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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 15:54

                                                         
                                        34° Congrès du Parti: 11,12,13,14 décembre 2008


                                                                        




    CONGRÈS du PCF:POUR UN VÉRITABLE DÉBAT
                        par bezierspcf

         Passer de l’inconsistance et du vide constatés à de véritables débats.

Le texte officiel (projet de base commune) est dans les mains de tous. Le conseil départemental de l’Hérault s‘est réuni le 1er octobre. A l’unanimité, les présents ayant choisi d’intervenir, ont constaté que ce texte est peu lu par les camarades car il ne correspond ni au mandat donné à la conférence nationale de décembre, ni à l’essentiel des besoins. J’ai indiqué que la publication à partir du 10 d’un texte rassemblant la mouvance « communiste de l’intérieur du parti » ouvrira une phase nouvelle. Cette même unanimité a aussi porté sur le vide théorique du texte. Sur ce point j’ai précisé mon appréciation.

ÉCONOMIE:
Avec un capitalisme mondialisé en crise équivalente à 1929, faute d’affirmer sur une base théorique la nécessité de rompre avec ce système pour lui inventer une suite, nous bégayons. Le dogme de l’exploitation comme moteur de la production et de l’organisation sociale n’est pas pointé comme nécessitant une rupture révolutionnaire. Nos « solutions » sont donc assimilées à celles proposées par la gauche social démocrate, le MODEM et maintenant Sarkozy lui-même ! La perspective de l’autogestion est abandonnée. Ce ne sont pas des discours humanistes, sensibles, philanthropiques glissant vers le populisme sur l’appauvrissement qui pallieront cette impuissance.

HISTOIRE:
Quelles que soient par ailleurs, leurs perspectives la majorité des militants n’accepte pas l’absence d’autocritique de nos actes. La victoire du « Non » et le désastre électoral des présidentielles, la victoire des luttes contre le CPE / CNE et la permanence d’un rappel mortifère à la « gauche » dont l’annonce à la dernière fête de l’Huma de la « gauche durable » pour persévérer dans ce qui échoue au plan national est le dernier avatar, ne relèvent pas de simples actes se juxtaposant ou se succédant sans intelligibilité. Avec le recul, les contradictions peuvent être mieux perçues puis dépassées. Les liens cachés travaillés. Il n’y aura de quitus sans débats pour personne.
Philosophie : Qu’est, ce texte ? Qui ne contient rien sur la filiation philosophique de notre organisation, des matérialistes de l’antiquité aux philosophes des lumières, enrichie de l’apport constant des marxistes par l’expérience théorisée de nos succès, de nos échecs. L’Amérique du sud avec une conjonction nouvelle du matérialisme en actes dans les cadres nationaux et internationalistes, de la théologie de la libération et de l’héritage amérindien ce n’est pas seulement rassurant en politique, c’est le mouvement nourriture de notre philosophie. Ce vide, alors que Sarkozy mène avec vigueur la lutte des classes en favorisant les églises (le pape…), tous les communautarismes, les sectes ; à contrario en réduisant l’enseignement de la philo, de l’histoire et des sciences, m’alarme.

ORGANISATION:
Après Martigues, la liquidation des cellules, voulue par la direction, votée par la majorité, poursuit ses ravages. Une des spécificités majeures du PCF: son organisation de base (quartier, entreprise) permettant démocratie de proximité et sociabilité politique de classe unique dans le monde s’efface. Il faudrait un effort acharné de tous pour maintenir, reconstruire, comme cela a été décidé en décembre. Nous ne pouvons que constater la poursuite du glissement du pouvoir des militants vers un groupe étroit de « professionnels » souvent élus, en conséquence toujours plus liés par les pratiques électorales à la française.
Camarades travaillons ensemble à une autre perspective globale.

Paul Barbazange, section de Béziers, Hérault.

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 15:44
Crise financière : pour Dartigolles (PCF), tout est permis quand il s’agit de défendre le capital !

