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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 09:12

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Jaffa, la mécanique de l’orange
Documentaire d’Eyal Sivan (France/Allemagne/Belgique, 2009). 55 mn. Inédit.

***

Les oranges de Jaffa ont longtemps évoqué les champs ensoleillés de l’Orient et les orangeraies à perte de vue de la Méditerranée.
Dans les années 20, elles furent utilisées à des fins de propagande par les institutions sionistes. On sait en revanche moins que l’ancienne ville arabe de Jaffa, devenue un quartier de Tel Aviv, était l’un des grands ports exportateurs d’oranges.
A la fin du XIXe siècle, plusieurs vagues d’immigration juive en provenance d’Europe arrivent en Palestine, terre majoritairement arabe. La culture des agrumes va passer successivement de la propriété des Palestiniens à celle des cultivateurs arabes et juifs, pour devenir, dès 1948, un monopole israélien.
Des Palestiniens et des Israéliens acceptent d’évoquer ce passé devant la caméra du réalisateur, qui étaye son propos de nombreuses images d’archives.

 

1°PARTIE

 

 

 

 

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 09:03

                                    sur le   site : camarades

Sur le voile intégral, Gerin (PCF) veut calmer les ardeurs de l'UMP

foulard.1244367258.JPG

  superdupont.jpg

 

Ouf, Gérin refait surface, il nous manquait et ses interventions à l'Assemblée Nationale sur les retraites, les salaires, l'emploi aussi.

Comment ?!

quelles interventions ?!

que non quand on fricotte avec l'Ump de Sarkozy on oublie le bouclier fiscal au profit du bouclier halal !

Allez un effort André tu pourrais nous causer des soutanes et des violeurs d'enfants qui les portent, quand on veut faire du port de la Burqa un délit n'est-il pas indispensable de dénoncer le pire, les pires car à ma connaissance aucune porteuse de burqa n'a jamais violé de gamins.


 

Franchement c'est pas catholique tout ça ou alors cela l'est trop.


 

Franchement André c'est nouveau la politique de la faucille et du goupillon, du sabre et du marteau ?


 

On est toujours le bougnoule de quelqu'un d'autre parait-il André moi j'en suis un pour mon patron car vois-tu André, ce qui m'anime c'est la lutte de classe,et donc  ce qui nous sépare est désormais plus qu'un fossé.


 

Je hais les charniers.


 

Et plus encore leurs pourvoyeurs.


 

ag94

 

 

 

Dans une lettre à François Fillon, il se dit «choqué» que la proposition de résolution que l'Assemblée examinera en mai soit celle du groupe UMP et non de la mission parlementaire du voile intégral qu'il a présidée.


 

Par LAURE EQUY

Le président de la mission d'information parlementaire sur le port du voile intégral, le député du Rhône André Gérin le 1er juillet 2009 à Paris (© AFP Emilien Cancet)

Passablement ulcéré. André Gerin, président de la mission d’information à l’Assemblée nationale sur le port du voile intégral, n’a guère goûté le zèle du groupe UMP sur «son» dossier, contrevenant selon lui aux règles élémentaires de courtoisie parlementaire. Le député (PCF) du Rhône a même écrit, ce mercredi, au Premier ministre - avec copie au président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer - pour s’en plaindre.

Le 11 mai, sera examinée une proposition de résolution parlementaire contre le port du niqab ou de la burqa. Une façon très symbolique et inédite - la résolution est une innovation prévue par la révision constitutionnelle de 2008 - de proclamer que «toute la France qui dit non au voile intégral», avant une étape législative plus concrète. De quoi combler, a priori, André Gerin, parti en croisade, voilà un an, contre ces «prisons de tissu», symbole, répète-t-il de «l’islamisme intégriste».

Sauf que... la proposition de résolution retenue est celle signée par le groupe UMP. Exit donc, la proposition de texte issue des travaux de la mission parlementaire de Gerin, installée en grandes pompes en juillet 2009. «Surpris et choqué», le député au texte évincé, s’interroge auprès de François Fillon: «Comment peut-on, à ce point, mépriser le travail exceptionnel accompli avec l’ensemble de la représentation politique de l’Assemblée nationale?»

«Respecter la démarche républicaine»

Insistant sur le caractère pluraliste de sa mission - même si les socialistes en ont claqué la porte, peu avant la remise du rapport - et les auditions de 200 chercheurs, juristes, représentants du monde associatif et de la communauté musulmane, il appelle à «respecter et poursuivre la démarche républicaine engagée avec la mission d’information».

Car sur le dossier du voile intégral, Gerin est échaudé. Le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé avait déjà tenté de le court-circuiter en annonçant fin décembre qu’il allait déposer une proposition de loi d’interdiction, sans attendre les conclustions de la mission parlementaire prévues pour... fin janvier.

Décidé à garder la main, Copé, soutenu en l’occurrence par la majorité de son groupe, compte aussi pousser la proposition de loi UMP qui suivra la résolution. Le texte devrait finalement s’affranchir des préconisations du Conseil d’Etat pour prévoir une interdiction du voile intégral dans l’ensemble de l’espace public. Copé veut une proposition de loi - parlementaire - qui pourra être examinée plus rapidement qu’un projet de loi - du gouvernement - qui ne pourra être discuté avant six semaines et devra passer devant le Conseil d’Etat.

