Pétition de soutien à la SNCM, à signer, faire signer, partager, etc, à vos collègues, amis, familles, etc.
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source:http://caiusgracchus.blogspot.fr/
Lille (Nord), envoyée spéciale. C’est sans doute pire que prévu. Les associations de lutte contre la prostitution attendaient du procès Carlton qu’il raconte la réalité sordide de la prostitution, sa banalisation dans les milieux des affaires et du luxe, qu’il mette à nu l’indifférence des clients. Depuis le premier jour d’audience, le 2 février dernier, pas un jour ne se passe sans qu’un silence glacial ne s’abatte sur la grande salle au sous-sol du tribunal de Lille. Devant le micro qui résonne sur les murs en bois et en béton, les anciennes prostituées racontent l’horreur. Et le public, chaque jour plus nombreux à côté des centaines de journalistes accrédités, écoute tétanisé cette réalité, ces mots insupportables, ces scènes qui resteront à jamais gravées dans la tête de ceux qui les écoutent.
Faut-il tout raconter ? La question est chaque jour plus prégnante. Parce que les débats sont parfois graveleux ? Parce que certains médias s’en délectent dans un traitement « putassier », comme l’a dénoncé l’hébdomadaire Politis ? Mais si les quatre parties civiles qui témoignent dans ce procès, ces anciennes prostituées terrorisées à l’idée que leurs identités puissent être dévoilées, ont le courage de venir à la barre, c’est aussi pour que cette réalité soit entendue. « Ne rien dire, c’est laisser dire des choses fausses », a résumé mardi l’une d’entre elles.
La plus spectaculaire est Jade. Elle a une voix claire et haute, qui se brise parfois à l’évocation de ses souvenirs et décrypte avec une intelligence remarquable les rouages de sa propre vie. Au deuxième jour du procès, Jade a eu cette phrase, qui restera certainement emblématique du procès. Au président qui lui demande comment elle a commencé, elle répond : « Un soir, j’ai ouvert mon frigo, il était vide ou presque, je me suis dit qu’il fallait que je me lance… J’ai composé sept, huit fois le numéro d’une petite annonce. J’étais morte de trouille. J’avais rendez-vous avec un chauffeur, on a dû s’arrêter sur l’autoroute, j’étais indisposée tellement j’avais peur. » Toutes ont plongé pour des raisons financières, elles racontent les enfants en bas âge, le père absent, les sollicitations sexuelles. Il y a aussi ce dont elles ne parlent pas : les traumatismes de l’enfance, des abus sexuels pour au moins deux d’entre elles.
"Chaque fois que je vois sa photo (DSK), je subis cet empalement de l’intérieur qui me déchire", raconte Jade
Avec des mots de plus en plus crus, Jade raconte la soumission du corps et la domination des clients. « Avez-vous parlé à Dominique Strauss-Kahn ? » lui demande le président Bernard Lemaire. « Je ne pouvais pas, je l’avais en bouche », répond-elle, prosaïque. Les prostituées ne bavardent pas. « On est payé pour accomplir un acte sexuel », résume Jade. Quitte à ce que celui-ci se transforme en viol. Car que penser de cette scène de l’hôtel Amigo à Bruxelles, où Jade subit une sodomie forcée de la part de l’ancien directeur du FMI ? « Quand j’ai tourné le dos, j’ai subi une pénétration à laquelle j’aurais dit non si j’avais eu le temps. Chaque fois que je vois sa photo, je subis cet empalement de l’intérieur qui me déchire. » Voilà la réalité de la prostitution. N’en déplaise à DSK qui n’avait pas « réalisé », dit-il avec désinvolture, à quel point il avait « choqué » Jade. Visiblement, le plaisir féminin n’est pas la priorité du « libertin »…
Un linguiste se régalerait au procès du Carlton. Les mots employés d’un côté et de l’autre de la barre en disent long sur le fossé qui sépare les parties civiles de la défense. D’un côté les mots durs des anciennes prostituées qui parlent d’« abattage » et de « boucherie » ; de l’autre les euphémismes. Les prévenus, en costumes sombres, parlent « parties fines », « partouzes », « libertinage », « plaisir », « fête », « sexualité ludique ». Dans les SMS échangés entre Fabrice Paszkowski, organisateur des soirées et recruteur des prostituées, et Dominique Strauss-Kahn, lus hier matin à l’audience, les deux hommes désignent les femmes par toutes sortes de qualificatifs : « matériel », « cadeau ». « J’ai de très belles et nouvelles choses pour mon déplacement. Je pars à Courchevel mercredi pour tester », écrit par exemple Fabrice Paszkowski. Les prostituées sont chosifiées au sens propre, déshumanisées. « Dans les SMS, on se lâche facilement, se défend DSK. Ce n’est pas destiné à être lu. » Mais cela en dit long sur leur conception des femmes – qu’ils sachent ou non que ce sont des prostituées.
