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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 15:56

Georges Ibrahim Abdallah - Demande de conditionnelle reportée au 4 septembre 2007 - georges1.jpg
Acharnement et violence d’Etat
                          

 Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier politique emprisonné en France depuis 1984, est libérable depuis 1999. Mais c’est sans tenir compte de l’acharnement de l’Etat qui refuse de le libérer et qui use de tous les artifices pour lui dénier le droit à la justice. Ainsi en 2003 une juridiction de Pau avait autorisé sa libération. Appel avait été fait immédiatement et Georges Abdallah est resté en prison.

Georges Ibrahim Abdallah a déposé une nouvelle demande de libération conditionnelle le 6 février 2007. Elle devait être examinée aujourd'hui mardi 26 juin 2007 à 15H30, soit quasiment à la limite du délai maximum de 6 mois autorisé par la loi.

Pour "des raisons techniques", cet examen a été reporté au 4 septembre 2007 ! Deux mois d’attente supplémentaire pour Georges Abdallah alors qu’il a déjà effectué plus de 23 ans d’enfermement.

Rappelons que maintenant en France la justice d'exception s'effectue par Vidéoconférence. L'accusé est seul, ou avec son avocat, face à des caméras dans son lieu de détention, entouré de matons. Les juges, avocats des parties civiles, procureur quant à eux siègent confortablement à Paris dans les locaux du Palais de Justice.

Hors donc étonnamment, il y a eu défaillance technique. Personne ne savait faire fonctionner les caméras ! L'examen de la demande a été repoussé après les vacances judiciaires. Il faut que les magistrats se reposent. Et qu'importe si Georges Abdallah a déjà passé plus de 23 ans en prison. Il n'aura qu'à attendre encore. Pas de justice de classe avez-vous dit ?

De plus au vue du dossier préparé par la DST et les services étatsuniens, il est probable qu’en septembre les juges du tribunal d’exception une fois encore se plient aux pressions politiques intérieures et extérieures et qu'ils refusent cette demande de libération. Pas de prisonnier politique en France, dites-vous ?

Georges Ibrahim Abdallah est emprisonné depuis 1984 !
Plus de 23 ans que l’administration pénitentiaire harcèle Georges Abdallah. Dernièrement, hospitalisé d’urgence pour raison médicale grave, il a été soumis à des conditions similaires aux conditions des quartiers de haute sécurité. Les gardiens de prison voulaient même lui laisser les menottes pour passer un scanner. Mais Georges Abdallah est un résistant. Il fait front à chaque agression et il reste debout.ABDALLAH-2-copie-1.jpg

Georges Ibrahim Abdallah a terminé la peine incompressible associée à sa condamnation depuis 1999. Depuis cette date il est libérable !
8 ans que la justice joue avec lui comme un chat avec une souris. Mais Georges Ibrahim Abdallah est un révolutionnaire qui ne faiblit pas. Fidèle à ses engagements, il résiste et combat toujours de sa cellule contre les impérialistes et les sionistes. C’est ce que l’Etat, les sionistes et les Nord-Américains lui reprochent. Il est communiste révolutionnaire, combattant pour la cause palestinienne, et il le revendique.

Le traitement que subit Georges Ibrahim Abdallah est inacceptable comme est inacceptable l’attitude de tous ceux qui se taisent !

Le mur du silence est difficile à briser mais nous continuerons à soutenir Georges Ibrahim Abdallah et à lutter pour sa libération.

La Victoire ou la Victoire

Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah
http://liberonsgeorges.over-blog.com/

 

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 14:33

URGENCE
Solidarité avec la population de la Bande de Gaza


 

Les 17 mois de sanctions économiques, la présence accrue des militaires, et plus récemment les violences internes qui ont secoué la Bande de Gaza, ont plongé la population dans une situation humanitaire extrêmement critique.
Aujourd’hui, 87 % des habitants de Gaza vivent en dessous du seuil de pauvreté, et environ 80 % des besoins de consommation courante ne sont pas satisfaits, du fait de la fermeture des frontière; celle-ci empêche toute importation vers Gaza de produits de première nécessité, ainsi que des médicaments et du matériel médical de base utile à la population.
A cela s’ajoute le poids écrasant des restrictions budgétaires que connaît le service de santé public palestinien. La situation sanitaire du pays est inquiétante, et la population est ainsi plongée dans une crise profonde.
C’est dans ce contexte que notre partenaire, Palestinian Medical Relief Society (PMRS), assure l’accès aux soins médicaux de base, aux besoins d’urgence et spécialisés, de la population vivant dans les zones affectées par le conflit. Il s’agit de garantir une prévention minimale des cas de mortalité directement ou indirectement liés aux évènements. Une attention particulière est portée aux personnes souffrant de maladies chroniques et aux handicapés.
En développant les programmes médicaux et les activités déjà existants, tels que les cliniques mobiles, les programmes de santé en direction des femmes, les services de santé spécialisés etc., PMRS sera en mesure de répondre aux besoins les plus urgents de la population.
Alerté par son partenaire, sur la situation catastrophique à laquelle est confrontée aujourd’hui la population de la Bande de Gaza, le Secours populaire français lance un appel à la solidarité afin de secourir au plus vite les enfants et leurs familles touchés par ces évènements.


