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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 16:23

APRES LE DISCOURS ANTILAIQUE DE N.SARKOZY à ST JEAN DE LATRAN

Une apostasie de la République

Par Yves Lemoine, magistrat, historien.

 

Pour nous autres « modernes », le phénomène religieux ne saurait être intelligible en dehors d’une analyse historique sérieuse. En tenant des propos naïfs à Rome sur la laïcité, le président de la République se situe en « appartenance » à cette variante du christianisme qu’est le catholicisme. De se situer à l’intérieur de cette confession, le disqualifie pour porter un jugement sur « l’historicité » du phénomène religieux. Ce n’est pas un anticlérical « laïcart » qui tient ce raisonnement mais un théologien allemand du début du XXe siècle. Ernst Troeltsch, à la fois professeur de théologie (protestant) et représentant de l’historisme allemand proche de Weber. Sa pensée permet d’interpréter les propos tenus au Vatican par le président Sarkozy.

Pour ce théologien (dont l’oeuvre est attentivement retravaillée), le jugement porté par un groupe sur lui-même, sur ses convictions ou ses expériences ne suffit pas à donner une vue historiquement pertinente du rôle effectif de ce groupe ni de ses forces ou de ses faiblesses, ni même à fournir une appréhension de sa signification et de son identité. C’est ainsi qu’il n’y a pas d’identité du christianisme hors d’un examen attentif des procès ou d’une dynamique d’échanges, conflictuel avec toutes sortes de données hétérogènes. C’est la base même de la méthode « historico-critique » ; c’est la base même de tout travail de réflexion qui pourrait avoir quelque crédit et qui ne soit pas une complaisante redite des « racines chrétiennes », pure idéologisation théologique et ecclésiastique. Dans son livre Quand notre monde est devenu chrétien, Paul Veyne nous rappelle, ce qui est de bon sens, qu’on n’a jamais vu qu’une civilisation ait quelque part, à travers ses multiples et complexes réalités, contradictoires, polymorphes, polychromes, des « assises » ou des « racines ». La religion est seulement un des traits physionomiques d’une société, trait élu autrefois comme caractéristique de celle-ci. Cet « autrefois » nous renvoie à l’idée de « patrimoine », ce qui veut dire que le christianisme est ce que nous fûmes et qui reste un nom ancestral. Il n’est jusqu’au cardinal Vingt-Trois qui, dans un entretien au journal l’Express (5 avril 2007), déclare que les candidats à l’élection présidentielle profèrent des déclarations qui renvoient à une culture chrétienne sous-jacente, ajoutant : « Une pensée largement laïcisée, voire totalement areligieuse, emprunte certains thèmes ou certaines expressions chrétiennes. » Ajoutons que, de droite ou de gauche, la phraséologie intéressée impudiquement étalée dans sa forme de bondieuserie politique soulignait, par sa vacuité même, l’utilitaire du propos (ce que ne manque pas de suggérer l’archevêque de Paris dans un style très ecclésiastique).

Si nous rapprochons la pensée importante du théologien et celle de l’historien, c’est qu’ils sont tous les deux de très bons spécialistes de l’Antiquité tardive et que tous les deux concluent qu’on ne saurait comprendre le christianisme selon une seule veine linéaire traversant l’histoire. Le luthérien privilégie la lecture d’une réalité religieuse irréductiblement complexe. Veyne comme Troeltsch font une lecture généalogique (et donc lente).

Non, la France pas plus que l’Europe n’ont de « racine » chrétienne ; l’une et l’autre inspirent le christianisme tant il est vrai que ce n’est pas le christianisme qui est à la racine de l’Europe, mais que c’est l’Europe actuelle qui inspire le christianisme, ou certaines de ses versions.

Tout lecteur attentif de Montesquieu aura compris que ce dernier n’accorde à la religion que cette sorte de minimum vital dans une société où elle est encore omniprésente mais déjà épuisée. Ainsi affirme-t-il une double rupture avec l’histoire des nations telles que vues, par les historiens du siècle précédent, le XVIIe siècle et spécialement par Bossuet. Non, Dieu ne lie pas ses desseins au sort d’un État (et la fortune d’un État n’a jamais rien de miraculeux).

