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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 14:36

                                                                              emmanuel-macron-et-francois-hollande

 

 

 

Après les "SANS-DENTS"de HOLLANDE, les "ILLETRES" de Emmanuel MACRON (l'homme de chez Rotschild devenu ministre des finances) à propos des travailleurs de GAD

 

 


"Il y a dans cette société une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées[......]E.Macron à l'Assemblée Nationale

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 14:04

 

 

 

<< Les hommes pratiques,  aux yeux de quelques dirigeants, sont ceux qui emploient quelques mots humanitaires pour amorcer les suffrages du Peuple, et qui, sous ces mots, ne mettent aucun sentiment ardent, aucune idée précise qui puisse inqiéter les privilégiers >> Jean-Jaurès

 

  source:Rouge Cerise

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 13:58

                                           CHRONIQUES DU FASCISME

 

 

 

Emblem_of_the_Azov_Battalion.svg.png« Bataillon Azov » : une milice néo-nazie, des brigades internationales fascistes financées par l'oligarque israélo-ukrainien I.Kolomoisky



Article PM pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



La propagande médiatique est bien rodée, quoique caricaturale : les combattants de la liberté pro-européens en marche pour écraser les fourbes séparatistes pro-russes. Nos amis de Junge Welt mais aussi d'autres journaux soucieux d'objectivité ont enquêté sur les « bataillons de volontaires », ils y ont ramené des reportages édifiants.



Que se passe-t-il en Ukraine ? La confusion règne dans un pays où un peuple est l'otage des rivalités inter-impérialistes, des calculs des oligarques corrompus désormais tous alignés dans le camp pro-occidental, prêts à financer des hordes fascistes pour préserver leurs privilèges.



Face à une armée ukrainienne à la cohésion et au moral fragiles, le pouvoir a désormais recours aux groupes para-militaires : outre la carte blanche laissée aux services secrets (SBU), les mercenaires d'entreprises américaines (ex -Blackwater), la « Garde nationale » enrichie des combattants des groupes d'extrême-droite, ce sont les « bataillons de volontaires » civils.



Ces « bataillons » ont été autorisés par le Ministre de l'Intérieur Arsen Avakov en avril 2014, permettant la constitution de groupes para-militaires allant jusqu'à 12 000 hommes (la taille d'une division d'infanterie!). Il envisage désormais leur incorporation à l'armée régulière.



Le « bataillon Azov » fait partie avec les « bataillons Dniepr », « Donbass » de ces bataillons de volontaires. Il est révélateur de la teneur politique contre-révolutionnaire, fasciste de ces groupes, ainsi que des calculs de ceux qui les financent et les soutiennent.



Le bras armé du parti nazi « Rassemblement national-social »



Le bataillon Azov est composé d'environ 500 combattants, tous civils, tous animés par des convictions analogues : celle d'un « ordre nouveau » basé sur la supériorité de la race blanche, une « révolution nationale » anti-démocratique, anti-sémite, anti-communiste mais derrière les Etats-unis et l'Union européenne.



La colonne vertébrale du bataillon est composée de militants du « Rassemblement national-social » (SNA), dont le commandant du bataillon Andriy Belitzki n'est d'autre que le chef des « Patriotes d'Ukraines », la branche para-militaire du SNA.



Le SNA, fondé en 2008, se revendique ouvertement du national-socialisme, il est né du rassemblement de plusieurs groupuscules néo-nazis en 2008.



Il critique ouvertement le parti fasciste Svoboda pous sa modération, son côté « libéral » (sic), mais aussi les néo-nazis de « Secteur droit », lui aussi accusé de mollesse, bien que les relations entre SNA et Secteur droit restent étroites.



SNA se fixe officiellement – comme on peut le voir sur leur site – comme objectif de « mener la révolution nationale », de conduire à « un nettoyage ethnique de l'Ukraine », de « diriger le peuples blancs du monde entier dans leur lutte pour la survie, l'ennemi, c'est les sous-hommes, les sémites ».



Sur la base de ce programme hitlérien, Andriy Belitzky peut fixer des objectifs plus concrets : « la mission historique de notre nation à ce moment critique est d'emmener les races blanches dans une croisade ultime pour leur survie ».



Les symboles du bataillon : Wolfsangel, soleil noir, devise de Bandera

 

azov_4690.jpgLes combattants du bataillon d'Azov ont choisi comme symbole le « Wolfsangel » sur fond blanc – emblème du SNA, une vieille référence iconographie des nazis, qu'avait choisie la sinistre 2 nde Division SS Panzer « Das Reich », responsable notamment du massacre d'Oradour-sur-Glane.



Sur cet emblème : outre les couleurs de l'Ukraine (bleue et jaune), le symbole nazi « Wolfsangel », on retrouve aussi le soleil noir en arrière-plan, censément dessiné par le dirigeant nazi Heinrich Himmler, représentant trois croix gammées, devenu une référence identitaire et mythique pour les groupes néo-nazis, ces dernières décennies.