Chez ces puissants qui comparaissent aujourd’hui pour proxénétisme, on ne dit pas les mots. Trop vulgaire, sans doute. À la barre, David Roquet parle des « massages » dont il a bénéficié, en faisant de grands moulinets avec ses bras.
« Des massages, c’est-à-dire ? » lui demande la substitut du procureur, Aline Clérot.
« Eh bien des massages, répond-il gêné, en continuant ses moulinets. Des fellations quoi.
– Pourquoi vous dites massages et pas fellation ?
– Ah non, moi je ne dis jamais fellation, je dis massage, les gens comprennent parce que j’ai l’air heureux. »
Mordante, la représentante du ministère public reprend aussi Fabrice Paszkowski qui parle de ses « copines » : « C’était des prostituées, monsieur. » Depuis le début du procès, l’organisateur de ces soirées répète qu’il ne comprend pas ce qu’il fait là : « Je n’ai jamais eu le sentiment de commettre des actes répréhensibles. » « C’était d’une banalité ordinaire », soupire David Roquet.
"Le vagin d’une femme n’est pas fait pour être pénétré dix fois d’affilée", dit Bernard Lemettre, délégué régional du Nord pour le Mouvement du nid.
Et soudain, au milieu de cette fange, un vieux monsieur se lève et se présente à la barre. Avec sa couronne de cheveux blancs et sa voix grave, il ressemble à un moine. En fait c’est un « ange gardien », celui des parties civiles, qu’il soutient et accompagne depuis des années. Bernard Lemettre, délégué régional du Nord pour le Mouvement du nid, association de terrain qui vient en aide aux prostituées et partie civile dans le procès du Carlton. Le temps est comme suspendu à ses mots, ceux que l’on n’a pas entendus depuis dix jours. Le vieil homme parle de « pute », de « bordel », de « viol ». Il dit simplement : « Le vagin d’une femme n’est pas fait pour être pénétré dix fois d’affilée. » Il suit Jade depuis trois ans. « Sortir de la prostitution, c’est comme sortir d’un tombeau. Celles qui sont encore prostituées disent qu’elles sont heureuses, elles ne peuvent pas dire autre chose. Ce discours est malheureusement exploité par les médias. Ensuite, quand on a travaillé sur soi, on réalise la violence. Il faut alors accepter de vivre dans un corps qui a été pénétré. C’est un travail de longue haleine. »
D’une voix posée, avec des mots simples, Bernard Lemettre plaide pour l’abolition : « Notre société doit un jour se débarrasser de la prostitution. C’est un rêve et j’espère qu’un jour ce sera la réalité. En France, la loi arrive au Sénat, mais ça ne va pas être immédiat. Je voudrais que cette loi serve aux petits garçons d’aujourd’hui, pour qu’ils grandissent dans un pays où être client ne sera plus la normalité. » La salle est figée. Me Henri Leclerc, quatre-vingts ans, se lève. « Monsieur, je voudrais vous remercier pour ce moment d’humanité », dit-il visiblement ému. Ancien président de la Ligue des droits de l’homme, il est aujourd’hui l’avocat de Dominique Strauss-Kahn. Le procès du Carlton est décidément un procès pour proxénétisme hors du commun.