Et Montesquieu ouvre la porte à la laïcité dans la deuxième affirmation : « Les objectifs de Dieu ne se confondent nullement avec l’élévation ou la gloire de l’Église. » Affirmation qu’accompagne une analyse où se retrouveront tous les laïques dont je suis : l’objet de la religion chrétienne est de sanctifier les hommes. Cet objet est en soi indépendant de la position temporelle qu’occupe l’Église. Pour l’auteur des Considérations sur les causes de la grandeur des Romains, il est à présumer que la véritable piété va jusqu’à préférer le salut temporel de la nation avant la glorification de l’Église, et d’en conclure que « lorsqu’un gouvernement qui professe la religion chrétienne écrase le peuple par des impôts excessifs, on ne doit pas attendre de Dieu qu’il maintienne ce gouvernement contre les armes des infidèles, sous le prétexte que l’Église en serait affaiblie ». Par analogie on peut penser de même quand ce gouvernement ne loge pas les sans-abri de manière décente, qu’il professe la vieille version conservatrice de Monsieur Thiers, « enrichissez-vous », avec un mépris total pour les plus faibles.

En vérité Montesquieu nous montre sous une lumière crue ce qu’il en est de la religion comme « opium du peuple » : la religion a pour fonction - dans les sociétés anciennes - d’asservir les dieux à la politique pour que les citoyens demeurent vertueux. Mais dans les monarchies (dans l’esprit de Montesquieu, gouvernement modéré propre aux époques modernes), « la politique fait de grandes choses avec le moins de vertu qu’elle peut ».

Célébrer la vertu des moines de Tibéhirine est louable, tout comme rappeler la mémoire de l’évêque d’Oran. Mais le président de la République est comptable devant nous de la tradition laïque qui fonde notre société dans ses versions même irréligieuses, parce qu’il en est le garant.

Ne pas l’affirmer, fût-ce au Vatican, est une forme d’apostasie inédite pour un président de la République : c’est apostasier la République.  [ L'Humanité du 10 janvier 2008 ]

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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 16:16

                                                     
                             " Travailler plus pour gagner plus"(N.Sarkozy)

                                                                  nouveaunoir-copie-1.gif
                  

ASSEZ DE MENSONGES !

VOUS AVEZ LE DROIT DE SAVOIR

CAR C'EST VOUS QUI PAYEZ !

INCROYABLE ! L'ISF de SARKOZY !

On s'en doutait !

Mais la Direction des Services Fiscaux vient de le confirmer !

SARKOZY ne paye aucun impôt depuis plus de 12 ans ….

Alors que depuis son élection ses revenus se décomposent ainsi :

Indemnité mensuelle du Président de la République : …………………..24.874, 55 €

Retraite de député ( à vie )…………………………………………………….9.298,21 €

Retraite de ministre ( à vie et convertible après son décès en rente viagère pour ses héritiers, les petits Sarko sont tranquilles … ) : …………….8.776, 34 €

Retraite de maire de Neuilly ( à vie ) : ……………………………………….6.241, 92 €

soit un total mensuel plutôt gentillet de :

49.191,02 € !!!

La misère en somme !

Et quelle somme !

Même si, tout à fait légalement,

30 % de ces revenus ne sont pas imposables,

il reste tout de même à notre agité de l'Elysée un revenu imposable mensuel de :

34.435 ,71 € !!!

On se demande où Cecilia est partie trouver mieux !

Mais sur ces petites rentes, Sarko ne paye plus aucun impôt, malgré les réclamations qui lui sont faites depuis 1995 !!!

Et ce n'est pastout !

Sarko a déclaré pour l'ISF un patrimoine de

1.576.394 €, juste avant l'élection présidentielle.

Or il est propriétaire, outre de trois assurances-vie

totalisant 897.654 €, de :

1 appartement de 340 m² à Neuilly

3 studios de rapport dans le 6ème

1 résidence d'été de 11 pièces et 13.000 m² de terrain à côté d'Ajaccio ( son intérêt pour la Corse n'est pas …. désintéressé… )

1 appartement pour les sports d'hiver au dessus de Chamonix ( 120 m² )

Sans compter quelques jolies collections de tableaux non assujetties à l'I.S.F….

Inutile de valoriser ces babioles !

Le tout ne dépasse sûrement pas

1.576.394 € … (*)

Vous qui peinez sous le labeur et les charges,

diffusez largement ces VERITES autour de vous !!!

Assez de la France qui travaille et de la France qui empoche !

