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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 08:24

  La répression continue en Tunisie, pays où l'on va en vacances  et qui fait partie des nations dites "libres"(sic)selon la terminologie occidentale. C'est pour  cette raison qu'on ne vous en parle pas à la télévision , ni dans la presse(à part l'Huma). Eh, Tunis, ce n'est pas La Havane!!!
Ci-dessous, un communiqué du Parti.
         (U cursinu rossu))

Le Parti communiste français exprime son indignation et sa condamnation après l’inculpation de 51 personnes en Tunisie dans le cadre des procès contre les acteurs du mouvement social dans le bassin minier de Gafsa.
Les autorités tunisiennes ont notamment condamné M. Mouhieddine Cherbib, Président de la Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR).
Ces procès politiques confirment l’aggravation de la répression qui frappe l’ensemble des opposants démocrates au régime policier du Président Ben Ali.
Le PCF réaffirme son soutien à toutes les forces progressistes et démocratiques tunisiennes et sa solidarité avec toutes les victimes de la répression, notamment M. Mouhieddine Cherbib. Il rappelle l’exigence pour les autorités tunisiennes de se conformer à l’accord UE/Tunisie qui comporte l’engagement clair au respect des droits humains. Il revient ainsi à la France d’ exiger de la Tunisie la garantie des libertés essentielles et de pratiques correspondant à un Etat de droit.

                                                                                      Parti communiste français - Paris, le 17 septembre 2008.

                                                                                                                                                                                            

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 12:14

                                                                  
                           34° Congrès du Parti: 11,12,13,14 décembre 2008


Nous défendrons un texte alternatif au 34ème congrès


 

Nous voulons faire vivre le PCF pour mener le combat de classe

Nous défendrons un texte alternatif au 34ème congrès

Un spectre continue à hanter les nuits du patronat et du pouvoir capitaliste : celui du seul parti politique qui a donné historiquement à la classe ouvrière, au monde du travail les moyens de remettre en cause leur domination en France, le PCF. La persistance des campagnes anticommunistes en témoigne.

L’évolution du monde ne cesse de justifier davantage l’existence de notre parti. La mondialisation capitaliste s’étend et s’intensifie. Dans notre pays, le gouvernement actuel, poursuit à un rythme accéléré la politique de ces prédécesseurs: la remise en cause systématique des acquis sociaux et démocratiques pour la conquête desquels notre parti a joué un rôle déterminant. 

Alors que le danger de guerre mondiale surgit à nouveau, nous nous souvenons que notre parti est né justement en 1920 du refus de la guerre impérialiste.

Dans le même temps, la contestation du capitalisme monte, marquée par le développement continu des luttes sociales depuis 1995 ou par le rejet de la « constitution » de l’UE en 2005.

Dans ce temps où la lutte des classes bat son plein, la raison d’être de notre parti est plus actuelle que jamais : porter une perspective révolutionnaire de rupture avec le capitalisme, le socialisme, la traduire en propositions et actions concrètes pour renforcer le mouvement des luttes, permettre l’intervention politique organisée directe des travailleurs.

L’acquis du Congrès de Tours n’est pas tombé avec la chute du Mur de Berlin. La rupture avec les partis réformistes, toujours enclins à la collaboration de classe, n’a jamais été autant d’actualité.

Quoiqu’en disent les « politologues » anticommunistes, et maintenant une partie des dirigeants du PCF, notre parti n’est pas voué à un « déclin inéluctable ». Le résultat des élections cantonales de 2008, 9,3% avec des candidats clairement identifiés comme communistes, l’écho que reçoivent nos actions militantes dans nos sections, l’expérience de la bataille pour le NON à l’UE du capital de 2005 nous en convainquent.

Aujourd’hui, nous sommes décidés à ne pas laisser dilapider tout ce que représente le PCF, donc à ne pas laisser perdurer la stratégie que la direction sortante entend poursuivre, envers et contre tout, après le 34ème congrès.

Ces dernières années ont connu un affaiblissement grave et sans précédent de notre parti et de sa capacité à jouer son rôle dans la lutte des classes en France.

Nous considérons que c’est principalement le résultat de la stratégie d’effacement de l’identité et des positions communistes depuis la « mutation » des années 90.

A contresens de la raison d’être de notre parti, la direction a choisi de privilégier la présence dans les institutions sur l’action dans les luttes. Elle a abandonné la perspective révolutionnaire du socialisme pour lui substituer, dans les faits, celle de la victoire électorale de la « gauche ». Elle a ainsi placé le PCF sous la tutelle du PS depuis l’expérience de la « gauche plurielle » entre 1997 et 2002. Intégrée dans un bloc de l’alternance, elle a abandonné la contre-offensive idéologique et politique. Dans le même temps, elle a sabordé l’organisation spécifique révolutionnaire de notre parti, la cellule, notamment l’activité à l’entreprise, désertant le premier terrain des luttes.