«Posture hégémonique de l’UMP»

Sur le fond, Gerin ne voit rien à redire: lui aussi penche pour une interdiction totale même si sa mission a préconisé de s’en tenir aux services publics et à certains lieux —  abords des écoles, transports, etc. Mais là encore, il s’agace de voir le groupe majoritaire tirer la couverture à lui. «C’est au gouvernement de présenter un projet de loi afin de créer les conditions d’une élaboration législative en concertation avec l’ensemble des groupes politiques, sans esprit partisan ou calculs de circonstances postélectorales», dit-il mettant en garde contre la «précipitation» ou le «passage en force». Il démonte l’argument avancé par l’UMP de devoir légiférer en urgence - «l’essentiel n’est donc pas dans une exigence de rapidité de la procédure» - pour prôner la recherche du consensus. «Je refuse toute posture hégémonique de l’UMP. Elle serait contre-productive», conclut Gerin.

Bizarrement, le communiste, ancien maire de Vénissieux, trouve un allié dans le camp UMP. Le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer a souhaité mardi que le gouvernement présente lui-même un texte. «Il ne revient pas à un groupe, fût-il temporairement majoritaire, de dire le droit et d’établir la loi sur les questions de cette nature», a-t-il expliqué.

Par valenton rouge
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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 08:27

source: www.cubacoop.org  (DE NOMBREUSES  ET NOUVELLES INFORMATIONS…. )

 

 J’entends depuis maintenant plusieurs semaines des voix  autoproclamées bien pensantes nous dire toute l’horreur que leur inspire la situation de Cuba.

«    

 À l’origine de cette énième campagne de condamnations visant cette île des Caraïbes, le décès d’un prisonnier à la suite d’une grève de la faim.

Chaque disparition  est un malheur en soi qui mérite le recueillement, mais il est notable de constater que ce regrettable décès soit pour certain encore plus détestable car il pourrait être politique.

Je ne sais pas ce qui les autorise à le dire avec autant de conviction à moins bien sûr qu’ils y soient pour quelque chose !!!!!

Je me méfie par nature des unanimismes confortables, j’ai encore en mémoire les pseudos informations concernant les usines d’armes nucléaires que l’on devait découvrir en Irak. Je sais ce que cela nous a apporté, les informations nous le rappellent tous les jours, aujourd’hui encore des « bavures » concernant des journalistes de l’agence Reuter.

A tous ceux qui mêlent leurs voix à cette dernière opération de déstabilisation et qui le plus souvent le font avec naïveté( je veux le croire), ignorent tout de la réalité Cubaine, je voudrais apporter à leur sagacité un certain nombre d’arguments dont je ne doute pas qu’ils soient de nature à favoriser une meilleure appréciation.

Le premier élément, tout à fait essentiel, est  d’ordre géographique. Il ne faut jamais oublier que Cuba est à quelques dizaines de kilomètres seulement des USA et que longtemps cette île a été perçue, et continue de l’être, comme un  territoire totalement  réservé. À telle enseigne que certain l’ont même imaginée comme une étoile supplémentaire à la bannière américaine.

Il y a cinquante ans le peuple cubain a mené sa révolution, comme nous l’avons fait nous Français il y a deux siècles, contre ce qu’ils ont estimé être une oppression insupportable. Cette révolution, elle a été menée par des Cubains pour des Cubains.

Situation inacceptable pour leur géant voisin qui après avoir tenté d’envahir le pays a depuis cinquante ans et de façon pratiquement unilatérale ordonné un blocus complet.

L’ONU a deux nombreuses reprises voté la levée de cet embargo inique, 187 pays l’ont approuvé contre l’avis de trois, les états unis, Israël et les îles Marshall !!!!!! Je n’ai pas entendu beaucoup d’indignations !!

Mesure t’on bien la réalité de vivre depuis cinquante ans sous embargo et les significations économiques que cela suppose !!!!! Interdiction de commerce avec le monde entier, pire condamnation de toutes les entreprises qui iraient à l’encontre des dispositions américaines, aucune possibilité de s’inscrire dans un système monétaire. Les observateurs les plus partiaux ont ainsi beau jeu de souligner les difficultés Cubaines !!!!

Cinq Cubains sont aujourd’hui emprisonnés dans les geôles américaines au prétexte de complot contre la sécurité de l’état ( y aurait il un risque que la Havane envahissent Washington). Les très nombreuses  ONG qui demandent la tenue de procès équitables ne sont pas entendues. Que penser de la décision de refuser depuis dix ans aux familles de ces hommes de pouvoir leur rendre visite, y a t’il eu indignation internationale ?

Comment ces « bien pensants » jugent-ils la situation de Guantanamo et de ceux qui y sont incarcérés en dépit de toutes règles juridiques ?

Que dire de ces millions de dollars votés par le congrès américain avec pour but affiché de renverser le gouvernement cubain. N’y a t’il pas là matière à s’interroger sur certaines révélations ?

