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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 14:09

 

Tunisie : 90% des suffrages pour le pouvoir aux élections municipales.

                       DEFENSE DE RIRE!

                                                                   SARKO KOUCHNER BEN ALI

Le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD),du président Ben Ali, l'ami de Nicolas Sarkozy, et auquel notre ex-défenseur bien connu  des droits de l'Homme, B.Kouchner, serre volontiers la main, ( car un pays dont le ra'is est "notre ami", et où on va en vacances) ne peut pas être une dictature, a  obtenu 90,67% des suffrages aux élections municipales organisées dimanche en Tunisie, selon les résultats officiels annoncés lundi devant la presse par le ministre de l’Intérieur Rafik Belhaj Kacem.

 

Selon le ministère de l'Intérieur,  le taux de participations était de 83,47%. Quelque 3,1 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes.
Présents dans seulement 83 des 264 circonscriptions électorales, toutes couvertes par le RCD, les cinq partis de l’opposition modérée et les candidats indépendants en lice, n’ont pu récolter, quant à eux, que 413 sièges (9,33%), soit 105 sièges de plus que lors des élections de 2005.(quand même!!!)

 
   Des mal intentionnés, comme on en trouve parmi les communistes et d'autres,  se demandent combien d'électeurs ont participé à ces élections.
...3,1 milions répond le ministère déjà cité, avec, on l'a dit plus haut, une participations de 83,47%
 Soit 2,5 millions de participants.
 
  Notons  que le RCD, le parti du ra'is, compte justement 2,5 millions d'adhérents.
 
           Ce n'est pas formidable, ça?Tous les adhérents du parti ont voté!!! 
           

 

                                                            u-cursinu-rossu-copie-2.jpg

                                                                     u cursinu rossu

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 14:01

tribunes & idées de" l'Humanité":

Pourquoi devrait-on encore interviewer M. Alain Minc ?

Docteur Christophe Trivalle, gériatre (*).

La solidarité face aux dépenses médicales des plus âgés directement remise en question.

Vendredi 7 mai, Alain Minc a donné une grande interview dans l’émission Parlons net de France Info-le Point. Il y a abordé diverses questions d’un point de vue économique (la Grèce, les retraites…), dont celle de la vieillesse qu’il ne voit que comme une charge financière. Ce passage a été mis en avant sur le site Internet de France Info et a été rediffusé en boucle le samedi 8 mai.

Qu’a-t-il dit ?

Il a pris l’exemple de son père, âgé de cent deux ans, qui a été hospitalisé quinze jours dans un service de pointe pour un coût de 
100 000 euros ! Pour lui, c’est un luxe immense et il trouve aberrant que l’État lui ait fait ce cadeau. Il faudrait voir « comment on récupère les dépenses médicales sur les très vieux en mettant à contribution ou leur patrimoine, quand ils en ont un, ou le patrimoine de leurs ayants droit ». Que faut-il en penser ?

Tout d’abord, en tant que gériatre, on est toujours content de voir des centenaires apparemment en bonne santé, vivant à domicile et, semble-t-il, autonomes. Ensuite, le fait que le père d’Alain Minc soit centenaire augmente les chances de ce dernier de le devenir à son tour (il risque donc d’être encore très souvent interviewé à la radio ou à la télévision). En ce qui concerne l’hospitalisation, il a bénéficié d’une prise en charge adaptée puisqu’il n’est resté que quinze jours, ce qui est plutôt court compte tenu de son âge. C’est une durée moyenne de séjour très correcte correspondant à un séjour en aigu (onze à douze jours de DMS avec la tarification à l’activité en gériatrie aiguë). Cela veut dire que son papa est probablement en bonne santé, qu’il n’a pas plusieurs maladies associées (polypathologie) et qu’il n’est pas fragile. On est contents pour lui. Cela veut dire aussi qu’il a bénéficié d’une prise en charge adaptée à son état comme un adulte plus jeune, sans aucune discrimination liée à l’âge (il est cependant très probable que son patronyme ait eu une influence). Ce n’est malheureusement pas toujours la règle. Ainsi, en 2006, une étude a montré que le risque d’être refusé en réanimation augmentait avec l’âge : 12 % des 18-44 ans, 23 % des 75-84 ans et 36 % des plus de 85 ans, alors même que les patients proposés avaient déjà été sélectionnés par les urgentistes. Dans un autre travail, sur 100 malades âgés ayant des critères pour être admis en réanimation, seuls 13 y étaient effectivement acceptés. Cela renvoie aux propos du vice-président du comité national d’éthique, qui disait en 2008 : « Il vaut mieux correctement prendre en charge un père de famille de quarante ans qui est rentable pour la société qu’une personne de quatre-vingt-un ans qui n’a pas toute sa tête. » Se pose ensuite la question du coût, évoqué par Alain Minc, de 100 000 euros pour quinze jours ! Soit 
6 600 euros la journée d’hospitalisation ! 
100 000 euros, c’est la somme que réclamait l’hôpital de Metz pour une hospitalisation 
de six ans. Quel service de pointe coûte aussi cher ? Même la réanimation ou une transplantation ne coûte pas ce prix-là. S’agissait-il d’un hôpital public ?

