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COMMUNIQUE
DEPUTE-E-S COMMUNISTES, REPUBLICAINS, DU PARTI DE GAUCHE
ROLAND MUZEAU, PORTE-PAROLE
Paris, le 8 février 2010
Identité nationale : Fillon responsable et coupable
François Fillon a affirmé la volonté du président de la République de poursuivre l’opération nauséabonde que constitue le pseudo débat sur l’identité nationale. Le gouvernement et le chef de l’Etat persistent donc et signent en osant parler « d’élan intellectuel et politique » à propos d’une manœuvre politicienne et électoraliste particulièrement méprisable et dangereuse pour l’unité nationale.
Dès le 27 octobre dernier, quelques jours seulement après le lancement de cette opération nauséabonde, les Député-e-s communistes, républicains, du Parti de Gauche demandaient au président de la République d'y mettre un terme immédiat. Depuis, les faits leur ont malheureusement donné raison : si elle n’a pas été le "grand succès populaire" revendiqué par le gouvernement, cette opération a libéré la parole raciste et xénophobe jusqu'au plus haut niveau de l'Etat.
En l'espace de quatre mois, ce faux débat a déjà fait beaucoup trop de mal. Il faut y mettre un terme définitif. Il est tout aussi urgent de dissoudre le ministère de l'identité nationale dont l'existence même est un appel au rejet de l'autre, aux discriminations à l'encontre des populations d'origine étrangère et à la xénophobie.
Succès de la grève des fonctionnaires du 10 février contre la thérapie de choc du gouvernement PASOK
Traduit par AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Des dizaines de milliers d'ouvriers et d'employés, du privé et du public, ont répondu à l'appel à la grève du PAME (Front Militant des Travailleurs), un front des syndicats de classe en Grèce. Le PAME a organisé des rassemblements de masse dans 66 villes grecques, tandis que 300 syndicats de base et fédérations (syndicats, centres de travail, fédérations industrielles) du secteur public et du secteur privé ont décidé de participer à la grève.
Le succès de la grève était une manière de répondre aux mesures anti-populaire annoncées par le gouvernement social-démocrate PASOK telles que la baisse des salaires et des retraites, ainsi que le recul de l'âge de départ à la retraite. Les travailleurs ont tourné le dos aux appels du gouvernement à les accepter « afin de sauver le pays » de la crise. Ils ont insisté sur le fait que la Grèce n'est pas menacée de faillite et que c'est le grand capital qui est responsable des déficits et de la dette. C'est le grand capital qui avant et pendant la crise a réalisé des profits fabuleux, en exerçant un chantage sur les couches populaires et ouvrières, et en faisant porter le fardeau de la crise par les travailleurs.
La journée de grève du 24 février prendra donc la suite d'une autre journée de mobilisation et de grève massive.
Car ce 10 février, dès l'aube, des milliers de travailleurs et d'étudiants ont rejoint les piquets de grève, devant les usines et les lieux de travail. D'importantes unités industrielles, des multinationales, des chantiers et le plus grand port de Grèce, le Pirée, ont été paralysés. La dure bataille de préparation de la grève, le piquetage, la dénonciation de la collaboration des forces du syndicalisme pro-patronat et jaune qui contrôle la Confédération des travailleurs du privé (GSEE) et du public (ADEDY) ont renforcé la classe ouvrière grecque.
Il convient de noter également que la GSEE a continué sa tactique de casse de la grève et n'a pas organisé de mobilisation, apportant ainsi son soutien au gouvernement. D'autre part, l'ADEDY a appelé à la grève pour ce 10 février et a organisé un rassemblement dans le centre d'Athènes, mais avec une faible participation.
En revanche, des dizaines de milliers de manifestations ont participé au rassemblement du PAME à Athènes qui s'est tenu devant le Parlement Grec. En dépit de la pluie, les travailleurs ont dénoncé les politiques anti-sociales et anti-populaires, ainsi que les attaques de cette alliance de l'ombre entre le gouvernement et le patronat, l'UE et les partis de la ploutocratie qui poussent la classe ouvrière à accepter les « sacrifices » que l'UE et le gouvernement exigent.
Vasilis Stamoulis, président de la fédération syndicale des travailleurs de l'industrie textile, a prononcé un discours lors du rassemblement. Des représentants du mouvement paysans, du Rassemblement militant des paysans (PASY) et du comité de coordination pan-hellénique des travailleurs indépendants ont également communiqué un message de soutien. Une délégation du Comité Central du KKE, menée par la secrétaire-générale Aleka Papariga, a participé au rassemblement.