La situation à Cuba serait elle aussi merveilleuse ? C’est la question que l’on ne manquera pas de m’objecter. Bien sûr que non et dans quel pays aujourd’hui l’est elle ? Mais ça n’est pas parce que la philosophie politique choisie par un pays est différente de la mienne que je dois m’exonérer de la considérer avec un minimum d’objectivité et ne pas reconnaître un certain nombre de réussites.


Le président de la république Française Nicolas SARKOZY a fait grincer quelques dents outre-Atlantique quand devant des étudiants Américains il a déclaré que la sécurité sociale et les soins gratuits nous les avions en France depuis cinquante ans, il aurait pu ajouter qu’à Cuba aussi !!!!!

On peut demander à cuba de faire plus vite et mieux encore faut-il lui ôter les boulets qu’on lui a mis aux pieds.

 

L’expérience nous a montré qu’il fallait parfois se montrer suspicieux à l’endroit de campagne de presse trop bien orchestrée, c’est à un examen minutieux que j’appelle sachant que pour prêcher la vertu il faut être un peu vertueux soi-même.  »

 

Patrick TREMEGE

Ancien Député

Conseiller de Paris

Vice président du groupe UMP

 

 

 

 PS.: Alain, ORSONI,ex-dirigeant du mouvement nationaliste corse MPA,  en prison pour des motifs qu'il ne nous appartient pas d'apprécier,  est en grève de la faim, depuis près de quarante jours,  sans aide médicale hospitalière.

Ce n'est pas à Cuba, mais en Corse que ceci se passe,  et c'est sans doute pour cela que les media mationaux sont  muets.

Rappelons que le 2  avril dernier, le Président de l'Assemblée de Corse, notre camarade D.Bucchini et le Président de l'Exécutif, Paul Giacobbi,   ont publié le communiqué suivant:

Paul Giacobbi, Président du Conseil exécutif et Dominique Bucchini, Président de l'Assemblée de Corse communiquent :

 

Affaire Alain Orsoni

Vendredi 2 Avril 2010
"Nous avons reçu récemment une délégation composée de la famille d'Alain Orsoni, de la Ligue des Droits de l'Homme, d'un collectif d'avocats et d'un membre de l'ACA.

Au cours de cet entretien, l'état de santé préoccupant dans lequel se trouve actuellement l'intéressé a été longuement évoqué.

S'il ne nous appartient pas de nous immiscer dans une affaire qui fait l'objet d'un traitement judiciaire, nous ne pouvons demeurer sans réagir face à l'attitude désespérée du prévenu et à la détresse morale de ses proches.

Aussi, nous souhaitons que les magistrats de la Juridiction Interrégionale Spécialisée de Marseille statuent dans les meilleurs délais sur le cas de ce dernier qui ne peut demeurer dans l'incertitude."


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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 14:45

Le Président de l'Assemblée de Corse



<i>Dominique Bucchini - Président de l'Assemblée de Corse</i>
Dominique Bucchini - Président de l'Assemblée de Corse
Un mandat de six ans

Le Président de l'Assemblée de Corse est élu pour six ans parmi les Conseillers à l'occasion de la 1ère réunion de la nouvelle Assemblée, le 1er jeudi qui suit son élection.
L'élection se fait au scrutin secret, à la majorité absolue des suffrages exprimés aux deux 1ers tours de scrutin.
La majorité relative suffit pour le 3ème tour. En cas d'égalité des suffrages, l'élection est acquise au bénéfice de l'âge. 
Le projet de loi organisant la concomitance des renouvellements des Conseils généraux et des Conseils régionaux, adopté en Conseil des ministres du 21 octobre 2009, propose de réduire le mandat des Conseillers à l'Assemblée de Corse élus en 2010 à 4 ans.

Ses prérogatives
 
Le Président arrête les dates et l'ordre du jour des séances, après consultation des membres de la Commission permanente. Il répartit les affaires entre les différentes Commissions, en fonction de leurs compétences. Il dirige les débats de l'Assemblée de Corse qui sont organisés par la Commission permanente.

La police de l'Assemblée

Le Président a seul la police de l'Assemblée dans l'enceinte de celle-ci. Il peut faire expulser de la salle des séances toute personne qui en trouble l'ordre.

Vacance du siège

En cas de vacance du siège, pour quelque cause que ce soit, les fonctions du Président de l'Assemblée sont provisoirement exercées par le 1er Vice-président de la Commission permanente, choisi dans l'ordre de leur élection.
Il est procédé à une nouvelle élection du Président et des autres membres de la Commission Permanente.
Les membres du Conseil exécutif

Paul Giacobbi, Président du Conseil exécutif de Corse


Paul Marie Bartoli
Emmanuelle de Gentili
Pierre Ghionga
Maria Guidicelli
Jean-Louis Luciani
Marie-Thérèse Olivesi
Vanina Pieri
Jean Zuccarelli

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 09:45

TOLERANCE

Ah l’Eglise décidément l’Eglise, encore l’église. Disons pour être justes une partie de l’Eglise, espérons une petite partie de l’Eglise qui semble ne plus savoir à quels saints se vouer… On peut être athée et respecter la foi et les religions. Mais les évêques australiens respectent-ils les athées et l’athéisme ?