 
Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 4 octobre

Les chefs d’état européens du G8 sont réunis à Paris pour tenter de trouver un terrain d’entente face à la crise financière.

Parmi les mesures proposées par Nicolas Sarkozy : « la Commission européenne devrait faire preuve de flexibilité dans l’application des règles en matière d’aide d’État aux entreprises, comme dans les principes du marché unique ».

Il y a vraiment deux poids, deux mesures quand il s’agit de préserver les intérêts des marchés financiers. Oublié le dogme de « la concurence libre et non faussée » qui empêchait à un état de l’union européenne de soutenir une entreprise, des salariés menacés de délocalisation. Pour Nicolas Sarkozy, tout est permis quand il s’agit de défendre le capital !

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

Samedi 4 octobre 2008

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 15:38
Réaction du PCF après la visite mouvementée de Sarkozy à l’usine en grève de Renault Sandouville

 
Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 6 octobre
Face aux 1000 emplois supprimés, Nicolas sarkozy et Carlos Ghosn, le patron de Renault ont déclenché la colère des salariés. Au lieu de répondre aux craintes, ils en sont restés au seul « maintien du site de Renault Sandouville. »
Cette colère s’explique aisément : au premier semestre 2008, le chiffre d’affaire du groupe Renault-Nissan est en hausse à 21 milliard d’euros (+2,3%) ainsi que le nombre de véhicules vendus ( +4,3% ), pourtant les salariés continuent de payer les choix stratégiques du groupe.

En période de crise économique, le Président de la République perd un pari osé : répéter la mise en scène usée du président proche des travailleurs tout en justifiant la logique du tout argent, du tout pour les actionnaires.

Le Parti communiste français apporte son soutien aux salariés du groupe Renault-Nissan. Seul le maintien des emplois, les hausses de salaires, sont incontournables pour répondre à la crise. Le Parti communiste engage la direction de Renault à écouter les premiers intéressés dans le développement de l’entreprise : les syndicats et salariés qui demandent de ne pas attendre 2012 pour diversifier la production à Sandouville.

Parti communiste français

Lundi 6 octobre

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 15:17

'Les Héros sont morts, la lutte continue'

Dimanche 05 Octobre 2008 - 00:17

Octobre 1993: Boris Eltsine dissolvait le Soviet Suprême par la force et mettait fin, dans le sang, à la République Socialiste Fédérative Soviétique de Russie (RSFSR)

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi dans le centre de Moscou pour rendre hommage aux victimes des troubles d'octobre 1993, résultat d'un bras de fer opposant l'ex-président Boris Eltsine et le parlement. Les manifestants portaient les portraits des quelque 150 victimes des troubles, des couronnes de fleurs funèbres et des banderoles sur lesquels on pouvait lire "Pas de grâce aux bourreaux".

Parmi les manifestants figuraient des témoins des événements meurtriers et des militants des mouvements communistes et d'extrême-gauche. "Nous sommes venus rendre hommage aux héros qui se sont élevés à la défense de notre patrie, qui ont tenté de sauvegarder la propriété transmise à la nation en 1917, qui ont défendu le pouvoir du peuple", s'est exclamé le chef des communistes russes, Guennadi Ziouganov, qui assistait au rassemblement.

Près de 150 personnes ont trouvé la mort à Moscou à la suite des événements controversés d'octobre 1993 quand le président Boris Eltsine a lancé un assaut armé contre le Soviet Suprême, issu des élections de 1989, qui bloquait ses décisions (fin de la RSFSR - liquidation du patrimoine soviétique... ) et s'opposait à sa propre dissolution.

                                                                                            
                                                                                                   

http://kprf.ru/actions/60185.html

                                                             sur le site de Nicolas Maury

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 08:48

CRISE FINANCIÉRE... COMPRENDRE...                                      

 

Crise financière: Essayons de comprendre… Même si ce n’est pas facile !

