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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 13:37

 


                                     site:   canempechepasnicolas
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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 16:52
                                  MARE-NOSTRUM.jpg  

Violation du droit international : Partner/Orange dans les colonies israéliennes

Publié le 25-03-2010


Ci-dessous un article intéressant, paru dans le Journal "Fédération" de la CGT numéro de février 2010, et mettant en cause le non respect droit international par certains opérateurs de téléphonie mobile.



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http://laconscience.nuxit.net/
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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 09:56

                                                       MARE-NOSTRUM.jpg



Le président syrien, Bachar Al-Assad a déclaré, mercredi 24 mars, sur la chaîne de télévision libanaise appartenant au Hezbollah, Al-Mannar, que son pays était déterminé à chercher un accord de paix avec Israël. Interrogé sur la raison pour laquelle il ne lançait pas une "guerre de libération" contre Israël, M. Assad a répondu : "La guerre est la pire chose (...). Nous devons continuer à chercher la paix aussi longtemps qu’il reste un espoir. Cela signifie-t-il que nous avons espoir dans l’actuel gouvernement israélien ? pas du tout", a déclaré M. Assad.


  Journal  l'Orient le Jour
À quoi servent les armes ?
ORIENT JOUR

 

Les armes que détiennent Israël, l'Iran et le Hezbollah servent à tuer surtout des populations civiles innocentes de part et d'autre, et à détruire notre pays, son infrastructure et son économie, rendant ainsi la vie des survivants encore plus misérable. Dans les guerres modernes, il n'y a pas de vainqueurs. Les guerres sont des catastrophes humanitaires, une défaite pour les gagnants comme pour les vaincus, puisque les deux belligérants se retrouvent pour panser leurs plaies au bout du drame qui ne résoud aucun problème. Au contraire, la guerre ne fait qu'attiser la haine et rendre la tâche encore plus inextricable aux politiques et aux diplomates lorsqu'il faudra rebâtir un pays et négocier la paix avec les survivants.
Qui a profité des guerres sinon les marchands d'armes, les pourvoyeurs de la mort ? Qui est sorti vainqueur, le Vietnam ou l'Amérique ? L'Amérique ou l'Irak ? Israël ou les Arabes ? Malgré plusieurs victoires, Israël a dû restituer les Territoires conquis à l'Égypte et à la Jordanie pour obtenir la paix... Pourquoi donc ne pas négocier carrément la paix pour prévenir un désastre humain. Que signifie une « victoire divine » si 1 500 innocents ont payé de leur vie et lorsque les destructions subies ne sont certainement pas au bénéfice du soi-disant vainqueur ? À quoi servent les vieux Mig rafistolés promis par les Russes puisque leurs pauvres pilotes-kamikazes libanais seront abattus dès leur première sortie face à la supériorité incontestable des chasseurs américains d'Israël ? À quoi servent les 40 000 missiles du Hezbollah si ce n'est pour attirer la riposte de l'ennemi et détruire les deux pays ? Ahmadinejad et Nasrallah déclarent officiellement et se promettent « d'annihiler Israël ».
Israël se laisserait donc « annihiler » sans se venger en rasant le Liban ? L'Iran et le Hezbollah ne nous expliquent pas non plus comment leurs missiles parviendront à détruire Israël tout en épargnant les Palestiniens qui vivent sur le même territoire ? Donc l'éventuel conflit qui nous attend, à Dieu ne plaise, se terminera par l'anéantissement du Liban et d'Israël ainsi que par la liquidation des Palestiniens par la même occasion. Beau palmarès ! On se souvient que près de la moitié des 120 victimes de la guerre de 2006 en Israël étaient des Palestiniens de Haïfa.
Les menaces de l'Iran et du Hezbollah sont du pain béni pour les faucons d'Israël : non seulement elles ne font qu'attirer encore plus de soutiens militaires et économiques de l'Occident, mais, de plus, ils leur fournissent tous les prétextes pour considérer ces menaces comme des casus belli. Que l'État libanais cesse de faire l'autruche en protestant contre les incursions aériennes et maritimes d'Israël ! Puisque Israël est l'ennemi déclaré et reconnu, pourquoi s'attendre à ce qu'il se conduise comme un voisin pacifique ? Tant que nous ne l'aurons pas mis hors d'état de nuire par un traité de paix, Israël se justifiera toujours, par la nécessité de se protéger des menaces du Hezbollah et de ses armes iraniennes en surveillant notre territoire national. Voilà les vrais dangers non seulement à notre survie mais surtout à la survie de notre pays qui ne se releverait plus d'un pareil conflit aux armes de destruction massive.