Maintenant, la question de fond : « Il y a un problème dont on ne parle jamais, c’est l’effet du vieillissement sur la hausse des dépenses d’assurance maladie » et sa proposition de faire payer les vieux malades et leurs ayants droit sur leur patrimoine. Tout d’abord, pourquoi uniquement les vieux ? Les malades jeunes et riches pourraient aussi payer. Malheureusement pour Alain Minc, un avis du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie, adopté le 22 avril 2010, a justement analysé cette question. Même si certaines conclusions de ce rapport sont discutables, de nombreux points sont particulièrement intéressants. Pour le Haut Conseil, le vieillissement de la population française ne représente pas, par lui-même, la menace dominante pour l’évolution globale des dépenses de l’assurance maladie. Il correspond seulement au dixième de la hausse moyenne annuelle de la consommation de soins et de biens médicaux. En fait, ce qui coûte cher, ce n’est pas d’être vieux, c’est d’être malade. Un malade jeune coûte aussi cher qu’un malade âgé. Par contre, avec l’âge, les maladies s’accumulent. Ainsi, les dépenses de santé du jeune âge (moins de dix ans) représentent une somme équivalant à celles du grand âge (quatre-vingt-cinq ans et plus). De plus, le reste à charge est plus élevé pour les malades âgés. Au-delà de quatre-vingts ans, la charge moyenne non couverte par l’assurance maladie représente plus du double du chiffre moyen calculé sur l’ensemble de la population. Pour le Haut Conseil, « la solidarité face aux dépenses médicales des plus âgés est une réalité qui ne traduit rien d’autre que la solidarité fondamentale entre bien portants et malades ». Et c’est justement ce qui est remis en question par Alain Minc. C’est l’esprit même de notre système de Sécurité sociale où chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Cette idée de récupérer sur le patrimoine n’est pas nouvelle, mais c’est la première fois qu’elle est évoquée pour les soins médicaux. Jusqu’à présent, elle avait surtout été proposée ou utilisée pour la dépendance : prestation spécifique dépendance (échec), tentatives à plusieurs reprises pour l’allocation pour l’autonomie (refusées jusqu’à présent) et mode de financement évoqué pour le cinquième risque. Le recours sur succession est actuellement utilisé pour l’aide sociale. Mais pour la santé, jamais. Avec ce système, les très riches n’auront aucun problème financier pour se faire soigner, les plus pauvres seront pris en charge par l’État, et les classes moyennes devront hypothéquer leurs biens et faire des crédits pour payer leurs soins médicaux comme c’est le cas aujourd’hui aux États-Unis. Et il trouve cela très progressiste !

Cette proposition est absurde, inacceptable et discriminatoire vis-à-vis des malades âgés.

Alors, pourquoi continuer d’interviewer Alain Minc ?

 

(*) Auteur de Vieux et malade : la double peine ! 
Éditions l’Harmattan 2010.