Le nouveau président du Musée national de l'Histoire de l'immigration explique au micro de l'Humanité.fr en quoi la connaissance de l'histoire de l'immigration en tant que partie intégrante de l'Histoire commune est un facteur indiscutable et nécessaire de cohésion nationale.
Il insiste également sur le travers qui consiste à réduire l'apport des immigrés à leurs particularismes religieux ou culturels en oubliant qu'ils ont été et restent aujourd'hui les bâtisseurs du pays où ils vivent et travaillent et que nombre d'entre eux sont aux avant-postes de la résistance, de la militance, et des luttes sociales et politiques qui font progresser la liberté et les droits de tous.
13 Février 2015
Depuis lundi (2 février 2015) s'est ouvert à Bruxelles le huitième round des négociations du traité transatlantique de libre-échange (TTIP) entre l'Union européenne et les États-Unis. En gestation dès 2011 mais réellement débattu que depuis l'été 2013, ce projet d'accord vise à faciliter davantage les échanges économiques entre les deux continents qui pèsent à eux deux 45 % des échanges mondiaux. Une délégation de Washington est donc arrivée à Bruxelles pour tenter d'avancer sur cet épineux dossier qui se heurte à l'hostilité d'une partie de la classe politique européenne, notamment d'extrême gauche. Cette semaine de négociations s'annonce vitale pour le devenir du TTIP, censé amener 0,5 % de croissance supplémentaire au continent européen grâce à une harmonisation des normes entre les deux continents.
Mais depuis le précédent round de négociations qui s'étaient tenu à Chevy Chase dans le Maryland en septembre dernier, un séisme politique est venu secouer la Grèce avec la victoire de Syriza. Le nouveau gouvernement à Athènes a déclaré hier qu'il comptait utiliser son droit de veto pour faire sombrer ce traité économique s'il était signé. «Je peux vous assurer qu'un parlement où Syriza détient la majorité ne ratifiera jamais l'accord de libre-échange» a déclaré Georgios Katrougkalos, ministre adjoint pour la réforme administrative.
En effet, actuellement c'est la Commission européenne de Jean-Claude Juncker qui mène les négociations avec l'administration Obama pour le compte de l'Europe. Mais en cas d'accord (qui n'interviendrait que fin 2015, début 2016), le traité devrait être validé par le conseil des chefs d'états européens puis encore ratifié par les 28 parlements nationaux. C'est durant cette étape que le gouvernement grec veut utiliser son veto pour bloquer le TTIP.
Le gouvernement grec rejoint la position de plusieurs mouvements politiques d'extrême gauche en Europe qui ne souhaitent pas ajouter une dose supplémentaire de libéralisme sur le Vieux continent. En cause notamment, l'harmonisation des normes, notamment en matière agricole qui cristallise des crispations parfois infondées.
Ces négociations seront suivies de près par les industriels européens (automobile, aéronautique…) qui voient dans le TTIP un levier pour intensifier le commerce, baisser les coûts, améliorer la compétitivité et donc créer des emplois. Le nerf de la guerre actuellement…
Ce nom barbare de TTIP signifie «Transatlantic Trade and Investment Partnership». Le but de l'accord de libre-échange est d'abaisser les barrières douanières là où elles existent encore mais surtout de lever les barrières non tarifaires ou du moins les harmoniser entre l'Europe et les USA. Il s'agit de toutes les normes de sécurité, environnementales, les obstacles réglementaires… qui pénalisent les échanges entre les entreprises américaines et européennes. Un sujet qui a fait polémique dans la première phase des échanges (la création d'un tribunal arbitral permettant à une entreprise d'attaquer un état en cas d'entrave au commerce) a été mis de côté. Au menu donc des échanges cette semaine : la reconnaissance des appellations d'origine contrôlée, l'ouverture des marchés publics américains, l'harmonisation des normes dans l'industrie.