La devise du bataillon est : « mort à l'ennemi ! ». Elle adopte en outre comme salutation celui des troupes du nationaliste ukrainien Stepan Bandera, qui a fait le choix de la collaboration avec les Nazis en 1941 : « Gloire à l'Ukraine » auquel il faut répondre « Gloire aux héros ».



Qu'une force néo-nazie comme SNA puisse désormais passer à l'offensive, non seulement militaire mais aussi politique, cela illustre non seulement la droitisation mais la fascisation de l'Ukraine dont l'extrême-droite ne cesse de se radicaliser : Svoboda, puis Secteur Droit enfin SNA.



Le « bataillon Azov » au service de Lyachko …

député d'extrême-droite qui veut la peau du Parti communiste !



La montée en puissance de ce bataillon est corrélée à celle de la nouvelle star de la vie politique ukrainienne : Oleg Liachko, le leader populiste d'extrême-droite du Parti radical, qui a lancé la procédure d'interdiction du Parti communiste.



Dans ses œuvres, Liachko est représenté en train d'insulter des forces de l'ordre, de menacer des fonctionnaires de la prison ou de l'exécution sur-le-champ, d'obliger tel maire à lui céder tous ses pouvoirs. Il est fréquemment accompagné du « bataillon Azov » dont il s'est fait le parrain politique.



Le rôle que joue militairement le « bataillon Azov » semble plus obscur. La plupart des combattants n'ont pas une réelle formation militaire, qu'il compense par leur fanatisme idéologique. Ils ont notamment participé à la prise de Marioupol, où ils ont fait une vingtaine de morts.



ukraine-neo-nazi-5_3002183b.jpgIl semble que l'armée emploie ses bataillons de volontaires pour « nettoyer le terrain » dans des combats rapprochés, comme dans la banlieue de Donetsk, préférant rester dans le combat à distance. C'est en tout cas ce que confie le chef du bataillon, Andrei Belitzki.



Il faut savoir que Andrei Belitzki avait été condamné pour ses agissements violents lors d'une manifestation de soutien à son compagnon du SNA Igor Mosiychuk, coupable d'un attentat à la bombe en 2011. Belitzki comme Mosiychuk ont depuis été amnistiés par le nouveau pouvoir.



Le député populiste fascisant Oleg Liachko a récemment confié que plus de la moitié des combattants du « bataillon Azov » sont d'anciens délinquants ou criminels : « Je préfère que ces anciens détenus mènent cette guerre que des gens innocents succombent à l'ennemi ».



Les brigades internationales du fascisme



D'où viennent ces combattants ? Pour la plupart encore d'Ukraine, bien qu'un nombre croissant semble provenir non seulement de Russie mais aussi des pays occidentaux : Suède, Italie, Irlande, France, Finlande, Norvège.



Le bataillon Azov a même lancé une véritable campagne de recrutement international appelant à des « volontaires internationaux » pour l'Ukraine, un appel qui suscite l'enthousiasme des groupuscules néo-nazis de toute l'Europe.



Le recruteur est un français, Gaston Besson. Mercenaire autant que militant d'extrême-droite, il a combattu au Laos, au Cambodge, en Birmanie, au Surinam et surtout en Croatie.



Il a participé dans la guerre de Bosnie aux côtés des HOS (Hrvastke Obrambene Snage), les forces de défense croate, branche para-militaire du fasciste « Parti croate du droit », nostalgiques des oustachis collaborateurs avec les Nazis.



Il prétend avoir « 15, 16 demandes d'enrôlement par jour, bien que seulement 2-3 se révèlent sérieuses ». Celui qui veut s'engager et écrit à M.Besson reçoit une réponse où on lui fait savoir qu'il ne sera pas payé, et qu'il devra rester longtemps loin de sa famille.



Surtout, il clarifie le sens politique : « Ne pas oublier que nous sommes le bras armé de SNA, et que nous sommes liés à « Secteur droit ». Nous sommes socialistes, nationalistes, radicaux ».

 

Ce message a attiré des combattants de la cause fasciste à travers le monde. Deux portraits symptomatiques de ces « brigades internationales » d'extrême-droite.



Le premier, suédois, Mikael Skillt, tireur d'élite de formation qui a servi dans l'armée puis dans la garde nationale. C'est un militant connu de Svenskarnas (Parti des suédois), une organisation néo-nazie née en 2008 sur les cendres du « Front national-socialiste ».



Skillt arbore avec fierté ses tatouages nazis, empruntés à la mythologie nordique, il est présenté par la BBC comme un « combattant du 'White power' » qui est tombé amoureux des Indignés de Maidan, avec leurs boucliers de bois, leurs barres de fer. Il a lâché Stockholm pour Azov.



Le second, Francesco Saverio Fontana, a la cinquantaine. Il est italien, il fait partie de la « Casa pound », une organisation néo-fasciste relativement influente dans les quartiers populaires de Rome.



Fontana a fait partie plus jeune d'Avanguardia nazionale – groupe d'extrême-droite terroriste des années 70 – et de la branche jeunesse du Mouvement social italien (MSI), le successeur du Parti national fasciste italien.