Le rassemblement a suivi un défilé de protestation dans les rues du centre d'Athènes, dont le point de chute était le Ministère du Travail. Les manifestants ont affirmé haut et fort qu'ils ne consentiront à aucun sacrifice pour la ploutocratie et ont revendiqué:
un emploi stable pour tous
la journée de 7 heures, la semaine de 5 jours
un salaire minimum de 1400 euros
la retraite à 55 ans pour les femmes et à 60 ans pour les hommes, et respectivement à 50 et 55 ans pour les métiers pénibles
de véritables mesures de protection des chômeurs et de leurs familles et non des bons alimentaires en guise de charité
une allocation-chômage de1120 euros couvrant l'intégralité de la période de chômage, sans aucune condition ni préalable
une couverture des soins médicaux totale et le remboursement intégral des médicaments
la hausse drastique du taux d'imposition des grands entreprises à 45%. Abrogation des exonérations et des privilèges fiscaux
Extrait de la déclaration de la secrétaire-générale du KKE, Aleka Papariga, lors du rassemblement du PAME
« Ne faites pas attention à ce qu'ils vous disent! Le sauvetage des banquiers, des industriels et des gros commerçants est la seule chose qui les préoccupe.
Ils mettront en œuvre des mesures bien pire encore si les travailleurs ne mettent pas en échec cette vague de contre-réformes, si ils ne s'opposent pas en cause aux diktats du gouvernement.
Donc, opposez-vous à ces mesures, soulevez-vous et menez une lutte permanente! De nouveaux coups durs s'annoncent sur la sécurité sociale et sur les impôts. Luttez! Ne les croyez pas! Tournez-leur le dos! »
Tout comme son père, Marine Le Pen va partout, répétant à qui veut l’entendre que « le FN va créer la surprise ! » En attendant le grand soir, le Front national tente de sauver les quelques permanents qui restent.
Or, perclus de dettes, le FN va mal. Dernier avatar en date, le parti d’extrême droite va voir sa subvention publique pour 2010 lui passer sous le nez : son principal créancier, l’imprimeur Fernand Le Rachinel, ayant fait saisir les 1.838.000 euros d’aides pour se rembourser en partie d’une dette qui avoisine les 7,5 millions d’euros. Impossible donc de payer les salariés du « Carré », dont le nombre se réduit comme peau de chagrin.
En décembre dernier, c’est la fédération de Seine-Maritime qui a volé en éclats après la désignation d’un proche de Marine comme tête de liste en Haute-Normandie. Ancien MNR et conseiller municipal de Sartrouville, Nicolas Bay a été accueilli avec des seaux de fumier par les dirigeants de la fédération. Les frondeurs ont été rapidement exclus, mais la révolte se poursuit et le parachuté a bien du mal à monter ses listes, sur lesquelles figurent deux conseillers régionaux d’Ile-de-France ainsi que le gorille de Le Pen, qui, jusqu’à juin dernier, était payé en tant qu’assistant parlementaire européen.