 

Adressez vos dons au Secours populaire français
Précisez “Urgence Palestine”
BP 3303
75123 Paris cedex 03

Ou par don en ligne:
www.secourspopulaire.fr

Contacts:
Lorena Brun 01 44 78 21 57 / 06 77 04 57 33 /
lorena.brun@secourspopulaire.fr
Anne Bouttier 01 44 78 22 38 /
relations.presse@seclurspopulaire.fr

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 14:25
                                COMMUNIQUE DE L'UD CGTCGT-2.jpg

UNION DEPARTEMENTALE HAUTE CORSE ET  le Syndicat CGT des CHEMINOTS

 

 Bastia le 27 juillet 2007.

 

Vous êtes cordialement conviés à une

 

Conférence de presse

Le mardi 31juillet 2007

10H

gare de Bastia.

 

 

POUR LA DEFENSE DU DROIT DE GREVE

 

Ordre du jour :

condamnation des propos de Nicolas ALFONSI et de Ange SANTINI

propositions de la CGT pour un meilleur service des transports

 

     nous comptons vivement sur votre présence

 

 

Contact : MANDRICHI Antoine 06 09 97 39 92

 

 

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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 12:59

 

LE VOL DES CERVEAUX                      CERVEAU.jpg

par  Fidel CASTRO

18 juillet 2007

 


RÉFLEXIONS DE FIDEL CASTRO

J’ai mentionné ce point et donné un exemple dans mes dernières Réflexions : « Bush, la santé et l’éducation », que j’ai dédiées aux enfants. Dans celles-ci, que j’adresse à la première promotion issue de l’Université des sciences informatiques (UCI), j’aborderai un peu plus à fond cette question épineuse.

Ces élèves ont été les pionniers, et j’en ai beaucoup appris de l’intelligence et des valeurs de nos jeunes quand on les cultive avec soin. J’ai aussi beaucoup appris de son magnifique corps enseignant, dont une grande partie a fait ses études à la Cité universitaire José Antonio Echevarría (CUJAE).

Je ne saurais oublier non plus l’exemple des travailleurs sociaux, dont la capacité d’organisation et l’esprit de sacrifice ont enrichi mes connaissances et mon expérience, ni les milliers d’éducateurs tout récemment diplômés qui ont permis de concrétiser le projet de diminuer à quinze la quantité d’élèves par classe dans le premier cycle du second degré : ils ont tous entamé presque en même temps des études universitaires, dans l’enthousiasme des idées surgies et appliquées au cours de la bataille que nous avons livrée pour obtenir la restitution d’un enfant de six ans séquestré à sa famille et à sa patrie et pour lequel nous étions prêts à tout.

Dans deux jours, l’UCI diplômera 1 334 ingénieurs en sciences informatiques de tout le pays qui avaient décroché la bourse correspondante par leur conduite exemplaire et leurs connaissances. De ce total, 1 134 ont déjà été assignés aux ministères qui prêtent d’importants services à la population et aux organismes qui gèrent des ressources économiques fondamentales. Reste une réserve centralisée de deux cents jeunes triés sur le volet et appelée à augmenter d’année en année. Sa destination sera multiple. Formée de diplômés de toutes les provinces du pays à raison de 56 p. 100 de garçons et de 44 p. 100 de filles, elle sera logée à l’UCI même.

L’UCI ouvre ses portes à des jeunes des cent soixante-neuf communes du pays. Elle ne repose pas sur le modèle de l’exclusion et de la concurrence entre les gens que prônent les pays capitalistes développés.

La réalité du monde semble avoir été conçue pour semer l’égoïsme, l’individualisme et la déshumanisation de l’homme.

Une dépêche de l’agence Reuters, datée du 3 mai 2006 et intitulée : « La fuite des cerveaux laisse le continent africain sans personnel qualifié et entrave le développement », informait : « On estime que vingt mille spécialistes qualifiés émigrent tous les ans en Occident », ce qui laisse le continent « sans les médecins, les personnels infirmiers, les enseignants et les ingénieurs dont il a besoin pour briser le cercle vicieux de la pauvreté et du sous-développement ». Et d’ajouter : « L’Organisation mondiale de la santé affirme que l’Afrique subsaharienne représente 24 p. 100 des maladies au monde, dont le sida, la malaria et la tuberculose. Pour faire face à ce problème, elle ne compte que 3 p. 100 des travailleurs qualifiés du monde. »

Au Malawi, « seuls 5 p. 100 des postes de médecins et 65 p. 100 des postes d’infirmiers sont couverts. Dans ce pays de 10 millions d’habitants, un médecin doit s’occuper de 50 000 personnes. »

Citant textuellement un rapport de la Banque mondiale, Reuters précise : « Engluée dans les conflits internes, la pauvreté et les maladies, dont beaucoup sont curables, mais privée d’assistance médicale, une grande partie de l’Afrique n’est pas en mesure de faire concurrence aux pays riches qui promettent de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail et la stabilité politique. »