Le 1,93% de la présidentielle de 2007 a représenté une sanction sans appel. Devant cette situation d’une extrême gravité, les communistes sont en droit d’attendre une analyse sérieuse et responsable de l’ensemble des choix stratégiques depuis vingt ans. Nous faisons le constat que la direction sortante se refuse à la faire. 

En 2007 déjà, elle a évité le congrès extraordinaire que la situation exigeait. Restée en place, elle continue la même politique sclérosante pour notre parti. Comment mener par exemple la bataille contre la privatisation de la Poste côte-à-côte avec un PS qui est responsable de tout le début du processus et qui continue d’appuyer les directives européennes de marchandisation?

Pour le 34ème congrès de décembre 2008, la direction de notre parti a adopté un projet de base commune que nous jugeons irrecevable. Il propose aux communistes l’amnésie, l’anesthésie et la fuite en avant.

Aucun bilan des choix stratégiques des derniers congrès! En revanche, des phrases creuses et fumeuses sur la situation du monde dont la seule préoccupation semble d’être de montrer que l’on a changé d’époque et que donc il faudrait changer le parti, changer de parti.

La direction sortante confirme qu’elle entend continuer jusqu’au bout le processus d’effacement du PCF. Après juin 2007, les principaux dirigeants avaient mis à l’ordre du jour la question de « l’existence même » du parti, de son « dépassement ». Malgré la décision de l’Assemblée extraordinaire de décembre 2007 de maintenir le PCF, la direction continue à parler, dans son projet de base commune, de « transformations profondes » allant jusqu’à une « métamorphose ».

Responsables d’organisations du PCF, cellules, sections, fédérations, militants, nous décidons d’assumer nos responsabilités de communistes. 

Nous refusons de laisser notre parti continuer à être transformé en coquille vide , en attendant une recomposition politique à gauche, peut-être dès les élections européennes de 2009.

Pour le congrès lui-même et pour l’avenir du Parti, nous prenons la décision de défendre un texte alternatif à celui de la direction que nous souhaitons déposer avec tous ceux qui partagent cette analyse.

Ill est indispensable que les communistes puissent se prononcer définitivement pour le maintien du PCF, se prononcer pour la rupture avec le processus de mutation-disparition, pour que notre parti retrouve sa raison d’être.

Qu’ils puissent se prononcer et agir :

- pour que le PCF retrouve sa totale indépendance de pensée, d’action et de structure qu’il mette entièrement au service des travailleurs et de la lutte des classes.

- pour qu’il porte comme perspective, la perspective politique révolutionnaire de la rupture avec le capitalisme, le socialisme. (au lieu de celle d’une nouvelle « gauche plurielle » en 2012, avec l’insertion du parti dans « une majorité, un gouvernement, une présidence de la République qui impulseraient une politique de gauche » (projet de base du CN), c'est-à-dire dans une bipolarisation derrière le PS qui se détourne de la force décisive de l’alternative politique, les luttes.

- pour qu’il revienne à des fondamentaux théoriques, marxistes, non par affirmation identitaire mais parce qu’il s’agit d’une nécessité pour le combat de classe aujourd’hui.

Notre analyse de la nécessité de l’appropriation publique des principaux moyens de production et d’échange est essentielle dans la bataille contre les privatisations, pour la défense et la reconquête des monopoles publics, également pour une conception offensive de la mixité, par exemple dans un secteur comme l’audiovisuel.

Les enseignements de Marx dans « Salaires, prix et profits » sont tout aussi essentiels pour dénoncer et combattre le RSA, les exonérations de cotisations patronales qui sapent le financement de la Sécurité sociale, ou la Prime pour l’emploi défendue par le PS dans la même logique que le RSA [faire rémunérer le travail par la collectivité à la place du patron].

- pour des initiatives politique de lutte immédiates. Un texte de congrès ne peut pas être hors du temps. La responsabilité des communistes est de proposer des ruptures politiques immédiates avec la politique au service du capital. L’alternative politique ne réside pas dans l’objectif électoral de 2012 [avec un pôle canalisant l’électorat à gauche du PS] mais dans la capacité du mouvement des luttes à commencer à mettre en échec la politique de Sarkozy sur une première bataille: éducation, service public, droit du travail… Elles sont toutes déterminantes comme la lutte contre la guerre impérialiste et pour le retrait de la France de l’OTAN.

