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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 16:58
         Rififi à droite selon « Corse Matin » de ce jour.

 
Rififi .... et magouilles pourrions-nous ajouter.
Le gros problème pour la droite défaite, c’est de « faire barrage au communisme » !!!
Dans nos précédents billets, nous avons évoqué la menace brandie par S.Grimaldi, à savoir, la Corse dirigée par les socialo-communistes (sic) nouvel avatar de  Cuba et de  la Corée du Nord.
La droite est donc prête à se renier et à favoriser les nationalistes, et pas seulement « modérés ».
Diable ! m'écriè-je! (surtout si notre ami Dumè Bucchini est le nouveau Satan qui  menace villas de luxe et golfs 18 trous !)... la droite reconnaitrait-elle enfin l’existence du peuple corse, ce peuple, que le journal communiste Terre Corse avait appelé » à l’insurrection pendant les années sombres de l’occupation  fasciste ? On peut se le demander depuis que nous savons que Marcel Franscisci,  élu UMP comme son père, et président de la fédération UMP de Corse-du-Sud, et S.Grimaldi, déjà citée, et Jeanne d’Arc Corse, résolue à bouter les rouges du perchoir de l’Assemblée, proposent un rapprochement avec Femu a Corsica, « voire plus » comme l’écrit Paule Casanova dans le journal.
Notre nouvel adepte de la notion de peuple corse,  ajoute même, qu’il préfère « Gilles Simeoni à Dominique Bucchini ».
Lors du « conclave de Corte », comme écrit la journaliste, on aurait  ainsi distingué les rénovateurs (sic) _S.Grimaldi, M.Francisci…_des « conservateurs » (re-sic), savoir  « Camillou » (de Rocca Sera), comme certains le nomment, et Ange(Santini)…Ainsi, donc, et toujours selon P.Casanova, les « rénovateurs » pourraient prendre langue avec tous les nationalistes, des « modérés » de Femu a Corsica aux indépendantistes de Corsica Libera.

 De cette pulitichella, certains à droite ne veulent pas. C'est tout à leur honneur.
Par exemple, Jérôme Polverini  qui a dénoncé les « combinaisons de circonstances » et a appelé au respect de l'expression populaire.

 

Paule Casanova conclut son article par cette délicieuse info : « Hier, Camille de Rocca Serra s'est, une nouvelle fois, rendu à Paris... Pour y déguster les chocolats de Pâques ? »


                                                  u cursinu rossuu-cursinu-rossu-copie-2.jpg

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 16:22

ekonomi_mercek03.jpg

«Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils remplissent leur âme. Chacun d’eux retiré à l’écart est comme étranger à la destinée de tous les autres ; ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine...»

Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique


Ces lignes écrites il y a plus de 150 ans par Tocqueville n’ont pas pris une ride ; à croire que le capitalisme n’a pas dégénéré au fil du temps et qu’il est originellement contre la valeur humaine. Je voudrais m’interroger sur ce qu’il me semble important de décrire comme dérives dues, en tout état de cause, à l’insatiabilité des hommes qui font tout pour s’enrichir quel qu’en soit le prix matériel ou moral. Parmi les indicateurs de l’intolérable injustice alimentaire, on ne peut pas ne pas citer la mainmise des multinationales sur le marché de la faim.

Comme l’écrit si justement la journaliste et sociologue Esther Vivas :

« Le modèle alimentaire actuel, tout au long de sa chaîne du producteur au consommateur, est soumis à une forte concentration, monopolisé par une série de corporations agroalimentaires transnationales qui font passer leurs intérêts économiques avant le bien public et la communauté. Le système alimentaire ne correspond plus aujourd’hui aux besoins des individus ni à la production durable basée sur le respect de l’environnement. C’est un système dont l’ensemble du processus est enraciné dans la logique capitaliste - la recherche du profit maximum, l’optimisation des coûts et l’exploitation de la force de travail. Les biens communs comme l’eau, les semences, la terre, qui depuis des siècles appartenaient aux communautés, ont été privatisés, spoliés des mains du peuple et transformés en une monnaie d’échange à la merci du plus offrant... Face à ce scénario, les gouvernements et les institutions internationales se sont ralliés aux desseins des sociétés transnationales et sont devenus les complices, d’un système alimentaire productiviste, non durable et privatisé. (...) » (1)

