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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 16:02

                                                                            
   Sur le  site : LIBAN RESISTANCE                                                     
                                              

Le Nazisme en copié-collé


Ils assassinent nos enfants pour, entre autre, alimenter leur banque d’organes ou leurs centres de recherche scientifique.
 L'entité sioniste a tacitement admis que les médecins de son institut légal avaient extrait les organes essentiels de trois enfants palestiniens âgés de 14 et 15 ans, tués de sang froid et sans raison par l'armée israélienne, à Gaza et en Cisjordanie, en décembre 2008. Le Ministre de la Santé sioniste Nessim Dahhan a déclaré, en réponse à une question posée par un membre de la Knesset, Ahmed Teibi, ce mardi 28 juillet 2009, qu'il ne pourrait pas refuser des organes provenant de corps de jeunes palestiniens tués par les forces israéliennes et voués à des greffes ou à la recherche scientifique. Les médecins de cet institut avaient extrait des organes tels que le cœur, les reins et le foie à partir des corps de ces adolescents. Les corps avaient été remis à leurs proches en vue de leur enterrement, le 6 janvier 2009. Cependant, peu avant l'enterrement, les équipes médicales palestiniennes les avaient examinés et avaient découvert que ces essentiels organes étaient absents des corps.
 Les médias en « Israël » et ceux de l’Occident, comme les organisations humanitaires ou de défense des Droits de l’Homme, ont presque complètement ignoré cette affaire sans doute d’aucune importance à leurs yeux.
           Sans aucune importance puisque sans doute à leurs yeux le Peuple Palestinien est une « sous race ». 
 

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 14:59

"Sauver le corse c'est sauver le bilinguisme franco corse"


   Pour sa dernière session l'Assemblée de Corse était appelée à se prononcer sur une motion déposée par Jean Guy Talamoni demandant un statut d'officialité de la langue Corse.

Les élu(e)s du groupe communiste républicain et citoyen se sont inscrit dans le débat sans détour avec franchise et clarté. C'est ce que montre l'intervention de Dominique Bucchini dont nous publions ici l'intégralité. L'amendements qu'il proposera sera repris ensuite et voté finalement en substitution à la motion initiale. Il sera rejeté. La droite et le PRG voteront contre (28) les autres groupes CRC CSD Nationalistes et intergroupe voteront pour (19).

Pour le président du Groupe communiste républicain et citoyen :"Si personne ne met en doute l'attachement des uns et des autres force est de reconnaître qu' il faut encourager plus encore l'apprentissage et l'usage de la langue corse comme l'accès à la culture corse. Le système d'éducation et de formation comme la politique publique d'action culturelle sont par définition les espaces où cet encouragement doit être impulsé en priorité. Cela nous semble d'autant plus évident que la globalisation culturelle standardisée, la construction européenne elle-même sinon le capitalisme mondialisé, exacerbent le besoin d'un retour aux sources mais aussi celui de découvrir.

Le sentiment de perte d'appartenance sociale et la frustration de ceux qui n'ont pas accès à la formation, à l'information et aux échanges, alimentent ce phénomène contradictoire. La précarité, l’isolement conduisent alors au rejet et au repli face à un système qui broie les hommes, leur statut social, leurs origines. Le passé et les valeurs "ancestrales" deviennent, parfois à tort, de nouvelles références pour des rapports sociaux, dans certains cas non laïcs, fondés sur une conception ethnique voire communautariste.

Aujourd'hui le bilinguisme doit s'inscrire dans un projet sociétal dont la caractéristique essentielle serait l'ouverture face à ces risques terribles. Dans cet esprit d'ailleurs nous rejetons l'idée de la sélection à l'embauche par la maîtrise de la langue pour "corsiser" l'emploi. Ainsi, l'avenir de notre langue ne peut se concevoir valablement si, érigée en dogme, elle devient un obstacle au rapprochement des hommes, à l'universalité culturelle, à la nécessité de s'approprier une identité et une culture en mouvement perpétuel.

Jean Baptiste MARCELLESI, sociolinguiste mondialement reconnu, expliquait en 1985 dans une brochure (1) intitulée "pour une politique démocratique de la langue" : "Sauver le corse c'est sauver le bilinguisme franco corse…. déclarer son attachement au corse et au français". Il s'agissait alors de promouvoir le bilinguisme par la co-officialité.

Voila pourquoi, au-delà de la ratification de la Charte européenne des langues régionales, la France doit à la fois préserver son exception culturelle mais également consacrer les moyens, humains techniques et financiers, nécessaires à une réelle promotion des langues et cultures régionales. Pour cela, la modification de la Constitution et l'adoption d'une loi sont indispensables pour donner aux langues de France un statut et aux cultures régionales un cadre permettant à long terme cette promotion et leur plein épanouissement.