- pour amplifier en France le rejet et la disqualification de l’UE du capital, dans la suite du NON de 2005, en finir avec les positions « euroconstructives » et les illusions dangereuses qu’elles portent.

Adhérer à l’objectif d’intégration européenne, dans le sillage du PGE, même de façon « radicalement critique », est un contresens. C’est adhérer à un projet capitaliste contradictoire avec notre objectif de développer des coopérations mutuellement avantageuses, respectueuses des peuples.

- pour retrouver l’engagement internationaliste fondamental du PCF.  Rompant avec le PGE, notre parti doit renforcer sa coopération avec les partis communistes et progressistes, affirmer sa solidarité avec les expériences socialistes dans le monde, par exemple en Amérique Latine.

- pour reconstituer l’organisation de classe du parti: la cellule directement sur le lieu de l’affrontement de classe, dans les entreprises et les quartiers, la section dont la raison d’être est d’impulser l’action des cellules dirigée vers les luttes, les directions départementales et nationales qui doivent en émaner. La reconstitution d’une structure de formation idéologique des communistes est indispensable dans ce cadre, partant de l’expérience militante.

Le texte alternatif que nous défendrons devra donner un signal fort à tous les communistes, avec ou sans carte, à ceux qui sont isolés, aux centaines de milliers de camarades qui se retrouvés écartés du parti, à tous les salariés qui luttent.

Nous voulons montrer que le PCF ne se réduit pas à la direction sortante, que des communistes sont décidés à réapproprier leur parti, à ne pas le laisser à ceux qui veulent le détruire. Le 34ème congrès doit être une étape de ce processus.

Un peu partout dans le monde, le socialisme redevient une réalité, le communisme une perspective, des partis communistes se renforcent. Des camarades, comme en Italie, reprennent en main leur parti. En France, les communistes peuvent et doivent s’unir le plus largement pour retrouver le Parti dont ils ont besoin pour mener le combat de classe.

                  PAS D’AVENIR SANS PCF!

                                in   " Vive le Parti Communiste Français"

                              

                         
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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 12:05
mercredi 10 septembre 2008
Un vendredi de peur à Bussolengo (Italie)

Des roms passés à tabac par les carabiniers, un article d'Angela Mauro pour Liberazione