VOUS DEVEZ TOUS TOUT SAVOIR !!!

Car pourTOUS , il faudra que la justice passe !

(*) Toutes ces informations sont vérifiables sur le site de la Recette Principale de Neuilly.visitez vite ce site avant censures eventuelles...

L'ump c'est cela: voyez vos mairies et les dépenses  

                                                        Jacques-André  SALDUCCI

 

 

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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 13:01

Nicolas Sarkozy : "La France veut être l’amie du monde arabe".


 La France veut être l’amie du monde arabe, a déclaré lundi N. Sarkozy en Arabie Saoudite pour rassurer les pays arabes sur la continuité de la politique française au Moyen-Orient, alors que  son soutien au régime israélien et son alignement sur celui de Washington suscitent  des interrogations dans le monde arabe, notamment en Arabie saoudite, partenaire de longue date de la France

"La France veut être l’amie de l’Arabie saoudite, la France veut être l’amie du monde arabe", a dit N.Sarkozy en conclusion d’un discours devant le Majlis ach-Choura (Conseil consultatif saoudien), une assemblée de 150 membres nommés par le souverain du royaume wahhabite.

La France "appuie sans réserve le plan de la Ligue arabe" pour sortir le Liban de sa crise actuelle et ne "ménagera aucun effort pour que le Parlement libanais puisse élire dans les meilleurs délais un président", a dit Nicolas Sarkozy qui envisagerait, selon le quotidien en langue arabe "Al-Hayat »,   une "normalisation" des relations avec Damas après la fin de la crise libanaise, c’est-à-dire  "à partir du moment où un résultat concret aura été obtenu au Liban", sans président depuis le 23 novembre, ce qui ne signifie pas "que nous nous interdisions tout contact avec la Syrie"a précisé l’ami de Bolloré.

Il a par ailleurs salué le plan du roi Abdallah d’Arabie saoudite, approuvé par la Ligue arabe, pour régler le conflit israélo-palestinien. "La justice pour le peuple palestinien est la condition de la paix et de la sécurité d’Israël", a-t-il dit.

Nicolas Sarkozy a réaffirmé que la France ne voulait pas seulement être un "partenaire économique stratégique" pour l’Arabie saoudite mais aussi un "partenaire politique". "Parce que l’Arabie Saoudite et la France partagent les mêmes objectifs d’une politique de civilisation, parce que l’Arabie Saoudite et la France ont le même souci de tout faire pour que soient évités le choc des civilisations et la guerre des religions", a-t-il expliqué.

"Parce que l’Arabie Saoudite et la France ont toutes deux dans le monde, chacune à sa manière, une influence morale qui leur fait un devoir de se battre pour la paix et pour la justice", a-t-il ajouté. "L’Arabie Saoudite et la France n’ont pas seulement des intérêts en commun. Elles ont aussi un idéal commun. Elles doivent s’unir pour le faire progresser malgré toutes les forces qui dans le monde s’y opposent", a-t-il ajouté.

(Lundi 14 janvier 2008 - Avec les agences de presse)

  
N.Sarkozy semble ignorer non seulement  l’Histoire (on l’a vu à sa référence à Clovis et la christianisation de la France devant le Pape) mais aussi la réalité de la péninsule arabique où la démocratie n’est pas une caractéristique des pays qui se la partagent.

L'Arabie saoudite est régie par les principes du wahhabisme, une interprétation très rigide de l'islam qui impose une séparation totale des sexes et impose des restrictions très strictes aux femmes. Ainsi, les femmes n'ont pas le droit d'être en compagnie d'hommes qui ne sont pas leur mari, un frère ou un fils ; les femmes doivent se couvrir de la tête aux pieds en public ; elles peuvent posséder une voiture mais ne peuvent la conduire ; etc.

Le wahabisme est une hérésie de l'Islam sunnite qui revendique un Islam pur et dur, débarrassé de la  « gangue idolâtre et moderniste amassée pendant des siècles ». Cette religion intégriste a été inventée par un homme ambitieux et révolté au milieu du 18ème siècle, Mohammed ibn A'bdel Wahab (ne pas confondre avec le chanteur populaire égyptien des années 40!) Cette hérésie est basée sur le refus  d'intermédiaires  entre le musulman et Allah (interdiction d'adorer un ange, un prophète ou un saint); lors de la prière, pas d'invocation d'autres noms que ceux de Allah; ne pas fumer ni boire d'alcool; ne pas utiliser de rosaire dans la prière ou la méditation; ne pas construire de minaret et ne pas sculpter des décorations dans une mosquée; ne pas faire de pèlerinage sur une tombe.