Dans ce but, il faut évaluer ce que leur revitalisation peut apporter aux rapports sociaux et à l'essor culturel du pays et définir au mieux l'engagement de l'Etat. À défaut, leur avenir resterait incertain et à terme la part du patrimoine national qu'elles constituent serait définitivement perdue. Ainsi définie, dans un cadre national de responsabilité publique, cette politique serait d'autant plus efficace qu'elle afficherait une ambition décentralisatrice forte donnant aux régions la capacité d'adapter les objectifs communs aux particularités de chacune d'elle.

L'enjeu, c'est effectivement, à nos yeux, de fonder, dans la reconnaissance et la connaissance de l’autre, une société généreuse, solidaire conjuguant la citoyenneté, l'épanouissement de la personne et la dignité humaine. Force est de reconnaître que nous n'en sommes pas là. La politique gouvernementale y est pour beaucoup.

En conséquence nous proposons les amendements suivants :

Au titre de la motion :

Langue corse : statut non pas d'officialité mais de co-officialité.

S'agissant de la motion :

L'Assemblée de Corse

Affirme solennellement que la langue corse doit bénéficier d'un statut de co-officialité, conçu, élaboré et mis en œuvre, non en concurrence avec la langue de la République mais en complémentarité avec elle.

Demande que tous les moyens constitutionnels soient trouvés pour permettre l'évolution du statut des langues régionales ou minoritaires en vue d'autoriser leur co-officialité.

Décide pour ce qui concerne les domaines de compétences de la CTC et, sans attendre les évolutions constitutionnelles indispensables, de mettre en pratique certains principes de ce statut notamment en organisant progressivement la traduction en langue corse de ses délibérations et autres actes administratifs".

                                             TC

(1) Brochure publiée par TERRE CORSE présentant la position des communistes sur le bilinguisme.

                                    (site: Michel Stefani, Conseiller Régional.)
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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 14:54

 29 juillet 2009

La prévention et la lutte contre les incendies exigent des moyens

La Corse brûle et dans de telles circonstances nous pensons à ces familles qui ont perdu leurs biens, leur outil de travail, aux soldats du feu blessés pour combattre ces incendies.

Il y a la folie meurtrière de quelques individus aux instincts pyromanes, il y a l'accident et bien sur dans tous les cas l'impérieuse nécessité de définir les causes, de rechercher les responsables et quand il y en a de les sanctionner en conséquence. Pour autant cela ne suffit pas, nous le voyons malheureusement, 6 000 hectares d'une rare beauté sont détruits et on ne peut réduire la question à la seule répression. Avec l'aggravation des conditions climatiques, sécheresse, grande chaleur et vents, les risques sont décuplés mais, malgré les mises en gardes, les moyens de la prévention et de la lutte ne l'ont pas été proportionnellement. Or pour faire face à de tels défis la chance est une alliée sur laquelle on ne peut compter indéfiniment. Par conséquent il faut entretenir la forêt, la rendre accessible autant que faire se peut, réintroduire l'activité humaine et pourquoi pas réfléchir à des débouchés industriels comme la pâte à papier.

On se félicite de la régénération importante de nos forêts, à juste titre, mais le problème est que celle-ci est totalement anarchique. La casse du service public en général et de l'ONF en particulier, la désertification, le transfert de charges sur les collectivités locales et le désengagement de l'Etat rendent tout "contrôle" impossible. Or la France est un pays qui dispose des ressources nécessaires si toutefois le gouvernement, celui-ci comme les précédents d'ailleurs, décide de les rechercher et de les mobiliser notamment en les prélevant sur les dépenses d'armement. Entretenir la forêt et le maquis a un coût, lutter contre les incendies aussi et l'argument selon lequel on ne peut faire plus ne tient pas. Les propos du ministre de l'Intérieur le démontrent quand il déclare que les incendies de Corse du Sud mobilisent 70 % des moyens de la France.

Un rapide regard sur l'ensemble du pourtour méditerranéen montre de la même façon que l'Europe est discréditée elle aussi en ce domaine. En effet nous avons vu l'Espagne, l'Italie et même la Grèce touchées en même temps par le feu et manquer cruellement de moyens de lutte. La création d'une flotte européenne de bombardier d'eau et autres engins de largage aériens, aurait déjà dû être prévue comme une mutualisation des moyens. Encore une fois on prévoit cela dans les conflits militaires alors pourquoi ne pas le faire pour combattre les incendies.

A l'heure du Grenelle de l'environnement et du développement durable n'est ce pas là une dimension incontournable pour le respect du patrimoine environnemental et sa valorisation sans parler des gaz à effets de serre ceux que la forêt n'absorbera plus dans son cycle naturel et ceux qu'elle a rejeté en se consumant.

La prévention et la lutte contre les incendies exigent des moyens humains, techniques, et financiers autrement plus importants que ceux actuellement dévolus. Cela implique une autre politique du gouvernement car il s'agit d'une responsabilité qui incombe à l'Etat.