« La fuite des cerveaux est un double coup pour les économies faibles qui non seulement perdent leurs meilleures ressources humaines et l’argent investi dans leur formation, mais doivent ensuite payer environ 5,6 milliards de dollars par an pour employer les expatriés. »

L’expression « fuite des cerveau » a fait florès dans les années 60 quand les Etats-Unis accaparèrent les médecins du Royaume-Uni. La spoliation avait lieu en l’occurrence entre deux pays développés, l’un qui émergeait de la seconde guerre mondiale en possession de 80 p. 100 de l’or en lingots, et l’autre fortement touché et privé de son empire durant le conflit.

Un rapport de la Banque mondiale intitulé : « Migration internationale, envois de fonds familiaux et fuite des cerveaux », publié en octobre 2005, fournit les chiffres suivants :

Ces quarante dernières années, plus de 1 200 000 spécialistes latino-américains et caribéens ont émigré aux USA, au Canada et au Royaume-Uni. Une moyenne de plus de 70 spécialistes par jour a émigré d’Amérique latine pendant quarante ans.

Des 150 millions de personnes participant dans le monde à des activités scientifiques et technologiques, 90 p. 100 se concentrent dans les sept nations les plus industrialisées.

Plusieurs pays, surtout les petits pays d’Afrique, des Caraïbes et d’Amérique centrale, ont perdu par la migration plus de 30 p. 100 de leurs diplômés de l’enseignement supérieur.

Les Antilles, presque toutes anglophones, connaissent la fuite des cerveaux la plus élevée au monde, au point que dans certaines îles, 8 diplômés universitaires sur 10 sont partis.

Plus de 70 p. 100 des programmateurs de logiciels de la société étasunienne Microsoft Corporation viennent d’Inde et d’Amérique latine.

Les intenses mouvements migratoires qui se sont produits, à partir de la disparition du camp socialiste, de l’Europe de l’Est et de l’Union soviétique, vers l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord méritent une mention à part.

Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), la quantité de scientifiques et d’ingénieurs qui abandonnent leurs pays d’origine pour des nations industrialisées équivaut à près du tiers de ceux qui y restent, ce qui provoque une diminution importante du capital humain indispensable.

Selon l’analyse de l’OIT, la migration des étudiants est un phénomène précurseur de la fuite des cerveaux. D’après l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), au début du millénaire actuel, un peu plus de « 1 500 000 étudiants étrangers faisaient des études supérieures dans les Etats membres, dont plus de la moitié provenait de pays non membres. De ce total, presque 500 000 étaient aux USA, 250 000 au Royaume-Uni et environ 200 00o en Allemagne. »

De 1960 à 1990, les USA et le Canada ont accueilli plus d’un million de spécialistes et de techniciens provenant du Tiers-monde.

Les chiffres traduisent bien mal la tragédie.

Ces dernières années, favoriser cette émigration est devenu une politique publique officielle dans plusieurs pays du Nord, à partir de stimulants et de procédés spécialement conçus à ces fins.

« The American Competitiveness In The Twenty-First Century Act », adopté par le Congrès des Etats-Unis en 2000, a permis d’élever la quantité de visas délivrés pour un emploi temporaire – connus comme H-1B – de 65 000 à 115 000 durant l’exercice fiscal 2000, puis jusqu’à 195 000 en 2001, 2002 et 2003, et ce afin de promouvoir l’entrée aux USA d’immigrants hautement qualifiés en mesure de couvrir des postes dans le secteur de la technologie de pointe. Bien que ce chiffre ait été ramené à 65 000 durant l’exercice fiscal 20005, le torrent de spécialistes se dirigeant vers ce pays est resté inaltérable.

Le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada et l’Australie ont adopté des mesures similaires. L’Australie a donné la priorité depuis 1990 à l’immigration de travailleurs hautement qualifiés, essentiellement dans les secteurs de la banque, des assurances et de ce qu’on appelle aujourd’hui l’économie de la connaissance.

Dans presque tous ces pays, le critère de sélection est la qualification élevée, la connaissance de la langue, l’âge, l’expérience et les résultats professionnels. Le programme britannique accorde des points supplémentaires aux médecins.

Ce pillage continu des cerveaux du Sud désarticule et affaiblit les programmes de formation des ressources humaines indispensables pour sortir du sous-développement. Il ne s’agit pas seulement de transfert de capitaux, mais de l’importation de la matière grise, ce qui revient à couper à la racine l’intelligence et l’avenir des peuples.

De 1959 à 2004, Cuba a diplômé 805 903 spécialistes, médecins compris. La politique injuste que mène les Etats-Unis contre notre pays nous en a privés de 5,16 p. 100.