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 13:17
Bastia
Secours Populaire : Ange Tomei : « Il y a de moins en moins d'espoir chez les gens »
             A l'occasion de la dernière braderie, à la salle polyvalente deLupino,  organisée par l'antenne bastiaise du Secours Populaire et à laquelle des centaines de personnes  ont  participé,aux fins" de s'habiller à bas coûts et épargner leur budget de vestiaire" comme écrit "La Corse",     le président, notre camarade   Ange Tomei, a déclaré que le Secours Populaire s'adaptait  et intensifiait  le suivi des « victimes du système ». Le succès de cette braderie est du en effet à la paupérisation croissante. Sans oublier l'insécurité sociale qui guette les plus jeunes : un taux de chômage terrifiant et une précarisation des emplois qui inquiète les parents.
 

 Braderies,  distributions alimentaires, et  récoltes sont ainsi organisées,  ainsi  que des loisirs car il s'agit aussi   de  divertir "une population qui a autant droit aux loisirs que les autres."...

 

              Laissons le journaliste de "Corse Matin"  nous conter la suite :

« Quand les municipaux viennent dans les parages, c'est pour les élections. Après, ils oublient », ironise Ange Tomei. Et lorsqu'on lui dit que, justement, l'opposition, notamment les nationalistes modérés, axe ses campagnes sur l'écoute des quartiers, il répond : « Gilles Simeoni n'est jamais venu dans la Cité Aurore ! »

« Pendant des années les pouvoirs publics ont entassé les gens dans des cages à poules. Ils ont même concentré les populations marocaines sur les mêmes paliers pour les parquer », accuse l'incisif personnage, pourtant ancien adjoint au maire. Des « ghettos », selon lui, qui reflètent une autre forme de racisme, à distinguer de celle conditionnée par le facteur ethnique : « C'est du racisme social, s'exclame-t-il, une mise à l'écart des pauvres ».

     Des « pauvres » qui, en  plus d'être dans une crise financière et sociale, subissent une   crise « morale » : « Les gens finissent pas accepter la misère, il y a de plus en plus de bénévoles mais de moins en moins d'espoir », s'inquiète-t-il. Un fatalisme qui semble se faire progressivement sentir au sein du quartier de Lupino :    « Il n'y a pas que ceux qui n'ont rien, il y a aussi ceux qui ont peu », résume-t-il. Une population qui se paupérise partout avec une précarité nouvelle :

« Des gens qui travaillent mais qui vivent sous le seuil de pauvreté, puis des retraités qui ne s'en sortent plus », constate-t-il.

        Le pire, pour ce militant dans l'âme, longtemps syndicaliste et engagé en politique, c'est le manque de perpective. « Ils commencent à prendre conscience qu'il n'y a plus d'avenir pour leurs enfants », évoque-t-il à propos de ces malheureux qu'il rencontre régulièrement. Une vision peu optimiste que déplore Ange Tomei, tout en se félicitant du travail accompli par son association, notamment dans la lutte contre les expulsions de la Cité Aurore.

                    
                         Merci à " Corse Matin " pour sa collaboration involontaire
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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 13:00

mardi 11 mai 2010


DECEPTION ET ESPOIR




L'Organisation de Coopération et de Développement Économique s’est prononcée : Israël est officiellement membre de l’Organisation.

L’OCDE reconnaît ainsi l’espace vital économique de l’entité sioniste bâti sur les territoires arabes occupés.

Cette reconnaissance intervient au même moment où la politique de colonisation et de judaïsation s’accentue en Palestine.


L’Europe est ainsi victime de ses contradictions internes : d’un côté, la Cour de Justice des Communautés Européennes avait rappelé clairement, en février 2010, que les produits des colonies ne peuvent en aucun cas être considérés comme des produits israéliens et de l’autre, son OCDE qui, en mai 2010, se prononce favorablement à l’adhésion en son sein de l’entité sioniste.


La Palestine est en grande partie occupée ; ses enclaves restantes, la Cisjordanie et la bande de Gaza, sont quotidiennement, l’une grignotée par le processus de colonisation et de judaïsation, l’autre soumise à un blocus qui perdure depuis plusieurs années déjà.

Et voilà qu’en prime, l’Europe Impérialiste, offre à cette entité l’adhésion à son espace économique.