Oui les mécanismes de la crise financière qui affecte les banques mondiales ne sont pas simples pour l’individu Lambda. Ce que l’on connaît du système c’est son moteur : la recherche du profit. Celui qui a un capital ne peut avoir d’autre logique que de l’augmenter. Les moyens de le faire ont pu évoluer dans le temps, l’objectif est resté le même.
On a connu des périodes où cette logique là permettait d’assurer le développement d’un pays. En France par exemple le capitalisme a succédé de manière brutale à la féodalité et a permis d’affronter les problèmes auxquels la nation était confrontée.
Cette recherche du profit s’est toujours faite au détriment du prolétariat, celui qui n’a que sa force de travail à échanger contre un salaire. Il lui a fallu s’investir sans cesse dans un combat inéluctable qui prend racine dans le principe même du capitalisme. Celui-ci a cherché à exploiter tout ce qui pouvait l’être et s’est exporté dès sa naissance sur toute la planète, mettant sous sa coupe, par le biais du colonialisme, les peuples qui n’étaient pas en mesure de s’y opposer.
Le capitalisme a eu dans son histoire à résoudre des crises graves et il a eu quelquefois recours à la guerre pour le faire. La guerre présente cet avantage de permettre aux industries de l’armement de tourner à plein rendement et d’assurer des revenus souvent fabuleux à leurs actionnaires. Elle permet aussi de faire taire la contestation sociale et quand elle est finie elle relance, via les reconstructions nécessaires, l’économie et… les bénéfices des entreprises.
L’accumulation du capital exige des profits toujours plus grands et des réponses nouvelles pour les obtenir. Si l’expansion du capitalisme s’est accompagnée d’infrastructures collectives considérables aujourd’hui son développement est un frein à celles-ci. Ainsi s’expliquent les attaques contre les services publics qui sont à présent patentes pour tous, La Poste en étant une illustration éloquente.

Dans la recherche du profit les banques prennent des risques. Ainsi aux USA elles ont accordé des prêts hypothécaires importants aux habitants désireux d’acheter leurs maisons. Et comme le pouvoir d’achat des salariés a été battu en brèche par la logique du profit le plus grand dans le temps le plus bref, des difficultés sont apparues pour le remboursement de ces prêts. Ceux-ci n’étaient en rien garantis par la valeur du foncier qui était censée leur correspondre. C’est le mécanisme des subprimes. Le manque à gagner espéré par les banques prêteuses a entraîné la suite, la crise financière qui se traduit par un manque de confiance, la baisse des cours, les faillites… L’individu Lambda peut ne pas se sentir concerné par le phénomène sauf que les solutions qui sont proposées se traduisent par la contribution des… contribuables ! On remarquera au passage que les tenants de la concurrence libre et non faussée font ici appel à l’Etat ! Eh oui l’Etat providence est condamnable pour les autres, pas pour eux !
Les restrictions budgétaires dans les services publics sont plus que jamais à l’ordre du jour, le pouvoir d’achat, celui des salariés comme celui des pensionnés, est dans le collimateur, ne parlons pas du système de santé ou de l’augmentation du chômage!

Si vous êtes détenteurs de SICAV, ces actions prises par les gens de condition modeste, vous serez ponctionnés : CSG, Remboursement de la Dette Sociale… il ne manque pas d’armes dans la panoplie des défenseurs du capital. On pourra même si nécessaire envisager ici une guerre comme on l’a fait dans le passé : l’Iran par exemple, on essaie d’y préparer les esprits et l’installation de la base militaire d’Abou Dhabi est déjà une tête de pont. La course aux armements participe de cet objectif et assure déjà de juteux revenus aux marchands de canons ! Alors que penser de la crise financière ? Ses effets sont, et seront plus encore demain, dévastateurs. Elle ne vient pas de la stratosphère, c’est une crise du système capitaliste lui-même, un système en fin de course qui produit les pires désordres.
C’est bien lui qu’il faut changer et substituer à sa logique celle de la satisfaction des besoins des hommes. [...]
                    