Des avions militaires sionistes bombardent l'aéroport international de Gaza |
[ 10/02/2010 ] |
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Rafah – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont accentué leurs agressions contre la Bande de Gaza, où l'aviation militaire sioniste a effectué, la nuit dernière, plusieurs raids aériens contre l'aéroport international de Gaza, à l'Est de la ville de Rafah, dans la Bande de Gaza. Des sources sécuritaires ont dit au correspondant du centre palestinien d'information que des avions militaires sionistes ont exécuté 3 raids contre le bâtiment principal de l'aéroport, alors qu'un drone a tiré un missile sur le lieu. Les avions militaires sionistes de type (F16) ont lancé deux missiles sur les autres bâtiments de l'aéroport. |
Visite de Berlusconi en Israël
Inacceptable soutien politique au régime israélien massacreur de Gaza
par Fabio Amato, secrétaire aux relations internationales du Parti de la Refondation Communiste (PRC)
dans Liberazione, organe du PRC
Traduit par MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
La visite de Berlusconi en Israël a été célébrée sans qu'aucune voix critique venant de l'opposition parlementaire ne se soit élevée. Un an après Plomb durci, caractérisée comme un crime de guerre même par l'ONU, et après deux jours de propos louangeux en Israël, le Président du Conseil se rappelle enfin que Gaza existe, mais seulement pour absoudre l'agresseur et condamner les victimes. Quelle honte! Il qualifie de « juste réaction » le massacre de 1500 victimes innocentes, les destructions par milliers, l'utilisation d'armes interdites comme le phosphore blanc, l'embargo immoral et inhumain, avec plus d'1,5 million de personnes privées de tout, entassées dans la plus grande prison à ciel ouvert du monde. On le sait, l'homme aime se pavaner, et se faire bien voir par tout le monde. Où qu'il aille, il doit en sortir les unes plus grosses que les autres juste pour satisfaire son ego, et ne pas perdre la face devant son vis-à-vis. Il rend visite à Loukachenko, le reconnaît comme un leader aimé de son peuple, et se contre-fiche des valeurs libéraux-démocrates tant vantées, la même chose quand il rencontre Khadafi, à qui il délègue le sale travail contre les immigrés. Avec Poutine, c'est tape dans le dos, petites blagues et odeur de gaz. En Israël, donc, en plus de louer les mérites d'Israël, il oublie tout à coup qu'il est le chef d'un gouvernement d'extrême-droite, où on trouve des ministres de la Défense qui font l'apologie de la X-Mas [corps d'élite du régime fasciste placé sous commandement nazi à partir de 1941 spécialisé dans la traque et le massacre des communistes italiens], un parti comme la Ligue du Nord infesté de dirigeants qui appellent à la haine raciale, des nostalgiques et des révisionnistes qui veulent mettre sur un même plan les fascistes de la République de Salo et les partisans de la Résistance et pourtant, contrairement à ce qu'il fait en Italie, il est donc prêt à célébrer la lutte de libération contre le nazisme et le fascisme. Le gouvernement Israélien, de son côté, se moque de l'alliage idéologique xénophobe et néo-fasciste de la droite italienne, et jubile de pouvoir bénéficier d'un soutien venant du coeur de la Méditerrannée et de l'Europe. Il n'y a pas à s'en étonner.
La politique israelienne dans les territoires occupés et à Gaza est du colonialisme pur et dur, c'est la création d'un véritable système d'apartheid.
Ce gouvernement et ses représentants se sont toujours opposés à la naissance d'un État palestinien. Le ministre des Affaires Étrangères Liberman est un fanatique extrémiste avec des positions ouvertement racistes, qui par ses sorties xénophobes rivalise avec Borghezio [dirigeant de la Ligue du Nord – connu notamment pour ses sorties anti-arabes]. Mais le soutien inconditionnel à Israël et à sa politique intransigeante n'est certainement pas dû au caractère du Président du Conseil. On peut bien mettre ses sorties malheureuses sur son compte. Ce soutien à Israël est revendiqué consciemment par Berlusconi comme un changement géopolitique stratégique.
C'est la fin de soixante ans de politique étrangère de notre pays. Son voyage porte un coup à l'idée d'une Italie et d'une Europe fortes en Méditerranée, autonomes et capables de dresser des ponts avec le monde arabe, de favoriser un dialogue et une solution politique au conflit israélo-palestinienne. Et, à l'opposé, la relance de l'idéologie néo-conservatrice est le coup de queue d'un vétéran non repenti de l'époque de la guerre préventive. Berlusconi est un formidable incitateur à la haine, qui attise les fondamentalismes; à commencer par le sien. Celui de la défense de l'occident au nom des droits de l'Homme, sur courant alternatif. Et la politique idéologique qui nourrit le choc des civilisations, qui unit nos droites et les droites du monde entier dans leur entreprise commune d'instrumentalisation politique de la peur. Elle est rendue possible actuellement pour deux raisons. La première, c'est que celui qui devrait mettre un terme à cette ère, Barack Obama, ne l'a pas fait. Du discours d'automne dernier du Caire, il reste bien peu de choses. Israël continue à construire des colonies et à voler la terre des palestiniens, à les chasser de Jérusalem-Est et à étrangler Gaza. Dans son bras de fer avec le gouvernement de Tel-Aviv, ce dernier en est sorti victorieux. L'autre raison, c'est l'Europe, pour la simple et bonne raison qu'elle n'existe pas, un nain politique divisé et incapable d'avoir une politique étrangère autonome; à la botte de l'OTAN comme le sont les nouveaux pays de l'Est dont l'Italie s'est fait le chef de file, en se complaisant dans l'atlantisme le plus extrême. La paix au Moyen-Orient et la fin de la désastreuse époque de la guerre contre le terrorisme, de l'affreuse théorie du choc des civilisations, dont s'abreuvent les fondamentalistes de tout bord, passent par une seule voie: la reconnaissance du droit du peuple palestinien à avoir son État et sa terre. Une paix qui ne peut que reposer sur le respect du droit international, des résolutions bafouées en toute impunité par tous les gouvernements israéliens.
