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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 15:49

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Quand la France laisse entrer les produits des colonies et poursuit ceux qui s’y opposent par Alain Gresh

 

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La Cour de justice de l’Union européenne vient d’adopter une importante résolution dont témoigne un communiqué de presse du 25 février, « Des produits originaires de Cisjordanie ne peuvent bénéficier du régime douanier préférentiel de l’accord CE-Israël ».

« La Cour statue que les produits originaires de Cisjordanie ne relèvent pas du champ d’application territorial de l’accord CE-Israël et ne sauraient donc bénéficier du régime préférentiel instauré par celui-ci [1]. Il s’ensuit que les autorités douanières allemandes pouvaient refuser d’accorder le traitement préférentiel prévu par cet accord aux marchandises concernées au motif que celles-ci étaient originaires de Cisjordanie. »

« La Cour rejette également l’hypothèse selon laquelle le bénéfice du régime préférentiel devrait être, en tout état de cause, octroyé aux producteurs israéliens installés en territoires occupés soit en vertu de l’accord CE-Israël soit sur la base de l’accord CE-OLP. La Cour relève que des marchandises certifiées par les autorités israéliennes comme étant originaires d’Israël peuvent bénéficier d’un traitement préférentiel uniquement en vertu de l’accord CE-Israël, pourvu qu’elles aient été fabriquées en Israël. »

Pourtant, malgré cette résolution, qui confirme bien d’autres déclarations, le gouvernement français se garde bien de toute action contre ces importations illégales qui contribuent à l’extension des colonies que, par ailleurs, verbalement, il condamne.

En revanche, il a décidé de poursuivre ceux qui, exaspérés par la paralysie de la communauté internationale, se battent pour que ces produits n’entrent pas en France et pour que les entreprises françaises désinvestissent – faisant par exemple campagne contre Veolia et Alstom qui construisent un tramway à Jérusalem.

Depuis plusieurs semaines déjà, le gouvernement français a développé une campagne calomnieuse contre ceux qui s’élèvent contre l’entrée des produits des colonies, prétendant qu’ils veulent boycotter les produits casher ! Mme Michèle Alliot-Marie, ministre de la justice, a, quant à elle, effectué un virage à 180 degrés sur cette question (lire Dominique Vidal, « Boycott : la contre-offensive d’Israël et de ses amis », La valise diplomatique, 22 février 2010).

Avec le zèle des nouveaux convertis, elle a entériné le 12 février une « dépêche » de la direction des affaires criminelles et des grâces aux procureurs généraux près les cours d’appel. Ce texte confidentiel, que l’on trouvera ci-dessous (PDF), confirme d’abord ce que nous écrivions dans Le Monde diplomatique au mois de juin 2009, à savoir que « l’indépendance de la justice n’est plus un dogme ».

M. Jean-Marie Huet, directeur des affaires criminelles et des grâces, écrit :

« Depuis le mois de mars 2009, plusieurs procédures faisant suite à des appels au boycott de produits israéliens (...) ont été portées à la connaissance de la direction des affaires criminelles et des grâces. (...) Il apparaît impératif d’assurer de la part du ministère public une réponse cohérente et ferme à ces agissements. A cette fin et dans la perspective éventuelle d’un regroupement des procédures (...) j’ai l’honneur de vous prier de bien vouloir porter à la connaissance de la direction des affaires criminelles et des grâces tous les faits de cette nature dont les parquets de votre ressort ont été saisis. »

Et, au cas où les procureurs n’auraient pas compris leur devoir :

« Si certaines procédures ont déjà fait l’objet de classements sans suite, vous prendrez soin d’exposer de manière détaillée les faits et de préciser les éléments d’analyse ayant conduit à cette décision. »

Ce que l’on attend avec intérêt, c’est la dépêche du ministère demandant aux procureurs de poursuivre les magasins qui vendent des produits israéliens entrés illégalement dans le pays, car sans mention du fait qu’ils ont été fabriqués dans des territoires que la France continue de considérer comme occupés.