Fontana dit avoir été séduit par les barricades de Kiev qui lui ont rappelé sa jeunesse au sein d'Avangurdia operaia et l'pnt encouragé à reprendre du service en Ukraine.



Igor Kolomoisky, l'oligarque israélo-ukrainien derrière ces bataillons



Qui finance ces groupes ?Un nom revient, celui de l'oligarque Igor Kolomoisky, multi-millardaire, il est la deuxième fortune du pays, l'homme le plus puissant du pays avec l' « oligarque sanglant » Rinat Akhmatov.



Kolomoisky a été nommé depuis gouverneur d'une région-clé, à Dniepropetrovsk, dans ce qui ressemble à une féodalisation du pays tandis qu'un autre oligarque, Serguei Tarouta, a été intronisé à la tête de la région de Donetsk.



La Russie a pointé du doigt le financement du « bataillon Azov » par l'oligarque Kolomoisky, non seulement dans sa presse (Voix de la Russie) mais par bouche même du Ministre des Affaires étrangères Serguei Lavrov.



Bien qu'il faille être prudent, comme dans toute guerre de propagande, cette information n'est en rien une surprise, Kolomoiksy est connue pour ses relations étroites avec la formation néo-nazie « Secteur droit ».



Le nouveau gouverneur de Donestk, Serguei Tarouta, a été obligé de concéder ce 20 août sa gêne au site « LB.ua » face à un « gouverneur associé publiquement au leader de Secteur droit, Dimitri Jaroch ».



Source beaucoup moins susceptible d'alimenter la propagande pro-russe, le Wall Street Journal, a récemment confirmé que Kolomoisky finançait plusieurs bataillons, outre Azov, celui de Dniepr, surnommé depuis le « bataillon Kolomoisky ».



Il est éclairant que cette alliance entre des antisémites virulents et un sioniste convaincu ne semble ni un problème pour les miliciens néo-nazis, ni pour le milliardaire se revendiquant fièrement d’Israël (il a même fondé un énigmatique « Parlement juif » en 2011 !).



Combien de temps va pouvoir tenir la propagande occidentale, elle qui repose sur tant de mensonges, d'hypocrisie, de contradictions entre son idéologie et sa pratique ? En des temps obscurs, le « courage », cela reste de « chercher la vérité et de la dire ».



Sources :



  • Wall Street Journal, 27 juin 2014 : « Ukraine's secret weapon : feisty oligarch Ihor Kolomoisky;

 

  • The Daily Telegraph, 11 août 2014 : « Ukraine criss : the neo-nazi brigade fighting pro-russian separatists » ;

 

  • Frankfurter Rundschau, 10 août 2014 : « Neonazis in Haüserkampf » ;

 

 

  • La voix de la Russie, 15 juin 2014 : « Moscou exige de punir les auteurs de l'attaque contre l'ambassade de la Russie » ;

 

  • La voix de la Russie, 13 août 2014 : « Les symboles nazis des forces armées d'Ukraine et des bataillons de Kiev » ;

 

  • LB.ua, 20, 20 août 2014 : ​ Entretien avec Serguei Tarouta ;

 

  • Junge Welt, 25 août 2014 : « Kreuzzug für Weiße Rassen » ;

 

  • Junge Welt, 12 septembre 2014 : « Die stimmung sinkt » ;

 
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 13:55

                                                                    CERVEAU

 

 

 

 

Réveillons nous avant qu’il ne soit trop tard !

DES FAITS ET DES TEMOIGNAGES ACCABLANTS

En cette fin d’été, alors que l’on vient de célébrer le soixante-dixième anniversaire de Paris libérée du joug nazi, les images insupportables des conflits barbares et meurtriers à travers le monde saturent nos écrans. Nous sommes souvent tentés de détourner notre regard et de nous concentrer sur nos soucis quotidiens à la recherche d’une sécurité compromise par les incertitudes du lendemain et parfois l’angoisse d’un avenir incontrôlable. Cette rentrée inquiétante, des hommes, de femmes, des enfants, des vieillards, l’appréhendent aussi avec une encore plus grande anxiété. Durant l’été, ils ont été une nouvelle fois, chassés de leurs misérables abris. Depuis, la plupart d’entre eux errent dans les rues, harcelés par des policiers qui, conformément aux ordres reçus, leurs interdisent tout stationnement même temporaire et les dépouillent de leurs maigres biens : matelas, couvertures, tentes et même poussette qui pourraient leur permettre un peu de repos.

L’actualité internationale, le plus souvent dramatique, a saturé les médias, laissant partiellement dans l’ombre cette insupportable détresse qui s’étale à nos portes. Si on semble parfois s’accoutumer à cette misère ce n’est pas le cas à Marseille. Avec la connivence des élus, des riverains se mobilisent au moindre signe de la présence de ces familles en errance. Après avoir applaudi bruyamment à l’expulsion d’un bidonville, ils s’élèvent contre une invasion de rats : « C'est un paradoxe, mais dans, le quartier, on était plus tranquille tant qu'il y avait les Roms. » Dans d’autres cas, ces voisins vigilants n’hésitent plus à passer à l’acte et, à Saint-Denis, Darius, ce jeune Roumain a failli mourir sous les coups et les injures.

