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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 13:37

 

                                                                    MARE NOSTRUM-copie-1

 

Gaza: HRW dénonce de possibles crimes de guerre commis par Israël


Israël a potentiellement commis des crimes de guerre lors du dernier conflit à Gaza, a estimé jeudi Human Rights Watch, au lendemain de l'annonce par l'armée israélienne de l'ouverture d'enquêtes criminelles internes sur de possibles bavures commises durant cette guerre.
HRW a enquêté sur trois incidents lors desquels Israël a causé "la mort de nombreux civils en violation du droit de la guerre", a annoncé jeudi un communiqué de l'organisation de défense des droits de l'Homme.
Ces enquêtes concernent les bombardements les 24 et 30 juillet de deux écoles de l'ONU dans le nord de la bande de Gaza, qui abritaient des déplacés palestiniens ayant fui les combats. La troisième concerne le tir d'un missile téléguidé le 3 août sur une troisième école à Rafah (sud).
Ces attaques avaient fait 45 morts dont 17 enfants, selon HRW.
"Les deux premières attaques (...) ne concernaient pas des cibles militaires ou étaient sinon des attaques illégalement disproportionnées. La troisième attaque à Rafah était, si ce n'est disproportionnée, alors inconsidérée", indique le communiqué. "Ces attaques illégales pratiquées intentionnellement, donc délibérément et imprudemment, sont des crimes de guerre", ajoute HRW.
L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir ouvert cinq enquêtes criminelles internes sur de possibles bavures de sa part lors du conflit (8 juillet-26 août).
L'une de ces cinq enquêtes concerne un incident examiné par HRW, le bombardement du 24 juillet d'une école de l'ONU au nord de l'enclave.
Les quatre autres concernent le bombardement sur une plage au nord de Gaza ayant coûté la vie à quatre enfants, la mort d'une femme devant sa maison alors qu'elle avait coordonné son départ de chez elle avec l'armée israélienne, des maltraitances sur un prisonnier et des vols commis par un soldat dans une maison palestinienne.
"Israël a un long passif d'échecs en ce qui concerne des enquêtes crédibles sur ses crimes de guerre", a estimé HRW.
Les Palestiniens menacent de porter plainte contre Israël pour crimes de guerre auprès de la Cour Pénale Internationale.
Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a créé une commission chargée d'enquêter sur "toutes les violations de la loi humanitaire internationale et des lois internationales sur les droits de l'Homme" dans les Territoires palestiniens, "en particulier dans la bande de Gaza occupée" pendant la guerre.
La guerre a fait plus de 2.140 morts Palestiniens, en majorité des civils, selon les secours palestiniens. Côté israélien, 67 soldats et six civils ont été tués.

(source: as sawra_ 11-09-2014 - Avec les agences de presse)
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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 08:50
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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 08:32
Le militant palestinien Georges Ibrahim Abdallah enterré vivant

Le 24 octobre prochain Georges Ibrahim Abdallah c.itoyen et militant révolutionnaire libanais, va compter trente années de prison passées dans les geôles françaisesDans un pays vraiment démocratique, qui aurait donc un souci réel de la liberté et du droit, cet homme -selon la loi libérable depuis 1999- serait rendu aux siens.Le 23 septembre son avocat va, à nouveau, déposer une demande de mise en liberté qui risque d’être une illusion de plus.

le-militant-palestinien-georges-ibrahim-abdallah-enterre-vivant
Crédit photo: Tous droits réservés d.r.

Nous sommes en France, un Etat gouverné par un président qui fait la fête avec le Premier ministre israélien Netanyahou  et  par Manuel Valls qui, chaque matin en se rasant, cherche la bonne idée du jour qui puisse faire plaisir à Israël. Manque de chance : Abdallah a été condamné pour l’assassinat, en 1982 en France, de deux diplomates, un américain et un israélien.Voilà pourquoi Abdallah, à la demande de Washington et Tel-Aviv, même sa peine purgée, doit mourir dans sa centrale de Lannemezan. 