 
Dépêche de la direction des affaires criminelles et des grâces

Notes

[1] La faible taxation des produits israéliens est l’objet principal de l’accord d’association avec Israël, signé en 1995 et entré en vigueur en 2000. De nombreuses organisations dans le monde demandent la suspension de cet accord. Pour en savoir plus, voir le site de la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS)-France.
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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 15:46

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FPLP : Répondre aux crimes des implantations de l’occupation à Jérusalem avec la révolte populaire

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FPLP


Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine a appelé le 16 mars 2010 à faire face à la campagne d’implantation et de judaîsation de Jerusalem avec un soulèvement populaire qui peut ouvrir le chemin à une startégie alternative et à une direction nationale unifiée. Seule une mobilisation populaire massive peut pleinement faire face aux défis imposés par l’offensive expansioniste agressive contre la terre, le peuple et sites saints de Palestine !

 

La déclaration publiée par le Front a appelé le peuple palestinien des villes, des villages et des camps à s’unir et se dresser ensemble face aux attaques des colons et de l’armée, pour défendre notre terre et notre peuple et protéger les récoltes, la terre et l’eau et sauvegarder notre population et ses institutions. Le Front a appelé le peuple palestinien en exil et les masses arabes et musulmanes à s’organiser pour le soutien de notre peuple et construire le plus largement possible la participation, la solidarité et l’unité dans la lutte pour protéger Jérusalem et les sites saints, composante fondamentale de notre lutte pour la libération, l’auto-détermination, l’indépendance et le retour. Le Front a déclaré ensuite que les actions de l’occupant à Jérusalem sont des crimes de guerre, des tentative pour changer le caractère démocratique de la ville et lui retirer ses caractères arabe et musulman, au mépris de toutes les lois et résolutions internationales et de la Quatrième Convention de Genève. Il a appelé toutesles organisations internationales, en particulier la Ligue Arabe et les Nations Unies, à mettre fin à leur silence et à leur complicité avec les crimes de l’occupation et de prendre leur responsabilité pour arrêter ces crimes et tenir l’occupation responsable de ses crimes.

 

Le camarade Dr. Rabah Muhanna, member du Bureau Politique du FPLP et son dirigeant à Gaza, a parlé le 15 mars 2010 à la conférence "Soutenir Jérusalem", qui s’est tenue au Centre Rashad Shawa à Gaza en réponse aux crimes de l’occupation à Jérusalem, appelant à renforcer toutes les formes de résistance, particulièrement la résistance armée.

En commentant les buts de l’occupation, le camarade Muhanna a noté que mettre fin à la résistance a toujours été un but principal pour l’occupation, et que l’un des objectifs les plus importants de tout le "processus de paix" d’ Oslo pour l’occupant était de mettre fin à la résistance. Il a souligné que la réalité est que la résistance a toujours soulevé l’attention du monde pour notre peuple et qu’il est impératif non seulement d’adhérer à l’option de la résistance, mais de renforcer la résistance, de protéger la résistance et apporter tous les facteurs indispensables pour unifier avec succès et activer la résistance face à l’occupant fasciste.

 

Le Camarade Muhanna a demandé que toutes les "négociations", formelles ou informelles, se terminent immédiatement car elles ne peuvent que nuire à notre cause nationale, et il a fait ressortir en revanche que l’unité nationale parmi les Palestiniens est le plus important.

 

Il a dit que la cause palestinienne est confrontée à une menace et a appelé tout notre peuple et le monde arabe et musulman à se rassembler pour protéger notre cause et nos valeurs, soulignant que l’unité est essentielle pour affronter notre ennemi -l’occupation sioniste et son allié, le système international mondialisé de l’hégémonie impérialiste des USA.

Il a exprimé sa certitude que Jérusalem et toute la Palestine seront libérées et que le projet sioniste sera inévitablement défait fondamentalement.

 

 

http://www.pflp.ps/english/ ?q=le-fplp-repondre-aux-crimes-des-implantations-de-l


FPLP
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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 15:15
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Du 18 mars 1871 au 29 mai 1871, le peuple de la capitale, ouvriers, artisans, artistes, intellectuels mêlés, a tenu le pouvoir. Une courte période durant laquelle un nombre considérable de mesures ont été prises. Elles visaient à mettre fin à l’exploitation et donnaient à la démocratie des dimensions inédites.