Un cauchemar. Giorgio Campos, 18 ans en décembre, né à Côme, d’origine rom et résident régulier à Brescia est encore sous lechoc. Pour lui et pour sa famille, la journée de vendredi dernier devait être celle d’une tranquille sortie pour “aller visiter des parents qui viventaux alentours de Brescia”. Mais le déjeuner à Bussolengo, près de Vérone s’est transformé en cauchemar. Ils étaient dans une caravane: lui avec ses parents, Sonia et Angelo Campos, et les trois petits frères.Avec eux, deux autres caravanes: celle du frère ainé de Giorgio avec sa femme et deux enfants mineurs et la caravane de son oncle Christian Hudorovich avec sa compagne et ses trois enfants. Sur place aussi la caravane du cousin de Giorgio, Denis Rossetto. «Nous nous sommes arrêtés dans un parking public (piazzale Vittorio Veneto, ndr.) Pour manger quelque chose, nous avons eu à peine le temps de sortir une petite table que des vigiles sont arrivés - dit Giorgio – Ils nous ont demandé se nous allions repartir après le déjeuner, nous avons dit oui, que c’était notre intention, et les vigiles se sont éloignés gentiment». Mais vers 14 heures est arrivée une brigade de Carabiniers («un maréchal et un et un brigadier», continue le jeune homme) et, selon Giorgio l’enfer a commencé. «Ils ne nous ont même pas demandé nos papiers – dit-il – à peine descendu de la voiture, le maréchal a dit qu’ils allaient nous conduire à la caserne pour "nous passer à tabac comme les autres rom attrapés la semaine dernière, puis ce sera l’expulsion”. C’est ce qu’il a dit. Mon père et moi avons résisté en criant à l’aide. Eux ont sorti les matraques et ont commencé à nous frapper et à nous insulter.” Une avalanche de coups jusqu’à ce que le père de Giorgio réussisse à se dégager et à s’enfuir. “Je l’ai suivi, déjà menotté. Denis nous rejoint et nous avons sauté dans sa caravane». Une autre brigade de carabiniers les a arrêté à Caselle di Sommacampagna, dans les environs. «Sur place est arrivé en tout trois brigades - continue Giorgio – En nous menaçant avec un pistolet ils nous ont fait monter chacun dans une voiture, après nous avoir de nouveau passé à tabac ils nous ont emmené à la caserne de Bussolengo». Là se trouvaient déjà Sonia Campos, son fils de 15 ans Michele, Christian et sa compagne. «Ils ont décidé de laisser mes petits frères, Marco et Johnny seuls dans la caravane, mais seulement après les avoir frappés: le premier a eu deux dents cassés...». Dans la caserne “l’enfer” raconté tant par Giorgio que dans les plaintes présentées hier à la magistrature “dure jusqu’à cinq heures de l’après-midi». A l’arrivée”, «ils nous ont fait allonger par terre et nous ont piétiné. Mais le pire est arrivé après, quand ils nous ont emmenés dans les cellules du sous-sol. Il y avait trois cellules, moi j’étais avec mon frère Michele. Ils nous ont frappés, torturés en nous plongeant la tête dans des bassines d’eau. Ils étaient trois dont deux en uniforme qui se disaient "fiers d’être racistes". A tour de rôle mon frère et moi avons été emmené dans une salle d’eau ou ils nous ont dénudés : tandis que l’un frappait, l’autre filmait la scène avec son téléphone. Après ils ont baissé leurs pantalons en ils rigolaient ...». Puis vient le transfert à la caserne de Peschiera del Garda (sauf pour Christian et sa compagne qui ont été relâchés) pour la prise des empreintes. La bas aussi, “insultes, menaces, coups, la scène du bain qui se répète avec les mêmes personnes, cette fois-là ils se sont moqués de nous et ils nous ont demandé de leurs faire de fellations... », dit encore Giorgio. Peu avant 20 heure, lui et son frère ont été relâchés. Ses parents et son cousin Denis sont resté en prison. Le procès en comparution immédiate devait avoir lieu samedi dernier mais il a été renvoyé au 16 septembre. L'accusation: résistance à officier et, pour Sonia, tentative de vol du pistolet du policier. Oui, parce que dans le procès-verbal des carabiniers il est écrit que la mère de Giorgio a essayé de voler son pistolet au «maréchal Carusone», après l’intervention de la brigade à piazzale Vittorio Veneto a Bussolengo. «Le holster était déjà ouvert et le pistolet est tombé... maintenant ils essayent d’accuser ma mère..», c’est la version de Giorgio. De toute façon ce n’est pas la seule incohérence entre les plaintes des victimes – qui ont été admises aux urgences de Desenzano del Garda - et le procès verbal des militaires – qui insistent sur l’attitude “ de défi” de Angelo Campos et des autres «lâches agresseurs ». L'Association de Brescia "Nevo Gipen" et l'institut de culture tzigane "Sucar drom" de Mantoue sont en train de s’occuper de ce cas. «J’espère que la magistrature fera toute la lumière sur des faits qui constituent l’un des actes de racisme les plus graves commis en Italie, comme le confirment les plaintes des victimes - dit Carlo Berini de "Sucar drom" - Un épisode comparable aux tortures de la caserne de Bolzaneto pendant le G8 de Gênes en 2001.

                                                                             site: Caïus Gracchus fecit 

 

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 13:09

« La Rencontre nationale » libanaise appelle à la lutte contre la loi électorale de 1960

 

 

                       Pour le quota féminin, contre le confessionnalisme politique

La « Rencontre nationale pour l’élimination de toute discrimination contre la femme » a tenu une réunion exceptionnelle afin de discuter de la loi électorale, à la suite de quoi elle a publié le communiqué suivant :

La « rencontre nationale pour l’élimination de toute discrimination contre la femme » considère que l’insistance des pouvoirs politiques libanais à reprendre la loi électorale de 1960 constitue un grand danger pour l’unité du Liban et la sécurité de ses citoyens.
Cette loi, déjà utilisée, ne peut qu’envenimer les divisions religieuses et confessionnelles déjà existantes.
De plus, elle est en opposition avec la Constitution qui prône la nécessité de supprimer le confessionnalisme religieux du domaine politique, la remise en question des divisions électorales dans le sens de « l’unité de la terre, du peuple et des institutions » et, surtout, une « représentativité politique plus juste et plus efficace de tous les constituants du peuple », en particulier les femmes qui représentent 53% de la population.
Voilà pourquoi la « Rencontre nationale » déclare fermement son refus de voir s’appliquer cette loi dangereuse et qui est en contradiction directe avec plusieurs articles de la Constitution. Elle appelle à lutter par tous les moyens démocratiques contre cette loi qui doit être réformée dans le sens des propositions faites, en 2005, devant la Commission nationale présidée par M. Fouad Boutros et revendiquant :
1. Une loi électorale basée sur la proportionnelle qui constitue la meilleure garantie pour une juste représentation.
2. Une loi qui reconnaît le droit du « quota féminin » pour une période transitoire et qui fixe ce quota à 30%, en concordance avec ce qui est écrit dans la « Convention internationale pou l’élimination de toute discrimination contre la femme » que le Liban a signée en 1996.
3. Une loi dont le but sera de supprimer le confessionnalisme dans le domaine politique, par qu’il constitue la cause principale des guerres civiles cycliques au Liban.
4. Une loi qui donnera aux jeunes de 18 ans la possibilité de participer à la vie de leur pays.
5. Une loi qui fixera avec minutie les dépenses électorales afin de mettre fin à la corruption et à l’abus de pouvoir.
Les représentantes et représentants de la « Rencontre nationale » ont décidé de poursuivre leur action à travers des réunions avec les députés, les ONG et associations qui poursuivent le même but et à travers des actions populaires qui seront publiées ultérieurement.