La place de Kadiköy noire de monde. Les chiffres varient, on parle de dizaines de milliers de personnes, certains évoquent les 100 000 manifestants. La bataille pour la défense de l'éducation publique est montée d'un cran ce 8 février en Turquie.
Alevis, communistes, syndicats : pour une éducation laïque et universelle
La mobilisation a été portée d'abord par les organisations de la communauté Alevi soucieuse de résister à l'islamisation et la « délaicisation » de l'éducation en Turquie
Les Alevis – apparentés à une forme plus « libérale » de l'islam, souvent associée au chiisme ou aux alaouites – représentent plus de 15 % de la population et surtout une minorité constamment discriminée, réprimée.
Ils en ont développé une forme de radicalisation à gauche, très marquée dans les milieux « progressistes », jusqu'aux communistes, défendant notamment le caractère laïc et public de l'éducation.
La manifestation a trouvé un relais important dans les partis de gauche, dont en premier lieu le Parti communiste (KP), ainsi que dans les syndicats de lutte comme les Fédérations KESK (Syndicat des fonctionnaires) et DISK, ce dernier menant en parallèle la lutte pour défendre la grève des métallurgistes, interdite par le gouvernement
Les mots d'ordre étaient centrés sur la défense de l'éducation laïque mais aussi plus généralement de l'enseignement scientifique et rationaliste, d'une éducation publique et gratuite ainsi que d'une conception du service public non-discriminante pour toutes les populations de Turquie.
La « guerre culturelle » d'Erdogan : islamiser les écoles
Car les dangers sont multiples à un moment où le gouvernement Erdogan décide de jouer la la guerre-éclair (blitzkrieg) pour gagner la bataille sur le front culturel, une véritable « guerre culturelle » (Kulturkampf) pour la conquête des écoles.
Cela a commencé à la rentrée par deux mesures d'importance à la rentrée 2014 : (1) l'autorisation du voile islamique dans les collèges dès l'âge de 10 ans ; (2) la transformation forcée de plusieurs dizaines d'établissements laïques en collèges religieux : les Imam Hatip qui forment traditionnellement les imams et les prêcheurs, défendant une vision fondamentaliste de la religion.
Les Imam Hatip ont pris une importance considérable dans l'enseignement secondaire, alors qu'ils avaient quasiment disparu au début des années 2000. Depuis l'arrivée au pouvoir de l'AKP, le nombre d'élèves dans ces écoles religieuses a augmenté de 90 %, passant de 2 % à 10 % des étudiants scolarisés dans le secondaire.
La réforme du cadre général de la scolarité actée en 2012 étendait la scolarité obligatoire de 8 à 12 ans avec les 4 (école) + 4 (collège) + 4 (lycée). L'étape « collège » (pour utiliser une terminologie française) avait été effacée pour casser le pouvoir des Imam Hatip dans la société, son rétablissement constitue un coup de force pour les remettre sur le devant de la scène.
Des cours de religion obligatoires … dès l'âge de 3 ans !
La querelle actuelle porte sur l'extension des cours obligatoires sur la religion. Déjà obligatoires après 10 ans, le gouvernement veut les étendre à l'école primaire, sans possibilité de dispense. Il propose même l'enseignement de « valeurs religieuses » à la maternelle, dès l'âge de 3 ans.
Selon la minorité alévi, ces cours constituent une atteinte au principe de laïcité/sécularisme tout en représentant la diffusion d'un Islam sunnite univoque, orthodoxe, discriminant leurs propres croyances ainsi que celles des autres minorités, qu'elles soient chrétiennes ou kurdes.
Mais pour le président Erdogan, il s'agit d' « élever une génération pieuse ». A cette fin, il est prêt à aller beaucoup plus loin, si il ne rencontre pas de résistance.
Plusieurs propositions radicales ont été portées devant le Ministère de l’Éducation en décembre dernier. Elles n'ont pas été adoptées telles quelles, mais prises en considération. Elles constitueraient toutes un recul sans précédent pour l'éducation laïque en Turquie.