UN SILENCE COMPLICE

On ne pourra pas dire que l’on ne savait pas

. Depuis plus de dix ans, dans une stupéfiante continuité, Ceux qui nous gouvernent ont fait, de ces quelques milliers d’immigrants européens, des parias et des boucs émissaires à même, pensent-ils, de focaliser les peurs de leurs administrés et de faire oublier ainsi leurs échecs et leur manque de courage.

Les Roms, puisque c’est sous ce terme générique qu’ils sont ainsi stigmatisés, constituent en France mais également dans la plupart des pays européens, un groupe humain que l’on peut, sans risque d’être contredit, affubler de tous les maux. Comme Eric Fassin ose le dénoncer dans un récent ouvrage, il s’agit d’un racisme qui ne dit pas son nom, largement accepté par nos concitoyens et, sinon revendiqué, du moins toléré par la grande majorité des responsables politiques à droite comme à gauche.

En France, et dans le monde dit civilisé, on pourrait espérer que des voix se fassent entendre pour revenir à la raison et condamner avec vigueur de telles dérives idéologiques contraires à tous les principes de vie commune. Or, à ce jour, le silence de uns et des autres est, sauf de rares exceptions, assourdissant :

Ce silence complice c’est aussi celui des intellectuels qui sont bien peu nombreux à dénoncer cette politique de stigmatisation et à proposer des alternatives.

 

-C’est celui des partis politiques qui par crainte de heurter leur électorat se refusent à condamner les propos de certains des leurs. C’est celui des partis politiques qui par crainte de heurter leur électorat se refusent à condamner les propos de certains des leurs.

-C’est celui des institutions religieuses qui, sauf rares exceptions, (A Marseille dans son église de la Belle de Mai le père Paul a accueilli 40 femmes et enfants. Chapeau !) ferment leur porte à ces nouveaux pauvres venus de l’Est.

-C’est celui des organisations chargées de la protection sociale et des droits de l’enfant qui appliquent une politique sélective.

-C’est celui des magistrats qui, sous prétexte de défendre le droit sacré de la propriété et au mépris des droits humains les plus élémentaires, mettent à la rue des familles sans défense.

-C’est celui des 'bien-pensants’ qui considèrent que ces personnes doivent retourner d’où elles viennent et que le droit de propriété ‘chacun chez soi’ est à privilégier au détriment des autres.

-C’est celui des journalistes qui pour faire de l’audience exploitent sans scrupule les images de la misère.

-C’est enfin celui de chacun d’entre nous qui détournons la tête sans chercher à comprendre et qui trop souvent acquiesçons sans réfléchir aux arguments fallacieux des élus régulièrement mis en avant dans les médias.

Pour être juste, les cris d’alarme inlassablement répétés par quelques militants associatifs ont heureusement sensibilisé et parfois même mobilisé, ici ou là quelques élus, prêtres, journalistes, des magistrats et simples citoyens mais ces voix demeurent l’exception.

Une telle mise en cause soulèvera sans nulle doute une bruyante indignation de la part des ‘réalistes’ et, nombreux seront ceux qui, avec un argumentaire bien étayé, démontreront le caractère outrancier de cette dénonciation d’un racisme inavoué. Les clichés les plus fréquemment entendus pourront servir de preuve : Ces familles attirées par la richesse et la qualité de notre protection sociale ont des comportements non conformes à notre mode de vie. Vivant de vols et de mendicité, elles contribuent pour une large part à la croissance de la délinquance quotidienne qui exaspère nos concitoyens. Leur manque d’hygiène, leur comportement collectif rendent leur proximité insupportable. Leur culture et leur mode de vie ne permettraient pas, sauf exception de les intégrer dans notre société dont ils ne connaissent pas ou n’acceptent pas les règles. Bref, Pour le bien des uns et des autres, ils doivent retourner dans leur pays. Ils ont vocation à rentrer chez eux ! (Manuel VALLS) Il faudrait tout faire pour les y reconduire en les invitant vigoureusement à partir.

Tels sont là des arguments fallacieux qui, s’appuyant sur quelques faits réels sont mis en avant et font appel au soi-disant bon sens de chacun de nous

DES PROPOS ET DES COMPORTEMENTS CONDAMNABLES

Une justice qui semble tolérer l’intolérable

Ce diagnostic apparemment sans faille, presque unanimement partagé par la plupart d’entre nous, se trouve conforté par les propos de nombreux responsables politiques qui, régulièrement, apportent des témoignages qui cherchent à convaincre. Certains d’entre eux outrepassent les limites du tolérable. Deux exemples dans l’actualité récente en témoignent :

 