L’affaire Abdallah est un double scandale, une vilaine moisissure sur les pages de l’histoire de France.  Tout d’abord, le révolutionnaire libanais a été mal jugé, mal condamné. Mais,  pour ceux qui ne veulent pas tenir compte de la réalité de ce massacre judiciaire, il existe une ignominie dans l’ignominie : le maintien en prison d’un homme qui a accompli « son » temps derrière les murs. Difficile après cela de dénoncer ces dictatures où les portes des prisons ne s’ouvrent que dans un sens. En sémantique on peut dire qu’aujourd’hui Abdallah est un otage du gouvernement français.

Menaces de mort

Dans le premiers mois de son  emprisonnent le révolutionnaire, marxiste et compagnon de route des Palestiniens et des nationalistes Arabes, a été soumis à un traitement digne du Moyen Age et de la Question. Un exemple. Un week-end une petite équipe de la DST débarque (illégalement) à la Santé et s’installe près de la cellule d’Abdallah. Cette bande barbouzarde , conduite par un policier en retraite qui ne cesse d’encombrer aujourd’hui les plateaux de télévision, soumet le prisonnier à la torture avec un revolver sur la tête, et menace d’être jeté mort dans la Seine… Pour ces flics hors la loi il s’agit de faire avouer au détenu libanais des projets d’attentats à Paris et les noms de leurs auteurs. Ces hommes obtus et incompétents ignorent que leur cible ne peut rien avouer. Puisque les attentats en question sont commis à la demande de l’Iran alors que lui, militant de la Fraction Armée Libanaise (FARL) n’a rien de commun avec les desseins de Khomeiny… Peu importe, on torture. Mais ce n’est pas que cela. Pour la gestion d’une bonne justice, le SDECE, les services spéciaux français (ex-DGSE), parviennent à faire nommer un de leurs agents comme avocat du révolutionnaire. Dans tout état qui se respecte  les responsables des ces forfaitures auraient été eux même conduits devant un juge…

Arrive le temps du procès. A partir de quelle preuve Abdallah est-il condamné ? A partir du contenu d’une valise retrouvée dans une planque du guérilléro clandestin. Elle contient l’arme utilisée pour assassiner les diplomates, et  une bouteille de Corrector portant les empreintes d’Abdallah. La cause est entendue : voila bien le coupable.

Un oubli facheux

Hélas, l’agent qui a «chargé » cette valise y a oublié  un journal…. Un quotidien qui date d’après l’arrestation de Georges-Ibrahim Abdallah. La preuve que les indices de l’accusation ont été manipulées et qu’on ne peut condamner un homme sur un tel édifice de « vérité » scellé avec du vent. Peut importe, le libanais sera condamné à perpétuité.

Nous avons reçu le témoignage anonyme d’un membre du cabinet de Christiane Taubira, ministre de la Justice : « Pour nous, sans aucun doute, il faut libérer ce prisonnier. Mais, après le blocage imposé par Sarkozy, le relai du « niet » a été pris par Valls dès qu’il a été nommé à l’Intérieur. A cette différence que, dans le passé, ce sont les ambassadeurs des États-Unis et d’Israël qui se rendaient place Beauvau pour y faire part de leur opposition à la libération du libanais. Alors que, dès sa nomination, c’est Valls, le ministre, qui se rendait lui-même dans les deux chancelleries pour y recevoir les ordres ».

 

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 07:04

                                                                     lvres en ligne 1027         

 

 

khroutchchev-menti.jpg

Dans son « rapport secret » de février 1956, Nikita Khrouchtchev a accusé Joseph Staline de crimes immenses. Le rapport a porté un coup terrible au mouvement communiste international, il a changé le cours de l’histoire. Grover Furr a passé une décennie à étudier le flot de documents provenant des anciennes archives soviétiques et publiés depuis la fin de l’URSS. Dans cette étude approfondie du rapport Khrouchtchev, il révèle les résultats étonnants de son enquête : pas une seule des « révélations » de Khrouchtchev n’est exacte ! Le discours le plus influent du axe siècle – sinon de tous les temps – s’avère une escroquerie. Les implications pour notre compréhension de l’histoire de la gauche sont immenses. En fondant leurs oeuvres sur les mensonges de Khrouchtchev, les historiens soviétiques et occidentaux, notamment les trotskistes et les anticommunistes, ont véritablement falsifié l’histoire soviétique. Presque tout ce que nous croyions savoir sur les années Staline est à revoir. L’histoire de l’URSS et du mouvement communiste est à réécrire complètement. Khrouchtchev a menti est un livre magnifique, un formidable travail de recherche et de raisonnement, clair et précis dans son écriture et palpitant dans ses découvertes et conclusions. En ce qu’elle revisite de vieilles sources et utilise le nouveau matériau des archives soviétiques, l’étude de Grover Furr exige de repenser complètement l’histoire soviétique, l’histoire du socialisme et même l’histoire mondiale du XXe siècle. Roger Keeran, professeur d’histoire à l’Empire State College de New York, co-auteur de Le Socialisme trahi : les causes de la chute de l’Union soviétique