Abordant la famine récurrente, elle poursuit :

«La crise alimentaire qui est apparue tout au long des années 2007 et 2008, avec une forte augmentation du prix des aliments de base, met en évidence la vulnérabilité extrême du modèle agricole et alimentaire actuel. Selon la FAO, cette crise alimentaire a réduit à la famine 925 millions de personnes...  (...)Compte tenu de ces données, il n’est pas surprenant qu’une vague d’émeutes de la faim ait traversé le Sud, car ce sont précisément les produits dont les pauvres se nourrissent, qui ont connu la hausse la plus importante. (...) Le problème aujourd’hui ce n’est pas le manque de nourriture, mais l’impossibilité de l’obtenir. En fait, la production mondiale de céréales a triplé depuis les années 1960, alors que la population mondiale a seulement doublé.»(2)


D’une crise, l’autre...


Cette augmentation est-elle due à d’autres facteurs?

«Il est vrai, poursuit Esther Vivas, que des causes conjoncturelles permettent d’expliquer en partie l’augmentation spectaculaire des prix au cours des dernières années : la sécheresse et d’autres phénomènes météorologiques, liés au changement climatique, ont touché les pays producteurs comme la Chine, le Bangladesh, l’Australie (...) L’augmentation du prix du pétrole, qui a doublé au cours des années 2007 et 2008, a provoqué une flambée du prix des engrais et des transports. Elle a aussi eu pour conséquence des investissements accrus dans la production des combustibles alternatifs d’origine végétale. Les biocarburants ont affamé les pauvres. En 2007, aux Etats-Unis, 20% de la récolte des céréales ont été employés pour produire de l’éthanol (3)

Cependant la cause fondamentale est la spéculation, ce cancer financier des temps modernes. «Aujourd’hui, on estime qu’une part significative des investissements financiers dans le secteur agricole est de nature spéculative. Selon les chiffres les plus conservateurs, il s’agirait de 55% du total de ces investissements. (...) Les pays du Sud, qui étaient autosuffisants et même disposaient d’un excédent de produits agricoles d’une valeur de un milliard de dollars il y a une quarantaine d’années, sont devenus aujourd’hui totalement dépendants du marché mondial et importent en moyenne pour onze milliards de dollars de nourriture.(...)»(4)


Abordant l’autre dimension crisique, Esther Vivas écrit :

«Le capitalisme a démontré son incapacité de satisfaire les besoins fondamentaux de la majorité de la population mondiale (un accès à la nourriture, un logement digne, des services publics d’éducation et de santé de bonne qualité) tout comme son incompatibilité absolue avec la préservation de l’écosystème (perte croissante de la biodiversité, changement climatique en cours). Au cours des années 2007-2008 éclata la crise financière internationale la plus importante depuis 1929. La crise des hypothèques "subprimes", à la mi-2007, fut un des éléments déclencheurs, qui a conduit à l’effondrement historique des marchés boursiers du monde entier, à de nombreuses faillites financières, à l’intervention constante des banques centrales, des opérations de sauvetage.»(5)

Nous voilà donc confortés dans ce que nous subodorions. Les multinationales, par leur politique sans état d’âme, ont fait main basse et l’agrobusiness a de beaux jours devant lui. Le secret des puissances de l’Argent l’est de moins en moins. Beaucoup savent maintenant que les crises économiques mondiales ne sont pas des «tempêtes parfaites» sur lesquelles nous ne pouvons rien, mais plutôt des opérations économiques d’envergure calculées et exécutées par quelques puissantes banques qui vont jusqu’à menacer des États de faillite totale pour arriver à leurs fins.