Le 18 mars 1871, le peuple de Paris s’insurge contre la tentative du gouvernement monarchiste de Versailles de reprendre aux Parisiens les canons de la garde nationale entreposés à Montmartre, canons qu’ils avaient payés de leurs propres deniers pendant le siège. Bien sûr, l’insurrection ne procède pas de cette seule cause immédiate. Un fossé s’est creusé entre le peuple de Paris, et de nombreuses autres villes de province, et le gouvernement de Thiers  : capitulation face aux Prussiens, menace contre la République, mesures sociales antipopulaires font l’objet de manifestations du mécontentement de la population. Le soir du 18 mars, l’insurrection s’est étendue, plus ou moins spontanément, plus ou moins organisée, dans tout Paris. Et le comité central de la garde nationale fait occuper à 22 heures l’Hôtel de Ville sur lequel flotte désormais le drapeau rouge.

Dès les jours qui suivent, le comité central prend trois grandes séries de décisions  : les premières visent à assurer le pouvoir populaire dans et autour de Paris (occupation des bâtiments officiels, des fortifications et des forts, sans toutefois organiser une action contre Versailles)  ; les secondes donnent une réponse concrète, immédiate, à des exigences sociales urgentes (prorogation des échéances, suspension des ventes des objets gagés au mont-de-piété, interdiction de toute expulsion de locataire)  ; les troisièmes visent à organiser rapidement des élections qui donneraient toute sa légitimité à la Commune (amnistie des condamnés politiques, totale liberté de la presse, organisation du scrutin de listes par arrondissement…). Il n’était en effet pas question pour le comité central de s’installer au pouvoir. Les élections furent finalement fixées au 26 mars.

Contrairement à ce qu’affirmèrent les versaillais, le vote eut lieu avec une entière liberté. Il y eut des candidatures politiquement diverses et dans les arrondissements les plus bourgeois de la capitale, les adversaires de la Commune l’emportèrent. La participation, dans des conditions très particulières, fut finalement importante puisque 230 000 citoyens votèrent. Elle fut massive dans les quartiers populaires  !

C’est que les élus sont eux-mêmes des hommes du peuple, choisis sur des bases qui sont indiquées dans un appel de la garde nationale le 25 mars  : « Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant de votre propre vie, souffrant des mêmes maux. » « Cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages  ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à connaître leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. » Ainsi les 90 élus de la Commune sont bien les représentants, comme jamais en France, de la diversité populaire. Les ouvriers, qui forment le plus gros bataillon, les employés, les artisans, les artistes, les intellectuels y sont représentés. Seule la grande bourgeoisie est absente.

Parmi ces élus, un ouvrier bijoutier hongrois, Léo Frankel, dans le 13e arrondissement, dont la Commune valida l’élection lors de sa première réunion car la citoyenneté ne devait pas être liée à la nationalité. Première décision de la Commune élue, ô combien symbolique et d’avant-garde  !

Mais la démocratie communarde ne saurait se résumer en aucun cas à l’élection libre, si importante soit-elle. La démocratie communarde, c’est aussi une démocratie permanente, implicative et sociale. Permanente, car aux yeux des communards, la souveraineté du peuple (vraie définition de la démocratie) ne peut jamais être abdiquée, elle ne peut être épisodique, d’élection en élection. L’élu est un mandataire du peuple qui doit être contrôlé par lui  ; la première forme du contrôle étant sa possible révocation par un vote citoyen. Implicative, car la Commune ne prend les si formidables mesures que l’on connaît que parce que les forces populaires sont constamment impliquées dans la vie de la cité  : par les clubs, par les associations, par les syndicats, par la presse, par les manifestations, une pression s’exerce sur la Commune élue qui elle-même associe, en permanence, ces forces aux prises de décision. On le voit bien avec l’action de l’Union des femmes. Alors non électrices, les femmes jouent pourtant un rôle décisif dans la Commune par cette formidable implication populaire où elles sont au premier rang.

Sociale, enfin. La Commune ne veut pas séparer le citoyen du travailleur. Quelle démocratie serait-ce que celle où le citoyen dispose de tous les droits et le travailleur d’aucun  ? La Commune ouvre ainsi des avancées vers des formes de contrôle et d’autogestion dans les ateliers. En 2011, nous célébrerons le 140e anniversaire de la Commune. Et ce sera encore pour nous l’occasion de nous rappeler que les idéaux et l’œuvre de la Commune restent d’une brûlante actualité.