Dominique BUCCHINI

 

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 14:02

La Poste : vannes ouvertes au privé

Ceci est un article paru dans "L'huma" sur la situation générale de la Poste. Nous verrons sous peu la situation en Corse [u cursinu rossu]
                                                       


Le Conseil des ministres examine le projet de loi transformant l’entreprise publique en société anonyme. Quatre syndicats annoncent une journée de grève pour septembre. Top départ, aujourd’hui, pour le changement de statut de la Poste. C’est ce matin que le Conseil des ministres examine le projet de loi « relatif à l’entreprise publique La Poste et aux activités postales », qui sera déposé au Parlement à la rentrée pour être discuté à l’automne. Un texte qui malgré sa brièveté - onze pages - engage un tournant dans l’histoire de la Poste, tant pour ses personnels que pour ses usagers. Un texte à double détente, puisque d’une part il prévoit la transformation de la Poste, exploitant public, en société anonyme au 1er janvier 2010, et d’autre part, organise la transposition en droit français de la directive européenne postale de février 2008, qui libéralise totalement le marché du courrier au 1er janvier 2011. Le gouvernement essayant de faire croire que l’ouverture à la concurrence rend obligatoire le changement de statut de la Poste, pour lui permettre de se battre à armes égales avec les opérateurs privés qui vont arriver sur le marché. Un faux rempart contre la privatisation Depuis l’annonce du changement de statut il y a un an, la ligne du gouvernement est restée constante : rassurer personnels et usagers, tenter de les persuader que l’avenir de la Poste n’est pas celui de sa « cousine » France Télécom, avec les dégâts bien connus sur les conditions de travail, le service rendu, les prix. Tenter de convaincre, donc, qu’il ne s’agit en aucun cas d’une privatisation. « À aucun moment nous ne laisserons place à l’intérieur du capital à quelque acteur privé que ce soit », martelait ainsi le ministre de l’Industrie Luc Chatel, le 16 juin dernier lors de la présentation du projet de loi. Pour le ministre - depuis remplacé par Christian Estrosi -, le texte interdit toute privatisation puisqu’il stipule que le capital de la société anonyme La Poste « est détenu par l’Etat ou d’autres personnes morale appartenant au secteur public », sauf la partie détenue par le personnel (actionnariat salarié). Le hic, c’est que l’expression « secteur public » désigne les entreprises ayant plus de 51% de leur capital détenu par l’Etat, autrement dit jusqu’à 49% de capitaux privés. Le plan du gouvernement est de faire entrer dans un premier temps la Caisse des dépôts, organisme 100% public, au capital de la Poste aux côtés de l’Etat, pour un apport total supplémentaire de 2,7 milliards d’euros à l’entreprise. Mais par la suite, sous prétexte de besoins de financement de la Poste face à la concurrence, de nouvelles augmentations de capital ou la cession des parts de la Caisse des dépôts pourront à tout moment amener l’intervention de sociétés aux capitaux en partie privés. Sans compter qu’il suffira d’une nouvelle loi pour modifier à la baisse le caractère « public » du capital de La Poste. C’est l’histoire de France Télécom. Une menace sur le service public Toujours pour rassurer, le texte rappelle pour la forme que La Poste SA continuera de remplir ses quatre missions de service public (aménagement du territoire, transport et distribution de la presse, accessibilité bancaire et service universel postal), mais sans en préciser les modalités. Il stipule qu’après l’ouverture totale à la concurrence, c’est La Poste qui restera pendant quinze ans prestataire du service universel postal, que le Code des postes définit très modestement comme la levée et la distribution du courrier tous les jours ouvrables, pour tous les usagers, à un prix « abordable ». La Poste finance actuellement cette mission grâce à son reste de monopole sur les plis de moins de 50 grammes. Comme le 1er janvier 2011 marquera la fin de tout monopole, le financement du service universel sera assuré par un « fonds de compensation » auquel contribueront les opérateurs privés, « au prorata de leur chiffre d’affaires réalisé » sur les envois de moins de 2 kg, sans que la hauteur de cette participation ne soit précisée. Enfin, le gouvernement répète à l’envi que le statut des 151 000 postiers fonctionnaires sera « préservé ». Mais, selon le projet de loi, ils seront « rattachés à la société La Poste et placés sous l’autorité de son président qui dispose des pouvoirs de nomination et de gestion à leur égard ». Ce qui les sort clairement du giron et des règles de la fonction publique, tout comme l’ont été, après 1997, les agents de France Télécom, qui ont perdu la plupart de leurs garanties, sauf la sécurité de l’emploi. Pour les syndicats, il s’agit bel et bien du lancement de la privatisation. Sur fond de multiplication des conflits locaux liés aux réorganisations et aux suppressions d’emplois, tant chez les facteurs que dans les centres de tri et les bureaux de poste, la CGT, SUD, FO et la CFTC annoncent déjà une journée d’action nationale « de grève et de manifestations » pour septembre. En parallèle, le Comité national contre la privatisation de La Poste, qui réunit ces syndicats plus 80 associations et partis de gauche, organisera le 3 octobre une consultation nationale pour permettre aux usagers de dire « non » au changement de statut. Fanny Doumayrou (l’Huma)

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 13:31

« La désertification de la Corse favorise les feux » 


   Dominique Bucchini, ancien maire de Sartène et élu territorial corse (PCF), dénonce l’inégalité de traitement entre littoral et intérieur des terres.