Le maire de Cholet Monsieur Bourdouleix, à la suite d’une altercation avec les gens du voyage, a estimé que : « Hitler n’en n’a peut-être pas tué assez » Ces propos lui ont valu une exclusion de son parti l’UDI, mais, en première instance, un juge n’a rien trouvé à redire. Un an plus tard, ce Monsieur vient toutefois d’être condamné en appel à 3000voyage, a estimé que : « Hitler n’en n’a peut-être pas tué assez » Ces propos lui ont valu une exclusion de son parti l’UDI, mais, en première instance, un juge n’a rien trouvé à redire. Un an plus tard, ce Monsieur vient toutefois d’être condamné en appel à 3000€ d’amende, mais il conserve son mandat électoral. Cette décision paraît dérisoire devant la gravité des propos tenus qui sont une Apologie de crime contre l’humanité. Monsieur Bourdouleix a été, en mars 2014, réélu maire de sa commune par 55 % des électeurs.

A Dijon, la cour d’appel vient d’être saisie par un avocat d’une plainte envers un procureur et un magistrat qui ont tenu des propos jugés diffamatoires à caractère manifestement raciste lors d’une audience où comparaissait une personne d’origine gitane : « Je les trouve attachants, ces gens du voyage, avec leur mode de vie fait de rapine et de combines en tout genre... » De tels propos publics ne sont pas tenus par quelques attardés ou éméchés au coin de la rue mais par des personnes détentrices d‘un pouvoir et d’un mandat leur imposant le respect du droit et des valeurs constitutionnelles.

Responsables et coupables

Au-delà de comportements explicitement condamnables, la tolérance et la complicité active ou passive de nombreux responsables ou leaders d’opinion sont tout aussi répréhensibles. Les prétextes invoqués pour justifier cette passivité sont nombreux : Il faut éviter de donner des arguments aux extrémistes, nos concitoyens inquiets pour leur avenir supportent de plus en plus mal la présence de la misère proche de chez eux. On ne peut accueillir toute la misère du monde ; ou encore il ne faut pas réveiller la bête immonde. Autant de formules connues et qui font mouche.

SAMUDARIPEN OU LE GENOCIDE OUBLIE :

Un indispensable travail de mémoire

libertégatlifComme le rappel Andrzej MIRA, « Se souvenir des persécutions nazies des Roms et des Sintis est un instrument essentiel dans la lutte contre le racisme d’aujourd’hui » Qui se souvient qu’à la libération des camps de concentration d’Auchwitz il n’y avait aucun Rom ni Sinti parmi les survivants. Environ 23.000 Roms et Sintis ont été détenus à Auschwitz . Les enquêtes les plus sérieuses chiffre à 500.000 le nombre de Tsiganes exterminés durant cette période sombre de notre histoire. C'est une réalité longtemps occultée : de 1942 à 1944, le régime de Vichy a organisé et géré, en France des camps de détention pour les Gitans, Tsiganes et Roms. Certes, ce n'était pas, comme Auschwitz ou Dachau, des camps d'extermination mais des gendarmes de Vichy en assuraient la sécurité. Des femmes, enfants, vieillards y sont mort de faim et de froid.

Plus de 70 ans après, les leçons de l’histoire n’ont pas été retenues. Malgré les multiples déclarations et textes de lois qui ont depuis lors, condamné toutes les formes de discrimination et reconnu le droit des minorités et le respect de leur culture, malgré les nombreuses institutions nationales européennes et internationales qui régulièrement dénoncent toute forme de racisme et parfois condamnent leurs auteurs, on ne peut que constater le renouveau d’une idéologie porteuse des mêmes dérives. Les voix qui, à travers le monde, avaient défendu les principes de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme sont aujourd’hui sans réelle portée. Accusés d’idéalisme et d’utopie, les droits de l’hommisme sont traités avec dérision sinon avec mépris.

 

Roms, Tsiganes, Gitans : autant de boucs émissaires qui renvoient à nos phantasmes et nos préjugés ancrés dans nos mémoires collectives et qui servent aujourd’hui à expliquer les impasses d’un monde en mal de repères. : autant de boucs émissaires qui renvoient à nos phantasmes et nos préjugés ancrés dans nos mémoires collectives et qui servent aujourd’hui à expliquer les impasses d’un monde en mal de repères.

Voilà des années que des hommes et des femmes, en militants clairvoyants, tentent en vain d’alerter les principaux responsables de ce pays mais aussi leurs concitoyens, leurs amis, leurs voisins sur une dérive dont ils mesurent les dangers. La politique d’exclusion mise en oeuvre depuis des d’années envers les Roms est à la fois injuste et inhumaine. Elle est aussi radicalement inefficace. La présence de ces familles contraintes d’errer dans les villes est de plus en plus visible et souvent traumatisante. Les responsables les plus réalistes admettent que, sauf à suivre les conseils de Monsieur Bourdouleix et de certains de ses semblables, le plus grand nombre de ces familles demeureront parmi nous.

S’il en est ainsi, et si nous voulons que la ‘question rom’ ne soit plus l’objet de vaines polémiques et déni de droit, il nous faut, sans délai, changer notre regard et agir auprès des décideurs pour qu’ils renoncent à cette politique absurde et irresponsable qui compromet les valeurs de solidarité et de respect de l’autre au coeur de notre civilisation.