Jean-Louis Robert, président de l’association les Amis de la Commune
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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 15:12
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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 15:06

Dominique Bucchini dans l'HUMA

Assemblée de Corse : la victoire ouvrirait une perspective nouvelle à gauche

Le communiste Dominique Bucchini, chef de file du Front de gauche sur la liste de rassemblement de la gauche, pourrait devenir président de l’Assemblée de Corse.

La gauche peut être victorieuse dimanche soir. Comment expliquer ce véritable tremblement de terre dans le paysage politique insulaire  ? Dominique Bucchini. À 21 %, la droite enregistre un cinglant désaveu après vingt-cinq années de pouvoir ininterrompu. Cette sanction est aussi celle de la politique antisociale du gouvernement Sarkozy-Fillon. Il y a par conséquent une forte attente de changement portée par les aspirations populaires et les exigences sociales. La traduction électorale, notamment par le résultat de la liste du Front de gauche, à plus de 10 %, change effectivement le paysage politique insulaire, ouvre une perspective nouvelle et à gauche. L’événement, sinon le tremblement de terre, c’est qu’un communiste du Front de gauche présidera l’Assemblée de Corse (CTC) en ayant parfaitement à l’esprit le rôle et la responsabilité politique qui en découlent.

Quels sont les dossiers prioritaires  ?

Dominique Bucchini. La continuité territoriale et la mise à plat des dossiers dans l’attente du rapport de la mission parlementaire, en particulier sur le dispositif d’aides sociales. Cela suppose des décisions immédiates. De mon point de vue, la première consiste à ne pas signer de convention avec Moby Lines. La seconde, à délibérer pour ne pas reconduire celle qui lie la Collectivité territoriale à Corsica Ferries. Il faut également examiner la situation financière tendue en raison d’un endettement et d’un déficit importants pour pouvoir ensuite, au regard des enseignements tirés, réorienter l’action de la CTC. Cela implique de renégocier avec l’État, le plan exceptionnel d’investissements (PEI). La priorité doit être donnée à l’amélioration significative des conditions de vie des quelque 60 000 familles vivant avec moins de 830 euros par mois.

Les questions sociales, notamment les problèmes liés à la vie chère, sont, il est vrai, au cœur de la « mal-vie » des Corses. La Collectivité territoriale a-t-elle compétence pour régler ce qui reste du ressort d’une politique nationale  ?

Dominique Bucchini. Sans en avoir la compétence, la CTC peut se saisir de certaines questions et, pourquoi pas, user de son droit à l’expérimentation. Il est assez surprenant, par exemple, que l’État ne s’intéresse pas à la destination de l’argent public, qui, à travers les réfactions de TVA, devrait bénéficier aux consommateurs alors qu’aujourd’hui ce n’est pas le cas. Avec la création d’un établissement public local foncier, la CTC peut donner un sens à l’aménagement du territoire, faire baisser la pression spéculative et engager une politique de construction de logements sociaux, au lieu de perdre les financements de l’État comme en 2008. Ensuite, il y a tous les domaines de compétences  : agriculture, pêche, formation, santé, culture, environnement, développement économique… Une nouvelle politique peut contribuer à l’amélioration de la situation. Avec 9 élus du Front de gauche, nous allons, dans la nouvelle majorité, travailler dans ce sens.

Dans quel esprit innover en matière de transports  ?

Dominique Bucchini. Pour une île, les transports sont vitaux. La défense et l’amélioration du service public doivent être au cœur d’une nouvelle politique en la matière dans le cadre des principes de la continuité territoriale. Dans la mandature, les délégations de services publics – maritimes, aériennes et ferroviaires – seront renouvelées  : des milliers d’emplois sont concernés à la SNCM, la CMN, la CCM Air France et aux Chemins de fer de la Corse. Un service public fort, c’est, pour les transports de fret et l’usager, la possibilité d’échanges économiques et de déplacements corrects dans des conditions tarifaires abordables, une fiabilité et une ponctualité régulières toute l’année. C’est le respect de l’exigence de sécurité et de préservation de l’environnement. C’est la prise en compte des statuts des personnels. En bref, c’est le contraire de la concurrence actuelle, sur fond de dumping social fiscal et commercial particulièrement gourmand d’argent public…