                          Jacques Cros                  bezierspcf

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 13:23


 
Crise et crise

Pendant que la crise  du capitalisme secoue le monde, et que les plus acharnés à promouvoir le système de l’exploitation de l‘homme par l’homme_ lire : le capitalisme_ se découvrent adeptes de l’intervention de l’Etat et des nationalisations,  une autre crise, encore plus meurtrière,  continue de frapper les plus pauvres et qui est totalement ignorée des media.
C’est la  crise alimentaire mondiale.
C'est que les creve-la-faim ne sont ni de grands capitalistes,voleurs, mais fréquentables, ni des courtiers (on dit "traders" dans certains milieux )survoltés.

 La FAO vient de dénombrer 923 millions de personnes sous-alimentées, en hausse de 75 millions depuis la dernière étude.
Si le plan de sauvetage annoncé par le gouvernement des États-Unis  fait rebondir les marchés il faut bien avoir à l’esprit, avant de bailler d’admiration devant les « ressources » du capitalisme  et la " volonté de réforme " de celui-ci  prêchée  par N.Sarkozy,que  ce sont les pouvoirs publics, et donc les populations, qui vont payer très cher  pour sauver des organismes privés que seule  la soif de profit motive.

Tableau lamentable d’ une économie capitaliste qui  prétend  apporter la prospérité alors qu'elle porte en elle la domination, la guerre,  la violence et l'exploitation " comme la nuée porte l’orage"(Jaurès)...

                                                                                       u cursinu rossu

 

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 13:22

Racisme: trois jeunes maghrébins blessés au fusil de chasse à Ajaccio

 


Selon l’AFP, trois adolescents d'origine maghrébine ont été blessés, dont un sérieusement à la tête, au fusil de chasse vendredi 3 octobre  vers 22h30 dans un quartier populaire d'Ajaccio, dans ce qui  et, de source judiciaire, il s’agirait d’ une agression raciste
"Trois hommes armés chacun d'un fusil de chasse à bord d'une voiture ont ouvert le feu sur un groupe de jeunes maghrébins qui s'étaient réunis", a déclaré à une correspondante de l'AFP le procureur de la République à Ajaccio, José Thorel.
"Quatre coups ont été tirés et ont blessé sérieusement un jeune à la tête", a ajouté le procureur, précisant que "deux autres garçons ont été blessés à l'épaule et au thorax".
Un couple a été rapidement placé en garde à vue :  «  "L'homme a été désigné par les témoins comme étant un des tireurs. Plusieurs fusils ont été saisis à leur domicile situé dans le même quartier", a précisé le procureur.
Les trois victimes sont âgés de 16 à 19 ans et sont  inconnues des services de police.

Selon les témoignages recueillis sur place, un groupe d'adolescents et de jeunes des Jardins de l'Empereur s'étaient réunis sur le terrain de sport de ce quartier, et prolongeaient dans le calme la fête de l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan.
"Mon fils sortait de la mosquée avec ses amis", a raconté à l'AFP le père d'une des victimes, précisant qu'ils étaient "simplement passés saluer leurs camarades".
Après l'agression, près de 80 jeunes se sont attroupés et ont dénoncé des "insultes racistes incessantes ces dernières semaines".
L'enquête pour "tentative de meurtres" a été confiée à la Direction régionale de la police judiciaire d'Ajaccio.

 

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 14:54

Christine The Guard

 ou de la signification de classe des attaques contre la langue française

 

Le Baron Seillière, ex-président du MEDEF et actuel président de "Businesseurope", a fait des émules.

On se souvient que ce personnage, grand pourfendeur d'acquis sociaux en France et en Europe, a déclaré lors de sa prise de fonction officielle à Bruxelles qu'il n'utiliserait plus désormais en public que l'anglais, "langue de l'entreprise et des affaires".

On sait aussi qu'au printemps 2006, une série de syndicats, CGT, CFTC, CGC, ont donné une conférence de presse commune à l'Assemblée nationale sur le "droit de travailler en français en France": tant il est vrai que le grand patronat essaie déjà d'imposer le "tout en anglais" dans les grandes entreprises sises en France.