Beyrouth, le 13/9/2008

Le Bureau exécutif de la « Rencontre nationale pour l’élimination de toue discrimination contre la femme » au Liban

[La « Rencontre nationale pour l’élimination de toute discrimination contre la femme » regroupe des ONG de femmes et de jeunes, les syndicats des enseignants et de la presse, des syndicats d’ouvriers et d’employés, ainsi que des personnalités féminines et masculines. Elle fut créée, suite à un appel de la « Ligue des droits de la femme libanaise », afin de changer les lois discriminatoires contre les femmes au Liban.]

                                                                                                                            
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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 13:04

                               FETE DE L'HUMA:
500 000 participants ( deux fois plus que pour le pape!!!)



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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 13:31

"Vous êtes les envoyés de Dieu"

 

 Mme Palin(co-listière du candidat états-unien  aux présidentielles américaines et alter ego de ce dernier) interrogée sur de précédentes déclarations selon lesquelles les soldats américains en Irak, dont son fils va bientôt faire partie, étaient envoyés en mission pour Dieu, a précisé :
"Je pense qu’il y a un grand espoir et un grand potentiel pour que chaque pays puisse vivre et être protégé avec des droits inaliénables dont je pense qu’ils sont un don de Dieu.. »

[A entendre de tels hallucinés, on comprend pourquoi, en France,  il est si important de défendre la laïcité(ni "ouverte" ni "positive", la laïcité tout court). Bandera Rossa]

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 13:21

A LIRE:
Les nouveaux soldats du pape. Entretien avec Fiammetta Venner    

Première visite de Benoît XVI en France, le livre les Nouveaux Soldats du pape souligne que les courants intégristes (Légion du Christ, Opus Dei, traditionalistes, etc) pèsent lourd aujourd’hui dans l’Eglise . Entretien avec la coauteure Fiammetta Venner.

Vous soutenez que sous l’impulsion des intégristes catholiques, surtout depuis Mai 68, Vatican II est en train de se vider de sa substance progressiste. Comment en est-on arrivé là ?

Fiammetta Venner. Des courants au sein de l’Église catholique tentent depuis la fin de Vatican II de le vider de son sens.

Rappelons que cet aggiornamento permet de présenter l’Église comme une religion plus apaisée que l’islam. Or ces acquis ne sont pas éternels. Alors qu’il n’était que le cardinal Ratzinger, le pape Benoît XVI estimait déjà que Vatican II n’était qu’une parenthèse. Pour lui, ce n’était pas une évolution naturelle de l’Église mais une façon de vivre son catholicisme, comme s’il s’agissait juste d’une option.

Il a ainsi ouvert la porte de l’Église à des intégristes membres de la Légion du Christ, de l’Opus Dei et à des traditionalistes. Même si ces derniers se sont retrouvés, un temps, hors de l’Église pour avoir remis en question l’infaillibilité pontificale.

Notre enquête montre que des courants radicaux, dans leur discours, leur dogmatisme et leur autoritarisme, pèsent de plus en plus lourd dans l’Église.

Comment expliquez-vous ces importantes concessions accordées aux intégristes ?

Fiammetta Venner. Autant Jean-Paul II était un pape de l’oecuménisme, estimant qu’il fallait s’ouvrir à toutes les religions, autant Benoît XVI s’entête à affirmer que l’Église est supérieure. Il interdit même l’emploi du terme Église-soeur, sous-entendant qu’elle ne peut être à égalité avec les autres religions. Ce qui est la base de Vatican II.

Le pape s’appuie sur des réseaux qui, pour certains, étaient déjà présents sous Jean-Paul II, tels que l’Opus Dei et les Légionnaires du Christ. À ces deux courants s’ajoutent les traditionalistes. Benoît XVI distribue à chacun des missions. Il confie ainsi aux Légionnaires du Christ la lutte contre l’oecuménisme. Leur but ? Empêcher pied à pied l’avancée des évangéliques et des protestants. C’est le cas en Amérique latine et, plus récemment, dans certaines de nos banlieues.