Le journaliste Matt Taibbi décrit la banque Goldman Sachs, il débute son texte comme suit :

«La première chose que vous devez savoir de Goldman Sachs, c’est qu’elle est partout. La banque d’investissements la plus puissante au monde est une gigantesque pieuvre vampire qui enfonce sans cesse son siphon sanguinaire dans tout ce qui a l’odeur de l’argent. Certains cerveaux chez Goldman Sachs ont conçu et exécuté toutes les crises financières depuis les années 20. Elle a de plus, toujours utilisé à peu près le même procédé : elle se place d’abord au centre d’une bulle financière en émettant des produits financiers sophistiqués conçus dès le départ pour faillir. Ensuite, elle s’arrange pour que la petite et la moyenne classe (les gens ordinaires et les PME par exemple) investissent dans ces produits condamnés d’avance Puis c’est encore la "Big banque" qui finit le travail en pétant la bulle elle-même, faisant disparaître du coup un tas de petites banques. Une fois que tout le monde est appauvri et que l’économie est à l’agonie, la Big banque arrive en triomphe, nous offre de sauver l’économie et nous prête à haut taux d’intérêts l’argent qu’elle vient juste de nous siphonner. Et le processus recommence...» (6)

Il vient que l’économie américaine continue à gouverner le monde, peut-être pas pour longtemps. On sent un frémissement ; de plus en plus de pays remettent en cause cette suprématie qui repose sur du vent. Certes, écrit Jochen Scholz, l’économie américaine est encore la plus importante du monde, mais elle est fragile car elle a perdu sa base industrielle au profit de la création de valeur dans le domaine financier. Cela a été rendu possible grâce au système mondial reposant sur le dollar, qui a permis aux Etats-Unis d’avoir une dette toujours plus élevée envers le reste du monde, de délocaliser sa production à l’étranger et d’encourager une consommation fondée sur l’endettement. A la fin de 2008, la dette américaine représentait 70% du produit intérieur brut. La revendication du leadership formulée en 1948 a été pour la première fois remise en cause dans les années 1970 par la Cnuded avec l’initiative «New International Economic Order». Son objectif était la dissolution du système de Bretton Woods. (7) Souvenons-nous : le président Boumediene portant la parole du Tiers-Monde aux Nations Unis a plaidé en 1974 pour un ordre international plus juste.

Malgré les appels de plusieurs pays pour un changement de paradigme pour une architecture du système financier international, même de la part des pays capitalistes comme la France, le système de Bretton Woods semble avoir de beaux jours devant lui Cela n’empêche pas les nations des PVD notamment les pays émergents de réclamer aux Etats-Unis de nouvelles règles.

« La Chine, écrit Jochen Scholz, principal créancier des Etats-Unis, n’éprouve guère l’envie d’ajouter au bilan de sa banque centrale des obligations américaines sans valeur et réfléchit avec les Etats Bric et d’autres partenaires asiatiques à des alternatives au dollar(...) Les 6 Etats de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et les Etats Bric ont l’intention de réaliser leurs transactions dans leurs propres monnaies. Le monde extérieur aux 950 millions d’habitants de l’«Occident» s’est réveillé. Il n’accepte plus une division durable de l’économie mondiale entre riches et pauvres, entre profiteurs et mendiants, (...). La Chine demande une monnaie de référence mondiale qui ne soit contrôlée par aucun Etat particulier. (8)

Une autre crise que les pays industrialisés et, notamment les climato-sceptiques tentent de minimiser en démonétisant le GIC qui a eu à se tromper sur certaines de ses conclusions et qui a abouti comme on le sait, à l’échec de Copenhague où les pays riches n’ont rien voulu céder. En d’autres termes, les pays industrialisés ont externalisé une partie de leurs émissions dans les pays émergents, et plus particulièrement la Chine. Il faut rendre à César le carbone qui est à César. La Chine est de loin le principal importateur d’émissions de CO2. 23% des émissions des produits de consommation des pays développés sont exportés vers les pays en voie de développement. A la crise énergétique en raison de la dépendance des combustibles fossiles, fera suite une crise de la biodiversité, avec la disparition d’espèces animales et végétales qui pourrait conduire à la «sixième grande extinction»(9)


La crise de «civilisation»


Cette dernière crise est à la fois ancienne et actuelle, elle structure l’imaginaire des pays occidentaux, elle plonge ses racines dans l’arrogance de l’Occident mâtiné de christianisme au départ pour les besoins de sa cause et qui ensuite s’est découvert un sacerdoce dans le money théisme. Tout au long de l’aventure du capitalisme, des vies ont été broyées au nom de l’intérêt, des guerres ont été faites, un colonialisme le plus abject a été imposé aux nations fragiles par les patries des droits de l’homme européen. Pour Jean Ziegler, « les peuples du tiers-monde ont bien raison de haïr l’Occident.(...) Par le fer et le feu, ils ont colonisé et exterminé les peuples qui vivaient sur les terres de leurs ancêtres en Afrique, en Australie, en Inde...Le temps a coulé depuis, mais les peuples, se souviennent des humiliations, des horreurs subies dans le passé. Ils ont décidé de demander des comptes à l’Occident». Même les droits de l’homme - un héritage du siècle des Lumières - participent du complot. Alors qu’ils devraient être «l’armature de la communauté internationale» et le «langage commun de l’humanité», ils sont instrumentalisés par les Occidentaux au gré de leurs intérêts.(10)