 

Grover Furr a rendu un fier service au champ des études soviétiques en s’attaquant en profondeur au rapport secret de N. Khrouchtchev de 1956. […] Alors que certaines accusations lancées par Khrouchtchev ont depuis longtemps été rejetées par l’Occident et la Russie, par exemple l’idée que le chef de la police secrète Lavrenti Beria était un agent étranger, de nombreux autres points soulevés par G. Furr sont nouveaux et méritent une attention renouvelée. Robert W. Thurston, professeur d’histoire, Miami University ; auteur de Life and Terror in Stalin’s Russia, 1934-1941 (Yale University Press, 1998).

 

Khrouchtchev a menti

GROVER FURR

Prix : 28 euros

Référence : 978-2-915854-68-8

 

Ce livre sera en vente au stand des Éditions DELGA

à la fête de l'Humanité

(Village du Livre)

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 22:17

                                                                      FETE-DE-L-HUMANITE-2014 VH

 

 

Affiche-GA-2009.jpg

Une table du Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah se tiendra dans le Village du Monde de la fête de l'Humanité vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 septembre au Parc de la Courneuve.

La fédération PCF du Pas de Calais se mobilise pour faire de cette fête un temps fort pour l'exigence de la libération de Georges Abdallah. Le comité de soutien de Bagnolet sera présent dans leur stand.

Rappelons que Georges Ibrahim Abdallah a été nommé citoyen d'honneur, en 2012 et en 2013, dans trois communes communistes : Calonne Ricouart (Pas-de-Calais), Grenay (Pas-de-Calais) et Bagnolet (Seine-Saint-Denis).

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 22:09

 

                                                         lvres en ligne 1027

 

 

 

" La laïcité et les religions ". Débat Yvon Quiniou/ Pierre Darrhéville à la fête de l’Humanité
 

Débat avec Yvon Quiniou, philosophe et auteur de Critique de la religion, et Pierre Dharréville, dirigeant politique et auteur de La laïcité n’est pas ce que vous croyez. Animé par Jérôme Skalski, journaliste à L’Humanité.


L’avant-propos du nouveau livre d’Yvon Quiniou, Critique de la religion. Une imposture intellectuelle, morale et politique. En librairie le 18 septembre.

Ceci n’est pas un ouvrage sur l’athéisme, comme on a pu en trouver au siècle dernier, tel Les marxistes et la religion de Michel Verret, sous-titré : Essai sur l’athéisme moderne [1] ou, dans une tout autre optique, l’ouvrage partisan de Claude Tresmontant, Les problèmes de l’athéisme [2]. C’est essentiellement un ouvrage sur la religion en général – qui recouvre les diverses religions mais n’entend pas en fournir une critique successive et comparative –, donc sur le phénomène religieux dans toute sa positivité, dont je donnerai une définition précise dans l’introduction. Et s’il se réfère cependant à l’athéisme, inévitablement, c’est dans la mesure où une critique intransigeante de la religion, rigoureuse et vigoureuse comme on le verra, ne peut se faire qu’à partir du point de vue méthodologique de l’athéisme, même si les philosophes des Lumières on parfois prétendu la développer d’une manière interne, sur la base d’une religion idéale ou rationnelle réduite à la morale. A condition de préciser tout de suite un point auquel je tiens, et qu’on trouvera exposé à la fin du livre : l’athéisme engagé par cette critique s’il peut parfaitement être un athéisme dogmatique qui nie Dieu (il l’a été souvent au 19ème siècle), n’a besoin que d’être un athéisme privatif, qui se passe de Dieu – c’est mon cas. Par contre, il constitue bien le présupposé nécessaire de toute explication à ambition scientifique de la religion comme de toute critique profonde de celle-ci, dont je montrerai préalablement la nécessité renouvelée, donc l’actualité.