L’OCDE a donc adhéré à l’idée du « Grand Israël » qui se concrétise quotidiennement sous nos yeux, bafouant ainsi sa convention dont les textes précisent, je cite : « Les états membres doivent partager un même engagement à respecter le droit international et le respect des droits de l'homme……La coopération est une contribution majeure aux relations pacifiques et harmonieuses entre les peuples…»

Pourtant, pas plus qu’hier, plusieurs des membres de l’OCDE avaient exprimé de façon répétée que cet engagement n'est pas partagé par les dirigeants sionistes. Pire encore dans cette hypocrisie poussée jusqu’au bout, en mars 2010, les Etats-Unis, l'Union Européenne, la Russie et les Nations Unies ont publié une condamnation commune de la politique israélienne à Jérusalem.


Comme d’habitude, tout ce processus se déroule sous l’indifférence, voire sous la complicité, des régimes arabes de la Collaboration.

Mais le plus étonnant, est l’inertie du gouvernement libanais, pourtant averti par le Parti Communiste du Pays des Cèdres sur la grande dangerosité d’un tel évènement qui s’inscrit pleinement dans le processus de concrétisation du « Grand Israël ».
A la demande expresse du PCL afin que le Liban Officiel intervienne lourdement pour que cette adhésion soit rejetée, la seule réponse fut l’ignorance et l’inertie.

Quant à l’ex-président de l’Autorité Palestinienne, ignorant tout se qui se passe de l’autre côté de la méditerranée, il s’acharne à pourchasser les partisans et les résistants sur les territoires occupés, prétextant avec hypocrisie inouïe, la sécurité et le maintien de l’ordre.


                                                         Raymond Richa,
                                            membre du Parti Communiste Libanais
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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 12:55

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Hanna Amireh, membre du comité exécutif de l’OLP, dénonce l’attitude des Occidentaux.

L’OCDE vient d’accepter l’adhésion d’Israël. Quelle est votre réaction  ?

Hanna Amireh. Il est dramatique de voir les pays de l’Union européenne et les États-Unis accepter qu’Israël devienne membre de l’OCDE. Israël ne remplit absolument pas les conditions requises. Il ne donne aucune information sur les productions et les exportations des colonies.

Qu’est-ce que cela signifie politiquement  ?

Hanna Amireh. Il y a une coordination entre la relance des pourparlers indirects et cette décision de la part de l’UE et des États-Unis. Or, si les Européens et les Américains souhaitent vraiment, comme ils le déclarent, une vraie solution au Proche-Orient, il faut contraindre Israël à respecter les résolutions de l’ONU et le droit international. Il faut réellement faire pression sur Israël. Non seulement il n’y a pas de boycott d’Israël mais l’attitude des Occidentaux est comme un blanc-seing donné à Tel-Aviv pour la colonisation.

Le comité exécutif de l’OLP, dont vous faites partie, a accepté, samedi, la reprise des pourparlers indirects avec Israël. Quel a été le débat  ?

Hanna Amireh. Le débat sur cette question a été important et dure, au sein du comité exécutif. La décision de reprendre des pourparlers indirects n’a pas été prise à l’unanimité mais seulement à la majorité. Le Parti du peuple palestinien (PPP, communiste) et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) se sont prononcés contre parce qu’il n’y a aucune garantie qu’Israël cesse la colonisation à Jérusalem et en Cisjordanie ni même qu’il se plie aux résolutions internationales. Les discussions indirectes reprennent donc. Elles doivent durer quatre mois. À l’issue, nous ferons le point. Je n’attends rien de ces discussions.

Pourquoi la majorité du comité exécutif de l’OLP s’est prononcé pour la reprise des discussions  ?

Hanna Amireh. Ceux qui ont voté pour pensent que les États-Unis vont utiliser cette période de quatre mois pour faire pression sur Israël. Parce que George Mitchell, l’envoyé spécial américain, a dit que Washington ne pourrait pas intervenir et mettre en échec la colonisation si les Palestiniens étaient contre les discussions indirectes. Mais ces pourparlers vont rencontrer deux obstacles majeurs  : les Israéliens veulent concentrer les discussions sur la question de l’eau et de la sécurité et pas sur les frontières  ; ils vont poursuivre la colonisation.