Une analyse pertinente du déclin de l’Occident pour avoir failli à son magistère moral nous est donnée par l’ambassadeur singapourien Kishore Mahbubani. Dans cet essai magistral, il analyse le déclin occidental : recul démographique, récession économique, et perte de ses propres valeurs. Il observe les signes d’un basculement du centre du monde de l’Occident vers l’Orient. Il cite l’historien britannique Victor Kiernan et son ouvrage «The Lords of Humankind», Europe an Attitudes to the Outside World in the Imperial Age.. Kiernan brossait le portrait de l’arrogance et du fanatisme traversés par un rayon de lumière exceptionnel. La plupart du temps, cependant, les colonialistes étaient des gens médiocres mais en raison de leur position et, surtout, de leur couleur de peau, ils étaient en mesure de se comporter comme les maîtres de la création. En fait, [l’attitude colonialiste] reste très vive en ce début de XXIe siècle.(...) Le complexe de supériorité subsiste. « Cette tendance européenne à regarder de haut, à mépriser les cultures et les sociétés non européennes, a des racines profondes dans le psychisme européen.»(11)

La dichotomie «The West and the Rest» (l’Ouest et le reste du monde), voire la perspective conflictuelle résumée par la formule «The West against the Rest» (l’Ouest contre le reste du monde) semble être étayée par le mythe de la guerre contre Al-Qaida. Il n’est pas étonnant dans ces conditions de voir perdurer des situations dantesques s’agissant de l’arrogance des riches en face de la détresse des pauvres. Santiago Alba Rico en donne un exemple récent, il s’agit du luxe d’une croisière qui jette l’ancre à... Haïti au moment du tremblement de terre.

« Vers dix heures du matin, le 19 janvier dernier, le Liberty of the Seas, un des yachts les plus luxueux du monde, débarqua ses passagers dans le port idyllique de Labedee. Accueillis au son d’une musique folklorique enchanteresse, avec des rafraichissements... Ce rêve matérialisé, ce retour civilisé au Jardin d’Éden biblique, était cependant attenant à un autre monde d’innocence perdue et de barbarie antédiluvienne. Une mince cloison, une transparence dure et infranchissable le séparait de cet autre monde. Et c’est qu’en effet, de l’autre côté du mur de trois mètres de hauteur, hérissé de fils de fer barbelés et gardé par des vigiles armés, on n’était pas le 19 janvier, mais le 12, il n’était pas dix heures du matin, mais cinq heures de l’après-midi, on n’était pas à Labedee, mais à Haïti et la terre tremblait, les maisons s’écroulaient, les enfants pleuraient et des milliers de survivants fouillaient les décombres pour y rechercher des cadavres et un peu de nourriture. » (12)

« (…) De quel droit survivons-nous aux morts? Du droit que nous donne la certitude inexorable de notre propre mort. (...) De quel droit les États-uniens rient-ils à des funérailles à Haïti? (...) Eh bien, la mondialisation capitaliste consiste - du point de vue anthropologique - en ce que les classes moyennes de l’Occident, à travers le tourisme et la télévision, aillent rire à gorge déployée, et boire et danser...» (13)

Alba Rico conclut d’une façon pertinente :

«Nous sommes là parce que nous sommes plus riches et plus puissants et cela vaut également pour les bons sentiments ; mais si nous sommes, en plus, impolis et grossiers, si nous rions à leurs funérailles, c’est parce que nous sommes convaincus que, contrairement aux Haïtiens et aux Indonésiens, nous n’allons pas mourir. (...) La grossièreté, l’irrespect, la mauvaise éducation sont presque devenus des impératifs moraux. Cela peut-il nous étonner que lorsqu’il s’agit de "sauver le monde" l’Occident s’empresse d’envoyer des marines et des touristes?» (14)

Alexis de Tocqueville avait en son temps mesuré l’étendue de la toile invisible tissée par le capitalisme qui broie les individus Ecoutons le :

« (…) Quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie. Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. (…) Que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre? » (15)

Aragon en son temps écrivait devant l’anomie du monde : «Est-ce ainsi que les Hommes vivent? » Son inquiétude restera sans réponse.