Ils n’y vont pas par quatre chemins en tout cas : «Le nazisme, le stalinisme, les crimes de masse, l’avortement ou les relations sans lendemain : tout cela, promu par un athéisme d’état ou une culture de laïcité, a entretenu l’illusion que l’on pouvait vivre mieux sans dieu »,a déclaré à l’occasion du vendredi saint, l’évêque du diocèse de Parametta, tandis que  le cardinal archevêque de Sydney condamnait lui aussi l’athéisme.

C’était, il est vrai, dans un but pieux, afin de ne pas laisser les fidèles  se détourner de la foi en raison des scandales de pédophilie. « L’athéisme a été expérimenté à grande échelle et les effets ont été dévastateurs » a encore déclaré l’évêque. En fait, les prêtres pédophiles ont été ses victimes, voire athées eux-mêmes, peut-être. Il faut rétablir la  Sainte Inquisition. »

                                               Maurice Ulrich (L’Humanité)

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 09:27

 

Eugène Terre’Blanche dénonçait le « pouvoir communiste noir ». Il aurait été tué pour salaires non payés.

Eugène Terre’Blanche, fondateur de l’AWB, a été assassiné, samedi, dans sa ferme de Ventersdorp (nord-ouest du pays). Il a sans doute été assassiné par deux de ses employés à qui il n’avait pas versé leurs salaires. Si la nouvelle a fait grand bruit en Afrique du Sud, c’est parce que l’homme, discret ces dernières années, avait longtemps été un leader d’extrême droite, champion de la suprématie blanche qui avait eu recours à tous les moyens pour tenter d’empêcher la chute de l’apartheid puis l’avènement d’une Afrique du Sud non raciale et démocratique.

Cet ancien policier avait créé, en 1973, le Mouvement de résistance afrikaner (AWB), afin de contrer « l’abandon » des intérêts blancs par le régime d’apartheid. L’AWB réclamait le droit à l’autodétermination des Afrikaners, descendants des premiers colons néerlandais et huguenots. Le mouvement avait adopté un emblème très proche de la croix gammée de Adolf Hitler, composé de trois sept renversés, symboles de la victoire finale du Christ, et surmonté d’un aigle nazi.

En 1993, un véhicule de l’AWB s’écrasait dans le World Trade Center de 
Johannesburg, où se tenaient des négociations pour la transition. Le mouvement organisa également une série d’attentats meurtriers avant les premières élections multiraciales de 1994. Auteur de diatribes enflammées contre le « pouvoir communiste noir », Terre’Blanche, cette année-là, menaçait : « Si Mandela ne nous donne pas notre volkstaat (territoire blanc), nous combattrons jusqu’à conquérir l’ensemble de l’Afrique du Sud. »

Le président Zuma a invité ses compatriotes à ne pas « permettre aux agents provocateurs de profiter de la situation en alimentant la haine raciale ». L’AWB, qui existe toujours, l’a promis : « Nous déciderons plus tard comment agir pour venger la mort de M. Terre’Blanche. »

P.B. L'Humanité

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 09:22

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http://www.haaretz.com/hasen/spages/1160895.html

 

 

"Insurrection populaire ? Ce n’est pas une insurrection populaire, juste des émeutes locales", a dit en 1987 le ministre de la défense Yitzhak Rabin aux journalistes, quand ils ont demandé pourquoi il allait à Washington en plein embrasement des territoires. Rabin les a balayés d’un revers de la main dédaigneux, et son adjoint, Danny Yatom, a réprimandé les intervieweurs : "Vous ne savez pas de quoi vous parlez". Il est vrai que les journalistes ne saisissaient pas tout à fait toute l’ampleur de l’intifada à venir. Les événements ont d’abord été qualifiés de protestations, puis de perturbations et enfin d’émeutes. Il a fallu un certain temps pour que le mot "intifada" entre dans le vocabulaire israélien.

Personne non plus n’était préparé pour la deuxième intifada. Certains observateurs ont dit qu’Ariel Sharon l’avait déclenchée avec sa visite provocatrice au Mont du Temple [esplanade des mosquées], mais la vérité est que l’intifada attendait l’étincelle telle un baril de poudre plein à ras-bord. Si ça n’avait pas été Sharon, c’est quelqu’un d’autre qui l’aurait provoquée.

Fait plutôt intéressant, les deux intifadas ont éclaté à des périodes où les choses se passaient "plus ou moins" bien. Juste avant la première, l’administration civile a publié un livre tape-à-l’œil qui exposait par le détail ses réalisations et comprenait d’impressionnantes données sur l’amélioration de l’économie palestinienne. À l’époque, 40% des travailleurs manuels palestiniens avaient un emploi en Israël, et les statistiques sur les "télévisions et réfrigérateurs" montraient ostensiblement que les Palestiniens n’avaient jamais eu la vie aussi belle. en 1999, les relations avec les Palestiniens semblaient tout aussi roses. L’Autorité Palestinienne connaissait une croissance de 5%, et la coopération économique avec Israël prospérait. Personne ne pouvait, semble-t-il, prédire que, côté palestinien, quelqu’un laisserait éclater toute une intifada et gâcherait le plaisir.