La mission dévolue à l’Opus Dei consiste à contrer les « dérives » à l’intérieur de l’Église. Un système de dénonciation des pratiques « déviantes » est mis en place par ce courant. Pour leur part, les traditionalistes sont, depuis les années 1980 en France, devenus les hérauts du combat contre le blasphème.

Ce sont eux qui l’ont pensé, ont créé la notion de « racisme antichrétien », l’ont exporté auprès des fondamentalistes musulmans anglais qui, à leur tour, ont inventé le terme « islamophobie ».

Vous allez même jusqu’à écrire que ces trois courants intégristes incarnent la ligne officielle de l’Église, qu’ils sont sa nouvelle garde. N’est-ce pas exagéré ?

Fiammetta Venner. Non, ils sont bien les nouveaux soldats du pape. Ils portent la voix du Saint-Siège. Les Légionnaires du Christ tiennent l’agence de communication du Vatican et aussi la plupart des instituts de conférences et des facultés à Rome et en Italie.

En fait, les prêtres qui passent en Italie pour être formés le sont par les Légionnaires du Christ. Quant aux membres de l’Opus Dei, ils figurent dans les plus importantes commissions, ont récupéré l’épiscopat américain à la suite des problèmes de pédophilie. Ils sont également chargés de régler les problèmes au sein de l’Église.

La lutte contre le blasphème confiée aux traditionalistes sera dans les prochaines années le porte-drapeau de tous les intégrismes contre la laïcité. Le Vatican compte vraiment sur ces trois mouvements pour une reprise en main des catholiques, contre les plus démocrates d’entre d’eux.

Vous notez que les grands perdants sont les catholiques progressistes…

Fiammetta Venner. En France, des catholiques d’ouverture impliqués depuis les années 1960 dans des associations de solidarité contre la pauvreté ou de droits de l’homme masquent le revirement de l’Église. Ce qui n’est pas le cas en Amérique latine où, depuis une dizaine d’années, les partisans de la théologie de la libération sont mis au placard, voire à la retraite, pour leurs opinions.

Mais, ici aussi, commencent à poindre des intimidations envers des prêtres-ouvriers vivement incités à prendre leur retraite plus tôt ou à l’égard des jésuites pour qu’ils arrêtent de critiquer l’Opus Dei. Dès que Témoignage chrétien ou Golias font un dossier trop militant, il y a une reprise en main de l’évêché, avec des pratiques de mises à l’écart, de diffamations envers des catholiques démocrates.

Quelles sont les conséquences de ce revirement sur la vie sociale et politique en France ?

Fiammetta Venner. Les catholiques de gauche sont souvent les seuls à demeurer dans les quartiers populaires. Quand il n’y a plus de subventions, plus de tissu social dans ces territoires, ils sont les derniers, au sein des associations de terrain, à ne pas désespérer.

Sachant que la laïcité à la française est l’une des ennemies du Vatican, on va vite se rendre compte de la puissance médiatique et politique de l’action de ces forces obscurantistes. Une des conséquences quasiment directe de ce revirement : le gouvernement a décidé de confier aux Églises la confessionnalisation des banlieues. On ne peut prendre à la légère l’affirmation du chef de l’État sur l’importance du prêtre par rapport à l’instituteur. Le soutien financier et moral pour créer des collèges confessionnels dans les banlieues est apporté à des organisations qui ne sont pas animées par des catholiques démocrates.

On entend les aider au détriment de l’école publique. Plusieurs personnes au gouvernement ont fortement pris position en faveur de l’école privée, que ce soit Xavier Darcos ou Christine Boutin.

Autre conséquence : les tentatives de rendre l’accès à l’avortement et à la contraception plus difficile. Se dessine ainsi, à moyen terme, la construction d’un nouveau paysage politique. Nous ne serons pas dans la même société quand une grande partie des nouvelles générations aura été formée par l’Église.

Entretien réalisé par Mina Kaci
(Article paru dans l’Humanité du 11/09/2008)

A LIRE : Les Nouveaux Soldats du pape. Légion du Christ, Opus Dei, traditionalistes, de Caroline Fourest et Fiammetta Venner. Éditions Panama, 20 euros.

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 13:10


VIDEOS :  La Fête de l’Huma, comme vous ne l’avez pas vue à la télévision, où la censure n’a pas besoin d’être institutionnelle pour exister.


  [A l'inverse de la TV, nous n'avons pas jugé nécessaire pour la compréhension de ce moment, de(ne) citer  (que)Besancenot.] B.R.