1. Esther Vivas : http://esthervivas.wordpress.com/ Inprecor, n. 556-557, janvier 2010 : http://www.legrandsoir.info/Les-contradictions-du-systeme-alimentaire-mondial.html

2. Ibid.

3. Ibid

4. Ibid.

5. Ibid.

6 .Matt Taibbi : Vers une autre crise économique signée Goldman Sachs http://infodesderniershumains.blogspot.com/ mardi 9 mars 2010

7.Jochen Scholz. http://www.horizons-et-debats.ch 19 Mars 2010

8. Ibid.

9. Grégoire Macqueron, Futura-Sciences http://m.futura-sciences.com/12 mars 2010

10 .Jean Ziegler : La haine de l’Occident. Albin Michel. 2008

11 .Kishore Mahbubani : The Irresistible Shift of Global Power to the East. 2008

12 .S.Alba Rico http://www.legrandsoir.info/De-quel-droit-survivons-nous-aux-morts.html6

13. Ibid.

14. Ibid.

15. Alexis de Tocqueville : De la démocratie aux Amérique.

 

 

Professeur Chems Eddine Chitour : École Polytechnique enp-edu.dz

 Mondialisation.ca

Par cuba si lorraine
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 15:53

RESF nous écrit et nous sommes solidaires...

Chers tous

Les enfants de Monsieur FADLI Mohamed n’ont pas retrouvé leur papa en rentrant de l’école hier… il a été arrêté en pleine ville de Bastia à 9 heures entouré de personnes qui passaient par là et témoins malgré eux d’une catastrophe humaine de plus.

En 92 Mohamed FADLI , professeur d’anglais, doit quitter son pays l’Algérie à cause des troubles politiques. Réfugié en Espagne, en situation régulière, il y travaille et vit avec sa femme et ses 2 enfants jusqu’en 2004 .

Suite à la perte de son emploi et de graves problèmes de santé ils décident de rejoindre le frère de sa femme installé en Corse. Commence alors l’angoisse de vivre sans papiers et dans la précarité. De stage au greta en emplois multiples ce couple veut vivre dignement. Ils scolarisent leurs enfants, Yacine et Youcef, à l’école Gaudin . Les institutrices parlent de modèles d’intégration .

Aujourd’hui, bien que la préfecture s’était engagée oralement auprès de notre Réseau Education Sans Frontière à ne pas expulser M Fadli et à instruire son dossier, il est en garde à vue et doit être expulsé demain .

Ce matin ses enfants et sa femme, Zohra , dans l’angoisse de ne plus le revoir, ont trouvé notre soutien lors de la manifestation unitaire . La préfecture a alors refusé de nous recevoir !

Nous devons tous ensemble refuser l’inadmissible et nous mobiliser massivement dès aujourd’hui. Sans nous demain ou après demain Yacine et Youcef ne reverront plus leur papa et une famille de plus aura été brisée par le « pays des droits de l’Homme »….

Bombardons la Préfecture de Faxs et de coups de fil ( fax cabinet du préfet : 04 95 34 06 82 ; fax secrétariat général : 04 95 34 52 84 ; fax bureau des étrangers : 04 95 34 50 69 ; fax préfecture : 04 95 34 64 81)
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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 16:16

 

    NOTES DE LECTURES

 

Petite Contribution au 

LIVRE NOIR de L'ANTICOMMUNISME et de la CONTRE-REVOLUTION

 

 

Henri Alleg, Samir Amin, Franck Bochow, Vincent Flament, Georges Gastaud, Radim Gonda, Rémy Herrera, Vanessa Ikonomoff, Fernando, Vera Jiménez, Joe Kaye, Annie Lacroix-Riz, René Lefort, Pierre Lévy, Monica Moorehead, Carmen Morente Munoz, Gloria Rubac, Jean-Luc Sallé, Miloslav Vrazel, Zbigniew Wiktor.