Néanmoins, même l’élite des travailleurs immigrants ne peut compter sur des conditions d’emploi et de salaires égales à celles des Etatsuniens. Afin d’éviter les procédures compliquées qu’impose la législation du travail et le coût des démarches d’immigration, les Etats-Unis en sont arrivés au comble de créer un navire-usine de logiciels qui maintient des esclaves hautement qualifiés ancrés dans des eaux internationales, espèce de variante des usines de sous-traitance (maquilas) pour produire toutes sortes d’appareils numériques : dans le cadre du projet SeaCode, un navire ancré à plus de trois milles des côtes californiennes (eaux internationales) héberge 600 informaticiens venus d’Inde qui travaillent douze heures par jour en permanence pendant quatre mois.

Les tendance à la privatisation des connaissances et à l’internalisation de la recherche scientifique dans des compagnies subordonnées au grand capital ont fini par créer une sorte d’ « apartheid scientifique » pour la grande majorité de l’humanité.

Le groupe USA/Japon/Allemagne représente un pourcentage de la population mondiale similaire à celui de l’Amérique latine, mais l’investissement en recherche-développement y est de 52,9 p. 100 face à 1,3 p. 100. Le fossé économique d’aujourd’hui fait prévoir jusqu’où il pourra se creuser demain, si ces tendances ne sont pas inversées.

Un tel avenir est déjà installé parmi nous. Ce qu’on appelle la nouvelle économie déplace chaque année d’énormes flux de capitaux. Selon le rapport Digital Planet 2006 de la World Information Technology and Services Alliance (WITSA), le marché mondial des technologies de l’information et des communications (TIC) s’est chiffré à 3 billions de dollars en 2006.

Toujours plus de personnes sont connectées à Internet – presque 1,4 milliard de cybernautes en juillet 2007 – mais dans une bonne partie des pays, y compris dans de nombreux pays développés, les citoyens qui n’y ont pas accès restent la majorité. L’écart numérique se traduit par des différences dramatiques, dans la mesure où une partie de l’humanité fortunée et connectée dispose de plus d’informations qu’aucune autre génération antérieure.

Pour avoir une idée de ce que cela signifie, il suffit juste de comparer deux réalités : plus de 70 p. 100 de la population a accès à Internet aux USA, mais seulement 3 p. 100 en Afrique. Les fournisseurs d’accès à Internet se trouvent tous dans des pays à revenus élevés où ne vit que 16 p. 100 de la population mondiale.

Il est urgent de faire face à la situation d’indigence que connaît notre groupe de pays dans cet univers de réseaux mondiaux d’information, d’Internet et tous les moyens modernes de transmission d’informations et d’images.

On saurait qualifier à peine d’humaine une société où les êtres sont en trop par millions, où le vol des cerveaux des pays du Sud devient une pratique, et où le pouvoir économique et l’utilisation des nouvelles technologies se perpétuent en quelques mains. Sortir de ce dilemme est aussi vital pour le sort de l’humanité que solutionner la crise des changements climatiques sur la planète, tous ces problèmes étaient d’ailleurs absolument interdépendants.

J’ajoute pour vous en guise de conclusion :

Quiconque a un ordinateur dispose de toutes les connaissances publiées. La mémoire privilégiée de la machine lui appartient aussi.

Les idées naissent des connaissances et des valeurs morales. Une part importante des premières est réglée ; les secondes, il faut les cultiver exhaustivement. Sinon, les instincts les plus primaires s’imposeront.

La tâche qui attend les diplômés de l’UCI est grandiose. J’espère qu’ils l’accompliront, et j’en suis convaincu.

Fidel Castro Ruz 17 juillet 2007  

                                                                          FIDEL-.jpg

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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 12:54

Le gouvernement et le président de la république veulent remettre en cause un droit constitutionnel : le Droit de Grève.

Les transports terrestres sont les cobayes d’une offensive visant à une restriction généralisée du droit de grève, entreprises privées et services publics confondus.

D’ailleurs en Corse, certains hommes politiques comme N. Alfonsi et A. Santini jettent de l’huile sur le feu en exigeant l’extension de la loi aux transports maritimes.

Aujourd’hui, 90% des perturbations dans les transports n’ont rien à voir avec la grève, mais sont dues à des incidents techniques.

En diminuant fortement les moyens des services publics, ( 40000 postes supprimés dans la fonction publique, privatisation des aéroports, baisse des effectifs à la SNCF) le gouvernement va multiplier les risques de conflit. C'est la raison pour laquelle il entend restreindre le droit de grève.

 

LA CGT APPELLE PARTOUT DANS LE PAYS A UNE PREMIERE RIPOSTE D’AMPLEUR

le mardi 31 juillet jour du débat à l’assemblée nationale.

 

Mardi 31 juillet

 Pour le respect du droit de grève ;

pour le progrès social

Rassemblement et conférence de presse

10H gare de Bastia

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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 12:48
Les vautours volent vers le sud !