Et les Israéliens d’aujourd’hui ont donc une fois de plus le bon vieux sentiment que "tout est OK". Des centres commerciaux ouvrent à Jénine et Naplouse, Hébron est prospère grâce à un maire clairvoyant pour qui le monde des affaires n’a pas de secret, les bars et les salles de concert de Ramallah sont bondées, les opérateurs de téléphonie portable palestiniens regorgent de nouveaux clients, et l’iPhone est devenu monnaie courante chez les jeunes Palestiniens. Peut-on rêver mieux ? Après tout, il n’y a pas que les armées qui marchent à l’estomac : les nations occupées aussi, n’est-ce pas ?

Côté politique aussi, la vie a l’air belle. Il est vrai qu’il n’y a pas de processus de paix, mais au moins, le président palestinien Mahmoud Abbas parle de paix et non de lutte armée, et le Hamas est bouclé dans la bande de Gaza. Il n’y a pas de leader qui puisse permettre une nouvelle intifada, et, semble-il, les Palestiniens ont des raisons d’être plutôt contents de l’angle d’approche de la nouvelle administration de Washington.

Plus important encore, les Palestiniens n’ont-ils pas tiré la leçon des deux intifadas précédentes ? Après tout, ce sont des gens intelligents qui savent quand ne pas provoquer leurs occupants. Mais voilà le hic : une insurrection populaire arrive toujours par surprise. Ce n’est que quand elle se produit que nous nous mettons à en chercher les signes précurseurs. Les organismes de renseignement se chamailleront pour savoir qui a prédit et qui n’a pas prédit la révolte, les experts diront qu’ils vous l’avaient bien dit, et l’urgence sera de savoir comment endiguer la rébellion déjà en cours. Quant aux signes précurseurs, ils sont déjà là à profusion.

La semaine dernière, Amira Hass a raconté [dans ces colonnes] comment les dirigeants palestiniens, dont Salam Fayyad (premier ministre et féru d’économie), se sont joints aux manifestations de la journée de la terre. "On nous verra partout où il y a lutte populaire", adit Nabil Shaath à l’agence de presse palestinienne Ma’an. Cette participation des dirigeants politiques peut indiquer qu’ils savent quelque chose que les services de renseignement israéliens ne savent pas. Quand le véritable soulèvement éclatera, ils ne veulent pas se retrouver sur la touche comme lors de la première intifada. Cette fois, ils voudront en être les meneurs.

En même temps, "lutte populaire" est un terme qui convient bien aux Israéliens. Ils l’interprètent comme des manifestations ici et là, quelques rassemblements de protestation regroupant des Israéliens et des Palestiniens, peut-être une pierre ou deux. C’est ce qu’ils qualifient de "relativement calme". Comme un volcan est relativement calme, jusqu’au moment où il ne l’est plus. Les solutions sont bien connues, et les forces de défense d’Israël sont comme jamais "préparées à faire route sur tout lieu où la situation évoluerait".

Une flambée de violence fera certainement des merveilles pour les intérêts israéliens. Rien de tel qu’un attentat terroriste meurtrier pour redorer l’image de victime d’Israël ; çà nous donnerait une excellente excuse pour arrêter le faux gel de la construction de colonies et pour montrer à Barack Obama qui est le véritable coupable. Assez rigolé, passez aux choses sérieuses. Sauvez-nous avec une intifada.

Trad M.C.


par Zvi Bar’el, correspondant Ha’aretz

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 09:19

 

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Le 30 mars 2010, l'ancien rédacteur en chef et actionnaire majoritaire du quotidien Azadiya Welat (Pays Libre), Vedat Kursun, a été condamné à trois ans de prison pour "propagande du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK)" en lien avec des articles publiés dans les numéros des 11 et 12 août 2007. La 4e chambre de la cour d'assises de Diyarbakir (sud-est du pays) l'a reconnu coupable en vertu de l'article 7 de la Loi 3713 antiterroriste LAT).

Reporters sans frontières dénonce les pressions dont font l'objet le journal et ses dirigeants. Ces sanctions, disproportionnées, éclairent les contradictions de la politique du gouvernement turc et en particulier "l'initiative kurde" lancée l'été dernier. Les réformes annoncées doivent assurer de plus amples droits à la population kurde du pays (environ 25 millions de personnes, soit plus d'un quart de la population totale), et se rapprocher des standards internationaux. Mais l'Etat turc semble incapable d'abandonner une logique répressive y compris lorsque celle-ci prend pour cible le seul journal en langue kurde du pays. Une décision on ne peut plus symbolique.