Entretien réalisé par PB

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 12:50
L'Espagne annonce une cure d'austérité radicale
Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a annoncé ce mercredi une cure d'austérité radicale pour accélérer la réduction de ses déficits publics. Le gouvernement va notamment réduire de 5% les salaires des fonctionnaires à partir de juin 2010 et les geler en 2011.

 

Le chef du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, a annoncé ce mercredi une cure d'austérité radicale. Il s'agit de mesures qu'il s'est engagé à adopter au sommet de l'Eurogroupe, dimanche, dans le cadre du plan massif de soutien à zone euro.

L'Espagne avait déjà entériné un plan d'économies de 50 milliards d'euros pour tenter de ramener ses déficits publics de 11,2% du PIB en 2009 à 3% du PIB en 2013. Les mesures annnoncées aujourd'hui représentent 15 milliards d'euros d'économies supplémentaires (5 en 2010 et 10 en 2011).

Salaires et retraites de la fonction publique dans la ligne de mire

Le gouvernement va ainsi réduire de 5% en moyenne les salaires des fonctionnaires à partir de juin 2010 et les geler en 2011. Les hauts salaires de la fonction publique seront les plus lourdement affectés. Les membres du gouvernement vont baisser leur salaire de 15%.

La revalorisation des retraites sera également gelée en 2011, sauf pour les plus basses d'entre elles. A partir de 2011, l'aide à la naissance de 2.500 euros instaurée en 2007 pour soutenir la natalité sera également supprimée.

L'exécutif socialiste va aussi réduire de 600 millions d'euros l'aide au développement en 2010-2011, un domaine dans lequel il se voulait à la pointe des pays riches. L'investissement public sera diminué de 6,045 milliards d'euros d'ici 2011 et le gouvernement va demander aux régions et aux municipalités de faire 1,2 milliard d'euros d'économies supplémentaires.

Ces nouvelles mesures auront une "incidence sociale évidente", a reconnu le chef du gouvernement, confronté un taux de chômage supérieur à 20% de la population active.

Une incidence sur la croissance

Le gouvernement, qui il y a encore une semaine excluait toute nouvelle mesure d'austérité, pour ne pas gêner la timide reprise économique, a également reconnu que ces mesures affecteraient de "quelques décimales" à la baisse la croissance de l'économie espagnole en 2011.

Madrid table sur une croissance du PIB de 1,8% en 2011, une prévision supérieure à celles du FMI et de la Commission européenne, qui contribue à faire douter les marchés sur la capacité de l' Espagne à atteindre ses objectifs officiels.

Selon les chiffres de l'Institut national espagnol des statistiques publiés ce mercredi, le PIB espagnol a enregistré une croissance de 0,1% au premier trimestre, après s'être soit contracté, soit avoir stagné, lors des sept trimestres précédents. Ce chiffre est conforme aux prévisions.

 

