionnelle saoudienne ou qatarie, entre autres, il soit estimé qu’on ne doit pas, étrange balance faire une affaire des décapitations et autres horreurs commises par Daech et ses satellites.

Malgré ces discours, il nous apparaît qu’une intervention armée était nécessaire, les exactions de Daech étant patentes, et demandée par le gouvernement irakien. Il est toujours loisibles de goberger un tel gouvernement, de le soupçonner d’être manipulé par telle ou telle puissance, par tel ou tel intérêt économique (n’oublions pas qu’il y a, entre autres choses, un paquet de pétrole dans le coin, et que Daech en vend. A qui ? On nous fera difficilement croire qu’il s’agit seulement d’un petit trafic local artisanal, même si c’est aussi cela). A cette aune, quel gouvernement pourrait aujourd’hui prétendre à une totale autonomie par rapport aux autres états et aux puissances financières ? La France ? Justement, on y arrive.

Vous avez entendu le premier Ministre à Londres, causant en anglais (not good, ça) au gotha affairiste de la City ? La France est business friendly, dit-il. Business, pas production. Car dit production dit workers. Et la France n’est pas franchement workers friendly. Après les seuils sociaux pour la représentation des salariés menacés d’être rabotés, voilà les indemnisations des chômeurs visées par le gouvernement. Continuons comme ça et nous n’aurons plus rien à craindre d’un retour de Sarkozy, qui ne pourra pas faire beaucoup mieux comme politique de droite. Pendant ce temps, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale met au piquet les députés « frondeurs », le dir’cab’ du préfet de police de Marseille insulte les représentants d’une association kurde (il aura droit à quoi ? une enquête bidon étouffée ? un blâme ? un avertissement ? une mutation aux Antilles, où il y a bien moins de kurdes qu’à Marseille, mais davantage de blacks, attention ?), le nouveau ministre de l’Economie pointe l’illettrisme de salariées menacées de chômage… N’en jetez plus, la cour déborde. Et pendant ce temps, la gauche restée, plus ou moins selon les cas, à gauche est morcelée comme jamais, chacun tenant à sa boutique ou à sa sous-boutique, ceci à grand renfort de discours sur la défense de l’intérêt général. Mieux vaudrait en rire qu’en pleurer, mais c’est dur.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 12:20

                                                                   HUMA.fr

 

 

          Erdogan laisse faire l’« EI» et pilonne le PKK

Lina Sankari

Mercredi, 15 Octobre, 2014

                                                                               
                                                     Image illustrative de l'article Parti des travailleurs du Kurdistan

 

Dimanche et lundi, Ankara a lancé ses avions de combat contre des positions du Parti des travailleurs du Kurdistan. Paris maintient son accord de coopération militaire avec la Turquie.

                                                      
Photo : Aris Messinis/AFP

  
Des kurdes se révoltent à Ain El Arab à la frontière syrienne, excédés par l’immobilisme et le jeu trouble de la Turquie.(Photo : Aris Messinis/AFP)

Des kurdes se révoltent à Ain El Arab à la frontière syrienne, excédés par l’immobilisme et le jeu trouble de la Turquie.
Photo : Aris Messinis/AFP
- See more at: http://www.humanite.fr/erdogan-laisse-faire-l-ei-et-pilonne-le-pkk-554737?IdTis=XTC-FT08-AJV6EX-DD-WR2I-D86I#sthash.wiLd1R44.dpuf

                                                                    

Les colonnes de fumée se sont déplacées de l’autre côté de la frontière. Au cœur des montagnes du Kurdistan turc. Dimanche et lundi, des avions de combat ont été envoyés par le président, Recep Tayyip Erdogan, dans le seul but de détruire les positions du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), dans le sud-est du pays. Ainsi, entre l’« État islamique » (EI), qui tente de s’emparer de Kobané, en Syrie, et les peshmergas kurdes isolés, Ankara a choisi son camp.