Toute cette apocalypse pendant que les Égyptiens, Jordaniens et Syriens dorment en paix ! Toute cette calamité pour ne pas dialoguer et négocier une paix qui permettrait à tous les pays de la région à coexister et à vivre ensemble ! Pourquoi la Syrie, dont le Golan reste occupé et où aucun mouvement de résistance islamique ou autre n'est autorisé, cherche-t-elle par tous les moyens, via la Turquie, la France et surtout l'Amérique, à signer un traité de paix avec Israël et pourquoi le petit Liban, dont le Sud a été évacué et libéré en 2000, est-il devenu, depuis, le dépôt d'un terrifiant arsenal, et pourquoi notre pauvre pays n'aurait-il pas droit à la paix ? Ces derniers jours, les services de renseignements de l'armée israélienne accusaient la Syrie de transférer au Hezbollah des armes iraniennes de plus en plus sophistiquées et meurtrières. Le même jour, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirmait que l'État hébreu « ne cherche aucune confrontation avec la Syrie ». Par contre, toutes les menaces et préparatifs à la guerre s'adressent au Liban. Comment se fait-il que c'est toujours le Liban qui est « puni » par Israël, alors que la Syrie par où transitent les armes livrées au Hezbollah a toujours été épargnée ? Est-ce parce qu'en dépit de l'annexion de son Golan, la Syrie n'a jamais menacé Israël en promettant de l'anéantir, à l'instar de l'Iran et du Hezbollah ? Est-ce que l'Iran fournit également des missiles à la Syrie ? Si c'est le cas, pourquoi donc l'Iran n'offrirait-il pas ses missiles à l'armée libanaise plutôt qu'au Hezbollah ? Si jamais Israël venait à évacuer les fermes de Chebaa, nous aurions un problème pour les reprendre... à la Syrie ! Ne pas donner les armes à l'armée libanaise exclusivement maintient l'État libanais impuissant et permet au Hezbollah d'exercer son emprise sur le régime démocratique libanais. Les armes « parlent » plus que tous les discours au Parlement ou dans la seule presse libre de la région.
Pourquoi le petit Liban est-il désigné par l'Iran et le Hezbollah comme le seul champ de bataille ouvert à tous les carnages alors qu'au lendemain des deux guerres de 1967 et 1973, la Ligue arabe avait décrété que le Liban était « un pays de soutien » à la cause arabe et non de confrontation ?
La stratégie de l'œil pour œil que promettait Nasrallah dans un récent discours télévisé est ancrée bien avant lui dans le judaïsme et est à la base de la doctrine d'Israël vis-à-vis de tous ses adversaires depuis sa fondation. Il y a deux ans déjà, l'ayatollah Khamenei, le guide suprême iranien, déclarait : « C'est au Liban que nous allons défaire l'Amérique. » La semaine dernière à Damas, Ahmadinejad demandait au Hezbollah de pilonner Israël de ses fusées en cas d'attaque de l'Iran, comme si les Libanais étaient de son avis...
Amr Moussa nous prévient que le « danger d'une attaque israélienne au Liban est réel » et au lieu de nous immuniser par un traité de paix, comme la Syrie, nous nous laissons entraîner vers l'apocalypse pour servir les intérêts de l'Iran dans son bras de fer avec l'Occident !
Si le Liban-Sud a été évacué unilatéralement et sans crier gare à la demande du président Clinton, qui espérait instaurer la paix au Proche-Orient et décrocher le prix Nobel à la fin de son mandat, la guerre de 2006, par contre, si meurtrière pour le Liban, avait été provoquée par le Hezbollah par l'enlèvement de soldats israéliens par-delà notre frontière. Non seulement les guerres ne servent à rien, mais les armes détenues par des factions non soumises à l'autorité de l'État ne font qu'engendrer des dissensions confessionnelles qui dynamitent la cohésion nationale et mènent soit à la guerre civile, soit à la partition.
La situation actuelle de ni guerre ni paix est, aussi, désastreuse pour la survie du Liban, puisqu'elle paralyse toute volonté d'entreprendre ou d'investir, empêchant ainsi toute croissance économique et ne faisant qu'augmenter le chômage et l'émigration. Justement, la pire des émigrations, celle des forces vives et créatrices ainsi que des jeunes qui ne tiennent pas à hypothéquer leur avenir dans un pays au destin incertain de confrontation militaire, un champ de guerres ouvertes pour les intérêts des autres. Voilà peut-être ce sur quoi misent ceux qui ne prêchent que la haine et la violence, afin de consolider leur mainmise sur un pays appauvri et un État divisé et affaibli.
Tout le Moyen-Orient devrait être démilitarisé ! Que de milliards seraient économisés pour construire et développer les pays de la région, au lieu de les gaspiller pour tuer et détruire. Ces peuples coexisteraient et connaîtraient l'épanouissement dans la paix et la prospérité. Pour le Liban, on bâtirait une infrastructure digne d'un territoire exigu et surpeuplé, mais à vocation touristique ; on planifierait et on profiterait de nos ressources hydrauliques, on aurait l'électricité 24 heures par jour, avec des centrales modernes ; on subventionnerait les énergies propres telles que le solaire ; on relierait les villes côtières par des trains rapides pour éviter la congestion et la pollution, en permettant le transport en commun des dizaines de milliers de citoyens qui convergent sur la capitale tous les jours. Au lieu d'être un terrain de confrontation guerrière, le Liban tout particulièrement deviendrait un petit paradis pour tous ses fils résidents et exilés. À condition d'œuvrer pour la paix et la prospérité plutôt qu'à provoquer des guerres catastrophiques dont nous ne nous releverons plus.