latribune.fr

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 12:44

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LE FRONT VIRTUEL ET LE CONGRES QUI NE DIT PAS SON NOM

Par Claude Deffontaine, 10 mai 2010

Les véritables objectifs du 35° CONGRES

Qu’il soit de gauche ou populaire un front doit être un assemblage solide de forces politiques représentatives. Le front de gauche est né de l’opportunité du départ d’un responsable du PS et non d’un ensemble représentant un courant d’idées. La direction du PCF a enfin pris acte du renoncement du PS à gouverner hors de l’économie libérale. Est-ce une raison pour se lancer à corps perdu dans une aventure avec quelques individualités constituées rapidement en micro-partis ? Les tentatives précédentes ont échoué ? Pourquoi ne pas en tirer les conclusions ? Un parti communiste affaibli par les stratégies d’abandon depuis 20 ans ne peut prétendre influencer une société minée par les pressions idéologiques de la bourgeoisie triomphante sans passer par la case RENFORCEMENT. Objectif ; unité et front d’accord ; mais pas n’importe comment. Nous devons au préalable réaffirmer la spécificité de notre Parti et son unité sur des bases de classe au lieu de le diluer dans des assemblages hétéroclites. Tombée d’en haut, l’idée de front de gauche n’est pas l’aspiration première des communistes. Il me semble que la majorité des camarades souhaitent voir le parti retrouver ses forces vives qui l’ont quitté, être reconnu par ses luttes comme force anti-capitaliste efficace. En aout 2007, je reprochais vertement à P.BESSAC son absence d’analyse sur le résultat des élections présidentielles. Il me répondait que j’étais dur et me renvoyait à son expression dans MARIANNE( ?)n°31 14/9 2007 ; pour y voir plus clair. Dans cet article il souhaite déjà la construction " d’un front des gauches". Idée germant dans une tête pensante on réflexion collective et démocratique ? A vous de trancher. Aujourd’hui P.BESSAC est rapporteur de la commission « transformation du PARTI ». Tout indique que les transformations iront dans le sens d’imposer aux communistes la stratégie d’union artificielle qui a déjà marqué ses limites (élus du PARTI DE GAUCHE au conseil régional D’ILE DE FRANCE, cavalier seul de MELENCHON et son exploitation médiatique...). Les communistes de 5 régions n’ont pas suivi la direction nationale dans sa stratégie de front de gauche. Qu’en sera t-il après avec des dirigeants qui flottent toujours entre 2 eaux ? Enfin si l’ont veut mettre nos alliés au pied du mur de l’unité à gauche pourquoi ne pas dire dés maintenant que le PCF condamne l’élection présidentielle et ne participera pas à la mascarade de la désignation des candidats de 2012 qui a commencé ? Si ce congrès doit poursuivre la voie des échecs précédents je dis clairement NON aux textes proposés et je souhaite qu’un texte alternatif unitaire soit majoritaire. Ce serait la véritable transformation du PARTI dont le peuple a besoin.  

                                   Réseau national "Faire vivre et renforcer le PCF"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 12:41

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Un bus à l'effigie de Joseph Staline

le 5 mai 2010 dans les rues de Saint-Pétersbourg(ex-Leningrad)

Par valenton rouge

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 12:36

André Gerin et la burqa : « L’Europe se fera en reconnaissant nos racines judéo-chrétiennes ». Sans nous ! Et nous, sans lui !

 

Ses déclarations multiples, hétéroclites, intempestives permettent à certains journalistes de présenter André Gerin, député du Rhône, comme un « chef de file » des « orthodoxes » dans le PCF. Est-ce pour mieux déconsidérer notre parti et les communistes qui veulent le faire vivre sur une base de lutte de classe ?

 

Disons le tout de suite, rédacteurs de ce site internet, nous ne sommes pas « orthodoxes », ni doctrinaires. Et en rien, André Gerin ne saurait être un repère pour nous.

Ses positions n’engagent que lui-même. Sur de très nombreux sujets, elles l’éloignent de nous et l’isolent de l’immense majorité des communistes.

 

Des lecteurs nous ont fait part déjà, outrés, de déclarations de Gerin en faveur de la collaboration avec « le capitalisme des métiers et des savoir faire ».

A propos de la burqa, indépendamment de notre opposition à toutes les pratiques sectaires d’où qu’elles viennent, l’initiative menée par le pouvoir apparaît, en ce qui concerne Gerin, de moins en moins comme une erreur et de plus en plus comme un engagement profond, éloigné, contradictoire avec celui des communistes.

 

Nous reproduisons ci-dessous l’interview donnée par André Gerin à la revue « Familles Chrétiennes », numéro 1687, datée du 12 mai 2010. La conception ethno-religieuse, « judéo-chrétienne », de l’Union européenne qu’il prône, laissant une place, « pas à n’importe quel prix », à l’Islam, nous révulse.

 

Les passages soulignés le sont par nous.

 

Le communiste André Gerin et la burqa : « L’Europe se fera en reconnaissant nos racines judéo-chrétiennes »
  • famillechretienne.fr
  • 10/05/2010
  • Par Samuel Pruvot et Emmanuel Pellat

Le projet de loi sur l’interdiction du voile intégral devrait passer le 19 mai en conseil des ministres. À l’origine de ce débat national – virant parfois au pugilat – une initiative du député maire communiste de Vénissieux, André Gerin. Un an après, le président de la mission parlementaire sur le voile intégral persiste et signe.