REVEILLONS NOUS

Cet appel à plus de lucidité et d’engagement s’adresse d’abord chacun d’entre nous.

Quels que soient nos croyances, nos engagements politiques, nos appartenances, nos origines, nos choix de vie, il nous faut faire preuve d’intelligence et de mémoire. Il ne s’agit pas d’angélisme ou de compassion mais de notre capacité de tolérance et de reconnaissance du droit de chacun à vivre avec ses différences.

Les Roms/Tsiganes sont parmi nous depuis des siècles. Premier peuple européen, ils ont su résister à toutes les tentatives de discrimination et de haine raciale à travers le monde. Leur culture et leur mode de vie constituent, à n’en pas douter, un rempart contre les multiples tentatives de les éliminer. A l’heure où notre monde, aujourd’hui sans frontière, semble en désarroi à la recherche de nouveaux horizons, où les Etats nations comme les identités sont chaque jour remis en cause, où la sauvegarde de la biodiversité est reconnue comme un enjeu essentiel pour l’avenir de l’humanité, il est temps de s’interroger sur nos capacités individuelles et collectives à remettre en cause nos phantasmes et nos préjugés et, dans un intérêt bien compris, accepter un voisinage qui dérange parfois nos certitudes.

Marseille 13 septembre 2014


Alain FOUREST

Fondateur de Rencontres Tsiganes en Provence-Alpes-Côte-d’Azur Militant à la Ligue des Droits de l’Homme et à Romeurope

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 13:50

 

                                                                      EUROFRANKENSTEINpg.jpg

 

 

 

Ukraine-and-Europe.jpgAccord d'association UE-Ukraine adopté, TAFTA ici, DCFTA ailleurs : c'est au nom de l'Europe qu'on exporte le libre-échange et l'ultra-libéralisme !

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Hier, l'Accord d'association Ue-Ukraine a été adopté dans l'euphorie générale, les acclamations du « roi du chocolat » Petro Porochenko, à la tête d'un régime des oligarques, soutenu par les fascistes : le règne des banquiers européens peut commencer en Ukraine.

 

Ce mardi 16 septembre, 535 députés européens (face à 127 contre, 35 abstentions) ont voté l'Accord d'association avec l'Ukraine, un vote unanime de la droite, du PS et des Verts européens. Un accord qui étend le libre-échange, les politiques d'austérité imposées dans l'UE à ses frontières.

 

Au Parlement ukrainien, 355 des 381 députés présents votaient l'Accord d'association. Une « union sacrée » révélatrice réunissant le parti fasciste Svoboda, les partis libéraux pro-européens UDAR de Klitschko, Patrie de Timochenko et les ex du Parti des régions de Ianoukovitch.

 

Le Parti communiste, seule force d'opposition conséquente, a été privé de la parole depuis que son groupe parlementaire a été dissous. Il est actuellement en procédure d'interdiction.

 

« Non à l'Europe américaine » face au TAFTA ? Mais c'est l'Europe qui pousse au libre-échange, aux réformes libérales en Ukraine !

 

Même si l'extrême-droite – brouillant les pistes – a voté contre, c'est le groupe de la Gauche unitaire européenne (GUE) regroupant communistes, partis de gauche radicaux et euro-sceptiques qui a exprimé une opposition conséquente et massive au prélude à « une thérapie de choc pour l'Ukraine ».

 

Ces derniers mois, le grave accord de libre-échange Amérique du nord-Europe (TAFTA) a concentré toutes les attentions.Il a suscité les slogans trompeurs « Non à l'Europe américaine » – vieille rengaine des socialistes – laissant croire qu'une UE « indépendante », « sociale » serait en train d'être pervertie par le TAFTA, qu'il faudrait se battre pour l' « Europe aux européens ».

 

Une drôle de réécriture de l'histoire quand on sait que l'adoption du libre-échange fut la raison d'êtrede la construction européenne, que l'Europe s'est construite sur impulsion américaine avec le Plan Marshall imposant l'unité européenne comme condition à sa réalisation.

 

La confusion retombe. L'Union européenne n'est pas victime de l'agression libre-échangiste américaine. Elle utilise le TAFTA pour approfondir la libéralisation/privatisation de ses secteurs publics, la casse de son agriculture familiale, des acquis sociaux des travailleurs.

 

Surtout, en coordination étroite avec le FMI, c'est bien l'Union européenne qui joue le rôle de bélier des intérêts impérialistes occidentaux en Ukraine, et demain en Moldavie.

 

Les intérêts économiques européens sont supérieurs à ceux américains dans le vaste marché ukrainien de 45 millions de personnes, avec son énorme potentiel de matières premières (pour le fer, charbon, manganèse, gaz, le seigle, le blé, l'orge … l'Ukraine est un leader mondial) et de main d’œuvre compétente et peu chère (avec un salaire moyen de 150 €!).