Article publié le vendredi 20 juillet 2007 par Christian BARLO

 
MEDIA.... Les vautours volent vers le sud ....PRESSE RÉGIONALE . Le fonds d’investissement britannique Mecom veut s’offrir les quotidiens des pôles sud des groupes le Monde et Lagardère. Il n’a pas réussi à entrer par la porte, alors il essaie la fenêtre. Le fonds de pension Mecom, dirigé par le Britannique David Montgomery, aurait déposé une offre de 300 millions d’euros pour le rachat des quotidiens régionaux du Monde et de Lagardère dans le sud de la France. Les syndicats de Nice- Matin, informés par leur président, Michel Comboul, s’inquiètent : en 2005, le même Mecom avait tenté de racheter plusieurs titres de la Socpresse, avec le projet de licencier largement. L’affaire semblait pourtant pliée. Mercredi dernier, à l’issue du conseil de surveillance du Monde, le groupe Hersant était donné largement favori pour la reprise de ces titres du pôle sud ( Midi libre, l’Indépendant, Centre Presse, Montpellier Plus pour le Monde, et la Provence, Nice- Matin, Var-Matin, Corse- Matin et Marseille Plus pour Lagardère ). Avec une offre de 260 millions d’euros, Hersant Media devait devenir actionnaire à 75 % du groupe de presse régional, contre 22% aujourd’hui, et conforter sa position dans la région. David Montgomery, PDG de Mecom, a créé la surprise en proposant 30 à 50 millions de plus que son concurrent. « Le groupe britannique a fait une première offre de 300 millions d’euros, conditionnée à un audit des titres. Celle-ci a été repoussée par Lagardère qui lui a donné un délai de quelques jours pour faire une offre ferme et définitive », a indiqué à l’AFP le délégué du Syndicat national des journalistes, Jean-François Roubaud. La direction du Monde s’est aussi donné quelques jours pour réfléchir avant de prendre une décision. Mais l’arrivée de Mecom crée l’inquiétude. Hier aprèsmidi, tous les syndicats de Nice- Matin appelaient à une assemblée générale. Et ils préviennent leurs actuels actionnaires : le rachat du pôle sud par Mecom serait « une véritable déclaration de guerre contre les ouvriers du Livre, les journalistes et les employés ». Le Syndicat national des journalistes (SNJ) oppose déjà, dans un communiqué, « un non ferme et catégorique à la candidature surprise de Mecom ». « La dernière fois que Mecom a tenté de faire main basse sur les journaux de la Socpresse (le Dauphiné, le Progrès de Lyon…), c’était en contrepartie d’un plan business de 900 licenciements secs », s’indigne le syndicat. Et de rappeler : « Non seulement les syndicats, toutes catégories confondues, s’y étaient opposés, mais le “patriotisme économique” du gouvernement Villepin avait alors empêché Mecom de s’emparer de ces journaux. » Georges Bertolino, du SNJ de Nice-Matin, complète : « On pourrait nous accuser de procès d’intention. Mais on connaît Mecom, qui a déjà repris des journaux, en Grande-Bretagne, en Allemagne et dans les ex-pays de l’Est. Son premier réflexe est de gagner de la rentabilité en compressant la masse salariale. » La situation est d’autant plus inquiétante que si Mecom parvenait à acheter ces titres, « ce serait la première fois qu’un fonds de pension entrerait dans des titres en France. C’est inacceptable », alerte Bernard Messa, délégué CGT. Au moment du rachat du Berliner Zeitung, en 2005, David Montgomery avait d’ailleurs été surnommé le « Rommel de la presse » par les journaux allemands. Tout un programme… Caroline Constant

http://www.gazette.lesud83.fr/ PCF

 

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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 11:19

SARKOZY rétablit les privilèges !

Article publié le lundi 23 juillet 2007 par Christian BARLO

Site à visiter: le site christ

Site Seynois Communiste http://www.gazette.lesud83.fr/ PCF

 

                  A la Seyne sur mer, Mardi 24 juillet 2007,

                     SARKOZY rétablit les privilèges !

° Quand dans la nuit du 4 Août 1789 l’Assemblée nationale issue de la Révolution décréta que les privilèges féodaux liés à l’existence de la monarchie étaient abolis.

° Ils n’imaginaient pas que 218 ans plus tard une autre Assemblée nationale élue sous une nouvelle monarchie les rétablirait.

° Et dans la nuit du 13 au 14 juillet de surcroît !

° C’est donc la veille de la fête nationale qu’ont été votées par les députés de la majorité les mesures phares du « cadeau fiscal qui réduisent surtout l’impôt sur la fortune (ISF).

° 13 à 14 millions seront consacrés aux baisses d’impôts et exonérations de cotisations qui profiteront exclusivement aux nantis et aux employeurs.

° Le « bouclier fiscal » imaginé par le candidat SARKOZY est mis en œuvre par sa majorité. Il limite l’imposition totale d’un contribuable à 50% de ses revenus annuels.

° Ce plafond intègre désormais la CSG et la CRDS qui taxent les revenus du capital à 11 %, et ceci revient en fait à abaisser la contribution maximale due au titre des autres impôts (impôts locaux +impôt sur le revenu+ ISF) de 60 à 39 % des revenus.

° Une mesure destinée essentiellement à bénéficier aux assujettis à l’Impôt Sur la Fortune (ISF) + de 760.000 euros de patrimoine taxable.