 Entretien .

 En trois jours, la Corse a vu 6 000 hectares de végétation ravagés par le feu, de nombreuses maisons ainsi que des exploitations agricoles brûlées. Peut-on parler d’une spécificité corse concernant les incendies ?

Dominique Bucchini. Je ne pense pas. Il suffit de regarder ce qui se passe dans le bassin méditerranéen. En Sardaigne, en Espagne, en Italie ou en Grèce, il y a aussi des incendies. Lorsqu’il fait très chaud et qu’il y a du vent, comme ces derniers jours, c’est la chronique d’une catastrophe annoncée.

Le discours sécuritaire qu’on entend ces derniers temps est-il satisfaisant ?

 Dominique Bucchini. Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur, tient en effet un discours assez ferme. La justice est en ce moment en train d’examiner le cas de personnes soupçonnées d’être des incendiaires. Cette donnée sécuritaire est indispensable : quand on commet des actes criminels de cette importance, on mérite la condamnation. Mais on ne peut se satisfaire de ce seul discours. Il ne faut pas oublier le rôle d’une certaine politique attentiste par rapport à ce qui se passe dans les massifs forestiers. Un exemple : hier, en tant que conseiller régional, j’ai reçu la fiche nº 4 du plan de protection des forêts et des espaces naturels contre les incendies. Elle met l’accent sur trois axes : l’information du public et des élus, l’aménagement du terrain pour la défense des personnes contre les incendies et la mise en oeuvre d’actions préventives en cas de risques exceptionnels. La protection des touristes et leur évacuation y tient une part importante. Mais sur l’aménagement du terrain, la protection contre le feu et les moyens disponibles, rien n’est vraiment dit.

Les chemins dans les massifs sont-ils assez entretenus ?

Dominique Bucchini. Pas du tout. Depuis la loi de janvier 2002, qui transmet la gestion des forêts aux collectivités territoriales, ils doivent être entretenus par les communes qui ont, bien sûr, des difficultés financières. En même temps, il n’y a pas assez de pistes qui ont été créées. Il faut obligatoirement réfléchir à la prévention des incendies. Ce qui a été fait jusqu’à présent n’est pas suffisant, il faut obligatoirement des moyens financiers supplémentaires. La désertification de la Corse est très dangereuse. Quant à l’intérieur des terres, le maquis pousse car plus personne n’est là pour cultiver, le feu se propage à une très grande vitesse et fait des dégâts importants.

Comment expliquer ce manque de moyens ?

Dominique Bucchini. Le développement du tourisme haut de gamme, mené conjointement par le conseil régional de la Corse du Sud et l’Assemblée de Corse, tout deux à majorité UMP, débouche sur une inégalité de traitement territorial et la mise en concurrence des territoires. On peut résumer la politique de la majorité à la « stratégie de l’immeuble » : la spéculation foncière. D’un côté, le littoral où il y a de la vie et où il se passe des choses, de l’autre, l’intérieur où comme dans d’autres zones rurales de France, la désertification tend à s’accroître.

Y a-t-il eu des propositions pour un travail de fond ?

 Dominique Bucchini. Je ne pense pas. On a entendu des propos délirants au début des incendies de la part du président du conseil régional de Corse du Sud. Il a accusé le conservatoire du littoral de ne pas entretenir les terrains de l’intérieur de l’île. Le conservatoire s’occupe des bords de mer, fait le maximum pour enrayer la spéculation foncière et pour faire respecter notre environnement avec le peu de moyens à sa disposition. L’accuser, c’est du délire.

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 14:30
                                                                                





                                                

« Le symbole communiste, c'est cela: une faucille, un marteau, une étoile sur un drapeau »
Enrico Berlinguer


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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 14:16

            « J’irais chercher le pouvoir d’achat avec les dents »  (N.Sarkozy)


 Taxe carbone: une fumisterie tuyautée par le Medef !