Edité par le Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe.

A commander à :
Madeleine Dupont
62 résidence Les Hirsons
62800 Liévin
Prix : 7€ + 2€90 de port

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 16:11

                                  ASSEMBLEE-CORSE.jpg

Suivez en direct sur le site de la CTC, la séance d'installation de l'Assemblée de Corse jeudi 25 mars à 14h30

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 15:06

D BUCCHINI hier soir........

Reste le symbole fort de l’alternance politique dans l’une des deux seules régions dirigées, jusqu’ici, par la droite.


« Nous sommes très contents d’avoir battu la droite qui gérait l’île depuis 26 ans, c’est le plus important », réagissait, hier soir, le communiste Dominique Bucchini, tête de liste du Front de gauche (10,02% au premier tour), qui présidera l’Assemblée de Corse. « Est-ce que la gauche a réussi à faire son meilleur score ? Non, poursuit-il. Nous avons sans doute sous-estimé l’impact de la campagne anticommuniste menée par la droite et les nationalistes ». Lesquels ont multiplié, depuis une semaine, les mises en garde sur le thème du « drapeau rouge flottant sur la collectivité de Corse ».

                                      U Rossu

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 14:52

                                                          MARE-NOSTRUM.jpg


Marie-George Buffet écrit à Nicolas Sarkozy

 

mardi 23 mars 2010,
Marie-George Buffet
Secrétaire nationale du PCF
Députée de la Seine-Saint-Denis

à

Monsieur Nicolas Sarkozy
Président de la République
Palais de l’ Élysée
55, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris Paris, le 22 mars 2010

Monsieur le Président,

Je tiens à vous faire part de ma grande inquiétude concernant les évolutions au Proche-Orient. Dans un contexte d’impasse politique et de tensions, une suite de provocations israéliennes crée aujourd’hui une situation très dangereuse.

Les autorités israéliennes ont annoncé la construction de 1600 nouvelles unités de logements dans un quartier de colonisation à Jérusalem-Est. Elles affirment leur volonté de continuer ce processus illégal de colonisation, à Jérusalem-Est comme en Cisjordanie, malgré le tollé international ainsi provoqué.

Les villages palestiniens de Bi’lin et Ni’lin ont été décrétés « zone militaire interdite » pour six mois alors que des Israéliens et des Palestiniens y manifestent régulièrement et pacifiquement ensemble contre le mur d’annexion.

Le gouvernement israélien multiplie les actions unilatérales afin de modifier le statu quo des lieux saints à Jérusalem et dans d’autres lieux des territoires occupés.

Ces provocations ont suscité des heurts à Jérusalem. La tension reste très vive.

Devant une telle précipitation des événements, on attendait des réactions à la hauteur de la part de la France et de ses partenaires européens. Je constate à l’inverse une carence grave d’initiatives. Ni notre pays, ni l’Union européenne, pourtant, ne peuvent, sans risque énorme pour l’avenir, laisser bafouer le droit international et contribuer ainsi à une détérioration plus que préoccupante de la situation.

La France et les vingt sept ne peuvent se contenter de répéter que le dialogue doit reprendre et que les mesures portant atteinte à la confiance doivent être évitées. Il est nécessaire d’aller au delà des conclusions du Conseil des Affaires étrangères du 8 décembre 2009. Il faut maintenant une détermination et des actes politiques, puisqu’à l’évidence Israël ne veut entendre aucun appel, persiste à bloquer toute négociation véritable et se permet, avec arrogance, de défier rien moins que le Conseil de Sécurité en faisant comme si les résolutions de celui-ci n’existaient pas.

Comment s’en étonner quand on voit l’inutilité atterrante de la tournée au Proche-Orient de Mme Ashton, Haute représentante de l’ UE et le choix consternant de l’inaction fait par le Quartet réuni à Moscou le 19 mars.

J’observe enfin, avec stupéfaction, Monsieur le Président, que les autorités françaises n’ont toujours pas renoncé au rehaussement des relations bilatérales Union européenne/Israël, ce que confirme notamment la réponse, en date du 16 mars, du Secrétaire d’État, M. Pierre Lellouche, à une question écrite.