Entretien réalisé par Dominique Bègles

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 10:44

                    L'EUROPE EN BREF...EUROFRANKENSTEINpg.jpg

  • La Grèce n'est pas le seul Etat membre de l'Union européenne à être "mis en demeure" de corriger son "déficit excessif"; au cours de sa réunion du 16 février, le Conseil "Affaires économiques et financières" a également révisé les procédures engagées contre la Lettonie, la Hongrie, la Pologne, la Lituanie, Malte et la Roumanie pour "corriger leurs déficits excessifs" en leur imposant des mesures correctrices.
  • Malgré de fortes oppositions, exprimées même au sein du Conseil, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso veut relancer le processus d'autorisation de la culture de deux OGM très controversés, le maïs MON 810 (de Monsanto) et la pomme de terre Amflora (de BASF). En même temps, certains Etats membres demandent à la Commission de réviser la législation communautaire pour donner le choix aux Etats membres d'accepter ou non de cultiver des OGM sur leur territoire.
  • En réponse à la chaîne de télévision néerlandaise RTL7, la Commission européenne a précisé que les voyages officiels des 27 commissaires avaient coûté près de 4 millions d'euros en 2009, dont près de 360000 de frais de représentation; les "missions" et "frais de représentation" du président de la Commission ont coûté 730000 euros.
  • Des parlementaires européens de plusieurs pays et groupes politiques ont déposé une déclaration écrite appelant les Etats membres à "respecter le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion", "à se conformer aux arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme et à veiller à ce que les symboles religieux ne soient pas exposés dans des locaux utilisés par des autorités publiques".
  • D'après le rapport 2009 de l'agence "Eurofound", 5% des travailleurs pratiquent le travail au noir dans l'Union européenne avec plus de 10% dans certains Etats membres: Danemark (18%), Lettonie (15%), Pays-Bas (13%), Estonie (11%), Suède (10%).
  • Le pourcentage de femmes au Parlement européen a continué de progresser aux élections de juin 2009 avec 35% (contre 31% en 2004), sauf en Irlande, en Lituanie et au Luxembourg; en Suède et en Finlande, il y a plus de femmes que d'hommes qui sont parlementaires européens (56% et 62%).

Jean Paul Le Marec
                                        site:    collectif communiste Polex

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 10:40

                                          MARE-NOSTRUM.jpg
Les Grecs : « Fusillés pour l’exemple » ?

Les médias font une très large place aux « sacrifices » auxquels les Grecs devraient consentir afin d’éviter que leur pays n’entraîne dans sa chute, les 26 autres Etats, membres de l’Union européenne. En effet, le gouvernement socialiste d’Athènes vient de décider une nouvelle purge imposée à la population, sur injonction de Bruxelles, de la Banque Centrale Européenne et, tout spécialement, de l’Allemagne. Et si cela ne suffisait pas, un député allemand de la CDU , Marco Wanderwitz, suggère « que la Grèce vende quelques unes de ses îles »…
Rien que cela !
Les mesures annoncées visent à faire payer au peuple hellène les effets mortifères de l’économie capitaliste. Déjà victimes de cette politique, soumis à un premier train de décrets antisociaux, ils devraient à nouveau subir, et accepter, une réduction encore plus drastique de leur niveau de vie : salaires des fonctionnaires amputés des 13ème et 14ème mois, hausse généralisée de la TVA de 2 points (celle-ci passerait de 19 à 21%), retraites et pensions réduites à leur plus simple expression, hausse des alcools et du tabac…
Nos médias, satisfaits, notent que « les marchés ont bien accueilli ces mesures ». Il ne reste que la population à convaincre !

Mais pourquoi cet acharnement sur ce pauvre peuple grec ?

On songe à la fable de notre bon La Fontaine , « les animaux malades de la peste ». En fait, la Grèce et son peuple, sont « fusillés pour l’exemple ».
S’ils se résignent à leur triste sort, s’ils ne rechignent pas, face au verdit, la menace est directe : les « pelotons d’exécution » européens sont prêts à poursuivre leur sinistre tâche et, à la suite des Grecs, tirer sur les Espagnols et les Portugais, jugés également « pelés et galeux, d’où viendrait tout le mal ».
Mais en quoi ces peuples – et tous les autres – sont-ils responsables de la spéculation mondiale du capital et de la crise qui en résulte ? Les salariés contraints aux bas salaires, les privés d’emplois, les jeunes sans travail, les retraités aux modestes pensions, ont-ils, un seul jour, pris la moindre responsabilité dans les politiques qui leur sont imposées ? Ont-ils exercé une once de pouvoir durant ces dernières décennies ?
Que nenni ! Ils l’ont tout simplement subi.
Et il faudrait qu’ils paient maintenant les pots cassés par les banques, l’industrie et les gouvernements à leur solde ! La « crise » - mais qui l’a provoquée ? – a bon dos. Elle permet au capital d’avancer ses pions et d’accélérer la cadence dans la contre-révolution sociale, entreprise depuis trente ans.