Eh bien la gangrène est montée d'un cran plus haut puisque Christine Lagarde, l'avocate d'affaire surnommée "l'Américaine" qui occupe le poste de ministre de l'Economie à Bercy, s'est récemment fait épingler par "le Canard enchaîné" pour sa propension à imposer... l'anglais comme langue de travail dans son ministère.

Cette même Lagarde s'était distinguée lors de son premier discours devant l'Assemblée nationale en attaquant non seulement les 35 heures, mais l'ensemble de la culture française jugée trop influencée par le marxisme; dans un style qui rappelle l'extrême droite patronale des années 30 vilipendant le "Front popu" et sa "semaine des deux dimanches" (les 40 heures), Lagarde déclarait en substance: "assez pensé, il faut retrousser les manches": bref, travaillez plus, ouvriers à la chaîne, caissières de Carrefour, enseignants de ZEP, infirmières surmenées, (même si votre pouvoir d'achat baisse, que votre actionnaire s'enrichit sur votre dos, que votre Etat-patron se saisit de tout gain de productivité pour supprimer des postes..) et surtout, ne pensez pas, c'est mauvais pour les profits des nouveaux maîtres d'esclaves!

C'est cette même Lagarde qui, violant la promesse de Sarkozy de ne pas abaisser au-dessous de 70% la propriété publique d'EDF, a été chargée par ledit Sarkozy de vendre 3% (pour commencer) des actions EDFpour renflouer la dette de l'Etat: l'idée ne lui viendrait évidemment pas de mettre à contribution les milliardaires qui planquent leur magot à l'étranger, qui délocalisent après avoir touché des subventions publiques et qui ont touché cet été d'énormes cadeaux fiscaux de notre "France en faillite" (dixit Fillon) !

Quoi d'étonnant à ce que ceux qui détruisent la France républicaine, ceux qui s'apprêtent à faire ratifier par le parlement un traité européen quasi-indentique au TCE rejeté par le peuple, ceux qui livrent l'université au MEDEF sous couvert de LRU, ceux qui démontent le CNRS, ceux qui se vantent de "détruire systématiquement le programme du Conseil national de la résistance" (dixit D. Kessler, grand patron ami de Sarkozy et éditorialiste de "Challenges", -prononcez "Tcheullendj'") n'aient que mépris pour leur langue maternelle, qui n'est après tout rien de plus que le jargon patoisant des Voltaire, Hugo et autres Christine de Pisan?

"Plutôt Hitler que le Front populaire", s'exclamaient en 1936 les journalistes du Comité des Forges, ce groupe présidé par François de Wendel, le dynaste dont le Baron Seillière et l'UIMM sont les dignes héritiers.

Plutôt la constitution supranationale et néolibérale, plutôt le viol du référendum de mai 2005, plutôt l'alignement complet de notre politique internationale sur Bush, plutôt l'arasement de la France issue de 68, de 45, de 36... et de 1789, plutôt l'assassinat de la langue d'Aragon, Césaire et Jaurès, que de renoncer à un seul euro des surprofits que le grand capital espère de la dissolution totale de la nation dans l'Europe du profit et de la mondialisation libérale!

Décidément, la lutte contre le "tout anglais" est partie prenante du combat général des travailleurs contre la destruction de tout ce que notre histoire a produit de meilleur.

                                    Georges Gastaud,  professeur agrégé de philosophie  

 

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 14:51


                                                                      

Ils ont dit : il n'y a "pas de récession" en France…

Récession au second semestre réduisant la croissance à seulement 0,9% en 2008, pouvoir d’achat rongé par l’inflation et la faiblesse du marché du travail, crise immobilière : l’Insee vient de rendre des résultats qui confirment le net recul. L’Etat a pris des mesures pour soutenir la finance et les banques, mais toujours rien pour la croissance, les salaires et l’emploi !