Rehausser le statut d’Israël dans le cadre de l’accord d’ Association, alors que ce pays est accusé dans un rapport récemment adopté par l’Assemblée générale de l’ONU, de crimes de guerre voire de crime contre l’humanité serait un acte choquant. Ni la France, ni les Européens ne devraient assumer un tel choix qui revient à récompenser celui qui bafoue le droit et des références éthiques essentielles au détriment des victimes. Enfin, je suis informée que la France et Israël auraient décidé de renforcer leur coopération militaire. Si cette information était vérifiée, je comprendrais qu’elle suscite une indignation certaine.

Je suis persuadée, Monsieur le Président, que l’Europe et la France –qui doivent avoir leur propre politique- ne manquent pas de moyens pour agir positivement en marquant une vraie volonté d’initiatives positives afin de conserver toutes leurs chances à une paix juste et durable et à la création d’un État palestinien indépendant à côté de l’État d’Israël.

L’ Union européenne devrait commencer par suspendre l’application de l’accord d’association avec Israël tant que ce pays bafoue le droit international et les droits humains. Le Parlement européen a d’ailleurs adopté en avril 2002 une résolution demandant cette suspension. Le temps de l’action et des sanctions est venu afin d’en finir avec l’impunité israélienne et pour appuyer avec la plus grande fermeté les initiatives nécessaires dans la voie d’un règlement négocié. La tenue d’une conférence internationale devrait s’imposer afin d’engager un nouveau processus politique pour une solution conforme au droit et aux résolutions des Nations-Unies.

Je vous remercie de l’attention que vous pourrez porter à cette lettre et je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes respectueuses salutations.

Marie-George Buffet

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 13:12
 A LA SUITE DES ERUCTATIONS ANTICOMMUNISTES DE CERTAINE ET CERTAINS......                    


              « JE SUIS DU PARTI DE JEAN NICOLI»                          
               
                                     (Dominique Bucchini)




                                             Jean Nicoli, résistant communiste, 
arrêté par les agents de l'OVRA de l'Italie fasciste; Condamné à mort, Jean Nicoli refuse d'être fusillé dans le dos (comme le précisait sa condamnation) il dit à ses bourreaux :"Vous n'avez pas le courage de me regarder dans les yeux… Vous êtes des lâches !", il est alors sauvagement frappé à coups de crosse, et décapité à coups de poignard. 

 

      Jean Nicoli a écrit à ses enfants  juste avant que ses « bourreaux » (les Chemises noires), ne viennent le chercher pour l'assassiner sauvagement,  une  lettre griffonnée à la hâte sur l'emballage d'un paquet de « bleues » (des cigarettes):

« A mes enfants, Tout à l'heure je partirai. Si vous saviez comme je suis calme, presque heureux de mourir pour la Corse et pour le parti. Ne pleurez-pas, souriez-moi. Soyez fier de votre papa. Il sait que vous pouvez l'être, la tète de Maure et la fleur rouge, c'est le seul deuil que je vous demande. Au seuil de la tombe, je vous dis que la seule idée qui, sur notre pauvre terre, me semble belle, c'est l'idée communiste.

Je meurs pour notre Corse et pour mon Parti ».

 

Un an plus tard, quand sa dépouille sera transfèré à San Gavino, sa tête était à ses pieds.


 

Conçu comme un Voceru, déploration traditionnelle venue du tréfonds de l'âme corse, ce chant évoque de manière émouvante les derniers instants du martyr de la Résistance, :
« Vous porterez pour tout deuil un œillet rouge et la tête de Maure; je meurs pour notre Corse et pour mon parti. »

 

0 cum'è tù cunniscie

Le bellezze di lu core

Prima di piglià le vie

Chi ti purtonu da more

Quandu chi le negre spie

Lentonu lu so furore

 

A cità n'era durmente

è le case insunnulite

Quandu à quellu muru arrente

S'apriinu le to ferite

L'anima turnô dulente

è le lacrime salite.

 

Quale sà cum'ellu fece

Lu boia quella matina

à imponeli la so legge

Cù la so manu assassina

Ma à tè n'ùn pobbe regge

For di metteti in ruvina.

(avec le site: Curagiu)
 

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 13:04

3 BUCCHINI Dominique

Président du groupe CRC à l'Assemblée de Corse, PCF, Sartène

8 GUIDICELLI Maria

Conseillère sortante, adjointe au maire d'Ajaccio, assistante sociale.