Mais dans la course folle aux profits, que les puissances financières se livrent entre elles, celles-ci ont-elles d’autres choix que d’en faire payer le prix aux peuples ? La « libre concurrence » des marchés a un coût, et celui-ci est énorme. Le grand patronat ne peut plus supporter la moindre entrave à la rotation de plus en plus rapide du capital. D’où la politique imposée par Business Europe, le Medef européen, aux classes ouvrières, au monde du travail, au sein de l’Union européenne.

La Grèce est un petit pays qui doit s’incliner et montrer l’exemple. C’est le « modèle », grandeur nature, des « réformes » que l’Union européenne veux généraliser dans ses vingt-sept provinces. Mais si le Grecs regimbent, s’ils ne se laissent pas faire ?
Ils ont déjà commencé la Résistance avec le KKE, le Parti communiste grec, avec le Pame, leur mouvement syndical de classe Par deux fois, ils ont massivement fait grève, contraignant les centrales socialistes à s’engager dans le mouvement. De nouvelles manifestations de masse, des arrêts de travail d’ampleur nationale sont prévus dans les jours qui viennent. Et les Grecs ne sont pas seuls à résister.

Au Portugal comme en Espagne, le peuple est sorti dans la rue. Il est prêt à recommencer.

                                                  JEAN LEVY

                                  site communiste Polex
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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 10:36

D BUCCHINI 2° Entretien au blog ACP

 

Deuxième entretien que nous vous proposons aujourd'hui en vue du second tour des élections territoriales de dimanche prochain. Aujourd'hui courte rencontre avec Dominique Bucchini (troisième sur la liste d'union de la gauche), et qui pourrait devenir Président de l'Assemblée de Corse, si cette liste sortait vainqueur dimanche soir.Demain soir, nous réaliserons un reportage à la suite du meeting de Femu a Corsica qui se tiendra à Porto-Vecchio, et que nous suivrons comme beaucoup de personnes sur internet.

1): Dominique Bucchini, quels sont les enjeux de ce second tour ?

"L’enjeu est de construire un autre avenir pour la Corse en s’appuyant résolument sur la force que représente son peuple.L’enjeu immédiat c’est de nous mobiliser dimanche prochain pour battre la droite. C’est aussi d’élire des conseiller(e)s à l’Assemblée de Corse de la liste du Front de gauche, libres et rassembleurs, déterminés à prendre toutes leurs responsabilités dans la prochaine majorité pour faire des choix conformes aux aspirations sociales et populaires".

2):Si vous accédez au pouvoir dimanche soir, quels seront vos actions ?

"Nous aurons à cœur d’agir pour l’emploi, les services publics, la transparence dans l’utilisation des fonds publics, la santé, la culture, l’éducation, la jeunesse. Nous serons fidèles aux engagements pris durant leur campagne du 1er tour, porteurs d’une nouvelle moralité politique, déterminés à résister à la politique antisociale du gouvernement Sarkozy Fillon et à ses projets de réformes institutionnelles antidémocratiques".

3): Les Corses ont voté massivement pour votre liste au premier tour, à quoi attribuez-vous ce très bon score ?

"Ce vote pour la liste du Front de Gauche, dont l’ampleur est soulignée par beaucoup d’observateurs, exprime en toute clarté le rejet de la politique du gouvernement Sarkozy Fillon conforme aux exigences du MEDEF et de l’Europe ultralibérale".

Rédigé par André Carli le Jeudi 18 Mars 2010 http://www.corsicanova.com/assoACP/...