° Cette mesure privera l’Etat de 600 millions d’euros de recettes.

° Des études estiment à 240.000 le nombre de foyers concernés !

° Mais les 13000 plus fortunés se partageront 580 millions d’euros pour un gain annuel moyen de 45 000 euros.

° Mais les députés ont également prévu une autre disposition :

Celle d’annuler son ISF en investissant dans une PME son montant étant alors déduit à 75% de ce qui est du au fisc, jusqu’à 50 000 euros par an

° Un apport de 40.000€ au capital d’une PME ouvrira un avantage fiscal de 30.000 €. Coût pour l’Etat = 410millionsd’€.

° D’autres dispositions, visant, à terme, à la suppression de l’I S F ont également été décidée ainsi que des mesures d’exonération des successions, en relevant l’abattement de 50 000 à 150 000 €

° A l’instar des présidents américains qui renvoient toujours l’ascenseur aux donateurs de leur campagne, SARKOZY remercie ainsi ses riches soutiens et les gens de sa classe :

Les possédants.

° N’en déplaise aux esprits chagrins, qui nous taxent de passéisme, la lutte des classes n’est pas morte !

PETITE INFORMATION :

98000 euros ° La moitié des français a un patrimoine inférieur à cette somme pour les 10% des ménages les plus pauvres il est inférieur à 900 euros.

° Pour les 10% les plus aisés il est supérieur à 382000€. L’ISF se paie à partir de 760.000 euros abattements déduits.

 

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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 11:14

 

Nicolas, Rachida et Cécilia

Par Akram Belkaïd

 

lundi 23 juillet 2007Akram Belkaïd, Paris Nicolas... Il est partout, il est omniprésent, il a un avis sur tout et n’importe quoi... Cela commence à devenir fatigant et, parfois, je me demande même si j’aurai les ressources nécessaires pour supporter tout cela pendant cinq ans, ou même dix, puisque le parti socialiste me semble bien mal en point. Trop, c’est trop. Pas une journée sans entendre le président de la République française me débiter un chapelet de banalités, de fausses confidences et de longues envolées d’autosatisfaction. Pas une journée sans échapper au buzz permanent que l’Elysée impose à la profession.

Tenez : je me lève le matin, sa voix s’échappe de mon poste de radio. Dans le métro, il ne se passe pas un jour sans qu’un ou plusieurs quotidiens ne me renvoient son nom et son visage à la figure. Et que j’te sauve l’Europe par-ci, et que j’te fasse le ménage chez Airbus par-là. Des pauvres gars se font écraser par un chauffard ivre ? Le Président réclame des peines sévères. Le 14 Juillet ? Le Président nous offre de la musique gratos sur le Champ-de-Mars. Il est partout, vous dis-je !

Il y a quelques jours, je voulais regarder le Tour de France. Comme souvent, c’est une étape de montagne que j’ai choisie. A votre avis, qui est apparu sur mon écran, émergeant d’une voiture suiveuse, le micro à la main, au point que j’ai d’abord cru à une résurrection du journaliste Robert Chapatte ? C’était le Raïs français en personne qui m’a infligé un cours magistral sur le cyclisme, l’effort et tout le baratin habituel de ceux qui pensent qu’ils sont les seuls à se lever tôt pour aller bosser. Sera-t-il sur la pelouse du stade de France pour le Mondial de rugby ? Je veux bien prendre les paris...

J’ai utilisé le mot Raïs à dessein parce que Sarkozy ressemble de plus en plus à ces Présidents arabes qui mettent médias et élites à leur botte. Ces opposants qui vont à la soupe, ces confrères qui portent la bonne parole présidentielle et qui perdent toute lucidité. Ces intellectuels qui se bousculent pour un honneur ou une mission. Tout cela fleure bon le makhzen gaulois, le populisme et le clientélisme. Nous sommes bel et bien entrés dans, pardonnez-moi pour cet écart de langage, le temps du « je t’achète mais tu fermes ta gueule ».

L’analogie avec ce qui se passe dans le monde arabe est saisissante. Partout, de Lille à Marseille, on voit se lever une foule de soupirants cyniques et obséquieux qui ont bien compris le nouveau système. Le plus étonnant, ce qui m’interpelle le plus, c’est la célérité avec laquelle tant de gens intelligents s’aplatissent et entrent dans le rang. A croire qu’ils n’attendaient qu’une occasion pour donner libre cours à leurs penchants de valets. Il y a quelques années, je me moquais d’un pays arabe où l’un des candidats à la présidentielle - il représentait l’opposition dite légale - m’avait déclaré fièrement que son seul programme était de faire élire le Président en exercice. Aujourd’hui, je trouve la chose moins risible...

Juste une hypothèse qui, je le pense, a beaucoup de chances d’être fondée. Pour comprendre la politique spectacle à laquelle nous assistons en France, il faut regarder du côté des Etats-Unis. Il faut réexaminer ce que fut la gestion des médias sous Reagan mais aussi savoir ce que peut offrir comme idées la série « The West Wing » (La Maison-Blanche). C’est de « là-bas » que viennent ces trouvailles qui consistent par exemple à inviter « des héros » pour une garden-party officielle. Copier est tellement plus simple qu’innover...