Rencontre gauche Fête de l'Humanité 2008
envoyé par HumaWebTV
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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 16:06
APRES LES OURAGANS, LE BLOCUS DOIT ETRE LEVE, PLUS QUE JAMAIS !

Solidarité Ouragan : pour envoyer vos dons, voir l'article ci-dessous (daté du 5/09/08)

Cuba : l’embargo résiste aux ouragans

La Havane . Les dégâts matériels sont considérables après le passage des cyclones. L’économie est dévastée. Rares sont les pays à apporter leur aide. Les États-Unis refusent de lever l’embargo.

Ike a quitté Cuba. Et de mémoire de météorologues, jamais la Grande Île des Caraïbes n’avait eu à essuyer trois ouragans en moins de neuf jours. Les pertes humaines - quatre après le passage d’Ike - peuvent paraître dérisoires au regard du nombre de victimes chez son voisin haïtien. Mais pour Cuba, dont le dispositif d’évacuation et de sécurité contre les catastrophes naturelles est considéré comme une priorité hautement politique, ces décès ont consterné les habitants.

Hier matin, le pays s’est réveillé endolori en constatant l’ampleur des dégâts matériels. Gustav, le précédent ouragan, avait déjà emporté sur son passage près de 140 000 édifices dont 90 000 logements de particuliers et provoqué « des pertes de 3 milliards à 4 milliards de dollars », selon les autorités cubaines. Ike, qui a balayé l’île sur toute sa longueur, aurait causé des préjudices aussi importants. De nombreuses routes du pays sont encore coupées. Des centaines de postes et centrales électriques sont hors de fonctionnement. Et les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale pourraient bien alourdir les torts déjà subis, notamment dans les quartiers de la Vieille et du Centre Havane.

Autre sujet d’inquiétude : l’économie, déjà fragile, est aujourd’hui sinistrée. À commencer par l’agriculture, un secteur clé pour ce pays soumis à l’embargo depuis 1962 sur décision unilatérale des États-Unis. « Les cultures d’importance comme le café, le riz et la canne à sucre ont été ruinées », rapporte l’agence Prensa Latina. « Les industries sont aux arrêts, les centres de production avicole, porcine et de lait sont hors service (…). Les plantations de fruits et légumes et de graines ont disparu (…). La production de nickel, l’un des principaux chapitres de l’exportation cubaine, est paralysée. » Ou encore les plantations de tabac de la province de Pinar del Rio, qui ont été de moitié englouties par Gustav. Bref, les appels à sauver ce qui peut l’être encore se sont multipliés ces dernières heures.

Sans attendre un état des lieux définitifs, des ONG et associations vénézuéliennes sont à l’oeuvre pour collecter des dons en faveur d’Haïti et de Cuba. Idem en France, où les organisations de solidarité avec la Grande Île et le Secours populaire ont pris les devants. La Fédération internationale de la Croix-Rouge a pour sa part lancé, mardi, un appel de fonds de 5,8 millions d’euros « afin de soutenir les activités humanitaires engagées par la Croix-Rouge cubaine ». L’État cubain a reçu l’aide humanitaire de la Russie, de l’Espagne, du Venezuela, du Mexique et du Timor-Oriental. Autant dire que les nations ne se pressent pas aux portes de la Grande Île. En guerre avec La Havane, le département d’État américain a quant à lui indiqué qu’il remettrait à des ONG, dont on devine sans mal qu’elles répondent en tout point à la politique des États-Unis à l’encontre de Cuba, une somme de 100 000 dollars pour financer des opérations de secours. Le même département a une nouvelle fois conditionné une éventuelle aide à l’envoi d’une « équipe d’évaluation humanitaire pour inspecter les lieux affectés et évaluer de manière adéquate les dommages » causés. Depuis dimanche, La Havane objecte la levée du blocus afin d’acheter librement des denrées alimentaires et du matériel de secours. En vain. Le blocus, qui a pourtant déjà coûté plus de 89 milliards de dollars à l’économie, interdit aux autorités d’accéder aux marchés internationaux et aux crédits. La Grande Île est contrainte de payer ses importations avec un surcoût de 30 % à 50 % en raison de l’interdiction faites aux navires de mouiller dans les ports cubains, conséquence des lois états-uniennes Torricelli et Helms-Burton. Et selon le groupe de travail pour l’application des sanctions contre Cuba, tout Cubain résidant aux États-Unis et souhaitant envoyer de l’argent à l’un de ses proches sinistrés est assujetti à une amende de 250 000 dollars. Autrement dit, Cuba est doublement victime. On voit mal comment La Havane, ou tout autre pays d’ailleurs, pourrait redresser son économie avec de telles mesures coercitives. Espérons que l’Union européenne, pourtant si prompte à parler de droit humanitaire, sorte enfin de son mutisme.