David C. CORM

 

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 09:37
Communiqué de la Section de Béziers du Parti Communiste Français,pcf2.jpg
 
2, rue Voltaire, BEZIERS

Il n'y a pas d'élus communistes au Conseil Régional du Languedoc-Roussillon. Michel PASSET, secrétaire départemental de l'Hérault du PCF, avait précisé dans un communiqué rendu public entre les deux tours des élections «qu'il n'y avait pas de communistes sur la liste de Georges Frêche».
Il est clair que Jean-Claude Gayssot, Josiane Collerais, Jean-Paul Boré et Henri Garino qui n'ont pas respecté le choix quasi unanime des communistes de la région se sont mis, comme le prévoient les statuts, «hors du Parti" . C'est leur choix.
Ils se retrouvent maintenant à la gestion de cette collectivité avec Agnès Julian, représentante patronale dans les instances de l'UIMM* et du MEDEF. C'est aussi leur choix. Ils ne peuvent pas être communistes.

Béziers le 29 mars 2010



sur
http://bezierspcf.centerblog.net
vous trouverez le texte complet du
"réseau faire vivre et renforcer le PCF" au sujet des régionales et de l'après...
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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 09:28

Présidence de l'Assemblée: Déclaration de MG. BUFFET

Bucchini : C’est un homme intègre et courageux qui devient Président de l’Assemblée territoriale de Corse »

Le PCF se félicite que Dominique BUCCHINI, tête de liste Front de Gauche en Corse et artisan de l’union de la gauche au second tour, soit aujourd’hui Président de l’Assemblée territoriale de Corse.

C’est un homme intègre, courageux et innovant qui prend cette responsabilité. Je suis certaine que, connaissant son humanisme et les valeurs de gauche qui le définissent, il placera toute son intelligence au service de la Corse et de ses habitants.

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

Paris, le 25 mars 2010.

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 09:23

Discours d'installation de D BUCCHINI à la Présidence de l'Assemblée de Corse

Assemblée de Corse 25 mars 2010

Mesdames, messieurs, Cher(e)s Collègues,

Vous m'avez confié la fonction éminente d'organiser et de présider vos libres débats. Je mesure l'honneur qui m'est fait et la responsabilité qui est la mienne.



L'Assemblée de Corse est devenue, en près de trois décennies, le réceptacle de tout ce qui concerne, agite, et passionne les Corses. Elle est le creuset de nos espérances collectives, quelles que soient par ailleurs nos différences ou nos divergences.

Pour avoir participé à ses travaux depuis la naissance de notre institution, je sais que notre assemblée ne peut mériter la confiance populaire si elle s'écarte, si peu que ce soit, du respect scrupuleux de l'intérêt public.