C’est dire aussi que la question, à la fois personnelle et métaphysique, de la foi n’est pas en jeu ici, pour une raison que je développerai à l’issue de mon analyse d’ensemble : non par opportunisme, éclectisme ou complaisance à l’égard des croyants – comme ce fut le cas, il faut le dire, à la fin du 20ème siècle, à l’époque du système soviétique encore présent, quand les marxistes et les chrétiens tentaient en Occident de dialoguer d’institution à institution, quitte à ce que les premiers pratiquent un œcuménisme un peu facile, motivé largement par le souci politique de ne pas se couper de l’électorat religieux, mais aussi par celui, légitime, d’éviter toute attitude inutile et injustifiable d’intolérance anti-religieuse [3]. Non : ce respect (je ne parle pas de tolérance, on verra pourquoi) de la foi s’inscrit simplement dans la conviction philosophique forte que la métaphysique, dont la foi est une expression particulière, même lorsqu’elle n’est guère élaborée intellectuellement comme chez le croyant ordinaire, est un domaine qui échappe à la connaissance, donc à la réfutation comme à la preuve – y compris d’ailleurs l’option métaphysique athée (à distinguer du matérialisme [4]) qui affirme l’éternité du monde et son caractère incréé. Or, ce qui ne peut être réfuté et implique seulement un engagement sur le sens du monde et sur des valeurs d’existence, doit être fondamentalement respecté dès lors qu’il n’empiète pas sur la vie collective, avec ses valeurs démocratiques désormais acquises, pour y créer des dissensions sans fondement ou y produire des atteintes à la personne humaine comme la religion en a suscitées tout au long de son histoire. Car celle-ci, il faut malheureusement le rappeler, a rarement eu cette attitude de respect à l’égard de l’incroyance et de l’incroyant qu’elle exige à l’égard d’elle-même, au point d’apparaître rétrospectivement comme la première forme historique de totalitarisme réussi.

Que celui qui, au regard du sous-titre de ce livre, se sentirait menacé dans sa foi avec les valeurs dont elle est porteuse, c’est-à-dire menacé dans ce qui lui importe au plus haut point existentiellement, se rassure donc tout de suite. Je n’entends point en faire un athée – de quel droit intellectuel et moral pourrais-je m’autoriser à vouloir le faire ? Autant interdire à l’homme de réfléchir non sur ce qu’il est empiriquement, sa nature si l’on veut, mais sur sa condition, la condition humaine, dont personne ne peut prétendre détenir le secret sur le plan du savoir. J’entends donc seulement lui faire prendre conscience de la chape de plomb que les religions ont fait peser et continuent de faire peser sur l’homme depuis des siècles (même si cela ne résume pas ce qu’elles ont été) sur le triple plan intellectuel, moral et politique, et donc lui révéler l’imposture qu’elles constituent et que peu, aujourd’hui, osent dénoncer publiquement. Mais cela implique qu’on y voit un phénomène strictement humain dont la source est sur terre et non dans le ciel, dont les effets sont incontestablement aliénants et dont l’homme peut, puisqu’il en est la cause, s’émanciper. C’est cette seule émancipation que je vise, mais avec force, celle d’un homme devenu irréligieux, quitte à ce que l’homme de foi qui m’aura lu et continue à pratiquer sa religion, le fasse désormais avec la distance critique que ma réflexion lui aura permis, je l’espère, d’exercer.