Dans la foulée du gouvernement, qui a revu en nette baisse ses prévisions pour 2008, l’Institut national de la statistique (INSEE) prend acte dans son dernier point de conjoncture du fait que "la croissance cale en zone euro" et que la France n’est pas épargnée par la crise.

Croissance de 0,9% en 2008 contre 2,1% en 2007

Même si l’Insee juge pour l’instant prématuré d’employer le terme de "récession", le PIB de la France devrait continuer à diminuer, perdant 0,1 point aux troisième et quatrième trimestres après une baisse de 0,3 point au deuxième trimestre. La récession est définie par au moins deux trimestres consécutifs de recul du PIB. Alors récession ou pas ?

La croissance ne parviendrait pas à atteindre un point avec 0,9% cette année, contre 2,4% en 2006 et 2,1% en 2007.

Une diminution du PIB pendant trois trimestres consécutifs serait du jamais vu en France depuis la récession de 1993.

Le principal responsable est le pouvoir d’achat des ménages, qui accuserait encore une baisse de 0,4% au deuxième semestre. Au total, il ne progresserait que de 0,7% cette année, contre 3,3% l’an dernier. Selon un autre mode de calcul, non plus par ménage mais par "unité de consommation", il diminuerait même de 0,2% en 2008.

Le pouvoir d’achat serait "notamment pénalisé par la faiblesse du marché du travail", avec 52.000 destructions d’emplois (tous secteurs confondus) au second semestre et un taux de chômage en hausse à 7,4% (France métropolitaine) à la fin de l’année.

"En outre, il serait moins soutenu en 2008 qu’en 2007 par les mesures fiscales nouvelles", estime l’Insee.

Le recul du pouvoir d’achat s’ajoutant au durcissement des conditions de crédit lié à la crise financière internationale et aux difficultés sur le marché immobilier, l’investissement des ménages en logements neufs accuserait aussi une nette baisse : -2,5% en 2008 après +3,0% en 2007 et +7,1% en 2006.

L’investissement des entreprises résisterait mieux, mais souffrirait tout de même de la baisse de la demande, tant française qu’étrangère. Sur l’année, il ne progresserait que de 2,4%, contre 7,3% en 2007.

Quant au commerce extérieur de la France, déjà moribond avec un déficit volant de record en record (près de 50 milliards d’euros attendus cette année), il devrait lui aussi pâtir du ralentissement de l’économie mondiale et de la demande étrangère.

Récession "technique", "croissance négative" pour le gouvernement

Après s’être refusé à parler de "récession", le gouvernement a finalement admis vendredi par la voix du ministre du Budget Eric Woerth, "une récession technique" après deux trimestres de "croissance négative", tout en soulignant que sur l’ensemble de l’année 2008, la croissance serait de 1%.

Auparavant, les membres du gouvernement présents aux journées parlementaires de l’UMP avaient minimisé les chiffres de l’Insee prévoyant un deuxième trimestre consécutif de croissance négative, synonyme de récession.

Refusant d’employer le mot "récession", Christine Lagarde, ministre de l’Economie, avait déclaré à la presse que "ce n’était pas cela le plus important".

"On est dans une situation économique difficile en raison des chocs qu’on a subis, de la crise financière qu’on traverse. Il faut mettre en place des mesures de soutien au développement de l’activité, c’est ça qu’on est en train de faire", avait-t-elle martelé.

Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, avait lui aussi refusé de prononcer le mot "récession" et estimé qu’il fallait juger la croissance sur l’ensemble de l’année 2008.

"Sur l’année 2008, la France ne sera pas en récession puisque, globalement, nous devrons être aux alentours d’un pour cent de croissance", a-t-il dit.

Pour Xavier Bertrand, ministre du Travail, les Français ne s’intéressent pas aux mots. "Il faut tenir un discours de réalisme. Cette crise est grave, elle a des conséquences sur la croissance et sur le chômage. Mais un discours de réalisme, ce n’est pas un discours de catastrophisme." Jérôme Chartier, député UMP du Val d’Oise, résume la pensée commune des ministres et parlementaires UMP. "Je n’aime pas parler de récession, je préfère parler de croissance négative."