C’est ce principe intangible qui guidera mon action de président: la défense sourcilleuse, en toutes circonstances, de l'intérêt général.

Voilà ma doctrine, voilà mon engagement.

Et il n’y a aucune contradiction, bien au contraire, entre mes convictions personnelles bien connues -elles orientent mes choix depuis 40 ans- et les missions que vous m’avez confiées aujourd’hui . Mieux, c’est dans un engagement sans faille au service des « spoliés de la terre » que prend tout son sens et toute sa force la notion même d’intérêt général . Le message de Jean Nicoli, adressé à la Corse au moment suprême, est une véritable boussole pour toute action publique digne de ce nom . Je le conserve précieusement dans mon esprit et dans mon cœur. Et je propose qu’il continue longtemps d’éclairer nos débats et nos travaux.

Cher(e)s collègues,

Je n’oublie pas que chacun d’entre nous, quelles que soient ses options propres, détient une parcelle de la souveraineté populaire et que la règle qui s’impose à tous, en commençant par le Président, dans une assemblée élue, c’est le respect de cette légitimité. Soyez persuadés que les traditions républicaines de respect et de loyauté seront maintenues et défendues. C’est d’autant plus important que nous avons, ensemble, une grande tâche à accomplir: défendre nos populations, leurs emplois, leur cadre de vie, leur avenir ; valoriser notre environnement, notre langue et notre patrimoine; faire vivre la démocratie dans notre assemblée.

Et nous devons remplir ces missions dans un contexte rendu plus difficile par la crise internationale, par les restrictions budgétaires nationales et par la perspective peu rassurante d’une nouvelle réforme des collectivités territoriales.

Ce contexte n’est pas de nature à nous faire renoncer. Il doit au contraire stimuler nos énergies, développer notre sens des solidarités, aiguillonner notre détermination à avancer vers le progrès.

La Collectivité Territoriale de Corse dispose de compétences importantes. Elle est la collectivité de France métropolitaine la plus décentralisée. C'est un avantage indéniable qui ne saurait être compromis par la réduction des moyens financiers dont elle doit disposer pour satisfaire aux besoins du développement et du mieux vivre auquel nos compatriotes aspirent.

La Corse a besoin de démocratie et de transparence. Nous contribuerons à les développer en donnant à notre Assemblée un plus grand rôle, une meilleure capacité de contrôle et d’évaluation, davantage d’efficacité et de visibilité politiques.

Mes chers collègues, Nous l’avons vécu ici même, et sur tous les bancs, nous sommes trop souvent prisonniers d'habitudes, parfois même de préjugés sclérosants. Je vous propose de rompre avec ces comportements, et d’engager sans tarder une large concertation dans tous les domaines où une modernisation et une ouverture s’imposent. Je pense en particulier à la valorisation des travaux du Conseil Economique Social et Culturel. Il nous faudra également développer une action dynamique de coopération inter-régionale et affirmer davantage notre implication dans les affaires européennes. Je veillerai donc à ce que nos travaux soient mieux connus dans leur diversité comme dans leur qualité. Une assemblée délibérante se fait respecter par la qualité et le niveau de ses débats publics. Nos échanges peuvent être contradictoires, vifs et animés. L’essentiel est qu’ils restent empreints de courtoisie et de respect mutuel. Nous sommes tous comptables de l’image de la Corse et nous veillerons ensemble à la valoriser.

Ma méthode de travail sera le dialogue et la concertation. Cette attitude ouverte est attendue par tous les Corses, je le sais. Je sais également que la volonté de construire et l’esprit de responsabilité sont présents sur tous les bancs de cette assemblée. Je suis donc confiant pour l’avenir, car nous allons nous mettre au travail, tous ensemble, et chacun avec ses options propres, pour engager la Corse sur la voie d’une démocratie moderne et apaisée

Quelles que soient nos opinions politiques, nous sommes tous au service de la Corse. Nous nous inscrivons tous dans une grande tradition , celle de Paoli et des Lumières, celle de la Révolution de 1789 qui a tant apporté aux droits de l’homme et du citoyen, celle de la Résistance qui a fait de la Corse le premier morceau de France libéré.