A paraître aux éditions La ville brûle

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 22:00

                                                                rire

 

Selon le cheikh marocain Abdellah Nahari, les séismes sont dus… aux maillots dans les piscines et sur les plages

source:oumma.com

 
 

Ses fans sont suspendus à ses lèvres et l’écoutent religieusement, tandis que ses détracteurs mettent en garde contre sa redoutable capacité de nuisance et son tempérament hargneux, le Cheikh Abdellah Nahari, adepte de Facebook et multirécidiviste du buzz, est connu comme le loup blanc au Maroc pour ses prêches provocateurs, frisant l’incitation à la haine, dont le dernier en date laisse sans voix…

N’étant pas à un paradoxe près, l’autodidacte de la prédication animé par un radicalisme qui lui fait dire des énormités, et parfois même embrase des esprits impressionnables, au point d’avoir été poursuivi pour « incitation à la violence » par la cour d’appel d’Oujda, est très en phase avec son époque hyper-connectée qui voue un culte à la communication virtuelle. Une époque, dont il voue aux gémonies certains aspects et certaines personnalités marocaines de manière tonitruante, mais dont il a su très vite tirer le meilleur profit sur le Net, en termes de notoriété et de rentabilité.

Cet économiste de formation qui s’emporte de manière passionnelle lors de ses sermons faits sur mesure pour la Toile, au grand dam de certains de ses homologues religieux, dont le cheikh Abdelabari Zemzmi qui le considère comme un « intrus dans le champ de la prédication », ne semble recouvrer l’esprit cartésien que lorsqu’il mesure sa cote de popularité dans les réseaux sociaux.

Parmi les perles dont le Cheikh Abdellah Nahari gratifie régulièrement les Marocains, si la plus choquante fut sa déclaration de juillet dernier, quand il a estimé froidement que les victimes des effondrements de trois immeubles à Casablanca ont péri parce qu’elle n’étaient pas parties prier à l’aube, la plus belle est certainement la plus récente, lorsqu’il a éclairé d’un jour nouveau le phénomène naturel des séismes en l’attribuant au port de maillots dans les piscines et sur les plages. Totalement irrationnel, mais vrai !

Quant au burkini, la parure de bain spécialement conçue pour la femme musulmane dont le succès ne se dément pas, il ne trouve pas grâce non plus aux yeux du Cheikh sans concession qui, sans le taxer d’être à l’origine de catastrophes naturelles dantesques, l’a toutefois habillé pour l’hiver…

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 21:44

 

                                                                  cerveau animé

 

 

OPERA BOUFFE A L’ELYSEE ?

source: la gauche cactus

lundi 8 septembre 2014
par  Jean-Luc Gonneau

Reprenons la comédie de l’été : Arnaud Montebourg redit, lors d’une fête arrosée à la cuvée du redressement, justement, son scepticisme (ce n’est pas nous qui allons le lui reprocher) quant aux choix économiques du président. Ce n’est pas la première fois. Et ce n’est pas l’effet de la chaleur combinée avec la cuvée : Montebourg a du coffre. Son invité Benoit Hamon, dans cette joyeuse atmosphère, ne veut pas être en reste et en rajoute une couche. Pas vraiment étonnant : tout le monde sait ce qu’il pense de la politique économique suivie. Et voilà Manuel Valls qui pique sa crise. Comme une Valérie Trierweiler en découvrant les frasques scootérisées de son jules, le voilà qui court voir Hollande et lui fait le coup de c’est lui ou moi. Et là, variante de ce qui advint à madame Trierweiler, François Hollande répond que c’est lui. Hop, exit Montebourg, exit Hamon, et exit Aurore Filipetti, qui profite de l’occase, se sachant en sursis, pour se tirer dignement plutôt que d’être virée froidement, comme nos grands chefs, passés ou actuels, ont coutume de faire. Un qui est content, c’est Valls, car on ne nous ôtera pas de l’idée que la préparation de l’après Hollande a déjà commencé et que le camarade Manuel a saisi la première occasion pour faire un croche-patte au camarade Arnaud, potentiel rival.

Car ne nous méprenons pas, les grandes manœuvres ont commencé. Dès le coup de force de Valls réalisé, même si la presse a peu relevé cet élément, sa garde rapprochée, (les députés Luc Carvounas et Carlos Da Silva, Jean-Marie Le Guen, qui est à la politique ce que Jean-Marie Bigard est à l’humour, du lourd, car ces gens ne font pas dans la dentelle) a jubilé : « nous allons prendre le parti », genre Poutine en Ukraine. Et Arnaud Montebourg rumine peut-être de fédérer les frondeurs de tous poils, genre place Maïdan, dans le même but. Et il se fait plus que murmurer que Martine Aubry pourrait faire sa grande rentrée. Espérons qu’elle portera un projet car tout ceci est charmant, chers camarades, mais montre pour l’instant de façon un brin crue que les graves problèmes que connaît le pays ne sont pas obligatoirement les priorités des caciques du PS.