Rappelons encore, dans le chapitre: "La France et l'Arabie Saoudite partagent les mêmes objectifs d' une même politique de civilsation",  que le 21 novembre 2007 une jeune fille  de 19 ans, victime fin 2006 d'un viol collectif, a  été condamnée à six mois de prison et deux cents coups de fouet en raison de circonstances accessoires au délit : être restée seule avec un homme. L'avocat de la victime a déclaré que  l'affaire résumait «  les principaux problèmes dont souffre le système judiciaire[saoudien] »   

D’abord condamnée à 90 coups de fouet en octobre 2006, après le viol,  pour s'être trouvée dans une voiture en compagnie d'un homme n'appartenant pas à sa famille, a vu le 14 novembre suivant sa peine aggravée et portée à 200 coups de fouet et six mois de prison parce qu’ qu'elle aurait « tenté d'influencer le tribunal par voie de presse » (elle avait alerté l'opinion internationale sur son cas en mars dernier). Juridiquement, le tort de la jeune fille, âgée de 18 ans au moment des faits, serait de s'être trouvée en compagnie d'un homme (un maître chanteur qui détenait apparemment des photos d'elle qu'elle voulait récupérer) qui n'était pas de sa famille.Tous deux avaient ensuite été agressés, kidnappés et violés par un groupe de sept hommes (qui ont écopé pour leur part, en instance, de peines de prison allant de dix mois à cinq ans). Notons que la jeune femme appartient à la minorité chiite, alors que les sept agresseurs sont sunnites.

 

 De quel idéal commun entre la France et l'Arabie Saoudite parle-t-il ?  De quelle objectifs de  civilisation, de quelle justice  parle N. Sarkozy ? : l’asservissement des femmes, l’intégrisme religieux, le confessionnalisme dominant, les condamnations à mort ou au fouet, l'amputation des voleurs,  l’absence de  syndicats et la répression contre les communistes et les travailleurs étrangers ?


Quant à l’écrasant silence de Kouchner,  inventeur du droit d’ingérence humanitaire (en Afrique, mais pas à Guantanamo) et donneur de leçons….. 

"La France veut être l’amie du monde arabe"…..  On aurait préféré un peu plus de compréhension du drame vécu par les Palestiniens, moins de diatribes contre la Syrie et plus contre le régime colonialiste d’Israël qui n’a pour objectif que  la destruction du Liban et la négation de la Palestine , un peu plus de sympathie pour le peuple irakien sous occupation,  pour les saoudiens qui se battent pour la liberté dans leur pays, et tous les peuples arabes (et tous les autres peuples d'ailleurs)victimes de tyrans soumis à l’impérialisme et/ou au dktats du FMI et des marchés financiers, passés maîtres dans l'art de faire prendre des vessies pour des lanternes  et la résistance à l'impérialisme pour une guerre des civilisations.
                            
                                                                         u-cursinu-rossu.jpg      u cursinu rossu

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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 10:23

Délégation Générale de Palestine :COMMUNIQUE DE PRESSE                              drapeau-palestine-.gif

                                                         

    15 janvier 2008

 

Le Président Mahmoud Abbas dénonce le massacre commis aujourd'hui par l'armée d'occupation israélienne contre la population palestinienne à Gaza. L'incursion militaire israélienne a fait depuis ce matin 17 tués et près de 47 blesses parmi lesquels plusieurs enfants.

 

«Ce qui s'est passé aujourd'hui est un massacre, une tuerie contre le peuple palestinien. Notre peuple ne peut pas passer ces massacres sous silence», a déclaré M. Abbas à la presse à Ramallah, en Cisjordanie. «Ces massacres ne peuvent pas apporter la paix», a-t-il ajouté.

 

Plus d'une vingtaine de chars israéliens avec une couverture aérienne ont ciblé les citoyens venus apporter du secours aux victimes de l'incursion.

 

Les deux dernières semaines à elles seules ont vu plus de 39 palestiniens qui ont trouvé la mort et près de 164 blessés, dont plus de 50 enfants et plusieurs femmes, lors de 33 incursions en Cisjordanie et les 5 effectués à Gaza. Le nombre total de palestiniens tués depuis le début de l'année 2000 s’élevant ainsi à plus de 6.000, dont la grande majorité sont des civils.