Il nous appartient de travailler , quelles que soient les difficultés, et même si nous n’avons pas tous la même idée de la Nation, à construire collectivement quelque chose de neuf qui sera la contribution originale de la Corse à un ensemble national et européen plus démocratique, plus prospère, plus solidaire. Cette solidarité sera d’autant plus forte qu’elle se ressourcera aux valeurs républicaines de Liberté, d’Egalité, de Fraternité.

Pour chacun d’entre vous, sur tous les bancs, je forme des vœux sincères et chaleureux, pour l’exercice de nos fonctions électives tout au long de cette mandature de quatre ans. Je souhaite à notre assemblée, un fructueux travail au service de la Corse.

                                          Tanti auguri pa oghje e pa dumane…
                                               E, in viaghju, s’accunciara a somma…
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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 07:16
  ASSEMBLEE DE CORSE

     D.BUCCHINI AU PERCHOIR
  DUME PROFESSION- 2
  MARIA GUIDICELLI A L'EXECUTIF
guidicelli maria 
                            









Marie-Jeanne Fedi monte à l'Assemblée
                             
                              
                          drapeau rouge agité-copie-1
                           
                            
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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 10:26
1441933-1914444.jpg

Cuba a le régime le plus performant pour développer une économie ayant pour but de respecter toujours mieux les droits humains et fondamentaux du peuple, qui sont la satisfaction des besoins essentiels de subsistance et épanouissement de tous. C´est ce qui ressort du rapport 2009 du P.N.U.D
. C´est très loin derrière qu´apparaît le premier peloton des régimes européens, suivie de l´Usanie, pourtant supposé être un des pays les plus performants, sûrement selon un autre critère.   Cuba est classée première et l´Usanie 117ème sur 186 pays !

Ce résultat n´est pas pour surprendre puisque le critère retenu par le PNUD pour évaluer la performance de la gouvernance est en ligne avec le paradigme communiste, et que Cuba est justement communiste ; une dictature populaire d´une démocratie socialiste, gouverné par un parti communiste. On sait que le communisme relève d´un paradigme qui met en avant la conquête du bonheur selon les principes de la démocratie et économie socialistes, c´est-à-dire où les principaux moyens de production appartiennent au peuple. Dans les régimes bourgeois le paradigme est autre. Il consiste en la liberté individuelle de conquérir chacun son bonheur, selon le principe de la dictature élitiste de la démocratie bourgeoise, ou ce sont les bourgeois qui contrôlent l´économie, et très souvent le gouvernement, puisqu’ils possèdent les principaux moyens de productions. Toutefois, chacun des paradigme revendique la volonté de respecter les droits fondamentaux de l´homme que sont la satisfaction de ses besoins essentiels de subsistance et épanouissement. Pour l´un, c´est tous ensemble pour l´autre c´est chacun pour soi. Lequel est le meilleur. Il semblerait que le PNUD donne une réponse.
 
Le PNUD évalue l´état de Développement Humain de chacun des 186 pays par un Index calculé chaque année et révélé deux ans plus tard dans un rapport publié en juin. Cet Index prend en compte dans son calcul non seulement le Produit National Brut qui serait indicateur d´un pouvoir d´achat, mais aussi le niveau éducatif, culturel et sanitaire de la population dans son ensemble. Il est donc indicatif, plus que n´importe quel autre, de l´état de développement réel d´un pays pour satisfaire les besoins fondamentaux de sa population.
 
Quoique cet Index favorise naturellement l´éthique communiste plus que l´éthique libéraliste, on conçoit aisément qu´il est plus pertinent, juste et rationnel que le seul PNB. En effet, le PNB n´est indicatif que de la quantité des biens et services produits par un pays, sans distinction aucune de leurs utilités quant à satisfaire les droits essentiels et fondamentaux et quant à leurs répartitions équitables parmi le peuple. Beaucoup de biens et services de hautes valeurs pourraient être concentrés vers une partie infime de la population, d´autres devraient être plutôt soustrait du PNB pour être négatifs et compensatoires, et d´autres sont totalement inutiles quoique comptabilisés (armes, grands luxes).
 
Cependant il est essentiel de reconnaître que le PNB est très indicatif du niveau de capacité, potentiel ou de puissance de l´économie concernée. Car peut importe l´utilité des biens et services dans cette mesure ; il suffit de savoir que l´économie les a produits. Nous dirons que le PNB par habitant est indicatif des moyens mis à la disposition du gouvernement pour obtenir un IDH, qui ne serait qu´une mesure de l´accomplissement de la finalité d´une économie.
 