Rachida... On la voit presque autant que Nicolas même si on l’entend moins. Elle aurait dû se méfier. On ne devient pas ainsi la coqueluche des médias sans attirer le mauvais oeil. Plusieurs couvertures de magazines et voilà, comme par hasard, que l’on parle de ses frères délinquants tandis que des hommes politiques, de droite comme de gauche, ne laissent passer aucune occasion pour la « missiler » (terme entendu dans le RER et qui me plaît bien).

J’avoue être indécis à propos de la ministre de la Justice. Bien que ne partageant pas ses idées politiques, je n’ai pas de mal à reconnaître que la cabale qui est organisée contre elle comporte sûrement quelques germes racistes. Mais le problème, c’est que cela a fait passer au second plan les discussions de fond à propos de son projet de réforme sur les peines de prison. Là où la France aurait dû avoir un débat sur ce thème délicat, on se retrouve à choisir entre pro et anti-Dati (sans jeu de mots). Pour la suite, sa tâche va être rude, car il est à craindre que ce genre de polémique ne se renouvelle et ce n’est pas bon pour la cause de la diversité.

Il y a encore un point qui m’exaspère concernant toujours la garde des Sceaux. Tendez l’oreille, écoutez tel ministre ou tel député parler d’elle et vous l’entendrez dire : « Rachida a tout notre soutien » ou encore « Rachida fait preuve de beaucoup de compétence ». Hé, ho ! C’est votre soeur ou quoi ? C’est quoi cette dsara, cette familiarité qui frise le mépris de classe ? Qui parle en public de Boutin ou d’Alliot-Marie en les appelant uniquement par leurs prénoms ?

Cécilia... On la voit moins que les deux premiers et on ne l’entend guère. C’est dommage car des trois, elle est, pour la presse, la plus intéressante et je suis sûr que nous autres journalistes aurions de belles pépites à nous mettre sous la dent si elle consentait à parler plus. En effet, dans le dispositif propagandiste du Président, elle est à la fois un atout et le maillon non pas faible mais incertain ou aléatoire. Du coup, la cour s’empresse de la faire revenir dans le droit chemin afin de la canaliser et de plaire à l’empereur.

D’ailleurs, qu’est-elle allée faire en Libye ? Pourquoi cette offense à ceux qui ont mené de longues et laborieuses négociations pour sauver les infirmières bulgares et le médecin palestinien ? On revient au buzz, encore et encore. Et qu’importe que la presse anglo-saxonne se déchaîne en accusant les Français d’opportunisme et de mauvais goût puisque monsieur Dédé, qui du fond de sa France profonde ne regarde que les télés françaises, se dit que son pays joue de nouveau (et grâce à qui, hein ?) un rôle important dans le concert des nations. Il le croit d’autant plus quand il entend une gourde sur France 3 demander au Premier ministre Fillon s’il pense que c’est grâce à la visite de madame Sarkozy si la peine de mort des infirmières a été commuée ! C’est le temps de la brosse à reluire vous dis-je !

Le Quotidien d’Oran, jeudi 19 juillet 2007

 

                     Akram Belkaïd

Journaliste à la rubrique internationale du quotidien la Tribune, Akram Belkaïd est l’auteur du livre « Un regard calme sur l’Algérie » aux éditions du Seuil.

 

 

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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 11:09

     

25 MILLIONS, c’est, en, euros, la dérisoire somme que coûtera l’expérimentation du revenu de solidarité active(RMA), à mettre en parallèle avec les 13 MILLIARDS d’euros de cadeaux, contenus dans le paquet fiscal, offerts aux fortunés.

 

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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 14:27

 

 SUICIDES AU TRAVAIL                pipeau-4.gif

Sarkozy ne va plus voir ceux qui se lèvent trop tôt, se couchent trop tard, et s’épuisent au point de se suicider au travail.

A force qu’il se déplace partout, s’occupe de tout, fasse des projets et des lois sur tout, faits divers, accidents de la route, feux de forêts, tour de France, infirmières bulgares, comment ne pas s’étonner par les questions qu’il « laisse tomber », sur lesquelles il n’intervient pas, ne parle pas, ne réagit pas, ne légifère pas ?

Pas de photo, pas d’image, pas de flash info, pas de visite d’entreprise, sur le dernier des suicides au travail... Rien.

 

Il y a eu 360 cas de suicides liés directement au travail l’an passé, un par jour. Cela concerne des employés, des ouvriers, et les cadres, manuels et intellectuels, le stress au travail, la souffrance au travail, la violence des rapports d’exploitation, les rapports de « management » hiérarchiques, le chantage à l’emploi et au salaire...

... Plus grave que la délinquance criminelle, ce phénomène est pourtant ignoré : Rachida Dati ne fait pas de loi, pas d’enquête, on n’envisage pas de remède, rien. Pas visite dans une entreprise, pas de déclaration au Journal télévisé, pas de visite à la famille, pas de rendez-vous express, pas de « petite phrase », rien.