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 09:50

2° Tour Les candidats FRONT DE GAUCHE sur la liste d'union

Les candidats du FRONT DE GAUCHE

3 BUCCHINI Dominique

Président du groupe CRC à l'Assemblée de Corse, PCF, Sartène

8 GUIDICELLI Maria

Conseillère sortante, adjointe au maire d'Ajaccio, assistante sociale.

13 STEFANI Michel

Conseiller sortant, secrétaire régional du PCF, Pietranera.

14 RISTERUCCI Josette

Conseillère sortante,Agent Hospitalier Syndicaliste, Bastia

18 BIANCARELLI Viviane

Éducatrice spécialisée, PCF, Porto Vecchio.

23 BASTELICA Étienne

Conseiller municipal d'Ajaccio, agent immobilier.

26 FEDI Marie Jeanne

Adjointe au Maire de Vescovato, employée, syndicaliste.

34 ROL Sonia

Professeur d'histoire géographie, syndicaliste, Borgo.

37 ADAMI Jean Charles

Professeur de langue et culture corses, militant associatif, Aléria.

42 BUISSON Muriel

Cadre de santé, hôpital d'Ajaccio, syndicaliste.

46 LUCIANI-LUCCHESI Denise

Conseillère municipale de Morosaglia, historienne de l'art, syndicaliste, juge prud'homme.

51 LEVEYNARD Charly

Agent Air France Poretta, syndicaliste, Saint André de Cotone.



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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 09:36

LE DEGRE ZERO DE LA POLITIQUE _encore !!!

 

                LE COMMUNISME VOILA L’ENNEMI !!!



Nous évoquions hier, dans notre billet, le recours systématique à l’anticommunisme le plus vulgaire parbolchevisme
 la droite insulaire.                  

Selon « Corse Matin » de ce jour,  « la liste « Rassembler pour la Corse » (UMP/NC), la droite pointe le danger du « communisme et du clientélisme »:
 « Clientélisme » terme utilisé par C.de Rocca-Sera, fils de son défunt  père, ex-maire de Port_Vecchio et ex-président de l’Assemblée de Corse, lui-même fils de son père…il faut le lire pour croire que ce terme a pu être utilisé !
 Les assujettis à l’ISF, dont le nombre a triplé en Corse, alors qu’explosait la précarité et le nombre des bénéficiaires du RMI et RSA… en tremblent !

Les hordes bolchéviques, dirigés par Dumè Bucchini, incarnation contemporaine de Staline , fanatisées par Maria Guidicelli, avatar de Kroupskaïa, Josette Risterucci, nouvelle Rosa Luxembourg, et Michel Stefani, réincarnation de Djerjinski, vont s’attaquer aux braves gens !

 Aux armes !  Le goulag nous menace.

Stéphanie Grimaldi, qui a hérité de son père la mairie de La Porta, et par ailleurs élue sortante à l’Assemble, vient d’en remettre une couche.
 Lisez plutôt :
« …le danger, c’est de remettre (sic) le communisme au pouvoir. Il restait Cuba et la Corée du Nord, voulez-vous y ajouter la Corse ? »

Ce sont là des  arguments, dont la hauteur politique n’échappera à personne !

Stéphanie Grimaldi, bien connue pour ses sympathies pour la classe ouvrière et l’ensemble des  couches populaires nous alerte : les low-costs, écrémeuses de trafic, comme dit Michel (Stefani) et  qui démolissent le service public des transports, avec les rouges, c’est fini ! De même, l’aide dite sociale aux passagers et qui est ni plus ni moins qu’une subvention déguisée au patronat du transport maritime (lire l’article de M.Stefani. sur Bandera Rossa)

Pris par tant d’insistance, nous le confessons :

Par nos contacts à La Havane et à Pyongyang, nous avons appris qu’un escadron de barbudos lourdement armés, aurait quitté Santiago de Cuba, pour les rives occidentales de la Corse, les Coréens eux, se chargeant de la côte orientale, en passant par Bonifacio, point de départ de l’invasion, que les Kurdes, selon le Front dit, par antiphrase, «  national », ont préparée.
                                                 TOUS AUX ABRIS

 

Enfoncée,  Anne-MarieNatali et ses chocolats !!!

 

 Mais si les obsessions fanatiques  ne font pas partie de votre culture, vous savez que faire dimanche : VOTER A GAUCHE !!!


                                                           u cursinu rossuu-cursinu-rossu-copie-2.jpg

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