Il y a trois ans, l’ouragan Katrina tuait 1 800 personnes lors de son passage en Louisiane. À l’époque, Cuba avait été le premier pays à réagir en proposant ses services aux États-Unis. Une offre sans chantage ni contrepartie face à l’urgence humanitaire.

Cathy Ceïbe - L'Humanité du 11/09/08

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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 15:49

     ELECTIONS SENATORIALES DE HAUTE-CORSE

                 A lire les articles complets  sur « Terre Corse » de septembre (N°1O3)

    Des candidats communistes seront présentés aux élections sénatoriales dans les deux départements de Corse. Ces élections auront lieu  le 21 septembre prochain.

   En Corse du Sud, le sénateur sortant, Nicolas Alfonsi, PRG, brigue un nouveau mandat.  La droite sera représentée par l’UMP Antoine Giorgi.
Notre camarade  Natacha Pimenoff représentera le PCF.

 En Haute Corse, c’est Michel Stefani, secrétaire fédéral, membre du Comité National et élu à l’Assemblée de Corse  et son suppléant Dominique Vittori, adjoint au maire de Vescovato, qui porteront  les couleurs (rouges) du PCF.

 

Ces élections, rappelle Michel « ne constituent pas la préoccupation première en cette rentrée où toutes les familles d’enfants scolarisés sont confrontés à d’autres problèmes qui ne sont pas électoraux ».

   Dans les deux circonscriptions, les sortants, dont la ré-élection serait, dit-on « acquise », sont en campagne depuis plusieurs mois .

Dans ces conditions, pourquoi se battre ? _Quoi? Autant s’agenouiller tout de suite?

Il se trouve que les communistes ne sont pas des résignés.
Cette élection, pour lointaine qu’elle puisse paraître à certains, est déterminante pour la vie des collectivités territoriales, « comme pour la vie quotidienne de tout un chacun et enfin pour le pays. »(M.Stefani) .On a pu  mesurer cet enjeu  lors de la réunion du Congrès, destinée à faire avaliser la modification de la constitution. Les candidatures communistes dans les deux départements ont pour objectif d’intéresser, autant que faite se peut,  la population à des choix politiques importants. C’est une démarche de riposte à la politique du pouvoir dont tous, sauf  les bénéficiaires du bouclier fiscal, les assujettis (sic) à l’Impôt sur la grande fortune(ISF) et les affidés de la droite, peuvent, s'il sont lucides,  mesurer la nocivité pour les travailleurs et l’ensemble des couches populaires de ce pays. Elles sont d’autant moins anodines, ces candidatures communistes, si son se souvient  que les deux sénateurs se sont illustrés en votant avec la droite, l’un contre le droit de grève, et l’autre pour la  modification de la constitution.

 C’est pourquoi le recul de la gauche en général apparaît plus comme la conséquence  de capitulations en tous genres devant le capitalisme, et que le PCF subit injustement,  que comme un virage à droite des citoyens.

Puisque il y a deux tours, dans ce scrutin, il est normal qu’au premier tour, les électeurs, et, disons- le, les électeurs communistes,  puissent exprimer leur choix. « L’union n’est pas la fusion et encore moins la confusion  si l’on s’en tient à la majorité départementale» (Michel S.)

Etre présents  à ce scrutin, pour le PCF, c’est donc faire entendre la voix des laissés pour compte, ceux qui voient baisser leur pouvoir d’achat alors qu’à l’autre bout, les profits explosent, des chiffres à donner le vertige, c’est essayer d’empêcher la liquidation des acquis sociaux et des services publics, comme la Poste par exemple, c’est s’opposer aux transferts de charges sur les collectivités locales et aux restrictions budgétaires générées par le désengagement de l’Etat…

C’est dire la grande responsabilité, devant le peuple, qui est celle des  délégués, désignés le 21 juin dernier, dans toutes les municipalités, les conseillers généraux et régionaux qui sont appelés aux urnes.

A un moment que les luttes de classe s’aiguisent, que la Poste est liquidée avec les conséquences que l’ont peut imaginer pour nos villages du Cap Corse, par exemple, il est important de pouvoir compter sur des élus qui se battront, qui exprimeront la colère, la détresse et les exigences de la population, qui proposeront une autre politique, radicalement différente de celle du pouvoir, relayée en Corse par un Exécutif Régional, auquel le candidat de la droite appartient et une majorité « libérale » dont le credo est la « dé - sanctuarisation » de l’Ile pour favoriser  le tourisme de luxe,  le système des low-coasts,  et l’indifférence devant la scandaleuse cherté de la vie.

 

                                                                                                                                  U cursinu rossu

 

 
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