Le gouvernement ira-t-il selon vous jusqu’au bout de l’interdiction du voile intégral ?

J’ai lu la dernière mouture du projet de loi. Le texte est bon, très équilibré. Il va passer. Il ne stigmatise personne et donne les moyens de lutter contre l’islamisation de nos banlieues. Il ne s’agit pas d’arracher le voile aux femmes ! Cette loi s’adressera d’ailleurs autant aux hommes qu’aux femmes. Elle va permettre à la République française d’être impitoyable avec les imams gourous qui agissent dans notre pays. Tous ces "talibans français" ont du souci à se faire...


La situation est-elle si grave ?


Il existe un vrai système d’enfermement et d’endoctrinement dans certains milieux. Dès l’enfance, et tout au long de l’adolescence, on inculque la charia. Cela pose des problèmes considérables dans les hôpitaux, les écoles, les mairies, etc. Des médecins sont agressés physiquement, des agents de la fonction publique menacés et des élèves contestent les enseignements d’histoire ou de sciences naturelles ! Est-ce acceptable ? Les fondamentalistes ne sont pas forcément nombreux, mais ils ont de l’influence. Dans certains collèges, 50% des filles sont "dispensées" de natation ! Cela dure au moins depuis quinze ans ! Quinze ans que la classe politique est paralysée par un discours de victimisation élaboré par une minorité. Comme si on ne pouvait rien dire à cause de notre passé colonial. Il faut en finir avec la politique de l’autruche !


Pourquoi cette question déchaîne-t-elle autant de passion ?


Parce qu’il s’agit au fond d’un problème de civilisation. C’est tout l’enjeu de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne ! La vraie question n’est pas tant de savoir si nous voulons ou non de la Turquie. Mais quelle place sommes-nous prêts à faire à l’Islam ? Le fait que les racines judéo-chrétiennes de l’Europe ne soient pas mentionnées dans la Constitution européenne est symptomatique. Une erreur dommageable. Nous avons du mal à affronter cette question en face. L’Europe de demain se fera en reconnaissant nos racines et en faisant la place aux musulmans qui vivent avec nous. Mais pas à n’importe quel prix.

Samuel Pruvot et Emmanuel Pellat

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 12:31

 

Soviet-Flag-Over-Reichstag.jpgDéclaration commune de 51 partis communistes et ouvriers pour le 65ème anniversaire de la victoire contre le nazisme et le fascisme



 

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net



Commémorons le 65ème anniversaire de la Victoire!



Nous commémorons le 9 Mai le 65ème anniversaire de la victoire sur le nazisme et le fascisme – la plus brutale et violente expression de la domination des monopoles, dans un système capitalisme en crise profonde – qui a mené l'humanité à une des pires catastrophes de son histoire, la barbarie des camps de concentration et le cortège de mort et de destruction qu'a signifié la Seconde guerre mondiale pour les peuples.


 

Les communistes étaient, dès le premier moment, en première ligne, mobilisant et organisant les travailleurs et les peuples pour la résistance. La lutte anti-fasciste a compté avec l'action ferme et résolue des communistes, à qui des millions d'entre eux ont donné leur vie.


 

La contribution héroïque de l'URSS, de son Armée rouge et de son peuple, qui a subi près de 27 millions de pertes, fut décisive dans la victoire sur les hordes fascistes.


 

C'est avec la victoire en 1945 et la formation du camp socialiste que des millions d'hommes et de femmes ont entrepris leur émancipation, se libérant de l'exploitation, de l'oppression et du colonialisme, et que le mouvement ouvrier a conquis d'immenses acquis sociaux et politiques, sur la voie de progrès jamais atteints auparavant dans l'histoire de l'humanité.


 

Dans la situation actuelle, en ces temps de crise profonde du capitalisme, où l'offensive menée par plusieurs organisations impérialistes, comme l'OTAN et l'UE, frappe si durement les masses laborieuses, l'Humanité est à nouveau confrontée à de grands dangers résultant de l'aggravation des contradictions de l'impérialisme, de la course aux armements, du renforcement des alliances militaires agressives et de la tentative d'imposer par la force l'augmentation brutale de l'exploitation, la précarité dans les relations de travail, les licenciements et le chômage, la pauvreté et la privation des besoins les plus fondamentaux pour des millions d'êtres humains.