Autre question, quoique liée à ce qui précède : qui commande au sommet ? Hollande ou Valls ? Le calife ou Iznogoud ? Très fort, ce quinquennat, qui nous offre et opéra bouffe et bande dessinée. Et ce n’est pas tout : nous avons droit en prime à du vaudeville, le livre de madame Trierweiler couronnant l’épisode comique du scooter. Non pas que nous soyons bégueules, ces messieurs-dames font bien ce qu’ils veulent, et grand bien leur fasse. Nous aurions souhaité simplement un peu plus de discrétion. Impossible à l’époque de twitter, des selfies et tout et tout ? Allons donc, certaines stars du cinéma ou de spectacle vivant parviennent très bien à protéger leur vie privée, et cela sans disposer des protections de nos éminences politiques. Mais cet aspect des choses, même s’il fait vendre, n’est pas le plus préoccupant.

Ce qui l’est, c’est que ce gouvernement porté au pouvoir par les électeurs de gauche, même s’ils l’on fait souvent sans enthousiasme, a peu à peu entraîné l’ensemble de la gauche, y compris la partie qui n’en pouvait mais, dans son impasse. C’est que non seulement il s’est assis sur une partie, la plus importante, de son programme lors de la candidature de François Hollande, mais qu’il lui a tourné le dos. Peut-être dira-t-on que François Hollande n’est pas le premier président de la république ou premier ministre à se renier. On citera Mitterrand et 1983 (la « parenthèse » de la rigueur), Chirac en 1995 (la fracture sociale), Jospin en 1999 (traité d’Amsterdam), Sarkozy en 2007 (la rupture). Et De Gaulle sur l’Algérie ? Certes, mais De Gaulle, lui, fit valider son choix par les urnes. Il demeure que ces revirements à répétition ne sont probablement pas pour rien dans, au mieux, l’indifférence, ou la méfiance, voire, au pire, l’hostilité que beaucoup de citoyens manifestent envers la classe politique. Dans un excellent et récent article dans Libération, le constitutionnaliste Dominique Rousseau dénonce l’autisme institutionnel installé par la Ve république, encore davantage ancré par le catastrophique couplage quinquennal de la présidence et du parlement voulu par Jacques Chirac et Lionel Jospin (quoique cette fois largement validé par les urnes, entaché cependant par une abstention de près de 70%). Pendant cinq ans, un président peut se fourvoyer mais rester en place. Même pas d’élections législatives de mi-mandat comme aux Etats-Unis. En son temps, la formule de Jean-Luc Mélenchon, « capitaine de pédalo », fut amusante. Depuis…

Restaurer les valeurs de la gauche prises en otage par la fraction socio-libérale va être difficile. Cela demandera beaucoup d’humilité, ce qui n’est pas le point fort de bien des leaders de la gauche, une capacité à interpeller et faire participer la société civile, et pas seulement lors des périodes électorales, cela suppose de ne pas limiter cette reconstruction à des tractations entre organisations, ce dont souffre le Front de Gauche, par exemple, et ce dont pourrait souffrir celles et ceux qui, au Parti Socialiste ou chez Europe-Ecologie-Les Verts, contestent les choix gouvernementaux. Il s’agit de recréer de l’espoir. Michel Rocard, par ailleurs capable de brillantes analyses, a dit parfois de grosses bêtises : « briseur de rêves », se disait-il, alors premier ministre. Une politique de gauche doit contenir une part de rêve, et sa mission est de la transformer en réalité.

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 09:09

 

                                                                            humanite2010 logo

 

 

                                                                             OUI-M-GATTAZ.jpg

 

                gattaz-valls

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 08:55

                                                               LAICITE-copie-1.jpg                       

 

"L'évèque de Corse a répété qu'il "renouvelait la protection de la Corse par la Vierge Marie" sic !!!

Nous voilà donc protégés, Youpi, par la grâce de l'évéché et la complicité du recteur."

 

                                      Marie-Léa  ***

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