Un "plan Marshall" plutôt qu’un plan Paulson

Devant ces mauvais chiffres de la croissance, le gouvernement fait mine de ne pas mesurer ce que cela signifie pour des dizaines de millions de Français en terme de nouvelles difficultés pour vivre, se soigner, se loger et simplement se nourrir. Emploi, salaires : pas de récession mais une croissance ralentie, disent-ils…

En revanche, Nicolas Sarkozy, François Fillon et Christine Largarde évoquent les risques majeurs de la crise pour la finance. Ils semblent alors plus prompts à venir en aide aux banques et aux marchés financiers en débloquant des milliards d’euros. Ce discours visant à faire accroire que la finance est seule touchée par la crise capitaliste va-t-il tenir longtemps devant les réalités sociales et économiques ? L’exigence de relancer l’emploi et les salaires par un véritable "plan Marshall" de soutien à l’économie réelle voire un nouveau "New-Deal" - et non un plan Paulson pour recapitaliser les banques et la finance - est aujourd’hui à l’ordre du jour.

Pierre Chaillan pour humanite.fr

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 14:28

Crise financière : la BCE, un servile défenseur des marchés financiers.



Si la crise financière a pour origine les Etats-Unis, la Banque Centrale Européenne a une responsabilité particulière dans la propagation et le développement de la bulle financière.

Le traité européen de Lisbonne lui a confié deux missions « sacrées » : la lutte contre l’inflation avec une pression constante sur les salaires pour limiter leur hausse. Et la seconde, assurer la stabilité du système bancaire européen, quel qu’en soit le prix, quitte à alimenter une spéculation de plus en plus effrénée.

Sous couvert d’indépendance, la BCE s’est révélée au final qu’un servile défenseur des marchés financiers. Il faut redéfinir le statut et les missions de la BCE.

Elle doit être réorientée aux services des intérêts des populations de l’Union. Les citoyens européens, leur représentants élus doivent être acteurs de l’élaboration de la politique de la BCE. Sur ses missions, c’est désormais l’économie réelle et une croissance durable qui doivent être privilégiées.

Au lieu d’un taux uniforme, la BCE doit mettre en oeuvre des taux différenciés selon la nature du projet financé. L‘emploi et la formation, le développement des territoires doivent être encouragés via des taux de crédits avantageux. Au contraire, la spéculation financière doit être pénalisée.

Paris, jeudi 2 octobre

Parti communiste français

 

Le PCF met en garde le gouvernement contre le détournement de l’épargne des français


Le gouvernement est aux abois. Pour tenter de sauver ce qui peux encore l’être dans la bourrasque financière, François Fillon annonce ce matin dans une interview au journal « Les échos » qu’il s’apprête à piocher dans la caisse du livret A. Ce placement est devenu pour les français le plus sûr, car à l’abri – pour le moment –des marchés financiers.

Pour justifier l’opération détournement des fonds du logement social, il évoque des prétendus « excédent de la collecte du livret A par rapport aux besoins de logement social ».


Quel cynisme ! Le premier ministre ferait mieux de réviser ses fiches, rien que pour l’Ile-de-France, ce sont 300.000 familles qui sont aujourd’hui en demande de logement social.

Non monsieur le premier ministre, l’épargne des français ne doit pas servir de bouche trou à la spéculation financière. Bien au contraire. En ces temps de crise, c’est bien l’épargne qu’il faut préserver. Le Parti communiste français met en garde le gouvernement contre le détournement de l’épargne des français. Une telle décision pourrait avoir des conséquences dramatiques.

Le 8 novembre, le Parti communiste français organise les états généraux du logement, avec un ordre du jour particulièrement d’actualité : Analyse des effets du capitalisme et de sa financiarisation concernant le secteur de l’immobilier.

Parti communiste français

 

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