Dès lors nous comprenons que ni l´IDH ni le PNB n’est révélateur de la performance d´une gouvernance quant à satisfaire le critère du PNUD qu´est l´IDH. De la même manière que la qualité ou le prix d´un objet n´est ni l´un ni l´autre indicateur de la performance quant à accomplir la fonction d´usage de l´objet. Qu´un moteur ait 100W ou 3 KW n´indique rien sur sa performance si cette puissance utile n´est pas mise en relation avec l´énergie effectivement consommée.
 
C´est bien là où il fallait en venir. La performance d´une gouvernance ne peut être évaluée et comparée que par la mise en relation du PNB (par habitant) et de l´IDH, puisqu´il doit y avoir tout de même une corrélation positive entre PNB et IDH. Un accroissement du PNB devrait se traduire par un accroissement de l´IDH, toutes choses étant égales par ailleurs. Cette corrélation positive n´est évidemment pas linéaire puisque l´IDH est un indice avec une limite supérieure égale à 1, alors que le PNB n´a pas de limite supérieure. L´indice IDH est calculé à partir d´hypothèses maximales à approches idéalisées et asymptotiques, tel que mortalité infantile, espérance de vie, taux d´analphabétisme, scolarité etc.. Ces valeurs asymptotiques permettent de calculer un index dont le maximum tend asymptotiquement vers 1.
 
La relation normalement utilisée pour mesurer une performance, efficacité ou rendement est un rapport entre la quantité de chose à obtenir ( ici IDH) et les moyens mis en œuvre pour l´obtenir ( ici PNB). Tout accroissement de ce rapport ne peut que correspondre à une amélioration effective de la performance. Mais pour la raison qui vient d´être mentionnée, un tel rapport ne peut être utilisé. L´utiliser reviendrait à favoriser d´autant plus un pays que son PNB est faible.
 
Le PNUD utilise donc la différence des deux classements.
 
Le classement du PNB/h - le classement de l´IDH. 
 
Ce qui donne des valeurs qui ordonnées par décroissance révèlent un classement des pays selon leurs performances dans la satisfaction des besoins humains fondamentaux, qui forment l´ossature des droits de l´homme.
 
Tout d´abord, constatons qu´à supposer que nous sommes dans le meilleur des mondes et que tous les régimes ont donc la même efficacité pour obtenir leurs IDHs, le rang d´un pays en PNB/h devrait correspondre au mêmes rangs en IDH, de telle sorte que la différence des rangs devrait donner un résultat nul pour tous les pays. Ce qui confirme l´hypothèse de départ, de légalité des performances. La valeur NUL signifierait donc une performance correcte en prenant comme référence la moyenne des performances.
 
Un pays pauvre, avec un rang élevé en PNB (PNB faible) mais plus performant que d´autres pays ayant un PNB égal ou supérieur, aura forcément un rang IDH inférieur à celui du PNB, de telle sorte que la différence des rangs est positive. Plus la différence est positive, plus le pays est performant. Inversement plus la différence est négative, moins le pays est performant. Cette méthode est objective car elle juge la performance d´un pays en comparaison avec tous les autres, sans prendre en considérations la nature du régime politique et du mode de production.
 
On conçoit qu´une comparaison des efficacités des gouvernements, qu´ils soient socialistes ou bourgeois, sous la forme d´une dictature politique de classe, qu´elle soit démocratique ou fasciste, en la satisfaction et améliorations des besoins humains essentiels, n´est valable que si les mesures de celles-ci prennent en compte le niveau des moyens c´est à dire l´état de développement des économies en questions. Une efficacité ne représente qu´une corrélation entre un résultat et les moyens mis en œuvre pour l´obtenir. Plus faible son les moyens mis en œuvre pour un résultat identique, plus grande est l´efficacité de la politique économique.
Ainsi un pays industriellement arriéré, et pauvre en ressources naturelles, peut apparaître comme beaucoup plus efficace qu´un autre dans la mise en œuvre de ses richesses naturelles et humaines au service du développement de son peuple. De même, un pays hautement industrialisé peut apparaître comme peu efficace.
 