 

En effet, les deux premiers partenaires commerciaux de l'Ukraine sont à égalité la Russie (25 % de ses exportations, 36 % de ses importations) et l'Union européenne (27 % de ses exportations, 35 % de ses importations). Le premier investisseur en Ukraine est l'Allemagne avec 16 % de ses IDE, alors que 66% des IDE viennent de l'UE !

 

Les Etats-unis arrivent très loin derrière (entre l’Égypte et le Kazakhstan!) en 11 ème place comme partenaire commercial avec 1,6 % de ses exportations et 3 % de ses importations.

 

Parmi les grandes entreprises ayant signé des contrats depuis 2011 en Ukraine, on retrouve certes les géants de l'énergie américains Exxon et Chevron mais aussi les groupes allemands RWE, Siemens, l'entreprise anglo-hollandaise Shell ou encore la française EDF et l'italienne ENI.

 

Ce que prévoit l'Accord d'association : des réformes structurelles libérales au libre-échange inégal

 

L'Accord d'association, conclu en mars 2014, ne devrait rentrer en vigueur qu'à partir du 1er janvier 2016 pour éviter toute déstabilisation économique pour une Ukraine actuellement intégrée à l'Union douanière avec ses partenaires commerciaux traditionnels : Russie, Biélorussie et Kazakhstan.

 

Que prévoit-il ? Il faut pour cela consulter deux documents : non seulement les grandes lignes de l'Accord d'association du 6 mars et surtout le « Programme européen pour les réformes en Ukraine du 4 juillet.

 

Sur les grandes lignes, l'Union européenne a quatre objectifs : (1) accompagner le FMI dans les « réformes structurelles » ; (2) réaliser l'Accord de libre-échange Ukraine-UE (DCFTA) ; (3) libéraliser le marché de l'énergie ; (4) transformer l’État ukrainien sous la tutelle européenne.

 

1 – Accompagner le FMI dans ses réformes structurelles ultra-libérales :

 

Le FMI a en effet décidé en mai 2014 d'accorder un « plan d'aide » de 17 milliards de $ en échange d'une série de « réformes structurelles » : baisse réelle des salaires et retraites, licenciement de 10 % des fonctionnaires, hausse de 50 % des tarifs de l'énergie, hausse des taxes indirectes et bien sûr libéralisation/privatisation du marché de l'énergie.

 

L'Union européenne a accompagné ses propositions par son propre plan de 11 milliards de $, dont 8 millions en prêt des banques européennes et 3 millions de dons dans le cadre de programmes pour favoriser l'intégration européenne.

 

L'UE compte jouer un rôle d'expertise, de conseil, de supervision des « réformes structurelles » avec ses organismes (TRADE, ENTR, TAXUD, ECFIN, MARKT ou DEVCO) pour réaliser « les réformes fiscales, la libéralisation de l'énergie ainsi que l'adoption d'un climat favorable aux investissements », selon le document datant du 4 juillet.

 

Un programme qui ressemble plus à une mise sous tutelle de la part des « experts » financiers européens qu'à une aide humaniste désintéressée.

 

2 – Réaliser un accord de libre-échange (inégal) avec l'Ukraine :

 

La DCFTA (« Deep and comprehensive free trade area ») intègre l'Ukraine au monde libre selon les quatre libertés prévues par Maastricht : liberté de circulation des travailleurs, des biens, des capitaux, des services.

 

Les libertés démocratiques – expression, conscience, association – semblent accessoires dans un pays où un parti qui représente 3 millions d'électeurs, le Parti communiste, va être interdit, alors que des milices néo-nazis sèment la terreur en Ukraine, agressant, torturant, voire tuant leurs opposants.

 

La DCFTA prévoit un accord « libre et non-faussé » : (A) l'Ukraine doit supprimer ses barrières douanières, accorder la liberté totale de circulation aux capitaux et aux biens européens, la liberté de circulation des travailleurs ukrainiens ; (B) mais en échange les biens et services ukrainiens doivent attendre de se mettre aux normes européennes pour accéder au marché européen.

 

Un marché de dupes qui permet au capital ouest-européen, affamé de débouchés, de faire main basse sur les secteurs stratégiques libéralisés du pays, aux marchandises européennes de détruire une industrie et une agriculture puissantes mais peu « compétitives » face aux géants allemands ou français.

 

La soi-disant « harmonisation des normes sanitaires et légales » sera le prétexte pour fermer les marchés européens aux biens ukrainiens, une façon aussi de restructurer (c'est-à-dire détruire) l'appareil productif ukrainien.

 

Les agences européennes comme TRADE ou DEVCO fourniront encore une fois une assistance technique pour supprimer les barrières commerciales, examiner les conditions de l'ouverture aux capitaux étrangers de l'agriculture ukrainienne pour un « land grabbing » de grandes dimensions.

 

3 – Libéraliser le marché de l'énergie … pour les monopoles ouest-européens :

 

C'est le gros morceau : casser le monopole public de Naftogaz.