 

L'Autorité palestinienne condamne avec la plus grand fermeté ces assassinats extrajudiciaires qui constituent non seulement une violation flagrante de la IVème Convention de Genève, du droit international humanitaire, mais aussi à la reprise du processus de paix sous les auspices de la communauté internationale lors de la conférence d'Annapolis.

 

Depuis le début de l’année, l'armée israélienne a arrêté 93 citoyens civils palestiniens parmi lesquels 14 enfants.  Elle a rasé plus de 259 donums de terres agricoles et démoli 2 maisons à Gaza, dont la population reste sous siège hermétique depuis 10 mois.

 

Un siège qui a des conséquences dramatiques sur la vie de nos concitoyens dans la Bande de Gaza ; 71% des palestiniens souffrent de l’insécurité alimentaire et 79% de l’insuffisance médicale. D’ailleurs depuis le début du siège, 69 patients palestiniens sont morts dans l’attente d’obtenir l’autorisation de l’armée israélienne de quitter Gaza pour recevoir les soins nécessaires à l’étranger.

 

La Délégation Générale de Palestine appelle l'ensemble de la communauté internationale à exercer  le devoir d'ingérence humanitaire afin de protéger la population palestinienne dans les territoires occupés, d'appliquer le droit international, ainsi que de se porter garant pour préserver l'esprit d’Annapolis et l'application de la feuille de route afin d'établir l'Etat Palestinien avant la fin de 2008.

 

Contacts pour plus d’information :

Safwat Ibraghit 06 65 70 09 20

Anas Abderrahim 06 11 56 72 79

del.palestine.press@orange.fr

 

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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 09:59

Tous pour un referendum
envoyé par HumaWebTV
 

L’Humanité donne la parole à des citoyens qui refusent le passage en force anti-démocratique : le gouvernement ne souhaite pas soumettre par référendum le "nouveau" traité européen en faisant adopter à la hussarde une révision de la constitution en congrès à Versailles. Deux manifestations sont prévues. Le 2 fevrier 2008 à Paris, http://www.nousvoulonsunreferendum.eu/ la seconde le 4 fevrier 2008 à Versailles http://www.tousaversaillesle4fevrier2008.fr/.
Une réalisation de Didier Delaine pour http://www.humanite.fr



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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 09:45

Lundi 14 janvier 2008bucchini-dominique.jpg

 

Déclaration de Dominique BUCCHINI      

Président du groupe

Stupeur, consternation, incompréhension, interrogations, sont les mots qui définissent le sentiment le plus largement partagé. L'immense majorité de femmes, d'hommes, de jeunes, de progressistes, de républicains, qui vivent en Corse sont, en effet, attachés aux principes de fonctionnement d'une société qui distinguent la démocratie de l'arbitraire.

Les élu(e)s communistes et apparenté(e)s, sont naturellement de celles et de ceux qui, à partir de ce sentiment fort, stigmatisent les exactions qui se sont achevées par la tentative de destruction du bâtiment symbole de la Corse institutionnelle et politique, lieu privilégié du débat d'idées et donc garant d'une certaine vitalité démocratique.

Cette condamnation est une impérieuse nécessité et non un quelconque suivisme du gouvernement dont nous combattons par ailleurs la politique antisociale à travers une action qui se veut populaire et démocratique, convaincante pour devenir rassembleuse et transformatrice en Corse comme dans tout le pays.

Ce samedi une nouvelle étape a été franchie, une fois de plus elle se traduit par, par un recul révélateur de l'impasse politique dans laquelle la revendication indépendantiste, instrumentalisée par une violence clandestine, en décalage total avec l'époque et la société actuelles, enfonce la Corse. Le regain des attentats, dont la dimension intimidatrice comme tout acte de terrorisme le suppose, en fait également la démonstration.

Evidemment ceux qui entendent exprimer leurs convictions politiques avec ces méthodes sont bien les seuls à pouvoir décider de mettre un terme à ce qu'ils définissent eux-mêmes comme une lutte armée afin que s'établisse un véritable débat politique susceptible de déboucher sur une issue démocratique dans l'intérêt bien compris des Corses et de la Corse.
 