                                                                      

Menaces sur le processus de paix

 

Depuis l’ouverture des pourparlers de paix en 2012, ces raids aériens sont sans conteste les plus intenses. Les bombardements auraient infligé des « dégâts importants », selon le journal turc Hürriyet. « Des F16 et des F4, qui avaient décollé de Diyarbakir et de Malatya, ont largué des bombes sur des positions du PKK, dont les membres avaient attaqué un poste militaire avancé dans la région de Daglica », explique le quotidien. Selon le journal, le PKK bombardait une position militaire située dans la province d’Hakkari, près de la frontière irakienne, depuis trois jours. Excédé par l’immobilisme et le jeu trouble de la Turquie face aux djihadistes de l’EI, le mouvement kurde menaçait de rompre le cessez-le-feu observé depuis deux ans. Depuis sa prison, le leader historique du PKK, Abdullah Öcalan, a prévenu : « Si Kobané tombe, le processus de paix est mort. » L’ultimatum expire aujourd’hui. Après la répression qui s’est abattue sur les milliers de jeunes Kurdes manifestant la semaine dernière, faisant au moins 34 morts et des centaines de blessés, Recep Tayyip Erdogan a franchi un cap supplémentaire en utilisant des armes de guerre.

 

Le premier ministre, Ahmet Davutoglu, qui refuse toujours d’ouvrir la frontière syro-turque aux peshmergas qui souhaitent épauler les combattants de Kobané, est même allé plus loin dans le cynisme et dans l’absurde. Il accuse le Parti de l’union démocratique (PYD, principal parti kurde de Syrie) d’avoir « torturé » les réfugiés kurdes de Kobané : « Nos frères (kurdes) sont venus ici (en Turquie) pour échapper à la pression du PYD. Ils ont imposé une très forte pression sur ceux qui ne partagent pas leurs opinions à Kobané. » Ahmet Davutoglu craint avant tout la consolidation de la légitimité politique du PKK, en première ligne contre les islamistes et accuse : « Tout ceci n’a rien à voir avec Kobané, il s’agit de faire pression sur la Turquie à travers Kobané. »

 

François Hollande n’a, pour sa part, vu aucune contradiction dans le maintien de l’accord de coopération militaire et sécu ritaire avec la Turquie, qui sert essentiellement la répression contre les Kurdes au titre de la « gestion démocratique des foules », et sa demande, formulée hier, d’ouvrir la frontière avec la Syrie afin d’apporter « tout le soutien à l’opposition syrienne » sans évoquer ouvertement la question de la livraison d’armes. S’adressant à son homologue turc, le chef de l’État français a cru bon d’ajouter : « Ce sont des Kurdes, mais ce sont des Kurdes syriens. » Dans un courrier aux parlementaires français, l’Association France Kurdistan demande la dénonciation de cet accord de coopération, rappelant que « les Kurdes du PKK et du PYD défendent les valeurs universalistes des droits humains comme ils l’ont fait antérieurement en sauvant la minorité des yezidis ».

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:52

drapeau rouge

 

 

                                                                      les-grands-.jpg

 

 

 

Politiques d’austérité, Pacte de responsabilité ; autant de décisions qui fragilisent notre sécurité sociale.

Le 16 octobre mobilisons nous.

 Rassemblement 15H devant la sécu boulevard du Fangu à Bastia.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 06:55

                                                                             MARE NOSTRUM-copie-1

 

 

 

Cynisme absolu : Les entreprises israéliennes bénéficieront de la reconstruction de Gaza.

5,4 milliards de dollars sont promis pour la reconstruction de Gaza. Israël n'a pas donné un centime. Mais ce sont ses entreprises qui bénéficieront de cette "aide". Et les donateurs acceptent ! À vomir...

Source : http://www.euractiv.com/sections/development-aid-under-fire/eu-source-gaza-reconstruction-aid-made-israel-308169

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