13 STEFANI Michel

Conseiller sortant, secrétaire régional du PCF, Pietranera.

14 RISTERUCCI Josette

Conseillère sortante,Agent Hospitalier Syndicaliste, Bastia

18 BIANCARELLI Viviane

Éducatrice spécialisée, PCF, Porto Vecchio.

23 BASTELICA Étienne

Conseiller municipal d'Ajaccio, agent immobilier.

Le Front de gauche s'est réuni hier soir au Cinéma de Furiani avec comme objet la réunion de la majorité régionale Mardi Mise en place de l'Assemblée jeudi. A cet instant nous ne connaissons pas les décisions prises.

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 12:58

CONCRETISER LA VICTOIRE A GAUCHE ET CHANGER DE POLITIQUE

Pour la Corse du sud, le BF élargi, avec le Front de gauche et les élus à l’Assemblée de Corse, s’est réuni lundi 22 mars en fin d’après-midi pour examiner les résultats du second tour et les conditions de l’installation de l’Assemblée de Corse de jeudi prochain.

La réunion est introduite par Maxime NORDEE, le secrétaire départemental. Il évoque la situation paradoxale de la victoire de dimanche soir, avec la joie de la victoire contre la droite et le regret de ne pas avoir atteint les 40%.

Le Front de gauche, en Corse, avec sa principale composante qu’est le parti communiste, s’était fixé trois objectifs principaux :

  • battre la droite
  • changer de politique à la CTC
  • faire entrer la question sociale à l’Assemblée de Corse

Le premier objectif a été atteint dimanche. Les deux autres sont encore à atteindre et sont donc l’enjeu de l’installation de jeudi prochain. Une réunion est prévue avec Paul GIACOBBI et les partenaires de la liste d’union de la gauche mardi 24 à Bastia. Il convient donc de se mettre d’accord sur la situation et de mandater les camarades qui y participeront avec Dominique BUCCHINI.

La droite est battue. La liste de rassemblement à gauche obtient la majorité avec 52 661 voix et 36,62%. Cependant, ce pourcentage, qui fait gagner 24 sièges à la gauche, reste insuffisant pour atteindre la majorité absolue.

Ce résultat crée une situation nouvelle et implique un tournant politique important.

Le scrutin traduit aussi une progression des nationalistes avec des déplacements de voix entre les 2 tours.

Une relative démobilisation de la gauche au second tour s’est traduit par une perte en voix et en pourcentage, fruit d’une union sans dynamique d’une part, et de la montée d’un anticommunisme violent d’autre part.

Cette situation crée des responsabilités nouvelles au Front de gauche en terme de solidarité et d’autonomie et en terme d’animation du débat public.

Un échange riche a animé le débat. Chacun cherche à comprendre, à analyser avec précision le scrutin, à mesurer les enjeux à venir.

Cependant l’urgence est de se positionner pour la réunion de la gauche du lendemain et d’arrêter clairement la position du Front de gauche. Des échanges tenus entre D. BUCCHINI et P. GIACOBBI, il ressort que les engagements pris à Venaco doivent être tenus, évacuant toutes les spéculations plus ou moins fantaisistes qui circulent.

En résumé de toutes les interventions, certaines idées sont confirmées :

* Application des engagements pris lors de la constitution de la liste d’union de la gauche et donc refus d’un renversement d’alliance, argumenter sur une juste représentation ( noter par exemple CSD à 6% a 5 élus et le FDG à 10% a 7 élus)
* Un représentant à l’Exécutif avec une responsabilité ( présidence d’1 office ou Agence) puisque le FDG représente 25% des voix de gauche, ce qui aurait du se traduire par 2 sièges à l’Exécutif
* La présidence de l’Assemblée de Corse
* La CCM

C’est sur ces bases, claires, transparentes, démocratiques, respectueuse du suffrage universel, que sont donc mandatés les camarades.

D’abord pour s’accorder avec les camarades de Haute Corse puis pour la rencontre avec l’union de la gauche. Confiance leur est évidemment faite pour obtenir le maximum dans l’union de la gauche pour réaliser les objectifs de changer de politique et faire entrer la question sociale à l’Assemblée, question sociale fortement d’actualité avec l’action nationale pour les retraites de ce mardi 23 mars.

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