     Eureka ! Les chercheurs du Medef et du gouvernement ont trouvé ! Pour diminuer la pollution au carbone, il faut baisser les salaires et la protection sociale ! Et ils sont rejoints par un autre spécialiste : Michel Rocard, juste nommé par Sarkozy président de la « conférence d'experts ( !) sur la contribution climat-énergie ». A son tour, il a estimé sur RMC ce 27 juillet que la Taxe-Carbone envisagée serait compensée par un « allègement de charges sociales patronales pour les entreprises ». Pas besoin d’être savant mathématicien pour comprendre le résultat net de ces trois opérations : « + 5 – 5 + 6,3 = 6,3 » : le patronat, les profits des capitalistes, vont gagner 6,3 milliards d’euros par an. « + 5 – 6,3 = - 1,3 » : le budget de l’Etat, les dépenses publiques et sociales, vont perdre 1,3 milliard d’euros par an. « - 5 = - 5 » : la Sécurité sociale, les retraites, la santé, l’hôpital, vont encore se trouver amputés de 5 milliards d’euros par an de leur financement solidaire par la cotisation sociale. Pas besoin non plus d’être physicien pour comprendre les conséquences sur la pollution : aucune. Les entreprises les plus « polluantes », notamment les industries, seront davantage pénalisées par la Taxe carbone mais plus avantagée par la suppression de la taxe professionnelles pesant sur leur équipement. (Nous ne rentrons pas dans le débat ici sur la nécessité prioritaire de défendre les filières industrielles nationales). Enfin pas besoin d’être savant logicien pour traduire simplement le raisonnement des experts à la solde du patronat et du gouvernement : puisque ce seront les assurés sociaux, les salariés, les retraités qui seront pénalisés, il faut croire que c’est parce que c’est eux qui sont responsables de la pollution ! Et puis quoi encore ? Un nouvel impôt sur les ménages à hauteur de 4 milliards d’euros par an! Dans le même temps, l’autre partie de la taxe carbone pèsera comme sur les ménages, d’abord sur les salariés et les retraités aux revenus les plus modestes mais bien obligés de se chauffer et souvent de se déplacer pour aller travailler. On évoque 15% d’augmentation du prix du gaz, ou 8 centimes d’euro de plus par litre d’essence. Les « compensations » annoncées, de façon vaseuse par Rocard et cie, seront impossibles à fixer et très incomplètes. Syndicats, consommateurs commencent à réagir avec force sur cet aspect. Sur l’ensemble de la question, nous pouvons mettre en échec le gouvernement et sa taxe carbone. Refusons tout prélèvement sur les ménages ! Refusons toute exonération de cotisations sociales patronales ! Refusons de tomber dans le piège hypocrite et cynique qui vise à mettre en avant les questions de protection de l’environnement pour justifier une politique antisociale ! Elles méritent une autre réflexion et d’autres mesures. La pollution, ce n’est pas notre protection sociale ! C’est leurs profits !

Ci-dessous, une intervention de Jean-Claude DANGLOT, sénateur communiste du Pas-de-Calais:

Les plus anciens d’entre nous se souviennent certainement du dicton populaire qui avait cours pendant la « quatrième république » lorsque les gouvernements alternaient et ne tenaient que quelques mois, voire quelques semaines : « Un ministre socialiste arrive c’est donc une nouvelle taxe qui va nous tomber dessus ! » Certes l’histoire ne repasse pas les mêmes plats, dit-on, mais force est de constater que nous vivons, à gauche, une période bien étrange sur le plan des repères… En effet, Michel Rocard, mandaté par Sarkozy, vient de confirmer, au nom d’un prétendu consensus de personnalités qualifiées s’arrogeant une fois encore le droit de dire ce qui serait bon pour notre pays, que la taxe carbone serait mise en œuvre dès 2010. Cette taxe aurait notamment pour objet de compenser l’allégement de la taxe professionnelle, contre l’avis des associations d’élus. Une fois encore, les principaux contribuables qui paieront la nouvelle taxe carbone seront les ménages puisque celle-ci sera incluse dans le prix des carburants et sur les factures de chauffage. 8 centimes de plus sur le litre de super sans plomb et quelques autres de plus pour le fuel domestique ou le chauffage au gaz, voilà le prix qu’il conviendra de payer, et jusqu’à 300 euros par an ! Venant peu de temps après l’annonce de la hausse des charges locatives liée au financement des économies d’énergie, voici clairement des mesures qui vont continuer à diminuer le pouvoir d’achat des salariés, des retraités et des familles. Les ménages paient déjà un lourd tribut en matière de taxes et il n’est pas inutile de rappeler que c’est la TVA qui grève le plus les budgets populaires. De fait, les salariés les plus modestes, ceux dont les revenus sont trop faibles, bien souvent, pour pouvoir habiter près de leur lieu de travail, seront les premières victimes de cette contribution habilement baptisée « climat énergie ».
 La cause de la défense de l’environnement doit elle passer par une nouvelle mise en cause de l’égalité devant l’impôt ? S’il faut agir pour l’environnement, ce qui est indispensable, pourquoi ne pas réserver l’allégement de la taxe professionnelle aux seuls investissements éco responsables ? Pourquoi ne pas consacrer une partie des 25 milliards d’euros de la taxe sur les produits pétroliers au financement de la protection de l’environnement, à l’amélioration des performances énergétiques des immeubles et logements ? On peut d’ailleurs se demander comment les 8 milliards d’euros de la taxe carbone pourraient, par miracle, faire demain ce à quoi les 50 milliards d’euros de l’actuelle fiscalité environnementale n’ont pas encore permis de faire ? Je suis intervenu à plusieurs reprises lors du débat sur le « Grenelle de l’environnement » pour défendre ces propositions mais il paraît indécent pour le gouvernement et sa majorité de parler des moyens financiers et de justice sociale lorsque s’agit surtout d’évoquer de manière abstraite les enjeux environnementaux. Les Sénateurs du groupe CRC SPG, , sont clairement opposés à l’instauration d’une nouvelle taxe venant ponctionner un peu plus le pouvoir d’achat des salariés, des retraités et des familles populaires. Nous réaffirmons notre opposition résolue à la mise en place de la taxe carbone version Sarkozy, Juppé et Rocard."