 


Nous en appelons ainsi à marquer le 65 ème anniversaire sur le nazisme et le fascisme, comme une action importante dans la lutte pour la paix contre l'entreprise monumentale de falsification de l'histoire et contre l'anti-communisme – qui, comme l'histoire l'a démontré, est toujours anti-démocratique – qui en tentant de mettre sur un même plan fascisme et communisme et d'effacer le rôle décisif des communistes dans la libération des peuples du joug nazi et fasciste, cherche à criminaliser, interdire, réprimer, non seulement les idées et l'action des communistes mais aussi celles de tous les démocrates qui s'opposent à la domination et à l'exploitation capitalistes, le but étant de poursuivre et de réprimer tous ceux qui, sous quelle forme que ce soit, résistent et luttent contre les monopoles et l'impérialisme.


 

Pour nous, communistes, évoquer le 65ème anniversaire de la victoire, c'est réaffirmer notre conviction profonde dans la lutte pour l'émancipation sociale, dans la justice de nos valeurs et de nos idéaux libérateurs; c'est réaffirmer notre détermination à combattre les causes et les forces qui étaient à l'origine de l'horreur fasciste; c'est réaffirmer notre confiance inébranlable que l'avenir n'appartient pas à ceux qui oppriment et exploitent, mais aux travailleurs et aux peuples qui résistent et luttent pour l'émancipation de l'humanité des chaînes de l'exploitation de l'homme par l'homme et pour une société où les travailleurs jouiraient pleinement de la richesse qu'ils ont créé, une société du progrès social, de la paix et du bien-être.


 

L'avenir n'appartient pas au capitalisme, mais bien au socialisme et au communisme.


 

8 Mai 2010


 

Les partis signataires

 



  1. Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme (PADS)

  2. Parti Communiste d'Arménie

  3. Parti Communiste d'Azerbaidjan

  4. Parti Communiste d'Australie

  5. Parti Communiste du Bélarus

  6. Parti du Travail de Belgique

  7. Parti Communiste du Brésil

  8. Parti Communiste du Canada

  9. Parti Communiste de Bohême et Moravie

  10. Parti Communiste du Chili

  11. Parti ouvrier socialiste de Croatie

  12. Parti Communiste de Cuba

  13. Parti Communiste au Danemark

  14. Parti Communiste des Etats-Unis

  15. Parti Communiste de Finlande

  16. Nouveau Parti Communiste de Grande-Bretagne

  17. Parti Communiste de Grande-Bretagne

  18. Parti Communiste Allemand

  19. Parti Communiste Unifié de Georgie

  20. Parti Communiste de Grèce

  21. Nouveau Parti Communiste des Pays-Bas

  22. Parti Communiste Ouvrier Hongrois

  23. Parti Communiste d'Inde

  24. Parti Communiste d'Inde (Marxiste)

  25. Parti Tudeh d'Iran

  26. Parti Communiste Irakien

  27. Parti Communiste d'Irlande

  28. Parti Communiste d'Israel

  29. Parti Communiste du Kazakhstan

  30. Parti des Communistes du Kirghizistan

  31. Parti Communiste Libanais

  32. Parti Communiste du Luxembourg

  33. Parti des Communistes, Mexique

  34. Parti du Peuple Palestinien

  35. Parti Communiste du Pakistan

  36. Parti Communiste Péruvien

  37. Parti Communiste Philippin -PKP 1930

  38. Parti Communiste Portugais

  39. Parti Communiste de Pologne

  40. Parti Communiste de la Fédération de Russie

  41. Union des Partis Communistes – PCUS – Russie

  42. Parti Communiste Sud-Africain

  43. Parti Communiste d'Espagne

  44. Parti des Communistes de Catalogne

  45. Parti Communiste des Peuples d'Espagne

  46. Parti Communiste Syrien

  47. Parti Communiste de Suède

  48. Parti du Travail de Turquie (EMEP)

  49. Parti Communiste d'Ukraine

  50. Parti Communiste d'Uruguay

  51. Parti Communiste du Vénézuela

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