Pas de proposition ! Parce que n’est-ce pas, dans le régime où nous sommes, si le Président ne réagit pas en personne, ne propose rien, c’est que le sujet n’est pas important.

En France, on utilise les mots « burn out » (anglais) ou « karochi » (japonais) pour parler de l’auto destruction par la travail... n’y a t il pas de mot français ? Pourtant cette violence au travail concerne plus de 22 millions de personnes...

Ah si ! Le Ministre du travail Xavier Bertrand a dit qu’il « suivait, qu’il se tenait au courant » et a parlé du « Chsct » de la dernière entreprise où il y a eu un suicide.

Les Chsct sont en général réduits à une peau de chagrin. Il n’y en a que 22 000 pour 1,2 million d’entreprises ayant au moins un salarié. Ils n’ont droit d’exister que dans 3 % des entreprises, celles de plus de 50 salariés, mais même là, dans la majorité des cas, il n’y en a pas. [1]
Ne parlons pas des 97 % de plus petites entreprises (8 millions de salariés) où le taux d’exposition aux risques est pourtant plus grand.

Lui, le Président, si prompt d’ordinaire en tout, il n’a pas proposé, par exemple, d’élargir les pouvoirs et d’augmenter les moyens des Chsct (Comité d’hygiène, sécurité, conditions de travail), ces institutions qui devraient normalement être en charge de réagir à de tels risques !

Créés en 1982, les Chsct ne disposent pratiquement pas de « crédits d’heures » pour leurs membres, sauf par accord exceptionnel, dans les très grandes entreprises. Ils n’ont pas de budget propre. Leurs membres ne sont pas élus mais cooptés, ce qui diminue l’impact de leur action auprès des salariés. Ils ne disposent presque pas de formation pour appréhender les immenses sujets qu’ils doivent aborder, en matière d’hygiène, de sécurité, de conditions de travail (alors que ces sujets ont été considérablement étendus depuis 1982, avec la prise en charge du harcèlement sexuel et du harcèlement moral). Seulement 1 % des Chsct font appel à une expertise comme ils y ont droit, et dans la majorité de ces cas, cette demande est contestée par l’employeur.
Surtout, les Chsct, n’ont pas de moyens d’imposer leurs décisions, ils rabâchent des recommandations de réunions trimestrielles en réunions trimestrielles, que l’employeur n’est pas tenu de respecter, il n’y a pas d’avis conforme, ni d’obligation de faire...

Si bien qu’aucun contre pouvoir, en dehors des faibles et impuissants moyens de l’inspection du travail, de la médecine du travail, n’est en mesure, dans l’entreprise, de pouvoir stopper les folies managériales qui exigent chaque jour toujours plus de rentabilité, de productivité, d’objectifs de plus en plus inatteignables, avec une pression de plus en plus féroce sur chaque salarié, avec des heures supplémentaires en nombre exponentiel et non déclaré, non payé, non récompensé.

Même les syndicats, dans un tel contexte, sont conduits à sous estimer les Chsct, à pas investir dans de l’énergie perdue car inefficace.

Pourtant il existe des propositions, des mesures, de quoi faire un projet de loi, plus utile, plus vital, plus impératif pour la vie de millions de salariés, que d’autres actuellement priorisés au Parlement pour « l’affichage ».

Mais le président a décidé de ne pas « afficher » cela, ne de pas légiférer, de ne pas réagir, de ne pas se pencher sur le sujet. Dans le régime actuel, les suicides au travail, à cause du travail peuvent continuer à raison de un par jour...

Gérard Filoche pour D&S
www.democratie-socialisme.org

 

On meurt de désespoir au travail, après y avoir mal vécu.

La caricature du capital Un salarié du groupe automobile PSA a été retrouvé pendu lundi 16 juillet sur son lieu de travail à Mulhouse. Ce qui porte à six le nombre de suicides de salariés du groupe depuis le début de l’année et à 5 sur le seul site de Mulhouse. Hier c’était un cadre d’Areva qui se défenestrait. Il y avait eu trois suicides en quatre mois au technocentre Renault à Guyancourt (Yvelines), six en trois ans chez EDF dans les environs de Chinon dans le Loiret. A Renault, l’inspection du travail a décidé le transfert des dossiers d’enquête sur les 3 morts au procureur de Versailles. La responsabilité de l’entreprise est mise en cause. Le tout dans un contexte de précarité et de chômage (le patronat appelle cette “flexibilité” de ses voeux et le gouvernement envisage le licenciement massif de ses fonctionnaires).

Et si nous étions dans un système généralisé où l’exploitation, la mise en concurrence, la peur et l’angoisse, règnent en maître, de la vie quotidienne de l’individu à la gestion de la planète, le capitalisme à son stade sénile et meurtrier isole chacun comme le prisonnier dans son sarcophage de silence qui rend fou ?  …
                   Danielle Bleitrach

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