C'est ce que devrait faire l'Italie: au lieu d'absoudre Israël pour le massacre de Gaza, exiger qu'il mette fin à l'occupation militaire.
Nous voudrions dire au peuple palestinien, qu'il a le plus profond respect du peuple italien, qui n'est représenté en rien par les prises de position et de parole d'un égocentrique qui a pris en otage ce pays pour défendre avant tout ses intérêts, l'a plongé dans le recul de civilisation et l'a ridiculisé aux yeux du monde. A cet égard, un homme comme Sandro Petrini [président socialiste de la République italienne de 1978 à 1985] nous manque cruellement. L'Italie, c'est la solidarité encore forte exprimée par la société civile, qui par chance continue à vivre, quotidiennement. Par le bas. Avec les campagnes d'information et de solidarité à la cause palestinienne, à travers les instruments, comme la campagne BDS, qui peuvent pointer du doigt les décisions et la complicité des gouvernements, à commencer par le nôtre
UMP : Le degré zéro de la politique
Madame Anne-Marie Natali, maire UMP de Borgo et épouse de Monsieur Paul, ancien président du Conseil Général de Haute-Corse, et que ses petits-enfants appelleraient, selon elle, « Bichoco » (in RCFM) s’est rendue à Paris pour rencontrer « le Président ». En effet, ses rivaux de l’UMP lui contestaient la 2° place sur la liste de ce parti aux prochaines territoriales. « Il était trop gentil avec moi »a déclaré Madame Natali, après sa rencontre et avec le style qui la caractérise. « Il a tranché en ma faveur. Point » a conclu notre amazone.
Et pan pour S .Grimaldi qui briguait cette place !
Réaction de la malheureuse : « Voilà 6 mois qu’on me dit qu’on n’envisageait pas une autre candidate que moi. Six mois de promesses et, pour ma part, je n’ai jamais fait de chantage ! » (In « La Corse » de ce jour)
Et toc pour Anne -Marie !
Rappelons, en outre, afin que l’on sache bien comment fonctionne l’UMP dans notre île, que le petit père Nicolas a du trancher entre Ange Santini et Camille de Rocca Sera, eux aussi travaillés par le problème des places.
C'est ce que l'on nomme la "droite moderne", qui n'est ni démocratique ni moderne, comme la "gauche moderne"(Eric Besson) n'est ni la gauche ni moderne non plus.
A la difference de ces staliniens de communistes qui choisissent eux-même leurs candidats sans en référer à Marie-George, la droite moderne (sic) pour ne pas risquer pan pan cucul de la part de Papa Nicolas, qui sait tout comme personne, monte à l'Elysée, comme au Paradis, pour prendre les directives présidentielles qui seront la vulgate de cette campagne.
Si nous ajoutons que selon « Corsica Sera »(Via Stella chaîne n° 293 pour nos amis continentaux), Karine Fenocchi du « Nouveau Centre »(sic) a claqué la porte de l’UMP après avoir déclaré que les places accordées à son mouvement sur la liste UMP ne correspondaient pas à ce qui avait été prévu, et que, selon ses dires sur Corsica Sera d'hier soir , « l’attitude de Camille est une attitude de gougnafier »(sic) , on aura un tableau plus complet de l’ambiance dans la droite, dite par antiphrase sans doute, « républicaine » et de la nature des motivations des uns et des autres, sachant que la Corse, avec 60000 de ses fils qui vivent dans la précarité avec moins de 830 euros de revenus mensuels, connaît des heures particulièrement difficiles_ pour ceux qui ne paient pas l ’ISF, évidemment.
Ceux qui paient l'ISF_dont le nombre a été multiplié par 5 en 20 ans et dont certains se situeront sur la liste de l'UMP_ y trouveront leur compte.
Et après ceci, il y en a encore pour voter à droite?....