Ce serait d'abord (1) la remise en cause de l'éducation mixte dans les établissements scolaires publics, suivant l'exemple ; (2) des cours obligatoires de langue ottomane – avec alphabet arabe, dans une langue mêlant turc, arabe et persan – une provocation face au nationalisme kémaliste, mais aussi une façon de renouer avec l'héritage impérial.
« Nous demandons l'égalité, sans distinction de religion, couleur de peau, langue »
Avant l'initiative, le Parti communiste (KP) appelait à la lutte « contre les cours religieux obligatoires et l'islamisation/religionisation de tous les aspects de nos avis, contre les tentatives de façonner notre vie politique et sociale en fonction de normes religieuses, nous défendrons le fait qu'il y a un avenir pour la science et la culture dans ce pays ».
S'adressant aux manifestants, Baki Düzgün, vice-président de la Confédération des Alevis-Bektasi a ainsi déclaré que « l'éducation publique laïque est un système qui devrait garantir un traitement égal à tous les citoyens (…) Aujourd'hui, la politique d'islamisation de l'AKP est l'instrument d'une politique injuste, répressive, tyrannique.
Nous croyons à l'égalité entre tous les êtres, indépendamment de leur religion, leur couleur de peau et la langue qu'ils parlent. Nous demandons enfin une citoyenneté égale pour tous dans ce pays. »
Dans l'immédiat, un vaste mouvement de boycott des écoles a été lancé pour aujourd'hui, 13 février. Le gouvernement a déjà menacé les enseignants qui suivraient ce mot d'ordre. La lutte s'annonce très tendue dans les écoles du pays.
Alors que les dirigeants turcs étaient accueillis récemment à Paris en grande pompe pour défendre la « liberté d'expression », ils ne cessent de la bafouer chez eux en renforçant l'appareil répressif étatique et en bafouant la liberté de conscience de ses citoyens. Dénonçons aussi l'hypocrisie de nos dirigeants, avec celle de nos meilleurs alliés !
A BASTIA: FORZA SYRIZA
Dimanche 15 février, journée de mobilisation européenne en soutien à Syriza et au peuple grec engagés dans
L’économiste est notamment revenu sur la victoire, du parti de gauche radicale Syriza aux élections législatives grecques de dimanche 25.
http://terrecorse.tumblr.com/
Le ministère de l’Intérieur a décidé d’étiqueter les binômes des élections départementales selon les intérêts politiques conjoncturels du gouvernement. Les binômes composés de titulaires issus du Parti communiste français-Front de gauche et d’Europe écologie les verts seraient étiquetés « divers gauche », alors que tous les binômes alliant un candidat du PS à un titulaire d’une autre formation de gauche, se verraient qualifiés « d’union de la gauche ». Ainsi le ministère de l’intérieur se permet de recomposer la vie politique française par voie administrative.
Cela aussi pose un problème de respect de la loi électorale. En effet les élections départementales ont été définies par le législateur comme un scrutin où les deux candidats titulaires sont à égalité de droit et de devoir. Il ne s’agit en aucune manière d’un scrutin de liste comme aux municipales ou aux régionales. Il n’y a donc aucune raison d’effacer l’appartenance politique d’un des membres du binôme au profit de l’autre, ni d’inventer des étiquettes politiques complètement décalées ou inexactes par rapport à la réalité des rassemblements noués au travers des binômes de candidats. Chaque membre du binôme avec sa formation politique peut légitimement se revendiquer de l’intégralité des voix qui se portent sur leur binôme.
C’est pourquoi le PCF demande au ministère de l’Intérieur d’arrêter de se mêler de politique. Il doit attribuer les voix de chaque candidat à sa formation ou au rassemblement politique auquel il se réfère. Toute autre solution produirait une comptabilité nationale faussée des voix qui profiterait notamment aux binômes 100% FN dont le score serait ainsi survalorisé.
Le PCF veut croire que le ministère de l’Intérieur renoncera à cette tentation étiquetage arbitraire des binômes pour retrouver le chemin de l’impartialité et de la rigueur au service de l’État.