 C´est ce qu´établit la mesure de l´IDH et du PNB dans chacun des 182 pays du PNUD
 
ET LA CUBA SOCIALISTE GAGNE DE LOIN DEVANT LE MONDE CAPITALISTE

 
Les résultats donnés par le PNUD.

IDH 2007 :
CUBA = 0,863 ; Usanie = 0,956 Norvège = 0,971 Liechtenstein = 0,951   Classement IDH : 
CUBA = 51 Usanie = 13 Norvège = 1 Liechtenstein = 19
 
PNB 2007( US$ PPP)  :
CUBA = 6.876 Usanie = 45.592 Norvège= 53.433 Liechtenstein = 85.382   Classement PNB 
CUBA = 95 Usanie = 9 Norvège = 5 Liechtenstein = 1
 
Indicateur Performance 

CUBA =96-52 = 44 Usanie= 9-13 = -4 Norvège= 5-1 = 4 Lichtenstein= 1-19 = -18
 
Classement Performance sur 186 pays  
CUBA : PREMIER , Usanie 117ème,  Norvège 83ème, Liechtenstein 164ème
.
Ce résultat remarquable est plutôt réconfortant pour les personnes de bonnes volontés qui luttent pour un monde meilleur, c´est à dire juste. Cuba est la preuve qu´une économie socialiste est intrinsèquement plus performante qu´une économie capitaliste, quant au développement équitable et dans la justice sociale de son économie au service de l´homme, et de l´humanité. Les faits sont là ; devant les hostilités permanentes du monde capitaliste et en particulier de son voisin du nord (117ème) , elle a su rester ferme sur les principes qui fondent son éthique humaniste. Elle n´a pas été contrainte comme d´autres à se dévier de son projet humaniste afin d´éviter sa destruction par des forces hostiles militairement supérieures mettant à profit la diabolisation du "communisme" durant la guerre froide.
 
Le P.N.U.D, organisation des Nations Unies, n´est pas chargé de mettre en avant cette performance de Cuba. Les propagandistes de la "liberté" en particulier celle d´exploiter le travail d´autrui non plus. Cela devrait être l´œuvre des amoureux de la vérité et de l´éthique humaine,.. et devrait conclure une fois pour toute qu´une dictature du peuple est bien plus efficace qu´une dictature d´une oligarchie possédante pour développer une économie dans la justice sociale.
 
Ou serait donc Cuba, si le Blocus criminel qu´elle subit depuis 50 ans n´existait pas ?
Le blocus de Cuba est nécessaire afin de nuire à son développement pour qu´il ne puisse pas apparaître que le socialisme est supérieur au capitalisme. Il serait en effet absurde de penser que la raison du blocus de Cuba n´existe que pour occulter le fait que le socialiste n´est pas performant. S´il n´était pas performant, nul besoin serait de nuire à la bonne marche de son économie depuis 50 ans.
 
Il ne faudrait pas qu´il puisse exister un exemple ou une économie dirigée selon le critère premier de la satisfaction rationnelle et planifier des besoins dans son ensemble est supérieur, c´est à dire plus efficace qu´une économie libre laissée à la merci de la recherche du profit maximum d´une minorité d´individus.
 
 Peine perdue !. Une organisation des N.U démontre que cet exemple existe, c´est CUBA.

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-preuve-par-cuba-71576?debut_forums=100
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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 10:04

Déclaration de Michel Stefani - Secrétaire régional du PCF

Il faut à la Corse une nouvelle moralité politique.

A la veille du 3ème tour une seule question se pose faut il céder aux manœuvres de la droite pilotées par l'Elysée pour infirmer le verdict sans appel des électrices et des électeurs en Corse.

Cette conception dangereuse de la politique sur fond d'anticommunisme d'un autre âge, pour ne pas dire des temps les plus sombres de notre histoire, promet la Corse à une plus grande instabilité à un enfoncement dans une politique calamiteuse qui serait mise en œuvre par ceux la même qui ont été sévèrement désavoués en Corse comme dans le reste du pays.

Pour ce qui des élus du Front de gauche les choses sont claires nous l'avons dit hier, comme au mois d'octobre dernier, sur un engagement de gauche et une rupture avec le violence indépendantiste nous sommes disposés à tout examiner pour :

* Confirmer la défaite de la droite,
* Rompre avec la politique de "désanctuarisation" de Camille de Rocca Serra et Ange Santini,
* Combattre la politique Fillon Sarkozy.