Si la cour d'assises de Diyarbakir a condamné le rédacteur en chef à de la prison, celle d'Istanbul a décidé, toujours en vertu de la LAT, la suspension du journal pour une période de deux mois. Le tribunal a estimé que les responsables d'Azadiya Welat avaient enfreint l'article 6 de la LAT, prévoyant qu'une suspension d'un mois minimum peut être requise pour un média qui aurait "dans le cadre des activités terroristes, incité ouvertement au crime, fait l'éloge d'un crime et d'un criminel ou fait la propagande d'une organisation terroriste". Les autorités reprochent notamment au quotidien d'avoir qualifié le dirigeant du PKK, Abdullah Öcalan, de "leader du peuple kurde", dans le numéro du 27 mars. De nombreux autres articles parus dans Azadiya Welat sont visés par la LAT. Pour les autorités, leurs auteurs et le journal les ayant publiés sont coupables d'actes de propagande pro-PKK. Le Parti des travailleurs Kurdes, créé en 1978, lutte depuis 1984 pour l'indépendance, puis l'autonomie, des régions à population kurde de l'est et du sud-est du pays. Ce parti est placé sur la liste des organisations terroristes par le gouvernement turc.

Ayant déjà été emprisonné en 2009 pour les mêmes charges, Vedat Kursun, s'il est condamné pour le moment à trois ans de prison, risque d'y séjourner pour une durée bien plus longue. La menace d'une peine de prison de 525 ans pèse sur lui, pour des articles publiés entre 2006 et 2008. Les assises de Diyarbakir l'accusent de 103 infractions distinctes à l'article 7 de la LAT, auxquelles s'ajoute une accusation en vertu de l'article 6, stipulant que "quiconque réalise un acte au nom d'une organisation illégale doit être sanctionné comme un membre de cette organisation". Lors de la dernière audience, ce dernier a nié toute propagande et déclaré : " Je n'ai pas publié ces contenus afin de faire la propagande du PKK mais bien dans le cadre du droit à obtenir des informations et de les communiquer au public."

Azadiya Welat, seul quotidien en langue kurde du pays, est suspendu pour la septième fois depuis qu'il sort de manière quotidienne en 2006. Ce journal est régulièrement la cible des foudres du pouvoir, qu'il s'agisse de poursuites ou de saisies. Ozan Kilinç, le nouveau directeur de la publication (qui avait remplacé Vedat Kursun après sa condamnation en 2009) a aussi été condamné à 21 ans et 3 mois de prison le 10 février dernier.

En 2009, la Turquie a été condamnée 12 fois par la Cour européenne des droits de l'homme pour des affaires de violation de la liberté d'expression. Près de 17% des arrêts rendus par la CEDH depuis 1959 concernent ce pays.

© News Press 2010

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 09:05

                                             hélico us]

 

 

Le site Internet WikiLeaks a publié lundi 5 avril une vidéo d'une rare violence montrant un hélicoptère de l'armée américaine tuer un photographe et un chauffeur de l'agence de presse Reuters dans une attaque à Bagdad en juillet 2007.

On peut y entendre les soldats demander à plusieurs reprises la permission de tirer sur un groupe d'hommes dans une rue déserte, parmi lesquels se trouvaient les deux employés, et s'y reprendre à deux fois pour achever les cibles. Un haut gradé de l'armée américaine a confirmé l'authenticité de l'enregistrement, qui a été pris d'un des deux hélicoptères impliqué dans l'attaque

 

                                                    

 

 

 

 

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 07:52

Marie-Christine Burricand s’adresse aux communistes

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 Membre de la commission transformation, M.-C.Burricand a  été destinataire du texte « Pistes de travail pour un Parti Communiste français transformé ».

Elle adresse ce document aux camarades  pour qu'ils  lui fassentc part de leurs  réflexions d’ici la prochaine réunion de la commission transformation, soit le samedi 10 avril.

Je fais  référence, écrit-elle , "autant aux remarques suscitées par ce texte qu’aux analyses et propositions nées de ton expérience de militant communiste." 

Elle  considère que ce document témoigne d’une grande légèreté quant à la question essentielle de la vie du parti.

Dès la première ligne il est d’ailleurs affirmé sans autre explication que la commission n’a pas « entamé réellement son travail » depuis le dernier congrès soit plus de 15 mois.

Les communistes avaient pourtant fait acter dans ce congrès la volonté de faire vivre le PCF dans le combat de classe actuel et la commission devait y travailler. L’exigence des communistes n’a donc pas été respectée.

Dans ces conditions, la convocation d’un congrès à la va-vite avant l’été parait contre productive.

Je constate avec regret que le texte emprunte une phraséologie chère aux « ressources humaines » dont chacun sait qu’elles ont surtout été occupées ces dernières années à mettre des gens dehors. Je cite : « direction unique du projet », « conventions thématiques », « direction de la vie militante », « groupe action-formation », « file active » comme à l’ANPE, « organigramme de fonctions et d’objectifs »… Les communistes deviennent des ressources militantes à mobiliser et à recenser.

C’est une conception utilitariste et technocratique du parti et des communistes qui se dessine ainsi dans ce texte. Notre direction est-elle devenue si pauvre du point de vue théorique comme du point de vue de l’expérience sociale qu’elle ne trouve d’autres termes à employer que ceux de la technocratie des décideurs ?

Commençons donc à nous parler en communistes !