Josette Risterucci                            Michel Stefani                                             Maria Guidicelli
                                                                                       
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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 13:26

                          LES MENSONGES SUR LE TRAITE DE LISBONNE

 

Libéraux de droite comme de gauche, UMP, Modem et direction du PS, relayés par la presse patronale (Le Monde, Libé, Le Figaro, ….), diffusent, comme en 2005, une série de mensonges à propos du  traité modificatif européen (Traité de Lisbonne) qu’ils veulent voir ratifié à tout prix. En voici 5, parmi d’autres :

 

A propos de la laïcité :

 

Nouveauté par rapport au Traité établissant une Constitution pour l’Europe (TCE) : « l’héritage religieux » est mentionné comme « source de la démocratie, de l’Etat de droit et des libertés fondamentales » ; par contre, comme dans le TCE, l’Union Européenne (UE) reconnaît les Eglises, mais pas la laïcité (le mot et la chose sont absent des textes). Le retour en force de l’ingérence des Eglises est ainsi encouragé. L’Europe des Lumières s’obscurcit dangereusement. Les droits des femmes à peine conquis sont directement menacés. Le Vatican triomphe avec l’aide du chanoine qui préside la République.

 

A propos de la démocratie:

 

Comme dans le TCE, quelques dispositions renforcent le poids du Parlement européen, mais celui-ci reste largement un Parlement croupion : il n’est pas l’unique législateur et ses pouvoirs de contrôle sont limités (pas de séparation des pouvoirs), il ne peut pas proposer ses propres textes (le monopole de l’initiative est maintenu en faveur de la toute puissante Commission européenne qui peut s’opposer aux attentes du Parlement et du Conseil des ministres tous deux pourtant issus du suffrage universel). Le citoyen qui peut changer, par le suffrage universel, son maire, son parlementaire, son gouvernement est totalement impuissant face à une Commission européenne qui n’est pas comptable de ses actes. Le traité modificatif ne modifie pas le caractère technocratique et opaque d’une Commission européenne plus que jamais aux ordres des lobbies de la finance et du business.

 

A propos du néolibéralisme des politiques européennes :

 

La disparition de la formule « concurrence libre et non faussée » du TCE n’entraîne pas de changement dans l’orientation des politiques. Un article rappelle le primat d’une « économie de marché ouverte où la concurrence est libre » et un protocole (même valeur que le traité) indique que « le marché intérieur comprend un système garantissant que la concurrence n’est pas faussée ». La seule politique de l’UE, c’est, plus que jamais, de mettre en concurrence toutes les activités humaines. Pas de place pour la coopération ; pas de place pour la solidarité. Mme Merkel l’a confirmé au Parlement européen : en ce qui concerne le libéralisme des politiques, « rien ne va changer ».

 

A propos des services publics : 


Rien n’est plus mensonger que d’affirmer que l’UE protège désormais les services publics (baptisés « services d’intérêt général »). Un protocole dont l’intitulé parle des « services d’intérêt général » ne concerne en fait dans son contenu que les « services d’intérêt économique général » lesquels sont soumis aux règles de la concurrence. Il s’agit-là d’une formidable mystification de la part des auteurs du traité. Comme ceux-ci l’ont déclaré : « la liberté d’établissement et la liberté de circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services continuent de revêtir une importance capitale ».

 

A propos de la mondialisation néolibérale :

 

L’affirmation selon laquelle désormais l’UE protégerait contre la mondialisation est totalement mensongère et démentie par le texte : celui-ci renforce les pouvoirs de la Commission européenne pour négocier des politiques de dérégulation à l’OMC. Les pouvoirs du Comité 133 sont consacrés et renforcés dans la mesure où il ne devra plus se prononcer à l’unanimité. Son opacité demeure. La négociation de la mise en œuvre de l’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS), dont l’objectif ultime est la privatisation de toutes les activités de services qu’elles soient nationales régionales ou municipales, en sera facilitée. Le traité de Lisbonne facilite la soumission des services publics locaux aux règles de l’AGCS.

 

On trouvera d’autres éléments de réflexion sur l’Europe et le traité modificatif (traité de Lisbonne) dans le livre que je viens de faire paraître : « Quelle Europe après le non ?» (Fayard).