Les élu(e)s du Front de gauche injustement accusés de vouloir empêcher toute discussion avec la liste Simeoni Angelini alertent l'opinion publique insulaire sur cette façon de vouloir, par médias interposés, imposer une recomposition politique contraire à la volonté des électrices et des électeurs.




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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 09:39

 On pourra suivre la cérémonie d'installation sur la chaîne  Via Stella, n°293

(avec le concours de Corse-Matin.)

La séance d'installation, qui débute aujourd'hui à 15 heures, est consacrée à l'élection du président de l'assemblée de Corse, des membres de la commission permanente, des deux vice-présidents et du conseil exécutif et de son président. Son déroulement obéit au Code général des collectivités territoriales.

La première réunion de l'assemblée nouvellement éluesera  présidée par son doyen d'âge, entouré des deux plus jeunes membres qui font fonction de secrétaires. La  doyenne prononcera  une allocution. Ce  sera  Lætitia Casalta, 82 ans, maire de Canale-di-Verde, et élue de la liste d'union de la gauche conduite par Paul Giacobbi.

Élection du président et de la commission permanente

L'assemblée élit d'abord son président au scrutin secret à la majorité absolue des conseillers (26). Si cette élection n'est pas acquise après les deux premiers tours de scrutin, il est procédé à un troisième tour et l'élection a lieu à la majorité relative.
En cas d'égalité des voix, l'élection est acquise au bénéfice de l'âge. Le président est élu pour la durée du mandat de l'assemblée de Corse, soit quatre ans.

Dès qu'il est élu, il prend possession du fauteuil de président de l'assemblée et prononce un petit discours.

Dans la foulée, l'assemblée de Corse procède à l'élection des membres de la commission permanente: outre le président de l'assemblée, dix conseillers dont deux vice-présidents.

Les membres de la commission permanente sont élus au scrutin de liste. Chaque conseiller ou groupe de conseillers peut présenter une liste de candidats. Chaque liste est composée alternativement d'un candidat de chaque sexe.

Les listes sont déposées auprès du président dans l'heure qui suit l'élection de celui-ci. Si, à l'expiration de ce délai, une seule liste a été déposée, les nominations prennent alors effet immédiatement dans l'ordre de la liste, et il en est donné lecture par le président. Dans le cas contraire, l'élection a lieu à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne, sans panachage ni vote préférentiel.

Le conseil exécutif

Il est ensuite procédé à la désignation de deux vice-présidents de l'assemblée parmi les membres de la commission permanente au scrutin de liste à la majorité absolue, sans panachage ni vote préférentiel.
 Si après deux tours de scrutin, aucune liste n'a obtenu la majorité absolue, on procède à un troisième tour et l'élection a lieu à la majorité relative.
 En cas d'égalité de suffrages, les candidats de la liste ayant la moyenne d'âge la plus élevée sont élus.
Vient enfin l'élection des membres du conseil exécutif de Corse et de son président, dans les mêmes conditions de quorum (deux tiers des membres présents ou représentés) et de majorité (26). Les conseillers exécutifs, au nombre de huit, et leur président, sont élus au scrutin de liste avec dépôt de listes comportant autant de noms que de sièges à pourvoir.

Sur chacune des listes, l'écart entre le nombre des candidats de chaque sexe ne peut être supérieur à un. Si aucune liste n'a recueilli au premier et au deuxième tour la majorité absolue, il est procédé à un troisième tour. Dans ce dernier cas, la totalité des sièges est attribuée à la liste qui a obtenu le plus de suffrages.

En cas d'égalité de suffrages entre les listes arrivées en tête, ces sièges sont attribués à la liste dont les candidats ont la moyenne d'âge la plus élevée.

Le président du Conseil exécutif est le candidat figurant en tête de la liste élue. Tout conseiller à l'assemblée de Corse élu au conseil exécutif dispose d'un délai d'un mois pour démissionner de son mandat de conseiller à l'assemblée de Corse ou de sa fonction de conseiller exécutif.

À défaut d'option dans le délai imparti, il est réputé démissionnaire de son mandat et remplacé par le suivant de sa liste d'origine. Cette première séance a toutes les chances de traîner en longueur en raison des nombreuses suspensions qui peuvent être demandées. Et des tractations de dernière heure. On le précise... par expérience.

 (avec Corse-Matin)
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