Je suis étonnée que nous n’ayons à notre disposition aucun élément de bilan quant aux conséquences des décisions prises depuis Martigues, congrès qui a lancé la transformation du parti. Combien de communistes ont quitté le parti depuis ? Que deviennent les femmes et hommes qui adhèrent chaque année ? La disparition des cellules comme organe souverain s’est-elle traduite par une amélioration de l’activité communiste dans les quartiers et les entreprises et par des décisions élaborées plus collectivement ? Quelle est la part d’ouvriers et d’habitants des quartiers populaires dans les nouveles adhésions, les directions depuis les sections jusqu’au conseil national ? D’où sont issus (métiers, âges, quartiers) les camarades sollicités par le parti pour prendre des responsabilités électives ? Où en est-on de la parité du point de vue de l’accès aux responsabilités de toutes les femmes ? La centralisation des cotisations au niveau des fédérations a-t-elle permis que plus de communistes cotisent ? Qu’en est-il du reversement aux sections par les fédérations ? Ce mode de fonctionnement a –t-il été source de conflits ?

Voilà des questions qui mériteraient d’être posées avant de se lancer dans la « nième » transformation des statuts.

Ce texte est bien éloigné des efforts des communistes pour faire vivre leur parti dans la société. Les auteurs semblent avoir oubliés que construire l’organisation communiste est un combat quotidien contre le patronat et les idées dominantes. Je dois dire mon inquiétude devant le creux des propositions faites. Que signifie par exemple « garder le meilleur de la démocratie militante et gagner le meilleur de la démocratie de participation » ? L’évocation d’un « processus coopératif national » signifie t-il l’effacement des sections et fédérations, de même d’ailleurs que la référence appuyée aux réseaux et à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication ? Ce document en l’état indique un renoncement à l’objectif de faire vivre l’organisation communiste sur l’ensemble du territoire et de l’activité sociale.

Si tel était le cas, nous garderions peut-être le nom de parti mais nous en perdrions la forme, contrairement à ce qui est annoncé et ce congrès serait un jeu de dupes.

C’est à partir de ces premières réflexions que j’interviendrai à la commission transformation du 16 avril, enrichies bien sur par les éventuelles remarques qui m’auront été faites par des camarades. Je ne manquerai pas d’envoyer à tous les éléments essentiels de la discussion.

Fraternellement, Marie-Christine Burricand

Pistes de travail pour un Parti Communiste Français transformé

 

Dans la réalité, notre Commission n’a pas entamé réellement son travail. Ce document vise à ouvrir le débat et à formuler de premières pistes de travail, pas à le fermer. Il sera, dans les semaines qui viennent, du ressort de la Commission de travailler et de formuler une proposition de feuille de route pour le Congrès. Ce document n’est donc ni préparatoire, ni conclusif : il constitue de premières idées pour la réflexion à venir de la Commission. Ce n’est donc pas la « plate-forme », celle-ci reste à rédiger par la Commission sur la base de notre choix de Congrès :

celui du parti et de sa transformation.

Pour penser et concrétiser les conditions de la transformation de notre parti, nous

devons nous inscrire dans les profonds changements, économiques, sociaux,

politiques intervenus à l’issue de la séquence électorale et du déclenchement de la crise du capitalisme.

Nous avons à présent dans les expériences électorales que nous avons faites, dans le débat politique qui s’est structuré, dans les conséquences sociales et idéologiques de la crise, la matière pour tirer des enseignements solides quant aux nécessités devant, ; lesquelles sont placées les forces de transformation, les forces sociales et politiques les plus critiques face au capitalisme, et le PCF en tout premier lieu.

Premier axe :

Les idées au premier plan

La crise a rebattu toutes les cartes. Le front idéologique s’est déplacé. Nous devons passer de la critique du système à l’élaboration et au partage de solutions alternatives.

Cette perspective marque le besoin d’une rupture fondamentale des dynamiques de travail, à la fois interne et dans le rapport aux forces sociales, politiques et intellectuelles. En résumé, il s’agit de se donner les moyens d’un dispositif de combat pour répondre aux questions nouvelles, pour la mise en débat d’idées, pour leur partage. Il s’agit également de se donner l’ambition de construire les fondements théoriques de notre action politique.

Trois propositions en ce sens :

1) Rassembler et organiser l’ensemble des moyens humains, financiers et intellectuels existant au sein de la direction nationale du PCF et dans le parti autour d’une « direction unique du projet » chargée de l’animation du travail autour d’un nombre limité d’objectifs définis par le Congrès. Il ne s’agit pas en effet de « réélaborer l’ensemble du projet » mais d’engager un travail précis sur quelques questions saillantes. Un tel dispositif devra accroître notre réactivité et la capacité de forger en peu de temps des idées communes en mobilisant les ressources militantes.

2) Assumer comme parti et comme direction nationale le besoin d’une discussion et d’un partage par l’ensemble des communistes d’une culture commune, du débat et de la diffusion d’un ensemble cohérent d’idées concrétisant notre projet de société. Cet effort doit se concrétiser par la publication de brochures à destination de tous les adhérents sur les thèmes de travail que nous fixerons.