 

Ianoukovitch a déjà commencé le travail en séparant gestionnaire du réseau et exploitant, en ouvrant le marché à de nouveaux partenaires dans le réseau (l'allemand RWE) ou l'exploitation (les américains Exxon, Chevron, le britannique Shell).

 

Mais il a refusé d'augmenter de façon drastique les tarifs du gaz et du chauffage par peur de perdre sa place politique. Le FMI lui imposait 50 % de hausse immédiate des tarifs, de 100 % d'ici 2017. Il a refusé, il a été renversé par un coup d'Etat. Le nouveau gouvernement mené par le banquier Iasteniouk a adopté comme première mesure : la hausse des tarifs de l'énergie de 50 %.

 

Il faut savoir que l'Ukraine faisait profiter à sa population des tarifs les plus bas d'Europe : deux fois moins chers qu'en Russie, cinq fois meilleur marché qu'en Roumanie et huit fois plus abordables qu'en Pologne. Pour rester dans une comparaison entre pays de l'Est européen.

 

Le « Programme européen pour des réformes en Ukraine » insiste sur : la diversification des fournisseurs (RWE et GDF se sont déjà manifestés), la suppression aux barrières sur les investissements des grands groupes énergétiques, l'entrée dans la communauté energétique.

 

Ce programme sera supervisé par les agences européennes ENER et DEVCO essentiellement.

 

4 – Réformer l'Etat ukrainien : un État sous tutelle européenne

 

C'est la mission principale confiée aux « conseillers », « experts » de l'UE : transformer l'Etat ukrainien unitaire et corrompu, au service des oligarques mais avec une base populaire, en un Etat décentralisé et corrompu, au service des oligarques et des groupes ouest-européens.

 

Nous avions révélé que le 18 juin 2014 le Conseil européen a décidé de voter l'envoi d'une « mission de sécurité » pour « réformer les services de police » locaux. Dans la police, la justice, l'administration fiscale et dans une dizaine de ministères-clés, l'Union européenne va superviser la « transformation » de l'Etat ukrainien.

 

Des méthodes qui ressemblent à celles des Etats anglais et français au XIX ème siècle qui commençaient par envoyer des « conseillers », « experts » pour gérer les pays qu'ils mettaient sous leur dépendance avant de les coloniser : Perse, Egypte, Inde, Tunisie ...

 

Cela ressemble aux thérapies de choc de « state building » (ou « state reform ») adoptées récemment en Irak par les Etats-unis, au Kosovo par l'UE. Avec les résultats que l'on connaît.

 

En tout cas, les lignes sont plus claires après ce vote au Parlement européen. Les députés socialistes et verts sont loin d'être « frondeurs » : au niveau européen, 177 socialistes et 35 verts ont voté pour, seuls 1 socialiste (tchèque) et 2 verts (allemand et letton) ont voté contre.

 

Du côté de nos « indignés » français, 11 députés socialistes et 6 verts ont voté pour, 0 contre. Parmi les Pour, on peut citer : Eva Joly, José Bové, Vincent Peillon, Edouard Martin, Pervenche Bérès ou Isabelle Thomas.

 

Cessons les slogans trompeurs sur l' « Europe américaine ». L'UE sert les intérêts des monopoles européens, elle est un rival commercial des USA mais aussi son allié géopolitique : c'est elle qui est à l'avant-garde de la casse de l'Etat ukrainien, c'est elle qui sert de prétexte et instrument à la casse de nos acquis sociaux, c'est contre elle que nous devons lutter !

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 13:45

 

                                                                    FETE-DE-L-HUMANITE-2014 VH

 

 

 

 

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 09:44

 

FETE-DE-L-HUMANITE-2014 VH             DSC02278

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 07:28

 

                                                                        Terre Corse 2

 

 

 

La droite avait supprimé une demi-journée d’école aux élèves : voilà qui ne risquait pas d’aider l’école à réduire les inégalités. Et maintenant, le gouvernement socialiste impose aux collectivités locales de prendre en charge cette demi-journée ! Selon où ils vivent, les enfants auront droit à des activités de qualité ou à une simple garderie, à des loisirs gratuits ou payants…

L’État doit rendre aux enfants les heures d’école qui leur ont été volées. Il doit également inscrire la réforme dans un cadre national et garantir la gratuité des activités périscolaires proposées. Il doit garantir le statut et la formation des animateurs.

À partir des réalisations des communes, construisons un grand service public national du loisir éducatif : pour des activités de qualités, gratuites, pour tous et partout.

4 MESURES URGENTES POUR L’ÉCOLE DE L’ÉGALITÉ.

                               ...........

 

 

 

 

la suite sur:

http://terrecorse.tumblr.com/post/97473206165/les-rythmes-scolaires-un-probleme-national

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 07:21

                                                                         FETE-DE-L-HUMANITE-2014 VH

 

 

 

 

 

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14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 09:13

 

Georges Marchais .
"Ce dont a besoin la Corse, ce n'est pas de se separer de la capitale,mais du capital "

Photo de Pascal Esposito.
source:Pascal ESPOSITO
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