Par Jean-Claude Danglot Par PCF -

Section Paris 15ème

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 13:57

Salah Hamouri reste en prison !

  Le jeune Franco-palestinien s’est vu refusé une demande de libération alors qu’il a purgé la moitié de sa peine. Paris doit interpeller publiquement Tel-Aviv.
 La nouvelle est tombée, hier en fin de matinée, comme un couperet. La demande de libération déposée par le défenseur de Salah Hamouri, puisque le jeune homme a déjà purgé la moitié de la peine pour laquelle il a été condamné, a été purement refusée par un juge.
 Une nouvelle sentence, en quelque sorte, qui s’abat sur les épaules de notre compatriote.
Car la nationalité française est la seule qu’il possède puisque les Palestiniens se voient toujours refuser la création de leur État, malgré les multiples promesses occidentales, malgré les déclarations israéliennes. C’est qu’en l’espèce le cas de Salah Hamouri est exemplaire de ce qui arrive à tout un peuple. Soit les Palestiniens vivent sous occupation, comme à Jérusalem-Est, comme en Cisjordanie dont les principales routes sont contrôlées par l’armée israélienne et régulièrement l’objet d’incursions militaires, soit on les vire purement et simplement de leur lieu d’habitation à l’occasion de la construction et de l’annexion de territoires palestiniens à Israël. Soit encore, comme à Gaza, une population est affamée, encerclée et massacrée par une armée d’occupation.

Salah Hamouri est pourtant innocent.
Il l’est d’abord parce que ses juges, malgré leur volonté et leur arbitraire, n’ont pas réussi à prouver la culpabilité de Salah dans ce qu’ils présentent comme une affaire de « terrorisme ». Et pour cause ! Depuis quand passer devant le domicile d’une personnalité (en l’occurrence un rabbin israélien) serait-il d’extrême droite, relèverait d’un crime, pis, d’une tentative d’assassinat ? Visiblement, s’agissant d’Israël, plus la ficelle est grosse plus ça passe. Autre anomalie : le tribunal qui a « jugé » Salah Hamouri est évidemment illégal au regard du droit international puisqu’il s’agit d’un tribunal militaire d’occupation. D’ailleurs, ce « jugement » n’est survenu qu’après trois ans de détention. Un fait habituel pour les Palestiniens. C’est la détention administrative, qui peut être prolongée aussi longtemps que le décident les chefs militaires israéliens. Qui pourrait donc soutenir que Salah est coupable uniquement parce que le marché qui lui a été proposé est ignoble : « Tu dis que tu es coupable et on te donne sept ans. Tu nies et tu reçois le double » ?

  Nicolas Sarkozy reçoit publiquement les parents de Gilad mais ignore ceux de Salah.
Ce qui est préoccupant dans cette affaire est qu’Israël, visiblement, se moque de la France. Selon nos informations, le tribunal qui a statué hier n’a même pas évoqué sa qualité de Français. Ce qui montre que les autorités françaises, qui ne cessent de réclamer la libération du Franco-Israélien Gilad Shalit, sont beaucoup moins déterminées s’agissant de Salah Hamouri. C’est ce qu’a bien compris Tel-Aviv. Nicolas Sarkozy reçoit publiquement les parents de Gilad mais ignore ceux de Salah. Devant la presse, le président français évoque le nom du soldat franco-israélien, il est muet concernant l’étudiant franco-palestinien. Au minimum, la décision prise hier montre non seulement les limites mais le peu de résultat de la diplomatie silencieuse, telle que prétend l’appliquer le ministère français des Affaires étrangères avec Salah. Pis, à l’Élysée on continue de prétendre que l’attitude de Salah Hamouri n’aiderait pas à faire avancer son dossier parce que, « à aucun moment », il n’a souhaité « exprimer de regrets et favoriser ainsi une éventuelle mesure de clémence ». Si, comme l’écrivait Cédric Goubet, le chef de cabinet de Nicolas Sarkozy, « la France continue de solliciter auprès des autorités politiques et judiciaires israéliennes un geste de clémence », il convient non seulement de persévérer mais, surtout, de faire efficacement pression. Parce que cette justice n’est pas une justice démocratique dès lors qu’elle agit en territoires occupés et qu’elle entend juger des gens pour faits de résistance. On ne peut s’empêcher de penser que cette attitude française à quelque chose à voir avec l’incroyable mansuétude de la France et de l’Union européenne, qui commence même à trancher avec les menaces américaines, vis-à-vis d’Israël. Jean-Claude Lefort, qui préside l’Association France Palestine solidarité (AFPS) et est à l’origine de la création du comité pour la libération de Salah Hamouri, estime qu’« il convient de préparer, sous toutes les formes possibles, les manifestations d’indignation vers l’Élysée. Car si Salah est en prison, la raison est claire : le président n’a pas fait et voulu faire ce qu’il fallait ! ». Hier, en fin d’après-midi, les autorités françaises n’avaient toujours pas réagi à ce maintien en détention de Salah
Hamouri.
 Depuis Jérusalem, l’Agence France Presse n’a pas non plus daigné envoyer une dépêche aux médias de France et du monde.
                                          