 

Il faut signer l’appel du Comité National pour le Référendum :

www.nousvoulonsunreferendum.eu/

 Il faut interpeller les parlementaires (sénateurs et députés), candidats aux élections municipales, pour leur demander si  le 4 février Versailles ils vont permettre la ratification parlementaire de ce traité et pour leur dire qu’il sera tenu compte de leur attitude lors des prochaines municipales. C’est l’avenir des services publics locaux qui est en cause !

On ne représente pas un texte dont le contenu a été rejeté par le peuple souverain !

 
Raoul Marc JENNARmilitant et chercheur altermondialiste

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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 13:11

Réforme des ports: Marseille devra composer

avec l'opposition de la CGT

( Lundi, 14 janvier 2008 )

 

La réforme des ports autonomes annoncée lundi par le Premier ministre était réclamée depuis des mois à Marseille, premier port de France, par de nombreux acteurs politiques locaux ou de la filière portuaire mais la CGT départementale a déjà critiqué l'orientation sur la privatisation des activités de manutention.

Personne n'a oublié à Marseille la grève qui s'est produite sur le terminal méthanier en cours de construction que la CGT a bloqué pendant dix-huit jours en mars 2007, pour obtenir l'emploi de quatre agents à statut portuaire sur le terminal concédé à Gaz de France.

Sur le terminal à conteneurs de Fos 2xl, en cours de construction et dont l'exploitation a d'ores et déjà été concédée par le Port autonome de Marseille (Pam) à Port Synergy (groupement CMA-CGM/P&O Ports) et à l'armateur italien MSC, la question de la privatisation des emplois des grutiers et des portiqueurs, a longtemps été taboue.

Sans attendre l'arrivée de ces concessionnaires privés qui demandent à employer leur propre personnel, la CGT avait dès le départ dénoncé un "remake" de ce qui s'était passé en 1992, lorsque les dockers qui transportent vers les camions les conteneurs que les grutiers ont déchargé des navires, étaient passés sous l'autorité des entreprises de manutention.

Lundi, la CGT du Pam et l'UD-CGT des Bouches-du-Rhône ont immédiatement dénoncé la future réforme. "Nous sommes fortement opposés à ce qui vient d'être annoncé", a laconiquement déclaré le secrétaire général de la CGT du PAM, Pascal Galeoté, tandis que l'Union départementale a jugé choquant que le Premier ministre annonce cette privatisation des activités de manutention "sans aucune discussion avec les organisations syndicales".

En revanche, les acteurs économiques locaux se sont réjouis. Ils ont multiplié les interventions, rapports à l'appui, pour que la réforme portuaire promise par Nicolas Sarkozy en juillet déjà à Marseille, devienne effective. Avec à la clé, le souci de voir Marseille cesser de perdre du terrain sur la concurrence, notamment pour le trafic conteneurs où elle n'occupe plus que la 30e place.

Jacques Pfister, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Marseille Provence, s'est félicité de cette décision "susceptible d'influer fortement sur l'avenir du Pam". M. Pfister espère que la réforme concernera l'ensemble des terminaux, y compris pétroliers et gaziers. Il en attend également "un poids accru des collectivités locales et une entrée des acteurs privés dans le conseil d'administration".

Pour le directeur du port Guy Janin, "François Fillon a insisté sur la transparence du processus", en expliquant que "personne ne sera laissé sur le bord du chemin, et avec l'objectif de créer 30.000 emplois". "C'est un argument fort pour tout le monde" a-t-il dit à l'AFP.

Côté politique, en accueillant le Premier ministre, le sénateur-maire UMP Jean-Claude Gaudin s'était fait insistant: "Marseille a besoin de la réforme des ports" a-t-il lancé, remerciant ensuite François Fillon des annonces faites.

Son rival dans la course des municipales à Marseille, le socialiste Jean-Noël Guérini, a estimé que l'actuel maire "a fait venir François Fillon pour avoir un soutien à sa candidature". Réaffirmant son accord à l'investissement privé, il a jugé que "cette visite n'amène rien. Pas de calendrier, pas de concret, sinon un catalogue d'intentions, très vague, très flou". Avant d'ajouter: "J'ai l'impression que l'on cherche, une fois de plus, à agiter un chiffon rouge, comme si l'on rêvait secrètement d'un conflit".