3) Choisir d’engager un processus de travail public et ouvert à l’ensemble des forces intellectuelles, sociales et politiques permettant la confrontation réelle sur les enjeux d’une politique d’alternative. A l’appui de notre travail interne, nous pourrions décider de plusieurs conventions thématiques se fixant comme objectif la confrontation et le rassemblement sur des idées alternatives.

Deuxième axe :

Un parti du partage, de la coopération et de la démocratie

Dans les formes politiques qui naissent et meurent sous nos yeux, trois risques

existent : la tentation de « partis hypercentralisés », de vastes mouvements qui

dépossèdent les militantes et les militants de la réalité des choix politiques ou

l’affirmation de principe d’une vie démocratique participative sans concrétisation

réelle.

En affirmant notre choix de la forme « parti », nous affirmons dans le même temps la nécessité d’un effort conceptuel et pratique qui repousse les limites des formes politiques issues du XXème siècle. Nous voulons garder le meilleur de la démocratie militante et gagner dans la réalité le meilleur de la démocratie de participation.

Trois propositions en ce sens :

1) Se donner les moyens pratiques de mobiliser les compétences existantes au sein de notre organisation politique. Il s’agit, avec les fédérations et les sections, de procéder à un « grand recensement » de toutes celles et ceux qui sont disponibles pour travailler ensemble à l’élaboration de notre projet et de nos actions. Cela veut dire en pratique un questionnaire simple, axé sur nos priorités, permettant de mettre en réseau la richesse d’expériences et de compétences du parti.

2) Décider l’expérimentation sur trois au quatre grands axes de travail d’un processus coopératif national impliquant l’ensemble des militantes et des militants. Il s’agit par l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication de créer des espaces de coopération réels. En bref, créer des réseaux de travail qui « marchent ». Nous pourrions par exemple ouvrir un chantier visible sur notre conception d’un « développement humain durable ».

3) Travailler avec la Commission « transformation » d’ici le Congrès à des axes de réforme des statuts, en faire acter les « lignes forces », puis engager d’ici le Congrès, ordinaire la rédaction effective de nouveaux statuts. Ce travail devra viser à un effort de cohérence de nos prises de décisions, à la capacité d’en faire respecter l’application et à une gestion plus rigoureuse des conflits.

Troisième axe :

L’action militante comme moteur de notre organisation

L’héritage du XXème siècle nous place devant une contradiction apparente : une

structure « héritée » basée sur l’impulsion par « en-haut » et une évolution d’ensemble des pratiques militantes comme du champ médiatique qui dans les faits redéploie le militantisme de proximité. Cette contradiction n’est qu’apparente : en effet, les besoins du militantisme local formule des besoins nationaux nouveaux.   La réussite de mobilisation récente autour des enfants « sans-papiers » en témoigne.

Quatre propositions en ce sens :

1) Créer une « direction de la vie militante » permettant l’impulsion, la mise en réseau, le partage, l’efficacité du militantisme de proximité. Il s’agit d’ancrer notre

travail de direction à tous les niveaux dans une conception de mise à disposition

d’outils pour l’efficacité et la créativité militante. Ni exclusivement « montante » ou

« descendante », nous proposons d’engager une transformation de l’organisation de notre travail de direction à tous les niveaux qui vise à démultiplier les champs et l’efficacité du militantisme local, compris au sens large. Cela signifie que l’un des points de départ de cette réflexion est la vie des collectifs militants, leur

développement.

2) Construire une stratégie de déploiement en direction du militantisme à l’entreprise.

Nous pourrions autour de deux ou trois priorités de développement, par exemple La Poste, l’hôpital, l’enseignement ou le secteur automobile, procéder aux recensements , fédération par fédération des militants de ces entreprises, construire sur cette base une ,communication nationale spécifique et réunir chaque année ces militants pour définir des orientations communes de propositions et d’action. Nous devons également en ce,sens repenser notre dispositif de relation au monde syndical et social.

3) Libérer notre capacité d’intervention en direction des médias. La « société

médiatique » et ses évolutions nous place devant des défis d’intervention. Nous avons,  besoin d’un « groupe action-formation » permettant à tous les niveaux de militantisme d’intégrer une culture efficace de rapport aux médias, anciens et nouveaux.

4) Assurer pour chaque nouvel adhérent l’accès à un droit à la formation concrétisant, son accueil au sein de notre parti. Ce droit serait assuré par une « file active » nationale permettant que chaque nouvel adhérent se voit proposer au bout de trois mois un « stage de base » d’un week-end.

Quatrième axe :

Changer la direction nationale du Pcf

Chaque Congrès est l’occasion d’une construction « à chaud » de l’organigramme de, la direction nationale. Cette construction « à chaud » a un écueil principal et handicapant : nous partons trop souvent des besoins de notre rassemblement politique comme direction et pas assez de nos besoins réels pour l’avenir.

Une proposition :

Construire d’ici le Congrès un organigramme de fonctions et d’objectifs avant de se poser la question du nom des militants responsables. En bref, il s’agit ensemble de mettre en plat l’organisation de la direction nationale et de la soumettre à la discussion du Congrès avant la discussion sur les noms.

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