                                             Pierre Barbancey

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 14:40

BATAILLE ANTICOLONIALISTE en Languedoc-Roussillon

 par bezierspcf 

 

Une coalition populaire lutte depuis mai contre l’implantation à Sète de la firme israélienne Agrexco.

 

Agrexco est une société spécialisée dans l’exportation des fruits, légumes et fleurs et détenue à 50 % par l’État d’Israël. Le hic, c’est que 70 % des produits exportés par Agrexco proviennent de la vallée du Jourdain, occupée par Israël qui y a dépossédé les paysans palestiniens de 95 % de leurs terres et de 98 % de leurs ressources en eau. La coalition contre Agrexco, qui regroupe 80 associations, partis et syndicats, a organisé le 25 juin une marche depuis Nîmes et une manifestation qui a réuni plus de 1 000 personnes à Montpellier. Et la mobilisation continue contre ce qui apparaît comme une opération pro-israélienne montée en catimini par le président de la région Languedoc-Roussillon, l’ancien socialiste Georges Frêche, qui n’en est pas à sa première provocation.

 

«En fait, explique Robert Kissous, responsable de l’AFPS (1) en Languedoc-Roussillon, nous avons été alertés par une interview qu’il a donnée au Midi libre, publiée le 5 mai, et où il annonçait que la région avait approuvé un investissement de 200 millions d’euros pour permettre à Agrexco de disposer d’un terminal frigorifique dans le port de Sète, qui deviendrait la porte d’entrée des produits israéliens pour toute l’Europe. L’investissement avait été approuvé à l’unanimité par le conseil régional le 23 février, les élus ne connaissant pas sa nature exacte et ayant été alléchés par la promesse de créer 200 emplois nouveaux d’ici à 2014.»

 

«La délibération ne précisait pas la nature des produits importés, confirme François Liberti, vice-président du conseil général de l’Hérault et ancien député maire de Sète, qui a signé par la suite une déclaration des élus communistes de toute la région. Ils y refusent de cautionner l’entrée de produits illégaux provenant du colonialisme, dont l’importation est d’ailleurs interdite par l’UE.»

 

Un argument appuyé aussi par la Confédération paysanne, très engagée dans la lutte contre Agrexco. « Non seulement il s’agit de produits des colonies, ce qui est inacceptable du point de vue éthique, estime Nicolas Duntze, responsable régional, mais l’arrivée d’Agrexco à Sète permettrait l’importation massive de produits qui vont encore accélérer la disparition des agriculteurs dans une région déjà sinistrée. C’est la deuxième de France pour le taux de chômage ! Des milliers d’hectares de terres sont disponibles après l’arrachage des vignes et l’arboriculture est en déclin. Il y a de plus un problème de traçabilité de ce qu’on mange, auquel les gens sont de plus en plus sensibles. Sans parler de celui que pose l’utilisation de fonds publics pour aider Israël à faire une concurrence déloyale aux agriculteurs languedociens. »

 

Beaucoup de raisons qui donnent à réfléchir, ce que refuse de faire Georges Frêche. Il a déjà fixé à octobre 2010 l’arrivée d’Agrexco à Sète et n’en démord pas. « Ce qui est grave, commente Robert Kissous, c’est son mépris ouvert pour les sentiments de la population, très sensible aux problèmes éthiques que nous avons soulevés, surtout après la guerre contre Gaza. »

Il est vrai qu’aux arguments développés par l’AFPS dans une lettre qui lui était adressée, le président du conseil régional a répondu en trois lignes  "je fais de l’économie, pas de la politique… Et je n’ai pas à vous répondre." Un peu court, vu l’ampleur du problème. Ce qu’entend bien démontrer la coalition contre Agrexco, qui prépare une nouvelle manifestation en octobre.

 

(1) Association France-Palestine Solidarité

 

Françoise Germain-Robin (l'Humanité du 16/07/09)

 

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 14:30


                                                                                        


Nicolas Sarkozy va parler de Salah Hamouri...