 

forum communiste

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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 13:06

Immigration: François Fillon annonce

"au moins" 25.000 expulsions en 2008

( Mardi, 15 janvier 2008 )

 

 Le Premier ministre François Fillon a précisé lundi 14 janvier que son gouvernement avait fixé à 25.000 "au moins" l'objectif des expulsions d'étrangers en situation irrégulière pour 2008.

"Le nombre des reconduites à la frontière réalisées en 2007 est proche de l'objectif de 25.000", a déclaré François Fillon, "l'objectif pour 2008 sera au moins équivalent".

Pour lui, la position du gouvernement est "claire et républicaine": les étrangers "qui obtiennent par leurs efforts et leurs compétences des papiers pour travailler et résider en France sont les bienvenus". Mais "ceux qui ne remplissent pas aux critères posés par nos lois" doivent être "reconduits dans leur pays", a-t-il conclu sur le sujet.


 

***

La liberté d’expression s’arrête au pied de la passerelle


Lyon: un élu condamné à 500 euros d'amende pour s'être opposé à l'expulsion d'une famille de sans-papiers et avoir pris la parole dans un avion.

Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné lundi 14 janvier François Auguste, vice-président PCF de la région Rhône-Alpes, à une amende de 500 euros pour "obstruction à la reconduite à la frontière" et "entrave à la circulation d'un aéronef". Cette condamnation ne sera pas inscrite au casier judiciaire de l'élu. La plainte émanait  d’Air France qui assimile la parole d’un passager à une action presque terroriste.La peine est donc légèrement plus sévère que ce que la procureur avait requis lors de l'audience le 26 novembre 2007, puisqu'elle avait réclamé une amende de 450 euros.

Le 2 décembre 2006, François Auguste avait protesté contre l'expulsion dune famille kosovare qui devait embarquer à bord de l'avion où il venait de s'installer pour un déplacement professionnel pour l’Inde, via Paris .
 "Une fois à bord, il s’aperçoit qu’une femme et une enfant sont sous la garde de policiers, au fond de l’avion. Il se lève, interpelle le commandant de bord pour obtenir un délai pour faire des démarches et veut expliquer aux passagers ce qui se passe. Il n’a pas le temps de finir sa phrase.  La police intervient, le maîtrise, l’entraîne hors de l’avion, le jette à terre, le maintient en garde à vue pendant cinq heures. "  Le vol avait décollé avec une heure de retard. 
C’est toute une politique de criminalisation de la solidarité qui s’organise.
 La France  a été condamnée par la Cour européenne.

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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 13:05

Le pianiste Daniel Barenboïm a pris la nationalité palestinienne

À titre d’exemple et pour servir la cause de la paix au Proche-Orient, le pianiste et chef d’orchestre israélien Daniel Barenboïm a acquis la nationalité palestinienne.

"C’est pour moi un grand honneur de me voir offrir un passeport palestinien", a déclaré samedi soir le pianiste à l’issue d’un récital d’oeuvres de Beethoven donné à Ramallah, la ville de Cisjordanie où il se bat depuis des années pour favoriser les échanges entre jeunes musiciens arabes et israéliens.

"J’ai aussi accepté l’offre parce que je crois que les destinées (...) du peuple israélien et du peuple palestinien sont inextricablement liées", a-t-il expliqué. "Nous avons le bonheur - ou le malheur - de vivre ensemble. Je préfère croire le premier au second".     

Il a ajouté : "Le fait qu’un ressortissant israélien puisse recevoir un passeport palestinien peut être vu comme le signe que c’est possible dans les faits".

L’ancien ministre palestinien Moustapha Barghouti, qui a particPALESTINE-2-copie-1.jpgipé à l’organisation du concert de samedi, a précisé que l’octroi de la nationalité palestinienne à Barenboïm avait été approuvé par le précédent gouvernement auquel il avait appartenu.

Barenboïm, qui est âgé de 65 ans et est né en Argentine, est très controversé dans son pays d’adoption en raison de ses actions visant à promouvoir la musique allemande et de son opposition farouche à la politique de colonisation de la Cisjordanie.

L’ancien directeur musical de l’Orchestre symphonique de Chicago s’est félicité, en maniant l’ironie, de la condamnation ouverte par George W. Bush, lors de sa récente tournée au Proche-Orient, de l’"occupation" israélienne des territoires arabes. "Aujourd’hui, il se trouve même des personnes pas très fûtes-fûtes pour dire qu’il faut faire cesser l’occupation", a-t-il dit en lançant une pique au président américain

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