Après la démission du gouvernement VALLS : une analyse de la CGT de HAUTE- CORSE
En Corse comme au plan national, la poursuite des politiques d’austérité conduit à la catastrophe.
=>Ce n’est pas en essayant d’étouffer la contestation au sein du gouvernement que la fièvre sociale va tomber. Les chiffres record du chômage qui seront annoncés ce soir ou demain pour le mois de juillet confirmeront les analyses de la CGT.
=>Le courage politique ce n’est pas de toujours céder aux vieilles recettes du MEDEF et de la Commission Européenne mais de défendre une politique sociale pour l’emploi promise par le candidat Hollande.
=>Le problème des entreprises ce n’est pas le coût du travail mais celui du capital. Il faut aujourd’hui 42 jours de travail pour rémunérer les actionnaires contre à peine 14 jours en 1981.
=>Le problème c’est les carnets de commande qui se vident à cause du chômage et de la baisse du pouvoir d’achat.
=> 41 milliards de cadeaux fiscaux aux entreprises, plus 50 milliards d’économie sur le dos des ménages et des collectivités locales ; ça ne peut pas marcher. Réduction des moyens pour les hôpitaux, 20% de baisse de dotation pour les CL et donc les services publics (écoles, transport, crèche) et tout le monde associatif !! Une catastrophe.
=>Il faut stopper le pacte de responsabilité car d’après les dernières estimations ce pacte va plomber la croissance et donc détruire plus d’emplois (250.000) qu’il n’en créera (190.000).
=>Même en Allemagne le pays rentre en récession et l’augmentation des salaires est même recommandée par le FMI de Mme Lagarde !!!
=>En Corse les chantres de la réforme institutionnelle (Giacobbi et autres Chaubon) sont tous des partisans des politiques d’austérité prônées par M Valls. De quoi se méfier non !
=>Hollande célèbre la libération de Paris mais s’assoit sur les acquis sociaux issus de la résistance.
=>Il faut changer de cap politique et non continuer à foncer dans le mur. Le danger est fort devoir les idées du FN et des partis nationalistes (repli identitaire, recherche de bouc émissaires) trouver un large écho sur des salariés inquiets, démoralisés et malheureux.
=>La CGT appelle à faire de cette rentrée sociale partout en Corse une rentrée de lutte et de débats pour redonner confiance aux salariés car une autre voie est possible.