...Quand la poule aura sans doute des dents. Et pourtant, plus que jamais, il faut en parler, intervenir auprès du Gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou, pour qu’un Français....ou plutôt un franco-palestinien intéresse la ...France. Ce jeune homme qui aurait semble-t-il le tort d’avoir du sang arabe coulant dans ses veines, son sort est couvert d’un silence honteux des autorités, du Quai d’Orsay, de l’Élysée. Qu’est-ce qu’il n’a pas par rapport aux autres ? Ah, Salah Hamouri, 24 ans, j’en parlais la première fois en septembre...2008. Tout se joue ce dimanche en Israël avec la réunion d’une commission qui décidera s’il reste en prison ou s’il recouvre la liberté. Et pourtant, les autorités françaises ne s’empressent pas pour être auréolées du succès d’une libération. Étonnant c’est sûr, mais, pas surprenant. Salah Hamouri croupit dans la prison de Gilboa depuis déjà...1957 jours, soit, un peu plus de 4 ans.

Petit récapitulatif assez éloquent, en effet, de ceux dont on parle sans cesse, avec raison sans doute, à tort parfois. Donc, le but de cet article ne saurait être celui de remettre en cause le soutien apporté aux autres prisonniers français détenus légalement ou illégalement à l’étranger. Le cas de Salah Hamouri est flagrant car, il n’a jamais été reconnu coupable de quoi que ce soit. Et, le courage des journalistes français qui n’ont jamais interpellé le président français sur le cas Salah Hamouri est simplement ridicule. Le nouveau refrain à la mode, c’est Clotilde Reiss, détenue en Iran pour espionnage. C’est vrai que nul ne sait ce qu’une coopérante française, à peine arrivée en Iran faisait dans le camp des verts de Mir Hossein Moussavi lors des manifestations...

Vous connaissez sans doute une ex otage colombienne, au temps pour moi, française, disons franco-colombienne, détenue par les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) et finalement libérée, fêtée, "iconisée", épinglée de la légion d’honneur le 14 juillet 2008, lynchée parfois...Ingrid Betancourt... si je ne m’abuse, est son nom. Je n’ose vous parler du cas de Gilad Shalit dont le portrait trône même sur le fronton de certains édifices publics. Qui se souvient encore des zozos de l’Arche de Zoé ? Sarkozy avait fait une déclaration ubuesque qui est à marquer d’une pierre tchadienne. Rappel : " J’irai les chercher quoi qu’ils aient fait ". Résultat des courses : Idriss Deby a encore réclamé, le 14 juillet dernier, les 6.300 000 d’euros d’indemnisations pour les familles tchadiennes. L’Etat français refuse de se substituer aux membres de l’Arche de Zoé...

Et puis, il ne vous a pas échappé, ce nom connu et cité en hauts lieux, même jusqu’au pays des Aztèques, Florence Cassez, puisque c’est là-bas, loin loin là-bas, qu’elle est incarcérée. Elle est détenue au Centro Femenil de Readaptacion Social de Tepepan. Qui ne se souvient du
voyage princier du chef de l’État français et de son épouse Carla Bruni-Sarkozy chez les Mayas au mois de mars dernier ? Florence Cassez était au centre de toutes les discussions. La montagne a hélas, accouchée d’une souris verte de Guadalajara.

Mais, en regardant en filigrane, toutes les familles de ces personnes, hors Hamouri, ont eu un tant soit peu, un contact ou une attention des autorités. Entre des réunions au Quai d’Orsay, des réceptions au Palais de l’Elysée, des promesses gouvernementales, tout y était, avec bien sûr, des fortunes diverses. Pour l’instant. A moins d’une grosse bévue, personne n’a encore entendu parler d’une rencontre de madame Denise Hamouri et de Nicolas Sarkozy ou même de Bernard Kouchner qui, sans vergogne, a reçu le nouveau et triste "spectre" et/ou mamamouchi du racisme israélien et ministre des Affaires Étrangères, Avigdor Lieberman. Ah, si, Denise Hamouri a été reçu par un obscur conseiller du président français dont personne ne connaît le nom. Bizarre. Salah Hamouri est néanmoins
citoyen d’honneur de la ville de Grigny du premier magistrat René Balme qui a un point commun avec votre humble serviteur concernant Jean Jaurès...

Le soutien inconditionnel et hypocrite au Gouvernement israélien actuel risque de se retrouver obscurci si d’aventure et selon une loi forcément scélérate, Salah Hamouri reste en prison. En revanche, s’il est libéré, qu’elle honte ! Que dira cette diplomatie française dont le "deux poids deux mesures " flagrant et laid n’honore pas la France en ce qui concerne le dossier du franco-palestinien ?


Allain Jules                                                                            site : Agoravox

 

 Voir sur l'Huma-Hebdo de cette semaine les articles consacrés à ce prisonnier.  (Bandera Rossa)

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